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V'la la dépanneuse

Je me frottai l'arrière du crane, ça avait été un vrai fiasco... je fis un geste rapide au navire qui nous tractait pour lui assurer que tout allait bien et regagnai ma cabine. Le loup était couché sur l'un des fauteuils de la pièce, le poitrail recouvert de bandages, étrangement, c'était celui que mon affrontement avec Reyson avait le plus blessé. Je me souviens encore de la fin de notre affrontement, un navire avait réussi à traverser une bonne partie de l'air et nous nous étions fixons...comme si le temps s'était arrêté. Nous nous posions tous les deux la même question et nous pouvions tous les deux lire cette interrogation dans le regard de l'autre « alors que faire ? Finir l'affrontement quitte à en mourir ? Vérifier le navire ? Battre en retraite ? ».

Par le passé, mon paternel m'avait « forcé » à lire force traité de stratégie et autres chroniques de batailles... et je savais que chaque fois qu'un bateau avait fais ce genre d'entrée, cela avait totalement bouleversé le cours de la bataille. De plus, la plupart de ses occupants fuyait comme poursuivis par les fouets du gouvernement. Lorsque les rats quittent le navire les marins devraient les suivre, disaient souvent Walter, cela m'étonnerait que cela soit le vrai proverbe mais bon... il résumait bien la situation.

Je lançai un rapide «crève pas, on doit finir ça sous de meilleurs cieux » et bloquai la lame d'air qu'il avait lancé à l'un de mes semblables. Après tout ne fut plus qu'un enchaînement flou. J'avais ordonné le replis à mes hommes et de nombreux autres marins se rejoignirent à nous, probablement avaient-ils perdu leur leader et ne savait plus quoi faire...dans un sens cela m'arrangeait ils remplaceraient mes hommes qui manquaient à l'appel. Mon navire n'était pas loin. Je me souviens que nous avions à peine eu le temps de se jeter à bord que l'explosion nous projeta tous sur le plancher.

J'avais repris le contrôle de mes sens au bas de la montagne à contempler la nasse annihilée. J'avais reconnu où nous nous trouvions du premier coup d'oeil, nous étions de retour sur Grand Line...Je n'avais jamais vu la mer comme ailleurs que la ... pour combler le tout on n'avait aucun log pose.

J'aperçus enfin quelque chose qui me rassura, un autre navire de la marine préparait des manœuvres de départ...probablement d'autre rescapé... Nous primes rapidement contact, une corde fut lancée, il ne lui restait plus qu'à nous tracté jusqu'à Navarone. Il en profita pour nous envoyer son médecin de bord, un homme aux cheveux grisonnants au nez rouge proéminent et à l'âme philosophe s'occupa de soigner le loup et le restant de l'équipage.

-Cap'tain, oh my Cap'tain

Cole venait de rentrer dans la pièce.

-Y'a un des nouveaux, le barbu crade...

ah oui ce barbu là...mais, bordel Cole de qui tu parles.

-Y sais plus sil il s'appelle Alan ou Peter, exige des collants verts et sait plus en quelle année on est je fais quoi ?


-Tu lui passe le machin vert qui bouge tout seul qui traîne depuis quelques jours et t'envoie le doc s'occuper de lui...

Il me dévisagea quelque secondes et fini par sourire.

-You ain't never had a friend like me...

-Viens boire un coup après.

Cela ne servait à rien de continuer à se lamenter sur la bataille, le plan avait échouée et cela s'arrêtait là. La seule chose qui restait à faire était d'analyser ce qui était arrivé pour éviter de réitérer les mêmes erreurs au futur. Certes, j'étais loin d’être un ingénieur ou tout autre métier destiné aux travaux de grands œuvres du même acabit. Mais n'importe quel crétin pouvait imaginer que si un navire était entrainé par le courant ascendant et même parfois projeté en l'air qu'un petit malin serait capable de s'envoler jusqu'au tarmac...écrasant homme et bien et pouvant déverser n'importe quel flot infernal qui hanterait les flancs de son navire. Ici, les fantômes n'étaient autres que d’innombrables barils de poudre destiné à tout faire sauter. Avec un garde fou, tout aurait pu être différent...mais je n'étais pas plus devin. Il ne me fallait plus que de recevoir les statistiques des pertes des deux cotés pour me lancer dans mon rapport...qui pour une fois me donnerait un certain plaisir à l'écriture. Sans doute en mémoire à mon feu père qui m'avait appris ce qu''il fallait.

Le cow-boy entra une bouteille à la main, après tout, les vivants devaient profiter de la vie avant qu'ils n'atteignent les rivages de la mort.
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