Un jour, Bill, le pêcheur, m’avait expliqué pourquoi il était dangereux de s’endormir sur sa barque en mer. Genre, des fois, tu dérives, emporté par les vagues et tout l’tralala. Mieux, tu coules et t’es bouffé par des trucs pas cool. Enfin, vous l’aurez pigé : dodo + bateau + eau = 95% de chance d’être dans la merde. Les 5% restant, c’est ceux qui font une sieste dans une barque, à quai, et ceux qui n’ont pas de bateau. Moi j’fais partie d’ces gars, je n’ai pas d’bateau et j’dormais dans la barque de Bill, au bout du ponton de pêche. Pourtant, j’arrive à faire copain avec le clan des 95%...
Cette côte que vous voyez là, c’est pas un pont, c’est même pas la cabane du pêcheur. Du coup, j’devine adroitement que j’suis pas du tout à Fushia.
« Et bah putain. Mais qu’est-ce que j’fous ici ?! »
Faut que j’accoste, que j’fasse un bilan. Ah, maintenant que j’y pense, y’a pas les rames…
« Bill ! Passes moi les… Ah bah non… J’suis con… Bwahah, bwah, bwahahahahah. »
Pas encore fais à l’idée que… J’me suis paumé en dormant. Alors j’me penche un peu à l’avant d’la barque, histoire de pouvoir plonger mes mains dans la flotte et ramer, ramer jusqu’à cette putain d’berge. La boxe, c’est bien, ça fait bosser les bras, maintenant, j’rame comme une pagaie ! D’ailleurs j’vois mieux, j’me rapproche gentiment, y’a bien une p’tite cabane là mais c’est pas un pêcheur. Aller, encore quelques que brassés et j’y suis.
POC.
La barque tape contre le petit bord de récif, j’l’attrape et j’me hisse sur le plancher des vaches… Tss on d’vrait dire des pommiers.. Enfin bon… J’tire mon véhicule hors de l’eau, pour éviter qu’il fasse pareil que moi. Bien que les bateaux ne dorment pas. J’crois.
J’me dirige vers la bicoque, mon superbe navire sur l’épaule, avançant avec la démarche d’un Grand de se monde. Faut pas déconner, j’suis l’roi quand même.
« Oi mec ! Tu peux garder ça pour moi ? Fais gaffe, c’est à Bill, il va me tuer si je la lui casse. Merci ! »
J’le dépose sur le mur d’la cabane et me tire aussitôt visiter les environs, en quête d’indice sur le lieu présent. Faut toujours savoir où qu’on est avant d’savoir s’qu’on fait ! Tragédie militaire mec ! Il m’a fallut une bonne vingtaine de minute de marche, en milieu inconnu, avant de me rendre compte de la même chose dont vous vous êtes rendu compte, surement avant moi.
« Putaiiiiiiin. Pourquoi j’ai pas demandé au gardien de barque ! »
J’me frotte la tête, la haine envers moi. J’m’accoude à un panneau pour mieux réfléchir.
Je scrute l’horizon, renifle l’air, écoute le vent… Mais je ne parle pas le vent, alors j’décide d’écouter que mon instinct ! J’m’arrache de là ! Droit devant, tout les chemins mènent à la pomme !
J’avais pas lu l’panneau d’ailleurs, avec écrit :
Cette côte que vous voyez là, c’est pas un pont, c’est même pas la cabane du pêcheur. Du coup, j’devine adroitement que j’suis pas du tout à Fushia.
« Et bah putain. Mais qu’est-ce que j’fous ici ?! »
Faut que j’accoste, que j’fasse un bilan. Ah, maintenant que j’y pense, y’a pas les rames…
« Bill ! Passes moi les… Ah bah non… J’suis con… Bwahah, bwah, bwahahahahah. »
Pas encore fais à l’idée que… J’me suis paumé en dormant. Alors j’me penche un peu à l’avant d’la barque, histoire de pouvoir plonger mes mains dans la flotte et ramer, ramer jusqu’à cette putain d’berge. La boxe, c’est bien, ça fait bosser les bras, maintenant, j’rame comme une pagaie ! D’ailleurs j’vois mieux, j’me rapproche gentiment, y’a bien une p’tite cabane là mais c’est pas un pêcheur. Aller, encore quelques que brassés et j’y suis.
POC.
La barque tape contre le petit bord de récif, j’l’attrape et j’me hisse sur le plancher des vaches… Tss on d’vrait dire des pommiers.. Enfin bon… J’tire mon véhicule hors de l’eau, pour éviter qu’il fasse pareil que moi. Bien que les bateaux ne dorment pas. J’crois.
J’me dirige vers la bicoque, mon superbe navire sur l’épaule, avançant avec la démarche d’un Grand de se monde. Faut pas déconner, j’suis l’roi quand même.
« Oi mec ! Tu peux garder ça pour moi ? Fais gaffe, c’est à Bill, il va me tuer si je la lui casse. Merci ! »
J’le dépose sur le mur d’la cabane et me tire aussitôt visiter les environs, en quête d’indice sur le lieu présent. Faut toujours savoir où qu’on est avant d’savoir s’qu’on fait ! Tragédie militaire mec ! Il m’a fallut une bonne vingtaine de minute de marche, en milieu inconnu, avant de me rendre compte de la même chose dont vous vous êtes rendu compte, surement avant moi.
« Putaiiiiiiin. Pourquoi j’ai pas demandé au gardien de barque ! »
J’me frotte la tête, la haine envers moi. J’m’accoude à un panneau pour mieux réfléchir.
Je scrute l’horizon, renifle l’air, écoute le vent… Mais je ne parle pas le vent, alors j’décide d’écouter que mon instinct ! J’m’arrache de là ! Droit devant, tout les chemins mènent à la pomme !
J’avais pas lu l’panneau d’ailleurs, avec écrit :
GOA
EDGE TOWN
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Dernière édition par Adell "Golden" Dandy le Sam 11 Jan 2014 - 0:21, édité 1 fois