-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable Gamer ERAZER DEPUTY P60 – 15,6” FHD 144Hz – i7-12è ...
999.99 € 1399.99 €
Voir le deal

Le Grand départ

Plusieurs jours c'étaient passés depuis que j'avais déserté l'armée de mon ancien clan, les Horri. Sur cette ile les nouvelles allaient vîtes et j'avais appris que suite à mon départ le nouveau chef de mon clan avait gagné une bataille décisive sur leur dernier ennemi encore en vie, lui et son armée contrôlait maintenant toute l'ile de Nihon, on connaissait donc maintenant le nom du vainqueur de ce fabuleux massacre. Au lieu de vivre en paix et en totale harmonie les choses c'étaient dégradés depuis l'annonce de la victoire, l'économie était au point mort et les mendiants remplissaient désormais les rues des villes, les petites crapules faisaient la loi dans les villages isolaient ou les forces de l'ordre étaient inexistantes , car ils l'eurent manqué des hommes, les plus courageux étaient soient morts soient grièvement blessés, il ne restait plus que des vieillards et des gosses.
C'était dans cette atmosphère de chaos que je me rendais sur le dos de mon cheval dans un village côtier que je connaissais bien, je l'avais déjà traversé il y a longtemps avec mon armée pour détruire quelques soldats qui s'y cachaient...encore l'une de ces longues et affreuses histoires qui pullulent aux plus profonds de mon esprit.
Je pénétrai à l'intérieur de la ville sous un magnifique ciel bleu par la rue principale, une simple route de terre plus grosse que les autres, mon cheval marchait péniblement et chacun de ses pas semblait lui demander un effort monumental, le voyage avait été particulièrement difficile pour lui, nous marchions jour et nuit en prenant le moins de pose possible pour éviter d'être rattrapé par les soldats de mon ancienne troupe, mais le plus dur avait été très la soif , l'eau commençait à se faire de plus en plus rare.

Les maisons et les boutiques qui jonchaient l'avenue portaient encore les stigmates de la guerre, certaines même avaient été laissées à leur triste sort par leurs anciens propriétaires dans des états catastrophiques.
Je descendis de mon cheval pour me reposer dans un petit coin de pelouse proche d'une maison abandonnée, la raison de ma présence ici était que j'avais absolument besoin d'un navire pour quitter cette ile, malheureusement je n'avais pas un Berry en poche et je ne connaissais personne qui aurait pu m'en fournir un, mon ventre qui se mit à gargouillait me rappela que j'avais un autre problème plus important pour le moment, la bouffe !
Je n'avais pas pris un vrai repas depuis trois jours, je survivais grâce au saké et au pain que j'avais emporté sur moi, mais aux dernières nouvelles le saké n'est pas un aliment et une miche de pain rassis n'est pas un plat que l'on pourrait définir comme très copieux.
Je m'allongeai sur le sol, le soleil m'éblouissait et réchauffait délicatement ma peau, mes paupières se fermèrent doucement et j'oubliai même pendant quelque instant ma faim et les visions d'horreurs qui se bousculent dans ma tête, jusqu'au moment où une ombre surgit et me cacha du soleil, j'ouvris mon oeil pour voir le visage de la personne qui avait osé me déranger.

Un chiard pas plus haut qu'un de mes sabres m'observait comme on le faisait avec les animaux en cage, ses yeux étaient remplis de petites étincelles qui pétillaient dans son regard, un sourire candide aux lèvres, un visage de bambin et des pommettes bien joufflus et rosés. Je me redressai péniblement et je lui dis d'un ton énervé.

Quoi ?! Qu'est-ce que tu me veux sale mioche !


Le gamin sans broncher à ce que je venais de lui dire me répondit très calmement en montrant mes cicatrices.


Ça fait mal ?


A ton avis ! T'as pas plutôt des amis avec qui jouaient au lieu de m'emmerder !


J'ai pas d'ami...

Ça m'étonne pas vu ta tronche !

Le garçon baissa la tête les larmes aux yeux, il me fit de la peine et je regrettais mes paroles, j'étais pourtant bien placer pour comprendre ce que c'était cas cet âge de n'avoir aucun ami.

Écoute, je suis désolé pour ce que j'ai dit, tu sais si tu veux je veux bien être ton ami.


Pfff qui voudrait de toi comme ami, tu pues, t'es moches et en plus t'es méchant !

Espèce de petit...

Le gosse partit en sanglot, je lâchai un soupir consterné par mon comportement, pourquoi fallait-il qu'à chaque fois je détruise ou que je fasse du mal à tout ce qui m'entourait, était-ce une malédiction ou tout simplement j'étais fait pour rester seul jusqu'à la fin de ma vie.