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Ocarina of time

Kurumu et Jaz était sur Sirup, petite île de East Blue. Jaz était une ancienne amie de la jeune adolescente. Celle ci avait déménagé sur Logue Town pour des histoires qu'elle n'avait pas envie de parler à Kurumu. Un beau jour, elle appela la jeune fille au den den mushi puis lui dit qu'elle allait passer sur Ptyx pour venir la chercher, pour ensuite se promener sur Sirup.
Jaz avait trois ans de plus que son amie. Cependant, elle n'était intéressée que par le shopping et les sorties.

Kurumu avait un débardeur noir, un jean bleu, des victorias noire et des lunettes de soleil. Son amie avait un t-shirt blanc, une jupe de la même couleur ainsi que des talons hauts.
L'adolescente était un peu gênée de revoir son amie après cinq ans sans nouvelles, et ne voulait pas refuser son invitation, par respect pour celle-ci.

-"Alors Kurumu, qu'est ce que tu racontes de beau ?"
-"Rien de spécial. Tu veux que je te raconte quoi ?"
-"Je ne sais pas, ce que tu as fait après mon départ par exemple."
-"Bah c'est ce que je te dis. Il n'y a rien. Tu m'as proposé de sortir, alors j'ai accepté. Et toi pourquoi es tu partie ? Après tout, tu n'avais pas de raison de quitter Ptyx."
-"Je ne peux pas t'en parler. Je suis désolée."
-"Comme par hasard. Je suis une amie d'enfance et tu ne me dis rien. C'est grave quand même !"
-"Ouais... bah j'y peux rien. Et si tu as un problème avec ça, ben je m'en fous."
-"Tu sais que parfois tu m'énerves ?"
-"Je m'en tamponne Kurumu. Si je ne veux pas le dire, alors je ne te le dirais pas. Mais puisque tu es très forte pour t'embrouiller avec tout le monde, je laisse passer ça."
-"Ne joue pas à la plus maline avec moi. Tu le sais que je suis plus intelligente que toi."
-"Et voila, tu parles encore de ça. Mais le mieux c'est d'arrêter d'en parler, comme ça, la tension redescendra, car là, elle a atteint le seuil critique."

Elles arrivèrent dans la ville. C'était calme, paisible, du moins, avant que Jaz l'ouvrit.
-"Bon ça y est tu t'es calmée ?"
-"Je croyais qu'on devait arrêter d'en parler. C'est toi qui cherche finalement."
-"C'est bon Kurumu, je rigole. Si on ne peut plus s'amuser..."
-"Ouai bah c'est pas drôle."

Kurumu tourna la tête pour ne plus regarder son amie qui était en train de la rendre folle, et vit une affiche sur un tableau. C'était écrit :

Nous recherchons personnes de confiance, donc faisant partie des civils et des marines seulement pour des travaux domestiques au sein du manoirs des Kaya. La récompense sera de minimum cinq millions de berry.

-"Jaz, on y va ? Ça peut être sympa, on va avoir de l'argent. C'est pas pour te le cacher, mais mon père n'est pas revenu depuis un petit moment, et ma mère a arrêté de me donner de l'argent de poche, et elle a pris ma carte bancaire. Donc là, je suis un peu a sec, si tu vois le délire."
-"Merci, mais je ne veux pas porter la tenue de domestique, et passer mon temps à balayer. Aller viens, on reprend notre marche, comme ça je peux te charrier."
-"Haha haha haha, je suis morte de rire." répondit Kurumu d'un ton ironique.

La jeune adolescente resta figée devant l'affiche. Elle savait pertinemment qu'elle avait besoin d'argent. La jeune fille prit l'annonce et continua son chemin avec son amie.
-"Alors, tu t'es amoureuse ? Tu as quelqu'un ?"
-"Mais c'est quoi ces questions à la con ? Sérieusement..."
-"Allez.... Avoue le Kurumu, tu dois bien avoir quelqu'un ?"
-"Mais je te dis que non. C'est pas compliqué merde."
-"Respecte tes aînées ma petite."
-"Bah toi arrête de me demander des trucs n'ayant aucun sens."
-"Tu es devenu susceptible quand même. Et là, tu comptes faire quoi ?"
-"Je te suis, tout simplement. Mais si on ne fait rien de spéciale, je vais voir si je peux avoir le poste. Car cinq millions au minimum, c'est juste énorme. Tu pourrais faire tes fêtes avec tous tes amis poivrots hein, comme la dernière ou tu m'avais invité, et que je n'avais que dix ans. Même c'était avant ton départ. Tu avais même invité des gens que tu ne connaissais pas. Et tu as voulu que je boive pour ton départ. Tu parles d'une amie."
-"Nan, pas la peine. Mon père est toujours chez moi, et il me file l'argent quand je lui demande. Quelques fois, il refuse... Mais bon, mon père est encore avec ma mère, je vis bien contrairement à toi."

Kurumu s'arrêta de marcher, et baissa la tête.
-"Oups, désolé Kuru..."
-"Je ne veux plus te voir. C'est fini. Je me démerderai pour rentrer, mais je ne veux plus rien à voir avec toi." dit-elle avec des larmes qui commençaient à couler.
Puis elle partit à l'opposé en courant. Elle ne voulait qu'une chose, être seule.
*Putain mais quelle gourde cette fille.*

Elle alla ensuite au manoir des Kaya qui dominait Sirup. A son arrivée, elle demanda si elle pouvait être engagée. Le majordome l'emmena devant le propriétaire du manoir, qui l'engagea après avoir passé un petit entretient. Le maître des lieux lui montra les pièces du manoir, et lui présenta sa fille. Kurumu en avait rien à faire et soupirait dans le dos de son employeur.
Soudain, elle vit un homme avec une chevelure de super saiyen à travers la fenêtre. Le patron expliqua à Kurumu que c'était aussi un nouveau. Il expliqua également qu'il fallait être au petit soin de sa fille et nettoyer le manoir.
La jeune adolescente fixait l'homme de grande taille caché derrière une fougère.
*Putain, on engage vraiment n'importe qui. Comment il a fait pour se faire accepter ? Mais bon, ce n'est pas mon problème.*

La visite du manoir se termina au bout d'une demi heure, et Kurumu commença à bosser. Elle était dans un ensemble de servante, mais avait une chambre et une douche, c'est tout ce qui comptait pour elle, malgré que le costume qui l'embarrassait. Plus court, c'était impossible. On pouvait voir sa culotte blanche en se baissant légèrement, et cette idée ne plaisait pas à la jeune ado.

costume de serveuse:


Dernière édition par Sound L. Kurumu le Jeu 7 Nov 2013 - 21:19, édité 4 fois
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-Oui, j’garde la chambre aujourd’hui également. Et non, vous n’avez pas b’soin de r’passer demain. J’vous le f’rai savoir si jamais je compte m’en aller.

Il passe tous les jours. Et j’suis l’seul à avoir droit à c’traitement. Va savoir pourquoi. En tout cas, s’il y a bien un truc à ret’nir, c’que le proprio d’l’auberge m’aime pas. Ou me soupçonne d’quelque chose tout du moins.

Rien d’bien étrange à ma routine ceci dit. Des complications d’ce genre, j’en ai connu des tonnes. Et puis, j’apprécie l’fait qu’il m’ait laissé loué une chambre. Vachement sympa d’sa part.

Vraiment.

J’me fais beau. Dans pas longtemps, j’ai rendez-vous ‘vec quelqu’un du château des Kaya. Avec une chance d’me faire embaucher pour des p’tits bricolages.  J’sors d’chez moi en avance d’trois quart d’heures. J’en ai pour quinze minutes d’marche, mais ma conscience s’paie ma gueule. Elle fait sa parano. Elle imagine les pires scénarios. Mon besoin de s’faire du fric étant assez impérieux, j’panique. L’peu que j’avais mis d’côté me dépannera pas plus longtemps.

C’pas donné à tout l’monde d’êt’ pauvre. Faut êt’ compétent, capable. Sinon on crève. L’froid, la faim ou peu importe. En général, c’pas ça l’problème.

J’sors d’l’auberge. La p’tite clochette d’la porte fait cling cling.  I fait chaud dehors et j’me dis que j’piquerai bien un somme. L’proprio d’l’auberge, assis dans son p’tit coin dans l’ombre, tire une drôle d’tête quand il m’voit. Il tire sa chaise un peu plus vers l’mur, et s’met à l’étroit. Il regarde l’sol, et ne lève pas les yeux. J’suis bien resté une bonne trentaine de secondes à l’fixer pour essayer d’comprendre. Et il a pas bougé. Comme s’il était mort.

Il essaie de s’cacher. Clairement. Mais d’quoi ?

-Si vous avez un problème, dites le moi. J’suis sûr j’peux aider.

J’lève ma main pour qu’il me r’garde. J’m’attends à un sourire d’sa part. Une réduction aussi, ça peut être pas mal. Parce que j’suis un bon gars. Sauf que j’ai droit à un tout autre genre d’réaction d’sa part. Un p’tit cri efféminé. Comme si j’l’avais menacé d’lui foutre le katana que je tiens fermement dans ma main dans l’cul.

Tiens d’ailleurs. Pourquoi est-ce que j’me trimballe avec ?

J’fais la relation ent’ ça, la frousse du proprio, et mon urgent besoin d’trouver un travail. Et j’en arrive à la conclusion suivante : Si j’veux pas m’faire jeter dehors, si j’veux travailler, i faudra que j’me sépare d’mon arme. Momentanément bien sûr.

-Ah, vous en faites pas. C’un faux. J’ai toujours aimé joué l’samurai. Hahahaha.

Le rire de con. L’ultime preuve d’embrassement qui existe. J’sais pas trop si j’ai arrangé les choses entre moi et lui. Mais ça valait l’coup d’essayer.

J’remonte le ch’min du château. Les mains libres cette fois. J’m’en assuré. Pas une mais deux fois. J’arrive d’vant la porte du château où un bonhomme à  l’accoutrement presque ridicule m’arrête du ton le plus autoritaire qu’il possède. Pas d’quoi lui en voulair c’pendant. I fait qu’son boulot. J’lui explique que j’ai rendez-vous ‘vec une certaine personne qui s’trouve sûrement à l’intérieur et que j’allais sûrement avoir b’soin d’rentrer. Le bonhomme définitivement dévoué m’fait signe d’pas bouger et disparait derrière la grande porte en bois. Il en ressort une trentaine d’minutes après. Accompagné d’mon employeur.  

-T’as trente-minutes de retard. J’manquerai pas de déduire ça de ta paye.
-Trop Kule,  ça veut dire que j’suis pris. Ah non mais, c’pas ça l’problème. J’suis arrivé à l’heure moi.
-Pas d’excuses, et bouge-toi le derrière. Prends le pot derrière toi et suis-moi.


Une grande fougère dans un p’tit pot. J’la soulève et j’fais comme il dit.  
    Kurumu armée d'un balai, d'une pelle et d'une balayette, commença le nettoyage. Rapidement, les tâches ménagères la fatiguèrent. La demoiselle trouvait ça ennuyant et décida de se promener dans le manoir. Comme son nom l'indique, il était grand, les couloirs étaient longs. Les peintures murales étaient blanches, il y avait de grandes vitres, légèrement sale, mais l'ado avait une flemme monumentale. Elle continua d'avancer et ouvrit les portes qu'elle voyait. Un homme, surement un serveur passa devant la jeune fille qui faisait semblant de balayer, sans le regarder. La pièce était commune, à toutes les autres précédemment ouverte, c'est à dire avec un lit, une salle de bain, des armoires et une ou deux fenêtres. Soudain, un majordome se présenta devant la petite fouineuse et lui dit d'aller passer du temps avec la fille du propriétaire.

    Elle suivit donc l'homme en noir jusqu'à la chambre de la môme. Elle était dans un lit en train  de lire. Le majordome expliqua qu'elle devait être au petits soins, car celle-ci était la descendance de Kaya. Kurumu s'en foutait éperdument mais pensait à la récompense, cette fameuse somme. Cependant, ce qui semblait difficile pour l'adolescente était d'établir des liens avec des gens
    -"Bonjour, je suis Charlène, enchantée. Pourriez vous m'apporter un verre d'eau s'il vous plaît après vous être présentée ?"
    Kurumu se leva et servit un verre à la fille, mais elle ne lui dit pas son nom.
    -"Si vous le prenez comme ça, vous pouvez disposez, et j'aimerais que vous plantiez un arbre dans mon champs de vision. Edgard va vous donnez des graines. J'espère que vous avez la main verte. dit la fille vexée

    Edgard, qui n'était autre que le majordome, sortit des graines d'un placard. Des graines de cerisier plus particulièrement.
    *Putain ! Fais chier ! Je vais devoir me salir les mains. J'aurais mieux fait d'écouter Jaz.*
    Kurumu allait sortir de la chambre quand elle se fit de nouveau interpeller.
    -"Votre nom je vous prie !"
    -"J'en ai pas, ça vous va, madame la princesse. D'ailleurs, puisque je vais en plein air, je pourrais avoir des vêtements adéquats ?"
    -"Pas pour les gens n'ayant pas de nom."

    La jeune serveuse serra ses poings, et s'en alla, tout en arrachant le paquet de graine des mains du majordome.
    -"Bon c'est par où le jardin ? Je ne vais pas y aller tout seul."
    *En plus ça fait rire la grognasse.*
    Au bout de dix minutes, elle arriva au jardin, avec le super saiyen qui portait des pots de fleurs. L'homme de main de la fille montra l'emplacement où elle allait devoir planter l'arbre, et lui donna une pelle, et un arrosoir.
    Par la fenêtre de la chambre, Charlène cria :
    -"Et arrosez moi toutes les plantes je vous prie."
    *Elle me prend pour son chien où quoi ?*

    Kurumu mit la main à la pâte, et creusait un trou pour y mettre la graine. C'était suffisamment rapide, mais il manquait le plus long : Arroser les plantes. La jeune adolescente fit le tour du jardin pour arroser arbres, fleurs et buissons de la propriété. Elle enchaînait aussi les allez-retours pour remplir l'arrosoir, et percuta le grand blond stagiaire. Cependant, elle ne s'excusa pas.
    -"Tu pourrais faire attention !"

    L'arrosage dura près d'une heure et demi, sans aucune pause puisqu'elle était surveillée par Charlène en personne qui était descendue pour voir bosser Kurumu. En plus de cette surveillance, elle n'arrêtait pas de critiquer l'employée, qui ne disait rien.
    -"Bon, vous avez bien bossé, je vous laisse le reste de votre journée. Cependant j'aimerais que vous mettiez la main aux fourneaux. Donc j'attendrais d'avoir de bons repas."

    Kurumu alla dans sa chambre, et fit couler un bain. Elle l'avait amplement mérité, et entra dans la baignoire.
    *Cette gamine à de la chance que je ne puisse pas lui répondre. Sinon je lui en aurait mis deux. En plus, c'est moi qui me tape le repas.*


    Dernière édition par Sound L. Kurumu le Lun 30 Sep 2013 - 19:43, édité 2 fois
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    Une feuille parfaitement taillée. Une forme particulière. Le bout roulé comme un cigare. C’qui expliquerait la facilité à laquelle cette dernière s’est glissée dans ma narine. La gauche, la plus sensible. L’envie d’éternuer se faisait pressante. Un tas de microbes expulsé à une vitesse ahurissante. Si ça v’nait à arriver, cette pauv’ fougère s’ra mise de côté. Souillée par la saleté d’un roturier, c’est ce qu’ils auraient dit.

    -Attention à la marche.

    Si c’pas sympa ça. Qu’il m’dise d’faire attention. En même temps, ‘vec la grosse plante qui m’cache les yeux, j’peux rien voir. J’me suis même paumé deux fois dans l’mauvais couloir. Du coup, beh ouai, j’apprécie l’attention. J’crois même que j’vais le  lui faire savoir.

    Je l’ai fait.

    Et le vent souffla particulièrement fort  c’moment-là.

    On arrive de l’aut’ côté. La face qui donne sur les prairies et non pas l’village. J’dépose c’qui occupait mes mains pour découvrir un jardin énorme. Du genre t’sais même pas où poser tes pieds tellement c’est trop chargé. Tiens d’ailleurs, où suis-je censé la planter, cett’fougère ?

    -Là-bas.

    Là-bas comme tout au fond, dans l’coin assombri qui m’donne l’impression d’être une sorte de trou ?

    -Mettez-ça.

    Des bottes ? Ah ouai. P’tain, il a l’air d’être un sale bâtard, mais plus attentionné tu crèves. Vraiment, j’apprécie toutes ces p’tites attentions à mon égard.

    Je lui ai même fis savoir une deuxième fois.

    Et le vent souffla fort. Encore plus qu’avant.

    Le contact d’mes pieds ‘vec la terre boueuse fait des sons suspects. J’suis sûr vous savez d’quoi j’parle. J’m’aventure dans c’qui m’a tout l’air d’une jungle. Une mini jungle si vous préférez. Des toiles d’araignées, j’m’en prends plein la gueule.  Plusieurs fois. Et j’peux pas vous dire comment c’est désagréable comme sensation. J’creuse près du mur, j’dépose la plante, puis je referme. L’idée était d’la laisser grandir près du mur pour qu’elle soit bien droite. J’sais pas trop si ça va être possible par contre. M’enfin, c’est ce qu’ils m’ont dit d’faire et mon expérience est jardinage est quasi nulle.

    J’ressors d’mon trou. J’entends une voix. Qui vient d’plus haut. Une gamine penché sur sa f’nêtre. J’ai pas pu m’empêcher d’penser qu’elle allait tomber. J’m’étais même dit que ça s’rait pas trop mal parce que j’pourrai l’attraper à coup sûr. On me filera du fric pour m’remercier. Mieux, elle cèdera sous mon charme – presque inexistant je vous l’accorde – mais sur le coup, je s’rai son sauveur et il n’y a pas d’raison pour qu’elle ne craque pas.

    Je deviendrai riche.

    N’empêche les gamines d’quinze ans, c’pas trop mon truc non plus. Rah, la vie est dure…

    -Tu pourrais faire attention
    -Oh, désolé.


    Debout, immobile. Une jeune fille m’rentre dedans et c’moi qui m’excuse. J’l’ai fait sur l’moment, parce que j’étais perdu dans mes pensées. Mais c’sûr que j’ai dû passer pour un gros con. Un pigeon.

    Juste après, on m’fait savoir que j’avais l’droit à une pause. Plus d’boulot pour moi. Pour l’moment. On m’conduit dans une chambre étroite, à l’abri du soleil. Une p’tite fenêtre qui donne sur le jardin. Et une odeur d'moisissure insupportable. J'décide alors d'voir les chambres à côté. Celle à ma droite sentait la moisissure aussi, mais pas au point d'en gêner la respiration. J'me dis que j'vais plutôt m'installer là. A peine j’pose mon p’tit cul sur l’lit que l’responsable repasse. Il ouvre la porte sans même frapper pour m’retrouver l’doigt profondément inséré dans l’nez à la recherche d’une salope de crotte qui m’joue des tours d’puis talheur.

    Après, c’pas ma faute. C’lui qui a pas frappé. C’la moindre des politesses, même chez les gens pauvres.

    -Il me semble pas t'avoir demandé de rester ici. Cette chambre est occupée.

    Huh? Qu'est ce qu'il raconte lui? Y a personne ici...

    Oh, la porte des toilettes s'est ouverte. La fille qui trainait talheur dans l'jardin en est sorti.

    Tiens, elle est là d'puis quand elle?

      La jeune employée venait de finir son bain bien mérité et sortit du sanitaire (regroupant les toilettes et la baignoire) avec une serviette autour d'elle. Celle-ci vit l'homme à la crête blonde sur son lit, et se cacha derrière la porte. Kurumu ne poussa pas de cri, ou autres, elle était seulement gênée.
      -"Qu'est ce que tu fous là toi ? On t'a jamais appris à frapper ? Trouve toi une autre chambre. Nan mais sérieusement, on aura tout vu ! D'abord la fille à papa, et enfin les gens qui entrent dans les chambres des autres. Dégage de ma chambre ! Si c'est pour me demander ce que je vais faire à manger, bah je ne le sais pas encore."

      La recrue venait de quitter la pièce, laissant Kurumu seule. Elle ouvrit l'armoire, et emprunta des habits plutôt chic et facilement remarquable dans la rue. Au moment ou l'ado allait choisir ses vêtements, quelqu'un frappa et entra. Ce n'était que Charlène, qui avait de longs cheveux blonds ondulés et de grands yeux verts sans pupilles. Elle portait une robe rose pâle à frou-frou avec un ruban-nœud papillon lâche rose vif attaché autour de son cou.
      -"Qu'est ce que tu me veux ? Ouai je sais, je vais faire à manger. Donc tu peux partir maintenant. D'ailleurs, j'ai pas envie d'écouter ce que tu vas me dire."
      -"D'accord, vous serez aussi de corvée de vaisselle. Voilà. J'étais venue pour autre chose, mais vous avez tout gagné." lui répondit la descente des Kaya en lui esquissant un sourire, puis elle sortit.

      *Évidemment, c'est bibi qui s'y colle. Je commence à de plus en plus détester cette fille prétentieuse et elle se la raconte, car c'est la fille à papa, et même plus. Je te haïs toi et toute ta famille.*

      Kurumu fit de même après s'être habillée d'un t-shirt blanc, et d'une jupe de la même couleur. Elle quitta sa chambre et fit le tour du manoir. Les murs était blanc, quelques colonnes étaient posées par-ci, par-là. Elle ouvrit, regarda à l'intérieur, puis ferma toutes les portes qu'elle voyait, et surtout, en faisant attention aux gardes, majordomes ,et autres personnes chargés de la surveillance.

      Soudain, elle tomba sur la chambre de Charlène et y entra comme dans un moulin. Sur son chevet, il y avait un instrument. Une forme bizarre de couleur bleu, avec des trous. Elle n'en avait jamais vu de tel.

      Ocarina of time Zelda-ocarina-1

      Cependant, elle fut prise en flagrant délit par Charlène.
      -"Ce n'est pas bien d'entrer dans la chambre des personnes surtout sans permissions. J'espère que vous ne vous apprêtiez pas à voler mon Ocarina. C'est un cadeau de ma défunte mère. En revanche, j'attend un bon repas de votre part."
      -"C'est donc ça un ocarina... Première fois que j'en vois un. Et ne te méprend pas, je n'ai nullement besoin d'un instrument de musique. De plus, je ne suis pas une voleuse."
      -"Voulez vous que je vous joue un morceau ?"
      -"Non merci, je vais faire un somme."

      Kurumu retourna dans sa chambre et s'endormit pendant six, sept heures. Elle se fit réveiller par la majordome qui l'emmena à la cuisine. Elle était immense, toute belle, toute propre, et l'ado mit la main à la pâte. Il y avait une dizaines de couteaux, le même nombres pour les autres couverts, qui était tous argentées et différents. Cependant, elle était avec d'autres serveurs, et un chef cuisinier qui l'épaulait, pour lui expliquer le fonctionnement des machines.

      Après avoir passé près d'heure à la cuisine, elle servit son plat avec l'aide des employés, puis s'installa à table. Toutes les personnes présente pour le repas étaient surprises, d'ailleurs le super saiyen restait neutre.
      -"C'est très bon, la fille qui n'a pas de nom. Il faudrait que vous m'appreniez la recette s'il te plaît."
      -"Ça jamais, et même pas en rêve."

      Le repas se termina dans la bonne ambiance, Kurumu avait bien mangé et allait se coucher, quand Charlène lui rappela de faire la vaisselle. L'ado serra les poings et alla en cuisine faire la plonge. Avec tous les couverts utilisés, elle mit au moins une demi heure.
      La vaisselle finit, elle alla dans son lit et se prépara à une longue nuit de sommeil. Charlène alla la voir, et la félicita de son repas. En guise de récompense, elle lui offrit sa matinée.


      Dernière édition par Sound L. Kurumu le Lun 28 Oct 2013 - 23:00, édité 2 fois
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      J’me fais chasser d’la chambre. On m’jette des propos blessants. On m’traite comme une grosse merde. Je suis outré. J’veux m’défendre mais j’trouve pas les mots. Pourtant mes intentions n’étaient pas aussi mauvaises qu’ils le pensent. Non, elles l’étaient carrément pas.

      -Je ne savais pas que vous aviez ce genre de penchants.

      J’le r’garde. J’fixe ses yeux. J’fais face à la dure réalité clairement écrite en grosses lettres sur sa face.

      En gras.

      Taille 72.

      Le mot « Pédophile». Eh oh, j’suis pas si âgé qu’ça moi non plus vous savez.

      J’reviens à  ma chambre. Et j’me fais chier. Je l’fais même avec passion dans c’trou à rat. J’retourne à ma chasse à la crotte. J’joue ‘vec mon briquet. J’me coupe les ongles. J’les mâchouille même.  J’essaie tout et rien, en vain. L’ennui s’acharne sur moi et jure d’pas m’lâcher. Sans pitié. A un tel point que j’pense en mourir. Heureusement qu’elle  était là pour abréger mes souffrances.

      Une longue sieste.

      Going for a walk in heaven.

      Quand j’me réveille, il fait déjà nuit. On frappe à ma porte. Comme quoi un certain quelqu’un a retenu la leçon. Sauf que c’pas la même personne. J’ai même pas vu qui c’était en fait. J’ai juste entendu la voix d’quelqu’un m’dire que j’dois aider pour le dîner.
      J’me dis que c’est tout bon du moment que j’peux m’occuper. Même si à chaque fois que j’rentre dans une cuisine, ça finit mal. J’me pose devant la porte, bien visible. Pour qu’on m’dise quoi faire. Qu’on m’remarque. Sauf que nan. Elles étaient déterminés à m’ignorer. Trop occupées à préparer leur ragoût. Mais j’peux pas leur en vouloir. C’des femmes après tout, faut comprendre.

      Quand on est à sa place, on est bien. On n’en a plus rien à foutre, du reste.

      Et justement, la cuisine, c’la place d’toute femme.

      Le dîner est prêt, j’aide à dresser la table. J’me sens inutile, je le suis, mais j’fais d’mon mieux pour y remédier. J’pensais que les servants avaient droit à une table à part, sauf qu’apparemment ici, tout l’monde mange en même temps et ensemble. D’habitude, c’pas c’qui s’fait alors j’étais surpris. Agréablement. C’toujours sympa d’laisser tout l’monde participer au r’pas. Ça crée un sentiment d’égalité.

      M’enfin j’dis ça mais j’ai pas pour autant oublier que j’étais fauché. Et qu’la p’tite d’moiselle à ma droite avait assez d’argent pour pouvoir m’acheter. Carrément.

      Tout l’monde a fini d’manger. J’ai encore la dalle, mais j’ose pas d’mander du rabe. J’retourne à ma chambre l’ventre à moitié vide laissant les aut’ s’occuper d’la vaisselle. Si quelqu’un doit l’faire, autant qu’ça soit quelqu’un qui y prend du plaisir. Quelqu’un comme une femme quoi.

      La nuit allait être longue. Entre les maux d’mon ventre réclamant d’quoi apaiser sa faim et l’odeur d’moisie insupportable, dormir était impossible. J’étais là, sur le lit, à fixer l’plafond sans penser à rien. Le temps passait lentement, mais j’le sentais.  Au milieu d’la nuit, derrière ma porte, ça s’agitait. J’savais pas c’qui s’passait, mais j’entendais des bruits d’pas pressé. Quand j’sors, c’la panique totale.

      -I’s’passe quoi là ?
      -C’est Charlene…


      Charlene ? C’qui elle ?
        *Putain, Jaz avait raison. Je n'aurais pas dû prendre ce job. Je suis exploitée pour une somme à coucher dehors à tous les coups. D'ailleurs, elle fout quoi en ce moment ? Et surtout, elle dort où ? Car la fille qui ne dort que sur un lit en bois d'adam, dans une chambre avec des rideaux blancs, et j'en passe, ça va bien deux secondes. De toute façon, je m'en fout de cette fille. *

        Kurumu s'endormit facilement vu tout ce qu'elle venait de faire en une journée. La nuit semblait aller pour le mieux,jusqu'au moment où des cris s'entendirent. Parmi l'un d'eux, il y avait celui de Charlène. L'adolescente l'avait reconnu. Dans le couloirs, des va et vient, en veux tu, en voilà. Il était impossible pour la jeune de fille de dormir, qui se réveilla. Elle suivit le mouvement, et vit le blondinet. Elle lui dit que c'était Charlène qui faisait encore des siennes.

        La jeune fille arriva dans la chambre de la descendante des Kaya. Derechef, elle la pointa du doigt.
        -"Avouez que c'est vous qui avez volé mon ocarina ! Tout à l'heure, je vous ai surprise dans ma chambre."
        -"Tu le fais exprès ma parole... Qu'est ce que je foutrais avec un instrument à la con."

        Son père arriva et dissipa le mal entendu. Pour pardonner l'impolitesse dont faisait preuve sa fille, il dit à Kurumu que si'il retrouvait l'ocarina de Charlène, cet acte compterais comme si elle travaillait en tant que domestique. Kurumu réfléchit.
        *D'après ce qu'il me dit, fini la vaisselle, fini le balai, jardinage et compagnie. Je me promènerais sur Sirup à la recherche d'un instrument, et c'est tout. Je serais payée à me promener. Cool ça.*
        -"J'accepte."

        Il esquissa un sourire puis donna quelques consignes à Kurumu. Il dit qu'il avait une idée qui est l'auteur de cet acte. Mais c'est tout. La dite personne était un soit disant Ganon. Mais son lieu de résidence était un total mystère, et pour connaître l'emplacement de sa demeure, il fallait que l'ado demande à des gens. Cela la fit déchanter. Pour finir avec les explications, il lui proposa si elle voulait être seule, ou bien accompagné.
        -"Je préfère être seule."

        Ça aurait pu passer, mais il fallut que Revy dise, qu'il voulait bien l'accompagner, car c'était une jeune fille, et qui pourrait rencontrer de nombreux problèmes. Kurumu ne disait rien et lui lança un regard à faire froid dans le dos.
        *Je ne sais pas à quoi tu penses, mais je ne t'en veux pas. Tu veux surtout éviter les tâches ménagères.*

        Le propriétaire leur dit qu'il partirait à l'aube. En attendant, ils pouvaient retourner dormir, et profiter du restant de la nuit, car ils en auraient besoin. Kurumu retourna dans son lit, et était contente. La peste était en train de pleurer le vol de son ocarina. La tristesse de Charlène faisait rire Kurumu qui se rendormit.
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        C'était presque le matin, seulement, la demoiselle se fit réveiller par un majordome, qui lui dit que le propriétaire des lieux voulait lui parler. Kurumu était fatiguée, et dépitée. Ce n'était pas une heure pour embêter les gens dans leur sommeil. Mais se fut sans rechigner qu'elle alla le voir.
        -"Jeune fille, je vous prie de m'excuser pour ce réveil brutal, mais, je veux voir ma fille heureuse le plus tôt possible, par conséquent, nous vous prêterons un cheval."
        -"Euh... ouais, mais je ne sais pas monter à cheval."
        -"Justement, nous allons vous entraîner, mais aussi, à savoir vous servir d'une arme à feu."

        Elle suivit l'un des hommes de la maison, et arriva dans la grange. Il sortit le premier étalon de couleur marron, à la crinière et queue blanche. Le bas des ses pattes était de la même couleur. L'homme lui expliqua les rudiments, et Kurumu passa à la pratique. Ça lui faisait bizarre, elle ressentait de la peur, mais aussi de l’excitation. Elle avait peur de tomber et que le cheval la piétine. Mais le majordome était là, et elle cachait sa peur. Seulement le cheval le sentait et n'arrêtait pas de gesticuler, jusqu'à faire tomber la gamine.

        Ça n'avait pas loupé, et il lui fallut peu de temps avant de se retrouver sur les fesses. L'individu lui expliqua qu'elle ne devait pas avoir peur, mais avoir confiance en elle. Le jour se levait lentement sur Sirup. La môme était fatiguée, mais avait enfin réussit à chevaucher un cheval. Il lui manquait plus que l'entraînement à l'arme à feu. Il l'emmena alors dans un endroit légèrement reculé. C'était encore en plein air, et elle vit une table. Dessus, il y avait des verres, canettes vides, et bouteilles.

        Kurumu fut surprise quand elle vit le majordome sortir une arme de sa poche. Ce n'était qu'un pistolet, et la gamine en avait déjà vu auparavant. Mais ce qui l'avait choqué, était le fait que se soit qu'une simple bonhomme qui tienne l'arme. Il la lui tendit, et lui expliqua comment le tout fonctionnait. Pour commencer, il mit des balles à blanc dans le chargeur, pour ne pas qu'elle blesse quelqu'un.
        -"Je refuse ! Je ne veux pas tuer de personnes. Si il faut, je lui volerais l'ocarina, mais je ne veux pas avoir de sang sur les mains."
        Il lui fit bien comprendre que cela n'allait pas être possible. Le repère du mécréant était gardé par une bête sauvage. Et qui sait ce qui lui réservait si elle parvenait à l'abattre.

        La môme n'avait pas le choix et s'entraîna à tirer sur objets servant de cible. Mais elle ferait son possible pour ne pas l'utiliser. Vers les midis, l'entraînement fut terminé. La jeune se fit une bonne douche, mangea, se prépara quelques provisions. Elle passa devant la chambre de Charlène, la regarda rapidement, puis s'en alla. Celle ci pleurait la perte de son ocarina, mais était entourée de deux femmes de ménage. A cet instant, Kurumu pensa qu'elle aurait pu en faire partie, mais fut sauvée par cette mission, qui avait le goût de l'aventure. Revy ne s'était pas levé, et l'ado en profita pour partir sans lui.

        Elle chevaucha le cheval, puis s'arma. Avant de partir, le majordome lui dit de se rendre dans le village, pour y trouver des renseignements sur un certain G. C'était le seul moyen pour qu'elle puisse retrouver la trace de ce dernier.


        Dernière édition par Sound L. Kurumu le Mer 19 Mar 2014 - 16:49, édité 1 fois
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        Elle qui devait commencer à l'aube, c'était complètement fichu. La gamine devait se rendre au village, accompagnée de sa fidèle jument Epona, qui ne courrait pas... mais qui trottait. Kurumu râlait. Même à pied, elle irait plus vite. Seulement le cheval était aux Kaya, et par conséquent, elle ne pouvait pas le laisser au milieu d'une prairie de Sirup. En attendant d'arriver au village, la gamine regarda le paysage, chose qui l'ennuya rapidement. Une heure plus tard, elle aperçut les maisons, et pénétra enfin à l'endroit où elle devait se rendre.

        A l'intérieur, une petite dizaine de maisonnette. La gamine ne savait pas où chercher, et pensa qu'il fallait mieux aller dans un bar, pour en apprendre plus sur ce G. Il lui fallut un peu de temps avant d'en trouver un, puis y entra. L'ambiance était joyeuse, il n'y avait pas de bagarres habituelles, mais les gens semblaient méfiants. Kurumu demanda un verre de limonade. Une fois servie, elle resta près du barman.
        -"Dites vous connaîtriez un gars du nom de G ?"
        A ces mots, l'ambiance venait de s'écrouler. Aucun villageois ne parlaient et tous regardèrent la jeune fille avec des yeux de merlan frit.

        Le barman lui dit qu'il ne savait rien et qu'elle devait partir de sa taverne, pour ne pas qu'elle ait de malédiction. La gamine n'y croyait pas, finit son verre, et s'en alla à la recherche d'indices. L'idée de faire du porte à porte ne lui plaisait pas, et partit à la recherche d'un autre bar. Elle chevaucha Epona, qui cette fois ci galopait sur ce qui s'apparentait à un sentier. A la vitesse où elle allait, la môme aurait vite fait de trouver ce qu'elle cherchait. D'un pas déterminé, elle poussa la porte et demanda à haute voix et à toutes les personnes se trouvant ici, s'ils auraient des informations sur un certain G.

        La réaction fut la même que précédemment, et tous l'ignorèrent.
        *Mais comment, je fais pour le retrouver si personne ne m'aide. Tous des incapables.*
        La demoiselle s'apprêtait à sortir, puis se cogna contre une personne. Il était vêtu d'un ensemble violet, d'un chapeau de la même couleur. C'était un vieux avec une longue barbe grise, des poches sous les yeux et surtout la couleur de sa peau, qui n'était pas répertoriée.

        Inconnu:

        -"Tu pourrais faire attention."dit la môme énervée.
        -"J'ai des informations sur ce G. Suis moi."
        -"Pourquoi tu ne me les dis pas ici ? Pourquoi je devrais te suivre ?"
        -"Les villageois n'aiment pas entendre le prénom G, et je ne veux pas finir au bûcher. Chez moi, nous pourront parler tranquillement."

        Elle le suivit jusqu'à arriver dans sa maison, qui n'était autre qu'une caverne, se trouvant sur l'une des côtes de Sirup. En y entrant, elle vit que cet homme était soit un fan de tapis, ou alors un marchand de tapis. Elle allait surement le savoir bien assez tôt.
        -"Bienvenue à toi étrangère, je suis Squalala, et je vais t'aider dans ta quête. Mais avant veux tu un tapis ?"
        -"Non, mais dépêche toi, j'ai pas que ça à faire."
        -"Si tu veux des informations, il va falloir faire quelques trucs pour moi. Chaque mission que tu réussiras te donneras accès à une information. Ces dernières seront plus où moins intéressante suivant ta chance, puisque je les mettrais tous sur un bout de papier. Ces papiers seront dans un saladier, et tu en prendras un, seulement si tu as réussi la mission que je t'ai confié."
        -"Comme quoi ?"
        -"La première mission est de me trouver ce champignon."
        Il lui montra l'objet voulu. Le champignon avait un chapeau rouge à pois blanc, et un tronc beige. Il semblait de petite taille.
        -"Ouais, ça semble faisable. Et il se trouve où ?"
        -"La rumeur dit que ce type de champignon pousserait au bord des falaises, mais qu'il y aurait toujours un arbre à proximité."

        C'était ainsi que l'ado partit à la recherche de l'objet tant convoité par Squalala.


        Dernière édition par Sound L. Kurumu le Mer 19 Mar 2014 - 16:53, édité 1 fois
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        Galopant sur Sirup avec Epona, Kurumu cherchait encore un arbre proche d'une falaise. Le peu d'endroits qui correspondaient à la localisation du champignon, était totalement vide. Soit l'arbre était rasé, soit l'objet tant convoité par Squalala ni était pas. Un habitant lui dit que le champignon allait être vendu aux enchères qui se dérouleront sur la place du village. La demoiselle se devait d'arriver à l'heure pour tenter de récupérer ce légume.

        Quand elle arriva, il y avait une foule de monde, et la gamine se demandait bien comment elle pourrait le récupérer. Aux enchères, elle vit Jaz, et fut choquée de la voir. La môme ne voulait pas se faire remarquer.
        *Merde, cette fille est là, du coup je peux pas le voler, sauf, si je met un masque. Je cache le cheval quelque part, derrière une maison, ou dans le bois, de toute façon, je n'en n'aurais pas pour longtemps, je me trouve un masque, et je dérobe le champignon. Vite fait, bien fait. Mais avant, faut que je regarde si c'est le bon, et qu'il corresponde bien à la description.*

        En attendant que le fameux légume soit présenté, Kurumu cacha le cheval dans un petit bois, et chercha un masque. Faisant le tour des maisons, elle ne trouva rien, mis à part une cagoule qui traînait sur le rebord d'une fenêtre. Elle le prit, et retourna à l'endroit où se trouvait la place l'enchère. Mais avant, elle jeta un rapide coup d'oeil à la jument, s'approcha, et tel l'enfant qui murmurait à l'oreille des chevaux, elle lui adressa ces douces paroles :
        -"Tu restes là ! J'en a pas pour longtemps."
        *Putain... Mais pourquoi je parle à un cheval moi ? A tous les coups et juste pour me faire chier, il va se tirer, et je devrais lui courir après.*

        Elle retourna sur la place, au bon moment. L'ado se faufila entre les gens s'approcha du champignon qui correspondait à deux gouttes à ce que lui avait dit Squalala. Kurumu fit le tour de la foule. Le vendeur se trouvait sur une place en bois surélevée, permettant ainsi aux potentiels acheteurs de voir les prix. La gamine s'avançait lentement, et soudain, une bagarre éclata. Trois villageois commencèrent à se battre pour avoir un assortiment de truffe. La môme voyait en ce conflit une chance inouïe du destin pour récupérer ce foutu légume, chose qu'elle fit sans réfléchir.
        *Trop simple, je suis trop forte.*

        Elle quitta l'endroit pour retrouver son cheval, mais quelqu'un lui attrapa la main.
        -"Dit, tu crois que c'est bien de voler ?"
        *Merde... C'est la voix de Jaz. Je fais quoi ?*
        -"Alors tu ne dis rien ? Il me semble que ton père ne t'as pas appris à voler."
        -"Fout moi la paix. On ne se connait pas. Donc mêle toi de tes affaires."

        Jaz la lâcha et la gamine retourna vers le cheval.
        *Qu'est ce qu'elle fout là celle là ? Mais elle m'a laissé partir... Pourquoi ?*
        Kurumu chevaucha le cheval, qui, à sa grande surprise, était resté à sa place, en train de brouter l'herbe.
        -"Comme quoi, tu peux comprendre le langage humain... Intéressant."

        Epona conduisit la jeune fille chez Squalala, après avoir prit le soin de retirer la cagoule. Quand elle arriva chez ce dernier, il fut surpris de la voir revenir avec le champignon.
        -"Je vois que tu as réussi. Voici le saladier avec des indices. Prend un papier pour connaître quelque chose de la personne que tu recherches."
        La môme mit sa main dans le saladier et prit le premier morceau de papier, plié en quatre. Elle l'ouvrit et vit l'indication suivante : "Il habite en hauteur".
        -"Alors cela te plaît-il jeune fille ?"
        -"Hmm.. Ouais, je n'ai plus qu'à le retrouver. Allez à jamais."

        Elle monta sur le dos d'Epona, et partit vers les montagnes. Il lui suffira de chercher une grotte, ou une caverne.
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        Galopant dans les vertes prairies, les cheveux dans le vent, Kurumu allait bientôt en finir avec toute cette histoire, et empocher une petite somme fort sympathique. Très rapidement, elle arriva vers la montagne, et Epona se mit au trot. Il ne fallait pas qu'elle fasse trop de bruit, ou même, de ne pas se précipiter. Des avalanches ou embuscades pouvaient se faire fréquente, et valait mieux ne pas s'attirer d'autres ennuis. Le chemin était étroit, et la jument avait du mal à avancer. La demoiselle descendit, et lui dit de rester en bas, en attendant qu'elle revienne. Après tout, le cheval comprenait le langage humain, donc il ne devrait pas y avoir trop de problèmes.

        Elle continua la route seule, en vérifiant que son pistolet soit toujours dans sa ceinture. Si elle l'aurait perdu, la môme aurait dû retourner au manoir des Kaya, et cela serait une grosse perte de temps. Pour Kurumu, ce qu'elle faisait, était semblable à de la randonnée, et ça, elle n'appréciait pas. Autant le camping entre amies, la gamine appréciait, mais marcher des heures sur des sentiers rocailleux, alors ça, elle détestait. Le soir approchait, et la demoiselle cherchait du regard une entrée.

        En continuant l'ascension de la montagne, elle y trouva une porte barricadée, mais qui avait une serrure. Deux choix s'offraient à elle. Soit elle utilisait son pistolet, soit elle cherchait la clé, évitant ainsi de se faire remarquer. La gamine préféra chercher la clé, et si elle ne la trouverait pas, elle n'aura plus qu'à exploser la serrure. Kurumu commença à chercher aux alentours de la porte, mais il n'y avait rien. Pas de paillasson, et sur le chemin, elle n'avait rien vu qui lui sauterait aux yeux.
        *Mouais, elle doit surement être plus haut.*

        Avançant encore, elle aperçut crâne de vache, sur un bout de bois, qui tenait verticalement. Il n'y avait que le squelette, et elle commençait à avoir des frissons dans le dos. Le problème était qu'après le crâne, il n'y avait plus de passage. Par conséquent, elle réfléchit qu'elle minute, et retourna voir le squelette. Une tête au milieu d'un chemin n'était pas quelque chose de commun. Du bout de son pistolet, elle frappa le crâne, et une clé tomba.
        *Dingue ça ! J'ai la fameuse chance insolente des innocents...*
        Cette merveilleuse nouvelle donna le sourire à Kurumu, qui pouvait maintenant entrer dans la caverne.

        Un cliquetis s'entendit, déverrouillant la porte. La demoiselle y entra, mais l'ambiance et le décor était radicalement différents. Sur les murs rouge, il y avait des torches éclairant la salle rectangulaire. Le sol et le plafond était de la même couleur que les murs. Malgré les torches, l'ambiance n'était pas au rendez vous, mais toujours froide. Aucun sons si ce n'était les pas de Kurumu, qui étaient hésitant. La première salle la faisait trembler, et commençait à regretter d'être entrée.

        L'adolescente ouvrit la porte qui se trouvait en face d'elle. Derrière, l'ambiance était la même, sauf que cette salle était était plus grande, et surtout, les murs et le sol étaient couvert de sang et de squelettes humains, mais aussi de bovins. Quand elle regarda en face d'elle, le sourire de la gamine disparut, et commença à trembler. Un chien de deux mètres de haut tout blanc aux yeux rougeoyant se tint devant elle. La bave coulait de sa gueule, et celui semblait avoir très faim.
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        Était ce un chien, ou alors un loup ? La jeune fille ne put pas le savoir car celui-ci bondit sur cette dernière. Kurumu courut pour l'éviter, mais il suffisait au canidé de faire quelques pas pour rattraper la fillette. Elle se retenait de crier pour ne pas se faire remarquer, mais les grondements de l'animal la trahissait. Elle se devait d'agir. C'était soit sa vie, ou soit celle du loup, puisque dans ce combat, il ne pouvait en rester qu'un. La môme savait qu'elle devait éviter de se faire toucher, car il y avait toujours ce G, qui se promenait avec l'Ocarina de Charlène.

        Ce qui semblait être plus un loup qu'un chien balaya la gamine d'un revers de sa patte droite. La jeune humaine roula sur le sol. Elle qui ne voulait pas utiliser son arme à feu n'avait guère le choix. Pour sa survie, elle allait devoir tuer cet animal. La bourgeoise sortit son pistolet, et attendit le bon moment. Se retrouvant au sol quelques dizaines de fois et faisant tomber son arme afin d'éviter le loup, elle parvint finalement à trouver le bon timing pour l'abattre. Un coup de feu retentit, et l'écho se propageait dans la grotte. L'animal s'écroula sur le sol ensanglanté, et Kurumu se mit à genoux. Passer son temps à courir l'avait épuisé, mais surtout, tuer un animal innocent lui faisait de la peine.

        Elle se releva d'un pas déterminé et ouvrit la seconde porte, l'emmenant dans une nouvelle salle rectangulaire, et plus petite que la précédente. Sur sa gauche, il y avait un bureau avec des fioles qui contenaient un liquide d'une couleur différente. L'adolescente n'y fit pas attention, mais aperçut une personne habillée d'une tunique rouge. Celui-ci était pâle et ne semblait pas avoir remarquer la môme. Cette dernière voulut passer en douce, mais il se retourna.
        -"Hmm... Que fais-tu ici ? Propriété privée !"
        La demoiselle qui était couverte de sang jusqu'aux genoux, lui répondit d'un ton ferme :
        -"Laisse moi passer, j'ai pas le temps de rester à discuter avec toi."
        -"Fais donc, mais Ganon ne te laissera pas faire."
        -"Je m'en fiche."

        L'homme fut fort sympathique avec l'étrangère, qui ouvrit la porte. Nouvelle salle atteinte, de la même couleur que la précédente. Cette fois ci, il n'y avait rien excepté une personne qu'elle connaissait bien. C'était Squalala. Kurumu fut étonnée de le voir ici, alors qu'il aurait pu l'aider depuis le début.
        -"Mais qu'est ce que tu fous là ?"
        -"Je suis venu te combattre. Je me devais de ne pas décevoir mon maître. Il fallait que je t'emmène à son repère pour qu'il puisse te sacrifier."
        -"J'aimerais bien savoir comment tu veux m'arrêter puisque tu n'as même pas réussi à trouver un champignon."
        -"Hum.. C'est pas faux, mais je peux tout aussi bien te laisser passer. Après tout tu as tué notre chien de garde, mais surtout, c'est que mon maître va te corriger."
        -"Bah laisse moi passer !"

        Conte toute attente, Squalala laissa la gamine passer la dernière porte. Elle arriva dans une grande salle. Au milieu était entreposé un joyau, et sur un socle, il y avait l'harmonica tant recherché par la demoiselle. Elle qui aurait pensé qu'elle allait passer un salle quart d'heure, était contente. Mis à part le loup, les deux autres furent sympathiques. Peut-être que ce Ganon était une véritable machine à tuer ? Kurumu chercha du regard ce dernier, mais rien, jusqu'à ce qu'une porte s'ouvrit.


        Dernière édition par Sound L. Kurumu le Mer 19 Mar 2014 - 16:51, édité 2 fois
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        L'ambiance dans la salle se rafraîchit dès son entrée. Il portait une cape noire, et un pantalon en acier noir. C'était un homme très poilu, au niveau du torse, des bras et de la tête. Il était roux et portait un collier, avec des sourcils très marqués, puisque les poils formaient une touffe. Son nez était long et pointu, et ses yeux de couleur noir pétrifiaient de peur chaque personne qui osait le regarder en face. Sur son front, on pouvait remarquer un étrange joyau. Ganon était musclé, mais elle remarqua qu'il marchait lentement et semblait combattre avec un trident. Cet personne était accompagné de deux loups, un peu plus petit que le précédent.

        Dès que les deux canidés virent la fille, ils hurlèrent. Une voix grave s'éleva dans la salle et les deux loups étaient comparables à des chiots. Derechef, ils arrêtèrent leur brouhaha et s'assirent aux côtés de leur maître, qui ne semblait pas avoir remarqué la gamine. C'était une chance inouïe pour Kurumu. Elle n'aurait qu'à dérober l'ocarina, puis filer en douce. Seulement, il fallait qu'elle fasse attention aux loups, et surtout, elle devait se méfier de cet homme. La demoiselle s'avança lentement mais surement, mais à chacun de ses pas, les animaux de compagnie de Ganon grognaient. La fillette transpirait de plus en plus, et la peur de l'affronter était grandissante. Quand elle fut proche du socle, la gamine tendit sa main pour y récupérer le dit instrument.

        Elle avait remarqué que plus elle avançait, et plus les loups étaient à deux doigts de bondir sur celle ci. Il fallait donc qu'elle soit suffisamment prête mais pas trop non plus. Kurumu tendit donc son bras, et parvint à toucher l'ocarina, mais la voix grave s'éleva de nouveau
        -"Je te déconseille de faire ça !"
        -"Je dois te le reprendre à tout prix."
        -"J'ai l'impression que tu ne tiens pas à la vie. Je suis le grand Ganon. Mon plan ne pourra pas être mis en échec par une misérable gamine sortit tout droit des jupons de sa mère."
        -"Je ne suis pas une gamine."
        -"Alors, que fais tu ? Tu le prends ou pas ?"

        Kurumu hésitait, mais l'homme était à l'autre bout de la pièce, elle pourrait facilement le semer. Le problème était qu'il était accompagné de deux loups, et que dans les pièces précédentes, il y avait les deux hommes de Ganon. La fuite était parsemée d'obstacles difficilement surmontable. Finalement, elle regretta le fait d'avoir laissé Revy au manoir des Kaya. Il aurait pu être d'une aide utile, mais là, elle allait devoir combattre seule, contre ce qui s'apparentait à un mastodonte. En revanche, la gamine était surprise du caractère de son adversaire, mais il fallait toujours se méfier des personnes trop gentilles. Si ça se trouvait, ce gars faisait preuve d"une cruauté inégalable, et un pistolet ne viendrait pas à bout de ce monstre. Mais des gens comme ça avaient toujours un point faible. D'ailleurs tout le monde avait un point faible.

        Ganon attendait encore la réponse de la morveuse, et pour qu'elle la donne, il joua la carte de la stupéfaction. Il commença à faire les cents pas.
        -"Gamine, je suis surpris. Tu as pu trouver mon repère, même si se fut grâce à l'aide de Squalala, mais venir à bout de mon loup gardien, je dois le reconnaître, tu es quelqu'un d'assez particulière.  J'attends toujours ta réponse, mais je serais ravi de te corriger."
        La demoiselle prit, à la volée, l'ocarina et courut jusqu'à la porte. Cependant, les deux loups l'avaient remarqué, et accoururent jusqu'à la porte, et la bloquèrent. Ils hurlèrent, Ganon se retourna, et expliqua à la gamine, les conséquences de son choix.
        -"Je vois... Tu as choisi le conflit. Alors prépare toi à aller jusqu'au bout. Je vais te massacrer."
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        L'homme s'approcha lentement de la fillette coincée par les deux loups, qui n'avaient pas encore bondit montraient leurs crocs. Kurumu avait peur, très peur, c'était une mission suicide et ça, elle le savait. Ça n'avait pas de sens de venir ici pour un vieil instrument et pour une récompense de cinq millions, puisque son père pouvait les lui donner à son retour. Mais elle n'avait pas envie de l'attendre, et surtout, avec son comportement de peste, il refusera. En plus de cela, elle avait besoin d'argent pour s'acheter quelques vêtements qui étaient à la mode.
        *Je ferais mieux de laisser tomber, et lui rendre l'ocarina. Au moins, je ne serais pas blessée, et je ne me retrouverais pas à l'hosto.*

        -"Attend ! Je ..."
        Elle fut interrompu par Squalala qui entra dans la pièce pour nourrir les deux loups. Chacun avait droit à une grosse pièce de viande bien fraîche et bien saignante. Ils se jetèrent dessus comme des morfales puis, quelques minutes plus tard, à la première bouchée, ils se retrouvèrent les quatre pattes en l'air.
        -"Squalala qu'as tu fait misérable ?" dit-il d'un air énervé.
        -"Hum... Je me suis débarrassé de Liam qui s'amusait avec ses fioles, et de vos loups. Maître, je ne vous traiterais jamais de tyran, mais j'en ai plus que marre de faire votre sale boulot, juste parce que vous êtes roux. De ce fait, je vais m'allier à cette fille inutile n'ayant pas réfléchit une seconde à se qui l'attendait, pour vous détrôner. J'en ai marre de cette vie à chercher des champignons et libellules se trouvant sur l'île."
        -"Pourquoi un tel retournement de situation ?"
        -"Grâce à cette fille. Elle m'a ouvert les yeux. Je l'ai vu chercher le champignon, et je me suis vu en elle. Vous comprenez mon maître, j'ai vu ma misérable vie passer à vos côtés pendant des années, en train de vous regarder essuyer échec sur échec, comme si vous étiez un grand scientifique du gouvernement."
        -"Alors prépare toi à rejoindre l'au-delà, toi et tes misérables paroles."

        *J'y comprends que dalle... Mais son aide me sera utile.*
        -"Tiens prend le pistolet, je ne veux plus rien avoir avec cette arme. J'ai l'impression d'être une tueuse en série sans scrupules, alors qu'en réalité, je ne suis qu'une enfant, tombée ici au hasard."
        -"Et toi gamine qu'avais tu à me dire ?"

        Elle n'eut pas le temps de répondre que Squalala, après avoir récupéré l'arme que lui avait tendu la petite brune, se jeta sur son maître avec un long sabre. Seulement Ganon était déjà prêt à affronter la fille, para avec sa lance céleste, nom donné par celui-ci, dès qu'il l'avait découvert au fond d'un cratère.
        Pendant le combat acharné, où Ganon avait un net avantage, Kurumu tenta de fuir en toute discrétion. Mais une épée se planta dans la porte. Elle se retourna et vit le rouquin debout, en pleine forme faire tournoyer sa lance entre ses mains. A ses pieds, Squalala avec un bras en moins en train d'agoniser.
        -"Tu n'iras nulle part ! Personne ne s'attaque moi" disait-il en s'avançant lentement.

        La fillette était terrorisée. Elle ne voulait pas mourir si jeune. Seulement, Ganon avait omis un détail. Squalala avait encore le pistolet de Kurumu et vida sur son ex-maître, tout le chargeur. Il se retourna, en souffrant.
        -"Sale lâche que tu es ! Tu ne l'emporteras pas au paradis !"
        Kurumu en profita pour partir, et Ganon lança sa lance dans la tête de son ex-second qui décéda sur le coup.

        La fillette courut pour ne pas se faire massacrer. Elle n'avait rien compris à ce qui venait de se passer. Elle se demandait comment elle a pu en arriver là, mais était contente, puisqu'elle était encore en vie. En plus de cela, elle avait encore l'ocarina. La môme arriva dans la village et vit Jaz.
        *Oh non, pas elle...*
        La demoiselle n'avait pas envie de la voir, mais trop tard, puisque c'était son amie d'enfance qui venait à elle.
        -"Kurumu, je peux te parler s'il te plaît ?"
        -"Qu'est ce que tu me veux ?"
        -"Je suis désolée pour la remarque je t'ai faite. Je n'aurais pas dû."
        -"M'en fiche je te boude."
        -"Comment peux tu me dire ça après tout ce que j'ai fait pour toi ? Sérieusement Kurumu."

        Elle réfléchit quelques minutes et accepta les excuses de sa meilleure amie. La demoiselle sauta au bras de Jaz et lui fit savoir qu'elle était contente qu'elle soit son amie. Toutes les deux allèrent au manoir des Kaya pour remettre l'instrument à l'un des vigiles. Elle n'avait pas envie de voir Charlène et entendre ses monologues, d'autant plus, qu'elle venait tout juste de se réconcilier avec Jaz. La demoiselle préférait largement être avec celle-ci. L'ocarina remit en main propre aux vigiles, Jaz lui annonça qu'elle pouvait passer les prochaines nuits chez elle. Kurumu était aux anges et dit à son amie de se bouger pour profiter un maximum tout en oubliant cette misérable journée.
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