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Men In White

Dans la marine, il n'y a pas de congés payés à proprement parler. Il y a bien des vacances mais on nomme cela des permissions. Ça veut bien dire ce que ça veut dire, que l'on vous permet de vous détendre mais qu'au besoin, on fait sonner l'clairon et vous devez être présent le plus vite possible à votre QG. Ce sont donc des vacances avec sursis et il n'est pas rare de voir revenir en toute urgence des gens encore en short pour partir traquer un dangereux pirate. Pour Rastignac, les permissions signifiaient tout autre chose. Elles rimaient avec bénévolat et tutorat sur Drum. C'est donc avec hâte et impatience qu'il les attendaient.  

Le géant aimait discuter avec les autres des vacances, c'était un excellent moyen de sympathiser avec les gens et une opportunité d'en apprendre plus sur leurs passions et occupations. Souvent, les gens ne comprenaient pas pourquoi il allait travailler comme bénévole sur Drum alors qu'il pourrait bronzer tranquillement et s'amuser sur Suna Land. Seuls les médecins comprenaient le sens et la dévotion que demandait de faire parti des Toubib 20. D'ailleurs, la dernière personne avec laquelle, Rastignac avait évoqué la prochaine destination de sa permission était un de ses confrères médecin de la Marine. Il faut dire que dans cette division scientifique, les nouvelles allaient très vite et qu'une information de cette taille, ne passe pas inaperçu.

Le médecin en question n'était autre que Wallace Johnson. Les deux hommes ne se connaissaient pas vraiment mais s'étaient croisés à plusieurs reprises ici et là. Voyant que le Dr Johnson semblait intéressé par l'ordre des Toubib 20, Rastignac eu une idée. Il propose à Wallace de poser une demande de permission aux mêmes dates que les siennes et si la hiérarchie ne trouvait rien à en redire, alors, Rastignac se proposer d'inviter Wallace à la suivre afin qu'il le présente à ses collègues de l'ordre.


Vous allez voir mon ami, ils sont tous tellement particuliers et ce sont des médecins vraiment talentueux. Ils font des miracles, j'en suis presque jaloux par moment, haha. Par contre, prenez des vêtements chauds, les températures restent hivernales.

C'est ainsi que les deux hommes, après accord de leurs supérieurs respectifs, partirent en permission sur Drum. Le voyage fut un peu long mais grâce à l’éternel pose de Rastignac, ils gagnèrent un temps précieux. Reconnaître l'arrivée sur Drum n'est pas difficile, pas de mouette ici, simplement des bouts de glace flottants, quelques icebergs et un vent glacial, vous prenant jusqu'à l'os. Un brouillard épais assombrissait aussi le paysage malgré les forts rayons du soleil que l'on pouvait distinguer au travers.  

Bienvenue sur Drum mon ami, vous êtes ici, dans le sanctuaire de la médecine. Par quoi voulez vous commencer ?


Dernière édition par Rastignac le Dim 16 Mar 2014 - 13:17, édité 1 fois


    Bienvenue à Drum. Vêtu de son simple imperméable brun cassé, le monstre faisait face à la brise glaciale des montagnes du Royaume de Drum. Les embruns salés se mêlaient à l'odeur des pins. Il le sentait, le goûtait avec joie. Il fut donc sur le pont bien avant que la vigie n'annonce la terre, un sourire serein sur le visage. Il s'était habitué à la stature imposante de son collègue en un rien de temps, trouvant surtout amusant le fait que les hommes puissent aussi le targuer de monstre. Il n'était qu'un humain un peu trop grand pour le commun. Et un homme de science remarquable. Un être trempé dans un métal bien plus pur que l'or. Un homme d'un calibre remarquable. Habitué qu'il était aux couloirs sombres et glacés des égouts, il trouvait cette fraîcheur nostalgique. Un simple débardeur blanc demeurait sous son manteau, auquel il daigna rajouter une écharpe pour se plier aux rigueurs du climat. Sa peau épaisse et sa stature le protégeaient de pareilles conditions : il restait humain question d'homéothermie. Ainsi, les grandes chaleurs étaient un supplice pour lui, une fois qu'il s'exposait trop longtemps au soleil.

    Le Docteur était particulièrement excité par cette visite. Il avait décidé de faire de la médecine sa spécialité depuis qu'il s'était intéressé au fonctionnement de l'homme. Pour mieux le comprendre, pour mieux faire pénitence. Ainsi, il avait naturellement suivi le cursus militaire jusqu'à déboucher à la brigade scientifique. Ses capacités n'étaient pas restées sans réponses, bien que son apparence joua la plupart du temps en sa défaveur. Comment un monstre pouvait-il être savant après tout ? Mais le géant était passé outre ses différences et avait vu l'homme au fond de lui. Une des choses qui mettaient Wallace de très bonne humeur. Les médecins de Drum étaient-ils tous de cet acabit ? Si oui, cela augurait un séjour des plus plaisants.


    "J'ai hâte, j'ai hâte mon ami. Cet endroit est tellement célèbre que je me sens adolescent à l'idée d'y mettre enfin les pieds. Et les personnages hauts en couleur font toujours merveille, n'est-ce pas ?" plaisanta-t-il alors que le navire évitait un iceberg.

    Une déferlante glacée vint chatouiller la peau du Docteur, entre ses écailles et ses cicatrices. Il frissonna d'excitation. Les voyages avaient toujours été intriguant pour lui. Il n'avait eu de cesse que de se cacher pendant la première partie de sa vie. Là, il croquait ce fruit à pleines dents et faisait tout ce qu'il pouvait pour améliorer le monde. Alors partir à sa simple découverte, s'émerveiller devant un spectacle aussi magnifique que le relief des montages se découpant à travers les rayons rosés du Soleil ... Il y avait de quoi rêver.


    "Commencer, commencer ... en voilà une question ! Ah ah. Je pense me plier à la tradition, et aller étudier les différents cercles. Si j'ai bien compris, le vingtième serait le premier en ce cas ? Allons bon, je vous fait confiance pour me montrer votre organisation. Même si je dois avouer être un peu jaloux." répondit-il en faisant un clin d'oeil au géant.

    Jaloux ? Bien sûr. De ne pas avoir connu cet endroit avant, de ne pas avoir reçu leur science. De ... tout ça. De n'être qu'un homme parmi les hommes, pas un de ces médecins aux talents réputés mondialement. Il était, certes, un spécialiste dans sa branche mais il s'était construit tout seul et il aurait assurément besoin de beaucoup de leçons avant de maîtriser ce que ces gens pouvaient lui apporter.

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    Ho oui ! Ils sont comme vous le dites si bien, haut en couleur. Il n'y a pas de quoi être jaloux, cette institution est ouverte à tous et ce n'est que par la maîtrise de votre spécialité que vous pourrez y entrer. N'ayez crainte mon ami, je vais tout vous faire visiter. Si vous voulez apprendre quelques techniques auprès de mes confrères, il faudra effectivement passer par la plus grande avant de remonter la rivière pour affronter les gros poissons.

    Le navire accosta et les hommes ainsi que le géant débarquèrent. Une tempête de neige semblait se préparer. Rastignac scruta le ciel avec minutie et reporta la visite extérieur de la ville. Direction l'académie. Ne passant pas inaperçu, l'immense médecin effraya quelques personnes, surement des nouveaux ou des touristes de passage sur l'île. Il s'excusa auprès des passants apeurés et se remit en route. Il croisa plusieurs connaissances qu'il salua amicalement mais le temps se gâtait et contraint les deux médecins de la Marine à doubler la cadence pour se mettre au chaud. Rastignac proposa même à Wallace de le porter pour aller plus vite.

    Une fois passé la double porte massif de l'académie, la température augmenta considérablement, permettant aux nouveaux arrivants de se découvrir. Rastignac referma la lourde porte manuellement grâce à sa force titanesque. Le binôme se dirigea, avec rastignac en tête, vers le secrétariat. Ses occupantes saluèrent chaleureusement le doux géant qui pouvait les regarder par dessus leurs box. L'une d'elle se leva et s'approcha du binôme. D'une rigueur exemplaire, la femme annonça à Rastignac qu'il avait 324 lettres à dépouiller et 27 colis en attente dans son bureau. Le géant se gratta mécaniquement le front et supplia son assistante du regard. Elle pivota la tête de droite à gauche durant quelques secondes en signe de désapprobation.    


    Mathilda est ma secrétaire personnel Wallace. Elle s'occupe de ma correspondance en mon absence et là, je crois que nous avons battu tout les records. Elle ne veut pas m'aider à les ouvrir, déontologie de secrétaire semblerait-il. Mais peu importe, suivez-moi, nous allons dans mes appartements.

    Mathilda, je vais tâcher de traiter ma correspondance rapidement mais là, tout de suite, je dois poser mes affaires dans mon logement, pouvez-vous trouver une chambre vide pour mon ami ?


    La secrétaire accepta la demande avec un regard dédaigneux vers Wallace. Elle retourna dans son box et chercha sur un panneau au mur un trousseau de clé. Elle revient et le fourra dans la main de l'ami de Rastignac en annonçant le numéro de la chambre de façon très laconique. Puis elle s'en retourna et Rastignac s'engouffra dans le hall central. Celui ci était immense, bordé d’escaliers de toutes parts, le hall était lumineux et convivial. Un grand nombre de médecin ou de futures médecins saluèrent le géant qui ne s'attarda pas pour autant. Il annonça dans le hall qui serait là les vingt prochain jours et que ceux désireux de participer à un de ses cours, devaient dès à présent s'inscrire. Puis le géant vira à droite, dans l'allée la plus large et poussa une lourde porte non verrouillée.  

    Voilà mon logement de fonction quand je suis sur Drum, c'est très grand comme vous pouvez le constater, c'était la remise avant mon arrivée dans les Toubib 20. Mon immensité a du les obliger à faire quelques travaux.. Je dépose quelques affaires et je vous amène à votre chambre.

      « Merveilleux. Fantastique. Très intéressant. Oh. Trop d’la balle. »

      C’était à peu près ce qui passait par la bouche de Wallace à chaque fois que le géant lui montrait un nouvel aspect de l’endroit. Le col de son imper toujours remonté, il prenait garde à toutefois rester dans son ombre – ce qui n’était somme toute pas difficile. Cela ne marchait pas tout le temps, cependant, et on reniflait bruyamment en sa présence. Si Rastignac semblait s’en  être accommodé, l’aspect et la légère odeur chlorée du Docteur en gênait certains. Il en avait certes l’habitude, mais bon, on était dans un hôpital et les relents de bile ou autre odeurs alléchantes, c’était bien pire. Fallait pas prendre oui oui pour une cigale.

      « Heu … merci mademoiselle Mathilda. » ne put que répondre le monstre, alors qu’elle ôtait rapidement sa main du contact trop proche de celle de ce dernier.

      Puis ils s’engouffrèrent à nouveau dans des couloirs où les gens regardaient plus le géant que lui. Respect, salutations. Tout ça, c’était bien intimidant. Wallace avait bien entendu quelques ouvrages à son nom, pas mal de théorisations farfelues pour les profanes. ‘Les sentiments des champignons’, traitant principalement des drogues hallucinogènes psychotropes utilisées dans les rituels shamaniques des îles inconnues de la bordure ouest de Calm Belt,  avait obtenu le prix des meilleurs ventes en 1614, tout de même. Mais bon, coller l’image du gusse sur la couverture n’était pas vendeur, paraîtrait. Raison pour laquelle il était plus qu’intimidé par cette masse de personnes et la célébrité du bon docteur Rastignac.

      Quant à son logement de fonction, ça c’était grand oui. Même pour un monstre tel que lui. La lame du scalpel, par exemple, faisant bien la taille d’une bonne épée humaine. Un stéthoscope dont la membrane faisait la taille d’une caisse claire. Pfiou, il en avait du matériel ! Et des contraintes, à en voir la rigueur autoritaire de la secrétaire. Ah ah. Malgré son appréhension et ses difficultés relationnelles, Wallace s’amusait comme un petit fou.

      « Pas de soucis, mon ami : prenez tout votre temps. Quant au cercle des 20, je dois vous avouer qu’il y a déjà quelques travaux sur lesquels je me suis penché, hé hé. Mais je serais très intéressé de m’entretenir avec tous tout de même. Il me reste encore à étudier pas mal de points concernant les systèmes hormonaux et les diverses drogues influençant sur la psyché et le métabolisme. Enfin, mes travaux. Comme vous le savez. » lui répondit Wallace, avec un sourire affreux.

      Quelques minutes suffirent, pendant que le Docteur regardait les différentes toiles pendues aux murs de Rastignac. Des schémas complexes, des tableaux de sommités. Une bibliothèque à toute épreuve aussi. Des livres à taille humaine cependant. Tiens, intéressant ça. Comment faisait-il pour s’occuper des humains ? Il avait, selon les rumeurs, un appareillage unique en son genre qui lui permettait d’opérer, sans mauvais jeu de mot, sur tous les champs. Il aurait adoré le voir à l’œuvre, la nouveauté était toujours quelque chose d’intéressant.

      Les deux hommes, façon de parler, gagnèrent les quartiers de Wallace, mis à sa disposition pour la vingtaine de jours. Un appartement modeste sans équipements et autres outils nécessaires à sa fonction. Il n’était pas là pour travailler à vrai dire mais comme tous les bons associaux, le travail était une forme de divertissement et il s’y adonnait avec une force renouvelée chaque jour. C’était la seule chose pour laquelle on ne le pointait pas du doigt avec dégoût, pourquoi donc ne pas en faire le seul centre d’intérêt de sa vie ?


      « Tout fourmille de vie et d’activité ici. Je me demande si … oh non. Je n’ose pas. Allez, si. Quoi que … Et puis zut ! Est-il possible d’aller contempler la salle où les Toubibs 20 se rassemblent ? Vous savez, ce sol … quasi sacré il faut dire. Là où tous les êtres exceptionnels qui ont façonné cette académie se sont un jour retrouvés. Ah, un monument d’envergure et de magnificence. Oui, l’estrade en bois au fond de la cour, c’est ça. Heu … je pensais qu’il y avait une autre salle un peu plus … élaborée, non ? Ah … Hum. Alors pourquoi ne pas commencer à remonter le cercle des Toubibs 20 alors ? » fit le monstre, mêlant excitation, appréhension et … un truc qui ressemblait à un sourire dévoilant ses crocs pointus.

      Oui, une gueule de crocodile content. Un truc du genre, et pas un genre fréquentable. Il ne le faisait pas exprès, certes, mais c'était moche tout de même.

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      Rastignac fit de son mieux pour ne pas faire attendre son confrère trop longtemps. Il déposa son anoraque et jeta un œil à son bureau. Il y avait un amat de minuscules lettres près ouvertes et déposé dans divers dossiers près du microscope. Les colis, eux étaient eux aussi près ouvert et stocké de façon méthodique par taille sur la droite du bureau. On avait fait construire un petit ascenceur pour que le personnel puisse déposer les lettres, recommandés et colis sur le bureau sans devoir faire de l'alpinisme. D'ailleurs, si on y prétait attention, tout dans la pièce était à taille géante. Cela devait être étrange pour un humain mais pour Rastignac, c'était comme à la maison et c'était plutôt réconfortant. La pièce était d'ailleurs décorée, signe qu'il y prenait soins et qu'il aimait y séjourner.

      Rastignac ne fit pas plus attendre Wallace et enfila sa casquette de guide. Ils ressortirent de la chambre et se dirigèrent vers l'aile ouest, les dortoirs. Là encore ils croisèrent beaucoup de monde. Peu de gens s'intérèsserent à Wallace même si le géant tentait de le présenter à chaque fois aux étudiants. Ils bifurquèrent dans des couloirs un peu plus petit et Rastignac du courber l'échine pour circuler.


      Voilà, je m'arrête là, je ne peux aller plus loin sans risquer une lonbalgie, haha. Votre chambre se trouve sur la droite, vous n'avez qu'à regarder le numéro inscrit sur le porte clé et prenez le temps de vous installer. Je vais aller saluer mes confrères et solliciter une entrevue avec le Dr Shepherd.

      ***



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      Dans une des rues de Drum


      Vous avez vu comment il est beau ??
      Il a trop la classe et regardez ses cheveux, un vrai cupidon..
      Haann des chatons, ils sont trop mignons.
      Et voilà, ce type fait encore couiner toutes les femmes de la rue..
      Si seulement mon mari était aussi tendre que lui...
      T'es jaloux ? Nan mais j'halucine..
      Regarde maman, des chatons..


      Remontant la rue principale de Drum, une rimbambelle de châtons (recouvert par une couverture de survie) dans les bras, le Dr Sheperd, alias Dr Mamour était en plein sauvetage.  On lui avait signalé une portée de châtons abandonnés par leur mère en train de mourir près du vieux port. Son sang n'avait fait qu'un tour et sans une once d'hésitation, il avait bravé le froid pour leur porter assistance. Il avait du pratiquer une réanimation cardiaque sur l'un des petits patients à poils devant une dizaine de badaud tous inquiets pour la santé de ces petites boules de boils trop mignonnes. Maintenant, sous la surveillance de leur ange gardien, les châtons aller séjourner à l'académie médicale pour une surveillance et un sevrage complet avant d'être pris en charge par des familles aimantes. D'ailleurs, un petit garçon vint s'enquérir de l'état de santé des bêtes auprès du Toubib n° 20.

      Monsieur ! Heu Docteur j'veux dire ! Ils vont survivre ? Vous pouvez m'en donner un ?

      Le toubib regarda la mère du brave garçon en train d'admirer la scène à quelques mètres, il lui décrocha un regard. Elle était aux anges, le docteur reporta son attention sur le garçonnet et d'une voix chaleureuse et humaine lui répondit.

      Bien sur mon grand, mais il va falloir attendre qu'il soit sevrer pour que tu puisses le récupérer. Passe d'ici quelques semaines à l'académie avec ta maman et tu demandes au secrétariat le Docteur aux châtons. Je te ferais visiter l'académie en plus, si t'es gentil.

      Coooll, merci monsieur ! A plus !

      Une fois de retour à l'académie, le docteur s'empressa de déposer les châtons dans une couveuse sous le regard émerveillé de plusieurs internes.  Il s'en occupa avec attention en n'oubliant pas de prodiguer des leçons aux élèves qui l'écoutaient. Une fois les châtons hors de danger et sa chevelure fine bien coiffé, le toubib n° 20 retourna à son bureau avec le sentiment d'avoir encore une nouvelle fois, fait son devoir. D'ailleurs, il espérait ne pas avoir trop de paperase car il devait voir une nouvelle interne le soir même...


      ***

      De son côté, Rastignac se contenta se discuter avec plusieurs élèves dans le hall en attendant le retour de son camarade. D'ailleurs, en parlant du monstre, voilà qu'il poitait le bout de son museau.

      Ha ! Vous voilà mon ami, j'espère que la chambre vous convient ? J'ai une bonne nouvelle pour vous. J'ai croisé le Toubib n° 20 à l'instant, il était bien occupé et entouré mais il m'a assuré une rencontre avec vous. Je vous y conduis tout de suite, puis nous irons souper avec les autres médecins, vous ferez ainsi leurs connaissances.

      Les deux médecins de la marine arpentèrent de nombreux escaliers en direction du bureau du Docteur Sheperd. Sur le chemin, Rastignac briefa Wallace sur le toubib n° 20. L'homme était un tout jeune mais briant vétérinaire, spécialiste des races minoritaires et se servait des bandages comme arme de combat. Rastignac s'abstint de donner des conseils à Wallace sur comment le vaincre, car après tout, c'était une épreuve que de défier un Toubib 20 chez lui, sur Drum.

      Dr Mamour
      Membre des Toubib 20 - N° 20

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