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Rachel, La Grande Faucheuse [100%]

>> Blacrow L. Rachel



Rachel, La Grande Faucheuse [100%] Rachel11

Pseudonyme : "The Reaper"
Age: 19 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine
Rang : Lieutenant, si possible

Métier : N/A
Groupe : Marine
Déjà un équipage : Pas encore
But : A part servir a Justice, Rachel rêve d'accéder un jour à la tête du pénitencier gouvernemental qu'est Impel Down (si toujours présent)

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : N/A
Équipements : Seulement une faux de 2 mètres si ça ne pose pas de soucis.

Codes du règlement (2) :

Parrain :

>> Physique

Sombre serait un adjectif qui siérait le mieux à cette fille. Pâle comme un drap délavé, son visage aux traits doux et harmonieux est encadrés de cheveux noirs qu'elle coiffe selon ses envies, mais régulièrement par des anglaises qui pendent sur ses épaules si fines. Svelte et légère, la poitrine menue, elle semblerait fragile si elle ne tenait pas constamment sur son épaule une faux monstrueuse de deux mètres. De plus, ce visage d'ange est pourvu de deux yeux verts fluos, mitigeant ce beau visage (Quoi? Comment c'est pas possible? On est dans One Piece ou pas?). Elle n'est pas bien grande, mais, même si elle n'en complexe pas,elle compense largement par la taille de sa faux dans son dos,qui dissuade en général ses détracteurs. Toujours habillée en noir, qu'elle que soit la saison, elle ne porte que le strict nécessaire pour ne pas choquer les autres mais jamais de couleurs vive dont elle a horreur. Ses longues jambes presque blanches sont généralement cachées par des bas ou collants noirs opaques disparraissant sous une jupe noire également que des froufrous blancs viennent égayer; ces volants marquent la jointure avec ce qu'on pourrait qualifier de traine, comme pour les robes de mariées, mais noire, ondulante au grès des vents. L'espèce de corset qui lui enserre le buste est moulant -noir- cachant à la vue son corps blanc -vous l'aurez compris- ainsi que de nombreuses petites cicatrices dues à des tirs de snipers (voir histoire ci-bas)


>> Psychologie

Pour en revenir à cette apparente fragilité, on retrouve son pendant au point du vue mental. Une jeune fille si innocente en apparence ne devrait pas aimer les champs de bataille et encore moins y participer. Bien au contraire, pire même, elle ne craint pas la mort, allant jusqu'à en adorer une version personnifiée. Pourtant elle sait apprécier la vie à sa juste valeur; alors qu'elle se gausse d'inspirer la peur par son apparence et ses actions -imitation des horreurs qu'elle admire, feinte de sadisme- elle n'est ni cruelle pas tyrannique pour autant et respecte tous les gens en qui elle estime pouvoir en placer. A ce sujet, il est assez simple d'attirer son respect car elle aime le courage, la volonté et la détermination, entre autre... mais il peut uniquement suffire d'être beau pour le recevoir. C'est, par exemple, par respect pour les autres qu'elle porte des tenues correctes, car elle n'a pas vraiment de pudeur. A part ça, on la remarque assez peu: souvent en arrière plan dans toutes les discussions, régulièrement à l'écart des autres, elle se tient plus en observatrice, insensible et impassible. Cette méthode d'agissement à pour but de récolter des infos en se faisant oublier, une qualité indéniable à tout informateur ou espion, deux grades qu'elle affectionnerait particulièrement. Pourtant, si elle est tacticienne, rusée et réfléchie sur ses actes, elle oublie de penser à leurs conséquences: c'est à dire qu'elle mettra tout en œuvre pour atteindre son but, sans en prévoir les conséquences que ça entrainera sur son environnement.
Une de ses qualités première au sein du gouvernement est son obéissance aux ordres, le respect des règles, des instructions et de la hiérarchie. Cela vient surement de la sainte horreur, du dégout suprême que lui inspirent les pirates.



>> Biographie

L'enfance de Rachel n'a pas vraiment grand choses de notable. Elle a grandi et vécu de gentils pillages et de quelques entourloupes à la loi, au nez et à la barbe de la marine de par leur innocence. En effet, elle passa le plus clair de son enfance à bord d'un bateau pirate dont le Pavillon ne restera jamais dans les mémoires pour les grands actes de barbarie qu'il commit. Rachel n'avait jamais connu la terre ferme, pour elle et encore aujourd'hui, elle à l'impression que c'est le sol terrestre qui tremble et que le roulis que les vagues donnent au bateau est une assise bien plus sure et confortable. Elle vivait bien, entourée de fiers et valeureux pirates, quoiqu'un peu couards; en harmonie avec le chant des mouettes, avec les embruns marins et les draps mouillés. C'était son élément. Tout l'équipage qui s'occupait d'elle était bon et brave: pas de vrais pirates en somme. Si elle était à bord d'un vaisseau comme celui-ci dés avant l'âge de raison, c'était en partie à cause de son père qui occupait à son bord le poste de vigie et de tireur d'élite; mais tous étaient un peu comme son père; jamais elle ne manquait de rien, à part durant les grandes crises où tout le monde souffrait du mal d'eau et de nourriture, mais même dans ces cas là, elle était la mieux traitée. Bizarrement, cet équipage ne dispensait pas la mort comme on aurait pu s'y attendre de la part de pirates, mais plus encore de la part de marins originaires d'une ville où l'on vénérait la Mort. En fait,quand Rachel y repense, ce n'étaient rien d'autre que des pirates des bacs-à-sables, si elle pouvait s'exprimer ainsi. Rien de notable, aucune vague émise, aucune prime en réponse. En clair, une vie de rêve. Jusqu'à ce qu'une nuit, étoilée comme jamais, une lune pâle et montante à l'horizon, Son père, le fier vigile, fut pris de folie. Surement due à une certaine maladie qu'il avait contracté lors de leur dernière escale. Sa folie prit un aspect sauvage, destructeur, imprévisible. Lui, le pauvre nourrisson, s'est retrouvé au dessus des corps agonisant de ses camarades, comme possédé par le démon. Son regard fou embrassait la scène avec un sourire sadique et heureux, comme s'il avait toujours attendu ce moment, lui le joyeux luron de la bande. Rachel en était pétrifié, Immobile devant la porte menant aux cabines des marins, une main toujours sur la poignée, l'autre pendant à son côté. Son visage n'exprimait autre émotion que la peur et trahissait son traumatisme. Le tas de ses pères jonchait le pont, le sang en imprégnait les fissures, de leurs chairs suintaient des odeurs de mort. Certains râlaient encore, d'autres gémissaient, d'autres encore parlaient, mais leurs blessures étaient déjà trop horribles pour être soignées. Titubant, son père biologique s'avança dans sa direction, psalmodiant des paroles répétées en boucle, sonnant aux oreilles de Rachel comme un glas annonçant la fin de sa vie. « Maintenant que je suis capitaine, je suis maitre à bord... » murmurait-il, le regard fou, embrumé par la fièvre. « Maintenant que je suis capitaine... Allons à Rough Tell ». Les yeux exorbités, injectés de sang, il ramassa une lampe à huile qui trainait et la brandit, un sourire plus que terrifiant sur les lèvres, il tendit la main vers sa fille. Prise de panique, hurlant de terreur, elle saisit le couteau qu'il lui avait offert pour ses cinq ans et lui trancha la gorge dans un mouvement compulsif. Son père tituba en arrière. Il avait perdu cet air fou qu'il arborait une seconde plus tôt, et se contentait d'afficher son incrédulité. Il voulut parler mais ne put articuler un son audible. Trois secondes plus tard, il s'affalait, mort,sur la montagne de cadavre dans son dos. La lampe se brisa. L'huile et les flammes se déversèrent sur les cadavres entassés et prit feu instantanément, comme sur de la paille trop sèche. Alors que le feu dévorait tout, il se jeta avidement sur Rachel. Par réflexe, ou par simple instinct de survie, elle brisa un planche et sauta à la mer.
Elle n'avait que 9 ans. Et son périple était loin d'être achevé.

Un bateau voguait, toutes voiles dehors, direction inconnue. Quelques jours sans soucis sur la mer paisible, ils dépassaient par bâbord une ile carrée et peu boisée, minuscule, sablée comme une plage pour vacances. Le navire de trafiquants d'esclaves se rapprocha pour permettre à un tireur d'élite de s'entrainer sur une gamine allongée sur le sable. Oui, Rachel, après avoir dérivé pendant une nuit et une journée pleine avait accosté sur cet ilot en fin d'après-midi. Apercevant un bateau à proximité, elle tenta de les héler, espérant ainsi attirer leur attention et leur secours. Qu'importe qu'ils soient des pirates, des marines ou des pêcheurs, elle avait faim, elle avait soif, elle était seule et effrayée par l'idée de mourir. Mais alors que le bâtiment s'approchait, des tirs fusèrent de part et d'autres de son corps faible. A bord du navire, les esclavagistes s'esclaffaient des mauvais essais de leur tireur. Mais le canonnier n'était pas à blâmer, car la cause de ses échecs étaient tout autres: tout le pourtour de l'ile était balayé par des puissantes rafales de vent qui déviaient immanquablement leur trajectoire. Le capitaine de ce navire, un marchand toujours prêt à mettre en avant un nouveau concept pour gagner des Berrys, repérera le système qui protégeait l'ile et voulut le mettre à profit, au sens propre du terme. Débarquant avec toute sa clique d'esclavagistes, il mit aux fers notre pauvre petite fille de 9 ans, l'attachant contre un tronc dénudé et abandonné sur la plage, la mettant à nue devant tous les bateaux qui passaient, pirates, pêcheurs, et même à l'occasion, marines et les mettant au défit de tuer notre charmante Rachel d'une seule balle bien placée. Ainsi cet esclavagiste fomenta une véritable légende, celle de la gamine intouchable, à ses dépens bien entendu. Pourtant, ainsi attachée toute la sainte journée, Rachel trouvait-elle du réconfort dans la soupe du soir et le pain du matin; elle y trouva aussi le courage d'attendre, de ne jamais perdre espoir, de toujours croire en la rédemption. Elle y gagna en endurance, debout des premiers aux derniers rayons du soleil, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige où même qu'il brûle, toujours liée à ce tronc qui subissait son supplice.
Il fallut cinq ans à la marine pour s'apercevoir du commerce qu'avait monté ce brigand, en dépit de la réputation qui courait sur toutes les mers Qu'est-ce qu'une gamine après tout? Mais le principal est qu'ils l'avaient sauvée, qu'elle était en vie, en un seul morceau. Au final, presque aucune balle ne l'avait atteinte, sauf celles des tricheurs et mauvais joueurs.
Nous retrouvons aujourd'hui Rachel, à bord de l'un des nombreux navires de la marine, bien décidée à en faire baver les pirates de l'avoir tant et tant de fois ratée... car pas un pavillon n'était sorti de sa mémoire, elle se souvenait encore de chacun. Et à ceux-là, elle leur mènerait la vie dure. Et pour ça, elle deviendrait forte.



>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.


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Informations IRL

    Prénom : Jolan

    Age : 18 ans

    Aime : Le chocolat, One Piece, écrire, lire, dessiner et tracer

    N'aime pas : La verdure, Le jazz...

    Personnage préféré de One Piece : Mettre une préférence su tel ou tel personnage serait discriminatoire par rapport à tous les autres, mas je répondrais tout de même le Lieutenant Tashigi.

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Solitaire, Généreux, Lâche, Joueur, etc...

    Fais du RP depuis : J'ai commencé il y a quatre ans avec une coupure d'un an durant l'année de Terminale

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) J'aurais surement et régulièrement des indisponibilités les week-end, mais aucun souci en semaine... je sais, je suis étrange ^^.

    Comment avez vous connu le forum ? Un coup de chance. Le hasard...? Je ne pense pas..


Dernière édition par Blacrow L. Rachel le Dim 20 Fév 2011 - 13:47, édité 3 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
  • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700
Bienvenue à toi. Juste pour te dire, qu'il te manque la deuxième partie du code qui se trouve dans la charte rp. Et sinon, va falloir étoffer le physique.

P.S. Le lieutenant Tashigi c'est le modèle même du courage ! ;)
  • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
C'est fait, j'avais juste pas compris à quoi servait le 2 après code du règlement.^^

C'est la première fois qu'on me fait rajouter des lignes drunken Je sens que je vais me plaire ici!

Merci Hiro.^^ J'ai juste pas compris pourquoi tu me dis ça sur Tashigi... ça devrait changer quelque chose à mon personnage? scratch
  • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
  • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700
Il parlait de ton personnage préféré ; )

Mais donc Bienvenue à toi ! Hiro a tout dis, si tu as d'autres questions n'hésites pas, et up quand tu voudras ton test rp !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
  • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
Ben je le veux bien, comme ça je le fais et je pourrais entamer le Rp à part entière. ^^
  • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
  • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700
Le voilà !

Code:
Tu entres dans une auberge. Sale ambiance. Tu sens que ça pue la mort. La tension est énorme, et d'un coup, un gars se jette sur toi. Tu te dois de l'arrêter, il a une arme. Mais que faire pour que toute l'auberge ne s'excite pas ? Ou alors au contraire, à toi de voir ce que tu veux faire, et créer une baston générale... Mais que vas-tu faire ?

Voilà, ça te va ?

Bonne chance !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
  • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
Très bien, pas de souci, juste une question ou deux.

Il y a un minimum à respecter? Un maximum? Une règle majeure à respecter ou est-ce que c'est vraiment libre?
  • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
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C'est libre pour tes beaux yeux, au passage on est sur la chatbox si t'a besoin de help ou de te détendre.
  • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t296-
Welcome Smile
Bonne chance pour ton test rp !

Pour prendre la direction d'Impel Down, il te faudra un sacré niveau, que personne ne peut avoir au départ donc tu vas trimer ^^
Good Luck !
    Merci.^^
    Je suis en pleine réflexion pour le mettre en oevre de manière originale, mais j'ai quelques difficultés pour la chute. ^^
    Je sais pas si j'ai un temps défini pour le faire,, mais je m donne jusqu'à Dimanche pour l'écrire et le poster
    • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
    • https://www.onepiece-requiem.net/t816-rachel-la-grande-faucheuse#8700
    Le plus vite sera le mieux en fait ^_^
    mais prend ton temps pour nous faire quelque chose de bien !
      Spoiler:


      Les Mini-Aventures du Lieutenant Blacrow:


      L'étrange auberge de Tanuki
      .


        L
        'ile de Tanuki était magnifique. Simple, calme, silencieuse... quoi de mieux pour prendre un repos bien mérité? Faire un peu de tourisme, se balader dans les montagnes, déambuler sur les plages, s'asseoir au pied d'un arbre dans une prairie déserte. Tous ces lieux étaient plus calme les uns que les autres, tous plus reposants que le précédent. Et puis le temps était parfait. Un petit 20°C pour profiter de la chaleur de la journée sans grand risque de prendre des coups de soleils. Car Rachel était plus pâle qu'une poupée de porcelaine. Si ces yeux avaient été rouges et non de ce vert fluorescent à en faire frissonner un gardien de cimetière, on aurait facilement cru qu'elle était albinos, surtout que ces habits noirs contribuaient à accentuer cette pâleur de mort. Pire encore, la faux gigantesque qu'elle emportait partout avec elle la rendait effrayante pour toutes les petites frappes, pirates, civils et même certains marines de sous-ordre. Si elle avait porté une cape noire et une capuche, plus d'un seraient mort d'une crise cardiaque sans qu'elle ait à combattre, rien qu'à sa vue; ça aurait été bien pratique parfois, il faut le reconnaître.

        Oui, le Lieutenant Blacrow impressionnait, voire terrorisait. Mais aujourd'hui, elle n'avait personne à mettre mal l'aise car c'était sa semaine de permission et elle ne faisait rien d'autre que de buller dans son coin, en habits de civile, sans penser à rien d'autre qu'à se détendre. Et quoi de mieux pour ça qu'une ile tout ce qu'il y a de plus tranquille comme Tanuki où jamais rien ne se passe? En temps normal, « The Reaper » comme on l'appelait au sein de la marine aurait détesté cette ile perdue au milieu de North Blue et serait repartie le plus rapidement possible. Mais pour ces cinq jours où elle y demeurerait, on la retrouverait souriante et joyeuse. En cet instant, elle prenait du bon temps sur un sentier de montagne. Elle savait que, si elle voulait faire du bon travail, il fallait qu'elle se repose, que si elle voulait impressionner ses supérieurs et gagner du galon, il fallait qu'elle se détende, prenne du bon temps et ainsi revenir faire la guerre aux pirates au meilleur de sa forme. Elle n'était pas du genre à prendre des vacances, mais après avoir laissé filer un équipage pirate, elle avait consenti à faire un petit tour au calme.

        Et ce tour au calme l'avait emmenée sur cette ile perdue du nom de Tanuki, près de la ville principale de l'ile. Un sentier sinueux menait jusqu'aux chemins de montagne qui se perdaient dans un bois qui fleurissait ces bas monts de feuillage verts. Rachel adorait le vert, aussi passait-elle le plus clair de son temps dans ces bois, même si elle passait le reste de la journée sur la plage pour ne pas se sentir dépaysée. Il lui arrivait également de déambuler dans les petites rues de la ville notamment aux heures du diner. Elle n'avait peut-être pas un appétit d'ogre, mais elle savait apprécier les repas comme si ça avait été le dernier. On ne savait pas ce qu'il adviendrait de nous le lendemain. Pour cette raison, elle mangeait chaque soir dans une auberge différente mais dormait dans une chambre unique, louée dans une modeste chambre d'hôtes, plutôt pauvre mais très pittoresque et agréable au possible, avec peut-être un peu trop de gaieté dans le hall d'accueil.

        Le quatrième soir de sa semaine de permission, Rachel choisit de diner dans une auberge excentrée du centre de la ville, presque fuie du reste de la population locale pour aucune autre raison qu'il n'y avait rien d'intéressant hors du centre ville, lequel présentait une réponse à tous les besoins des habitants. Pourquoi s'en éloigner alors? Pourtant Rachel, qui était en cet instant dans une logique de découverte de la ville et d'observation, tomba sur cette enseigne au coin d'une ruelle un peu plus crasseuse que les autres. Cette saleté ne gênait pas vraiment notre Lieutenant, mais elle comprenait le dégoût de certain pour cette crasse et ces odeurs. Cela devait être considéré comme une raison suffisante de ne pas s'éloigner du centre, bien plus propre.
        Rachel détailla l'enseigne qui pendait, suspendue par des chaines brillantes, astiquées jusqu'à ce qu'elle puisse s'y refléter, à une poutre en bois vernis et parfumé; notre faucheuse pouvait en distinguer l'odeur par dessus celle de la rue poisseuse. Le vent charriait quelque peu cette enseigne mais ne put parvenir à lui laisser échapper un grincement. Touts les maillons étaient trop bien huilés pour ça.
        Au travers des vitres si propres qu'on se demandait si l'auberge en était pourvu, on apercevait un salle bien replie avec des gens installés autour d'un bon repas. Ce n'était peut-être pas de la grande cuisine, Rachel ne s'attendait pas à en trouver sur un pareille ile, mais elle faisait bien envie pourtant à notre Lieutenant. Rachel ajusta la faux sur son épaule de manière à ce qu'elle passe le chambranle de la porte et sourit en la poussant.

        Toutes les tête se tournèrent dans sa direction. Rachel se figea alors sous le poids de tous ces regards. Pas un n'était amical. La plupart était hostile, certains tendus et d'autres encore recelaient de la détresse. Hommes, femmes, enfants, tous avaient plus ou moins les même expressions. Chaque groupe, autour des différentes tables, discutaient à voix basse, comme s'ils complotaient contre la faucheuse. Sur le bar au fond à droite, des rangées de verres étincelants ne réclamaient que buveurs et boissons, un chiffon soigneusement plié reposant à leurs côtés. Mais alors que Rachel s'avançait vers le bar pour passer sa commande, deux choses la frappèrent. Tous tes clients avaient leurs assiettes pleines et pas un n'y avaient touchés, mais surtout, il y avait un odeur très désagréable pour tous... une odeur de mort. Rachel comprit alors. Cette auberge était habitée par la mort, surement pour y goûter les mets de cette délicieuse ile. Mais sa présence est trop oppressante pour le commun des mortels, d'où les regards de détresse qu'elle avait pu lire sur le visage de certains des clients. La faucheuse avait de la chance d'être entrée dans cette auberge le dernier soir de sa permission, elle aurait pu passer à côté du lieu si sinistre. Elle sourit en adressant des paroles silencieuse à cette divinité qu'abritaient ces murs et alors qu'elle s'asseyait au bar, un énorme Toucan qui avait jusqu'alors échappé à sa vue poussa un cri perçant du haut d'une poutre située au dessus de la porte. Le barman sortit alors de sa réserve et vint se présenter à la fille au teint pâle. Il était plutôt grand et avait le crâne rasé ainsi que des yeux gris surplombés de sourcils froncés qui lui donnaient un air sévère. Un chiffon à la main, il astiquait un verre déjà brillant comme du cristal. Ses doigts étaient longs, presque semblables à des serres mais aux ongles si court qu'ils étaient quant à eux quasiment inexistants. Il posa un regard dur sur Rachel et sa faux.



      -Pas de grabuge ici, c'est compris?

      -Hein? Euh, bien sur, je ne veux que manger un bout...

        La voix du barman était impérieuse au possible et son ton était dur. Surprise, Rachel avait répondu par l'affirmative sans vraiment y réfléchir. Peut-être avait-il peur de cette faux qu'elle tenait d'une main. En pensait à ça, elle la déposa à côté d'elle et se rassit plus confortablement. Le chauve qui lui faisait face se détendit imperceptiblement et lui apporta une carte des plats.


      -Avant de commander à manger, je vais prendre un apéritif. Pourriez-vous me servir un grand verre de jus de fruits, s'il vous pait?

        L'homme eut une sorte de moue désapprobatrice et s'en alla en déposant sa carte sur le bar. Rachel haussa les sourcils d'amusement en le regardant partir vers la réserve. Puis, elle se tourna pour embrasser du regard la salle. Bizarrement, cette dernière semblait s'être détendue. Mais elle n'en était pas sure et n'avait de plus aucune théorie sur cette apparente détente de tous les clients. A sa gauche, à la table la plus proche, un groupe de trois hommes murmuraient plus fort que les autres. Ils étaient agités, apeurés presque. Rachel pouvait discerner quelques armes sur ces hommes. Deux ou trois pistolets pendaient à leurs côtés, l'un deux avaient à sa ceinture un sabre assez large. Deux poignards apparurent et furent déposés sur leur table aux mets intouchés. Mais alors que la faucheuse observait la salle une nouvelle fois, elle remarqua que toutes les carafes d'eau étaient vides, mais que tout ce qui contenaient un autre liquide étaient pleins à craqués. Avant que ses observations ne poussent plus loin sa réflexion, le barman revînt avec un jus de fruit d'une couleur assez bizarre, d'une consistance douteuse et pourvue d'une mousse jaunâtre franchement suspecte qu'il déposa avec violence sur le bar. Il posa alors son regard froid sur elle, comme si il la menaçait de dire quoique ce soit sur l'apparence de son jus. L'habit ne fait pas le moine paraît-il. Rachel haussa les épaules, résignée à détailler la boisson avant d'accepter de la boire mais alors qu'elle se penchait pour sentir l'âcre odeur qui en sortait, Elle sentit du mouvement à sa droite.

        A la table de trois, l'un deux venait de se jeter vers elle, retenu en vain par ses compagnons, hurlant qu'il n'en pouvait plus. Rachel tiqua. Elle tourna la tête vers cet enragé qui devait surement être un pirate... et qui lui en voulait à voir son visage tordu de haine. Elle était pourtant de permission... mais ce pirate avait des ressources imprévues. De nulle part, il fit jaillir une énorme massue qui malgré sa talle et son poids, ne le ralentit pas. Rachel soupira. Il ne semblait pas bien fort et surtout énervé. Elle n'aurait aucun mal à le défaire. Tandis qu'il se jetait sur elle, massue brandie, la faucheuse se tordit à l'horizontal, lui décochant un coup de pied qui lui retourna surement les tripes. S'écroulant sur le sol dallé de l'auberge, il cracha un filet de sang avant de se remettre debout. Les yeux exorbités, le regard fou, il hurla comme si elle se trouvait à l'autre bout de l'ile.



      -Dégage de là!

      -Mais oui enfin! Laisse-le passer! Bouge! Dégage ta faux du passage!


        Toute la salle était de mèche avec ce pirate? Pourquoi avaient-ils repris en chœur ses paroles? Rachel détailla du regard, interloquée, tous les protagonistes qui s'étaient soit levés, soit recroquevillés, apeurés par ce qui aurait pu leur arriver. Rachel qui n'était toujours pas sure de comprendre entièrement la situation, tenta de lever les bas dans un signe d'apaisement, mais avant qu'elle n'ait pu prononcer une phrase, un coup de feu retenti. Craignant pour sa propre sécurité et celle de tous les civils dans cette salle, elle fit volte face vers le pirate toujours debout, prête à riposter. Mais il restait totalement immobile, le visage figé. Elle eut juste le temps de comprendre que quelque chose n'allait pas quand elle aperçut le trou qu'arborait son front, puis il s'écroula en arrière, abattu d'une balle de fusil entre les deux yeux.


      -J'avais pourtant dit: Pas de grabuge!

        Le barman, un fusil d'appoint à l'épaule, avait troqué son regard dur contre un regard impitoyable, un regard de tueur. Notre faucheuse n'aurait pas choisi de s'y frotter si elle avait eu le choix. L'assemblée poussa un cri d'angoisse, de peur, de désespoir. Le hommes qui avaient eu le cran de se lever s'étaient alors rassis. Le Toucan géant poussa une longue plainte déchirante. Il s'était pris pour un hibou ou quoi? Ces rapaces nocturnes avaient la réputations de hululer à chaque fois qu'une personne humaine mourrait... Sans crier gare, les compagnons du pirate se levèrent de concert, l'un déterminé, l'autre toujours aussi effrayé.


      °Ce doit être à cause de mon apparence° se rassura Rachel.

      -Je m'occupe de lui! Toi,va chercher des renforts! Aboya celui à l'air déterminé

      -Pas de soucis, on fait comme ça! Répondit le dernier en courant vers la sortie sans même un regard en arrière pour son coéquipier.

      -J'ai dit: Pas de Grabuge!

        Et sans autres sommations, le barman tira un nouveau coup, presque sans prendre le temps de viser. Le pirate n'eut pas le temps de dégainer son épée qu'il gisait à terre, un trou dans la poitrine, le cœur perforé, les yeux révulsés. Le barman porta alors son attention sur le fuyard, un soupir de hargne s'échappant de sa gorge. Il tira une nouvelle fois et la balle vint se ficher dans l'épaule du dernier. Il ne s'arrêta pas pour autant, tirant sans doute sa force de son désespoir. Il ouvrit la porte à la volée mais avant qu'il n'ait pu en franchir le seuil, le Toucan s'était jeté sur lui et l'avait avalé. Rachel resta sans voix devant ce bec qui s'était ouvert comme un abîme avant de l'engloutir et devant ces dents acérés comme celles d'un requin. Comment avait-il pu avaler tout rond un homme qui faisait presque sa taille? La porte se referma d'elle même dans un claquement sec, quoique peu sonore, emportant avec elle tous les espoirs des civils présents dans l'auberge. D'ailleurs, pourquoi n'étaient-ils pas soulagés? Le barman venait tout de même de les protéger des pirates. Au lieu de ça, les mères se mirent à pleurer de concert avec leurs filles, si elle en avaient et les hommes semblèrent plus abattus que jamais. Pendant ce temps de réflexion, le Toucan s'approchait du deuxième prétendu pirate à être tombé qu'il dévora comme s'il n'avait pas mangé le précédent. Cet oiseau était vraiment exceptionnel. Le barman, satisfait, rengaina son arme qu'il rangea sous le comptoir avant de reprendre en main chiffon et verre qu'il astiqua comme si la seule chose qui 'intéressait était la splendeur de son éclat. L'horrible Toucan s'approcha alors plus près de Rachel. En d'autres circonstances, elle aurait apprécié cette bête ailée, mais les conditions n'étaient pas propices à son admiration. Elle était en mode observation, comme à son habitude. Un fois de plus, le volatile avala le dernier pirate mais cette fois eut le hoquet. La bestiole cracha alors deux pièces de métal avant de s'envoler pour son perchoir. Rachel eut alors une subite et horrible intuition... elle jeta un regard nouveau sur l'assemblée et s'adossa alors contre la bar, allégée du poids de l'incompréhension. Rachel se saisit de son verre qu'elle porta à ses lèvres pour boire une gorgée de son jus...de fruits. Elle le recracha immédiatement dans son récipient. Rachel obtint l'effet escompté. Le barman, sans crier gare planta une machette dans le bois du bar, à quelques centimètres de la main de la faucheuse qui ne brocha pas. Elle tourna lentement son visage au teint blafard vers le barman qui semblait une fois de plus empreint à la fureur. Elle prit une expression sadique et cruelle quand il s'adressa à elle.


      -Tu te crois où toi? Demanda-t-il d'une voix basse, sourde et violente. Le visage du tueur était à sortie de nouveau.

      -C'est vous qui faites la loi dans votre auberge ou se sont les pirates? Demanda Rachel, acide.

      -C'est moi! Excuse-toi vite et bois ce que tu as commandé!

      -C'est ce que vous ordonnez aussi à tous vous clients? Ils vous ont pourtant déjà dit que c'était immonde, non? Pire que de la pisse de Tanuki des mers? Vous faites vos plats et boissons vous-même, n'est-ce pas?


      -Comment ose-tu...!? Le barman commençait à perdre le contrôle de lui même.

      -Laissez-moi deviner. Vous tuez tous ceux qui refusent de manger ce que vous vous efforcez de leur préparer? Ce qu'eux-même ont commandé? Ainsi, tous vos clients vous craignent... mais malheureusement pour vous, c'était trois marines que vous venez de tuer, vous et votre piaf!

        A ces mots, le Toucan piailla et Rachel se baissa pour ramasser les deux enseignes de marine que le volatile avait recraché de son repas, tel deux os indigestes. Se redressant, Rachel exhiba aux yeux du chauve les deux pièces de métal qui brillaient de salive.


      -Je suis pas sure que ça restera impuni...


        Le chauve était hors de lui à tel point qu'il ne put qu'émettre des sons indistincts, fou de terreur. Elle aurait tout aussi bien pu l'insulter lui et toute sa famille.
        Ne pouvant articuler un mot compréhensible, il choisit alors l'attaque et trancha l'air de la machette qu'il tenait en guise d'arme, bien ridicule comparée à la faux de 2 mètres. Mais pour un tel imbécile, elle n'en aurait même pas l'utilité. D'une torsion, elle évita le tranchant de l'arme et d'un bond se mit hors de sa portée, faux à la main; il s'agissait de ne pas la laisser à portée de ce fou non plus. Ce dernier attrapa son fusil d'appoint et sauta sur le bar, mettant en joue la faucheuse, et sans plus de sommations, tira à vue. Rachel para le tir avec sa faux. Il était tellement prévisible, il suffisait d'observer l'angle du canon pour en déduire la trajectoire de la balle. A son avis, le barman ne devait pas souvent souffrir d'une telle résistance. On visage se crispa plus encore, faisant éclater des veines dans ses yeux et dans sa mâchoire. On l'aurait dit possédé... comme le père de Rachel à ses derniers jours. Rien que pour cette raison, elle avait une méchante envie de lui ouvrir le ventre. L'homme visa à nouveau mais il n'eut le temps de tirer que Rachel lui envoyait du sel dans les yeux. Aveuglé momentanément, cela ne l'empêcha pas de faire feu. Mais, même si la trajectoire était bonne, la balle traversa un nuage de fumée noire qui dissimulait Rachel. Tout ça se passa très vite, si vite que le barman fut totalement perdu, les yeux exorbités et aussi rouges de sang que ceux d'un démon. Il pointait son arme dans toutes les directions, à moitié aveuglé. Rachel était debout sur le bar, faux à la main, un sourire goguenard peint sur le visage. Elle ne pouvait pas faire mieux à cet espèce d'empaffé qui ressemblait malheureusement pour lui trop à un pirate aux yeux de la faucheuse. Il fit volte face, tous deux droits sur le bar, face à face. Si cet homme armé n'avait pas été si aveuglé à la fois par la haine et le sel, ils se seraient regardés pendant une bonne minute, cherchant la faille dans la garde adverse, mais le chauve prit plutôt la décision de tirer une nouvelle fois dans ce qui fut de nouveau un nuage de poudre noire. Rageur de l'avoir rater une fois encore, il poussa un cri effroyable de colère qui se changea presque instantanément en cri de douleur. Un poignard était fiché, juste au milieu de son dos, là où il ne pouvait l'atteindre. Le choc le fit basculer à bas de son comptoir et démoli une chaise haute qui trônait là. Mais comme si rien ne s'était passé, il s'était relevé d'un bond et retourné violemment vers son comptoir. Il était tellement peu habitué à ce retrouver de l'autre côté qu'il en perdit ses repères. De plus, ses munitions épuisées, il ne lui restait plus que la voix comme arme. Rachel n'avait donc plus rien à craindre d'un combattant désarmé.



      -Va en enfer! Arrête de fuir, lâche irrespectueuse! Montre-toi!
      Hurla-t-il dans le vide, incapable de repérer sa cliente dans un tel état de panique.

        Pourtant, sa voix s'enraya et mourut dans sa gorge,emportant les quelques mots acerbes supplémentaire qu'il avait prévu de cracher au visage invisible de Rachel. Laissant tomber fusil et machette au sol, il porta ses deux mains à son cou, cherchant son souffle, agrippant sans succès la corde qui l'immobilisait, qui l'étouffait. Rachel était dans son dos, sa faux plantée dans le sol dallé mais reliée à sa main par une corde tressée qu'elle avait enroulée autour de son poignet. C'était cette corde qui l'étranglait, tenue à la fois par la faux bien fixée au sol et par le bras tendu du Lieutenant. De sa main libre, cette dernière menaçait de sa dague déjà ensanglantée la gorge du vaurien aubergiste.


      -Je ne respecte que ce qui à le mérite d'être respecté. Dis encore un mot, bouge d'un millimètre ou regarde-moi encore avec tes yeux de démon, et c'est moi qui t'envoie en enfer. Je suis désolé pour toi, mais à partir du moment où tu t'attaques à un officier de la marine, les conséquences de tes actes sont bien trop élevées pour tes frais, qui plus est quand son arme est celle de la mort elle-même... Malheureusement pour toi, celle de la Faucheuse est beaucoup moins sophistiquée car elle n'est pas remplie de sel, d'eau et de poudre de charbon. Désolé d'enfoncer encore un peu plus le clou, mais... Tu n'avais pas la moindre...petite...chance...

        Rachel avait parlé d'un ton neutre, mais si bas et froid qu'il en devenait perfide, effrayant, mortel. A ce sujet, peut-être étais-ce sa dernière phrase, susurrée à l'oreille de son nouveau prisonnier plus que le manque d'oxygène qui lui fit tourner de l'œil. Car depuis son emplacement, il pouvait voir se refléter dans ses verres si magnifiques le visage de sa tortionnaire. Esprit faible, va! À ses premiers signes de faiblesse, Rachel relâcha la pression sur son cou dans un soupir et le laissa s'avachir de tout son poids sur les dalles de sa propre auberge. Elle aurait préféré le voir tressauter du manque d'oxygénation. Essuyant sa dague dans la serviette du barman, elle sortit de nul part un escargophone et appela la marine de cette petite ile, un groupe de 100 marins tout au plus, aussi faibles les uns que les autres. Pour les remous que provoquait cette ile... Elle résuma la situation, expliqua le soucis, qu'il y avait un ou deux civils blessés, ceux qui avaient pris les tirs qu'elle avait évité en fait, et qu'un énorme piaf était à disséquer « pour le bien de la science » avait-elle ajouté.

        Devant la foule muette de stupéfaction, bouche bée d'admiration même, le Lieutenant poussa la porte qui n'émit pas un son, comme à son habitude et sortit dans l'air frais du soir. Ses vacances étaient finies. Elle allait mettre fin à sa permission. Le plancher d'un bateau l'attirait plus que celui des vaches et le roulis lui manquait; elle voulait ressentir les embruns de la mer agitée dans ses cheveux, en renifler les moindres effluves, celles du sel marin, celle des tempêtes, celle de la pluie, plus pure que n'importe où ailleurs. Comme elle se languissait de cet océan à la fois indomptable et doux comme un agneau, de sa générosité, de ses excès, de sa rage, de son tempérament. Elle voulait à nouveau chevaucher ces mer interminables, ces mers hostiles et remplies de dangers, de mystères, de beautés. Elle se voyait déjà en haut des voiles, en haut des mats, intouchable, toute puissante, immortelle.

        Mais surtout, elle voulait faire la chasse aux pirates...!

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      Bon, vu qu'il n'y a pas l'indication en cours, ou fini dans le titre de la présentation, je suppose que c'est fini. Smile
      Niveau longueur, j'avais un peu peur au départ pour le test rp, mais là il me convient tout à fait !
      Donc pas mal, pas ou très peu de fautes d'orthographe ou de grammaire (ça j'aime)
      pour le style c'est pas trop mal non plus, je propose donc 620 dorikis !
        D'accord avec mon copain. Je suis d'accord pour 620 dorikis. Je pense que tu peux avoir ta faux, mais alors rien d'autre, car c'est pas banal pour une arme.

        Manque plus qu'une voix.
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        Up donc,
        Pour la faux, ok ;)
          Je vous remercie!! Embarassed

          Il faut avouer que je me suis surpassé. J'avais jamais dépassé les 100 lignes, et je viens de faire le double en deux jours... Je suis motivée!!!! Razz
          Merci encre pour la faux, mais il faut avouer que si je e l'avais pas eue,, j'aurais quelque soucis pour rebondir.^^

          Je dois en faire un description complète ou pas d'ailleurs? Je peux la faire, pas de soucis.
          Et puis comment se déroule la suite des évènements?

          Encore merci!!!!! Very Happy
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          Il te faut une dernière voix pour être validée, ensuite pour la faux, c'est toujours mieux, mais pas obligé : )

          Pour la suite, quand tu seras validée on te le dira donc, et tu pourras aller faire ta fiche technique, et puis tu pourras rp !; )
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          Classe ta faux..Mes collègues t'ont tout dit. Validé à 620 Dorikis. Bienvenue à toi et bon rp parmi nous ;)

          Tu es donc commandant, mais libre à toi, si tu veux commencer lieutenant ^^

          ( Signé DC d'Hiro, mais faites moi sortir de ce corps ! )
            Si ça ne vous ennuie pas, je préfère commencer Lieutenant, ça me donnera un mérite supplémentaire à devenir directrice du pénitentiel gouvernemental d'Impel Down. ^^

            Merci encore à vous tous.^^
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            Je mets tout ça alors, je te mets lieutenant, bon rp !
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