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Il faut bien sortir les ordures de temps en temps

Le pourquoi du comment ce topic:

Année 1625,
Las Camp.

Bon, me voici de retour sur l'île maudite, celle où les gangs règnent, celle où de petits groupuscules survivent encore. Mon rôle en tant que marin est d'arrêter ces criminels, d'étouffer dans l’œuf toute rébellion, faire savoir que la marine est encore et toujours là. Alors on va frapper vite, fort, et se faire entendre.

Spoiler:

J'ai encore dans la tête l'annonce générale qui a été faite par le conseil des cinq étoiles. Ça m'arrange bien, car sur Las Camp, ce n'est pas la corruption qui manque, bien au contraire. Mais je ne suis plus aussi faible qu'avant. J'ai pris du galon, et du bon même. Je dispose de bien plus d'hommes, et beaucoup de monde sur les Blues me respecte enfin. Surtout sur West Blue, bien sur. Donc quand je passe, les gens savent à qui ils ont à faire. Ça fait plaisir. J'ai réussis à m'imposer, petit à petit, à prouver à tous les abrutis qui me disaient que jamais je n'y arriverai, que je suis en train de le faire pourtant. Je suis ptet encore loin de réaliser mes rêves, mais je suis définitivement sur le bon chemin.

Néanmoins, quand on voit la criminalité qui augmente, que des contres et vices amiraux trahissent la marine, on sait qu'on encore du boulot. Maintenant qu'Arashibourei, Red et Tahar sont dans la nature, on va en baver. Les trois plus grosses pointures criminelles du moment … Je suppose que le conseil a déclenché un plan de guerre exceptionnel. Comme l'amiral Kindachi a prit la parole, on peut supposer que c'est lui qui sera en charge de la mission. Et comme chacun sait qu'il possède une fierté hors du commun, il ne lâchera pas le morceau avant d'en avoir terminé avec eux. Mais s'ils restent ensemble, j'ai un doute quand même … Ok, il les a mis en déroute à Impel Down, mais bon … Pourra-t-il les affronter tous les trois en même temps ? Mais bon, rien ne me dit qu'il est seul, car il est assez intelligent pour savoir ça. Et eux sont suffisamment différents pour vouloir se séparer rapidement et que chacun retourne à ses occupations.

Bref, me revoilà sur Las Camp. Les marins me saluent car désormais, je suis bien connu ici. Vu le temps que j'y ai passé, les actions que j'ai entrepris, on pourrait dire que c'est ma maison, mon petit chez moi. Une bien dangereuse demeure, je vous l'accorde. Et c'est pour ça que je suis revenu. On va remédier à la situation une fois pour toutes. C'est la dernière fois que cette île est surnommée le cancer de Las Camp, j'y veillerai. On a combattu Mogaba, l'avons mis en plein jour puis il a quitté l'île. La commandante d'élite Sissi le remplace et veille sur l'île. Ensuite je me suis occupé des chefs de gangs. On les a arrêté, envoyé en prison. Mais malgré tout, il reste encore des gangs en activité, des personnes subsistent à essayer de reformer ces groupuscules.

Alors on va les affronter avec toute la force de la marine. Pas question de faire le moindre écart, ça ferait tâche sur mon dossier. Surtout que pour l'instant, je n'ai que du plus (combattre Mogaba, arrêter des gangs, arrêter des pirates). Je viens d'être promu, il faut donc que je sois digne de mon nouveau grade d'officier subalterne. Je me dirige vers le QG en empruntant cette route bien connue. Celle dans laquelle nous sommes tombé dans l'embuscade dès notre arrivée sur l'île. Tout me revient en mémoire. J'ai quelques hommes avec moi, une vingtaine en fait. On remonte la grande rue, tout semble calme, bien trop calme. Cette fois, je ne me ferais pas avoir, hors de question.


Messieurs, tenez vos positions, on va avoir de la compagnie, à couvert ! 4 groupes de cinq, à trois, six, neuf et douze heures. Exécution.

Sans tarder, ils se mettent en formation. Chacun couvre les arrières des autres en regardant sa zone de surveillance, fusil à la main, près à tirer. Je saute sur une caisse, agrippe les tuiles, me hisse à la force des bras (merci les tractions) et monte dessus comme si je marchais sur le sol. Je saute de maison en maison, pendant que mes hommes restent cachés dans l'ombre d'une maison. J'essaie d'imiter un chat qui miaule pour qu'ils entendent le signal. D'habitude, on fait un oiseau, mais là, j'ai jamais de volatile à Las Camp, donc bon, ça pourrait paraître suspect. Alors que des matous, oui. Les hommes avancent prudemment, groupe par groupe. Je sors mon fusil et regarde au loin, cherchant le signe d'un quelconque piège. Mais non, rien ne passe. Les matelots sont désormais à ma hauteur. On continue prudemment, et on arrive au QG sans problème. La commandante Sissi dirige les troupes d'élite, et les régulières en l'absence d'un gardé. Mais comme je suis présent, je prend le commandement des troupes de la marine ordinaire. Comme Las Camp est plutôt grand, je vais avoir besoin de plusieurs dizaines de personnes. Je décide donc de prendre deux cent soldats. Oui, c'est un peu excessif, mais si on veut limiter les pertes humains, on a pas vraiment le choix. J'envoie un marin la prévenir quand même, histoire qu'elle ne le découvre pas ainsi. Il revient, quelques minutes plus tard me dire qu'elle est d'accord, mais que l'entière opération est sur mes épaules, que j'en serai responsable quoiqu'il arrive. Ok, c'est rassurant ... Ça signifie : tu gaffes, rétrogradé ou muté dans le trou du cul du monde, et si tu réussis, une promotion. Au moins, je sais que je n'ai pas le droit à l'erreur.


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Dernière édition par Clotho le Ven 29 Nov 2013 - 6:55, édité 3 fois
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Je donne donc les ordres afin qu'on soit bien synchronisés, que tout soit coordonné afin d'éviter les gaffes. Je ne peux pas me permettre de rater, d'échouer ... Une fois que tout le monde a bien compris, que les tâches sont réparties, les quartiers divisés, on se met en marche. Et je commence à me poser des questions. Est-ce que ça n'aurait pas été plus simple d'aller faire le porte à porte ? Parce que là, j'ai quand même mobilisé près de deux cent marins, je vais avertir les gens de ce qui va se passer ... Mais bon, comme je suis gentil et veut avoir une bonne image afin de vite grimper les échelons, le choix ne m'est pas vraiment permis. En plus, ceux n'ayant rien à se reprocher coopèreront surement. On commence donc l'opération à mon signal. Dix hommes, armés de mégaphones commencent alors à parler pour expliquer aux habitants ce qui va se dérouler sur l'île.

"Mesdames et messieurs, votre attention s'il vous plait. La marine va procéder à des contrôles et des fouilles dans chacune des habitations de l'île. Afin de rendre les choses plus faciles pour chacun, nous vous prions de sortir de chez vous, venir vous mettre au milieu de la rue pendant que les membres du gouvernement effectueront les fouilles. Nous rappelons également qu'un refus d'obtempérer est considéré comme une insubordination, et donc punissable. Les fouilles seront effectuées le plus rapidement possible, le plus proprement possible. Afin d'écourter un maximum l'intrusion dans vos demeure, nous vous demandons de bien vouloir coopérer. Merci de votre compréhension."

Presque aussitôt, des portes s'ouvrent. Les soldats pointent leurs armes, mais d'un cri, je leur dit de cesser. Plusieurs personnes sortent. Aucune joie, sur aucun des visages visibles. Les soldats baissent leurs armes, et dès lors, des lancés de tomates pleuvent. Les hommes s’apprêtent à riposter, mais encore une fois, je leur fait baisser leurs fusils. Je viens me placer devant eux, prend le microphone. Encore plus de portes s'ouvrent, et de plus en plus de personnes sortent dans la vue. Certains viennent se mettre au milieu, comme demandé, d'autre restent devant leur porte, croisent les bras, et d'après leur posture, ne sont pas près d'en bouger.

"Pourquoi devrait-on bouger ? On est chez nous ici, ils n'ont aucun droit.
Ouais, c'est vrai ça.
C'est demandé si gentiment, on va même déménager sur une autre île tiens !
Ils ont des armes, faut pas les mettre en colère, mettons nous au milieu.
Non ! On a assez vécu sous la coupe de Mogaba. On en a bavé, hors de question de se laisser dicter sa conduite par des gens qui sont incapables de comprendre notre situation.
Mais ils font ça pour nous. Moi, j'ai rien à cacher."

Voilà ce que je craignais, la non coopération des habitants. Mais ça ne me surprend pas. Mogaba a corrompu l'île, il a unifié les gangs, ou la plupart du moins. Il a terrorisé les habitants. Quoi de plus normal qu'ils aient une dent contre la marine. Pourtant, depuis qu'il est tombé, les conditions de vie se sont améliorées quand même. On a vu un peu plus de personnes se promener dans les rues de l'ile. Depuis que les chefs de gangs sont tombés, il y a moins de meurtres, la criminalité a baissé, les gens ont moins peur de se faire tuer parce qu'ils n'ont pas payer leur taxe pour vivre. Je sors mon sabre, et tranche les projectiles qui foncent vers moi. Couper en deux, chacune des parties finit sur le sol, éclatée. De plus en plus foncent sur moi.

"Je comprends ce que vous ressentez. La marine n'a pas toujours été douce avec vous. Vous avez vécu sous la coupe d'un tyran, d'un monstre pendant des années, et personne n'est venu pour vous aider, pour rétablir la justice. Vous avez perdu la foi dans le gouvernement. Mais c'est terminé maintenant. Mogaba est tombé, partie en prison, à Impel Down. Il ne pourra plus jamais vous blesser. Vous n'avez plus de raison d'avoir peur. La marine est là pour vous aider. JE suis là pour vous aider, vous assurer une protection, faire en sorte de rendre l'île propre, que vous n'ayez plus peur de sortir, que vos enfants puissent jouer dehors sans avoir peur de recevoir une balle perdue. N'est-ce pas ce que vous voulez ? Vivre librement ? Je vous demande un petit sacrifice pour rendre l'île meilleure. Vous perdez cinq minutes de votre vie, mais est-ce que se débarrasser des gangs n'en vaut pas le coup ? Si vraiment vous le souhaitez, on peut quitter les lieux, tous, et laisser les gangs reprendre le dessus. Est-ce vraiment ce que vous voulez ? Vous souhaitez voir vos enfants, étalés sur le sol, une balle dans la tête simplement parce que vous êtes trop borné pour nous refuser l'accès à votre demeure ? Quand comprendrez-vous qu'on fait ça POUR VOUS ? On peut rendre l'île meilleure, mais pour ça, j'ai besoin de votre aide. Laissez nous vous aider, s'il vous plait ..."

Quand je termine mon discours, je lâche mon sabre qui tombe sur le sol. Des larmes coulent rapidement pour finir elle aussi par glisser, attirer par la gravité. Les lancés ont cessé. Plus un bruit dans les rues. Les gens commencent à prendre conscience que les choses sont effectivement en train de changer, mais que tout redeviendra comme avant si EUX ne changent pas. Il est temps de s'améliorer, non ? Certains l'ont compris, et lâchent leur légume sur le sol avant de s'avancer dans le milieu de la rue. Sans attendre, les hommes, par groupe de cinq, s'engouffrent dans les maisons libérées en remerciant les habitants. Ces derniers sont sous le choc. Un lieutenant de la marine qui demande de l'aide à des simples civils, qui pleure devant eux. Ils n'en ont pas l'habitude, ça les surprend. Première partie du plan, ok. Je sèche mes larmes rapidement. Quoi ? J'ai toujours été un excellent comédien. Et pleurer pour de faux, c'est vraiment pas compliqué. Il suffit de penser que le monde est à cours de nourriture, qu'il ne reste que les trucs bio, sans graisse, sans gras, sans sel, sans sucre, sans beurre, des fruits et des légumes. Plus de viande, plus de poisson, plus de pâtes, de riz. Une fois les fouilles terminées dans les maisons, les soldats passent aux suivantes. Tout le monde se retrouve dans la rue. Je ramasse mon sabre, passe près d'eux. Quelqu'un agrippe ma main. Par réflexe, je serre mon sabre et le ramène juste devant ... Le visage d'une jeune fille. Je l'écarte aussitôt et le rengaine. Elle ne doit pas avoir plus de six ans. Peut-être quatre. Je n'ai jamais trop su donner d'âge à ... 'ça'.

Dis monsieur, tu vas vraiment nous aider ?
On est déjà en train de le faire. Les hommes fouillent les maison pour confisquer tout ce qui peut blesser.
Pas mon épée en plastique ?!
Non, pas ton épée, rassures toi. Elle restera là où tu l'as laissé.
On pourra enfin aller jouer dehors ?
Oui.
Tu le promets monsieur ?
Oui, je te le promet. Bientôt, tu pourras sortir avec tes amis dehors sans avoir peur.
J'ai pas peur moi ! Je suis grande.
Oui, c'est vrai. T'es presque aussi grande que moi. Et quand tu le seras, je suis sur que tu deviendras aussi forte que moi. En attendant, tu peux me rendre un service ?
Lequel ?
Veille sur ta maman, elle s'inquiète beaucoup pour toi.

Oui, ça se lit dans ses yeux. Tandis que je me relève, elle se précipite sur moi et me fait un câlin. Je suis gêné, car je n'ai jamais vraiment été à l'aise avec des enfants, surtout en bas âge. Elle se brise si je la touche ou quoi ? Puis elle retourne auprès de sa mère comme si de rien n'était.


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Les hommes continuent les fouilles. Pour l'instant, ils ne trouvent rien, ce qui me fait plaisir. Ils retournent les matelas, regardent sous les lits, dans les malles, tout ce qui peut contenir quelque chose ou servir à cacher des armes. Ça prend du temps, bien sur. Après plusieurs heures, on arrive dans les quartiers réputés difficiles. Évidemment, j'ai commencé par les plus faciles afin d'en faire un maximum avant la tombée de la nuit. Le même schéma que précédemment se produit. Soit les gens refusent d'ouvrir la porte, soit ils jettent des objets. Bon sang, si j'ai du ruser de cette manière avec les gentils, comment vais-je pouvoir convaincre les 'méchants' ? C'est ici qu'on soupçonne des partisans de la révolution et des gangs de loger. Je dois me montrer prudent, rapide, intransigeant. Du moins, c'est ce que ferais n'importe qui d'autre. Mais c'est vrai que je n'ai pas vraiment le choix … Alors je donne de ma personne. Je vais frapper à une porte qui refuse de s'ouvrir. Personne ne répond. Je tourne la poignée qui reste bloquée, la porte est fermée à clé. Comme si ça allait m'arrêter.

Je demande à ce qu'on m'ouvre la porte, personne ne répond. J'entends des bruits pourtant, je me décide donc à entrer. Je donne plusieurs coups de sabre dans la porte afin de former un rectangle autour de la serrure. D'un geste, je pousse cette dernière qui tombe au sol, et j'ouvre la porte en la poussant simplement. Et là, un spectacle horrible est livré à mes yeux. Je me précipite dans la maison en criant qu'on m'amène des médecins. Sur le sol, du sang frais, partout. Je glisse dessus jusqu'à arriver au corps d'un homme. Je mesure son pouls. Il n'en a plus. Un petit bruit dans les escaliers, je grimpe rapidement, sabre à la main. Des soldats entrent dans la maison, et voient le carnage. A l'étage, l'horreur me prend le cœur. Une fillette de dix ans, la tête coupée, les membres sectionnés, des entailles partout sur le corps. C'est pas un vol, c'est un règlement de compte et de la torture.

Je crie aux hommes d'enfoncer les portes, ce qu'il font avec du mal. Je suis affalé sur le corps de la petite fille. Pourquoi ? Pourquoi elle ? Qu'est-ce qu'elle a bien pu faire pour mériter ça ? Pour punir son père ? Seul un monstre est capable d'une telle cruauté … Je lâche des larmes que je ne peux retenir. Je suis à genoux près de son corps, après avoir rassemblé les morceaux éparpillés dans la pièce. Des cris résonnent dans les maisons. La même horreur à l'air d'avoir été perpétré par la même personne d'après de mode operandi. Qui … Qui a bien pu faire ça … Quel est le monstre sans cœur qui a pu torturer une enfant de dix ans, la regarder dans les yeux, avant de lui trancher les membres et de la décapiter ?! Qui est ce monstre abjecte ? Je … je … je ne … Les larmes coulent, mon cœur saigne à l'idée de découvrir d'autres habitations avec des corps sans vies, surtout des corps d'enfants. Par chance, vu les cris des soldats, certaines maisons n'ont rien.

Je dois me ressaisir. Il le faut. Je sais que je n'ai pas le choix. Je suis un lieutenant, je ne peux pas me permettre de perdre du temps, ni laisser mes sentiments guider mon travail. Si je perds du temps, il se peut que j'arrive trop tard pour sauver des personnes et éviter ses massacres. Je peux peut-être encore les stopper si je me bouge le cul. Allez Clotho ! On se lève, et on pleurera plus tard. Tu ne peux plus rien faire pour la fille, mais il y en a peut-être d'autres pour lesquelles tu veux faire quelque chose. Péniblement, je finis par me lever, comme si mon corps pesait des tonnes. Les hommes montent l'escalier. En voyant le spectacle, certains vomissent. Mais en voyant mon visage, personne ne dit rien. Je sors dans la rue.


Attrapez moi l'enflure qui a fait ça ou je vous jure que ça va barder pour vous !

Mes mots résonnent comme une supplique dans les environs. Certains hommes ont la bonne idée d'aller demander des renseignements aux habitants intacts, savoir s'ils ont vu, entendu quelque chose, si leurs voisins avaient des ennemis … Personne ne semble vouloir coopérer. Et là, pour la première fois depuis que je suis dans la marine, je pète les plombs bien comme il faut. J'ai déjà lâché mon esprit lors des combats où je deviens plus violent, mais là, c'est autre chose. J’attrape le père, qui écoute tranquillement la radio, par le col, je colle contre le mur. J'enfonce mon sabre dans le mur, tout près de sa tête. Les hommes ne savent pas quoi dire.

Écoutes moi bien espèce de sale merde. Tes voisins sont morts, massacrés, torturés. Les enfants ont été torturés aussi, puis leur corps a été éparpillé dans la maison. Tu veux que ça arrive à ta fille ? A ta femme ? Tu as envie de rentrer chez toi un soir et les voir en morceaux, sur la table ? Le seul moyen que ça ne se reproduise jamais plus, c'est de cracher tout ce que tu sais. Sinon jte jure que même ta mère arrivera pas à faire le puzzle que j'vais lui envoyer de toi. Il blêmit, murmure des choses que je n'entends pas. Parles plus fort bordel de merde ! Je perds du temps là !

Il redit les mots exacts. Il nous dit même où trouver la personne qu'il pense responsable de ce carnage. Les hommes continuent les fouilles, mais ça ne donne rien. Chaque maison où il y a eut un ou des meurtres n'ont pas été mises à sac, mais un coffre était ouvert, ou un tiroir. Comme si … le tueur cherchait quelque chose de précis, qu'il avait finit par l'obtenir. Des informations ? Des armes ? Quelque chose pouvant me permettre de remonter jusqu'à lui ? Quand je sors de la maison, le père me dit qu'il se souvient de cette façon de faire. Les Ogres de Malzette s'en étaient fait une spécialité, avant d'arrêter car c'était trop visible par la marine. Ils ne le gardent que pour les grands événements désormais. Or, ça, ça me semble un putain d'événement. Ils doivent se venger car j'ai arrêté leur chef et l'ai envoyé en prison. Tout ça … ces carnages … Ces meurtres … c'est … ma faute ? Ces enfants, torturés, brisés, démembrés … ces êtres auxquels on a arraché la vie … Ma faute ?

La voix de la raison dans ma tête me dit d'arrêter, car elle sait où ce cheminement de pensée me conduit. Elle me supplie de penser que je ne suis pas responsable, que je n'avais aucun moyen de savoir que les choses allaient se passer ainsi. Bah voyons. J'arrête les chefs de gangs, sans penser qu'il peut rester des membres cachés quel que part, je crois que tout est arc-en-ciel, licorne et conte de fée. Évidemment que j'aurais du envisager la possibilité qu'il reste de tels monstres dans la nature. C'était plus que probable … Je suis juste trop con pour y avoir pensé … Il me faut un massacre pour ouvrir les yeux. Bravo, ça, ça va pas faire tâcher dans ton dossier Clotho … Parce que je pense à mon dossier, là, maintenant ?! Mais quel monstre je suis ! On se précipite, avec quelques dizaines de marines à l'ancienne base des Ogres.

Cette fois, je ne vais pas faire les choses à moitié. La dernière fois, j'avais trente hommes. Cette fois, j'en ai deux cents. Les choses seront différentes. On court vers le hangar. Les hommes ont leur fusil à la main, chargé, prêt à tirer. Je donne un grand coup de pied dans la porte, qui s'ouvre dans un fracas, et roule sur le côté, laissant le champ libre aux tireurs. Mais ils ne tirent pas. Je regarde, personne. On rentre dedans. S'ils n'étaient pas au courant de notre arrivée, maintenant ils le sont, grâce à mon entrée discrète … Vraiment trop con. On fouille tout l'entrepôt, rien, personne. La poussière montre que ça n'a pas été utilisé depuis quelques temps. Est-ce que … Et merde ! On fait tout le chemin inverse en courant encore plus vite. Pourvu que j'ai tord, pourvu que j'ai tord, pourvu que … On revient rapidement à la maison, la porte grande ouverte. Le père est étendu, sur le ventre, saignant abondamment. Et merde ! Quel crétin !!!!!  Il était menacé quand je suis entré. Il a du essayer de me faire passer un message, et j'ai rien vu … Il est mort par ma faute, c'est sur cette fois. Je vais devoir vivre avec ça le reste de ma vie. Plusieurs marins crient, on sort dehors, dégoûte par ce qu'on vient de voir et comprendre. Ils tiennent un homme. Je m'avance lentement, pour savourer ce qui va suivre. Car si j'ai appris une chose, c'est qu'un membre de gang ne donnera jamais ses petits copains.


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Tu vas me dire tout de suite ce que je veux savoir, sinon
Sinon quoi ? Tu vas me jeter en prison ? Me faire un procès ? Tu comprends pas qu'on a déjà gagné ?
Non. Tes copains ont gagné, toi tu m'as trouvé. Et tu vas regretter. Crois moi, tu vas me dire où ils sont, que tu le veuilles, ou non. Emmenez le dans cette maison, et laissez nous seuls.
Mais lieutenant …
C'est un ordre soldat !

Devant le ton ferme que j'ai employé et mon expression, ils ne bronchent pas. Ils ferment la porte derrière moi. Je suis désormais seul avec ce criminel. Il me regarde, pas effrayé du tout. Je lui colle une grande baffe pour me détendre. Puis je souris, et une larme coule.

Mais c'est qu'il est triste le marin on dirait.
Tu sais ... ce qui est drôle, c'est que j'ai vécu seul, dans la nature pendant des années. Tu sais ce que j'ai appris ? On peut toujours subir une blessure pire que la précédente.
Tu vas faire quoi ? Me torturer ? C'est pas contraire à ton cher règlement de merde ?
Tu le vois quelque part ici ? Moi, non. Alors on va pouvoir s'amuser.

Je lui plante mon sabre verticalement dans son épaule gauche, il lâche un crie qu'il essaie aussitôt de réprimer. Je tire le sabre sur le côté, horizontalement, son corps suit, il relâche un hurlement. Je vais pouvoir enfin me lâcher, me venger de toute cette rage en moi, cette colère que j'ai accumulé … Je le traîne jusque dans la cuisine, fouille dans le frigo. Il me demande si je vais cuisiner. Je lui répond : Oui, je vais te cuisiner toi. Je ne peux rien faire pour aider les victimes tant qu'on ne sait pas où se trouvent ses amis. Alors la seule chose que je peux faire actuellement, c'est de lui tirer les vers du nez. Et croyez moi, je vais y arriver. Dans la nature, quand tu saignes, il faut cautériser la plaie après l'avoir désinfecter. Et tu es obligé de te le faire toi même, car tu es seul. Tu dois donc endurer la souffrance, rester conscient et apte. J'ai appris que plusieurs choses renforcent la douleur physique. Tel le jus de citron que je lui administre abondamment en le faisant couler sur mon sabre.

Il hurle comme un chien à la mort. Dehors, j'entends plusieurs hommes se demander ce qui se passe. Je vais les effrayer. Je décide donc de prendre un torchon, le fourrer dans la bouche du criminel, l'attacher de sorte qu'il ne puisse pas l'enlever. Je retire mon sabre, prend du gros sel que j'administre sur la plaie. Un cri étouffé  surgit, mais je n'entends presque rien. Oui, le citron brûle, le sel cautérise mais brûle encore plus. J'enfonce mon sabre légèrement dans son autre épaule. Il crie de suite. Normal, j'ai du jus de citron partout sur ma lame. Je prend des fourchette que je lui plante violemment dans les jambes. Je les enfonce presque entièrement, ce qui le fait hurler encore plus qu'avant. Heureusement que ces cris sont étouffer, sinon je n'aurais plus d'oreille. Je vers du jus de citron sur les fourchette. Ce dernier pénètre dans son corps et le faire souffrir. Je retire les fourchettes, verse du sel fin. Je prends un oignon, retire le torchon de sa bouche, lui enfourne le végétal, lui appuis sur la tête de manière à ce qu'il soit obligé de l'avaler. Je lui pince le nez pour qu'il ne respire plus et n'ai d'autre choix que d'ouvrir la bouche. Mais s'il fat ça, il va devoir avaler l'oignon car il rempli sa bouche intégralement.

Qui a dit que cuisiner n'était pas dangereux ? J'ai toujours dit qu'on sous-estimait la cuisine aux petits oignons. Son pouvoir est légendaire. Des larmes apparaissent dans les yeux du révolutionnaire, pirate ou je ne sais pas quoi. Il tousse, crie. Alors d'un bon coup de poing dans sa face, je la lui fait fermer. Je coupe une gousse d'aile en deux et lui enfourne. Il essaie de garder la bouche fermée. Je fourre deux de mes doigts dans ses narines, violemment, et les tire vers le haut, pendant que je tire son tee-shirt vers le bas. Résultat, il ouvre sa gueule malgré lui, au sens propre. J'ai le temps d'entendre 'va crever', auquel je répond un très classe, 'toi le premier'. Il tousse encore, mais j’appuie de tout mon poids sur sa tête pour qu'il garde sa bouche fermée. Après plusieurs minutes, il est en pleur, transpire, essaie de crier. Je cherche dans un des tiroirs un objet en particulier. Je jette des coups d’œil au prisonnier pour m'assurer qu'il ne tente pas de s'échapper. Comme s'il était en état de toute façon … Je finis par trouver mon bonheur. Je regarde ma prise avec un air enthousiaste.


Je … te dirais ... jamais ce que … tu veux savoir.
Ô, mais on fait que commencer mon poussin. J'ai même pas sorti les gros moyens encore. On est qu'au début, alors prends ton temps et savoures ce qui t'attends.
Non … Tu . peux pas …
Quand tu voudras parler, bouges ta main gauche, parce que la droite, tu peux lui dire adieu.

J'écrase le hachoir à viande sur sa main droite. Il lâche un cri, je lui fourre le torchon dans la bouche. Je n'ai plus de citron. Pas de pamplemousse non plus, ni de kiwis. Pas d'alcool. Tant pis. Je fais chauffer une poêle. Il se demande bien à quoi … avant de comprendre, effrayé. Si vous pouviez voir ses yeux … Ils sont à la fois en train de me supplier pour arrêter et de me dire d'aller me faire cuire un œuf. Ce qui ressemble à peu près à ce qui va suivre. J'ai jamais torturé quelqu'un de ma vie. Tout ça me vient des blessures que je me suis faite quand je rodais. Mais la souffrance m'a rendu plus fort. Si en torturant un criminel je peux des innocents, alors ça ne me gêne pas trop, surtout dans cet état émotionnel. Je vais chercher la poêle. Rien qu'en la touchant par la poignée, je peux sentir sa chaleur. Je la lui plaque sur la jambe, sur ses coupures de fourchette. Il essaie d'hurler, mais n'a plus la force. C'est vrai quand je lui disais que je ne fais que commencer. J'ai pleins d'autres idées intéressantes pour le faire parler. Et je n'ai pas le droit d'échouer car tout le monde compte sur les infos que je dois récupérer.

Je prends un autre torchon, et essuie un peu le pauvre malheureux. T'aurais pas fait tout ça, moi non plus. Mais tu l'as fait, je n'ai donc pas le choix. Je prends une fourchette, le force à ouvrir la bouche. Il me supplie.
Ils t'ont supplié, eux. Tu les a épargné ? Est-ce que tu as épargné l'enfant ? Non. Alors pourquoi devrais le faire pour toi ? Cette simple phrase le fait trembler autant qu'il peut. Il se décide alors à parler. Je suis un peu déçu. J'allais lui planter une fourchette dans le palais, lui arracher les dents une par une, lui fracasser les os avec le hachoir à viande, lui couper les doigts, lui arracher la langue vers la fin, lui couper la peau pour lui mettre les nerfs à vif avant de les trancher un par un … Il me donne les infos que je veux. Je pourrais le laisser là, mais quand quelqu'un passera, ça va faire louche. Sauf si … Quelqu'un peut être passé pour régler son compte à cette balance. Ouais, c'est ça. Je lui laisse un couteau près de sa main, quitte la maison. Il a le choix de se battre pour survivre, et souffrir, ou abréger ses souffrances. Je ne le sauve pas, mais je ne le tue pas non plus. Pas le temps de m'essuyer du sang, d'enlever les odeurs ou quoi que ce soit. Je sors dehors. Les hommes me regardent, certains semblent terrifiés.

Certes, ils ont entendu le début des cris, mais avec le torchon dans la bouche, la suite leur était inaudible. Je leur donne les infos qu'ils ont besoin de savoir, à savoir que la personne qu'on cherche se trouve plus loin. Les hommes ont continué de chercher dans les maisons en attendant.


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Dernière édition par Clotho le Mer 11 Déc 2013 - 6:20, édité 1 fois
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Malheureusement, ils n'ont rien trouvé. Donc, heureusement, ils n'ont rien trouvé de macabre dans les habitations suivantes. Je les rappelle tous, on part ensemble vers l'endroit indiqué par mon prisonnier. Ça se situe dans un endroit proche d'ici, on y est donc rapidement.  On essaie de marcher le plus silencieusement possible, mais deux cent marines qui marchent à l'unisson, ça fait forcément du bruit, surtout en courant à petites foulées. On y est en cinq minutes. Pas le temps de parler que des types armés sortent et ouvrent le feu. On se cache entre les maisons, derrière des protections temporaires. Malheureusement, certains soldats sont tombés, n'ayant pas réagis assez vite. Les hommes contre attaquent aussitôt et c'est une pluie de plomb qui s'abat sur l'adversaire. Si seulement j'avais de quoi les distraire … Je prends une trentaine d'hommes et on contourne les maisons pour se retrouver derrière le bâtiment. On va les prendre en tenaille. Les marins de devant ont l'ordre de ne laisser personne sortir et de maintenir le feu.

Je fais signe aux gars pour prendre la formation adaptée. On va ouvrir la porte, tirer, et ainsi prendre les criminels entre deux feux. Je ne sais pas combien il y a de personne dedans, mais j'estime le nombre à 30. Comme nous. Ils savent donc qu'ils ne peuvent pas s'en sortir. Une idée me traverse alors l'esprit. Une idée folle, car c'est sur le même principe que la roulette sauf. Sauf que j'ai moins de chance de gagner, mais j'aurais l'effet de surprise. Ok, on va faire ça. Je leur soumets l'idée. Ils ne sont pas chaud du tout, mais acceptent tout de même. La partie commence alors. Deux des types me mettent chacun leur sabre sous la gorge, et me font avancer. les autres s'écartent, comme pour une prise d'otage normale. Ça doit avoir l'air d'une véritable. Ils me frappent un peu pour rendre le tout plus réel. J'encaisse tant bien que mal. Ils frappent à la porte avec leur poings, le bruit résonne dans tout le hangar. Des voix se font entendre.


Identifiez-vous ou crevez bande d'enflure. Merde, je ne m'attendais pas à ça. Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire ?
Marquis, c'est Taj. Code 011XC34. Tu peux me laisser entrer, tout est bon. J'ai même un pt'i cadeau pour toi. Le lieutenant qui a foutu la merde, qui a arrêté Malzette. Je le tiens.
Taj ? On te croyais mort. T'as disparut pendant deux semaines sans donner le moindre signe de vie.
C'est normal, je me suis infiltré dans leur camp de merde.
Espèce d'enflure.

Le dénommé Taj assomme l'autre marin avec son fusil, tout en gardant sa lame sur ma gorge. Alors il fait parti du gang … Et merde. Qui aurait cru que ces enfoirés iraient jusqu'à nous infiltrer, et que personne ne verrai rien à la base … Donc là, en fait, je me suis tendu un piège tout seul. La porte s'ouvre. Deux types armés nous tiennent en joug. Ils évaluent rapidement la situation, nous font rentrer. Des dizaines de carabines sont pointées sur nous. Au moindre mouvement, on est mort. Le traître retire sa lame, s'éloigne de moi pour se rapproche de son ami. Ils se prennent dans les bras et discutent. Ils parlent de stratégie visiblement, du nombre d'homme dehors, du fait qu'ils n'ai aucune chance. Mais avec moi comme prisonnier, ils peuvent s'en tirer. Certains ont envie de me tuer directement, sans sommation. Ça se lit dans leur yeux. Mais leur chef sait à quel point ma vie peut être précieuse pour leur permettre de s'en sortir vivant. Car à trente contre deux cent, à moins d'un miracle nommé Clotho, ils ne peuvent rien faire et vont tous y passer.

Alors qu'en marchandant ma vie, ils peuvent obtenir plein de choses. J'avoue avoir honte d'être tombé dans un traquenard aussi … aussi … facile à éviter. A cause de moi, ils vont peut-être pouvoir s'en tirer.  Non, je refuse. Je regarde Taj qui a quelque chose sur le visage. Il … non. J'ai cru pendant un instant qu'il me faisait un clin d’œil, mais il ne fat que se frotter ce dernier. Un traître est un traître. Un des types ouvre la porte et se met à parler, disant qu'il me tient en otage. Les homme, pensant qu'il s'agit de ma tactique, jouent le jeu sans se douter une seconde que je suis pris au piège. On m'attache les mains et me bâillonne. Que vais-je bien pouvoir faire pour me sortir de cette situation ?


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Je vais avoir du mal à me sortir de cette situation. Ce qui n'était qu'une simple enquête de routine accompagnée d'un fouille s'est transformé en mission de sauvetage, puis de récupération, d'intervention rapide pour redevenir sauvetage. Mon sauvetage. Mais ça, aucun de mes hommes n'était au courant ... Je suis donc seul, face à trente ennemis armés. mes mains sont ligotés, un bâillon m'empêche de parler, je ne peux donc pas les monter les uns contre les autres. Dommage. Ils m'ont pris mon sabre et mon fusil. Mais j'ai toujours mon poignard à l'intérieur de ma veste. Je réfléchis. Qu'aurait fait Monkey D. Garp dans cette situation ? Rien, bien sûr, car jamais il ne se serait laissé entraîné dans une telle embrouille. Ils me connaissent de réputation pour avoir nettoyé l'île, mais ils ne savent pas quelles sont mes capacités, si je possède des pouvoirs spéciaux, mon style de combat ... Je peux donc me servir de ça contre eux. Deux gardes me sont assignés pour éviter que je ne m'enfuis. Ils ne  sont que deux, ça devrait donc être facile de les berner, de les occuper … Très lentement, je fais coulisser mes mains vers mon torse. Les cordes me serrent les poignets, mais pas assez pour m'interdire tout mouvement. Je me gratte le torse afin d'attirer l'attention des gardiens. Bingo. Puisque mes liens m'empêchent de prendre mon arme, eux peuvent la prendre pour moi. Et il ne me suffira que de leur voler pour retrouver ma liberté. Ils me retirent mon bâillon.

Hey, t'es quoi ?
Ça me gratte. Ça doit être mon poignard je pense.
Quoi ? T'as un poignard ?
Personne ne l'a fouillé ou quoi ?
Avec la situation, ils ont ptet oublié. Si jamais on le laisse avec son poignard et qu'ils s'échappe, ça va nous retomber dessus. Il faut lui prendre avant qu'il ne se dégage.

Yes. Ils sont aussi consanguins que je l'espérais. Le premier fourre sa main dans ma veste, trouve le poignard. Il le saisit, ouvre ma bouche pour parler, mais ma tête vient rencontrer la sienne. Avec un mouvement de recul, il retire le poignard. D'un mouvement de main rapide, je le saisis, tranche les liens de mes mains. Le second type arrive, crosse de fusil en main. Je me laisse glisser sur ma chaise, lui fait un croche pied. Il part s'écraser sur son camarade, et tombent au sol ensemble. Malheureusement, le vacarme que ça engendre ramène tout le monde. Je coupe les cordes à mes pieds, me cache derrière les deux types tout en prenant leurs armes. En un contre un, je me les fais facile. Mais a trente gars armés contre moi, je ne suis pas sur de pouvoir tenir plus de quelques secondes. Alors on va tenter un truc vraiment pas sympa. Je tire sur les ennemis, sans vraiment viser. Ils partent se mettre à l'abri derrière les caisses dans l'entrepôt. Je soulève un des loustics, place son corps devant moi. Je m'en sers comme bouclier, en pensant que ses copains allaient arrêter de tirer, mais non, même pas.

Même si c'est leur copain devant, ils tirent. Par chance, aucun ne semble avoir son permis de tir, car la plupart passent à côté. Je continue de marcher tout en tirant vers eux afin de les retarder. Une fois à l'abri, je lâche le corps qui me gêne plus qu'autre chose. Manque de chance, il n'a pas d'épée. Tant pis. Je possède un fusil et mon poignard. Contre trente épées, trente fusils, soixante poings et soixante pieds. Youpi. Si je m'en sors, finit les plans stupides … Si seulement j'avais un moyen de faire comprendre aux autres qu'ils pouvaient agir … Comme si nous étions connecté mentalement, j'entends la porte s'ouvrir, la marine s'annoncer puis tirer. Chouette. Désormais, je n'ai qu'à tenir jusqu'à ce que tous les ennemis soient neutralisés. Mais je dois faire ma part du boulot quand même. Les grosses caisses, d'environ un mètre cube chacune, entassées partout dans le hangar masquent la visibilité et offrent des points de tirs intéressants.

Je décide de foncer dans une caisse tout en bas afin de faire s'écrouler celles du haut. Le bois les composant est très résistant puisqu'il ne cède pas, malgré la force que j'y mets. En revanche, la caisse bouge bien, s'enfonçant dans les autres en dessous, créant ainsi un déséquilibre. Je cours pour m'éloigner, et à peine une seconde plus tard, c'est toute une pile qui s'effondre sur le sol, créant nuisances sonores, poussière et débris de bois un peu partout dans la zone près de moi. Avec mon manteau je me couvre le nez pour ne pas respirer la poussière. J'entends des toussotements. Je prends le fusil par le canon, m'enfonce dans les débris tant que la visibilité est encore un peu masquée. Je repère un ennemi que j'assomme aussitôt. Chouette, il possède un sabre. Je laisse le fusil sur le sol pour changer de type d'arme. Puis la visibilité redevient normale. Un autre briguant se tient devant moi. Il me vise avec son fusil, et tir. On se trouve à dix mètres de distance. Mon sang ne fait qu'un tour. Mon sabre est ramené juste devant moi. Par un miracle quelconque, je parvient à trancher la balle en deux parties qui s'en vont chacune d'un côté de mon corps, m’égratignant légèrement. Je regarde le criminel avec un petit sourire. Et ouais, il semblerait que désormais, je sache faire ça aussi.

Je ne m'en serais pas douté. Mais comme l'a dit le maître sur l'île de Shimotsuki, on ne connaît ses talents que le temps venu. Chercher à les apprivoiser avant d'être prêt est folie. Visiblement, il avait raison. Le sourire grandit sur mon visage, tandis que le membre du gang fait une tête de deux pieds de long. Il retire une fois, mais j'ai anticipé. Je ne sais pas si je serais capable de reproduire ce miracle, alors on ne va pas tenter le diable. Je fais un pas de côté et me précipite sur lui. Le temps qu'il recharge son arme, je suis déjà dessus, ma semelle imprimée sur sa face, le tout qui tombe sur le sol. Je continue ma course jusqu'à trouver un autre ennemi. Je me cache derrière une colonne de caisses. Celle au niveau de ma tête me gêne, je donne alors un grand coup dedans. Ce qui fait que la caisse est expulsée sur l'ennemi, et les autres tombent dans un fracas pendant que je prends mes jambes à mon cou. Les marines continuent de tirer du plomb sur les rebelles. Un clic de pistolet retentit derrière moi alors que je sens un canon sur ma tête. Je ne bouge plus.


Tires et tu seras un héros. Hésites, et tu pars en prison.
La notion de héros est quelques peu inutile à mon sens, lieutenant.
Toi … le traître …
Oui, le traître, comme vous dîtes. Et vous savez ce qui est le mieux ? Personne ne m'a jamais soupçonné.
Tu dois être fier de ça …
Pouvoir tromper un gang et la marine en même temps, je dois avouer que oui, j'en suis fier.
Je me retourne doucement pour lui faire face. Si tu veux tirer, fais le comme un homme, regardes moi dans les yeux.
Voyons lieutenant. Si je voulais vous tuer, vous ne pensez pas qu'il y a longtemps que je l'aurais fais ?

Il me tend alors son arme et me dit de me dépêcher, d'autres ennemis ne vont pas tarder. Il prend un fusil et se met en position. Je reste comme un con pendant quelques secondes avant de comprendre. C'était un ancien membre de gang reconverti dans la marine depuis deux semaines, ayant eut un retour de sa conscience. Mais par honte, il ne l'avais dit à personne, et comme il n'avait aucune influence dans les gangs, personne ne le connaissait dans la caserne. Une fois qu'on en aura finit, il faudra bien s'assurer qu'il est du bon côté. Je ramasse moi aussi un fusil et me prépare à tirer. Des formes s'approchent. La poussière due aux caisses se dissipe et nous laisse entrevoir des uniformes de la marine. On est sauvé, et chacun est content de voir l'autre partie.

Lieutenant. On a bien cru vous avoir perdu. On a attendu un peu après qu'il est assommé son camarade pour s'assurer que tout allait bien. Et quand on a compris que ça ne faisait pas parti du plan, on a décidé d'intervenir. J'espère qu'on a bien fait.
Très bien soldat. Vous êtes arrivé pile à temps.


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Une fois toute la tension retombée, je sens une douleur fulgurante dans mon poing. J'étais tellement stressé que je l'ai serré durant toute la bataille. Ce qui me provoque désormais une souffrance atroce, comme si on m'épluchait la main. Je lâche bien évidemment le fusil et me tient la main. Je pousse un juron. Les soldats me demandent si tout va bien. Je réponds par un oui en essayant de masquer ma douleur comme je peux, avec un faux sourire, une attitude presque normale … Les dernières raclures de Las Camp s'étaient réunis ici. Ce qui veut dire qu'en principe, la mission d'épuration est terminée. Normalement, il ne doit rester plus personne de dangereux pour l'île. Chouette, j'aurais au moins réussis cette mission. Je me pose sur le mur quelques instants pour me reposer et me remettre des émotions. Mais la douleur me lance. Un mal de tête m'envahis. Les corps devant moi des deux marines deviennent flous. Je vais … Je … Non. Je ne vais pas m'évanouir. Je ne peux pas céder face à la douleur. Je serre les dents et ferme les yeux quelques instants pour me ressaisir. Quand je les rouvre, les choses sont redevenues à peu près normales, hormis le contour de mon champ de vision qui est flou.

Les marins sont en train de mettre les menottes aux criminels encore en vie. On s'organise rapidement. Certains vérifient qu'ils ne reste personnes dans les décombres. On m'emmène voir le meneur des actions du gang. Je regarde sa tête, elle correspond à ce que m'a dit l'homme que j'ai torturé. Pour ça, je n'en suis vraiment pas fier, pas du tout. Et j'espère que c'est une histoire qui restera enfouie tout au fond de ma mémoire, car ma conscience commence déjà à me le faire payer. Mais j'ai agis pour le bien de l'île, je n'avais pas le choix. Il nous fallait ces renseignements. Sans eux, nous serions arrivés trop tard, d'autres personnes auraient été tuées, les gangs se seraient enfuis, on aurait peut-être perdu leur trace. Là, au moins, c'est bouclé. On se dirige vers la caserne. Pendant le chemin, je pense à mon rapport de mission. Que vais-je bien pouvoir dire … J'y pense tellement que la chose suivante sur laquelle se pose mes yeux, c'est l'écusson de la marine. On est arrivé.

Les prisonniers sont emmenés en cellule, les blessés à l'infirmerie. Et moi je pars dans les bureaux, faire mon rapport. Je prends une plume pour écrire, mais impossible, ma main me fait trop souffrir. J'entreprends alors de la main gauche, mais j'abandonne vite. Les choses que j'ai tracés ressemblent plus à des figures géométriques qu'à des lettres. Je demande alors à quelqu'un de transcrire ce que je lui dicte. Le jeune homme accepte sans broncher. En restant évasif sur certains points, je mentionne les perquisitions, en insistant sur le fait qu'elles soient propres, qu'on a retrouvé les corps massacrés, que j'ai trouvé un criminel souffrant dans une maison et que voulant se racheter avant de mourir, il m'a donné des informations précieuses, qu'on est allé dans le hangar, que j'ai joué mon rôle d'otage. Qu'on est parvenu à déstabiliser mes membres du gangs, que les marins sont intervenus à cet instant, que l'opération est un succès. Je souligne néanmoins le fait qu'augmenter le rythme et le nombre des patrouilles dans la ville serait un grand plus. Chacun devrait pouvoir vivre libre, sans peur d'être frappé par une balle perdue. J'essaie de signer comme je peux, mais j'ai beaucoup de mal. Je demande au marin d'aller remettre la lettre sur le bureau de la commandante. Je pars à l'infirmerie faire examiner ma main. Le médecin me dit que ce n'est rien, la douleur va disparaître avec le temps. Il me donne deux trois cachets que j'avale sans poser de questions. La souffrance disparaît rapidement. Je décide d'aller me reposer un peu. En descendant dans la cours, je félicite les soldats, tout sans exception. Je pars dans un bâtiment faire une petite sieste bien méritée, car les médocs me chouttent.


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