Qui vole un œuf vole un bœuf !


L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Insomniaque, j'ai tendance à ne pas m'endormir, et donc, pas avoir à me lever. Cela signifie-t-il que je n'ai pas d'avenir ? Quoi qu'il en soit. J'ai faim. Voilà déjà plusieurs mois que je vogue sur les eaux de South Blue, sans but. Je ne sais que faire. Depuis la mort de mon partenaire et ami d'enfance, je n'ai pas la moindre once de motivation à faire quoi que ce soit. En plus, cet enfoiré a emporté avec lui notre vieux rafiot, avec lequel nous voyagions. Bon, c'était le sien en même temps, normal que ce bateau lui soit fidèle. Mais j'aurais jamais cru qu'un bateau prendrait feu miraculeusement à la mort de son propriétaire... Grâce à ça, maintenant, je suis coincé sur cette foutue île. Et la dernière fois que j'ai touché une prime en arrêtant un criminel à l'affiche date de Mathusalem. Enfin, peut-être pas autant. Mais assez pour que je me retrouve à sec, sans un rond. J'ai pas la foi de jouer le héros qui court après les méchants. Tant pis. N'empêche que j'ai toujours faim...

Je vais devoir mettre ma fierté de côté. Je vais me rabaisser à voler... Attends, mais j'm'en fous en fait ! Quand t'as faim, t'as faim, y'a pas de honte à avoir. Si j'devais avoir honte, ce serait de me faire coffrer alors, je me faufile entre les centaines de paisibles personnes qui font la queue ça et là devant les stands du marché sur la grande Place de l'Obélisque. Je tends le bras, je prends une pomme, je la glisse dans ma poche et j'me tire. Non, j'ai trop faim. J'en prends une deuxième. Merde ! Comme par hasard, pile à cet instant, alors que le premier vol était passé inaperçu, toutes les personnes autour de moi se sont écartées, laissant une grande zone libre avec, en son centre, un connard, en train de chourer une pomme. Plusieurs personnes me regardent. Comme s'ils sentaient que je n'avais aucunement l'intention de payer. Faut dire, la bosse que forme la première pomme dans la poche de ma grande veste noire me trahit. Ni une ni deux, j'me tire, en prenant le chemin le plus libre possible, c'est à dire là où personne ne se trouve. Je passe entre deux stands, puis je tourne à gauche, je contourne l'obélisque, puis je file dans une petite ruelle. Je croque dans la pomme. Elle est juteuse, j'aime ça. J'ai pas mangé depuis deux jours. Cela ne paraît peut-être pas professionnel, manger pendant une fuite, mais merde quoi, j'ai la dalle. J'me retourne pour jeter un coup d'oeil discret, au cas où quelqu'un aurait réussi à me suivre malgré ma vitesse dépassant celle d'une personne conventionnelle. Personne. Mais alors pourquoi ce type chelou à l'allure chelou avance cheloument vers moi ? C'est chelou ! Instinctivement, je prends la ruelle sur ma gauche. Une impasse. Pff, tu parles d'un instinct de survie... il veut ma mort, lui aussi.

- Shit.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t10794-business-is-business
  • https://www.onepiece-requiem.net/t10747-presentation-flagweed-g-bazuu
Je navigue pendant plusieurs jours, sans laisser le temps à Morphée de me tendre les bras, puis je le rejette à chaque à chaque fois, il doit en avoir ras-le-bol. Tout ce voyage n’a qu’un seul but, arrivé à South Blue, chose que je fais, j’arrive sur le port très tôt le matin, et pourtant je peux voir une foule sur ce port, cette ville à l’air vivante. Ma petite embarcation est « stationnée » et c’est le moment pour moi de faire un tour. J’ai laissé mon sac à dos à l’intérieur, dans la mini cale. Je vais faire le civil inoffensif. Vêtu d’un simple pull blanc très large, trop grand pour moi ainsi qu’un pantalon bleu marine tout aussi large que le pull. Aux pieds de simple tong. Je me promène, les mains enfouis dans les poches du pantalon, je suis lent, les yeux cernées, on peut comprendre pourquoi cette vitesse limitée.

Regardant le flux de citoyens marchant sur ce port, tous allés dans la même direction, par simple curiosité, je marche à leur côté. Ah ! Un marché parfait ! Je vais pouvoir m’acheter… rien du tout, je n’ai pas un rond, pas grave, je vais au moins regarder ce qu’ils proposent. Je passe entre les passants pour regarder les stands, pas de vendeur d’épées ? Je marche sur l’allée principale de ce marché, cherchant un vendeur d’armes blanche. Même si je n’ai pas de tunnes, je suis curieux.

Voilà que mes yeux aperçoivent une personne en plein vol, prit sur le fait, je m’arrête et regarde cette personne audacieuse pour voler devant une foule monstre. Il prend une première pomme avant de la mettre à l’intérieur de sa poche, puis tente de prendre une second, malheureusement pour lui ça ne ce passe pas comme prévu, la foule par un malencontreux hasard, s’écarte, ne laissant que le jeune homme, griller, celui-ci ne renonça pas au vol. Il prend la deuxième pomme et se mit à courir. Bien, mon côté justicier prit le dessus et me m’ordonne de le suivre.

Je me lance à la poursuite du brun, qui est incroyablement rapide et agile, il ne doit pas n’importe qui pour se déplacer comme ça, un pirate ? C’est la première hypothèse qui vient à moi. Je reste néanmoins mal gré ma fatigue capable de le suivre sans mal. Il s’arrête pour jeter un coup d’œil, mine de rien je me stoppe et marche semblant de rien logeant rapidement les mains à l’intérieur des poches. Détournant le regard, je marche vers lui tout en regardant les murs autour de nous, comme-ci je visite la ville. Plutôt malin ou méfiant, celui-ci ne fait pas confiance à mon approche et me se à courir de nouveau. Je court après notre Aladdin, tournant à gauche, puis je le voit devant un mur, je m’arrête et le regarde, l’air neutre. Il n’a pas de chance, tomber sur impasse pendant une course poursuite, c’est un comble, comme se tordre la cheville et tomber à cause d’un lacet pas fait. Bref, mon regarde je jette sur le brun, puis je veux quand même savoir quelque chose, en espérant ne pas me tromper.

- Tu es un pirate ?
    - Tu es un pirate ?
    - Vingt-deux les gars, v'là les flics !


    J'me mets de profil. Devant moi, un mur. Derrière moi, un mur. À ma droite, un pouilleux que je prends pour un poulet en civil. Et à ma gauche, encore un mur. Comme dirait l'autre, ça sent l'roussi. Quoi que, ce qui semble être mon poursuivant est en tong, et ne semble pas équipé. Calme, immobile, il ne s'attendra jamais à ce que j'parte d'un coup pour prendre mes jambes à mon cou. Ah, si, puisque j'ai ouvert ma gueule comme un con... il ne me reste plus qu'à prendre la poudre d'escampette tant que ça m'est encore possible. Je fais un pas en avant, avant d'effectuer un saut en ciseaux, posant d'abord le pied gauche contre le mur face à moi pour amortir la collision, et posant ensuite le pied droit en poussant afin de me repoussé le plus haut possible en direction du mur opposé. En l'air, je fais volte-face. Je tends les bras, et j'encastre quasiment mes doigts sur le rebord d'une fenêtre. Accroupi dans les airs, j'ai les pointes des pieds contre le mur, et je viens sauter à nouveau, sur le mur d'en face, pour reproduire la même chose. J'ai monté ainsi deux étages. Le cœur qui bat la chamade, l'adrénaline qui me boost, je jette un vif coup d’œil au flic qui me collait au cul avant de sauter une quatrième fois, me retrouvant alors sur le toit plat de l'immeuble qui était dans mon dos quelques instants plus tôt.

    Il ne me reste plus qu'à filer. Mais avant, je crache depuis le ciel sur l'autre type. Je lui fais un gros doigt, et j'me tire. Quelques mètres avant d'arriver au bout du long toit, je jette un coup d'oeil derrière moi. Si jamais il montait, alors je devrais sauter sur l'immeuble d'en face. L'idée ne me déplaisait guère, j'étais particulièrement intéressé par une course poursuite.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10794-business-is-business
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10747-presentation-flagweed-g-bazuu
    Je regarde l’individu, allait-il me répondre ? Ou tenter de me bousculer pour passer ? Tout dépendra de sa futur réponse, combattre dès le matin avec mon état physique, j’espère juste qu’il n’est pas trop puissant. Au pire s’il l’est, je le laisse passer, personne n’en saura rien et il y aura deux heureux. Au lieu d’être déjà en plein rêve, j’attends sa réponse.

    - Vingt-deux les gars, v'là les flics !
    - Hn ?

    Etrange, mais dans tout les cas, il ne compte pas ce rendre, je vois ce mettre e profil, analysant la situation, il n'y avait qu'un seul moyen de s'enfuir sans avoir à ce frotter contre moi et ce que fais le bun. Je le vois faire sa gymnastique, plutôt impressionnant, je le regarde et j'apprend plus sur lui. Le voilà, qu'il arrive sur le toit, il prend quand même la décision de me regarder pour me cracher dessus, par chance c'es passé juste à côté de moi, un mauvais tireur, par contre il ne me loupe pas avec son doigt d'honneur qui percute mon cœur. Le salaud, après ça je ne compte pas le laisser filer. Je reste statique, le regard diriger ver le toit où se trouvé il a quelques seconde de cela le jeune homme.

    Je fais un pas chassé sur ma droite, puis fait un bon sur ma droite, posant le pied sur le mur ainsi que ma main droite cherchant de quoi s'accrocher, puis je fais un second bond sur ma gauche grâce à mon appui sur le mur, alternant entre les deux murs grâce à mes bonds, je m'accroche sur le toit à l'aide de mes mains puis force sr mes bras pour laisser mes yeux regarder s'il est là. Par chance ! Il set de l'autre côté bloqué, Je baisse la tête et reste suspendu, avec un peu de chance il va faire demi-tour, sinon j'attendrais le moment où il se retournera pour l'attraper, il fait trop attention à ces arrières. Je réfléchis quand même à une seconde approche, bien sur !

    je fais la planche et monte sur le toit, raclant ma gorge pour montrer ma présence, je ne compte pas l'intercepter ici à première vu. Je fais un sprint vers lui, je cherche à lui mettre la pression, va-t-il sauter ? M'esquiver pour que je tombe ? J'ai déjà tout prévu. Me ruant vers le jeune individu, je regarde ces mouvements, je sais qu'il est rapide et agile, je ne vais pas me avoir par une déplacement donc.
      Pas de deck à l'horizon. Ah si, il croit que j'le vois pas, en train d'me mater, suspendu au bord du toit ? Faisant mine de rien, je lui tourne le dos, me penchant face au vide depuis l'autre bout du toit. Je regarde rapidement le mur, puis j'me retourne. Je vois que mon poursuivant a fini de grimper et qu'il me fonce dessus. Amusé, je lui accorde un grand sourire, avant de faire un petit saut en arrière, à pieds joints. Sauf que derrière moi, y'a le vide. Mais si Mura s'avançait jusqu'au bord du toit afin de regarder ma dépouille écrasée contre le sol, deux étages plus bas, il serait bien surpris : pas la moindre trace de ma présence. En fait, lorsque je m'étais penché un peu plus tôt, j'avais remarqué qu'une petite corniche était assez large pour m'y glisser. J'avais donc sauté astucieusement de manière à raser le mur et atterrir sur la petite corniche sans tomber à la renverse. Frottant mon buste contre le mur, je file le long de la corniche pour me retrouver sur le flanc de l'immeuble rapidement, sortant donc du champ de vision de mon poursuivant s'il me cherchait là où j'avais sauté.

      Je fais un petit pas en arrière. Evidemment, je me retrouve en pleine chute libre, puisque rien ne se trouve là où j'ai posé mon pied. Mais la chute n'est que de courte durée. Je me rattrape à la corniche avec les bras. Cette manœuvre avait pour but de réduire la hauteur avant de véritablement me jeter dans le vide, atterrissant souplement et sans bruit. Malheureusement pour moi, même si mon plan d'évasion était parfait, mes espoirs tombent à l'eau. Moi qui comptais me mêler à la foule une fois de retour en bas, je me retrouve seul au beau milieu de personne. Et Mura avait largement eu le temps de comprendre ma supercherie. Il ne me reste plus qu'une chose à faire, courir ! Et puis, j'espère ne pas tomber sur une impasse cette fois...
      • https://www.onepiece-requiem.net/t10794-business-is-business
      • https://www.onepiece-requiem.net/t10747-presentation-flagweed-g-bazuu