L'été était apparu sur South Blue. Ce jour fut inauguré par le retour du père de Kurumu. La petite était âgée de douze ans. Elle ne fut pas surprise par sa venue, puisqu'il avait déjà prévenu sa famille. Seulement la jeune fille attendait le cadeau qu'il allait lui rapporter. Elle regarda par la fenêtre, en espérant le voir assez vite. Il n'y avait pas cinquante mille façons de reconnaître le père de la famille. Il était toujours habillé d'un costume écru noir, avec une paire de mocassins, une cravate fine bleue foncée allongeant la silhouette, et une chemise blanche pour faire un contraste. Il avait toujours sur lui une petite valise, où étaient rangés ses papiers, et deux escargophones. Quand la môme l'aperçut, elle l'attendit sur le pallier, et quand celui-ci ouvrit la porte, Kurumu lui sauta au cou avec un très grand sourire. Il lui frotta le dessus de sa tête, salua sa famille, et s'installa sur le canapé afin de se reposer.
Comme l'avait prédit Kurumu, il avait bel et bien un sac, qui contenait des surprises. L'unique fille de la famille prit un pouf, et le posa en face de son père, séparée par une table basse en verre. Le père commença par sa femme et lui offrit une longue robe blanche, très chic, dont les bretelles étaient ornées de petits diamants. Avec, il y avait une parure assortie à l'habit. La mère embrassa son mari, sous les yeux de la môme, puis partit l'essayer. Finalement, ce fut au tour de Kurumu.
-"Et moi, j'ai quoi papounet ?"
-"As tu été sage ? As tu fait des bêtises comme les dernières que ta mère m'avait raconté lors d'une conversation escargophonique ?"
-"Non papa. J'ai rien fait de mal... Enfin, si j'ai juste répondu à maman parce qu'elle voulait pas me laisser sortir, mais ça remonte à longtemps." disait-elle en baissant la tête, toute honteuse de ce qu'elle venait de dire.
-"Bon... Après tout, tu es honnête, alors je te laisse regarder dans le sac."
Kurumu se jeta sur le sac, et pencha sa tête. Contre toute attente, il était vide, et son père rit. La fillette n'aimait pas que l'on se foute d'elle, mais puisque c'était son papa, elle ne pouvait rien lui dire. Il mit sa main droite dans sa poche, sortit une envelloppe et la tendit à son enfant. Elle croyait que c'était de l'argent, mais tomba sur un passe pour monter à bord d'un navire à destination de Kage Berg sur West Blue.
-"Kage Berg... Papa c'est quoi ça ?"
-"Tu as la flemmardise de lire ma fille ? C'est fâcheux."
-"Nan mais pour le coup c'est original comme cadeau. Je m'attendais à une peluche ou figurine Gekota."
-"Je te laisse la possibilité de te rendre sur une île d'une autre Blues. Tu devrais plutôt me remercier, puisque tu quittes Ptyx. Mais faudrait peut-être te dépêcher, le bateau devrait bientôt partir."
Pour la petite histoire, le ticket lui avait été offert par une personne qui devait signer l'accord, qui dura plusieurs heures, afin de trouver le bon compromis. En voyant que le père de Kurumu était quelqu'un de bon, avec un sens des affaires particulièrement affûté, il se permit de lui donner le ticket. D'autant plus, qu'il savait pertinemment que sur West Blue, la majorité des îles étaient des déserts verts. Aucune, où très peu d'entreprises à fort potentielle, un nombre réduit d'habitants, contrairement à d'autres îles d'autres Blues, ou même de Grand Line. Quitte à ce que le passe soit utilisé, autant le donner à une personne ayant des enfants. Par chance, seul le père de Kurumu en avait.
Ni une, ni deux, la môme s'habilla d'un t-shirt et d'une jupe, sans prendre de quoi se protéger du soleil. Elle regarda son billet, et s'en alla en direction du quai. Il ne lui restait plus qu'une dizaine de minutes avant de rejoindre la bateau. Courant sans trop forcer, elle trouva rapidement le vaisseau qui était d'une taille moyenne, digne d'un bateau de croisière. Deux à trois passerelles, une dizaine d'hublots, et deux ponts. Kurumu présenta son billet et accéda au pont, et à sa chambre le temps du voyage.
Belle pièce, beau lit, salle d'eau individuelle. La petite ne prit pas le temps de faire un tour du navire, mais se jeta sur son matelas, qui était confortable, afin de se reposer. Quatorze heure et demi, le navire leva l'ancre. La mer était calme, le soleil, comme à son habitude brillait dans le ciel et aucun nuages cachaient sa présence. La petite pensa à ce qu'elle pourrait bien faire sur une île dont elle ne connaissait rien, mais aussi, appréhendait son arrivée. Elle pourrait tout aussi bien tomber sur des gens malhonnêtes ou même des voleurs, pirates et compagnie. Elle préféra rester dans sa chambre, et manger sans être regardée par tous les bourgeois présent sur le navire. La nuit fut calme; reposante et revigorante.
Le St-Michaux, qui était le nom du bateau, arriva sur Kage Berg vers les dix heures du matin. Quand elle descendit du navire, elle fut choquée par la verdure qui s'étendait à perte de vue, et avait peur. Au loin, à environ une dizaine minutes de marche, de la fumée s'élevait vers le ciel, surement pour indiquer la présence d'un village aux nouveaux touristes. Kurumu regarda trois fois aux alentours, en espérant que ce ne soit pas une blague... Elle fut déçue quand elle entendit un riche homme dire à sa femme que leur séjour allait être long et ennuyeux.
*Bah bien... Il m’envoie sur une île inconnue pour que je passe mon temps là-bas, mais je suis sûre que je ferais plus de chose dans ma chambre qu'ici... Papa... Si c'est une punition, c'est méchant.*
La môme soupira, avec les larmes aux yeux, et se mit en marche vers le village. Des chemins étaient tracés au milieu des champs de fleurs, qui lui arrivaient aux hanches. Une aubaine qu'elle ne soit pas allergique au pollen... Quand elle arriva dans le petit village composée d'une dizaine de maisonnettes en bois, et en paille, Kurumu fut accueillie chaleureusement. Ça aussi, ça l'avait choquée. Dire bonjour à des inconnus ne lui aurait jamais traversé l'esprit. Pas de raisons de leur faire la tête, elle les salua rapidement, et regarda si il y avait quelque chose d'intéressant à faire. Malheureusement rien.
-"Dîtes, y'a quoi à faire sur cette île ? S'il vous plais." demanda-t-elle intriguée et inquiète.
-"Dans ce village rien, mais dans le village qui se trouve Nord/Nord-Est, il y a une petite fête satisfaisant petits et grands. C'est à une demi heure d'ici, si jamais tu souhaites t'y rendre."
Elle regarda son billet et vit que le séjour durait une semaine. La jeune fille se disait qu'elle avait le temps, et entreprit son voyage jusqu'au village voisin. Seulement, pas de sentiers frais, et il fallait qu'elle passe par les hautes herbes, lui arrivant jusqu'au cou. Prenant son courage à deux mains, sans se soucier des vélociraptors, serpents et insectes, elle se lança. La pauvre était dégoûtée, et pensait de plus en plus que ce voyage était un cadeau empoisonné de son père. Se faisant piquer aux jambes, et après avoir fait la moitié du chemin, Kurumu se croyait perdue. Aucunes trace des villages. Cela commençait à l'inquiéter, mais elle n'eut pas le temps de penser à ça, qu'un coup de feu s'entendit. Le projectile l'avait touché, Kurumu s'écroula dans les hautes herbes.
Comme l'avait prédit Kurumu, il avait bel et bien un sac, qui contenait des surprises. L'unique fille de la famille prit un pouf, et le posa en face de son père, séparée par une table basse en verre. Le père commença par sa femme et lui offrit une longue robe blanche, très chic, dont les bretelles étaient ornées de petits diamants. Avec, il y avait une parure assortie à l'habit. La mère embrassa son mari, sous les yeux de la môme, puis partit l'essayer. Finalement, ce fut au tour de Kurumu.
-"Et moi, j'ai quoi papounet ?"
-"As tu été sage ? As tu fait des bêtises comme les dernières que ta mère m'avait raconté lors d'une conversation escargophonique ?"
-"Non papa. J'ai rien fait de mal... Enfin, si j'ai juste répondu à maman parce qu'elle voulait pas me laisser sortir, mais ça remonte à longtemps." disait-elle en baissant la tête, toute honteuse de ce qu'elle venait de dire.
-"Bon... Après tout, tu es honnête, alors je te laisse regarder dans le sac."
Kurumu se jeta sur le sac, et pencha sa tête. Contre toute attente, il était vide, et son père rit. La fillette n'aimait pas que l'on se foute d'elle, mais puisque c'était son papa, elle ne pouvait rien lui dire. Il mit sa main droite dans sa poche, sortit une envelloppe et la tendit à son enfant. Elle croyait que c'était de l'argent, mais tomba sur un passe pour monter à bord d'un navire à destination de Kage Berg sur West Blue.
-"Kage Berg... Papa c'est quoi ça ?"
-"Tu as la flemmardise de lire ma fille ? C'est fâcheux."
-"Nan mais pour le coup c'est original comme cadeau. Je m'attendais à une peluche ou figurine Gekota."
-"Je te laisse la possibilité de te rendre sur une île d'une autre Blues. Tu devrais plutôt me remercier, puisque tu quittes Ptyx. Mais faudrait peut-être te dépêcher, le bateau devrait bientôt partir."
Pour la petite histoire, le ticket lui avait été offert par une personne qui devait signer l'accord, qui dura plusieurs heures, afin de trouver le bon compromis. En voyant que le père de Kurumu était quelqu'un de bon, avec un sens des affaires particulièrement affûté, il se permit de lui donner le ticket. D'autant plus, qu'il savait pertinemment que sur West Blue, la majorité des îles étaient des déserts verts. Aucune, où très peu d'entreprises à fort potentielle, un nombre réduit d'habitants, contrairement à d'autres îles d'autres Blues, ou même de Grand Line. Quitte à ce que le passe soit utilisé, autant le donner à une personne ayant des enfants. Par chance, seul le père de Kurumu en avait.
Ni une, ni deux, la môme s'habilla d'un t-shirt et d'une jupe, sans prendre de quoi se protéger du soleil. Elle regarda son billet, et s'en alla en direction du quai. Il ne lui restait plus qu'une dizaine de minutes avant de rejoindre la bateau. Courant sans trop forcer, elle trouva rapidement le vaisseau qui était d'une taille moyenne, digne d'un bateau de croisière. Deux à trois passerelles, une dizaine d'hublots, et deux ponts. Kurumu présenta son billet et accéda au pont, et à sa chambre le temps du voyage.
Belle pièce, beau lit, salle d'eau individuelle. La petite ne prit pas le temps de faire un tour du navire, mais se jeta sur son matelas, qui était confortable, afin de se reposer. Quatorze heure et demi, le navire leva l'ancre. La mer était calme, le soleil, comme à son habitude brillait dans le ciel et aucun nuages cachaient sa présence. La petite pensa à ce qu'elle pourrait bien faire sur une île dont elle ne connaissait rien, mais aussi, appréhendait son arrivée. Elle pourrait tout aussi bien tomber sur des gens malhonnêtes ou même des voleurs, pirates et compagnie. Elle préféra rester dans sa chambre, et manger sans être regardée par tous les bourgeois présent sur le navire. La nuit fut calme; reposante et revigorante.
Le St-Michaux, qui était le nom du bateau, arriva sur Kage Berg vers les dix heures du matin. Quand elle descendit du navire, elle fut choquée par la verdure qui s'étendait à perte de vue, et avait peur. Au loin, à environ une dizaine minutes de marche, de la fumée s'élevait vers le ciel, surement pour indiquer la présence d'un village aux nouveaux touristes. Kurumu regarda trois fois aux alentours, en espérant que ce ne soit pas une blague... Elle fut déçue quand elle entendit un riche homme dire à sa femme que leur séjour allait être long et ennuyeux.
*Bah bien... Il m’envoie sur une île inconnue pour que je passe mon temps là-bas, mais je suis sûre que je ferais plus de chose dans ma chambre qu'ici... Papa... Si c'est une punition, c'est méchant.*
La môme soupira, avec les larmes aux yeux, et se mit en marche vers le village. Des chemins étaient tracés au milieu des champs de fleurs, qui lui arrivaient aux hanches. Une aubaine qu'elle ne soit pas allergique au pollen... Quand elle arriva dans le petit village composée d'une dizaine de maisonnettes en bois, et en paille, Kurumu fut accueillie chaleureusement. Ça aussi, ça l'avait choquée. Dire bonjour à des inconnus ne lui aurait jamais traversé l'esprit. Pas de raisons de leur faire la tête, elle les salua rapidement, et regarda si il y avait quelque chose d'intéressant à faire. Malheureusement rien.
-"Dîtes, y'a quoi à faire sur cette île ? S'il vous plais." demanda-t-elle intriguée et inquiète.
-"Dans ce village rien, mais dans le village qui se trouve Nord/Nord-Est, il y a une petite fête satisfaisant petits et grands. C'est à une demi heure d'ici, si jamais tu souhaites t'y rendre."
Elle regarda son billet et vit que le séjour durait une semaine. La jeune fille se disait qu'elle avait le temps, et entreprit son voyage jusqu'au village voisin. Seulement, pas de sentiers frais, et il fallait qu'elle passe par les hautes herbes, lui arrivant jusqu'au cou. Prenant son courage à deux mains, sans se soucier des vélociraptors, serpents et insectes, elle se lança. La pauvre était dégoûtée, et pensait de plus en plus que ce voyage était un cadeau empoisonné de son père. Se faisant piquer aux jambes, et après avoir fait la moitié du chemin, Kurumu se croyait perdue. Aucunes trace des villages. Cela commençait à l'inquiéter, mais elle n'eut pas le temps de penser à ça, qu'un coup de feu s'entendit. Le projectile l'avait touché, Kurumu s'écroula dans les hautes herbes.
Dernière édition par Kurumu Miyazawa le Ven 13 Juin 2014 - 20:34, édité 1 fois