Very Bad Trip 4.0

L'enquête commence alors à moitier dénudé et sans armes. Les massues,que mon maitre d'autre fois m'avait donné avant mon périple sur les mers du monde, sont portées disparues. Je dois donc faire sans désormais. Me rapprochant lentement de cette tour de ciment, j'aperçois au loin un homme vrai-semblablement mort à cause de ces conditions climatiques désastreuses. La poitrine ouverte et la peau blanchatre parsemé de neige, il ne porte aucun signe ennemi sur lui. Ce doit être un civil. Mais qui a bien pu faire ça ? Satoshi ? Les Truands ? Ce n'est pas leur signature... Alors qui ? Je m'empresse de lui emprunter ses vêtements car à partir de maintenant, ça n'allait pas trop lui servir. La capuche sur la tête, je continue donc ma traversée.

Je ne cesse de me plaindre, mais le vent commence à pencher des températures hivernales à celle de l'ésmisphère nord, tel un climat polaire. Je me dois de trouver un abris ou sinon, j'y laisserais la vie. Un dernier effort et je pourrait rejoindre cette tour pouvant m'en apprendre d'avantage sur ce qu'est devenu l'équipage. Me collant d'arbre en arbre, j'essaye de trouver un moyen afin de gagner un minimum de température supplémentaire. Mais le temps est de plus en plus rude. Au bout de quelques minutes, un lapin géant se rapproche de moi, les deux en sang et la mine pas très belle. Ce gorille des neiges se rapproche de moi lentement tel un fauve chassant la gazelle. Cela ne m'annonce rien de bien vis à vis de mon futur cas. Mais dans un moment de peur, je commence à me rappeler alors, que c'est cette même créature qui est à l'origine de mon very bad trip cranien. C'est par sa faute que je me suis retrouver coincé à l'intérieur de cette caverne, propulsé par ses pattes immenses. Et si je ne veux pas avoir un nouveau trip du genre, je me dois de l'abattre car désormais, il charge dans ma direction.

Galopant vers moi, il en bave d'avance. Et moi, je ne suis pas en position de force à vrai dire. Les membres engourdient par le froid et la fatigue qui me prend de plus en plus, mon avenir est déjà tout tracé à priori. De plus en plus proche, il saute pour m'attaquer mais au même moment, je me protège en mettant un bras devant mon visage et l'autre droit devant moi la paume ouverte, espérant pouvoir l'arrêter. Or, quelque chose d'autre se passe, quelque chose de bien plus farfelu. Au lieu de sauter, ce lapin géant se ramasse toute la puissance qu'il vient d'utiliser pour voler en ma direction, pour s'écraser sur le sol, l'assommant sur le coup. Quel est cette étrange sensation ... ? Je sens que cela vient de moi mais je ne peux l'expliquer. Ai-je cette fois ci mangé un vrai fruit du démon ? Et si oui, quel est sa capacité ? Mais si c'est vraiment ça, alors ... je ne pourrais plus jamais nagé ??? Naaaaaaaaaan !!!!! - Malédiction !!!!!! Ma vie est foutu ! Cela m'apprendra à manger tout et n'importe quoi. J'ai bien été bête sur ce coup. Ma gourmandise me perdra.
De toute les façons, je dois me ressaisir et aller de l'avant. Et qui sait, ça m'aidera peut être par le futur. Me relevant, je cours alors vers cette tour, afin de trouver mes amis.

Me voilà donc à l'intérieur de cette tour. J'ai bravé cimat et faune hostile afin d'y arriver. Et je dois dire, que ce n'était pas de tout repos. J'entre donc dans le premier niveau de cette immense batisse en pierre et à l'intérieur, je découvre le massacre qui a du avoir lieu peu de temps avant. Je ramasse un fusil parmi tant d'autre au sol et commence à inspecter les différents corps. Beaucoup d'entre eux portent le symbole de la révolution qui fait tant trembler le gouvernement et d'autres malheureusement, appartiennent à la famille que j'ai tant cotoyé ;les truands. 

Mais alors que je découvre à peine la tuerie du rez-de-chaussée, un faible cri attire mon attention au premier étage. Je monte donc l'escalier, le fusil en première ligne et ouvre la porte doucement m'assurant qu'aucun ennemi ne se trouve dans les parages. A première vue, la plate forme du premier étage est dans la même état qu'à l'étage inférieur.

Un sacré merdier. Des tas de morts et un bain de sang pour faire migoter tout ça. C'est quoi ce bordel. Prudent, je marche lentement afin d'éviter de me faire repérer si ennemi il y a. Mais trop tard. Des hommes descendent de l'étage supérieur et à les entendre, c'est pas des truands. J'en profite donc pour me cacher derrière deux trois mecs le corps à l'état de passoire et je m'allonge, le canon du fusil pointant vers l'escalier. L'un parle à son escargot-phone faisant son rapport à son supérieur. C'est des marines. Ils sont trois. Les derniers hommes fouillants les lieux à la recherche de survivant. Que ce soit allié ou ennemi. Mais dans la cas où ils trouvent des mecs s'opposant aux idées qu'ils défendent, c'est la mort assuré. Ca y est, ils sont devant moi. Tous les trois restent plantés au pied des marches et continuent leur rapport. Confirmant que la tour était vide de vie, ils rentrent au port, là où les autres les attendent pour reconstruire leur navire. D'après ce que je viens d'entendre il aurait été endommagé par des pirates. Seraient-ce Satoshi et les autres ? Dans le feux de l'action, par mal chance, je me précipite un peu trop coryant qu'ils viennent d'empruntés les voies inférieur pour descendre. Le corps devant moi tombe et attire la curiosité de l'un d'entre eux. Je n'ai pas le choix. Un premier coup de feu retentit et lui atterit dans la jambe le faisant tombé sous mes yeux, puis une nouvelle bille de plomb vient se terrer dans sa tête. Le temps de tourner mon regard vers les autres, ils sont prêt à faire feux. M'allumant comme un lapin se faisant traquer par des chasseurs, les balles viennent se loger sur les corps devant et à mon tour je riposte. L'un des deux hommes est touché à la poitrine et l'autre attrape le téléphone, voulant glisser l'information à ses amis. j'en profite donc pour le mettre en joue et le questionne alors qu'il panique à attraper cet escargot de malheure. Rien à faire. Cette enclume ne veut rien laisser entendre ce qui est, dans sa position, un très mauvaise idée. Alors j'enclanche le mécanisme, prenant également sa vie.

Je vient de quitter ce trou à rat et je me dirige donc vers le port, vétû de l'accoutrement typique d'un soldat du gouvernement. Le port est mon objectif. Malgrè les risques éventuelles, c'est ma seule chance de pouvoir quitter cette île en vie au préil de me voir enfermer dans une cage.

Voilà déjà une heure que je marche et le port est à porté de vue. Les soldats s'activent à la manutention et à la réparation de leur vaisseau de guerre, me laissant une faille pour pouvoir m'infiltrer. Une fois dans la place je me dois de trouver une embarcation sur laquelle mes chances d'échapper à tout ce bordel, sans ça, je suis condamné. Mais je suis chanceux aujourd'hui, un navire nommé la transiliènne passe à ce moment et est sur le point de partir. M'intégrant dans la file d'attente, je remet à l'homme désigné à l'entrée de l'embarcation, un chéque de cinq cent mille berrys. Et oui, à force de trainé avec cet équipage de nympho aux oeufs d'or, j'ai su me garder distant pour ce qui concerne mes biens personnels. Porteur d'actuellement six millions de berrys, je me place dans un coin au milieu de voyageurs la casquette sur les yeux, direction Alabasta ...