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La mystérieuse Yokaï

Rappel du premier message :

Hum… Hum. Bonjour à vous chers explorateurs.
Je suis ravi de vous faire participer à cette quête. Je pense, qu’il y a deux, trois points à remettre d’actualité.
Commençons, tout d’abord par la carte : https://www.onepiece-requiem.net/t7625-la-mysterieuse-ile-yokai

Pour simplifier le positionnement divisons-la en 4 parts égales. Noté de 1 (haut gauche), 2 (haut droite), 3 (bas gauche), 4 (bas droite).

Ensuite,  les personnages : https://www.onepiece-requiem.net/t7620-residents-de-l-ile-yokai#93764
Il y aura surement des  modifications de niveau. Afin d’affiner la difficulté entre les participants. Merci de votre compréhension.

Grand jeu concours ! Les numéros sont inscrits sur vos tickets.
Surprise-Surprise:

Eiji: 1
Seido D. Noroma: 2
Lafayette Elinor: 3
Sound L. Kurumu: 4
Axel Giriko:5
________


3 octobre,

Tout se passe pour le mieux. Rien à l’horizon à part le soleil, les nuages et les mouettes. Le vent souffle constamment permettant une bonne progression du navire. Si tout continue sans encombre, on y sera dans moins de 3 semaines.
L’équipe fait du bon travail, même si Fred tire le flanc. Faudra avoir un œil dessus.


15 octobre,

Quelque chose cloche. Le vent est pris de soudaines bourrasques violentes. L’océan, quant à lui semble, s’agiter tel un diable hors de sa boite. Que nous prépare encore cette vieille rancunière. Malgré la bonne humeur de Manfred et de son enthousiasme, je dois rester vigilant. Il ne faut jamais croire la mer.


9 février,

Oh mon dieu… seigneur ! En plus de quarante ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. Une tempête comme je n’en ai jamais vu. Tout a commencé par les vagues. Ces dernières se brisaient doucement sur la coque lorsqu’elles se mirent à accélérer la cadence et la force. Le vent s’amplifia d’un coup bref faisant gonfler la voile comme un vulgaire sac plastique. Le navire, avec une licorne flamboyante comme proue, tranchait l’écume de sa pointe. Tapant violement sur la surface. Rapidement, les bons se firent de plus en plus grands. Et chaque nouvelle rencontre avec l’eau nous faisait souffrir.  Certains hommes furent emportés par les vagues se déversant sur le pont... Paix à leurs âmes.

Tenant bravement les cordages sous un ciel noir parsemé d’éclairs, la pluie s’abattit en rafales. Chacune d’elles ressemblait à des centaines d’épines salées. Malgré nos plus grands efforts, nous étions comme attirés par l’île… Là où on s’est finalement échoué.


13 février,

J’ai… tout l’équipage a été décimé...  Je… Je ne sais pas s’il y a des survivants. J’ai réussi à m’échapper mais je ne sais pas encore pour combien de temps. Si vous trouvez ces mots, c’est que vous êtes surement dans la même situation que moi. Et je vous souhaite bonne chance.
Blessé à la jambe par une flèche, ils vont bientôt trouver cette grotte. Je prie de toutes mes forces qu’ils ne me voient pas. Même si au fond de moi, je sais que dans tous les cas je ne m’en sortirais pas vivant. La barbarie a pris possession de cette île… Rien ne peut nous sauver…
Adieu.

Capitaine Edgar Floo.

Journal d’un Capitaine arrivé sur l’île plus ou moins récemment.
________________________


Vous êtes embarqués sur un navire lambda. Votre destination, une île touristique où l’on peut admirer la plus grande diversité de mouettes. Pourquoi vous-êtes vous laissé emporté ? Peut être pour le pris du voyage, 1/2 du prix initial. Nourriture et logement compris. Une offre en or à ne pas louper. De plus, l’île possède des sources thermales couvertes… Et tout héros a le droit à un minimum de vacances.

Le trajet doit durer quelques jours, tout au plus une semaine. Pour vous guider et faire de votre voyage le plus agréable que possible, le capitaine du navire, son second et un jeune matelot. Tous blonds aux yeux verts… Surement une entreprise familiale.
Mais voila, comme toujours, le hic survînt. Dans la nuit du troisième jour, un vent violant se leva et l’éclair se mit à gronder. Les vagues s’agitèrent, mordant les côtes du navire. La force du courant vous entrainant, mais où ? Le manque de lumière et la brume rendant toute visibilité impossible, il faut attendre de se rapprocher pour enfin apercevoir.


Lancé du dé : zone 1

Pour enfin apercevoir une île et du sable. Malgré la tempête faisant rage, vous réussissez, tous ensemble, à éviter la collision aves les falaises. Mais cela ne vous épargne pas le réveil difficile après une nuit sur la plage. Le sable encore une humide collé au visage.

Lancé du dé : numéro 5 (Concours surprise)

Une fois remis de l’émotion et des chocs subits, des bruits se font entendre au loin. Et des cris de haine, à les entendre on sait que se ne sont pas des anges. Les trois blonds veulent s’enfuir et vous disent de les suivre… Ils n’attendent pas votre réponse et détalent comme des lapins.
En entendant les cris se rapprocher. Vous pouvez discerner des sortes de menaces de mort. Bien obligé de vous retrancher, vous commencer à prendre de la hauteur. Mais pendant votre course, Alex disparait. Vous vous retrouvez hors de danger, perdu (toujours dans la zone 1 à côté des falaises). Que faites vous ?


-----

Axel, pendant ce temps, tu es en compagnie d'Alfred. Assommé pendant l’escapade, il a, grâce à un petit réseau de galeries souterraines, réussi à t’entrainer dans sa cachette. Son but ? Te manger bien entendu. Bien sûr, il aurait préféré une des deux jolies filles, mais elles n’étaient pas atteignables. De toute façon, elles sont toujours à porté. Il t’attache comme un vulgaire saucisson et te pose bâillonné dans un coin. Attention, son trou est truffé de piège (collet, trappes et mâchoires métalliques).


Rappel :
Alfred Hitch
Le Fou de la Montagne.
Dorikis : 1450 Drks (ré-évalué)
Particularité : Connait parfaitement l’île. Il peut s’y balader les yeux fermés.
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Seido laissa échapper un soupir en entendant les paroles du chef, qui venait de copier son idée. Cependant, cela prouvait que l'homme en question n'était pas bête et savait reconnaître une bonne idée. Une personne digne d'être le leader, vu cette qualité. Sans hésiter un seul instant, le capitaine des Desperdos avait rejoint Keyla et Ivan et le reste de leur groupe pour partir en chasse, non sans la compagnie d'Elinor et Elphys, laissant les deux autres Desperados ensemble en tête à tête. Le capitaine se trouvait en belle compagnie, de quoi rendre jaloux n’importe qui. Avant la séparation, Seido rappela de faire attention à leur den den, et comptait bien gronder Axel à ce sujet, ou laisser Elinor lui donner la fessée... fallait d'abord le retrouver.

La chasse n'était pas inconnue à notre cowboy, bien qu'il ait chassé plus d'humains que d’animaux en réalité. La différence n’était pas si énorme que ce qu’on pourrait croire. Afin d'éviter le bruit de détonation de son arme à feu, Seido se fit prêter un arc et un carquois. Avouons-le, sa maîtrise de cette arme n'égalait pas celle de son revolver, mais c'était déjà bien, quand on oubliait son premier tir, qui rata sa cible de 3 mètres. Heureusement, la flèche fut récupérée, ça n'était pas le moment pour perdre des munitions, vu les maigres moyens à disposition. Les rebelles n'étaient pas restés les bras croisés, faisant de leurs mieux pour avancer, contre un ennemi plus puissant, semblait-il. Bien que ça ne soit pas très raisonnable, une partie de Seido avait envie de les affronter et de pouvoir se donner à 100% dans un combat. Heureusement que la partie rationnel avait l’avantage sur l’autre…

Le groupe était composé de 8 personnes, ce qui n'était pas très pratique pour avancer discrètement. Ainsi, bien assez vite, le groupe se divisa en deux, espacé de quelques mètres pour ne pas non plus se perdre de vue. Alors que Seido avait abattu un animal, l’autre groupe en avait déjà trois. On reconnaissait les habitués. Voulant montrer de quoi il était capable, le pirate se montra plus agressif et alerte, guettant les moindres sons suspects. Ainsi, ça ne paraissait guère surprenant de le voir tirer dans un buisson avant que l’animal en question ne montrait le bout de son nez. Cette fois-ci était plus surprenante, vu qu’un « aïe » s’échappa, son peu commun dans le règne animal. Enfin un ennemi, un vrai, ce que le capitaine pirate attendait ! Le pauvre poussa un soupir de mécontentement en rangeant ses armes à peine dégainé, reprenant l’arc qu’il avait laissé tomber, mais ça fut de courte durée. Et oui, Axel était de retour dans l’équipe et semblait en un seul morceau. La flèche ne semblait pas l’avoir blessé, dommage, la punition allait devoir être reportée.

«- Je commençais à m’inquiéter mon vieux !»

Après une tape amicale dans le dos, bientôt suivie par un assaut sauvage de la part d’Elphys, Seido essaya de questionner son ami, alors que le deuxième groupe les avait rejoint qu’une sorte de hurlement se fit entendre. Le plus inquiétant, c’était le groupe de personnes qui les encerclait à présent, avec une agressivité digne d’un lion devant une gazelle, ou un Seido devant une donzelle. Bref, ça n’était pas très bon et le capitaine pirate n’était plus d’humeur raisonnable. Il échangea un regard avec son ami en métal, en lui indiquant les gens à gauche, en finissant par un clin d’œil, un signe qui ne voulait dire qu’une chose : la fête va commencer.

«- Ne tirez pas, ne tirez pas ! On se rend ! Je dépose mon arc …»

Mais au lieu de le déposer au sol, le pirate le jeta en l’air. Il profita de cette brève distraction pour dégainer son revolver et son katana et balancer une lame d’air sur des gens. Ça n’était pas assez puissant pour être létal, mais ça pouvait en assommer plus d’un. Si l’un d’eux tentait d’user son arc, Seido montrerait à quel point une balle pouvait être rapide comparé à un bout de bois. Le pirate savait pouvoir compter sur Elinor et Axel pour le suivre dans le combat, et faire regretter à ces gens d'attaquer les Desperados !
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Sur son chemin faisant, le punk vit un feu de camp. Le charpentier ralentit ses pas alors que sa vue tentait de déterminer si danger ou pas il y avait. Trois blonds. Chétifs, faibles, l'air quasi-inoffensif... Mouais. On allait quand même faire gaffe. Parce que ce n'était pas sa vue qui lui faisait défaut au Giriko, c'était sa mémoire : aucun souvenir des frères McIrish ici présents.

Mais à peine put-il approcher qu'ils disparurent, enlevés par des manteaux noirs sortant de nulle part. En une poignée de secondes, plus aucune trace de qui que ce soit. Et tout d'un coup, la logique héroïque propre aux Desperados, pirates voulant pourtant défendre la veuve et l'orphelin sans profiter ni de l'un, ni de l'autre, cette belle logique disparut au profit de l'instinct de survie agrémenté d'une pincée de je-m-en-fout-isme. Bon, bah tant pis pour eux.

Axel commençait vraiment à en avoir marre de ce trou à rat.

Le soir tombant, le punk décida qu'il n'était pas sage de continuer à marcher plus loin. Et s'il commençait à agir de façon sage, le ras-le-bol en était évident, connaissant le personnage. Après tout, il était échoué sur une île, poursuivi par des indigènes, kidnappé par un fou toujours sur ces traces et entre temps, il y avait eu un meurtre et demi. Demi, parce que seul Roger pouvait savoir ce qu'il était advenu de la jeune fille. Quoi qu'en connaissance de cause, personne ne parierait sur sa survie...

Le jeune Giriko arrêta donc sa marche alors que la nuit tombait bien vite en ces lieux. Il prit place à côté d'un buisson et arracha du bois à moitié mort pour un feu à moitié fiable. Toujours alerte, le charpentier regardait dans toutes les directions. Pour le moment, pas de trace de boucher fou furieux. Pas de shuriken volant près de sa tête. Bon, pour l'instant c'était bon signe. Mais si Axel devait se fier à chaque "bon signe" qu'il avait eu pendant sa vie, bah il n'aurait pas eu la possibilité de se fier à quoi que ce soit d'autre. Il respira un coup, et prit le temps de penser.

Après tout, à quoi s'attendait-il ? Quand on était pirate, on avait bien trop souvent le monde contre soi. Tout ce qu'on faisait était illégal, le fait même d'exister était puni via les avis de recherche. La vie voulait notre peau sous toutes ses formes, en pavillon, en décoration sur une lance, sous un échafaud ou même en sac à main si c'était possible. Mais le pire là-dedans, c'était que tout le monde était au courant, surtout Axel. Il savait ce qui l'attendait. Il savait exactement que l'aventure ne ferait pas que toquer à sa porte, mais enfoncerait celle-ci avec un bélier. Il avait choisi ce mode de vie, cette instabilité éternelle. Alors à quoi s'attendait-il ? C'était le prix à payer pour cette liberté, pour cette extase infinie dans laquelle plonger et ne plus jamais ressortir. C'était le jeu, ma pauvre Lucette. Les dés étaient déjà jetés, et les regrets aussi. Au fond, peut-être n'était-ce pas la bonne question ? Au fond, peut-être n'était-ce pas l'attente qu'était à changer, mais plutôt la réaction ?

Et dès ce moment, le Chainsaw fit le premier véritable pas vers ce surnom ensanglanté, avec une seule et unique interrogation. Si tout était condamnable de toute manière, alors pourquoi s'arrêter maintenant ?

Un joli petit "Tic-Tac" apparut alors. Axel se retourna plusieurs fois, cherchant l'origine de ce bruit, et le petit rire qui l'accompagnait. Il ne la trouva pas, et n'allait pas la trouver de sitôt. Parce que quelque part, il savait.

Il savait que le décompte avait commencé.


Le matin pointa le bout de son nez avec une flèche. L’œil à moitié ouvert du cyborg fit en sorte de mettre un bras en protection d'un sifflement qui lui aurait coûté un organe plus vital. Instinctivement donc, il fit loger la pointe entre les ouvertures de son bras. Aucun mal donc, vu que la chaîne a tout pris. Il observa un instant la flèche. Il en déduit que c'était une flèche. Toujours aussi doué d'analyse, le punk réussit néanmoins à déterminer que le taré qui le poursuivait depuis hier n'attaquait pas avec des flèches. Trop civilisées pour lui. Nonchalamment, le jeune Giriko laissa échapper un "Aïe" distrait et factice, tout en replantant la flèche dans le sol.

Il se leva et découvrit un petit groupe de chasse lui semblant familier : entre autres, le cap'tain, la cuistot, la boule de canon et... Et puis le reste il s'en fichait royalement de toute manière. Retrouver des sourires, des bouilles contentes de se retrouver, ça faisait plaisir mais... Mais pas aujourd'hui. Le capitaine ne fit pas attention, avec un air malicieux sur le visage. Elphys était trop obnubilée par sa folie quotidienne, en sautant sur la visage du punk. Peu importe si le cyborg eut été atteint d'un cancer : elle ne l'aurait pas vu de toute manière. La réaction en revanche se fit voir sur le visage d'Elinor. Un sourire un peu tâché, de l'inquiétude encerclant ce visage rond et ces yeux bleus. Yeux bleus qu'Axel prit soin d'éviter au maximum : il ne râlait pas sur le fait que les Desperados ne voyaient rien, loin de là. Au contraire même, le souci serait qu'ils en voient trop. Parce qu'Axel n'était pas en état de se retenir aujourd'hui, et ce aussi longtemps qu'ils resteront sur cette foutue île.

Aussi, quand l'attaque eut lieu, que le clin d’œil vint trouver sa cible et la lame d'air d'autres, le punk ne se fit pas prier. Deux choses passèrent dans sa tête : "Seido ne va pas aimer ça" puis "Je vais vous déchiqueter jusqu'au dernier". Finalement, c'est cette ultime pensée qui eut le dernier mot.

Axel ne dégaina pas ses chaînes, ne fléchit pas les jambes, ne se prépara pas. A aucun moment. Il arracha la flèche de la jambe de l' "allié malencontreusement touché" et marcha tranquillement vers le premier adversaire encore debout, sans hâte, sans stratégie, sans instinct de survie. Le pas menaçant, une flèche à la main, il avançait simplement. En face, un projectile se décocha et écorcha le flanc droit du punk, qui lui ne bougea pas d'un pouce, continuant sa marche. Doucement, patiemment...

Et dès qu'il arriva à portée, le Chainsaw enfonça la morceau de bois dans l'épaule droite de sa cible. Il lui prit la tête, vint l'écraser trois fois sur son genou gauche et le balança au sol. Le punk enchaîna, sans trop se presser, par un violent coup de pied facial. La cible maintenant sur le ventre, il prit le bras gauche adverse, maintint son genou droit sur l'articulation du coude. Et il tira le tout.

Un cri retentit mélangé à un craquement aigu. Axel se leva alors, après avoir résisté à la tentation de craquer d'autres os parce que Seido était là, et souleva la pauvre victime par son bras cassé. Le tenant d'une main ferme et puissante, vingt centimètres au dessus du sol, le punk fit une simple annonce visant les assaillants, tout en évitant de croiser le regard éventuellement réprobateur de la troupe.

"Vous voulez finir comme lui ? Parce que je peux faire bien pire."

Axel commençait vraiment à en avoir marre de ce trou à rat.


Dernière édition par Axel "Chainsaw" Giriko le Lun 2 Fév 2015 - 14:01, édité 1 fois
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AAAAAH ! On reprend l'histoire ? Très bien. Alors, voyons voir où en étions nous... ah oui !

Groupe dans la forêt:

En deux temps trois mouvements, la situation s'est totalement transformée pour ces pauvres hommes. En effet, une petite poignée est au sol se tenant le torse ou la jambe. Du sang coule de leurs blessures. Blessures bien réelles contrairement à l'attaque. Pensant être dominant, les voila dominés. De plus, un des leur est pendu nonchalamment par un bras déjà mal en point, le fautif à l'autre bout. Tous se regardent, un peu perdus, hébétés ne sachant pas trop quoi faire. Un, plus courageux, prend la parole.

-Okay, Okay. C'est bon, vous avez gagné. Pousse. Ils se retournent pour se concerter mais vous les entendez quand même.
-On retourne chez nous, ils rentrent chez eux et basta. Ok ?
-Mais t'es fou où quoi ?! Si on rentre bredouille Mlle Lovinia va nous faire la peau. Et j'te parle même pas de Marcelo ou l'Boss.
-Tu préfères qu'on garde ça pour nous ?
-C'est une solution. Ils ne nous questionneront pas si tout c'est bien passé chez les Rebel.
-Ah ouai, vrai. Dire qu'ils vont finir dans l'arène, pour les plus chanceux.
-Pauvres mecs, fallait pas déserter aussi.
-Bon... on fait quoi ?

[Vous avez bien entendu, Destiné Nouvelle a pris un groupe pour attaquer les Rebels. Que faites-vous ! ]

Groupe dans le Bidon-ville:

Les hommes te regardent éberlués, y en a même un qui lâche un petit pet de frousse. La blonde, comme tu l'appelles, s'approche de toi et fait passer délicatement ses doigts entre tes cheveux et  sous ton menton pour finalement gifler ta joue gauche violemment. Tu peux voir dans ses yeux la colère et la rage envers ta remarque.

-Si y a bien quelque chose que je ne tolère pas, c'est l'insubordination. Tes paroles seront retranscrites à Sergeï, soit s'en certain.

Elle regarde autour d'elle, l'homme aux intestins fragiles baisse les yeux.

-Toi.
-M-mo-mm -mo...
-Oui toi là ! Le dégueulasse ! Va voir Jofrey et dit lui que c'est toi l'suivant.
-Que... Non, non, s'il vous plait. C'est la bouffe de l'île.
-Ta gueule. De 1 j'men contre fous royalement. De 2, heureusement que j'suis de bonne humeur, s'non tu serais déjà mort. Capich' ?
-Ou-ou-oui, Mlle Lovinia.
-Biiien, et arrête de bégayer. Ça m'met les nerfs.  
-Excusez-moi.
-Oui ?!
-On en fait quoi des prisonniers ?
-Comme d'hab', au cachot, pas d'pain, pas d'eau. On s'occupera d'eux demain....
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Bien que leurs ravisseurs soient encapuchonnés, leur peur était perceptible quant à la réplique cinglante de Stefan. Celui-ci se demandait bien pourquoi. Il n'était pas du genre à inspirer ce genre de sentiment autour de lui. L'un d'eux émit une flatulence, ce qui écœura le géographe. Déjà que le décor était loin d'être charmant, était-ce nécessaire de ponctuer l'ensemble d'une émission gazeuse corporelle et odorante ? Avant même qu'il ne puisse faire une remarque, la femme s'avança et affronta le Desperado insolent. Celui-ci la dévisageait de ses prunelles exprimant toute sa répugnance, et fit même un pas en arrière pour l'empêcher de le toucher. Pourtant, derrière lui, une pression l'obligeait à rester droit et à supporter l'étrange caresse dans ses cheveux et sur son visage. Pourquoi agissait-elle ainsi ? La gifle qui suivit était méritée, et plus normale. Quoique douloureuse. La joue en feu n'empêcha pas au Zaunien de la défier à nouveau, avec le même ressentiment. Qu'importait qu'elle en parle à ce Sergeï, il ne le connaissait même pas.

Les ennemis échangèrent quelques paroles, et Stefan en profita pour vite assimiler les quelques informations dont ils faisaient part. Un certain Jofrey. La nourriture de l'île (qui semblait être une perspective peu réjouissante, l'indélicat malpoli était terrorisé à cette idée). Cela avait-il un rapport avec les sacrifices évoqués par la rebelle, peu de temps avant sa mort ? Malheureusement, Stefan n'eut guère le loisir de laisser vagabonder ses spéculations ; un mot lui provoqua un électrochoc. "Cachot". Il ne lui en fallut pas beaucoup pour retrouver toute son énergie combative et se débattre à corps perdu contre les encapuchonnés. Pas question qu'il aille dans un cachot ! Sa captivité à Zaun lui revint à l'esprit : une cave humide, poussiéreuse et abandonnée aux bêtes nuisibles, où jamais le ménage n'était fait. Il avait bien son balai sur lui - étrange qu'on ne lui ait pas confisqué son arme... Mais il était impossible de nettoyer quand on était ligoté ! Une vraie torture. Autant mourir tout de suite, ou s'enfuir. Bonne idée, ça, s'enfuir ! Ou se faire assommer. Dommage que la blonde ne l'eut pas giflé assez fort. Peut-être qu'en l'insultant encore plus ?
Il n'aurait cependant pas cette opportunité, car déjà Gin et lui étaient emmenés vers la Bouche de l'Enfer. Le cœur de Stefan accélérait à chaque mètre parcouru, et l'éphèbe freinait des quatre fers. Outre le sinistre destin qui l'attendait, il songeait avec un peu moins d’égoïsme que son camarade pouvait être victime de ses éclats. Entre l'intégrité de Gin et sa phobie, que choisir ? Déjà que le géographe était à l'origine de leur fiasco, accepterait-il d'être responsable d'éventuels sévices perpétrés contre le sabreur, par sa faute ? Seulement, la perspective d'un cachot... Il jeta un regard désespéré vers l'homme aux cheveux blancs. Celui-ci était fort, tenace, et semblait n'avoir peur de rien. Jusqu'à quel point ? Supporterait-il des tortures qu'on pourrait lui infliger si Stefan venait à s'enfuir ? Ou serait-il mis à mort ? Cette hypothèse ne collait pas, selon lui. S'ils avaient dû être tués tous les deux, cela aurait été immédiat. La blonde était de "bonne humeur", peut-être parce qu'elle avait trouvé deux candidats à leurs fameux sacrifices ? Cela pouvait rassurer le jeune homme sur leur avenir, ils avaient une nuit de répit devant eux.

Le temps qu'il pesa le pour et le contre d'une éventuelle évasion, le pirate fut mené jusqu'au cachot. Un chaperon ouvrit la porte d'une bâtisse délabrée peu engageante, qui remémorait au zaunien des souvenirs cuisants. Il fut pris d'une crise d'angoisse. Exit Gin et les conséquences de ses agissements. Atteint de palpitations, de tremblements, ses yeux s'humectèrent de larmes. Il ne pourrait jamais entrer là-dedans en toute conscience. Les adeptes de Destinée Nouvelle, déjà désarçonnés par sa conduite de tout à l'heure, ne comprenaient toujours pas ce nouveau débordement de leur prisonnier. Les mouvements de ce dernier le rendaient plus difficile à maîtriser. Pire que tout, le géographe se mit à hurler et à pleurer de peur comme de rage.

- Lâchez-moi, sales brutes ! Vous n'avez pas le droit de faire ça ! Vous êtes d'une cruauté sans pareille, en plus d'être repoussants ! Oui, surtout toi, l'impoli pétomane ! Il faudrait brûler tout votre campement, c'est une insulte à la civilisation humaine ! vous avez vu la saleté des lieux ? Vous êtes des bêtes !

Avec une autorité faible pour un antagoniste censé avoir le dessus sur deux hommes attachés, un encapuchonné tenta de le calmer d'une nouvelle menace.

- Si tu... tu ne la fermes pas, je te bâillonne, t'as compris ! De toute façon... Tu .. vas entrer là-dedans quand même, alors fais-toi une raison, ça sert à rien de te débattre !

Un bâillon. Le point à ne pas nommer devant lui. Il n'existait rien de pire qu'un tissu venu dont on sait où, sûrement pas sorti d'une lessive, dont on forçait le contact avec le visage, la bouche, la langue. Le stress de Stefan monta d'un cran. Il écrasa le pied du sbire se tenant derrière lui. Sous l'effet de la surprise, ses complices relâchèrent leur attention sur le forgeron. Plus expert en combat que son cérébral confrère, il distribua des mandales avec ses genoux, ses jambes.

- Allez, Stef', on fonce !

Les deux Desperados se mirent à courir dans la ruelle du bidon-ville, à la recherche d'une sortie. Gin menait la fuite, mais il gardait un œil sur Stefan pour voir s'il suivait. Tous les deux prenaient un peu d'avance sur leurs poursuivants. Peut-être parviendraient-ils à rejoindre la forêt ? Une intersection arriva. Gin la traversa. Stefan voulut faire de même, mais il se prit de plein fouet quelqu'un qui s'était dressé sur son chemin. Il retomba brutalement sur son fondement en grimaçant. Le forgeron s'arrêta et fit mine de venir aider le navigateur. Avec force, ce dernier rassembla sa belle voix pour crier ses recommandations.

- Va-t-en ! tu es plus capable que moi de t'en sortir ! Tu t'es déjà assez sacrifié à cause de moi ! Va vite retrouver Seido et l'équipage et venez vite me sauver !

Il haussa encore plus le ton alors que Gin hésitait encore.

- VA-T-EN ! Je compte sur toi !

Gin eut un rictus, puis reprit son chemin avec une accélération efficace.

Stefan éprouvait beaucoup de mal à se relever. La personne qui s'était interposée l'aida avec brusquerie. Bien qu'il soit terrifié par le sort qui l'attendait, le jeune homme était soulagé à l'idée de ne plus être un poids pour Gin. Si ce dernier parvenait à retrouver les autres, peut-être serait-il vite délivré ? Du moins, il l'espérait. Car il appréhendait la punition éventuelle de sa tentative d'évasion, et une séquestration trop prolongée dans le cachot pouilleux.  
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La main métallique se serra un peu plus fort sur le bras du pauvre homme encapuchonné. Le Giriko serra la mâchoire, les yeux fixés sur le groupuscule. Son regard s'alluma comme la première étincelle sur le cadavre imbibé d'essence. Il ne fallait pas être devin pour savoir que le charpentier était plus que contrarié, et que son ras-le-bol, se traduisant par une violence un peu plus accrue que la normale, ne faisait qu'augmenter exponentiellement. Le punk lâcha son joujou et se dirigea vers le groupe d'assaillants du dimanche.

"Pouce" ? Comment ça "Pouce" ? Les mecs se permettaient de faire semblant d'attaquer, avaient presque souillé leur toge suite à un minuscule os en moins, et en plus prenaient le temps de s'arrêter devant leurs cibles pour se concerter à voix haute ? Non, mais depuis quand une organisation un tant soi peu dangereuse avait des groupes aussi minables ?! On essayait de survivre tant qu'on pouvait sur cette satanée île remplie de tarés, à se faire poursuivre par un cannibale totalement dégénéré, et on avait droit à ÇA ?! C'était de la provocation pure et simple ! C'était juste DU FOUTAGE DE GUEULE MONSTRUEUX, ÇA !

Et sur ces pensées déroulant sur un engrenage sanglant, suivant un fil un peu trop rouge pour la situation, Axel saisit le premier homme qu'il vit par la gorge et le plaqua violemment contre un arbre.

"Non, pas "pouce". On en a rien à foutre de vos histoires. Alors vous allez être gentils et nous trouver un bateau tout de suite pour sortir d'ici, ou j'arrache la colonne vertébrale de l'un pour pulvériser les autres. Compris ?"

La cible étranglée ne touchait même pas le sol des pieds. Elle essayait de s'agripper désespérément à la main qui la tenait. Tremblotant, n'arrivant même pas à lutter, la voix faible décrocha un "oui" comme elle pouvait. Mais le Giriko ne l'entendit pas. Ou plutôt, il ne voulait pas l'entendre.

"Je t'ai demandé si t'avais compris."

La cible hocha la tête faiblement. Ses mouvements devenaient plus brusques, plus paniqués, alors qu'un silence de glace se maintenait derrière le charpentier. Derrière, parce qu'à l'intérieur de sa tête résonnaient les tambours d'une guerre qui voulait uniquement du sang. Et rien d'autre.

"Je ne t'ai toujours pas entendu. Tu sais quoi ? Tu vas servir d'exemple aux autres."

La main du cyborg se serra un peu plus, enfonçant la pauvre petite gorge dans l'écorce du bois derrière elle. Le visage de la cible devint blanc derrière la capuche. Un filet de bave commençait à couler au commissures des lèvres de la victime, alors que ses bras lâchaient prise. Et pourtant, la main punitive continuait d'enfoncer le clou...

"AXEL !"

Entendant son prénom, le charpentier se retourna. Elphys le regardait droit dans les yeux, sans un seul autre mot que le cri auparavant. Seido avait déjà la main sur son revolver, préparé à intervenir. Mais Axel n'en avait plus rien à carrer quelque part, de lui. De personne d'autre d'ailleurs. Si ce n'était pas Elphys qui l'avait interrompu, il y aurait sûrement eu plus de sang que nécessaire versé sur ce sol.

Après une demi-seconde de regard intensif avec la canonnière, le punk poussa un soupir et lâcha le pauvre petit homme. La cible toussa, tenta de reprendre son souffle tant qu'elle le pouvait encore. La main sur sa gorge, un genou à terre, elle avait failli y passer. Le cyborg, lui, affrontait le regard d'Elphys. S'il y avait bien un regard capable de s'embraser autant que celui d'Axel, c'était le sien. Désappointé, la gorge du punk fit quelques convulsions de mécontentement vif, avant que le reste du corps ne commence à s'éloigner du strangulé. Et puis, non, tiens.

Le cyborg se retourna d'une traite et son poing droit trouva le chemin de la mâchoire de l'étranglé, qui vola quelques dizaines de centimètres plus loin. Là, c'était fini. Le punk se redressa, et se retourna pour s'éloigner une nouvelle fois. Il se dirigea vers un arbre un peu plus éloigné de la scène tout en maintenant son regard fixe dans celui de Seido. Sans regrets, sans peur de représailles. Sans même notion de respect quelconque. Après cinq secondes de pur défi, le charpentier s'adossa au nouveau tronc et commença à observer le reste de la scène. Au moins, les dés étaient jetés, les cartes retournées. Ces mecs, quoi qu'ils pouvaient être, savaient qu'ils s'étaient frités avec le mauvais groupuscule de personnes. On ne jouait pas avec les Desperados. Et surtout pas avec celui-là.

Axel n'allait vraiment pas bien aujourd'hui.


Dernière édition par Axel "Chainsaw" Giriko le Lun 2 Fév 2015 - 14:04, édité 1 fois
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Quelqu'un passait une terrible journée.  Qui ? S’était plus qu’une personne en réalité, nous parlons bien sûr du petit groupe ayant la mauvaise idée de les attaquer. Contrairement à Seido, du genre calme, Axel était impulsif, ne reculant devant rien ni personne pour arriver à ses fins. Le capitaine n’approuvait pas toujours, mais le monde n’était pas tout rose, il fallait parfois se salir les mains pour avoir les résultats espérés. De ce côté-là, Axel était efficace, même si parfois … Enfin bon, qu’importe. Le capitaine entra en scène, usant ce qui venait de se passer à leur avantage.

« - Mon ami vous a montré un petit avant-gout, je vous conseille de nous dire tous ce que vous savez, sinon … »

"- Non, non, on va parler, pitié, pitié ..."


Le regard de Seido parcourut les hommes, mort de peur. Leur coopération fût donc assez facile à obtenir. Le groupe réussit donc à connaître leur plan, où se trouvait leur camp, qui était leur boss et plusieurs autres informations qui pouvaient s’avérer utile. Seido laissa ensuite les membres du camp des rebelles présent s’occuper des ennemis/blessés, le temps manquait, on le demandait ailleurs. Mais avant ça, une autre question devait être réglée : Axel. Ainsi, le capitaine se dirigea vers lui, et s’assit à côté de lui, sans rien dire. Il n’était pas là pour le gronder, le bonhomme était assez grand pour assumer ses actes. Le cow-boy voulait simplement agir comme un ami, et posa ainsi une main sur son épaule.

« - Va falloir montrer aux autres qui commande, j’espère que tu es encore chaud, mon lapin.»

Alors qu’Axel le regardait, en se demandant sans doute depuis quand il était un lapin, Seido éclata de rire, bientôt suivi par le type aux cheveux orange. Peut-être que leurs visions du monde étaient différente, que leurs procédés divergeaient mais une chose était sûr : ils partageaient des valeurs, une amitié. Ils étaient des Desperados, une équipe, une famille. Des engueulades étaient toujours possible, mais au final, on finissait toujours par faire la paix. Seido avait une confiance absolue envers ses nakamas, aimant leurs qualités, vivant avec leurs défauts.

« - Bon, allez transmettre aux rebelles qu’on se charge du reste. Les Desperados font partie de l’équation, il faut aller leur dire ! »

Regroupant ses nakamas, Seido prit les commandes afin d’aller retrouver les autres, les Destinés Nouvelles. Le capitaine décida de ne pas aller chercher les autres membres de l’équipage, chargeant une personne des rebelles de faire le message afin qu’ils puissent se retrouver plus tard. Leur adversaire avait un effectif plus important, mais voilà, ils avaient un Axel et un Seido, qui ne souhaitaient qu’une chose : en finir et partir de cette île. Ah oui, et prendre de vraies vacances, ils en auraient probablement tous besoin après cette aventure épique. Fini de jouer, place à la baston pure et dure.

Un plan avait germé dans l'esprit tacticien de Seido. D'abord, affolé le groupe adversaire, via quelques procédés, genre des flammes ou des explosions, ce qui allait plaire à Eplhys. Ensuite, via les informations reçues, localiser le chef et le vaincre. En général, quand le leader est HS, les sous-fifres abandonnent. Cependant, voilà, le gars ne le savait pas, mais ça n'allait pas vraiment se passer de cette manière, il y avait une inconnue à l'équation, ce qu'il ignorait : que ces nakamas étaient sur place, fuyant ou retenu prisonnier...
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