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Opération : Infiltration ! [1625]



Détective Comique #5
1625, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent



— Je cRRRRois qu'on s'est peRRRRRdu...
— Tu crois ? Y a rien à croire, on est au milieu de nulle part !
— Mouetteho ! Ho ! Du calme, je suis là, le plus grand héros du monde ! Vous n'avez rien à craindre ! Demandons plutôt à notre guide... Zoro ?
Bzzzzt ! Avec la CARTE que j'ai lue, pourtant, ça indiquait qu'on devrait être bzzzzt arrivés à Luvneel, maintenant !
— En même temps, quel capitaine est assez bête pour laisser un escargot lire une carte et nous dire où aller ?
Je ne suis pas un ESCARGOT ! Bzzzt ! Tête de peluche !
— Mouetteho ! Ho ! Du calme, je suis toujours là, le plus grand héros du monde ! Vous n'avez rien non plus à craindre, j'ai confiance en Zoro, il a déjà navigué sur la Route de Tous les Périls !
Ooooh, c'est vrai, tu as CONFIANCE en moi ? Bzzzzt, j'veux dire, ouais, quelqu'un a du saké ?


Malgré les assurances de Mouetteman, Sacha avait entièrement raison : laisser un escargot se charger de lire la carte et de mener la barre de l'espèce de vieille barque miteuse sur laquelle ils naviguaient n'avait rien d'une bonne idée. A fortiori quand cet escargot se révélait être la réplique animale du bretteur de l'ancien équipage des Mugiwara, aussi bien connu pour sa grande puissance que pour son sens inexistant de la navigation. D'ailleurs, ce fait se révélait sans trop de problème dans le cas présent : arrivés en fanfare depuis le passage secret de Reverse Mountain au Nord de South Blue, ils avaient continué à virer plein sud dès l'instant où ils avaient mis les pieds dans ce rafiot qui menaçait de s'engloutir à tout moment. Et, sachant que Luvneel se situait dans la mer du Nord, partir dans la direction la plus opposée possible ne semblait pas être un très bon choix tactique.

— Bien sûr que c'est un bon choix tactique de laisser Zoro à la barre ! Mouetteman ! Mouettepose de Capitaine Héroïque sûr de lui ! Regardez, je suis sûr que ces morceaux de bois qu'on voit là, en train de flotter, c'est simplement la nouvelle décoration de Luvneel ! Mouetteha ! Ha...

Non, ce n'était pas la nouvelle décoration de Luvneel qu'ils avaient devant eux, mais bel et bien l'entrée du cimetière d'épaves, lieu étrange où finissaient par converger toutes les carcasses échouées dans les Mers Bleues. D'un geste spectaculaire, Mouetteman leva haut les bras, contracta ses biceps avec toute la classe qu'il possédait puis se mit à hurler, de la voix la plus forte et héroïque possible :

— Bonjour Luvneel, je suis Mouetteman, ton héros, celui qui a su ramener la Sucette Géante malgré l'adversité et les ténèbres qui l'entouraient ! Mouetteman ! Mouetteho ! Ho !
— Je cRRRRois qu'il n'y a peRRRRsonne, au RRRRegaRRRRd du Code des Conclusions Qu'on Peut TiRRRRer Quand On HuRRRRle Comme Un Débile Et Que Pas Une Seule Voix Ne Vient Nous RRRRRépondRRRRRe, aussi appelé CCQPTQOHCUDEQPUSV !
— C'est bizarre ! Mouetteman ! Est-ce que c'est un jour férié ? Jorj Bouche m'avait pourtant dit qu'ils ne célébreraient mon exploit qu'une fois par an ! Mouetteman ! Mouettehu ! Hu !
— Qu'est-ce que c'est que cet équipage d'abrutis, ils sont choisis pour leur absence de QI, ou quoi ? On n'est pas sur Luvneel !
— Je te signale que toi aussi tu as RRRRejoint l'équipage !
— Bien sûr que si, c'est Zoro qui l'a dit ! Mouetteman ! Mouettepose de confiance aveugle accordée à un escargot qui s'est retrouvé au Cap des Jumeaux alors qu'il voulait aller à Water Seven !


Reprenant son souffle après sa longue phrase - impliquant donc une mouettepose de respiration, ce qui se traduisait par plusieurs gestes des bras et des roulements successifs de pectoraux - Mouetteman finit par indiquer à ses compagnons de ramer en direction d'un homme, accroupi et rabougri, qui se tenait en équilibre précaire sur ce qui restait d'une figure de proue. Ses mains ridées dépassant légèrement d'une veste bien trop longue pour lui, le vieillard semblait en proie à une profonde hésitation, un débat intérieur faisant s'opposer deux convictions bien opposées.

— Si je le fais, ils vont mourir... Si je le fais pas, il va mourir... Si je le fais, ils vont mourir... Si je le fais pas, il va...
— Salutations, vieil homme clairement en manque de protéines et de muscles puissants ! Je suis Mouetteman, le plus grand héros du...
— Mouetteman ? Je ne rêve pas ? Vous êtes bien Mouetteman, le héros dont on dit qu'il est capable de soulever des montagnes par la seule force de ses sous-vêtements ? Mon apprenti est un très grand fan ! Vous voulez bien me signer un autographe sur mon dentier ? Laissez-moi juste le temps de le retirer, c'est une de mes dernières inventions, une pure merveille ! Quand Alfonso verra ça, il...
— Il quoi ? Mouetteman ! Mouettepose d'envie de connaître la fin d'une histoire qui, en fait, se révèle être un compliment destiné au héros ultime, adulé des petits et grands !




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Pendant ce temps là, sur le pont d'un navire marchand, un combat féroce a lieu. Une jeune femme douce et innocente, moi, combat la tyrannie et la grossièreté de ces infâmes pirates, eux. Ils sont secondés du soutien moral de leurs capitaines, celui qui fait de la musique avec sa bouche en portant une infraction sévère au bon goût vestimentaire. De leurs côtés les deux garde-infirmier bougent la tête en rythme, merci de votre aide les gars... Et il n'y a qu'une chose à dire, c'est trop génial ! Tout le monde devrait se mettre sur la poire comme ça, on se croirait dans un roman et c'est super ! Et un pirate au sol après avoir reçu un coup dans la poire de ma super masse au charme rétro.

Opération : Infiltration ! [1625] 1396613597-moz-art
"Kay Oh !"

Dit le musicien sans instrument, mais au rythme digne du combat qui se déroule, pif, paf, kapan ! Les coups pleuvent d'un côté comme de l'autre alors qu'en sous-nombre je lutte pour ma survie et la grande mère justice ! Ils sont maintenant treize moins quatre ce qui fait un chiffre, ce n'est plus un nombre je suis sauvée ! Ou pas, ils viennent de me jeter par-dessus bord...

"Riz'n'gue out, t'fais pas honneur à ton blaz de chasseuse de gangsta'pirate bébé !"
"Je ne suis PAS un bébé vil poisson rouge !"  

C'est dans l'hilarité générale des conquérants que le navire se dirige plus loin dans le cimetière d'épave: Pirate 1, Justice 0. Bon, la bonne nouvelle c'est que les infirmiers ont aussi sauté à l'eau, mais ils ont eu l'idée de prendre des bouées de sauvetage eux au moins. Moz'Art, tu viens de faire la plus terrible erreur de ta life... Enfin de ta vie, tu viens de te mettre entre une femme et sa garde-robe !!!

"En avant marins d'eau dure et épaveuse"

Ils ont de la chance, la justice est juste, magnanime et n'aime pas la vengeance, c'est pour cela que je ne te ferais pas trop mal quand je t'écraserai les bonbons andouille !!! C'est en nageant qu'on devient naufragés et il est temps de trouver un endroit sec pour préparer la puissante mandale de la loi qui va leur tomber dessus avec dignité telle une maman qui corrige son rejeton le plus dissipé. Enfin soit, ce sera pour un autre chapitre, pour le moment je dois retrouver mon super mentor. J'imagine qu'il a un plan exceptionnel en tête, même si j'ai du mal à comprendre pourquoi on se retrouve ici alors qu'il se dirige vers Luvneel ? Surement de la mouette-désinformation pour tromper les pirates ! Enfin pour l'instant, je vois la vie en marron moche, pourquoi ? Quand on mélange trop de couleurs c'est ce qui arrive essayez vous-même... Même un enfant de quatre ans sait ça vous exagérez quand même. Enfin, je vais vous ignorer, j'ai mieux à faire, et ce pour un long moment, peut-être des heures ? Aucune idée et je m'en fiche, c'est du temps où je me perds dans cet amas de rêves brisés de bois.

"Bip bip bip bip !"  

Dis-je en équilibre précaire sur le reste d'un mat, alors que je cherche une trace de vie, quand soudain !

"Une mouette !"

Mais pas la bonne, malédiction, il y a tellement de mouettes, comment trouver le bon ? Oh ? Peut-être le seul debout avec un début d'équipage et qui parle un peu plus loin ? Mais qu'est-ce qui me prouve que ce n'est pas un mirage ? Il faut que j'étudie la question. Je redescends et avance prudemment, ou pas. Une fois reconnu, c'est la course ! Et je cours, je cours, je prends mon élan avant de me jeter à son cou en hurlant de tous mes poumons de demoiselle heureuse, peut-être que je me retrouve au sol ? Enfin dans tous les cas :

"Mouetteman ! Les pirates ils sont méchants !

Dit la pauvre demoiselle, oui toujours moi, complètement trempée, en tenue de travail rouge et noir et de l'algue dans ses cheveux blond échoués pathétiquement contre elle... moi ? Enfin vous avez compris ! Donc, qui le regarde avec l'arme absolue de la demoiselle en détresse, le regard de chien battu ou pour le coup de chat mouillé. Les gardes-infirmiers, eux tendent un reçu avec une larme d'émotions à l'œil, leur calvaire et enfin fini ils ont enfin terminés l'escorte !
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Il avait quand même fallu plusieurs jours à Kveykvar pour enfin obtenir des informations sur l'éventuelle position de ses protégés. Au cours d'un entretien court mais pour le moins intéressant, il avait obtenu de sa source une carte lui indiquant la route jusque Luvneel. Trouver une embarcation gratuite ne fut pas le plus difficile pour se rendre sur South Blue mais le voyage fut long et laborieux... pas pour lui, mais pour l'équipage qui devait le supporter ! Trouvant toujours une excuse pour ne pas se rendre utile, il invoquait de multiples rhumatismes de dernière minute pour ne pas avoir à travailler ou se rendre utile. Passer la serpillière était inenvisageable pour un vieillard tel que lui !
Roupillant la plupart du temps, le filet de bave servant de dissolvant pour récurer le pont, plus personne ne le supportait, au point qu'on lui offrit une vieille barque rafistolée pour se débarrasser de l'énergumène.

"Si si ! ça nous fait plaisir... prend ça et vogue vers de nouvelle aventures !"
"Mais... euh... vous n'auriez pas de quoi me nourrir aussi ?"
"Qu'on lui apporte de la bouffe ! Vite !"
"Mais... euh... je vais me sentir seul... vous n'auriez pas..."


Ni une, ni deux, il fut jeter à bord de sa nouvelle embarcation sans ménagement. L'âge ne justifiait plus de rester courtois devant un sale grincheux !




Deux heures s'étaient écoulées et le cimetière d'épave était en vue. Un laps de temps plus que suffisant pour que notre papy national sorte des noms d'oiseaux inqualifiables et plus insolents les uns que les autres. Une fois calmé, il sortit de sa tunique la fameuse carte qu'on lui avait donné plusieurs jours auparavant.

"Nom d'une bouture ! C'est un schéma !?"

Un jour viendra, il saura lire ! C'est plus ou moins la promesse qu'il se fit en déchiffrant les indications comme un rébus. Comparant la carte avec ce qu'il voyait devant lui, il se dit finalement que Luvneel ressemblait vachement bien au dessin.
Kveykvar débarqua en comparant les symboles avec ce qu'il voyait sur un premier reste de carcasse de navire de la marine. Dès qu'il trouvait une correspondance, même minime, entre carte et environnement, l'ancêtre partait dans sa direction avec sa faux en guise de canne.
De longues minutes passèrent et Kveyk' recommença son opération une énième fois. Scrutant l'horizon, il aperçut enfin un homme. Un homme étrange... qui effectuait une mouettepose ! Une fois de plus, il chercha un éventuel rapport avec sa carte et il ne fut pas déçu : en retournant la carte sur la droite, en fermant un œil, en cachant une partie du dessin et en crachant pour diluer un peu l'encre, on pouvait effectivement entrevoir une silhouette ressemblante. Tout proche du but, il se mit à courir vers lui, la faux en l'air avec de grands signes.

"Hey ! Oh ! C'est moi !"

Rhaaa ! Mais quel boulet ce vioc ! A peine eut-il commencé sa course qu'il se prit un bout de bois dans les jambes le faisant valdinguer. Il dégringola sur plusieurs mètres avant que sa faux ne se bloque dans le bois de la figure de proue, non loin du groupe déjà rassemblé. Kveyk' resta accroché à son arme en équilibre comme il le pouvait. Si seulement on pouvait s'occuper de lui... Rhaaa ! "Les jeunes, c'est plus ce que c'était !"


    Détective Comique #5
    1625, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent



    Tandis que le vieil homme parlait, Mouetteman, lui, enchaînait sa sixième série de pompes sur deux doigts. Il était devenu terriblement bon en cette discipline qu'il appelait "l'anti-perte de temps", domaine particulier qui consistait en la transformation d'un moment inutile - écouter quelqu'un raconter sa vie, chose qui n'avait pas le moindre lien avec des slips ou des biceps et donc était dénué d'intérêt - en quelque chose de très utile - gonfler ses muscles héroïques - le tout en faisant semblant de participer à l'activité inintéresante en question. Par conséquent, tout en poussant sur ses triceps et ses pectoraux de la Justice, il hochait la tête et lançait des "Oui, mouettemimique d'acquiescement" ou des "Oh, non, c'est mal !" à intervalles réguliers, en se basant sur l'intonation de la voix de son interlocuteur. Enfin, après un long moment, Superjuriste prit la parole :

    — Donc vous nous confiRRRRmez qu'on n'est pas suRRRR Luvneel ?
    — Luvneel ? Ho ! Ho ! Ho ! Ca n'a rien à voir avec Luvneel cet endroit ! C'est à peine si on peut trouver des matériaux de qualité pour faire quelque chose d'intéressant, ici !
    — Mais on est où alors ?
    — Au Cimetière d'Epaves.
    Bizarre, J'ETAIS pourtant convaincu d'avoir suivi la carte à la lettre... Bzzzzt !
    — Espèce d'abruti d'escargot !
    — Je ne suis pas un ESCARGOT ! Bzzzt !
    — Mouetteho ! Ho ! Du calme, mes fidèles compagnons, votre capitaine est là, le tout puissant Mouetteman !


    D'un bond, Mouetteman se posa sur une planche plus haute que le sol étrange sur lequel ils se trouvaient et se mit à effectuer une mouettepose de héros admiré.

    — Fidèle acolyte, quelle est la situation ? Bien sûr, j'ai écouté toute la conversation de Super Dentrouillée, mais j'aimerais entendre ta voix de fée me le raconter ! Mouetteman ! Mouettepose de double mensonge dans une seule phrase !

    Après trois essais - Mouetteman employant à deux nouvelles reprises son anti-perte de temps - Superjuriste put enfin résumer toute l'histoire de Dentrouillée au plus grand Justicier de Gotham Island.

    — Des méchants à vaincre ? Une prime à récupérer ? La reconnaissance éternelle d'un vieil homme ? La possibilité d'apporter l'Eté dans un nouveau lieu ? Tout ça pour libérer un jeune garçon adorateur des exploits du grand héros mondial des griffes d'un vilain pirate ? Bien sûr que j'accepte ! Mouetteman ! Héros Hic, il est temps pour nous de nous lancer dans notre première...

    Avant de pouvoir terminer sa phrase, le mannequin pour sous-vêtements de survêtements fut surpris par un gros BOUM. Juste devant lui, ses cheveux blonds salis par des algues, son maquillage à moitié coulé par de l'eau de mer et son costume rouge et noir parfaitement reconnaissable, se trouvait une des anciennes ennemies du Justicier à l'époque où il officiait encore à Gotham Island, l'acolyte de son pire adversaire : le Clown.

    — Mouetteho ! Ho ! Harlequin ? Que fais-tu donc ici ? Mouettepose du super héros qui se pose des questions et s'interroge sur les origines du monde, parce que, en plus d'avoir de gros muscles, il philosophe !

    Pourtant, ce ne fut pas elle qui répondit, son visage tendu dans une sorte de Harlequinmimimique du chien battu, mais bien un homme, en blouse verte, qui venait d'arriver en courant après que sa barque ait accosté.

    — Mouetteman, je présume ?
    — Oui, c'est moi, le plus grand héros des terres, des mers, et de l'éther ! Quel poète justicier ! Moutteha ! Ha !
    — Oui, oui, bien, c'est vous, aucun doute là-dessus. Je suis le Docteur Tetejmencharge, Tekasspala Tetejmencharge, enchanté, garde-infirmier de l'asile de Rakham, à Gotham Island.
    — Rakham ? Mouetteho ! Ho ! Je connais cet endroit, la moitié des cellules de Rakham...
    — ... Sont remplies à cause de vous, oui, je vous remercie. Bien. Je suis venu, depuis Gotham, vous amener la personne de Arlette Francis Quinte, ici présente, libérée il y a peu, et dont la situation, - selon les règles étranges et les Lois particulières établies par un certain Superjuriste - m'oblige à l'escorter jusqu'à ce qu'elle trouve son nouveau tuteur, c'est à dire vous.


    L'infirmier tendit alors un papier rose, ressemblant à un reçu ou une sorte de ticket de caisse, ainsi qu'un stylo officiel de Rakham Asylum, l'asile de Gotham Island. N'écoutant que son coeur et son courage, Mouetteman bondit en arrière, effectua quinze nouvelles pompes et deux séries de vingt abdos avant de revenir brusquement, d'empoigner le stylo, et de signer dans toutes les cases indiquées avec une dextérité impressionnante.

    — Mouetteman ! Bienvenue dans l'équipe héroïque, Harlequin ! Je savais, la première fois que je t'ai vue, que tu était destinée à un grand avenir ! Ca se remarque au costume ! Mouetteman ! Mouettepose...

    Une fois de plus, avant même de pouvoir terminer sa phrase, Mouetteman fut surpris par une arrivée inattendue. Déboulant littéralement à quelques mètres et hurlant comme s'il était attendu, un vieil homme se coinça entre deux morceaux de bois. Sentant ses poils frémir et l'instinct du héros le submerger, Mouetteman fonça et vola au secours du vieillard, qu'il dégagea en un instant à l'aide de ses magnifiques muscles encore contractés après l'effort.

    — Mouetteho ! Ho ! Quelle barbe, papy ! Et quelle faux ! Et quelle démarche ! Et quelle chute ! Mouetteho ! Ho ! Superjuriste, est-ce qu'on a un vieux dans notre équipage ?
    — Non, pas de vieux... Mais Mouetteman...
    — Me dis pas qu'il recrute tous les premiers venus ? Comme ce foutu escargot ?
    — Je ne suis pas un escargot ! Bzzzt !
    — D'accord ! Vieil homme, je ne te connais pas, mais je sens un grand potentiel héroïque en toi ! Veux-tu rejoindre mon équipage et voguer vers la Justice et la réalisation de tes rêves ?



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    Enfin ! Alors que je vois l'infirmier, médecin je ne sais plus quoi faire signer son reçu avec émotions, il se jette sans un regard dans une barque et avec son collègue ramant comme si leur vie en dépendait loin loin loin de nous surtout !

    "Elle vient d'où leur barque ? Oh ! En fait aucune importance ! "

    Car, je suis trop heureuse ! Même si présentement j'use du pouvoir de la mignonitude féminine pour exacerber tout mon charme dans l'unique but de me plaindre par principe. Quoi ?! Ils ont volé toutes mes affaires, j'ai le droit d'attirer un peu les regards sur mon triste sort non ?! D'ailleurs, j'ignore royalement le vieux qui vient de tomber à côté, pas de chance papy. C'est à ce moment que je le sens, cette chose qui coule sur mon visage pathétiquement, les rats quittent le navire ! Enfin des rats albinos alors, puisqu'il ne reste que le blanc de mon maquillage et pas pour longtemps. Je passe alors mes mains dessus pour contempler les dernières traces vives d'un minimum d'effort esthétique une larme salée à l'œil.

    "Je fonds... Je foooooooooonds... "

    Suite à un instant de blanc, histoire de bien souligner l'effet dramatique, je me lève d'un coup avec un grand sourire en me tournant vers Mouetteman, toujours sans un regard pour les autres potentiels autres vivants.

    "Dit dit dit ? Mouetteman on fait quoi maintenant ? Tu dois bien avoir une autre super méga importante Mouette mission non ?"

    J'écoute alors sa réponse, ce qui a à peu près autant d'impact dans mon esprit immédiatement que l'annonce de la chute du pastrami sur une famille végétarienne... Ou un truc du genre. Et puis déjà une autre information beaucoup trop importante parcourt mon esprit, tellement forte, puissante que j'en oublie encore ma tenue attaquée par le sel qui gratte... Et celle-ci est : mais ce gros escargot et trop mimichoupinoux !!! Ainsi je me jette contre sa coquille et frotte ma joue dessus en beuglant une phrase totalement clicher et 200 % inintelligible pour tout e personne masculine des environs, d'ailleurs pour la sauvegarde de vos esprits je ne tenterai même pas de la retranscrire... ... ... Non non n'insistez pas... ... ... J'ai dit NON ! Ces lecteurs de nos jours je vous jure ! J'en suis où ? Ah oui, je réponds aux minimums syndicaux de clicher à l'heure pour une aventure héroïque en trouvant une créature moyennement esthétique, totalement choute pour des raisons qui transcendent la logique.

    "Ah au fait quelqu'un est blessé ?"

    Le tout dit sur une voix beaucoup plus posée, calme et même presque suave comme une trentenaire bien affirmée et douce comme votre maman... En partant du principe que votre maman fut douce et gentille bien sûr. Enfin bref, cerveau qu'as-tu fait ?! Ton travail idiote, tu n'as même pas pensée une seule fois à m'utiliser, j'ai beaucoup de peines ! Tu n'as pas le droit de dire ça ! Si, ça t'a à peine effleurée l'esprit quand je t'ai fais remarquer qu'ils ne sont pas sur la bonne île et en plus tu craches sur le serment d'hypocras maintenant, moi au moins je suis un esprit avec du cœur, ou au moins qui en a un métaphoriquement ! Et je vais les soigner avec quoi crétin ! Hum... Je retourne faire semblant de travailler ! Cette discussion interne fut révélée par le regard bœuf et vague que j'ai eu un long instant, je me donne un petit coup sur la tête PREND TOI çA CERVEAU ! Hum, puis je me relève et tire innocemment la langue.

    "Oups ! Les pirates ont pris mes bonbons et mes sparadraps... J'avais oubliée.
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    Secouru tel une pucelle en détresse, Kveyk' s'épousseta brièvement avant de scruter autour de lui. Entre autre les individus étaient tous plus étranges les uns que les autres... c'était donc l'histoire, d'un piaf, d'un ours et d'un clown sur un champs d'épave ! Contenant un rire qui aurait été mal placé, il ressortit sa fameuse carte pour la comparer à la tête de chacun des individus présents. C'était forcément logique dans un tel moment que de comparer tous les dessins à tous les visages qu'il pouvait voir. Pendant ce temps, le piaf discutaillait le bout de gras avec ce qui semblait être son équipage mais trop absorbé dans sa carte, il n'écoutait qu'à moitié ce qu'on était en train de lui dire. Ainsi, ce fut la phrase suivante qui lui parvint aux oreilles :

    "Vieil homme ! Je déconnais pas ! Mémère fait un grand pot-au-feu sans moi, veux-tu joindre ton équipement âgé et roter avec l'actrice en dépitation de la grève ?"

    Il chercha à questionner du regard le clown hyper-excité mais ce dernier ou cette dernière, semblait l'ignorer totalement... encore une jeunette qui n'avait que faire de la beauté de l'âge ! Kveykvar finit donc par analyser cette phrase seul, et il ne fallut pas beaucoup de temps pour que tout ça ne fasse tilt dans sa tête.

    "Vieil homme ?! Âgé ?!

    Ouh là ! Qu'est ce qu'il n'avait pas entendu là ! Bien qu'il fut sauvé par des muscles saillants et une volonté à toute épreuve, il ne put s'empêcher d'aller s'asseoir à côté de Dentrouillé, tournant le dos au reste de l'équipe et commençant à critiquer cette foutue jeunesse. Pour une fois qu'il n'était pas la seule personne d'un certain âge. Ainsi, Kveyk' partit dans un monologue commençant par un "Moi quand j'étais jeune, mon éducation..." suivi par de nombreux "Si ç'avait été comme dans l'temps !"...

    Rien à faire, une fois qu'il était parti dans un monceau de plainte envers jeune que lui, rien ne pouvait l'arrêter. A part peut-être... son ventre, ou des jolies filles mais en l’occurrence ici, fallait pas trop en demander ! Son ventre commença à gronder. Toute l'énergie déployée pour se plaindre l'avait épuisé. Il se retourna donc finalement vers l'homme-piaf pour accepter sa proposition en se relevant, s'appuyant sur sa faux comme sur une canne.

    "Bon c'est d'accord, où est mémère alors ?"


      Détective Comique #5
      1625, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent



      Quiconque un minimum normalement constitué ayant jeté un œil à la scène en train de se dérouler au Cimetière d'Epaves aurait immédiatement rappelé les infirmiers de l'asile de Gotham Island. Mais il n'y avait personne correspondant à ces critères, ici, sauf peut-être ces planches de bois sur lesquelles ils se trouvaient, mais il paraissait compliqué pour elles de prévenir le monde entier du désastre encouru par la réunion de ces différents personnages.
      Mouetteman, n'aimant pas les longues discussions dont le sujet tournait autour d'autre chose que sa personne, ses muscles, ses slips ou l'Eté, avait laissé Superjuriste se charger de la communication ainsi que de l'élaboration d'un plan.

      — J'comprends pas. On vient juste de les rencontrer, tu sais même pas s'ils sont capables de se battre, et tu veux les emmener dans une mission dangereuse donnée par un type que tu connais même pas ?
      — Superjuriste ! Oursonman remet en cause mon autorité ! Quelle est la mouetteprocédure prévue dans le Code des Héros Hic ?
      — ARRRRRticle 456-17 alinéa 9 du Code des HéRRRRos Hic : "Tout difféRRRRRend devRRRRRa êtRRRRRRe RRRRRéglé de la manièRRRRe la plus viRRRRile et intelligente qui soit : un concouRRRRs de biceps dans les RRRRègles !"
      — Tu as entendu, Oursonman, et vous aussi, compagnons du plus célèbre héros des mers ? C'est l'heure d'un tournoi de biceps !


      Le regard incrédule de Sacha ne pouvait rien face à l'entrain du mannequin pour sur-sous-vêtements qui, en à peine quelques mouvements, finissait d'installer une petite estrade destinée à accueillir le concours de biceps. La suite fut évidente et héroïque au possible, le Justicier défilant majestueusement en exposant ses biceps dans différents mouetteposes travaillées à cet effet pendant que le corps svelte de Sacha subissait les huées de la foule - comprenez moins de cinq personnes, dont Mouetteman, déguisé - fut élu vainqueur et son avis considéré comme irréfragable.

      — Mais c'est pas possible, c'est quoi cet équipage sans aucun sens logique ?

      Faisant comme s'il n'avait pas entendu le sabreur au masque d'ours - chose qui n'était pas tout à fait vraie, étant donné la fâcheuse habitude qu'il avait à ne pas écouter les conversations des autres quand elles ne faisaient pas son éloge - Mouetteman effectua une Mouettepose de préparation à un discours, avant d'enchaîner par la Mouettemimique de discours #3 :

      — Héros Hics, nous avons traversé beaucoup d'épreuves ensemble, surmonté des périls inimaginables, vaincu des adversaires sensationnels ! Mouetteho ! Ho ! Mais aujourd'hui, aujourd'hui, une nouvelle mission s'impose à nous ! Mouetteman ! La demoiselle en
      — Le vieux type.
      — Oui, le vieux type en détresse a perdu son chien
      — Son appRRRRenti
      — Oui, son apprenti, kidnappé par un paillasson
      — Un pirate
      — Oui, un pirate qui l'a emmené sur les nuages
      — Sur son navire
      — Oui, sur son navire ! Le vieux type en détresse a perdu son apprenti, kidnappé par un pirate qui l'a emmené sur son navire !


      Mouetteman s'applaudit tout seul avec une ferveur insoupçonnée avant de reprendre.

      — Notre tâche, à nous, défenseurs des idéaux universels du sport et de la belle vie, est de ramener le jeune apprenti jusqu'ici et vaincre les méchants pas beaux qui sont sur le navire ! Mouetteman ! Mouettepose Héroïque de Justicier Prié aux Quatre Coins du Globe ! Des questions ?
      — Ouais, pourquoi t'es aussi débile ?
      — Mouetteho ! Ho ! Superjuriste, Oursonman remet en cause mon autorité ! Quelle est la procédure à suiv...
      — Ouais, bon, bon, ouais, d'accord, j'ai compris, concours de biceps. Mais est-ce que t'es vraiment sûr, au moins, qu'ils sont dignes de confiance ?
      — Je suis un Héros ! Et un Héros ne se trompe jamais ! Harlequin est une personne de valeur, et le vieil homme numéro 2, lui, a l’œil du personnage compatissant dont toute équipe a besoin ! Et puis, regarde leurs visages, on sent l'intelligence transpirer à travers tous leurs traits, la logique et les qualités mentales sont puissantes chez eux, c'est certain !


      Au même moment, comme pour corroborer ses dires, Kveykvar s'emmêla la barbe dans un clou qui dépassait tandis que Harlequin, elle, tentait désespérément de le libérer avec des sparadraps et un immense marteau.

      — Fais-moi confiance, fidèle Oursonman, tout ira bien. Maintenant, Superjuriste, quel est le plan à suivre ?
      — Le plan est assez stRRRRatégique et compliqué, confoRRRRmément aux RRRRègles militaiRRRRRes mises en place par le GouveRRRRRnement Mondial, aloRRRRs soyez attentifs ! J'ai appelé cette mission : l'opéRRRRation infiltRRRRation.
      — Mouetteho ! Ho ! Quel nom incroyable ! En quoi ça consiste ?
      — On s'infiltRRRRe suRRRR le bateau et on tape dans tout ce qui bouge !
      — Mouettewoh ! Woh ! Je comprends mieux pourquoi on t'a choisi comme Tacticien en chef, Superjuriste, tu es très doué ! Que l'opération infiltration commence !



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      Alors que le sel commence à me gratter et l'idée de ne pas être propre sur moi me donne doucement des envies de meurtre... Oui bon cela ressemble à un bon gros clicher féminin, mais ! C'est ma première rencontre avec Mouetty en dehors de l'hosto pourquoi, il faut que je sois aussi peu présentable ! Tant pis, je massacrerai ces pirates juste pour la sainte justice et n'éclaterai pas leurs crânes par vengeance ou presque. Mais je n'ai pas réellement le temps de m'apitoyer sur mon sort ou d'essayer de comprendre pourquoi le monsieur d'âge mûr à la faux boude puisqu'il y a un... Concours de muscle... Bon, c'est totalement dans l'esprit de notre généralissime capitaine, mais est-ce que c'est vraiment juste pour le monsieur ours qui n'a pas la moindre chance de gagner dans ce genre de concours ? Peu importe, je suis trop occupée à jouer les groupies sauvages et à mimer une supportrice avec des pompons invisibles encourageant le capitaine pour y penser. Par contre, je n'accepte pas le commentaire de Teddyman !

      "Héééé ! J'ai un sens logique moi ! Je l'ai juste oubliée dans ma garde-robe ce matin.

      Je prends une pose triomphante de maturité les mains sur mes hanches et la tête haute, car moi aussi j'ai le droit d'avoir la classe d'abord, même avec un maquillage qui coule misérablement sur mes joues et des algues dans mes cheveux. Enfin, il est surtout le temps du silence et de la giga écoute du méga discours super héroïque du capitaine... Même si étrangement j'ai l'impression qu'il a au moins aussi peu écouter la mission que moi, enfin moi j'ai l'excuse de ne pas avoir été présente quand le vieux monsieur a expliqué ses malheurs. Malheurs encore ! Le monsieur à la vraie faux s'emmêle la barbe sur un clou, c'est l'heure de la plus puissante technique des guerrières infirmières !

      "Kawai Nurse no jutsu ! Solution universelle n°42 !

      Cet horrible mélange de langues est sponsorisé par le pâté pour roi des mers Carnigou, le pâté Carnigou, pour les monstres géants qui ont du goût... Bref, j'envoie un gros coup de marteau au sol pour le surprendre ce qui constitue le bâton et lui fait un gros bisou sur la joue ce qui est la douce carotte et profite de sa surprise pour démêler sa barbe... À côté de la longue chevelure d'une demoiselle, démêler cela est une partie de plaisir croyez moi lecteurs fantasmés qui n'existes que dans ma tête ! Même pas vrai, il n'y a que toi qui pense qu'un complot de personne lisent nos esprits et note nos actions sous forme de puissance D etSILENCE, bref, mission réussie.

      "Quel plan majestueux, épique, subtil ! Monter sur le navire et passer à tabac tout le monde, mais, pourquoi je n'y ai pas pensée ?! Superjuriste, tu es presque aussi génial que Mouette-man !

      Hum, pourquoi j'ai la légère impression de faire indirectement un violant sarcasme ? Cela n'a pas d'importance. Je me mets près de l'escargot géant.

      "Allons y Gorgonzolla Zorro ! Par la puissance de la formation... Croissant de lune !

      Je ne suis plus à ça prêt, je prends Zorro sur le dos et peine à peine à courir vers le danger le sourire aux lèvres et la masse aux mains ! Déjà un binôme superhéroïque créer, le potentiel de cet équipage est sans limites ! Prochainement dans les aventures des Héros Hic, Mission infiltration chapitre deux : on tape sur les méchants, parce qu'on est les gentils et que eux, ils sont méchants !
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      Détective Comique #5
      1625, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent


      Mouetteman avait suivi bien des cours lors de sa formation par les ninjas de la Ligue du Soleil mais celui qu'il avait assimilé le mieux, et de très loin, était bel et bien l'infiltration en territoire ennemi. Il se souvenait parfaitement des règles énoncées par ses différents professeurs et des dispositions à prendre pour ne surtout pas se faire repérer avant le moment propice. Un des éléments nécessaires au succès de cette entreprise était, bien entendu, l'acquisition d'un déguisement efficace et subtil. Et quiconque connaissait un minimum Mouetteman savait pertinemment qu'efficacité et subtilité étaient ses maîtres mots. Aussi, il ne lui fallut que quelques instants pour mettre au point une tenue adéquate, prête à le laver de tout soupçon et ainsi éviter qu'un super héros aussi célèbre que lui ne jette sa couverture à l'eau.


      Le célèbre Justicier masqué, accompagné de Dendenoa, Superjuriste et Harlequin, parvint à se hisser discrètement sur le pont grâce à un savant mélange d'agilité, d'huile de coude et de Mouettegrapin, un peu avant que le soleil ne se lève. Kveykvar et Oursonman, quant à eux, devaient s'occuper d'Héphaïstos et veiller à sa sécurité. Le plan avait été savamment calculé et réfléchi, les Héros Hic devant rester discrets tout en essayant de découvrir l'endroit où Alfonso, l'apprenti de leur commanditaire, était retenu prisonnnier. Pour cela, il était bien plus intéressant pour les protagonistes d'agir séparément, ce qui leur permettrait de couvrir plus de surface.
      Le bâteau du capitaine Hérup Ssion, leur cible, avait beau être âgé et mal entretenu, il en était tout de même stupéfiant d'ingéniosité. Partout, des mécanismes divers et techniques facilitaient la vie des passagers, preuve de l'influence du charpentier Héphaïstos dans ses fondations, mais également de l'impact causé par son absence. Mouetteman, émerveillé devant les nombreux outils, se surprit à envier la possession d'un tel navire – avec une touche moins criminelle et plus héroïque, bien entendu – et commença enfin à vraiment envisager de se procurer un bâtiment digne de ce nom. Pourtant, il fut rapidement tiré de ses rêveries justicières et épiques par une voix dont la beauté était inversement proportionnelle à l'héroïsme pur de Mouetteman.

      - Hé, qu'est-ce qu'tu fiches lè, pèlsambleu, j't'ai jèmais vu 'ci-bès, mwé ! T'es qui d'èbold ?
      - Moue... Heu, je suis Mou... Heu, je suis Mou... Moustachio B. Miguelo ! Ho ! Ch'uis le nouveau balayeur, et je suis méchant, et vilain, comme ce symbole sur ma poitrine ! Mou... Heu... Ho ! Et je porte une belle moustache ! Ho !
      - Hè bon ? Ettends voil, c'est un bien beau bèlai qu't'ès lè, et comme disait mon vieux pèle, qui vole un bèlai vole un bèlayeur, ou quelque chose comme çè ! Bon coulège dans ton tlèvail, l'èmi, il pèlaît que le cuèpitaine èttend de lè visite aujould'hui, et il veut que cè blille !
      - Moue... Heu... Merci !


      L'homme, à qui il restait environ deux dents dans la bouche, se retourna et continua sa ronde de l'autre côté du navire. Mouetteman souffla, il n'avait pas encore récupéré de sa musculation matinale, et devoir se battre maintenant aurait mis en péril la récupération ainsi que le grossissement de ses biceps. Et que valait un super héros sans de beaux biceps, hein ?
      Passant son balai de façon à représenter la justice sans pour autant griller sa couverture, Mouetteman en profitait pour jeter des coups d'oeil rapides tout autour de lui, à la recherche d'un éventuel indice sur la localisation du prisonnier. Combattre un équipage entier ne l'enchantait pas vraiment, du moins, pas dans ces conditions, sans aucun civil pour colporter ses exploits dans les tavernes de tout South Blue. Néanmoins, il savait très bien que, tôt ou tard, ses poings héroïques auraient besoin de s'exprimer à sa place – non pas que son éloquence et sa voix soient dénuées de tout charme, au contraire, mais il arrivait des moments où la virilité devait prendre le pas sur la courtoisie. Jusque-là, toutefois, il lui fallait ronger son frein, pour le bien de la mission et du monde, et endosser sa casquette de meilleur détective du monde.

      L'étape 1 de l'opération infiltration était ainsi réellement lancée.


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      Glauque... Le premier mot venant à l'esprit de Randy. Lui qui aimait les belles choses, surtout les femmes, était un peu déçu par le cadre qui s'offrait devant lui.

      Randy se demandait bien quel genre d'individu pouvait vivre ici, tout ce qu'il avait en guise d'information était un bout de papier avec son nom et le montant de sa prime.

      Cependant, le mulet était persuadé que l'individu était bien ici, car les sources dont lui provenait l'information étaient sûres... Au pire, Randy pourra toujours retourner voir la source en question pour lui coller une ou deux mandales supplémentaires.

      Le mulet naviguait paisiblement en direction de ce qui semblait être un cimetière d'épave, quand la houle se mit à déferler plus fortement que d'habitude. La puissance était si forte que la barque s'envola et Randy s'éclata contre des planches qui jonchaient le sol... Enfin appeler ça un sol était un bien grand mot, puisqu'il s'agissait davantage d'une accumulation de déchets que d'un sol à proprement parler.

      L'homme au marcel se releva à moitié trempé avec la coupe intacte, ce qui pouvait s'expliquer par l'overdose de gel que Beam avait utilisé ce matin. Il scruta l'horizon, mais celui-ci ne vit rien d'intéressant à se mettre sous la dent.

      Ne pouvant faire demi-tour, Randy était donc obligé d'avancer vers l'inconnu, en espérant que son objectif était bien là. Pendant de nombreuses minutes, Beam marcha en tombant tous les cent mètres, car le sol n'était pas stable, ce qui était logique dans la mesure où il n'y avait pas de sol. Le mulet finit par prendre l'habitude et s'adapta plutôt bien.

      Le mulet continua son périple en direction d'un bateau qui semblait l'intriguer, mais qui visiblement semblait garder. Le jeune homme avança en direction de ce dernier quand l'un des gardes l'attrapa par l'épaule. Celui-ci était grand avec un léger embonpoint, les habits typiques d'un pirate, plus cliché que lui on meurt. Il analysa Randy avant de lui dire

      Tsais que t'as pas ldroit de passer là ! Déclara le pirate

      J'ai perdu mon chemin, je veux juste rentrer chez moi. Ajouta Randy

      Jt'ai dis que t'as pas ldroit d'être là !

      Tu t'prends pour qui pour me parler ainsi ?

      Jvais appeler mes gars si tu bouges pas ton cul...

      Ça tombe bien, j'ai besoin de quelqu'un pour m'indiquer mon chemin, peut-être que tes potes m'aideront.

      Un autre gars qui va finir dans la soute... LES GARS !


      Le pirate sortit une batte qui ressemblait davantage à un manche à balai qu'autre chose et fonça sur Randy pour lui asséner un coup. Le mulet esquiva en faisant un pas de côté avant de créer un choc frontal entre la paume de sa main et le visage de son adversaire. Celui-ci recula et lança son arme sur Beam qui évita encore une fois le coup. Ce dernier sortit son couteau et regarda son adversaire en lui lançant

      T'as une dernière chance de pas crever, va prévenir ton capitaine avant que jme fâche !

      Rrrrrr...

      Un... Deux.... Tr...


      Le pirate s'en alla en direction du bateau tandis que trois de ces acolytes venaient de me rejoindre. Ils rigolèrent tout en me fixant quand l'un d'eux balança

      Comment un mec avec un style pareil peut prétendre capturer notre capitaine... se demanda le premier pirate

      C'est vrai qu'il est moche ! Ajouta le second

      Il fait pitié surtout... Enchéris le troisième

      Roh les gars jsuis ici ! Rétorqua Randy

      Ca mfais une belle jambe...

      Mon poing dans ta gueule tu vas voir si ça te fais une belle jambe !

      Hey l'autre hey, t'as vu comment il t'a parlé !


      T'es qui toi pour mcauser ainsi ?

      Pas ta mère visiblement...

      Quel est ton métier ?


      AHOUUUUUUUU Crièrent en cœur les pirates

      Hein ?

      Les trois pirates foncèrent en même temps sur Randy avec chacun un couteau à la main. Les coups volèrent dans tous les sens, certains que le mulet esquivait plus facilement que d'autres. De temps à autre Beam tentait de placer un coup, mais c'était impossible. Tout ce qui lui restait à faire était de les prendre séparément, ou tout du moins de les écarter de leur repère.

      Randy se mit donc à courir dans la direction opposée au bateau tandis que les trois hommes étaient à ses trousses...


      Dernière édition par Randy Beam le Ven 21 Nov 2014 - 22:20, édité 1 fois
        Il fait sombre, dans cette cale. La visibilité est nulle, tellement qu'on ne distinguerait pas un géant s'il se pointait devant vous. Il fait froid, au fond de cette cale. On se les gèle, la température ne doit pas atteindre le zéro. L'odeur est nauséabonde, ici. Entre les kilos de poissons en tout genre péché et stocké, les tonneaux de rhum et de vin, et la viande séchée, cela vous agresse sèchement les narines. A noter la probabilité que l'arôme de vomissure qu'il renifle depuis quelques jours n'est pas que dans sa tête, à notre héros. Jericho, il n'y a que lui pour se fourrer dans des situations aussi lamentables.

        Fraîchement débarqué dans la mer de South, en provenance de celle de East, qu'il s'était finalement décidé de quitter après tant d'années. Pour accroître sa notoriété et accentuer sa légende, qu'il disait au vieux marins sur le navire de transport sur lequel il était monté pour changer de mer. Mettant pieds à terre dans une charmante petite ville, il ne tarda pas à entendre parler de ce fameux endroit regorgeant de pirates. Véritable chasseur de criminels, tel un vaillant justicier, il voulut immédiatement s'y rendre. C'est ainsi qu'il se retrouva dans l'enfer qu'était le Cimetière des Épaves.

        C'est crade, ça schlingue et en plus, y'a pas de gonzesses. Eh, j'aime bien !

        Guitare sur le dos, sifflotant une vieille mélodie apprise sur la bateau emprunté il y a quelques jours, il progressa dans cette décharge pour rafiots. Clochards, orphelins, malfrats, ils étaient tous au rendez-vous. Il joua une petite chanson aux premiers, donna quelques berrys aux seconds, et botta les fesses des derniers. Les derniers forbans, pas avare en paroles, menacèrent sa vie, comme quoi que leur Capitaine lui arracherait les tripes quand il apprendrait ce qu'il avait ici. Un Capitaine Pirate ? Un défi pour le grand Jericho Rawson ! Par sa gratte vertigineuse, il tortura les criminels pour obtenir la localisation du gaillard.

        Une fois chose faite, il se rua à l'assaut du navire, sans plan, sans renforts et surtout, sans crainte de la mort! Ainsi écrivait-on l'histoire, qu'il vous dira. Pour cette fois, ce fut ainsi qu'il ramassa une belle dérouillée, qu'on lui ôta ses fringues, avant de le ligoter et jeter en fond de cale, tel un misérable rat. Dépossédé de sa somptueuse Stâârk, il déprima deux jours durant. Suite à quoi il tomba de fatigue, à force de l'appeler et espérer vainement qu'elle réponde. Au troisième jour, il eut le droit à goûter la spécialité locale, un rat mort tout juste cuisiné. Le cuisinier de l'équipage n'étant pas un monstre, il ne pouvait offrir cette créature sans la préparer un minimum, prisonnier ou pas.

        Ignoble, pire que la fois où il avait été contraint de manger sa petite salade de limaces. Quand on manque d'argent pour s'offrir un vrai repas, on prend ce qu'on trouve dans la nature. Sorti de son lourd sommeil de la nuit, il se réveille pour un quatrième jour. Il commence à perdre patience, espoir, joie.

        Par les trois poils de cul de mon ancêtre, mais vous allez me laisser sortir oui !

        Au moins, son sale caractère restait indemne...
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        "Chuuuut..."

        De ma voix faible et éraillée, je parvins à peine à articuler ce mot. Pourquoi tout me paraissait si dur à faire ? J'y voyais rien en plus. P'tet que j'étais encore en train de dormir ? Non, non... J'avais entendu l'autre là, brailler comme un porc. Ouh, le langage ! Voilà qui ne me ressemblait guère. En effet, l'autre imbécile hurlait comme s'il venait de se coincer les doigts dans une porte à coulisse japonaise, mais je n'avais pas forcément à penser de cette manière. En tout cas, contrairement à la politesse, la mémoire me revenait petit-à-petit. Mais vraiment petit-à-petit. Ceci dit, si je n'intervenais pas maintenant, il allait encore vociférer.

        "Pourquoi autant de grabuge le matin ?"

        Je sortis de mon tonneau, aussi vite que je pus. C'est à dire avec la vitesse d'un escargot shooté. Ah oui, j'étais dans un tonneau. Première nouvelle. Et d'ailleurs, je sortirais bien une drogue de mon esprit pour l'escargot, mais aucun mot ne se présentait dans ma tête. Tête qui d'ailleurs ne devait pas avoir l'air terr... Qu'est-ce que je foutais dans un tonneau ?!

        Ah oui. Ça commençait à me revenir. J'étais là parce que...

        Hé ben non, décidément. Toujours rien. J'ouvris un œil. Histoire d'en jeter un. Bizarre. C'était toujours noir. J'étais peut-être encore endormi ? Non, j'avais résolu cette interrogation un peu plus tôt, il me semblait... Sans me décourager, j'ouvris l'autre. Toujours rien. Affreux, cette obscurité. Je me demandai alors si quelqu'un avait déjà engagé un décorateur, pour cette obscurité. Parce qu'elle était vraiment moche. Sans maquillage en plus. Mais qu'est-ce que je racontais, moi ?

        Bon, je revins à l'essentiel : pourquoi faisait-il sombre ? Ah oui, mon masque. Ça devait être ça.

        Je remis mon masque de Tengu à l'endroit, histoire que mes yeux deviennent les siens. Ou l'inverse. Je m'étais toujours posé cette question. Enfin bref, je voyais. Pas grand chose, mais je voyais. Il faisait sombre. Un peu moins que tout à l'heure, mais je discernais une petite lueur faiblarde éclairer ce qui semblait être une cale. Et je vis un punk. Dans une cage. Blond, avec des yeux bl... Bleus ? Verts ? Des yeux clairs donc, qui me fixaient bizarrement. Je le comprenais, c'était sûr que quand on sortait d'un tonneau...

        A moins que c'était lui qu'était sorti du tonneau ? Étais-je sûr de moi à propos de ma perception des choses ? Interrogation stupide, ça ne m'arrivait pas si souvent normalement. Et quand je vis que tout autour de moi le paysage se mettait à trembler, à tanguer doucement et irrégulièrement, devenant flou par étapes, je me rappelais d'à peu près tout.


        J'étais à Luvneel, quelques temps plus tôt. Et... j'étais sur la piste d'un équipage pirate. Une prime plutôt pas mal en plus. Je ne courrais pas forcément après l'argent, mais ces personnes n'étaient pas des enfants de chœur. Enfin bon, toujours était-il que je réussis à infiltrer leur navire. Mais je manquais cruellement d'informations. Aussi j'avais décidé de... De quoi ? Ah oui, de faire profil bas. Je me suis caché dans la cale, dans le premier tonneau que j'avais pu trouver. Et c'était un tonneau de saké.

        Mon maître le savait : je ne tenais pas l'alcool. Du tout. Aussi, quand j'ai plongé la tête la première dans ce saké, je ne la revis plus. Et entre mes narcolepsies et mes comas éthyliques, j'avais complètement perdu la notion du temps. Donc me voilà, avec un cervelle qui semblait peser des tonnes, les yeux à peine ouverts, et le tonneau était vide. Si ça se trouve, j'avais passé quelques jours, voire quelques semaines dans ce bateau. D'ailleurs, le punk n'était pas là quand j'étais rentré...


        Mon corps m'indiquait le besoin de manger et de boire (autre chose que du saké), mais ma tête me suppliait de ne pas le faire. Dans la mesure où j'étais complètement groggy par cette aventure alcoolisée, autant taper la discute le temps que je m'en remette.

        "Jeune punk perdu,
        Aurais-tu l'obligeance,
        D'être le lapin ?"

        Et ça faisait un haïku, en plus. Je ne savais pas que j'étais aussi génial lors des lendemains de cuites. Ceci dit, je n'étais pas sûr du sens de ma question...


        Dernière édition par Zetsu Dorenji le Sam 22 Nov 2014 - 20:35, édité 1 fois
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        Tada ! Tatadadada ! Arrivant sur... Non... Arrivant servant de fière monture, Harlequin vient rosser les vilains pas beaux ! Heu non... Je crois que je suis censé faire une entrée discrète et ce n'est pas la meilleure chose à faire de débouler en frappant tout ce qui bouge. Mhhh... Oui, une idée géniale ! Digne de Mouette-man.

        "Merci Gorgonzolla Zorro ! Tu es trop génial ! C'est pres.

        Des déchets, des algues et des tas de mauvaises choses, tels étaient au départ les ingrédients choisis pour créer le vrai-faux pirate parfait. Mais accidentellement la doctoresse Harlequin ajouta un autre ingrédient à cette mixture : L'agent chimique Justice ! Tout ça pour dire qu'avec le bric-à-brac trouvé aux alentours, j'ai déguisé Zorro... Il faut bien meubler parfois bande de sagouins bicéphales ! Soit, ainsi mon compagnon d'infortune dans cette mission hautement périlleuse et qui nous couvrira d'honneur par le haut fait du bien et de la justice sur le mal, je me déguise en... Bah en prisonnière, j'ai trouvé une vieille paire de menottes rouiller dans la calle d'un navire en ruine de la marine et j'ai failli mourir plusieurs fois noyer ou écraser pour les récupérer AVEC les clefs, pas folle la guêpe. Ainsi, on arrive aussi devant un membre de cet odieux équipage pirate.

        "Malédiction. Ainsi tu me ramènes à ton chef misérable. Oh pitié vile forban, je ne suis qu'une jeune et innocente masseuse !
        Mué ?
        "Ainsi, tu n'es pas seul Carnageois Enferro ! Désespoir qui me remplit !
        Cé qué...
        "Je me douter que seul un équipage d'élite ! Oui ! Des pirates des plus fort, pouvaient avoir un si habile bretteur. Destin pourquoi m'as-tu abandonnée ?!
        Pouquoué elle l'a une mèsse ?
        "C'est la sienne je lui porte. Regardez oh intelligent et sage pirate : Menottes.
        Désid'ment le cuèpitaine en ah d'la chance, à la cuèle !

        Décidément, J'AI eu de la chance, non, c'est mon destin de justicière ! Je suis tombée sur l'idiot du village, enfin du navire. Ainsi, nous nous dirigeons à vitesse d'escargot dans la cale, en croisant mon cher et talentueux Mouette-man, je lui fais un clin d'œil tout à fait discret... Puis arrive dans le fond noir et plein de microbes de l'oubli, la cale ! J'enlève mes menottes... Oui j'avais les clefs dans les mains et s'il peut utiliser des sabres, il peut utiliser une clef quand même bande de gastérophobes ! Dans leurs regards, je vois la lumière, je vois l'honnêteté d'un poing qui fracasse des chicos, je sais que je dois les montrer au capitaine !

        "Je sens la justice en vous ! Suivez-moi braves hommes ! Répandons la loi sur les pirates : Par la puissance du Democratic's Hammer!

        C'est alors que je les libère tous de leurs chaînes, brave prisonnier... Ha quelles horribles tortures ont-ils dû subir pour ressembler à de telles larves maintenant ?! Mais je vais vous sauver l'été arrive !

        "Ah pas de mort par contre ! Les héros tatanes et fêle les crânes, mais ils ne tuent pas ils les rentent à l'autorité plus ou moins en bon état. Ha et dernier détail : Toi là, ton masque il est trop cool !

        Comment je peux voir dans le noir comme ça ? Parce que ce n'est plus le noir, j'ai chipée une lampe tempête et maintenant, ils le sentent bien l'été dans leurs gueules !
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        Détective Comique #5
        1625, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent



        Il était, selon d'anciennes et obscures légendes – dont la véracité est aujourd'hui presque prouvée –  une race d'hommes dont l'honneur et la gloire étaient inconditionnellement et infiniment proportionnelles au triple quintal oxygéné de leurs biceps. Bien évidemment, Mouetteman était de cette race là, ce qui expliquait son extrême confiance en lui et l'inégalable intelligence qui guidait chacune de ses actions. Aussi, c'était bel et bien par pure intelligence que, prenant très à cœur la responsabilité conférée par le balai qu'il avait en main, le célèbre Justicier slipé astiquait sans modération le pont du navire pirate. Ce ne fut d'ailleurs que quand il s'essuya le masque plein de sueur en contractant au maximum ses biceps qu'il se rappela la présence de son épaisse moustache et, par voie de fait, de son existentielle mission.

        - Ho ! J'ai une mission à accomplir ! Mou... Heu...

        Et ce ne fut également qu'en apercevant les regards interrogateurs des mousses et autres membres de l'équipage qu'il se souvint du caractère censément discret de son intervention. Ainsi, il se contenta de murmurer, du timbre le plus bas possible, un léger "Mouetteman" de dépit, et se replongea dans son objectif. Réalisant la mouettepose de discrétion #4 (qui consistait en de très brefs claquements de doigts accompagnés d'un sifflotement tout à fait formidable), le Justicier se dirigea vers un des nombreux endroits à fouiller selon Héphaïstos : la cale. Evidemment, la parfaite organisation mise en place par Mouetteman était telle que chacun de ses alliés était supposé chercher dans des parties différentes du bateau, afin de couvrir plus de surface, et pas se retrouver tous ensemble au même moment. Mais il n'était pas vraiment nécessaire de connaître le Super Héros de Gotham Island sur le bout des doigts pour savoir qu'aucun de ses plans n'était correctement établi et que ses alliés, toujours choisis pour leur bon sens évident et leur extrême jugeote, ne pouvaient que difficilement agir selon ses stratégies savamment réfléchies. Voilà pourquoi, quand il défonça d'un coup de pied héroïque un tonneau qui traînait afin d'annoncer son arrivée dans la cale, il eut la surprise de constater qu'Harlequin et Dendenoa Zoro y étaient déjà... Oui, il s'en serait sans doute rendu compte si Mouetteman était un homme normalement constitué, ce qui n'était apparemment pas le cas.

        - Mouetteho ! Ho ! Bonjour à tous ! Quelqu'un a commandé une évasion cuite à point ?

        Et, sans plus attendre, il se dirigea vers la personne la plus proche de lui, lui lançant :

        - Je suis le Célèbre Super Héros ! Tu es le disciple d'Héphaïstos, je présume ? Mouetteho ! Ho !  Je m'attendais à ce que tu sois moins... Blonde... Et que tu portes un peu moins de maquillage blanc... Et que tu ne te balades pas avec deux couettes... Et que tu ne trimballes pas une immense masse... Et que tu n'ais pas tant de... Poitrine... Mais... Ho ! Ho ! Qui suis-je donc pour juger, hein ? Mouetteman !
        - Espèce d'Imbécile ! Bzzzzt ! Tu vois pas que c'est Harlequin ! Bzzzt ! Tu l'as recrutée y a moins de deux heures ! Bzzzzt !


        - Mouetteho ! Ho ! C'est drôle, un escargot qui parle !
        - Je ne suis pas un escargot ! Bzzzt ! Je suis celui qui deviendra le Plus Grand Bretteur du Monde ! Abruti de capitaine ! Bzzzzt !
        - Le Plus Grand Bretteur ? Mouetteho ! J'ai aussi un très bon ami qui veut le devenir ! Il s'appelle Dendenoa Zoro, tu le connais peut-être ?
        - Mais c'est moi espèce de... Un très bon ami ? Oooooh, je suis enfin reconnu... Heu... Bzzzt, j'veux dire. Qui veut s'battre ?


        Après plusieurs longues minutes, Mouetteman parvint à se rendre compte que ses deux équipiers, Dendenoa Zoro et Harlequin, étaient les deux personnes avec lesquelles il discutait depuis tout à l'heure.

        - Bon eh bien, si vous n'êtes pas l'apprenti que je recherche alors... Ca ne peut être que l'un des deux autres types restants !

        D'un bond extrêmement agile, Mouetteman alla d'abord serrer énergiquement la main du grand blond.

        - Bien le bonjour, Toutnuman ! Je suis Mouetteman, le plus grand justicier des mers, célèbre chasseur de criminels et capitaine du plus grand équipage de gentils jamais créé ! Mouetteman ! Mouettepose de la Justice ! Je suppose que tu es Alfonso del Boulon ! Sache que tu es enfin libre, car moi, héros devant qui même la nuit tremble, suis venu te porter secours !
        - Heu... Mouetteman... Bzzzt !
        - Plus tard, Dendenoa, j'accomplis la mission qu'on nous a confiée ! Mouettepose d'enquête sur le point d'être résolue !
        - Mais enfin, tu vas m'écouter, oui, et arrête avec tes foutues poses ! Bzzzzt ! Héphaïstos a dit que son apprenti avait un bras mécanique, et ce type a deux bras normaux et est complètement à poil ! Bzzzt !
        - Oh, tiens, c'est pas faux, ça. Bon eh bien, si ce n'est pas toi, grand homme blond, ça ne peut être que...


        Et d'un autre bond, Mouetteman vint se poser devant l'étrange homme masqué.

        - Mouettesalutations, confrère de masque ! Bon, avant toute chose, laisse-moi te dire que j'apprécie les groupies, mais tu aurais tout de même pu essayer de te trouver un costume un peu plus classe ! Mouetteho ! Ho ! Quelle méchanceté, mais sache que c'est pour ton bien, mon ami ! Et maintenant, viens avec moi, je dois te ramener à ton maître avant d'aller botter les fesses du capitaine de ce bateau ! Parce que, qui dit prime, dit encore plus de nourriture, et qui dit plus de nourriture, dit encore plus de muscles susceptibles d'apporter l'Eté sur le monde !
        - Heu... Mouetteman... Bzzzt !
        - Plus tard, Dendenoa, j'accomplis la mission qu'on nous a confiée ! Mouettepose d'enquête sur le point d'être résolue !
        - Mais enfin, t'en as pas marre d'être stupide ?! Bzzzt ! Je viens de te dire que l'apprenti doit avoir un bras mécanique !
        - Oh, tiens, c'est pas faux, ça. Bon eh bien, si ce n'est pas toi non plus, alors qui est-ce ? Heu... Moi, peut-être ? Non, je ne pense pas ! Mouetteho ! Ho ! Ce serait une situation beaucoup trop étrange ! Mouettepose d'enquête finalement très loin d'être résolue !




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        Plus rapide que la lumière, telle était la devise de Randy, mais entre la fiction et la réalité, il n'y avait qu'un seul pas...

        Les pirates n'étaient qu'à quelques mètres du mulet et espérait vraiment l'avoir, mais ils savaient pertinemment que leur cible n'allait pas se laisser faire. D'ailleurs, ces derniers ne comprenaient pas trop les ambitions du chasseur. Randy était venu ici pour attraper leur chef, mais il fuyait comme la peste à la vue de sbires. Cela semblait fou pour les pirates qui avaient un QI cumulé de 80, mais tout était planifié... Du moins, c'est ce que se disait Beam pour se rassurer.

        Randy commença à se rapprocher de son point de départ lorsqu'il vit plusieurs planches instables. Un élan de lucidité envahit son corps, si bien qu'il s'arrêtât net avant de fixer la troupe qui venait d'arriver à lui.

        L'un des pirates s'avança vers le mulet en le sous-estimant, si bien qu'une balayette et un coup-de-poing l'envoyèrent dans la carcasse du bateau à proximité. Ces deux collègues choqués foncèrent sur Randy avec les premières armes à leur portée, c'est-à-dire un canif et un tuyau de plomb.

        Le chasseur fit un bond en arrière avant de se rendre compte que le sol bougeait énormément à cet endroit. Cependant, il n'eut pas le temps de réfléchir qu'une pluie de coups se faisait sentir. Par chance Randy arriva à esquiver la plupart des coups plutôt facilement, car s'il y a bien une chose que ces pirates ne savaient pas faire, c'était de manier l'arme blanche.

        L'homme au tuyau de plomb tenta s'asséner un coup à Beam qui l'intercepta avec une facilité déconcertante. Il profita de ce moment pour lui subtiliser son arme d'un jour et l'assommer avec.

        Mais ce que le chasseur avait oublié, c'est qu'il était trois, si bien que celui-ci se prît un coup de couteau qu'il n'eut pas le temps d'esquiver. Le résultat était une cicatrice à la joue...

        Mwahahahaha !

        La vue de son propre sang le faisait sourire et le rendait plus apte à combattre. Pour Randy, un combat sans perte de sang ou de dents en moins n'était pas un vrai combat. Pour lui, ce genre de perte matérielle n'était qu'une source supplémentaire dans son envie de combattre. Le chasseur aimait se battre, cependant, il évitait les morts inutiles.

        Pour lui, une véritable leçon n'était possible que si la personne était encore vivante. En partant de ce principe, Randy avait effectivement donné pas mal de leçons, même s'il fallait avouer que lui aussi en avait reçu pas mal, surtout de la part du Mandarin.

        Si le Mandarin était une épine dans le pied de Randy, ce ne fut pas le cas de son agresseur qu'il envoya au tapis au bout de quelques mandales. Ici, le tapis faisant référence au plancher instable sur lequel les hommes étaient en train de se battre.

        Randy profita d'un instant de répit pour se lécher la joue qui saignait avant de boire un verre dans l'eau de mer qui semblait si infect qu'il recracha directement.

        Beam rebroussa chemin pour se diriger vers on objectif à savoir le bateau du capitaine pirate.
        Après un sprint d'une bonne dizaine de minute, Randy arriva finalement sur le pont principal du bateau. Le mulet se rendit compte qu'il y avait personne. Peut-être avait-il assommé tout le monde et dans le cas échéant, il s'agissait d'une petite bande, dans tous les cas personnes n'étaient là pour le surveiller.

        Randy emprunta la porte qui se présentait à lui, qui débouchait sur un escalier et une porte face à lui. Partant du principe que la facilité était toujours la solution de préférence, il opta pour la porte située en face de lui.

        Une fois devant, il toqua une première fois... Aucune réponse.

        Le mulet frappa une seconde fois, mais même résultat.

        Le chasseur éclata donc cette dernière qui s'envola littéralement pour se fracasser à proximité d'un jeune homme qui semblait avoir peur. Il devait avoir la vingtaine, un bras en moins, il murmura au chasseur quelque chose d'incompréhensible... Malheureusement pour lui, le temps qu'il comprenne, il était déjà trop tard.

        Un poing métallique cogna le visage de Randy qui se retrouva vite fait bien fait sur le pont principal.

        Son agresseur le rejoignit bien rapidement en ayant pris soin de bien attacher son otage auparavant. Une fois cette précaution faite, il tituba jusqu'à Randy avant de lui gueuler

        Tu crois qut'es qui pour me menacer !

        Humm... Aie !

        La marine qui t'envoie sale enflure ?


        Randy retrouva ses esprits et son bon sens légendaire après une micro sieste d'une dizaine de secondes. Il fixa le poing métallique de son adversaire avant de lui dire

        Jsuis à mon propre compte sale enflure, je ne suis pas un chien du gouvernement moi !

        Bwahahahaha ! La fête peut commencer...


        Une horde de pirates arriva dans tous les sens sur le pont principal, ce qui rendit Beamparticulièrement vulnérable. Encore au sol, il tenta de trouver une solution à son problème, mais tout ce qu'il lui restait à faire était de prier sa bonne étoile.


        Dernière édition par Randy Beam le Ven 21 Nov 2014 - 22:22, édité 1 fois
          Woyawow... Ce charabia qui résumait l'entrechoquement des pensées dans ma tête résonnait à l'intérieur de celle-ci. Qu'est-ce que quoi ?

          Calmons-nous, poisson bouddhiste n'étant nul autre que moi-même. Analysons la situation calmement. Donc avec calme et sans mentir. Je devrais vraiment arrêter le saké, ça me faisait tourner en rond sur des jeux de mots plus stupides qu'un marsupial qui sniffait du sable. Enfin bref, qu'avions-nous là ?

          Mes faibles paupières arrivaient à peine à se soulever pour laisser mes globes oculaires découvrir le monde qui s'agitait autour de moi. Alors je voyais... une clownette. Elle parlait neuf fois trop vite. Pourquoi neuf ? Parce qu'elle avait l'air d'être trois fois trop speed, et moi, trois fois trop lent. Ça faisait neuf, me semblait-il. Ou c'était peut être moi qui était neuf fois trop lent, tout simplement. Bref, je compris à peine ce qu'elle me dit. Me fut donné de croire qu'elle appréciait mon masque. Cool.

          Et ensuite, juste après le punk nudiste, une mouette géante et un escargot borgne arrivèrent. Une mouette et un escargot. Sérieusement, une mouette et un escargot. Ô grande bedaine du Nirvâna, le saké m'était beaucoup plus nocif que prévu. Je comprenais enfin tes enseignements sur la sobriété, grand sage. Puisse ton pardon m'être accordé et ces visions surréalistes être ma punition. Nom d'un Bouddha, UNE MOUETTE GÉANTE ET UN ESCARGOT ! Il fallait que je décuve plus vite que ça...

          La Mouette elle, était vraiment neuf fois plus rapide. Autrement, elle parlait vingt-sept fois trop vite. Quel miracle que dans cette caboche amochée qui était mienne, les opérations simples le restaient. Vraiment étonnant. Elle (la Mouette, je crois bien que je parlais d'elle...) se disputait avec lui (l'escargot, mais ça j'avais oublié de le mentionner). Le discours était très confus dans ma tête :  Mouette, bateau, mouetteho, nourriture, mouette, mission, mouette, stupide, mouette, mouette, mouette. Ce furent les seuls mots que je pus distinguer. Ça ne pouvait être qu'une hallucination, qu'une plaisanterie de mon cerveau envers mon cerveau. Parce qu'excusez-moi, mais "un moine, une clownette, une mouette, un escargot et un nudiste étaient dans une cave" représentait plus un début d'anecdote absurde qu'autre chose. Personnellement, ma réalité ne pouvait pas être aussi hilarante.

          "Hallucinations,
          Même si vous vous voulez drôles
          Ma raison est loin"

          Et sur ce je pris congé de ce congrès de fous, et remontai la cale. Après m'être repris à trois fois, parce que j'avais manqué une marche et ensuite câliné une poutre.


          J'arrivai sur le pont, calmement, me disant que je n'allais pas tarder à redevenir sobre. Mais que nenni : mes illusions se transformèrent en cauchemar. Je venais de surgir de la cale, et une masse conséquente de dos de pirates se tenait devant moi. Je pouvais les entendre rire grassement, comme des hyènes assoiffées de mal. Ou mal assoiffées. Ou qui avaient mal quand elles avaient soif. Ou qui faisaient "waf" quand on s'y prenait mal. Bref, les vicieuses semblaient entourer quelque chose ou quelqu'un, leurs armes à la main. J'avais beau être très friand de justice, la faire régner au sein d'une hallucination ne me semblait pas valoir le coup. De toute manière, toute cette situation allait s'arrêter avec la première goutte de sobriété du soleil levant. A quoi pouvait servir le fait de défendre les justes, si les justes n'étaient pas réels ? Donc avant de partir dans un débat philosophique avec ma propre personne, je décidai de partir tout court. Quand un son strident se fit entendre. Je ne pus pas m'empêcher de lui répondre.

          "ON VA TE FAIRE LA PEAU, FOIE JAUNE !
          -AURIEZ VOUS L'OBLIGEANCE DE ME LAISSER DÉCUVER DANS UN SILENCE BEAUCOUP PLUS AFFIRMÉ ET DANS CE SENS, BEAUCOUP MOINS ?"


          Ils se retournèrent tous dans ma direction. Je commençais à croire que je n'hallucinait pas vraiment...


          Que ce soit à cause de mon language trop soutenu ou à cause de ma présence inattendue, beaucoup se ruèrent vers moi. Et je n'avais pas vraiment envie, tout d'un coup, de tester si leurs lames étaient imaginaires ou pas. Je dégainai donc mon bâton et commençai à onduler. C'était assez drôle en soi : ça devait être l'une des premières fois où j'utilisais mon poing ivre en l'étant vraiment.

          J'esquivai la première charge du premier homme en passant dans son dos, et interrompis la charge du second en le soulevant au loin. Je fis quelques moulinets avec mon arme avant de mettre à terre les trois prochains pirates sur mes côtés. A ce moment, je bloquai mon bâton dans mon dos et j'imitai le fait de boire une gorgée avec ma main gauche. J'avais beau ne pas être alcoolique, à force de pratique, ce geste était devenu naturel. J'esquivai le prochain coup en me penchant en arrière, et répliquai par un coup de tête. Je continuais à onduler nonchalamment, devant les pirates qui commençaient à douter sérieusement de l'efficacité de leur attaque.

          Je m'apprêtai à continuer ma danse de combat alcoolisée quand un éclair de génie leur vint : ils se mirent à me charger tous en même temps. Franchement, je ne pensais pas qu'ils arriveraient à cette logique tout seuls. Je réagis donc instinctivement et pris de la hauteur grâce à mon bâton. Je marchais sur quelques têtes avec mes getas, avec classe et aisance, avant de trébucher lamentablement. Trop ambitieux, Zetsu... J’atterris alors juste à côté de leur première cible : un homme avec un marcel blanc et un style assez vieillot. Enfin, y avait pas plus vieillot qu'un moine en même temps... Il était barbu et semblait assez virile. Ouais, n'empêche qu'il était dans la même mouise que moi. J'était certain qu'il l'avait même provoqué...

          Et donc nous étions là, assis sur le sol, dos à un mur, l'un à côté de l'autre. Devant nous, une horde de pirates ne supportant pas notre présence. Alors tout naturellement, je me tournai vers mon nouveau compagnon de misère et lui tendis la main.

          "Zetsu Dorenji. Content de t'avoir connu, partenaire barbu."

          Hmmm... Quand je pensais que j'étais censé le sauver, quelque part...


          Dernière édition par Zetsu Dorenji le Sam 22 Nov 2014 - 20:38, édité 1 fois
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          Ahah ! Rejoints par notre capitaine, ils le sentent bien l'été à la fois dans leur figure et dans leurs oreilles. Enfin soit, parfaitement dans son rôle de pirate stupide, Mouetteman leur fait comprendre de manière moins ou moins subtile qu'il faut aller tâter du poing en haut et d'ailleurs une fois que l'homme au masque trop cool est parti je le suis. Ce n'est pas parce que je ne suis plus une super vilaine que je ne dois pas apprécier une bonne baston à l'ancienne ! Enfin soit, tata yoyo ! Et une fois arrivée je me rends compte que non seulement monsieur masque n'est pas forcement en bonne posture, mais en plus qu'un autre innocent est en prise avec les forces du mal. Malédiction, je ne peux pas laisser telle infamie se produire juste sous mes yeux !

          "Assez canailles ! Ou alors vous tâterez de ma masse."

          Évidement ils se tournent vers moi surpris, je sais, je fais toujours cet effet aux hommes, aux femmes aussi j'ai l'air tellement dérangé surtout avec en bonus l'effet algue, maquillage bavant et cheveux pleins de sels. Alors qu'ils me foncent dessus, je vais user de subtilité et de bluff en hurlant une main tendue en avant :

          "Attendez !

          Haha ! Ils s'arrêtent, je peu alors continuer mon super plan de la mort qui tue que même Rabin le sidekick il ne fait pas mieux !

          "Vous allez frapper une pauvre et faible femme ?"

          Évidemment ils répondent par l'affirmatif avec des rires gras, près à me sauter dessus et certains de leurs regards lubriques m'indiquent qu'ils sont soient bien lubrifié... Ou alors simplement que je ferai mieux de les calmer immédiatement !

          "Ola malheureux ! Ne vous a t'ont jamais parler de l'arcane secret des femmes ?! Celle qui consiste à briser les joyeuses sans même les toucher ?"

          Ils hésitent, suis-je folle, ou est-ce que je n'ai pas la lumière à tous les étages, non en fait à suivre leurs regards ils se demandent s'ils préfèrent consommer leur morceau de viande sur place ou a emporté, mais c'est alors que je profite de ce moment de flottement pour utiliser un bon gros coup dans les valseuses, il s'écroule une larme aux yeux alors que j'ai semblerait-il rendu ses copains furieux, puisqu'ils sont trop nombreux je vais devoir faire comme d'habitude, c'est-à-dire n'importe quoi et prier pour qu'on me sauve ou que ça fonctionne, mais la première possibilité est bien plus probable quand même. Ainsi j'arme mes bras en tenant ma masse et tourbillon dans un assaut circulaire totalement chaotique est incontrôlable en espérant ne pas frapper d'allier dans le même temps en hurlant :

          "Tourbi'lol wiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! ♥ "

          En tout cas, j'ai déjà mal au cœur, c'est malin. Enfin, c'est écrit dans mon contrat de femme de l'équipage, je dois me mettre au moins une fois par aventure dans le purin jusqu'au cou pour qu'un de nos héros vienne sauver la demoiselle en détresse et j'aime jouer la petite princesse !
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          Détective Comique #5
          1625, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent



          Tout autour du globe, dans chaque océan et sur chaque île, seule une poignée d'hommes possédait ce que certains éminents savants appelaient "la Virilité Absolue". Cette caractéristique unique, spéciale, presque aussi rare et mystique que le D. qui chamboula le monde lors du siècle dernier, impliquait une musculature hors norme, un sourire quasiment aussi niais que celui du légendaire Sanji devant une demoiselle, et, aptitude encore plus phénoménale, un septième sens - oui, puisque, à la quasi-unanimité des votants, il fut admis lors d'une des réunions annuelles de ces fameux savants que les possesseurs de la Virilité Absolue étaient déjà doués d'un sixième sens, celui-ci consistant en la capacité à réagir de la façon la plus éloignée, intelligemment et logiquement parlant, de tout ce qui faisait un homme normal, voire même, dans certains cas, d'un animal des plus stupides doué d'un minimum d'instinct de survie - qui guidait instantanément son possesseur vers la zone la plus proche où se déroulait un combat ou un quelconque concours de biceps. Ce pouvoir exceptionnel se manifestait chez les Elus de la Virilité Absolue par une soudaine envie, en même temps, de se gratter les aisselles et de bouger très vite la tête dans le sens anti-horaire, trois fois.
          Comme il était facile de s'en douter, Mouetteman, au fin fond de la cale où il se trouvait, eut envie de se gratter les aisselles et de bouger très vite la tête dans le sens anti-horaire, trois fois.

          - La Bagarre ! Ça sent La Bagarre ! Mouetteman !

          Bien entendu, toute cette histoire de Virilité Absolue n'avait sans doute pas le moindre sens, le boucan et les cris venant du Pont Principal ne laissant que peu d'explications possibles, mais les Mouettemagazines qui relatèrent l'histoire ensuite s'accordèrent tous à faire l'éloge de l'extraordinaire instinct du Plus Grand Super Héros des Océans. Ou, du moins, du Plus Grand Super Héros Présent sur ce Navire, à l'instant T auquel Cette Histoire se Déroulait.

          - Par les fils de ma Guitare, j'vous connais pas, mais si vous voulez leur mettre des pains, j'vous suis d'ce pas ! Apprécie la rime, Bébé !
          - Woaaaah ! Homme Blond, Toutnuman, tu es un poète, c'est ça ? Je cherche un poète pour mon équipage ! Rejoins mon équipage ! Tu as des muscles et ton visage transpire l'intelligence ! Mouetteman ! Mouettepose de félicitations !
          - BZZZZT ! Comment tu peux lui demander de rejoindre ton équipage ? Tu le connais depuis moins de cinq minutes ! Bzzzzt !
          - L'instinct, Zoro ! Le Sixième Sens de la Virilité Absolue ! Mouetteman ! Allons battre des méchants ! L'Eté Vient !


          Il ne fallut que huit minutes aux Héros Hic pour monter les deux escaliers qui menaient au Pont Principal (notamment en raison de l'obstination de Mouetteman à laisser Zoro les guider, ce qui leur valut de se retrouver, dans l'ordre, aux toilettes, dans les dortoirs, au sommet de la vigie, sur la figure de proue, dans un tonneau et dans la cale où ils étaient lors de leur rencontre). Enfin arrivé sur le ring improvisé, le Justicier Masqué fit un rapide examen de la situation. Une trentaine de pirates face à Harlequin, arrivée plus tôt, l'homme masqué de tout à l'heure et, enfin, quelqu'un que Mouetteman ne connaissait pas mais qui attira immédiatement son attention. Allongé par terre, tentant de se protéger le visage de la volée de coups qu'il recevait, il semblait en bien mauvaise posture. N'écoutant que ce que lui dictait la Virilité Absolue - oui, encore elle - le Tout-Puissant Porteur de Slip se jeta d'un bond en faisant tournoyer sa cape dans les airs, tel l'étincelant héros qu'il était déjà. Sans attendre plus longtemps, Mouetteman envoya une rapide volée de coups ponctuée de "Mouetteman !" et de "Pleure, Espèce de Méchant !". Dans son style si particulier, il enchaîna des mouvements de Mouettarang, des roulades et des sauts périlleux, dans le but aussi bien de montrer ses muscles saillants que de faire mal. Et cela obtint vite l'effet escompté. Quand Mouetteman se fut enfin débarrassé de ses plus proches adversaires, il releva l'homme, tout en faisant danser ses pectoraux.

          - Bonjour ! Je suis Mouetteman, Défenseur de la Veuve, de l'Orphelin, et des Gentils ! Je... WOAAAAAAAAAAH ! Il est trop cool ton Débardeur ! Je l'aime tellement que je vais en faire une pièce de ma collection de Mouettevêtements ! Mouetteman ! Quand je t'ai vu, j'ai tout de suite compris que c'était le destin qui nous avait fait nous rencontrer ! Je n'ai jamais rencontré de coupe de cheveux aussi virile ! Exception faite de la mienne, bien sûr ! Mouetteha ! Ha ! Mouettepose de Compliments qui, Tout de Même, Parce qu'il ne Faut pas Pousser, n'Empêchent pas le Super Héros de s'Auto-Congratuler ! Dis, tu veux rejoindre mon équipage ?

          Comme il avait été dit plus tôt, le Sixième Sens de Mouetteman pouvait le faire agir de façon absolument incompréhensible, dans une situation totalement inappropriée et avec des arguments qu'aucune personne normale ne penserait jamais à sortir en raison de leur Sens Commun.

          - Comment t'appelles-tu, mon ami ? La Coupe ? Supercheveux ? Marcelman ?

          Tout en posant des questions, Mouetteman frappait dans le tas, assommant bientôt une demi-douzaine de pirates qui semblaient toujours ne pas comprendre la situation. Ce ne fut que quand le Justicier sentit de nouveau l'épaisse Moustache sur son visage qu'il se rappela qu'il était sous couverture ! D'un mouvement vif et rapide, il arracha l'artifice et l'autocollant de pirate sur sa poitrine, révélant sa véritable identité et provoquant un "oooh, j'étais sûr que c'était un pirate balayeur moustachu !" tout autour de lui.

          - Hé, mais j'le connais ! C'est Machin... Là... Le Chasseur de Primes... Canardman... Pigeonman... Pouleman...
          - Corbeauman ? Cygneman ?
          - Aigleman ?
          - Fauconman ? Albatrosman ?
          - Poussinman ? Rouge-gorgeman ? Merleman ?
          - Rapaceman ? Oieman ? Pintademan ? Paonman ?
          - Je suis Mouetteman ! Mouetteman ! MOUETTEMAN ! Mouettepose de la Justice ! Je suis le légataire de l'Eté, l'homme qui combat les Méchants !


          Et, sur ce léger accès de colère, Mouetteman recommença à frapper tout ce qui se trouvait à sa portée.


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          Mouetteman, il s'agissait que d'une légende pour Randy et pourtant, il était face à lui, lui souriant et lui parlant. Ne voulant pas passer pour le dernier des crétins et pour un moins-que-rien, le chasseur se releva et commença à cogner dans la gueule des méchants tout en restant à côté de son idole. Cette scène lui semblait surréaliste et pourtant, elle était en train de se dérouler. Pendant que les coups volaient, Beam lança à son collègue

          Mec, il est pas mal ton slip ! C'est donc toi le fameux Mouetteman ?

          Mouetteoui !


          L'homme au costume s'abaissa pour esquiver un coup avant de donner un gros coup de poing dans le visage de son assaillant, ce qui l'envoya quelques mètres plus loin. Randy était stupéfait des pouvoirs de cet homme qui selon lui transpirait la virilité à tout va. Beam avait d'ailleurs jamais vu d'homme aussi viril que lui de toute sa vie, il le mettrait presque au même niveau que lui, mais il ne fallait pas abuser rien, le marcel et la coupe mulet étaient indétrônables.

          Randy enchainait les coups et cela l'amusait, d'autant plus qu'il était avec un homme de son niveau. Beam envoya un homme à terre avant de se retourner vers Mouetteman pour lui dire

          Randy mec, c'est un honneur de se battre avec un type comme toi !

          Merci Randy, prénom Mouettecool soit dit en passant Mouettepose du combattant !


          Ajouta-t-il en frappant un des pirates qui tentait de donner un coup à Randy. Le combat dura quelques minutes supplémentaires, le temps que tous les pirates soient à terre. Le duo se dirigea naturellement vers les autres combattants qui étaient seuls. Le mulet profita de ces secondes de répit pour dire à Mouetteman

          Tu voulais me recruter mec ?

          Mouettepose, tu veux rejoindre ma Mouettebande ?

          C'est toi qui m'as proposé !

          Ah bon ? J'ai fait ça ?

          Ouer, tu m'as dit, je cite « Dis, tu veux rejoindre mon équipage ? »

          T'as raison, c'est bien du Mouetteman tout craché ça.

          Donc ouer, si tu veux bien de moi, jveux bien rejoindre ta bande.

          C'est avec Mouetteplaisir que tu es HEROS HIC ! Mouettepose de la victoire.


          Randy accepta donc la proposition de Mouetteman en ne cherchant même pas à savoir s'il pouvait s'agir d'une blague ou autre. Les deux hommes tombèrent nez-à-nez avec d'un côté un homme masqué en plein combat et de l'autre une demoiselle en détresse. Il y avait bien cet homme et un escargot qui regardaient la scène, mais le chasseur n'y prêta pas plus attention. Mouetteman observa une micro seconde la scène avant de dire

          Je m'occupe du super-héros et toi d'Harlequin ! Mouetteposture du combattant.

          OK !


          Randy fonça en direction de la jeune femme qui semblait charmante selon ces critères, malgré l'exubérance et la vase qu'il y avait sur elle. Le mulet frappa un homme puis un autre avant de se prendre un coup de marteau en pleine face. Notre héros tomba au sol et mit une bonne minute pour se relever pendant laquelle la demoiselle enchaînait les coups avec son marteau. Le mercenaire avait plus l'impression que c'était le marteau qui maîtrisait la femme que l'inverse. Une fois sur pied, il fixa celle-ci en lui gueulant

          Putain mais t'es barje, j'ai bien failli crever ?

          Oups hihihi.

          Les hommes restant se ruèrent sur Randy, c'est-à-dire six pauvres pirates qui espéraient l'éliminer afin de pouvoir profiter de la jeune femme comme il se devait. Trois d'entre eux tombèrent sous le coup de marteau impitoyable d'Harlequin, tandis que les trois autres recevaient une rouste à la Beam. Après avoir nettoyé le pont avec l'aide de ses amis d'un jour, le chasseur se rua vers la porte du capitaine en espérant pouvoir l'avoir à la régulière, mais la seule réponse qu'il reçut de sa part était une mandale mécanique qui l'envoya valser sur la figure de proue. Le mulet qui était en suspension dans les airs, accroché à une proue ridicule, tenta de remonter tandis que le capitaine du navire arriva sur le pont en gueulant

          Vous vous êtes cru chez Mémé !
            Moi, je restais assis tranquillement, regardant des hallucinations se battre avec des hallucinations, à un tel point qu'elles n'en étaient presque pas. Parce que ceux qui n'étaient pas réels sous mes yeux (qui eux étaient réels, je l’espérais du moins...) semblait néanmoins l'être, de par le fait que les protagonistes dont l'existence était soumise au doute pliaient la réalité elle-même. Celle-ci (qui n'était pas la seule à être pliée, vu les nez des hallucinohyènes pirates) était admise réelle par définition et dans ce cas rendait caduque tout ce qui ne s'y pliait pas ou ne la voyait pas comme telle.  Moi, en doutant de cette réalité, peut-être l'étais-je devenu moins, réel ? L'halluciné n'était pas lui aussi hallucination ? Mes yeux pouvaient-ils être les moins réels de la réalité perçue ? WHAT IS LIFE ?!

            Oooh... Je jurerais pourtant avoir passé le cap de la sobriété. A moins qu'un coma éthylique de quelques jours pouvait laisser des séquelles ? Non. Sûrement pas. Pour des raisons pratiques, je penserais que non, et allais maintenir mes croyances dans ce sens. Parce qu'après tout, comme le disait la règle n°3 du livre secret de Bouddha, "crois en ce qui t'aide le mieux à dormir". Phrase à laquelle Confucius aurait répondu "JE SUIS UN PAPILLOOOOOOOOOON !" mais je m'éloignais du sujet. Quel était-il d'ailleurs ? Ah oui : me barrer d'ici.

            Ce n'était pas que je manquais de justice et de désir de voir des pirates sous les barreaux, non. Ce n'était pas non plus que j'étais incertain de la fin de la bataille, loin de là : ces protagonistes habillé de façon "carnavalesque" étaient plutôt doués quand il s'agissait de poutrer des pirates. Mais la journée avait été très longue. Et celle-d'avant. Et celle d'avant aussi. Et celle qui précédait... Bref, note pour plus tard : ne pas passer ses vacances dans un tonneau d'alcool. Je sus qu'il était vraiment temps de partir quand la gueule de bois pointa le bout de son nez, et enleva le rouge du mien. Ce mal de crâne signifiait la fin officielle de mon ébriété, et le début de mon voyage loin d'ici. Enfin, que je croyais.

            Je bronchai soudain quand un pas lourd s'arrêta en face de moi. Je levai mes yeux vers le détenteur de ce pied trois fois trop bruyant. Il s'agissait d'un vieux qu'avait l'air assez balèze. Doté d'une mâchoire carrée et d'une littérale poigne de fer (badam badamadam badada tsss ! Waw, même la batterie ironique ne fonctionnait pas correctement...), il me barrait le passage. Tout en me fixant, il jetait quelques coups d'yeux sur le pont. Il observait surtout la mouette géante, tout en tentant Kamon... euh, tentant de cacher un rictus de colère. Il se mit alors à beugler, et je me mis à tenter de garder mon calme.

            "WOOOOH ! Qu'est-ce qui se passe ici ?"

            Question stupide, mais bon, passons. La scène se figea et les petits pirates aussi. Une lueur d'espoir apparut dans leurs yeux quand ils observaient le barbu d'acier.

            "Capitaine ! Notre capitaine !
            -Je sais que je suis votre capitaine, mais c'est quoi qu'il se passe !
            -Moins fort, par pitié...
            -On est attaqué, capitaine ! On sait pas c'est qui, capitaine !
            -Mais si vous savez qui c'est votre capitaine, c'est moi !
            -Moins fort, moins fort, moins fort...
            -Oui, capitaine ! Mais on est attaqué, capitaine !
            -PARSAMBLEU, ON EST ATTAQUÉ ?! "


            Le capitaine se reçut alors une gourde dans la tête, violemment. Tout de suite après, j'utilisai mon bâton pour me propulser dans les airs, tel la grue incandescente qui se préparait à heurter le serpent alcoolique. Un tour complet sur moi-même, mon bâton s'abattit avec toute ma haine envers la cacophonie à ce moment précis. IL parlait trop fort, IL devait la fermer, ET J'ALLAIS LUI FERMER SA GUEULE UNE BONNE FOIS POUR TOUTE !

            "Tengen !"

            Devant les yeux exorbités de ses subordonnés, le capitaine fit un vol plané la tête la première dans le mât principal du bateau. Je fis tourner mon bâton au-dessus de ma tête avant de le bloquer dans mon dos. Je levais alors une jambe dans les airs et fixait cet amas de bruit, de saleté, de fer et de piraterie. Je ne me reconnaissais presque pas, tellement j'étais en rogne. Mais c'était on ne pouvait plus justifié.

            "Pour l'amour de Bouddha, je vais t'inscrire le mot "silence" sur le visage à un tel point que celui-ci pourra servir de PUBLICITÉ POUR UN TEMPLE ZEN !"

            Il se releva lentement, alors que son bras commençait à fumer de la vapeur. Il remit sa mâchoire en place et se mit en garde.

            "D'abord, le mec en débardeur... Ensuite, Mouetteman... Et puis toi. Vous êtes vraiment un équipage sacrément gonflé ! JE VAIS VOUS FAIRE LA PEAU, BANDE DE PETITS MOUCHERONS, ET A COMMENCER PAR TOI, PETIT MOINE PRÉTENTIEUX !"

            Equipage ? Quel équipage ? Je ne faisais pas partie d'un équipage. Mais trève de plaisanteries : le rhinocéros fonce sur moi, et mon poing ivre lui fera tâter un avant-goût de la réincarnation.



            Le combat reprenait sur tous les fronts, alors que mes coups de bâton s'enchaînaient sur le métal de son bras. Le bonhomme était quelque chose, tant la rixe fut complexe pour moi : j'avais beau éviter ses coups grâce à mon art kabuki, mes ripostes ne le faisaient pas broncher. Un coup par-ci, un coup par-là... J'avais beau l’affaiblir, il ne perdait pas pied. Nom d'un moine au ventre plein, ce vieux était un roc ! Et face à la montagne, le poète que j'étais perdit pied, fatalement. Mon bâton s'abattit sur le sommet de son crâne, et son poing trouva refuge dans mes côtes. Je fus projeté un peu plus loin, alors qu'il continuait de charger vers moi, abattant son pied sur le sol. Mais il allait falloir faire plus que ça pour m'avoir.

            J'esquivai le premier coup en roulant sur le côté. Son second coup advint, mais je l'évitai en me mettant en position de Tentouritsu. Il enchaînait les coups de poing, et je reculais au fur et à mesure, en parfait équilibre sur mes mains. Et oui, mon bon gros pirate : t'avais un moine en face de toi. Quand il marqua un arrêt d'étonnement, mon pied trouva le direction de sa mâchoire. Il se mit à s'énerver.

            "T'AS FINI DE ME TOURNER EN BOURRIQUE, SALETÉ DE CLOWN ?!"

            Il tenta alors une série de balayages. Je changeais de posture en préférant celle du Souten Enshi Rambu, et mon bâton sautait périodiquement pour éviter ses pieds furieux. Il s'arrêta une seconde fois, levant les yeux vers la masse que je formais au sommet de mon arme. J'adorais voir ce regard "je ne comprends pas comment tu fais pour être aussi ridicule et aussi balèze à la fois" de la part de mes adversaires. En réponse, je me projetai vers sa tronche.


            Le capitaine tomba au sol, puis se releva. Même si je paraissais plutôt doué au sommet de mon bâton, je n'étais pas si serein que ça. Oui, j'esquivais ses coups. Oui, il ne comprenait pas sa vie face à mes postures plus improbables les unes que les autres. Mais ça n'allait pas être suffisant pour remporter le combat. Heureusement, de l'autre côté du pont, les subordonnés pirates déchantaient.

            Il n'allait pas avoir que moi à affronter, le vieux cyborg.
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