Précédement => [Quête]de Karibe en Sylla, partie II [pv.Taiten]
Cela fait maintenant deux semaines que je suis dans cette pièce minuscule. Le paysage du hublot est devenu, pour moi, comme une peinture. Presque toujours le même, j’ai l’impression que le peintre n’arrive pas à choisir la disposition des nuages ou bien s’il préfère le jour et la nuit. Sinon, rien de nouveau à l’horizon. Cette dernière semaine est passée avec une extrême lenteur. Les secondes se sont transformées en minutes, et les minutes en heures. Même les visites ne faisaient pas passer le temps plus vite. D’autant plus que celles de Taiten ont diminuées. Il devait vraiment avoir le moral dans les chaussettes.
Mais tout ça n’était rien comparé au capitaine. Bien entendu, il n’était jamais venu me rendre une visite de courtoisie. Mais, les planches du bateau n’étant pas très épaisse, et la localisation de l’infirmerie proche du ponton. J’ai pu entendre la plupart des discussions de ce dernier. Et pour ne pas mentir je ne l’aime vraiment pas. Il n’avait jamais de paroles agréables, toujours en train de critiquer les autres, à donner des ordres ou bien les rabaisser. Plus le temps passait, plus je me suis fait une idée de son caractère. C’est une personne au physique charmant mais à l’âme aussi noire que la suie. Hautain, caractériel, méchant, suffisant et j’en passe. En gros, une peau de vache cachée sous les traits d’une fleure.
Cependant, aujourd’hui, je n’ai que faire de lui. Ce matin, le médecin de bord est arrivé dans l’infirmerie et m’a annoncée une merveilleuse nouvelle. Je peux de nouveau marcher. Alors bon, je dois quand même rester faire quelques tests histoire de voir si tout va bien. Mais sinon c’est parti. Jpense gambader un petit moment là haut. Jvais même leur proposer mon aide. Ca ne me ferait pas de mal un peu de sport. Depuis le temps que je suis vautrée au même endroit.
--/--
Et donc me voila, pétillante de vie sur le pont principal. Comme prévu, je cours un peu partout en proposant de l’aide après avoir fumé une cigarette. Certains refusent d’autres acceptent. Bref, tout se passe bien. On voit même notre prochaine destination, l’île de Drum ou aussi appelée Le Royaume de Sakura. D’ailleurs, on a eu la délicatesse de me prêter une veste pour mieux résister au froid qu'avec mon simple haut. Ca fait vraiment chier d’avoir tout perdu dans ce monstre marin. Au loin, six blocs de glace et roche s’élèvent à travers le ciel. On est à quelques minutes seulement du port d’accostage. Deux ou trois tout au plus. Sans savoir réellement pourquoi, j’ai envie d’arriver pour oublier toute cette mauvaise aventure mais je me sens un peu triste à l’idée d’abandonner Taiten à sa recherche du cirque parfait.
-QUE fais-tu içi ?! Résonne une voix derrière moi. –Ne t’avais-je pas clairement dit de ne pas paraître devant moi ?!
Je me retourne doucement et prends appuie sur la rambarde du navire pour le confronter droit dans les yeux. Dans cette situation je peux me le permettre. Je ne suis pas dans ses appartements et je peux de nouveau utiliser ma jambe librement. Un petit sourire en coin apparait au bord de mes lèvres. Autour de son tête, il y a une bulle partant de la base du cou et se rejoignant un peu plus haut que sa tête.
-C’est quoi cet accoutrement ?
-Ceci… laisse moi t’expliquer ingénue. C’est une bulle pour ne pas respirer le même air.
-Le même air que qui ? Nous autres ? Tu te fous de ma gueule ? L’assemblée semble être stupéfaite par mes propos.
-OUI Vous autres ! Toi, les civils, les esclaves de ce navire. Et je n’ai pas à discuter avec une chose tel que toi. Comme je te l’avais dit, du balai.
Je regarde les personnes autour de nous. Malgré leurs maigres habits contre le temps glacial de l’île, jamais je n’aurai cru à des esclaves. L’annonce vient d’avoir l’effet d’un électrochoc. Sans savoir pourquoi mon poing se contracte tout seul. Le bateau vient d’arriver à quai. Finalement le voyage ne se sera pas bien passé. Je m’approche rapidement du blondinet, lève le bras droit en arrière et lui assène une violente baffe. La fine couche due à la bulle en plastique ne lui permet pas d’amortir le coup. Ma paume s’abat violement sur sa joue. Je crois bien n’avoir jamais donné une baffe aussi violente. Son visage part d’un côté tandis que ses cheveux décident d’aller dans l’autre sens. J'aurai pu utiliser mon arc, un des pistolets ou même mon piolet mais il n'en valait pas la peine. Une bonne baffe pour remettre les idées en place.
Cela fait maintenant deux semaines que je suis dans cette pièce minuscule. Le paysage du hublot est devenu, pour moi, comme une peinture. Presque toujours le même, j’ai l’impression que le peintre n’arrive pas à choisir la disposition des nuages ou bien s’il préfère le jour et la nuit. Sinon, rien de nouveau à l’horizon. Cette dernière semaine est passée avec une extrême lenteur. Les secondes se sont transformées en minutes, et les minutes en heures. Même les visites ne faisaient pas passer le temps plus vite. D’autant plus que celles de Taiten ont diminuées. Il devait vraiment avoir le moral dans les chaussettes.
Mais tout ça n’était rien comparé au capitaine. Bien entendu, il n’était jamais venu me rendre une visite de courtoisie. Mais, les planches du bateau n’étant pas très épaisse, et la localisation de l’infirmerie proche du ponton. J’ai pu entendre la plupart des discussions de ce dernier. Et pour ne pas mentir je ne l’aime vraiment pas. Il n’avait jamais de paroles agréables, toujours en train de critiquer les autres, à donner des ordres ou bien les rabaisser. Plus le temps passait, plus je me suis fait une idée de son caractère. C’est une personne au physique charmant mais à l’âme aussi noire que la suie. Hautain, caractériel, méchant, suffisant et j’en passe. En gros, une peau de vache cachée sous les traits d’une fleure.
Cependant, aujourd’hui, je n’ai que faire de lui. Ce matin, le médecin de bord est arrivé dans l’infirmerie et m’a annoncée une merveilleuse nouvelle. Je peux de nouveau marcher. Alors bon, je dois quand même rester faire quelques tests histoire de voir si tout va bien. Mais sinon c’est parti. Jpense gambader un petit moment là haut. Jvais même leur proposer mon aide. Ca ne me ferait pas de mal un peu de sport. Depuis le temps que je suis vautrée au même endroit.
--/--
Et donc me voila, pétillante de vie sur le pont principal. Comme prévu, je cours un peu partout en proposant de l’aide après avoir fumé une cigarette. Certains refusent d’autres acceptent. Bref, tout se passe bien. On voit même notre prochaine destination, l’île de Drum ou aussi appelée Le Royaume de Sakura. D’ailleurs, on a eu la délicatesse de me prêter une veste pour mieux résister au froid qu'avec mon simple haut. Ca fait vraiment chier d’avoir tout perdu dans ce monstre marin. Au loin, six blocs de glace et roche s’élèvent à travers le ciel. On est à quelques minutes seulement du port d’accostage. Deux ou trois tout au plus. Sans savoir réellement pourquoi, j’ai envie d’arriver pour oublier toute cette mauvaise aventure mais je me sens un peu triste à l’idée d’abandonner Taiten à sa recherche du cirque parfait.
-QUE fais-tu içi ?! Résonne une voix derrière moi. –Ne t’avais-je pas clairement dit de ne pas paraître devant moi ?!
Je me retourne doucement et prends appuie sur la rambarde du navire pour le confronter droit dans les yeux. Dans cette situation je peux me le permettre. Je ne suis pas dans ses appartements et je peux de nouveau utiliser ma jambe librement. Un petit sourire en coin apparait au bord de mes lèvres. Autour de son tête, il y a une bulle partant de la base du cou et se rejoignant un peu plus haut que sa tête.
- Spoiler:
-C’est quoi cet accoutrement ?
-Ceci… laisse moi t’expliquer ingénue. C’est une bulle pour ne pas respirer le même air.
-Le même air que qui ? Nous autres ? Tu te fous de ma gueule ? L’assemblée semble être stupéfaite par mes propos.
-OUI Vous autres ! Toi, les civils, les esclaves de ce navire. Et je n’ai pas à discuter avec une chose tel que toi. Comme je te l’avais dit, du balai.
Je regarde les personnes autour de nous. Malgré leurs maigres habits contre le temps glacial de l’île, jamais je n’aurai cru à des esclaves. L’annonce vient d’avoir l’effet d’un électrochoc. Sans savoir pourquoi mon poing se contracte tout seul. Le bateau vient d’arriver à quai. Finalement le voyage ne se sera pas bien passé. Je m’approche rapidement du blondinet, lève le bras droit en arrière et lui assène une violente baffe. La fine couche due à la bulle en plastique ne lui permet pas d’amortir le coup. Ma paume s’abat violement sur sa joue. Je crois bien n’avoir jamais donné une baffe aussi violente. Son visage part d’un côté tandis que ses cheveux décident d’aller dans l’autre sens. J'aurai pu utiliser mon arc, un des pistolets ou même mon piolet mais il n'en valait pas la peine. Une bonne baffe pour remettre les idées en place.