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Renard

>> Renard

Renard Mini_141116111727517058
Pseudonyme : Old Boy (Nom de code du CP5) ; Le Sans-Visage (Surnom donné par les quelques personnes éclairées de la plèbe qui trouvent suspicieux que des personnalités influentes meurent tout d’un coup d’un accident. Même le Gouvernement ignore que Renard est le Sans-Visage, seuls quelques cas isolés du CP5 sont au courant)
Age: Très vieux
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Agent de terrain
Groupe : Cipher Pol Cinq
But : Faire le Détour parfait

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Fruit de l’adhérence (Confère la capacité d’adhérer totalement aux surfaces ou, au contraire, d’y glisser par manque d’adhérence)
Équipement : La panoplie du parfait petit filou (Fumigènes, couteaux, équipement spécial du gouvernement)

Codes du règlement :

Parrain : Pludbus

Ce compte est-il un DC ? : /
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...
>> Physique

Vieille gueule, nouvelles lunettes de soleil. Renard a le style. Ou du moins, il a son style. Adepte des vêtements amples, il porte souvent de larges chemises ouvertes aux couleurs variées. Il a un faible particulier pour le vert. Evidemment, la panoplie de paires de lunettes, le bariolé, tout ça c’est que de l’esbroufe. C’est pour mieux disparaître par ensuite. Effectivement, au vu de sa carrure passe-partout, ni grand ni petit, ni maigre ni gros, Renard a la particularité de se fondre dans moult personnages en fonction de ses missions. Ca peut bien être un agitateur dans une foule en colère tout comme un majordome d’une richissime famille. L’instant d’après, il se retrouve entièrement vêtu de noir. Car le noir est sa véritable teinte, celle qu’il vêt pour se glisser dans l’ombre quand vous êtes tranquillement installés à la taverne avec votre équipage. Celle que lui donne la nuit quand il écoute vos secrets dévoilés dans une ruelle ou qu’il s’apprête à vous planter un couteau dans le dos.

Quand il ne masque pas son visage, on remarque rapidement le soutien de sa paire de lunettes : Un nez carré toutefois digne d’un certain Cyrano de Bergerac, un gars que personne ne connaît vraiment mais dont tout le monde parle quand même. En dessous de ce cap, que dis-je, de cette péninsule, se trouve une fine paire de moustaches brossées voilant à moitié un sourire ne perdant que rarement son assurance.
Ses longs cheveux blancs striés de gris sont le symbole de son Chemin. Il s’est promis de ne pas les couper tant qu’il n’aurait pas exécuté le Détour parfait. Depuis les années, cette promesse de gamin lui a laissé une longue tonsure qui lui arrive dans le bas du dos et qu’il attache la plupart du temps. Il lui arrive cependant de les laisser « à la sauvage » parce qu’il juge que ça sied mieux avec sa nouvelle chemise ou ses lunettes neuves.    
>> Psychologie
«Le Chemin du Détour. Tout un art, un crédo, une manière de vivre. Ceux qui l’arpentent ne doivent jamais être mis en cause, jamais être soupçonné. La ligne droite est à proscrire, sauf si elle peut servir un Détour. Le face-à-face ? Uniquement sans témoin. L’une de mes tactiques préférées, c’est de m’arranger pour que les cibles aient un accident ou que quelqu’un s’en occupe à ma place. C’est déjà arrivé quelques fois que même mes patrons ne sachent pas que j’avais accompli le boulot. « La mission est annulée, la cible est déjà morte » qu’ils me disent, et même eux pensent à un accident. Pas d’esbroufe, pas d’agitation. Pas d’ambition. L’ambition ne sert à rien, c’est l’arme des jeunes loups aux dents longues, pas des vieux renards aux grandes ruses. Le Détour n’est pas pour les droits et les justes. Il faut avoir l’âme tordue pour l’arpenter. Et d’aucuns disent que j’mets la barre haute niveau torsion. Ceux qui connaissent l’identité du Sans-Visage en viennent même à dire que je suis l’un des plus implacables salopards que cette terre ait porté.

Mais moi, dans l’fond, j’suis qu’un témoin. J’ai vu toutes les saletés que notre monde nous vomissait tous les jours à la face. J’ai vu tout ce qu’était capable de faire un homme. Quand les horreurs défilent devant nos yeux à un rythme insoutenable, il n’y a que deux options : soit on durcit, soit on sombre dans la folie. Pour ma part, j’ai pris la voie de la dérision. J’ai compris que tout n’était qu’une farce, une gigantesque blague. Que la vie n’était qu’un jeu. Les puissants s’amusent avec leurs pions et leurs marionnettes et pour oublier ce cruel état de fait, les faibles s’enterrent dans leurs loisirs. Les relations sociales ne sont que des jeux du chat et de la souris à coups de « qui m’aime, qui m’aime pas ? ». La politique ? Un simple concours de « celui qui à la plus grosse » où le but est de briguer le meilleur poste. La justice, elle, n’est qu’un gigantesque jeu de cache-cache que l’on veut faire passer pour sérieux à grands renforts de paperasserie. La guerre ? Quoi de plus évident comme jeu que la guerre ?

Du coup, j’ai dû m’adapter. J’ai pris goût au jeu. J’ai pris goût aux règles. Mais pas celles des autres, pour sûr. Souvent, elles sont contraignantes, restrictives et, surtout, elles n’inculquent pas la notion d’amusement. Mais tant mieux, à vrai dire. Si tout le monde voyait les choses de mon point de vue, vivre n’aurait plus beaucoup d’intérêt. S’il n’y a pas de diversité, alors il n’y a pas d’adversité. Et dans ce cas, adieu le danger ; adieu la haine, la colère ; au revoir la peur, le courage et la ténacité. Sans carburant pour avancer, tout le monde reste sur place le cul vissé sur sa chaise. Tu vois ce que j’veux dire ? Il n’y a que dans la mobilité, dans l’action qu’il y a de l’amusement. Tout ce qui est inerte est d’un ennui mortel. »  
>> Biographie

 « Ma vie ? Un bel enchevêtrement de merdes en tous genres. Je suis né il y a une paye déjà, dans un coin paumé de miséreux, une sorte de réunion de cas sociaux. Ma mère, cette alcolo, entraînait tous les jours mon père, ce faible, dans ses déboires les plus débauchés. J’étais encore loin d’la dizaine d’années quand j’ai dû commencer à travailler pour leur payer leurs frasques et faire tourner la maison. Le jour où ils m’ont pondu un frère, j’n’y ai vu qu’une bouche de plus à nourrir, que des emmerdes supplémentaires en perspective. Du coup, j’les ai abandonné, je me suis fait la malle en prenant le premier navire qui quittait l’île, direction Ailleurs. J’ai jamais su ce qu’ils étaient devenu.
Ce que j’ai découvert, par après, c’est que la misère était partout. On avait beau aller dans les grandes villes pleines de monde, pleines de jolies choses, pleines d’opportunités, on se retrouvait toujours malgré tout à marcher dans une merde fraîche à un moment ou l’autre. Les quartiers pauvres côtoyaient le luxe et l’opulence sans que cela ne semble anormal aux gens. Tous parlaient de réussite, ou de son absence. Mais il n’y avait que ceux qui vivaient, et ceux qui survivaient.

Alors que je regardais la vie des citadins du bas de ma survie, j’ai commencé à arpenter le Chemin. Celui du Détour. Après m’être fait rosser à de nombreuses reprises pour mes divers larcins et méfaits, j’ai compris que le meilleur moyen d’éviter les ennuis, c’était de ne pas être directement mis en cause. Bien vite, ce qui n’était pour moi qu’un moyen de subsister devint rapidement mon crédo. Pire encore, la Voie du Détour devint mon passe-temps favori. Cela m’amusait de manipuler les gens et les évènements pour tourner une discussion, un combat ou un vol à mon avantage. J’étais un sale gosse, pas l’genre fils à maman bien propre sur soi, pour sûr. Je faisais les quatre cents coups avec les autres gamins déshérités de la ville. On comptait que sur nous-mêmes, des bambins sans nom, sans identités car abandonnés, vivant de rapines. Les autres m’ont rapidement appelé Renard. J’étais un sacré filou, à la ruse facile, y paraît. J’étais plus ou moins leur chef. A cette époque, chacun d’entre nous aurait pu mériter la potence, purement et simplement. Mais quand je me fis attraper, on m’offrit un tout autre choix : Mourir ou travailler pour le gouvernement. Mine de rien, ça m’a pris pas mal de temps pour réfléchir. C’est que la simple idée de bosser pour des officiels me filait la gerbe à l’époque. Aujourd’hui aussi, d’ailleurs, ç’a pas changé d’un iota, juste que j’le contrôle mieux.

Du coup, tu t’en doutes, vu que j’suis ‘core là pour te raconter tout ça, c’est que j’ai choisi la seconde option. Et quand j’dis « gouvernement », je parle pas d’Marine, je parle pas d’Conseil, ni d’Bureau. Non, je te parle d’une face plus sombre, celle des assassins, des espions, des saboteurs, des fomenteurs de coups d’état. « Bienvenue au Cipher Pol N°5 » qu’on m’a dit alors que j’étais même pas sorti de l’enfance. Aujourd’hui, j’ai beau être sorti de l’âge adulte, j’y suis toujours. Tu vois, j’ai beau n’pas être un grand amateur des institutions en tous genres, j’ai quand même une certaine reconnaissance envers ces enfoirés. Ils m’ont appris à peaufiner mon art à l’extrême, à tracer mon Chemin là où je voulais qu’il m’emmène. Ils ne m’ont pas appris à tuer, nan, ça j’savais déjà faire. Ils m’ont appris à assassiner. Parce que, mine de rien, la nuance est énorme et demande un degré de préparation psychologique que la plupart des gens n’ont pas. Une fois ma formation terminée, j’ai été directement lancé dans le grand bain. Un bain de liquide rouge et poisseux. Personne n’entre au Cipher Pol et n’en ressort les mains propres. Personne. La première et seule chose que tu dois retenir quand tu vois un Agent c’est « Lui, c’est un enfoiré ». Mais c’est comme tout, y’a des enfoirés sympas, on s’attache aux collègues, on en déteste d’autres, on hait les autres services qu’on traite comme des concurrents plutôt que comme des collaborateurs. Tout ça, tout ça.

J’ai fais des choses. J’ai vu des choses. Si atroces, si horribles qu’aucun être sain d’esprit n’aurait songé à les voir commises par les soi-disant défenseurs de la Justice. Ce qui est, malheureusement, extrêmement révélateur de l’état dans lequel notre monde se trouve. Moi, j’bosse pas pour LA Justice. Je bosse pour UNE Justice. Totalement différente de celle des civils, de celle des pirates. Même de celles de la Marine ou des autres CP. Car c’est bien là le problème majeur des espions, on cultive tellement le secret qu’on n’est jamais vraiment sûr que notre interlocuteur, malgré son sourire, ne travaille pas dans l’ombre à notre déchéance. Parce que, oui, j’ai assassiné, j’ai détruit, j’ai volé. Mais j’ai aussi fomenté pour discréditer des personnes hauts-placées qui ne nous plaisaient pas. Qui ne me plaisaient pas.
Oui, les ordres, c’est bien beau mais ça ne me plaît pas forcément. Des fois, on me donne la mauvaise cible à abattre, alors je m’arrange autrement. C’est arrivé pas mal de fois qu’on me soupçonne d’aller à l’encontre des intérêts du CP5, mais le Détour est mon crédo. Je m’arrange toujours pour qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à moi. De nos jours, c’est plus calme. J’suis le plus ancien de la boîte, du coup, les nouveaux – ils sont tous nouveaux pour moi – se disent que je suis aussi le plus fidèle. Ah ! Ca leur ferait une belle jambe de cul-de-jatte s’ils savaient que beaucoup de mes échecs n’en étaient pas. Du moins, pas d’mon point de vue!
Ouais, le Sans-Visage, c’est exactement de ça que j’te parle. J’ai entendu les rumeurs. Y’en a toute une chiée, d’ailleurs. Moi, j’suis quelqu’un de modeste, tu vois ? Mais je peux pas m’empêcher d’en tirer une certaine fierté. C’est le symbole même de la Voie du Détour. J’ai bien joué mon coup, personne sait vraiment qui c’est mais tout le monde sait qu’il est là, planqué quelque part. Même au boulot, la plupart de mes… « affaires »… passent inaperçues. Le Sans-Visage, c’est devenu une sorte d’excuse qu’on sort dès qu’une mort semble un peu trop suspecte. Ca fait plaisir à la plèbe de voir des complots partout. Ils ont souvent raison, d’ailleurs…
Bon, mon p’tit gars, ça m’a fait plaisir d’écluser le débit de boissons et l’débit d’paroles mais y’a là tout ce que tu peux savoir. Si je te parlais des opérations, d’l’amirauté Céldéborde, d’la Grande Purge, tout ça, je m’verrais dans l’obligation de te tuer. Ca gâcherait ma journée. Presque autant que ça ne gâcherait la tienne.»
>> Test RP


- Renard, j’te présente ton nouvel apprenti : Lloyd. Lloyd, j’te présente ton nouveau soucis : Renard.

Que m’avait dit Koja après m’avoir donné mes objectifs. A première vue, Lloyd avait tout du gamin coincé dans son costard d’agent secret, sans avoir trop l’air de savoir dans quelles sapes il s’était glissé. Bien fringué, bien propre sur lui, sûrement du genre à vouloir que les autres soient bien propres eux aussi, jusqu’à leur lécher les pompes pour les faire reluire. J’en ai déjà vu des balais dans le cul. Mais la rigidité de celui-là m’avait laissé pantois. J’ai regardé Koja droit dans les yeux, alors que celui-ci tentait péniblement de masquer un sourire moqueur puis j’ai zieuté Lloyd de la tête aux pieds. Son sourire à lui était timide, peu assuré. Aucun doute, c’était encore un gratte-papier qu’on avait sorti du bureau pour sa capacité à jouer avec les informations. Ca pouvait être utile, pour sûr.
D’une pierre, deux coups. J’avais reçu mon ordre de mission mais aussi l’outil qui m’aiderait à l’accomplir. J’avais sorti un bout de papier de ma poche ainsi qu’un stylo et y avait griffonné quelques mots, puis tendu le papier à Koja.

- Tiens, donne ça à Lloyd !

Puis, j’avais tourné le dos aux collègues et m’étais dirigé vers les quais d’embarcation. Dans mon dos, j’avais pu entendre le papier se défroisser et m’imaginer Lloyd découvrir son contenu : « Bien. Suis-moi ! ». A entendre le ton de sa voix, il avait dû être des plus perplexes.

- C’était quoi, ça ? avait-il demandé à Koja.
- Un détour, avait répondu celui-ci d’un air amusé.

Aujourd’hui, deux semaines après, Lloyd me collait toujours aux basques. J’ai remarqué le changement dans son regard une fois arrivé sur place. Il avait désormais des yeux de rapace. Parfois, il me regardait comme si rien d’autre ne méritait d’être vu, sûrement à attendre que je fasse un truc exceptionnel, comme sauver le monde, ou ranger mes chaussettes, ou quoi. J’sais pas ce qu’on lui a raconté sur moi, mais il devait être déçu. Deux semaines que je l’envoie aux quatre coins de l’île à la pêche aux infos. S’il s’attendait à de l’action non-stop, à de la pétarade sanglante, du genre de celle qui morcelle les gens en puzzle, alors ouais, la déception devait être de mise.

En attendant, de mon côté, je travaille mon alibi. J’enchaîne les descentes à la taverne et les rixes avec les poivrots. Tout le monde sait que j’suis là. La nuit, je monte dans ma chambre et personne ne me voit en redescendre. Moi aussi, je vais à la pêche aux infos. Mais pas aux mêmes que celles de Lloyd. Lui et moi, on a pas le même objectif. Officiellement, on est là pour aider la révolution à instaurer son leader sur le trône. Ouais, plutôt bizarre venant du Gouvernement Mondial, hein ? Mais c’est ça le lot quotidien de Cipher Pol. Certains révoltés n’ont rien à voir avec le mouvement révolutionnaire. Ceux d’ici veulent simplement changer de régime et il se trouve que, du goût des hautes instances, le leader de la rébellion semble plus malléable que le suzerain actuel. Il avait fallu un sacré boulot aux collègues du CP1 pour retourner la plèbe contre son roi bien-aimé. De sacrés tordus, ceux-là. J’aurais pu finir avec eux, ils font de sacrés Détours, parfois.

‘fin bref, la tranquillité du royaume ne tient qu’à son armée, servant d’arme de dissuasion. La loi de l’île est claire : l’armée sert le royaume et non le roi. Elle est donc coincée dans son rôle d’arbitre, attendant que les deux généraux à sa tête ne se décident à faire basculer le sort de leur pays. Un royaliste et un pro-rébellion. Suffisait qu’un des deux meurt pour que l’armée se retrouve dans le camp opposé. Rien de plus simple. Lloyd m’a mitonné un dossier béton sur le royaliste, ses habitudes, son état de santé, ses faiblesses. Rien à dire, tout était là. Tout était parfait. Si ce n’était la cible. Quant à moi, j’avais dégotté une info sur le pro-rébellion qui valait son poids en arachides : le gus était allergique aux piqures d’abeille. Et une autre info qui, elle, parait lesdites cacahuètes d’une couche d’or. Au bout du seizième jour, alors qu’on était réuni à la taverne Lloyd et moi, je lui dis que le moment était venu. Ou plutôt, je le lui écris. Je n’avais pas encore fait assez de Détour aujourd’hui.

« L’armée est à point. La tension à son sommet. Je n’ai plus qu’à glisser du poison dans son café du matin et la situation explosera. »

- Et moi, je fais quoi ? demanda Lloyd.

Une question ! C’allait m’obliger à réécrire pour répondre. J’avais trop d’alcool dans le sang pour que celui-ci irrigue convenablement mes doigts. En quelques mots : ça m’emmerdait. Alors, je lui adressai simplement la parole.

- Dans les proportions de chances infimes auquel cas la victime réussisse à garder un soupçon de respiration au sein de son appareil pulmonaire, tu dois veiller à l’organisation d’un quelconque moyen d’assurer nos arrières et de prendre la poudre d’escampette au plus vite. Si notre cible est bel et bien victime d’un arrêt de ses fonctions vitales, tu devras également veiller à ce qu’un moyen de locomotion nous attende au port. Toutefois, dans ce cas, veille à décaler notre départ de quelques jours, histoire que personne n’incorpore l’idée de faire le lien entre notre disparition subite et la mort d’une personne influente.
- Euh… Vous pouviez pas simplement me dire un truc du genre :  « Couvre nos arrières, peu importe ce qui s’passe » ?

Le lendemain, la ville était en liesse. Un boucan monstre agitait les rues et me vrillait les tympans. Je descendis les escaliers de la taverne et découvrit une salle comble. Je m’étirai et rejoignis Lloyd au comptoir, en pleine conversation avec le tenancier. Le jeune agent avait l’air déconcerté. Au bord de la panique. Lorsqu’il m’aperçut, il me bondit presque dessus, m’attrapa par la manche et me tira dans un coin isolé.

- Monsieur ! Nous avons un énorme problème ! L’armée a rejoint les royalistes !
- Comment cela se fait-il ? demandai-je le plus innocemment du monde.
- Un imprévu ! Un horrible imprévu ! Le général Sudden est mort… d’une réaction allergique. Une ruche endormie lui serait apparemment tombé dessus et n’aurait pas apprécié le réveil… Pire encore…
- Quoi ? fis-je d’un air faussement énervé tout en me gaussant intérieurement.
- C’est à propos du général Foill… Il a survécu à l’empoisonnement. Son corps aurait développé certains antipoisons depuis qu’il fut attaqué par une meute de monstres venimeux. J’ai… J’ai manqué à mon devoir, monsieur. C’était mon rôle que de vous donner ce genre d’informations.
- En effet, mon p’tit gars. Mais t’en fais pas, va, au Cipher Pol, y’a toujours des salopards pour venir régler les emmerdes causées par les salopards d’avant. Nous, on va juste aller voir le patron, se faire engueuler, puis repartir en mission. Allez, il faut qu’on bouge d’ici, ce pays est devenu une vraie poudrière depuis que l’armée à pris parti. On sait plus rien faire ici. On s’casse !
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Informations IRL

Prénom : Denis
Age : 23 ans
Aime : L’écriture
N'aime pas : Les villes
Personnage préféré de One Piece : Arlong, Crocodile, Zoro
Caractère : Moi, en quelques mots : Strapontin, soliloque et Tupperware
Fait du RP depuis : Un bail
Disponibilité approximative : Variable, plus de la semaine que du week-end
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à Ed


Dernière édition par Renard le Lun 17 Nov 2014 - 22:46, édité 3 fois
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Hoy Renard ! Et la re-bienvenue ici aussi.

Me voilà avec ton test Rp:
Pour ta toute nouvelle mission au Cp, tu dois travailler en duo. Un bleu. Ce sont tous des bleus de toute façon, non ? Bref, il observe le moindre de tes faits et gestes, pour apprendre. Problème, sa présence t'empêche d'utiliser dans sa pleine mesure ta voie du Détour. D'autant que tes objectifs sont un peu éloignés des siens...

Voilà ! S'il ne te convient pas, n'hésite pas à en demander un autre !

Bon test ! Pluche.
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t9508-elie-jorgensen
Et voilà qui est fait!

Bonne lecture!
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Mouettesalutations homme répondant au pseudonyme d'un animal roux vivant des les forêts ! Héhé, t'as vu, moi aussi je peux faire des détours ! Razz

Bref, je passe te filer un premier avis !

On commence par la forme, si tu veux bien. Pas grand chose à dire, tu as un style qui se lit bien, vite fait bien fait. Si ton personnage est friand des détours, le mec derrière l'ordi ne nous pond pas dix mille qualificatifs et va droit au but. Tant mieux, c'est une qualité qui se perd de nos jours.
J'ai bien repéré quelques fautes, genre des à/a ou des participes passés que tu as terminés en S plutôt qu'en T, mais j'ai oublié de les noter, et elles étaient suffisamment rares pour que ça change pas grand chose. Juste, essaye de te relire, quand même, parce que c'est dommage des coquilles comme celles-ci quand ton texte est quasi parfait avant. Sinon, je pense pas avoir de trucs à rajouter, tu as du vocabulaire, des tournures sympathiques et une patte perso plutôt cool !

Au niveau du fond, maintenant. Là aussi, j'ai bien aimé. On a ici un sacré portrait d'espion, pas le bourrin 007, non, mais le vrai agent secret, celui qui couvre ses traces, celui qui, quand il parle, on ne sait jamais vraiment si on doit le prendre premier ou second degré, celui qui n'agit que par Détour.
Tu nous joues un perso sûr de lui, malin, vicieux, rusé, un vrai renard, et on se prend au jeu. Ta crédibilité est assurée, rien à dire là-dessus. J'ai juste un peu de mal à bien comprendre l'intérêt que peut avoir Renard, dans ton test, à faire gagner les royalistes. Parti pris de Renard qui préférait les voir rester sur le trône plutôt que les Révo ? Simple envie d'échouer dans sa mission, emmerder le Gm, sans pour autant de salir les mains ?
M'enfin bon, voilà à peu près tout ce que j'avais à dire, dans un avis assez court, parce que je suis un peu fatigué. Dans tous les cas, j'ai beaucoup aimé, malgré ce petit point, et partirai donc sur du 800 Dorikis. 800 qui sont transformables en 1000 si le collègue qui suit les veut.

Bonne attente du second avis !

:trucmoche:
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Salut, super-mouette! Et merci pour l'avis.

Pour la forme, j'avoue, après relecture, ne pas avoir remarqué les fautes dont tu parles. Mais d'un autre côté, je sais que je ne suis pas un très grand relecteur et je me doute qu'elles doivent se planquer quelque part, les p'tites vicieuses. C'est la première fois que j'passe en première personne et j'dois encore avoir trop l'habitude des accords de la troisième.

Pour ce qui est du fond et des motivations de Renard, c'est vrai qu'il manque pas mal de trucs. En fait, c'est juste que j'étais inspiré par le sujet et que je me suis un peu trop étendu sur l'intro. Du coup, je suis rapidement arrivé à deux pages Word. Etant un adepte de la concision, droit au but, ça m'a fait paniquer toute cette rallonge et, il est vrai, j'ai un peu tout coupé à la sauvage en occultant quelques éléments pourtant importants.

Merci de ton avis, en tout cas.

A la mouetterevoyure!
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Salut vieux,

Je dis vieux, ça m'en a filé un coup quand j'ai vu que tu avais tout ça d'années alors que je t'ai croisé à une époque où tu en avais vachement vachement moins. Sur ce, merci Ed, et l'avis.

Avis semblable au précédent, même s'il est toujours facile j'ai beaucoup aimé le profil du baroudeur qui a tout vu et tout fait comme saloperies dans sa carrière. La renaissance de Red, en somme. Enfin renaissance, alors qu'il a la moitié de ton âge, c'est, euh... non, rien. J'ai apprécié certaines formules de cynisme des descriptions je crois mais je ne les ai pas relevées parce que bon, j'allais pas arrêter ma lecture.

Idem Mouette encore, j'aime le côté toujours potentiellement fourbe, potentiellement en train de monter un Détour, je sais pas sur quel pied danser avec le monsieur. Ca rend très bien.

J'ai bien aimé le principe du Détour, aussi. Là où je suis dubitatif, c'est sur le Détour parfait et sa définition ? Je veux dire, Renard, il a à peu près entubé tout le monde et sans que beaucoup le réalisent, non ? Du coup, qu'est-ce qu'il peut encore faire comme combine qui serait plus parfaite ?

J'ai bien aimé les mentions d'éléments du Contexte et du CP1 qui a préparé le terrain dans le test, aussi.

Et j'ai bien aimé le test, aux réserves déjà formulées sur le manque de précisions quant aux motivations de Renard à Détourer tout le monde.

J'ai un bémol que je trouve important, par contre, et il s'agit des temps de narration dudit test, où j'ai pas trouvé tout ça très raccord, entre ton passé composé, ton imparfait, ton passé simple et même ton présent. Comme j'ai pas souvenir que ce soit un problème récurrent chez toi, je le mentionne comme si c'était juste un souci de relecture et d'attention quand tu as supprimé des passages comme tu l'as expliqué juste au-dessus, mais fais gaffe en tout cas. Ca m'a perturbé, je me suis demandé si y avait un troisième niveau de lecture et tout avec en fait une narration soit a/intemporelle soit quelques années après, au présent, par le personnage qui revient sur une mission et qui glisse de nouveaux éléments chargés de recul depuis ce point de vue là, mais.

Voilà. A noter également qu'a priori même si le CP sont tous des pourris, ça reste au CP9 d'assassiner sur commande. Et le CP6 a également autorisation de tuer pour maintenir sa couverture en infiltration. Mais niveau les autres CP, on envisagera plutôt ça comme des dommages collatéraux si le reste du principe de la mission de base a foiré. Tention à tourner ça de la bonne manière, je le signale juste mais ça rajoute pas forcément beaucoup de contraintes puisque les missions intéressantes sont faites pour foirer.

Enfin, peut-être que ça manque un peu de PNJ et d'environnement sur le coeur de carrière, après la bande de jeunes cons quand Renard est recruté, même si c'est pas très compatible avec le côté vieux briscard qui a vu ses collègues et ses boss disparaître les uns après les autres alors que lui restait en place. Peut-être à creuser ?

Bon jeu ici, en tout cas, et comme je suis sur du 750 à cause de ces maudits temps ce sera à 775. Ca semble mesquin mais ç'aurait pu l'être davantage, héhé.


Renard 661875SignTahar
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