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Le respect, ça se mérite !

Spoiler:

Tanuki, île de fermier et de paysan. Une petite île tranquille isolée du reste du monde où l'élevage et l'exportation de mouton en sont les ressources principales. En soi, c'est le coin idéal pour se mettre au vert, mais c'est aussi le meilleur endroit pour se cacher du gouvernement mondial. Et l'on en vient à ma venue sur cette île, Jack Tortureo.  D'après le rapport de mes supérieurs, ce fuyard se cache ici depuis maintenant sept mois. Les ordres sont simples : le tuer pour les crimes qu'il a commis dans le passé. Mais comme je suis encore un bleu, et que je n'ai pas vraiment été à la hauteur lors de ma précédente mission, ils m'ont mis avec un autre agent du Cipher Pol, un vieux de la vieille. Un mec qui en a dans les bottes. Il n'est pas très grand, mais n'est pas petit. Il fait dans les un mètre soixante-quinze. Il a de longs cheveux blancs et un petit bouc blanc. Son visage est creusé par les hivers passés et sa peau tâchée comme celle d'un léopard. Niveau vestimentaire, il est plutôt simple. Un jean noir avec une chemise blanche, comme s'il cherchait à différencier le bien du mal.

Je l'admire, j'aimerais devenir un tel homme, avec un sens de la justice aiguisé comme le sien. Il fait ça depuis plus de vingt ans, autant dire que sa valeur, il l'a prouvé bien plus de fois que nécessaire. Lui, il est là pour me superviser, intervenir que si les choses tournent mal. J'apprécie ce qu'il fait pour moi, perdre son temps comme ça, alors que je ne suis rien pour lui. Je suis flatté, et je ne veux pas le décevoir. Non, j'ai déjà déçu mon ancien tuteur, je ne veux plus que cela se reproduise, ni même mes supérieurs. Je suis gonflé à bloc, et je vais le prouver.

D'après le rapport, notre homme s'est installé dans une ferme avec sa famille. Il cherche à devenir un honnête citoyen après ces crimes. Mais peu importe qui il est maintenant, il a été condamné et la justice est irréversible. D'après ce même rapport, il a été reconnu coupable de plus de sept meurtres différents toutes blues confondues. Ses victimes préférées étaient les jeunes hommes. Surtout ceux qui avaient entre 18 et 25 ans. Il les émasculait et les laissait agonir jusqu'à ce qu'ils se vident de leur sang. Une mort atroce dans de bien tristes souffrances. La justice ne peut fermer les yeux, donc moi non plus.

Il habite au sud-est de l'île et possède une sorte de ranch facilement reconnaissable. D'après ce que j'ai lu, il est décoré par de nombreuses têtes de vaches et serait le seul de toute l'île. C'est donc d'un pas animé de justice que je m'élance vers mon devoir.

Tanuki, une de mes îles préférées. Elle est calme, paisible et charmante. Aujourd'hui, ce qui m'emmène ici, c'est un bleu. Je suis obligé de faire la babysitteuse et je n’aime pas ça. Seulement voilà, l'autre abruti a fait n'importe quoi. Et à cause de cet ivrogne, faut que je me tape son sale boulot. Autant dire que je ne l’aime pas ce petit merdeux. Il n’arrête pas de me mater, et a presque la bave qui dégouline quand il me regarde. Je le trouve répugnant, mais bon d'après les supérieurs, c'est un jeune prometteur qui n'a pas été mis en valeur. Eh ben là, il va avoir l'occasion de se mettre en valeur. Un beau petit poisson l'attend sur cette île. Seulement, s'il a un problème je n'irai pas l'aider. Je le laisserais crever. Et je dirais aux sup' : « Désolé, il était pas si prometteur que ça ». Voilà qui est réglé. Je le vois partir au loin. On dirait qu'il a envie d'en découdre, et ce n’est pas plus mal. J'ai promis aux gars de revenir ce week-end pour faire une partie de poker ...



Dernière édition par Rai Zeruksion le Lun 21 Oct 2013 - 22:12, édité 1 fois
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Après plusieurs heures de marche, je trouve enfin la ferme de Jack Tortureo. Elle correspond trait pour trait à ce que j'ai pu lire. Je suis stupéfait par la qualité de ce rapport. Je suis vraiment entouré de gens compétents et talentueux. Je jette un petit regard vers mon mentor. Un homme comme lui.

Tsss, il me fixe encore ce merdeux. Je pense que je vais lui filer une photo de moi. Ça ira plus vite … Pourquoi s'est-il arrêté d'ailleurs ? Ooooh, je vois. Il a trouvé la ferme. Vrai qu'il est peut être prometteur, mais ça me fait quand même chier ...

Il a l'air étonné. On dirait qu'il ne s'attendait pas à ce que je la trouve. Il doit sûrement commencer à m'apprécier. Ça ne fait aucun doute ! Je pense qu'il aime quand je le regarde. Moi, ça me gêne un peu, et j'essaye de ne pas trop lui montrer mon admiration. Je ne veux pas qu'il se fasse de fausses idées sur moi. Après tout, il est là pour me superviser.

Cependant, si je veux vraiment marquer un bon point, autant réussir cette mission. Très vite, je vois la silhouette d'un homme en train de labourer un champ. Je ne mets guère longtemps à comprendre que cet individu est mon homme. Comment je le sais ? Grâce à mon rapport. Homme grand d'une trentaine d'années, cheveux bruns et avec un fort accent rural. De loin, la description physique correspond parfaitement.

« Je vais vérifier si c'est notre homme »

« Va et dépêche-toi. Oh faites gamin, ne compte pas sur moi … »

Au moins, il est prévenu. Il ne pourra pas me dire que je l'ai laissé crever sans rien faire. J'espère juste que ça ira vite. Qu'il réussisse ou qu'il échoue, je m'en tape. Du moment que c'est rapide. Mais bon, j'ai plus qu'à admirer son travail. Fais chier …


Quel homme ! Il me croit capable de réussir cette mission sans son aide. J'admire cette confiance qu'il éprouve envers moi. C'est vraiment un agent hors pair. Il est talentueux, respectueux et surtout gentil. Je n'ai pas intérêt à le décevoir ! Gonflé à bloc, je me dirige vers cet homme qui laboure son champ. Il m'a vu arriver, et c'est aussitôt arrêter de travailler. Aurait-il des soupçons ? Si c'est le cas, c'est sûrement mon homme. En tout cas, je vais le savoir très vite.

« Vous là ! Vous l'êtes sur me'ls terres mon'l gars. Alors, l'estez pas là si vous voul'ez pas avoir de l'ennui. »


Rak Puh.

Homme grand, cheveux bruns dans la trentaine avec un fort accent rural. Aucun doute, c'est mon homme. D'après le rapport, il paraît qu'il est dangereux. Dans tous les cas, la justice a été rendue et je suis là pour l'appliquer.

« Agent Rai Zeruksion. Je suis là pour rendre justice à toutes ces familles en deuils. Veuillez me suivre, Monsieur Jack Torturea. »

Rak Puh.

« Vous l'êtes du gouve'lnement mon gars ?  J'ai chanl'gé, je ne suis plus celui que j'étais autle'fois. Ah non, ça le jure mon pet'lit gars ! Rak Puh. Que di'lais tu d'oublier ta mission ? On fait tous des ell'eurs non ? Laisse moi une secon'le chance, mon gars. »

Je le fixe droit dans les yeux et me répète ce que j'avais pu lire sur mon rapport. Homme dangereux qui a tué sept jeunes hommes en les laissant agoniser après les avoir émasculés. En face de moi se tient un autre homme que celui décrit dans mon rapport. Mais, je fais pleinement confiance en mes supérieurs, au gouvernement mondial. Moi, j’exécute les ordres. Je ne suis pas là pour laisser les meurtriers en liberté. S'il a été reconnu coupable, alors il l'est. Je suis le gardien de la paix, la main intransigeante de la justice. Je suis un agent.

« Vous avez été condamné à mort par pendaison. Veuillez me suivre, s'il vous plaît. »

« Papa ! »

Une petite fille de six ans sort de la maison derrière Jack et court vers lui à toute allure. Elle se jette dans ses bras et l'enlace très fort. Aucun doute, c'est sa fille. Elle est brune aux yeux bleus avec quelques taches de rousseur au niveau des joues. Ils sont très vite rejoints par une femme d'une trentaine d'années elle aussi. Elle pose sa main sur l'épaule de son mari.

« Papa, c'est qui ce monsieur ? »

« Il l'est là, pour m'ail'der dans mon tral'vail. T'inquiètes pas ma pu'lce. Rentre vite à la mail'son. »

« D'accord papa. »

Sa femme lui murmure quelque chose dans l'oreille. Elle doit surement se demander qui je suis. Il prend ça sur un ton humoristique. Et apparemment, ça fonctionne puisque sa femme prend la petite et rentrent toutes deux à l'intérieur.

« J'ail une famille. Epar'lgne moi, je tel jure, j'ai chanl'gé. »

« Vous avez été reconnu coupable des meurtres de sept jeunes hommes. Veuillez me suivre. Dernier appel. »

Jack se retourne comme pour regarder une dernière fois sa famille, ce qu'il va abandonner. Il est sûrement en train d'expier ces péchés, leurs demander pardon d'avoir été un homme si pourri avant. Si c'était un honnête citoyen, je ne serais pas. Et lui ne devrait pas dire adieu à sa famille.

Il détourne ses yeux de sa maison et me fixe. Je remarque une petite lueur, dans son regard. Le même regard que ce vieux dans le bateau. Serait-il en train de me considérer comme l'orage ? On le dirait bien. Ses mains se crispent sur le manche de sa pioche. L'expression de son visage vient de changer. On peut y lire l'expression d'un homme qui n’a plus rien à perdre. Il me pointe du doigt.

« Si tu'l veux rend'le ta jul'stice, autant'l le faire ici. Mon'l gars … »

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L'homme est déterminé. Il veut vivre et il ne va pas se laisser gentiment pendre. Il a une autre idée en tête : se battre. Je lance un bref regard vers l'homme que j'admire, mais il reste indifférent. Il veut voir ce que je vaux et c'est tout à fait compréhensible. Pour moi, cette mission n'est pas une simple mission. Je joue ma carrière et lui sa vie. Nous avons tous deux une bonne raison de nous battre. Celui qui gagnera ce combat sera celui qui se bat pour la cause la plus juste. Jack enlève sa chemise et la jette par terre, puis s'arme de deux poings américains. Il lève ses bras en l'air et adopte une posture de boxeur. L'homme est donc un combattant au corps à corps, j'aime cette idée. Je n'ai pas souvent eu l'occasion d'affronter d'autre style de combat mis à part le mien.

Il me fixe de ses yeux marron. Son regard est lourd et fort. J'ai l'impression qu'un tsunami pourrait s'abattre d'un moment à l'autre me broyant tous les os de mon corps. La sueur commence à perler sur mon front et j'ose esquisser un bref sourire. Il mâche sa brindille et la fait bouger de droite à gauche dans sa bouche, son chapeau de fermier, lui donne un air de patibulaire. Et c'est là que j'aperçois enfin sa vraie nature, celle qu'il m'a cachée tout le long de notre discussion. Je reconnais bien là, l'homme décrit dans mon rapport. Il a tué tant de personnes et fait souffrir tant de famille. Je me dois de rendre justice, pour les victimes, mais surtout pour le gouvernement.

Rak Puh.

C'est le signal. Il se jette sur moi et me lance deux jabs du gauche que j'esquive avec plus ou moins d'aisance. Je recule, comme on me l'a appris d'un pas chassé vers l'arrière, mais l'homme me rejoins bien assez vite et continue son enchaînement de jabs. Je n'ai pas le choix, je recule. Ce n'est jamais bon de fuir, mais c'est toujours mieux que de se prendre les coups. C'est ce que je me dis. Cependant, la clôture me rappelle que son champ ressemble à un ring. Il m'a amené dans le coin. Je fais une moue qu'il perçoit ce qui le fait sourire. Il continue son assaut de jabs. J'arrive à esquiver les premiers, mais très vite il fait mouche. Ses jabs sont lourds, j'ai l'impression de me faire frapper par une masse. La douleur se fait de plus en plus vive, je ne dois absolument pas me prendre une de ses droites où l'issue pourrait m'être fatale. Il a envie d'en finir, et vite. Il se met à armer une frappe du droit, mais c'est l'occasion rêvée pour moi, de me sortir de ce guet-apens. J'avance ma jambe gauche et envoie en même temps mon bras gauche sur la courbure de son bras stoppant ainsi son attaque et de ma main droite je lui assène deux coups de poing au visage qui le font reculer. Je profite vite de cette opportunité pour me dégager du coin.

Nous revoilà face à face. Mes côtes me font mal, et ma respiration est douloureuse. Il m'en a certainement brisé une. Quelle force brute impressionnante. Je ne me suis pourtant pas pris tant de coup que ça. Je suis essoufflé, lui aussi, mais moi je le suis plus. Ce n'est pas bon. Il ne faut pas que ce combat s'éternise ou je risque d'avoir de gros problèmes. Je jette un regard vers mon tuteur qui reste impassible. Tant mieux, si jamais il intervient ça veut dire que j'aurais échoué et qui plus est s'il ne le fait pas c'est qu'il pense que j'en suis capable …

Rak Puh.

Jack me regarde, il sait que le combat tourne en sa faveur. Il ose même esquisser un petit sourire. Ce sourire a le don de m'agacer, il veut tout dire. Il est hautain et narcissique. Il ne m'a pas parlé, mais je peux très bien imaginer ce qu'il pense rien qu'avec son expression : « c'est tout ? C'est ça un agent du gouvernement ? Un faiblard ? ». Il ne l'a pas dit, mais il le pense. Il peut m'insulter autant qu'il le veut, mais pas le gouvernement. Je ne lui pardonnerais jamais. Le gouvernement m'a confié son autorité pour représenter la justice, je dois me montrer à la hauteur d'une telle confiance. Je suis gonflé à bloc, je vais lui montrer la vraie justice !
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Je serre mes poings. Je n'ai pas d'autre choix que de gagner ce combat sinon d'autres vies innocentes pourraient être brisées dans les temps à venir. Un meurtrier reste un meurtrier, c'est comme ça. On ne peut changer sa véritable nature et il est en train de me le prouver. Il croit se battre pour une cause juste, mais c'est faux. Je suis le glaive inébranlable de la justice et intransigeant. Je dois l'arrêter, quel qu'en soit le prix. Sinon je serais responsable des meurtres futurs. Et ça, je ne le veux pas ! Je me mets en garde. Main gauche devant, main droite derrière, et tout ça sur le même alignement. La gauche pointe le visage de mon adversaire, tandis que la droite protège mon corps. Puis je me mets à avancer vers Jack. La tension est à son comble, mais je la supporte mieux cette fois-ci. Son regard est toujours lourd, mais je ne me laisserais plus impressionner. La justice ne peut avoir peur de criminels qu'elle a jugés coupables.

Nous sommes maintenant à portée de poings. Et je ne vais pas le laisser mener la danse, j'ai vu le résultat tout à l'heure. Alors je l'attaque. Je croise mes attaques sans jamais tendre mes coudes. Ça me permet d'augmenter mon nombre de coups et leurs vitesses. Tout en me protégeant. Lui, il a adopté la position de la tortue. Il compte encaisser, mais je ne suis pas un boxeur. Mes attaques ne se limitent pas à des coups de poing et il va très vite l'apprendre. Tout en continuant mes attaques, je croise mon pied gauche derrière le droit et lève ce dernier. Mon objectif : son genou. Et d'un violent coup de pied, je viens le lui briser. Jack perd l'équilibre et c'est bien normal. Il est en train de tomber, et d'un geste bien humain il essaye de se rattraper avec ses mains. Erreur fatale ...

Je lui assène un nombre incalculable de coups de poing croisé au visage. Je sens son visage se déformer sous chaque impact, ses os se broyer sous ce déluge de coups. Le sang gicle sur mes vêtements et sur les siens. Son nez est broyé, ses dents brisées et son faciès déformé. Cependant, je ne peux m'arrêter. J'ai en tête le visage de ses victimes, les horreurs qu'elles ont subies. Alors je le frappe pour qu'il puisse ressentir ce qu'il leur a fait vivre. Je le frappe, car c'est un ordre de mes supérieurs, un ordre de la justice.

~~~~~

Puf puf puf

Je m'arrête. Mes poings sont imbibés et mes phalanges dégoulinent du sang de ce meurtrier. Je prends son pouls. Je dois savoir si la mission est accomplie ou pas. Mes doigts sur son cou, j'attends quelques secondes. Mais rien. Plus aucun battement. Je me relève, et me tourne vers mon supérieur. Puis, lui fait le signe de la victoire. Comme pour lui dire : « mission accomplie ». J'esquisse un petit sourire sur mon visage, car c'est la première fois que je rends la justice. Mais très vite, des cris et des pleurs viennent me perturber.

La fille et la femme de Jack courent à toute allure vers cet homme. Elles se jettent toutes les deux sur lui.

« Papa, réveille-toi ! Je t'en supplie ! Me laisse pas papa ! »

Ça ne sert à rien. Il est mort et elles le comprennent bien vite. Les deux femmes me dévisagent du regard et ça me met mal à l'aise. Cependant, je n'éprouve aucun remords, car ma mission est un succès. Sa femme se relève et me fout une claque. Je ne m'y attendais pas et j'en tombe par terre.

« Monstre, pourquoi ? Pourquoi as-tu tué mon mari ? On n’a rien fait !! Tu vas payer ! »

Et en un instant, elle sort un pistolet de derrière son dos et me le pointe dessus. Elle me fixe et ces yeux me disent « parle ! ». Je suis dans une position fort délicate. Ma mission est accomplie et je ne peux en aucun cas tuer un civil. Alors je lève les mains en l'air. Mais, mes gestes sont trop brusques et effrayés le coup de feu part. La balle vient alors s'écraser dans mon épaule droite et le sang commence à pisser de ma plaie. Elle est sous le choc, c'est le bon moment pour lui faire entendre raison. Du moins, je l'espère …

« Votre mari, jack est un meurtrier. Il a tué et émasculé sept jeunes hommes. Il a été reconnu coupable devant la justice. Mais par je ne sais quel miracle, il a pu s'enfuir et justice n'a pu être rendue. Nous avons retrouvé sa trace, il y a deux jours. La suite, vous la connaissez … »

« Vous … vous mentez ! »

« Je suis un agent du Cipher Pol. »

« Le … le gouvernement … mondial ? »

« Oui. Dans ma poche, il y a mes ordres de mission si vous ne me croyez pas. Je ne vous veux aucun mal, mais si vous me tuez, vous allez perdre aussi la vie et ça, je ne le supporterai pas. Vous n'êtes pas une meurtrière. Si vous déposez cette arme, je vous promets qu'il n'y aura pas de poursuite envers vous et votre fille. »

La femme éclate alors en sanglots et se repent sur le ventre de son défunt mari. Elle a lâché l'arme qui est tombée au sol. J'ai réussi à m'en sortir pour une seule et unique raison, car ce que je fais est juste. Je me relève et me dirige vers mon mentor, qui n'a pas bronché. Je jette un regard vers les deux femmes derrière moi.

« Adieu Mesdames …  »
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