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Une Nouvelle Ère [1626]



Détective Comique #6
1626, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent



- Mouetteho ! Ho ! Et voilà pour vous ! Le Capitaine Hérup Ssion, à 55 Millions de Berrys !

L'officier de la Marine se mit à regarder successivement son affiche et le pirate qui lui était présenté, solidement attaché avec à peu près l'alliage le plus hétéroclite de cordages, chaînes et fils de fer qu'il était possible de réaliser au Cimetière d'Epaves.

- Hum. Sur la photo, et sur les renseignements de la Marine, il est dit que son bras robotisé était encore en parfait état ! Je l'ai pesé, je l'ai mesuré, et je le trouve insuffisant !
- Mouetteho... Mais... Mais...
- Il n'y a pas de "Mais" ! Je vous en donne 30 Millions, un point c'est tout !
- Mais... Mais...


Mouetteman revint vers la maison d'Héphaïstos, la bouche étirée en une mimique de déception particulièrement palpable. Il expliqua brièvement la situation à ses nouveaux compagnons, ceux avec lesquels il avait vaillamment combattu puis vaincu le Capitaine Hérup Ssion, ne manquant pas de mettre en valeur l'insensibilité surprenante de l'officier de la Marine à son charisme naturel.

- Pulupulupulupulu ! Pulupulupulupulu !
- Qu'est-ce que tu racontes, Zoro ? Mouetteho ! Ho ! Oui, moi aussi, je suis déçu !
- Pulupulupulupulu ! Pulupulupulupulu !
- Heu... S'il te plaît, Zoro, parle de façon plus intelligible !
- Pulupulupulupulu ! Pulupulupulupulu !
- Mouetteho ! Ho !
- MAIS ENFIN, TU VOIS PAS QU'IL SONNE ?! DECRRRRRROCHE ESPECE D'IMBECILE ! SELON LES TERRRRRMES COMPRRRRRRIS DANS L'ARRRRRTICLE 17 DU CODE DES DEN DEN MUSHIS QUI SONNENT !
- Mais enfin, toi-même, arrête de hurler comme ça ! Mouetteho !
- Gotcha !
- Oui, allô, bonjour, je suis Mouetteman, super héros favori des femmes et des enfants, porteur de slips et amateur de bodybuilding ! Qui est à l'appareil ? Es-tu un de mes fans ? Parce que, si c'est le cas, sache que je ne donne plus d'autographe, j'ai perdu mon mouettestylo-haltère et il est hors de question que j'écrive si ça ne me donne pas, en même temps, des biceps !


...

- Qu'est-ce que vous comptez faire, maintenant ? Krkrkrkr...
- Oh, restez avec nous, vivre avec Mouetteman ce serait tellement cool !
- Mouetteho ! Ho ! Désolé, petit, mais on ne peut pas ! L'Eté vient, et je dois préparer le monde pour son arrivée ! Voilà ce que je compte faire, voyager avec grâce et bravoure tout autour du globe, traverser les océans du monde et répandre la justice aux côtés de mes compagnons, les Héros Hic ! Hein, pas vrai, hein ?
- ...
- Hum... Alors tu es capîtaine d'équipage, hein ? Et où il est ton navire ? Krkrkrkrkr
- Oui, c'est vrai, ça ! Où elle est la Mouettemobile ?!
- Eh bien... Heu...
- Il l'a laissée au Cap des Jumeaux ! Cet imbécile pensait pouvoiRRRR aller suRRRR GRRRRand Line avec un simple pédalo ! Quelle bêtise, confoRRRRmément aux dispositions compRRRRRises dans les aRRRRRticles 78-1 et 78-2 alinéa 5 du TRRRRaité suRRRR les Conditions de Navigation de la RRRRoute de tous les PéRRRRils !
- Mouetteho ! Ho ! Je ne suis pas un imbécile, je suis Mouetteman ! Mouettepose de héros sublime ! Mais bon, ce n'est pas entièrement faux, je n'ai pas encore de navire pour Grand Line.
- Hum... Eh bien... Je crois que je pourrais y remédier ! Après tout, je n'ai pas encore eu l'occasion de te remercier pour ce bon service que tu m'as rendu ! Krkrkr !







Dernière édition par Mouetteman le Mar 2 Déc 2014 - 20:35, édité 3 fois
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Mouettemerci, mais ce n'était rien, je n'ai fait que mon travail Mouettepose de profil qui me mets en valeur. Ajouta la Mouette

Et sinon, il est toujours aussi mégalo le Mouetteman ? Demanda Randy au Juriste

D'après l'arRRrrrrticle 12 du CoooOode du HérooOOoooOOs, un vrai héroOOooos doit pronooOOOoncer son nom au moins une foOOoooois par phrase. Ajouta le Juriste

Hum ok... Se contenta de répondre Randy

Mouettepose de la vertu, Marcelman ! Notre ami ici présent recherche du Mouettebois pour notre bateau, si tu pouvais aller en chercher ? Demanda Mouetteman

Mouais pourquoi pas. Répondit Randy

Randy s'aventurait donc dans la carcasse du bateau afin de rechercher des matériaux pour le bateau tandis qu'il entendait les différents protagonistes échanger des propos plus ou moins virulents au loin, du moins c'était l'impression que ce brouhaha donnait. Son chemin l'amenait tout naturellement à la cabine d'Herup Ssion qui semblait le meilleur endroit pour trouver des babioles selon lui. Beam s'installa dans la cabine avant de commencer à arracher le plancher qu'il jeta dans les escaliers. Il prenait également le soin de fouiller le moindre recoin de la pièce à la recherche de quelque chose d'intéressant, mais malheureusement, il n'y avait rien sauf cette peluche. Randy se demandait si la peluche appartenait à un enfant, mais voyant qu'il n'y avait que des adultes, il en conclut que celle-ci devait appartenir au capitaine. Beam explosa de rire avant de quitter la cabine en prenant au passage les planches qu'il venait d'arracher. Tenant la peluche dans une main et trainant le matériel de l'autre, Randy retourna au point de réunion du nouvel équipage. Une fois de retour au point de départ, Beam jeta les planches devant le charpentier qui le remercia. Il se retourna ensuite vers Mouetteman qui semblait ne pas avoir bougé depuis tout à l'heure avant de lui jeter la peluche en lui disant

T'as vu ce que j'ai trouvé dans la cabine du capitaine ? Une vraie fiotte ce chef !

Mouettahahahah, je devrais faire des Mouettepeluche, Mouettepose de la fierté ! Ajouta Mouetteman comme à son habitude

Hum... Ouer. Répondit Randy

Randy partit discrètement en se disant qu'il allait s'engager dans une discussion sans fin autour de Mouetteman. Il préférait encore aller rechercher du matériel pour aider à la construction du navire. Ce n'était pas tant que Beam n'aimait pas Mouetteman bien au contraire, juste qu'il avait du mal à supporter cet égocentrisme, mais après tout, c'est ce qui faisait le charme d'un héros et il se disait qu'il devrait faire avec.
    Ainsi le combat a fini, ce qui était la partie drôle de cette aventure et on recommence une période de dialogue comme dans un vieux jeu de rôle... Comment ça anachronisme ? Non ! C'est un type de jeu de Gotham island, j'aime bien Tranchon et traquons, quoi que Marcel super blaireau à aussi son petit charme... Pour en revenir au sujet, cela sent bon le monologue, mais en temps que demoiselle de l'équipage je suis obligé par le code de conduite des super groupies d'écouter un minimum les autres et d'apprécier aux mieux les si viriles et charismatiques réparties de mon super-héros en sucre. Ah que j'aime l'écouter, le regarder faire ces pauses ridicules originales et... Waow et moi qui pensais que je savais mieux choisir les hommes que j'admire en silence comme s'il était censé le deviner par un saint miracle.

    "Quelle chance j'ai d'être ici... Haaaaaaa ♥. "

    D'ailleurs s'ils acceptent de nous rejoindre, bien que notre si preux et ouverte Mouette-capitaine semble déjà les avoirs adoptés en quelques sortes, je pense que l'on aura déjà des bases saines et solides pour... On va s'amuser à fond ! Je sens déjà l'été arriver au fond de mon coeur et... L'algue séchée aussi, mais ça s'est moins glamour donc je ne vais pas m'éterniser dessus. J'allais partir au petit-bois, et même le grand quand je vois Randy revenir avec des planches et... C'était si rapide que j'ai un doute.

    "Randy mon coeur au miel ? ♥ On est bien d'accord qu'il y a pleins de bois dans les carcasses alentour hein ? Et donc qu'il ne faut PAS cannibaliser celui qui sert de la maison aux deux gentils monsieur ici ?"

    Je le laisse réfléchir et je me rends compte que les deux autres comprennent où je veux en venir surtout en voyant la peluche qu'il a en mains. Je roule des yeux, et m'en vais remettre les planches de la "maison" de nos hôtes, mais avant de partir.

    "Oh ! Hé ! Oh et si vous trouvez des produits rigolos hein ? Ou alors des gélules bombinoux, produits chimiques rigolo tout plein ou autres ! Ou même simplement des restes de matériel médical, c'est toujours bon à prendre pour nous rafistoler !"

    Ainsi chantonnant et prenant les planches une par une, je vais d'abord réparer les bêtises de notre cher marcel man, même si ce n'est pas nécessaire, puis je vais aller briser des carcasses à grand coup de masse pour... Enfin non ça sert a rien ça, je vais plutôt tabasser des planches pour... Bon ok une chose utile, je vais virer les planches avec un marteau et un pied-de-biche, évidemment que j'ai demandée pour le prendre vous me prenez pour qui ?! Bon par contre je n'ai pas attendu la réponse qu'elle soit négative ou non c'est une bêtise ? Allez savoir, en tout cas c'est parti pour les aventures d'Harlequin et le désert de bois moisi ! o/

    J'avance, j'avance et oh surprise une banane et... NARRATEUR !!!!!!! Il est HORS de question que je glisse sur une peau de banane et ça même si je suis blonde !!! Du calme sur les points d'exclamation et la touche majuscule par contre, merci. Je ne glisserai pas dessus, je te préviens ! Tiens, je la contourne n'a et... À cause de mon poids Soit dit en passant tout à fait normal pour une héroïne de ce genre d'histoire, oui c'est normal mes lolos surdimensionner dans le cadre présent, je respecte les quotas Na ! Je me retrouve coincé jusqu'au niveau de la cuisse. Coincée ? J'ai déjà eu mon quota de super sauvetage, il faut attendre un peu alors je prends délicatesse ma masse retro'chic du bout des doigts puis balance un coup dedans ce qui fait céder l'épave où je suis. Bon je suis coincée et j'ai de l'eau froide jusqu'à la poitrine et un regard las des mauvais jours après avoir soufflé un bon coup.

    "Je vais avoir besoin de deux bains... Puis un troisième pour me prélasser dedans ! ♥"

    Bon changement de quête, Harlequin tente de survivre dans le labyrinthe de bois pourri !
    • https://www.onepiece-requiem.net/t10909-un-ete-haut-en-couleur#13
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    Moi, j'étais sur le point le plus haut que j'avais pu trouver à proximité. Au sommet d'une figure de proue d'un bateau renversé à la perpendiculaire, un peu à l'écart de cette agitation héroïque, je scrutais les environs. Je voyais d'ici le zikos et le marcel se dépêcher pour chercher des planches, tout contents. Je voyais la mouette parler au vieux, accompagnée de la perruque. Je vis même la petite clownette disparaître dans le sol, sous les yeux amusés de l'escargot. Ma pipe à la bouche, mes yeux de Tengu observaient, comme d'habitude. Préférant la réflexion à l'action, je me perdais ainsi dans des remises en question éternelles sur le sens de mes agissements. Parce qu'il s'était passé beaucoup de choses aujourd'hui.

    Je tirai une bouffée sur mon instrument incandescent. Plusieurs choses étaient apparues à moi. Premièrement et à ma grande surprise, l'alcool semblait remédier à ma narcolepsie : je n'avais pas fermé les yeux une seconde depuis que j'étais sorti de ce tonneau. Allez savoir à quoi c'était dû. Était-ce la gueule de bois et son éternel ras-le-bol ? Était-ce la consommation et l'ivresse en elle-même ? Ou bien peut-être mes comas me servant de repos ? J'avais beau ressentir une certaine fatigue et un certain laxisme, mon ébriété n'avait eu que des points positifs au final. A part ce que je pensais être des hallucinations. D'ailleurs, parlons-en, petit moine dans le miroir.

    Une seconde bouffée pour une seconde réflexion. Il semblerait désormais que je fasse partie d'un équipage de chasseur de primes. Comment cela s'était-il fait ? Comment ? J'avais été recruté sur un coup de tête, après un combat d'une rare intensité. Un concours de circonstances assez intéressant certes, mais il me semblait pouvoir dire quelque chose tant il s'agissait de ma personne. Tout d'abord, je n'avais aucune idée de qui ils étaient. Et ensuite, je n'avais aucune idée de qui ils pouvaient être. Comment ça, réflexion redondante ? Non non, comme le martin piqueur tapait plusieurs fois à un arbre, c'était qu'il y avait quelque chose à creuser. Belle image ça.


    Le martin piqueur
    Creusera toujours où il faut
    Même s'il est bourré



    Ah, douce inspiration ! Que de mots magnifiques, trouvés paisiblement par un génie de la poésie. Je devrais vraiment devenir écrivain moi. Bah justement, parlons-en, de ce projet ! Comment pourrais-je devenir écrivain et me consacrer uniquement à cela si je suis sur un bateau, tranquillement, en attendant de courir après des méchants ? A vrai dire, dit comme cela, ça ne paraissait pas du tout un obstacle, surtout comparé à mon quotidien... Non, je devais faire tracer à ma plume mentale une encre plus sérieuse.

    Une troisième bouffée vint alors que je pensais cette fois-ci à la révolution. Je n'étais pas un simple chasseur de primes, j'étais avant tout un partisan du "Hasta Siempre". Et tant que ça n'impliquait que moi, je ne concevais pas de problèmes. Mais si d'autres venaient s'y greffer ? Mes futurs frères d'armes me considéreraient-ils comme un traître ? Me vendront-ils sans même m'accorder de l'importance ? Et puis sans même parler d'eux, qu'adviendra-t-il de moi si je prenais goût à cette "chasse aux méchants" ? Si je devenais un simple chasseur d'hommes sans savoir quel homme il fallait vraimer chasser ? Si je me perdais sur cette route que je m'étais tracé, pourrais-je seulement m'en rendre compte ?


    Mais alors que mon esprit tergiversait, mes yeux remarquèrent quelque chose d'insolite. Ou plutôt l'absence de quelque chose de normal : la clownette n'était toujours pas remontée. Je descendis en vitesse en sa direction. Parce que s'il y avait bien une chose que le doute ne me prendrait pas, c'était mes valeurs bouddhistes. Plutôt que d'utiliser plus de temps à penser, il fallait plutôt penser à comment utiliser son temps. J'arrivai bientôt au dernier endroit où je la vis, et faisait claquer mes getas sur le bois abîmé. Mine de rien, mes stratégies étaient claires, voire même plus claires que d'ordinaire. Penser à investir sérieusement dans du saké. En plus, le marcel avait l'air de s'y connaître en alcool, vu l'odeur d'éthanol qui émanait toujours de lui. Un compagnon de beuverie, ce n'était jamais désagréable, ma foi.

    Je fis quelques pas claquants comme ça, jusqu'à ce que j'entendis un courant s'arrêter, puis un léger cri de surprise. Je m'écartai alors de deux pas sur le côté et pris mon bâton.

    "Baisse la tête."

    J'éclatai alors le "plancher artificiel", avant d'engouffrer dans le nouveau trou une main aidante. Je remontai rapidement la petite et, une fois sur un sol un peu plus sec, elle me remercia. Nous nous présentâmes alors, alors qu'elle exprima son soulagement d'être sortie. Parce que comme je le disais, nous avions beau avoir combattu ensemble, nous étions toujours des inconnus à cette heure-ci. La conversation ne dura pas longtemps : j'eus le plaisir de connaître son identité, celle du capitaine, et elle repartit bientôt chercher du bois pour le navire, avec sourire et gaieté.

    Moi, je ne savais pas trop quoi en penser. Tout était confus dans ma tête. Déjà, je détestais cet endroit. Ensuite, je n'avais pas encore les idées bien sobres. Et enfin, dilemmes en dilemmes, aucun ne se résolvait aisément. Alors quitte à gamberger, je me mis alors à chercher du bois : si c'était un moyen sûr de sortir d'ici, alors ça me convenait. Mais avant je décidai de passer voir le capitaine. Il pourrait sûrement m'éclairer un peu sur ce qui allait se passer.


    Je me dirigeai alors vers le dénommé Mouetteman, un bonhomme plein d'énergie, qui parlait fort et surtout de lui. Je l'interrompis alors grâce à une main marine sur son épaule.

    "Frère Mouette, il faudrait que nous ayons une conversation d'ici peu. Mais avant ceci, aurais-tu un plan de ce que tu veux construire, pour que mes recherches viennent combler tes attentes ?"

    Plutôt que d'engager une conversation sur laquelle je n'étais qu'incertain, je laissais la parole sur un sujet plus léger. Peut-être que la Mouette aurait des réponses aux questions que je n'avais pas posé.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t11572-confucius-a-dit-fiche-de-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t11529-le-tengu-de-la-revolution
    Une Nouvelle Ère [1626] 1416595736-tumblr-mt5w3r4j1t1sfcj70o1-500

    © crédit
    le Great voyage

    ∆ Feat. Héros Hic ∆


    Ahhhhhhh, quel bonheur. Cet oreiller était si moelleux, si douillet, si.... ahhhhh le paradis sur terre. Dieu sait que j’en profitais, après tout je n’allais certainement plus dormir ici avant des années. Et non ! Étonnant je sais bien, mais que voulez-vous, parfois les gens changent. Finalement j’avais compris que faire la tortue sur Hulm ne servait à rien. Dans le but d’assurer un bel avenir à mon fils, je devais prendre la mer, c’était inévitable. Par chance, mon vieil amie Brice Veine et moi nous étions retrouvés un an auparavant. Nous étions tous les deux des Super-Héros, aussi il m’avait semblé évident de faire appel à lui pour cela. Et voilà, nous en avions longuement parlé et c’était décidé, j’allai le rejoindre lui et son équipage insolite ! Prendre la mer, combattre le crime, danser héroïquement tout autours du monde, devenir un Héros Hic. Telle était ma destinée !


    Bien que j’y avais longuement réfléchi, j’avais décidé de dire à mes proches la vérité. Emiko, Takeshi, Hiashi, Daisuke, tous savaient dès à présent ma véritable identité. Ils savaient que je me trouvait en réalité être le Great Ki-Kass. Olalalalala croyez-moi j’avais eu les chocottes en avouant tout ! Au début j’avais même pensé que ma femme me casserait les jambes puis m’interdirait de partir. Imaginez la Great Honte un peu ! Néanmoins, non, rien de cela. Tous mes proches comprirent ma démarche, mieux ils me soutenaient. Je peux vous le dire, ça m’a vraiment fait chaud au coeur. Savoir que ceux que l’on aime sont derrière vous, ça motive énormément. Mouetteman m’attendait dans deux semaines, aussi je n’avais pas le temps de passer plus de deux jours avec ma famille. Ce que je fis en y mettant tout mon coeur, comme si je n’allai plus jamais les revoir. Ces deux jours furent absolument magiques. Mais voilà, aujourd’hui, l’heure du départ avait sonnée.


    Une fois mes valises prêtes, nous partions ensemble au port. Un pêcheur me donna l’un de ses petits voilier. Une vieille barque de fortune avec un drap en guise de voile, mais c’était toujours mieux que d’y aller à la nage. Hulm manquait d’argent. Nous aurions eu besoin du soutien financier du Gouvernement Mondial, mais je m’y refusais. Notre île avait une culture, une histoire et des dirigeants proches du peuple. Jamais la Marine ne nous mettrait la main dessus. Je me fis la promesse en regardant ce pêcheur de rendre un jour mon île prospère. Voilà à quoi servirait mon argent ! Le temps d’une dernier baiser et de quelques accolades, il était grand temps de partir. Et voilà, lentement, mon bateau se sépara du ponton. Plus les minutes passaient, moins Hulm était grande. Des larmes, des cris d’encouragement. Ce n’étaient pas là des adieux, mais bien des au revoir. Hulm, ma belle Hulm, je te reverrai, toi et tous mes proches que tu abrites. Prends soin d’eux je t’en prie...


    Par chance, la mer était calme. Encore heureux, je doute que cette bicoque serait allé bien loin le cas échéant... Ne parlons pas de malheur... Le cimetière d’épave se trouvait à presque deux semaines de voyage. Cela prenait bien sûr en compte les quelques escales nécessaires pour ne pas mourir de faim. Devenir un Super-Héros c’est bien, et c’est surtout très classe, crever d’inanition, ça l’est franchement moins... Le voyage était calme. Je ne cessais de penser à ma femme, mon fils, mon île, mon peuple. La nostalgie m’envahissait. D’un autre côté, je ne pouvais non plus arrêter de penser à toutes les merveilleuses aventures qui m’attendaient. C’était donc ça partir en voyage ? Droit vers l’inconnu, en quête de moult péripéties. J’étais à la fois rongé par la peur, la curiosité et l’euphorie. Quel étrange cocktail ma foi.


    Finalement, j’allai bientôt arriver. Je n’étais plus qu’à quelques heures de ma destination. Malheureusement, une tempête se leva pendant la nuit. Grand dieu, j’allai mourir !!! Cette bicoque à deux berrys serait mon bourreau. Non, non, non !!!! C’était intolérable, oh non pas ça. Paniqué, je courais sans cesse d’un but à l’autre du bateau, mon sceau à la main, pour retirer le plus de flotte du pont. La situation était désespérée. S’il me fallait mourir, je le ferai en héros ! À cet égard, je revêtis mon costume de Ki-Kass. La main sur la coeur, j’attendais héroïquement que la mort vienne me prendre en faisant sombrer mon navire. Mais non, même pas. La mer commença à se calmer de plus en plus. Jusqu’à finalement devenir aussi plate qu’à son habitude. C’était quoi cette mauvaise blague ?!? Yo Poseidon là regarde moi ! Ça t’amuses de foutre la trouille de leur vie aux gens ?!?!?! QUOI ? Hein ? Comment ça il existe pas ? J’me suis trompé de monde c’est ça ? Ah mince.... Ouais, bon hum... donc quoiqu’il en soit, le jour commençait à se lever.


    Dans moins d’une heure, je serai arrivé. Enfin, si mon voilier de fortune tenait jusque là... En effet, il semblait avoir plutôt mal supporté la tempête et ne cessait de prendre toujours plus la mer, au sens propre. J’avais beau retirer l’eau qui s'engouffrait, il en revenait toujours plus. Rien à faire, le navire allait couler. Après avoir bloqué le gouvernail en direction du port, je grimpais en haut du mât. Debout tel un magnifique pirate de Disney, j’attendais le moment où je devais me mettre à nager. De toute manière, nous n’étions plus très loin de la côte, je ne mourrais pas... enfin du moins pas sans un monstre marin. AHHHH !!!! COULE PAS !!!! Finalement........ YATA ! Alors que la barque s’enfonçait toujours plus dans l’eau et que me botte effleura la mer, je bondissais sur le ponton. Magnifique ! J’étais en vie, en un morceau, YOUHOU !!! Une petite danse pour fêter cela s’imposait, oh ça oui ! Bras en haut, bras en bas, jambe sur la droite, petit bond et salto arrière? J’étais à fond !


    Une petite seconde.... mes valises !!! Oh non... mes affaires... De seigneur, je passais à vulgaire vagabond sans le sou et sans vêtements de rechange. Heureusement que mon costume de Super-Héros envoyait le pâté. Bon, où se trouvait donc ce cher Brice. Oh pardon Mouetteman. Quel nom ridicule quand même. Même pas un petit Great, ça coûte pourtant pas cher ! Après quelques questions posées ici et là, je trouvais finalement l’homme que je cherchais. En même temps, difficile de louper un type avec un accoutrement pareil. Qu’importe, un jour je lui donnerai des cours de mode, je lui devais bien ça après tout. Histoire de faire une irruption fracassante. Je bondissais sur le navire, à l’allure très étrange soit dit en passant. Hé hé, la classe, debout sur la proue et... merde ! J’avais glissé... Comme une crêpe je m’aplatissais sur le pont, face au reste de l’équipage.  Ne me laissant pas démonter, je me relevais et effectuais quelques poses héroïques. Oh yeah, ils étaient tous en admiration, c’était obligé.


    « Je suis le Great Ki-Kass les loulous !!! Votre Great capitaine m’a invité à vous rejoindre. En-chan-té, hummmmmmmm GREAAAAAAAT ! Au faite quelqu’un aurait pas une serviette j’ai le Great slip trempé... »



    © ciitroon


      Détective Comique #6
      1626, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent



      Depuis que l'idée d'un équipage lui était venue au Cap des Jumeaux, Mouetteman avait réfléchi à à peu près toutes les données "cools" à prendre en compte. Aussi, le choix d'un drapeau, d'un navire, du nom de ce dernier et celui de l'équipage étaient déjà choisis depuis très, très, très, très, très longtemps.

      - Mouetteho ! Ho ! Masquebatonman, c'est très simple ! Je cherche à construire le navire ultime des Héros ! L'Argo ! Imagine-toi simplement un bateau, à l'effigie du plus grand Justicier des Océans, et avec presque autant de classe ! C'est facile à concevoir, non ? Mouetteho ! Ho ! Même si ce n'est peut-être pas si évident que ça, finalement, quand on ne fait pas preuve de suffisamment de finesse d'esprit pour comprendre l'intérêt du port du slip par-dessus son pantalon ! Mouetteman !

      Et, pour ponctuer sa déclaration, Mouetteman se lança dans l'exécution d'une longue mouettepose avant de sortir, de son mouetteslip, un vieux morceau de papier chiffonné et froissé qu'il tendit à Zetsu. Le dessin qui y figurait représentait, selon le Justicier, une reproduction exacte du navire tel qu'il serait construit, mais n'importe quel œil normal, et un minimum attentif, se serait rendu compte de sa ressemblance frappante avec à peu près tout, sauf un navire.


      Visiblement très fier et satisfait de sa réponse, Mouetteman retourna chercher des morceaux de bois. Le cadeau de Héphaïstos lui semblait presque inespéré, avoir la possibilité de construire son propre navire, à partir de zéro, représentait un challenge pour n'importe quel ingénieur digne de ce nom. Alors pour un Mouette-ingénieur, imaginez ce que cela pouvait donner. Armé de ses bras héroïques, il arrachait tout ce qui pouvait se révéler utile sur le vaisseau de Hérup Ssion, leur adversaire de la veille, tandis que Héphaïstos, lui, ramenait les pièces de bois et autres matériaux qu'il avait soigneusement sélectionnés depuis son arrivée au Cimetière d’Épaves. Presque quatre jours de travail et de virilité - sauf peut-être pour Harlequin, chez qui cette caractéristique se traduisait par une folie proportionnelle - furent nécessaires avant que la première partie du travail ne soit achevée.

      ...

      - Au fait, Mouette, qui c'est qui t'a appelé la deRRRRnièRRRRe fois ?
      - Eh bien... Mouetteho ! Ho ! Quelqu'un qui a découvert l’Été et qui souhaite s'en imprégner davantage, je présume !


      ...

      Construire l'Argo se révéla difficile et ardu, poussant chacun des Héros à se surpasser, mentalement et physiquement, afin de réaliser le travail le plus minutieux et précis possible. Les échardes furent indénombrables et les coups de soleil incalculables, mais ils y résistèrent. Si le combat contre Hérup Ssion pouvait être comparé à un cent mètres, la construction du vaisseau, elle, s'apparentait sans doute plus à une course d'endurance, pas des plus difficiles au début, mais particulièrement éprouvante sur la durée.
      Pourtant, ils finirent par mettre au point chaque partie du navire, redoublant à chaque fois d'ingéniosité et d'originalité, afin que l'Argo, plus qu'un simple bateau d'aventuriers, soit un véritable vaisseau pour Héros. Ainsi, près de deux semaines après que Hérup Ssion ait été écroué, il était là, puissant, imposant et étincelant : le Navire des Héros Hic.
      L'Argo.


      - Mouetteho ! Ho ! Voilà ce que j'appelle la nette représentation de la virilité ! Jamais les Océans de ce monde n'auront vu de figure de proue plus majestueuse ! En plus, c'est exactement comme sur mon dessin !

      Mi-satisfait, mi-curieux, les Héros Hic montèrent découvrir ensemble ce que réservait l'Argo.

      - Et, ici, voilà la fameuse figure de proue, et son système d'armement unique ! J'en avais fait une première version sur le navire de Hérup Ssion, mais celle-là est bien meill
      - Je suis le Great Ki-Kass les loulous !!! Votre Great capitaine m’a invité à vous rejoindre. En-chan-té, hummmmmmmm GREAAAAAAAT ! Au faite quelqu’un aurait pas une serviette j’ai le Great slip trempé...
      - Mouetteho ! Ho ! Eh bien, j'ai cru que tu n'arriverais jamais, mon fidèle associé !
      - AloRRRRs c'est lui, le type qui s'est impRRRRégné davantage ? Ki-Kass ? ConfoRRRRmément à tout ce qu'implique les dispositions du Code des SuRRRRpRRRRises un peu nulles !


      Evidemment, côtoyer un minimum les Héros Hic impliquait de posséder un niveau d'étonnement proche du zéro, ce qui permettait de ne jamais être surpris par tous les événements étranges et inexpliqués qui prenaient un malin plaisir à les submerger au moins quatre fois par semaine.

      - Je suis content que tu sois là, Ki-Kass ! Mais, avant toute chose, laisse-moi te présenter mes coéquipiers ! Tu connais déjà Zoro et Superjuriste, bien sûr, mais voici Marcelman, ou La Coupe de Cheveux, alias Randy ! Voilà Masqueman, ou Superbaton, ou Le Poisson, alias Zetsu ! Voici La Guitare, ou Super Rockeur, alias Jericho ! Et voilà Nursewoman, ou Supertimbrée, alias Harlequin ! Vous tous, je vous présente Ki-Kass ! Mouetteman ! Mouettepose de présentation !

      La Mouettepose de Présentation consistait en un enchaînement extrêmement rapide et technique de mains serrées et de haussements de sourcils. Une fois exécutée, le Capitaine des Héros Hic reprit :

      - Bon, le moment est enfin venu ! Je sais que vous mourez tous d'envie de me rejoindre, mais j'imagine aussi que vous n'êtes pas forcément au courant de ce qui vous attend si vous vous ralliez à la bannière du Super Héros des Océans ! Superjuriste !
      - Voilà, voilà ! Un pouRRRR HaRRRRlequin, un pouRRRRR Zetsu, un pouRRRRR RRRRRandy, un pouRRRR JeRRRRicho, et un pouRRRR Ki-Kass !
      - Vous vous demandez sans doute ce que vous avez dans la main, mes compagnons - ou futurs compagnons - ! Eh bien, il s'agit tout simplement du contrat de recrutement des Héros Hic. Il vous suffit de signer sur les cinquante-six feuilles, recto-verso, qui vous sont fournies dans les dossiers que vous a donnés Superjuriste, et ce sera fait ! Mouetteho ! Ho ! Ne prenez pas trop le temps de les lire, hein... Et ne faites pas non plus attention aux minuscules caractères illisibles...


      Parmi ces fameux caractères illisibles, figuraient, notamment des "par la présente, j'accepte de me faire réveiller de façon aléatoire par Mouetteman s'il juge que le moment est opportun pour faire des pompes" ou des "je consens à ne jamais remettre en cause les choix vestimentaires de Mouetteman puisque, il faut l'avouer, un Super Héros tel que lui sait forcément mieux s'habiller que moi".


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      Cette paperasse, Randy se demandait bien à quoi cela pouvait correspondre. Pour lui des vrais mâles devaient s'accorder leur confiance de façon naturelle et non par la signature d'un pseudo-contrat. La vraie raison de son refus de signer le papier et qu'il avait du mal à lire les documents trop imposants, pour lui ce privilège était réservée aux intello et aux autres hommes de la haute société. Cependant, Beam préférait ne pas l'avouer, car cela casserait son image d'homme parfait. Il se contenta donc de jeter le dossier sur le juriste avant de dire à Mouetteman

      Les vrais mâles s'accordent leur confiance de façon naturelle, c'est pour les bouseux l'administratif.

      Dit-il avant de se diriger vers la porte la plus proche de lui. Visiblement, Randy était tombé sur le coin salon et bar du bateau, ce qui le rassura. Beam ne savait pas si Mouette l'avait écouté ou alors s'il se doutait qu'il y ait au moins un alcoolique à bord, mais quoi qu'il en soit un bar était présent. Celui-ci était fait dans un bois plutôt noble pour ce que le groupe avait pu récupérer, car il était vrai que la plupart des morceaux étaient pourris ou trop petits pour servir à quelque chose. Randy se dirigea donc tout naturellement derrière ce dernier et là malheur...

      Le bar était vide...

      Randy y déposa la bouteille de whisky qu'il avait trouvé sur le navire d'Herup Ssion quelques jours auparavant. Il était vrai que si la capitaine avait des goûts douteux sur pas mal de choses, l'alcool n'en faisait pas partie. En effet Beam avait trouvé un 15 an d'âge dans la cale du bateau, une chance selon lui qu'aucun des flibustiers n'ait bu ce précieux breuvage, ça en ferait plus pour lui... Et l'homme masqué. Il était vrai que Zetsu semblait avoir une descente aussi impressionnante que celle de l'homme au marcel. Ce n'était pas pour rien que le jour de leur rencontre, ce dernier puait l'alcool à plein nez. Si beaucoup trouvaient ça répugnant, Randy pensait au contraire que cela faisait de lui un vrai mâle homme-poisson.

      Suite à cela Randy retourna logiquement sur le pont puisqu'il avait trouvé le seul lieu un tant soit peu intéressant du navire, avec peut-être ce qui serait la chambre d'Harlequin. Cette fille était barjo, mais Randy trouvait qu'elle dégageait un petit quelque chose. Bien sûr, il avait Amanda si celle-ci n'était pas encore morte... Une fois sur le pont, Beam vit Mouetteman faire des pompes tandis que les autres avaient déjà pris possession des lieux. Il se dirigea donc tout naturellement vers son capitaine à qui il lui dit

      Hey mec, faudra qu'on aille faire le plein d'alcool, car le bar est vide.

      Mouetteman termina sa série de pompe en claquant des mains avant d'en faire une dernière en forme de cœur. Il se releva, fit face à Randy avant de lui dire

      L'alcool c'est Mouettemauvais pour les muscles, en plus ça ne contient pas de Mouetteprotéine !

      Ouer pas grave... Dis, je voulais aussi savoir, j'ai comme qui dirait un service à te demander. Demanda Randy

      Oui ? Mouettepose du penseur. Répondit Mouetteman

      Voilà... J'ai comme qui dirait une donzelle à aller sauver et je me demandais si tu voulais bien m'aider à casser la gueule à quelques méchants. Lança Randy

      Mouetteman fixa Randy pendant des secondes qui semblaient interminables, comme s'il n'arrivait pas à choisir entre le oui ou le non. Après un moment de doute que le justicier masqué ne laissait pas transparaître, il lança à Beam

      Mouetteoui, je suis toujours partant quand il s'agit de sauver des gens innocents ! Mouettepose de la virilité.

      Merci mec ! Ajouta Randy

      Maintenant que Randy avait sa réponse, il laissa le capitaine tranquille. Il était soulagé d'avoir enfin quelqu'un pouvant l'aider dans cette quête. Beam se dirigea vers l'un des pontons du bateau où il observa l'horizon des plus sordides. Il espérait retrouver le Mandarin le plus rapidement afin de se venger.
        Petit à petit, l'oiseau fait son nid et petit à petit, la demoiselle folle trouve la sortie. Il m'aura fallu des heures, pourquoi il a fallu que je tombe dans un navire de grande taille aussi ? Bref, je suis venu, j'ai vu et je me suis perdu. Premier jour non efficace donc, enfin si j'ai trouvé un peu de matériel, mais le bois lui était trop pourrie, j'ai même un superbe lot de tissus presque pas mité et quelques bocaux dont le contenu n'est presque pas gâté... Enfin je crois. Les deux jours suivants, furent plus calment et bien moins riche en péripéties et surtout en chutes et peau de banane.

        Suite à une ellipse temporelle, on est devant un fier navire qui sent l'été à plus de cent mètres ! Il manque plus qu'un cocotier... Non il est très bien comme cela, reflète bien l'égocentrisme l'immense charisme de son concepteur et capitaine et maintenant il est temps de baptiser ce navire.

        "J'aurais préféré être propre... Sentir l'algue sèche pour l'inauguration c'est la loose."

        C'est encore plus nul que je n'ai pas accueilli un seul de nos partenaires dans une tenue présentable et comme pour remuer le couteau dans le dos, c'est encore le cas avec ce "Qui casse". J'en suis réduite à devoir le faire regarder ailleurs au moment de le saluer en bombant ma poitrine artificiellement par le technique sacré des bras croisés dessous, ma mère se retournerait dans sa tombe si elle était morte, ce qui n'est pas le cas heureusement. Donc, c'est suite à un salut sensuel que je me tourne vers notre super capitaine.

        Alors que j'ai le contrat en main, j'ai deux minutes de vide mental pendant lequel mes mains signe plus vite que leurs ombres toutes les pages puis quand mon cerveau se réveil.

        "Bon, je vais le lire quand même par principe. Ah ? Trop tard, en même temps ça aurait été une action logique d'en prendre connaissance avant de signer. Mais par respect pour superjuriste, même si j'ai déjà tout signé je vais lire, pensez à lui et à son super travail d'écriture de contrat quand même ! !"

        Ainsi je lis le tout et fait même semblant de ne pas voir toutes les closes semi-invisible et tout malicieusement cachées qu'il a fourré dedans... J'ai était une super vilaine, je sais comment les trouver quand même, j'ai même un certificat de contrat piéger de rang Delta... Bon à côté d'un ex fonctionnaire du mal de rang Oméga comme super juriste c'est de la pisse de chèvre, mais quand même je suis sûre d'en avoir vu au moins une à deux sur cinq ! D'ailleurs pour continuer sur la lancée qui est de répondre à Randy quand même.

        "Et moi d'alcool pur pour les blessures, Et tout un tas d'autres trucs."

        Par la suite la demande et faite, je ne suis pas jalouse de ne pas être la princesse en détresse de la prochaine aventure bien sûr, par contre, il y a une chose sur laquelle je serais intransigeante. Je fais la Girly pose de la moue avec bras croisés supérieurs et joue gonflée de mécontentement avant de présenter mon problème qui est :

        "Ah non ! C'est déjà suffisamment la honte de ne pas être présentable pour accueillir nos nouveaux amis ! Moi je vais nul par temps qu'on n'aura pas un minimum d'équipement, eu la possibilité de se faire propre et le plus important, une pose groupé trop cool de héros ! Je n'ai pas envie de ressembler à une héroïne de seconde zone crade et en rade d'équipement pour notre prochain haut fait !"

        Je suis ferme, intransigeante et sans compromis, je veux un bain, du matériel médical pour soigner les bobos et de quoi me rééquiper en flèches, poison et autre mixture et pour ça il nous faudra un passage par un port pas trop malfamé.

        "Mouette règle 31 : Un héros qui ne respecte pas son corps, ne méritera aucun respect tout cour."

        Puisque c'était écrit dans le contrat, suite à la citation d'une mouette règle par une ou une superhéroïne sans cape ni slip par dessus son pantalon, je fais ma punition qui consiste en une série de 20 apdos, c'est pour la bonne cause !
        • https://www.onepiece-requiem.net/t10909-un-ete-haut-en-couleur#13
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        Quatorze jours maintenant que j'étais ici. Finalement, son dessin de gamin avait fini par ressembler à quelque chose... Grâce à Héphaistos, surtout. Moi, je n'étais pas charpentier. Je savais à peine me servir d'un marteau. Non, moi pendant ces quatorze jours je ramenais des planches, et je tenais des choses. Même si je n'étais pas doué, j'avais passé mon temps à filer un coup de main, en échange d'un toit et d'un logis. Je fis petit à petit plus ample connaissance avec l'équipage qui me voulait en son sein, et avec les deux hommes du Cimetière d'épaves.

        D'ailleurs, il semblerait qu'Alfonso soit un révolutionnaire lui aussi. Il m'avait fallu du temps pour le découvrir : le bougre savait très bien que nous étions chasseurs, et don mine de rien, du côté du gouvernement. Mais je reconnus le fond de sa pensée à travers sa manière de parler, ses idéaux et sa tentative d'esquive systématique dès que le gouvernement devenait le sujet. Aussi, dès que l'Argo fut terminé, je m'esquivai un instant à la vue de mes compagnons de fortune pour rejoindre le jeune Alfonso et lui filer un simple bout de papier, avec mon index collé sur les lèvres de mon masque comme seule consigne.

        Une Nouvelle Ère [1626] 155598589

        Il hocha la tête quand il comprit le message, et je vis une flamme s'allumer au bout de son sourire. Il ne me demanda pas pourquoi j'étais dans cette situation, parce que comme un révolutionnaire, il savait. Il savait que chacun avait ses raisons, mais que l'important c'était de savoir où étaient ses alliés. Je m'éloignai bien assez vite, pour rejoindre la bande de clowns à costumes. Parce que le problème était le même, peu importe que deux semaines étaient passés : je n'étais pas qu'un chasseur de primes. Mais à défaut de réponses à des interrogations sans Dial brillant, il me restait tout de même une lumière à suivre.

        Je comptais rester fidèle à moi-même.

        --------------------

        Je remontai donc sur le navire que ma sueur avait aidé à bâtir pour que cette dernière se remette à couler : mes yeux se heurtèrent face à un nouveau clown tandis que cinquante-six pages vinrent s'échouer dans mes bras. Bon, j'allais régler les problèmes un à un, peu importe que la pression et la surprise de la vie ne plonge la mienne dans un bain d'eau salée.

        D'abord, ce nouvel arrivant. Du même acabit que Mouette, nous avions là une mégalomanie propre à la race "justicière" légendaire. Son costume avait beau être certes plus "classe" (le casque faisait son petit effet, et puis l'absence de slip par-dessus était appréciable), on retrouvait les mêmes poses ridicules que l'Albatros. Mon enthousiasme était donc loin de son apogée. Ceci dit, la donne changea quand son nom me fut donné : Kikasu. Hohoho, un japonais ? Il empruntait alors le titre d'informateur, traduction littérale de son nom, tout en ayant la consonnance "Ki" dans son nom, la force intérieure ? Peut-être était-ce aussi un moine ! Peut-être que je pourrais partager quelques pensée bouddhistes avec ce cher justicier ! Mon intérêt se suscita, mais je préférais susciter son identité exacte avant de s'exciter sans souci supplémentaire. D'ailleurs, six cents six scies scient six cents six saucisses dont six cents sans sauce.

        Soudain, je soumettais subitement ma sobre ques... Non, je me devais d'arrêter les "s". J'allais finir comme maître Tampopo, à zozoter toutes mes phrases. J'approchai donc Mouetteman, et l'interrogeai sur le prénom du nouvel arrivant. Mon enthousiasme se changea tout d'un coup en déception alors que j'apprenais que Kikasu était en fait Ki-Kass, que l'informateur bouddhiste que j'avais idéalisé était en fait un vulgaire botteur de postérieur. Amère déception.

        Bon, second problème : le contrat. Ce que j'avais dans les mains, en plus de ressembler à une entourloupe monumentale, représentait également ce qui allait me lier avec ces individus. Ma décision allait être finale, bien que pas encore prise : après deux semaines à les avoir côtoyé, certitude m'était que j'avais affaire à des hommes bons. Après, mon double jeu risquait d'être une petite entrave... La décision devait être prise, avant qu'elle ne finisse par me prendre.

        Tout d'un coup, j'aperçus Randy de loin. Il se ramena avec la paperasse, et sortit une phrase se voulant "virile" sur le fait de ne pas signer. Et ça ne gêna pas Mouette. Bon. Je pris alors les documents et les entreposai dans ma chambre. Il n'y avait pas de limite de temps après tout...

        Je revins sur le pont peu après, pressé de sortir de cet endroit qui faisait brûler la marque sur mon dos, bien que mes souvenirs restaient flous. Et alors que je m'apprêtais à saluer le nouveau venu, de la neige se mit à tomber, doucement. Fluette, belle, pure, blanche. Je me rappelais alors du chemin que j'avais parcouru. J'étais aussi chasseur de primes maintenant. Le maître nous avait quitté il y a un an déjà. La nouvelle année pointait le bout de son nez, et j'allais la passer avec mes nouveaux compagnons de fortune. Dans le fond, ce n'était pas si mal de les suivre pour un temps.

        Trois cents soixante cinq jours... Il était peut-être temps d'un changement.
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        © crédit
        la Great visite

        ∆ Feat. Héros Hic ∆


        Pas de serviette. Quelle bande de rat ! Toujours trempé, j’écoutais les paroles de notre capitaine en séchant lentement au soleil. Randy, Zetsu, Jericho, Harlequin, Zoro et Superjuriste. Nous étions au complet. Voilà donc ceux qui seraient à présent mes compagnons de voyage, mes nakamas. Ils avaient l’air d’êtres des gens biens, à priori j’allais m’entendre avec eux. Du moins, je l’espérais du fond du coeur. Une fois les présentations terminées, Mouetteman nous expliqua que nous devions à présent signer un petit contrat de recrutement. Rien de bien méchant. Nan je déconne !!! 56 feuilles à signer recto-verso !!!! Nan mais il avait pété un câble l’oiseau des mers ou quoi ?!? Oh seigneur, mais j’allais y passer au moins une heure. Il fallait tout lire et tout signer. Hum, très franchement, bien que ce ne soit pas dans mon habitude, j’allais passer outre la sécurité et lui faire confiance. Sans prêter la moindre attention à ce que je signais, je m’exécutais sans broncher. Néanmoins, même comme ça on pouvait dire que ce n’était pas de tout repos. Lorsque finalement j’eu terminé, mes vêtements étaient enfin secs. C’était toujours ça. Un sourire aux lèvres je remettais le dossier à notre chef.


        « Voilà Bric... euh Mouetteman, Great pardon, j’ai tout signé. Bon, comme nous en avions parlé je serai votre Great navigateur. Du coup c’pas tout mais faut que j’aille un peu inspecter ce Great navire histoire d’en connaître les Greats rouages et les caractéristiques. Faîtes moi signe quand vous voudrez Great prendre la mer. »


        Dans un mouvement de cape ultra classe, je sautais en tournoyant sur moi même moi atterrir à nouveau sur la proue du navire. J’incarnais la Great classe à l’état pur, c’était une évidence. Bon, que donnait ce beau bâtiment ? À première vue il faisait une trentaine de mètre de long. Pas exceptionnel, certes, mais amplement suffisant pour se rendre sur Grand Line. Bien sûr, je ne m’y étais jamais rendu, mais je savais bien que l’Argo serait assez résistant. Il faut dire que c’état tout de même un beau bébé que nous avions là. Continuant l'inspection, je décidais de monter en haut de la vigie. L’endroit était intéressant, très différent de la plupart des vigies qui se contentais d’une parcelle d’à peine quelques mètres carrés. Ici, nous avions une belle pièce vitrée offrant un confort inégalable à son occupant. En plus de ça, par le biais d’un système de haut-parleurs, nul besoin de s'époumoner à hurler ses observations. Conclusion, notre vigie était idéale et pour peu que son occupant soit compétent, je n’aurais aucun mal à travailler de concert avec lui.


        Ce qui m’intéressait bien plus, c’était le poste de navigation. L’endroit était lui aussi assez confortable. À l’abris de la pluie et du vent, les conditions de travail me semblaient idéales. Concernant le gouvernail ne lui même, rien de bien extraordinaire, il était on ne peut plus classique. Bien sûr son nom se devait d’être héroïque, mais hormis cela, rien de notable. Du moins pour l’instant, je vis en effet des boutons et des leviers pas encore fonctionnels. Vraisemblablement il s’agissait de mécanismes ayant pour objet d’activer de futurs dials. C’était une très bonne idée, malheureusement, j’ignorais complètement où en trouver. Peut être que Mouetteman le savait ? Curieux, je continuais de visiter l’Argo. Il y avait tout ce que l’on pouvait désirer. Une salle de travail, une salle de jeux, une cuisine, une infirmerie, une salle de bain, de beaux dortoirs etc. Dire que j’allais avoir le privilège de manoeuvrer ce magnifique navire à moi seul. Quelle fierté, quel honneur. En attendant que tout le monde rejoigne le bateau et que le capitaine me donne un cap, je pris la décision de me relaxer un peu. Après avoir pris quelques bananes en cuisine, j’étais allé me prélasser sur un des lits, que je m’étais bien sûr approprié. Évidement, l’un des lits du haut, fallait pas déconner non plus. Ahhhhh, on était vraiment Great à l’aise ici...



        © ciitroon


          Détective Comique #6
          1626, South Blue, Cimetière d'Epaves - Présent



          Mouetteman adorait son navire. Depuis qu'ils y étaient montés et que Ki-Kass les avait finalement rejoints, il avait dû réaliser près de quarante-deux séries de pompes et demi. Et demi parce qu'Harlequin était venue lui poser une question et que, tel le héros légendaire qu'il était, il se devait d'y répondre instantanément d'un salto reprise de volée nunchaku aux 3/4.

          - Tu as entièrement raison, Harlequin, ma fidèle infirmière qui apporte l'unique touche féminine à l'équipage et qui, par conséquent, sera très probablement bien souvent de corvée de ménage, vaisselle et cuisine, il nous faut prendre un bon bain ! J'ai justement mis au point avec Héphaïstos une baignoire unique, la Hérobaignoire, mais il nous manque des dials pour la faire fonctionner ! Heureusement, là où nous nous rendons, je pourrai en acheter tout plein ! Mouetteman ! Mouettepose de capitaine réfléchi et particulièrement intelligent ! Cap sur Luvneel !
          - Heu, Mouetteman, pour mettRRRRRe le cap quelque paRRRRRRt, il faut déjà lever l'ancRRRRRRe, non ?
          - L'encre ? Mais qui a parlé d'écrire !? Un héros n'écrit pas, un héros agit ! L'écriture c'est pour les nuls ! Mouetteman !
          - Hé mais attendez, bzzzzt, Ki-Kass vient de dire qu'il serait notre navigateur... Ca veut dire que je ne peux plus l'être ? Vous pensez que j'suis trop nul, c'est ça ? Bzzzzzzt !
          - Oui, c'est entièrement ça, Zoro, tu es nul ! Mouetteman !
          - Mais non, mais non, RRRRRange tes sabRRRRRes, ZoRRRRRo ! C'est juste que, maintenant, tu as ta vigie, donc tu peux t'occuper de RRRRRegaRRRRRder l'hoRRRRizon de là-haut et tRRRRRavailler en collaboRRRRation avec Ki-Kass ! ConfoRRRRmément à à peu pRRRRès tout ce que peuvent pRRRRéconiser, ensemble, le Code de CouRRRRtoisie pouRRRR les Nuls et la ChaRRRRRte des explications pouRRRRRRRRRies pouRRRR éviter une mutineRRRRRie le jouRRRR même de la foRRRRRmation d'un équipage !
          - Bzzzzzt, d'accord. Randy, t'as du saké ?
          - Du saké ? Qu'est-ce que c'est ? Ca contient des protéines ?
          - Non. C'est de l'alcool. Bzzzzt.
          - Ah non, hein, l'alcool c'est pas bon pour les muscles, d'abord ! Pas d'alcool dans mon équipage ! Mouetteman, mouettepose de nouvelle règle !
          - RRRRange ton sabRRRRe, ZoRRRRRO ! Ecoute, Mouetteman, c'est moi qui ai RRRRédigé ce contRRRRat, mais à aucun moment on paRRRRle d'alcool... Si tu leuRRRR imposes une nouvelle condition, aloRRRRRs toutes celles signées avant seRRRRont caduques, confoRRRRmément aux RRRRègles de RRRRespect de la bonne foi et de RRRRRépRRRRocité dans l'exécution d'un contRRRRat ! Et, ho, regarde, il neige !


          Et c'est ainsi que Mouetteman oublia complètement cette discussion sur l'alcool pour se concentrer exclusivement sur les petites pelotes blanches qui tombaient du ciel.

          - Waouh, j'aime bien l'été, mais faut avouer que la neige c'est cool ! Mouetteman !

          En moins de temps qu'il n'en fallut pour dire "Mouetteman est un grand héros, je l'aime, je l'aime, je l'aime de tout mon coeur, parce qu'il est cool et qu'il s'habille bien et qu'il est musclé et qu'il est gentil et que voilà", le Justicier des Mers s'était précipité dans son atelier et en revint, vêtu d'un costume entièrement rouge, et portant une fausse barbe assez relativement mal collée ainsi qu'un bonnet sur la tête.


          - Hé, regardez, vous tous ! Je suis Mouetteman dans son habit de Nowel, heu, Noël ! Je suis... Santaman !
          - Heu... Mouetteman, Santaman c'est une maRRRRque déposée, selon ma liste de noms libRRRRes de dRRRRoit.
          - Ah bon ? Mouetteho ! Ho ! Eh bien... Je suis... Heu... Le Chevalier de Nowel !
          - Heu... Ca non plus, ça maRRRRche pas, appaRRRRemment !
          - Encore ? Mais qui peut bien s'appeler Chevalier de Nowel ?! Hein ? Ca doit sûrement pas être quelqu'un de fréquentable, et j'aimerais ne jamais avoir à le rencontrer pour ruiner mon effet comme ça !


          Mouetteman partit dans une infiniment longue mouettepose d'exaspération, d'incompréhension et de frustration, avant de reprendre :

          - Bon eh bien, dans ce cas, je suis Mouetteman dans son habit de Noël, ça marche, ça ?
          - Oui, ça fonctionne, ça. Sauf que Noël c'était la semaine deRRRRnièRRRRe, confoRRRRmément aux longues RRRRègles RRRRelatives à la lectuRRRRe d'un calendRRRRRier.
          - Et alors ? S'il neige, c'est que c'est Noël, non ?
          - Heu... Non.
          - Heu... Si ! D'abord !


          Servant presque de présentation en bonne et due forme aux nouveaux Héros Hic sur ce qu'ils risquaient de voir très souvent, la dispute entre Mouetteman et Superjuriste - dont certaines légendes affirment qu'elle aurait atteint un niveau intellectuel inestimable, négativement parlant - dura près de neuf minutes.

          - Bon eh bien, si c'est pas Noël, on est quel jour, alors ?
          - Le 2 DécembRRRRRe 2014 !
          - Hein ?
          - Heu, je voulais diRRRRe le 1er Janvier 1626 !
          - Le 1er Janvier ? C'est une date importante, non ? C'est mon anniversaire, peut-être ? Hum, non, ça c'est en Mai. A moins que ça soit ton anniversaire, Superjuriste ?
          - Moi c'est en OctobRRRRe !
          - Bon eh bien, c'est l'anniversaire de qui, alors ?
          - C'est l'anniversaiRRRRe de... Ben... Le monde !
          - Le monde ? Et il a quel âge ?
          - Bah... 1626 ans ?
          - 1626 ans ? Waouh, il est vieux ! Hé, le monde, t'es vraiment vieux, en fait ! Mouetteha ! Ha ! Ha... Attends, mais ça veut dire que ça fait 1626 ans qu'il attend que l'Eté arrive ?
          - Heu ouais, en quelque soRRRRte.
          - Et ça veut dire que ça fait encore un an de plus sans l'Eté ?
          - Ben oui, de toute évidence.
          - Oi, oi, oi ! Tout le monde, on met les voiles, allez hop, on s'en va, allez ! Pas de temps à perdre !


          Mouetteman fit quatre tours entiers, d'abord à pieds-joints, puis en pas chassés, puis à quatre pattes, puis à reculons, du pont principal pour calmer sa nervosité. Le temps était compté.

          - Hop, hop, hop, pas si vite ! Krkrkr !
          - Qu'est-ce qui t'arrive, Héphaïstos ? Toi tu t'en fiches du temps qui passe, tu es déjà tellement vieux ! Mouetteha ! Ha ! Mouettepose de méchanceté du Justicier, dont on ne peut cependant pas lui tenir rigueur en raison du fait qu'il est le Plus Grand Héros des Sept Mers !
          - Hum... Krkrkrkrkr... J'étais juste venu voir l'état de l'Argo, et vous apporter un dernier cadeau avant que vous ne vous en alliez.


          Alfonso, juste derrière son maître, transportait une caisse assez épaisse qu'il déposa sur le pont.

          - Mouetteho ! Ho ! Qu'est-ce que c'est ? J'peux ouvrir ?
          - Pas maintenant, Super Héros, vous ne l'ouvrirez que quand vous serez partis, d'accord ? Krkrkr
          - Roooh, mais j'aime pas les surprises, moi... J'peux ouvrir ?
          - Non ! Krkrkrkr !
          - Rooooh...
          - Bon, Alfonso et moi, on voulait aussi vous dire au revoir avant que vous ne vous en alliez. Je ne pensais pas recevoir d'aide, et, quand j'étais le plus désespéré, vous êtes venu. Si ça, c'est pas un coup du destin... Krkr...
          - Un coup du destin ? Oh, non, c'est juste qu'on avait un navigateur complètement nul qui nous a emmenés au Cimetière d'Epaves au lieu de Luvneel ! Mouetteha ! Ha !
          - Oui... Certes... Il n'empêche que je vous en suis reconnaissant, pour ce que vous avez fait. Grâce à vous, les pauvres villageois de South Blue ne seront plus embêtés par Hérup Ssion, et vous avez sauvé l'petit. Merci. Krkr.
          - Tu m'as déjà remercié en construisant ce navire, papy, pas la peine de continuer ! Nous sommes quittes, à présent !
          - Heu... Mouetteman ?
          - Oui, Alfonso, c'est moi, le célèbre Justicier des Mers, qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
          - Eh bien... Comment dire... C'est assez délicat mais...
          - Ne dis rien, je le devine aisément dans tes yeux de fan ébahi ! Regarde bien, Ki-Kass, et apprends ce qu'un héros glorieux accomplit au top de sa forme !


          Mouetteman plongea la main dans son mouetteslip et en sortit un long feutre jaune vif indélébile. Voyant le sourire d'Alfonso, il n'hésita pas un seul instant et appliqua sa signature sur le bras métallique du jeune garçon.

          - Et une dédicace, une ! Mouetteman ! Mouettepose de Héros sensationnel !
          - Woaaaaaaaah, quand ils verront ça, les copains de la Révo... Heu... Les copains de la Révolue Sainteté... Oui...
          - Krkrkrkrkr, Bien... Et si on s'en allait, maintenant, hein ? ... Encore merci, Mouetteman, et vous tous, Héros Hic ! Si jamais vous en avez l'occasion, repassez nous voir ici, on bougera certainement pas !
          - Au revoir, Héphaïstos, et toi aussi, Alfonso ! Et n'oubliez jamais, un homme qui porte un slip ne vous veut que du bien ! Mouetteman, mouettepose d'au revoir viril !


          La mouettepose et les adieux terminés, Mouetteman se tourna enfin vers les Héros Hic.

          - Mes fidèles compagnons, mes nouveaux alliés et mes futurs amis, il est temps pour nous de mettre les voiles ! Il est temps pour nous de voguer vers de nouvelles aventures ! Ki-Kass, à toi de jouer ! Mouettemaaaaaan !

          L'excitation était palpable, tout le monde mourant d'envie de voir les capacités de l'Argo à l'oeuvre. Les voiles furent entièrement données au vent, les amarres détachées et le bateau s'en fut, sur les mers de South Blue, tandis que, derrière eux, le paysage du Cimetière d'Epaves disparaissait. D'abord tâche noire, sombre et informe, bientôt petit point évanescent qui ne tarda pas à s'effacer complètement.

          - Et maintenant, on peut ouvrir le cadeau d'Héphaïstos ! Ouaaaaais ! Mouetteman ! Mouettepose de héros qui ressemble presque à un petit garçon le soir de Noël - sauf que lui c'est un héros -, même si c'est pas Noël, apparemment...

          D'un immense coup de poing de la Justice, Mouetteman fit sauter le couvercle de la caisse et tomba sur quelque chose d'inattendu. Soigneusement rangé et posé se trouvait un grand gâteau au glaçage bleu et jaune, sur lequel était écrit, en lettres noires "Merci à vous, Héros Hic". A son sommet, une petite étiquette en papier cartonné indiquait "Bonne année à vous ! Et que 1626 soit marquée par l'avènement des Héros Hic !". Le pourcentage de chances pour que Mouetteman lise ce papier était infime, et, pourtant, par un pur hasard, il le fit. Et sourit. Pas un sourire héroïque, non, ni un de ses sourires qui paraissait inhumain tant il était énorme, mais un sourire simple. Il était content, là, maintenant.
          Au fond de la caisse, plusieurs bouteilles d'alcool et de jus de fruits étaient entassés, et, parmi elles, Mouetteman dégota même une petite gourde de lait de soja ultra protéiné.

          - Héros Hic !

          Prenant une profonde inspiration afin de faire savourer cet instant aussi bien à Mouetteman qu'au Brice Veine qui était caché sous le masque, il envoya une bouteille à tout le monde et lança.

          - Bonne année à vous.


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          Ainsi les premières habitudes vont commencer à se créer, nos premières affinités en tant qu'équipage aussi j'imagine, en tout cas dans mon cas il n'est pas difficile de savoir qu'elle sera ma pièce privilégier, l'endroit rien qu'à moi hormis ma chambre. En plus, elle a mes couleurs cette infirmerie et pourtant j'aurais presque préféré que ce ne soit pas le cas, pourquoi ? Je n'ai pas envie qu'ils aillent se faire soigner en pensant avoir une chance sur trois de repartir avec plus de blessures qu'a l'arrivée. Ainsi je me suis promis quelque chose, oui je marchande avec moi-même ça vous gêne ? Hé bien tant pis je le fais quand même na ! Bref, Harlequin n'entrera jamais métaphoriquement dans cette infirmerie, il n'y aura qu'Arlette Francis Quinte la douce infirmière qu'ils apprendront a apprécié à sa juste valeur j'espère. D'ailleurs il faudra que je me prévoie des vêtements plus classiques à cette fin, par exemple une blouse blanche et tout ce qui va avec.

          C'est avec un petit sourire que je retourne sur le pont pour y voir les premiers flocons de neige, bientôt nous serons recouverts d'un manteau blanc et froid, cela me rappelle avec nostalgie ma vie à Gotham island. Je tends les mains en l'air, un visage souriant et riant de bon cœur comme une enfant, essayant même de gober un flocon en tirant la langue. Une fois que j'ai fini mes enfantillages, je m'approche de notre mouette capitaine pour savoir si nous avons des instructions particulières dans l'immédiat.

          J'aurais bien suivi notre mouette capitaine dans son délire de changement de costume, mais je suis un peu comment dire... À oui, j'ai tout perdu pendant l'attaque de l'autre équipage pirate ! Tout, mais bon puisque l'on va faire les boutiques alors c'est bon, enfin faire les boutiques façon de parler, on va brûler des berry comme des malades surtout pour les coquillages ! Mais je vais m'assurer de pouvoir me r'habiller un peu quand même. Neuf à dix minutes de disputes plus tard, alors que j'étais sur le point de mettre un point à tout cela à grand coup de poing : Ils se mettent d'accord. J'ai beau aimer Mouette man et le trouver géniale, par fois il est tout de même exaspérant comme je le suis à ma manière, m'enfin c'est les aléas de la formation de groupe, on ne peux pas être sur la même longueur d'onde sur tout et n'importe quoi.

          "Les goûts et les couleurs, C'est comme les coups et les douleurs, Cela ne se discute pas."

          C'était la phrase complètement random du jour, qui sort de nulles parts et n'a aucun lien avec les événements présents en fait... Sauf que je repose ma masse, oui par poing j'entendais d'anesthésie localement le crâne avec une arme, mais c'est du détail ! Surtout quand il fait le tour l'air nerveux. Bref, Le maître et son apprentie monte et puis me tourne vers le maître et son apprentie et leur fait à tous deux un bisou sur la joue.

          "Merci pour notre nouveau chez nous. Nous le traiterons avec respect. Un membre important de notre équipage de fou."

          Ainsi le temps des aurevoirs, le temps de mettre le cap sur de nouvelles aventures, un signe de la main avec un grand sourire alors que nos deux nouveaux amis deviennent peu à peu des points à l'horizon. On ouvre la caisse et alors que les victuailles sont partagées.

          "Je nous souhaite une traversé pleines de surprises, d'aventures plus ou moins exotiques dans une santé de fer et une année pleine de joie et de justice !"

          Dis je avant de prendre une part que l'on me tend de gâteau et de la déguster avec une rare délicatesse tout en buvant du jus de fruit.
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          Une Nouvelle Ère [1626] 1416595736-tumblr-mt5w3r4j1t1sfcj70o1-500

          © crédit
          la Great visite

          ∆ Feat. Héros Hic ∆


          Direction Luvneel. Bien, j’avais finalement un cap ! Sans perdre de temps, j’allais jeter l’ancre avant de faire prendre la mer à l’Argo. Sur le pont se trouvait un gros cadeau. Qui avait-il à l’intérieur ? Quelle torture, je voulais savoir ! Par chance, Mouetteman semblait lui aussi ne plus supporter l’attente. Alors ? Alors ? Alors ? OH ! Un gâteau ! Miam miam, nous allions nous régaler ! Il avait vraiment l’air super appétissant. Je reçus une bouteille de bière des mains de notre chef. Hum, non malheureusement non. Je pris le temps d’aller la reposer et de prendre à la place un peu de jus de goyave. Exotique, rare, original, génial ! Une fois ouverte, je trinquais avec mes compagnons en faisant un clin d’oeil à Brice.


          « Great picoler ou naviguer, il faut décider ! En tout cas Great bonne année à vous tous. »


          Great logique n’est-il pas ? Bien que j’adorais l’ambiance conviviale qui régnait, il était de mon devoir de me montrer plus sérieux que les autres. Après avoir pris une part du gâteau , je m’éloignais afin de rejoindre la salle de navigation et me m’être à la barre. Assis sur une chaise, je scrutais l’horizon, seul. Ma famille me manquait déjà. Tandis que je sentais la nostalgie m’envahir, je me mis à songer aux aventures qui nous attendaient. Nul doute que les Héros Hic feraient des ravages. J’étais fou de joie à cette idée, et en même temps je ne pouvais m’empêcher de songer à mes proches restés sur Hulm.


          Afin de calmer ma peine je me décidais à écrire une lettre à Emiko. Je lui racontais comment mon voyage jusqu’ici avait été semé d’embûches. Bien sûr, l’utilisation d’honteuses hyperboles concernant la tempête ne fut pas proscrit, bien au contraire. Afin qu’elle ne s’inquiète pas, je lui expliquais comment j’avais été brave face à la mer déchainée. Pour conclure je parlais de nouveaux compagnons. Harlequin, l’infirmière aussi douce qu’un camionneur, Jericho le guitariste, Zetsu, le poisson amical, Randy le bodybuildé, Superjuriste et Zoro qu’elle connaissait déjà et bien évidemment Mouetteman. Je concluais la lettre en lui disant à quel point je l’aimais et que la tiendrais au courant de la suite.


          Une fois ma part de gâteau terminée, je décidais d’aller passer quelques minutes de plus avec l’équipage. Histoire de taquiner Mouetteman, je pris une bouteille d’eau et en versais le contenue directement dans son Great slip. Mouahahaha, quel boutade... ou pas...



          © ciitroon
            Quel spectacle. La nouvelle année pointait le bout de son nez, éclairant de ses journées prometteuses les débilités des Héros-Hic. Bien que ce nouvel an n'a que de nouveau son appellation, il l'était en quelque sorte, à travers mes yeux. Parce que les bêtises qui se déroulaient devant moi commençaient à m'y faire prendre goût. Je sentais petit-à-petit mon esprit s'intégrer au leur. J'étais un Héros-Hic à présent.

            Au fond, peu importe si j'étais aussi autre chose. Peu importe si je ne leur ressemblais guère, ils n'arrivaient déjà pas à se ressembler eux-mêmes. Que ce soit intra-personnel ou inter-personnel, les nuances entre super-membres, ou à l'intérieur d'un seul. Un justicier avait une identité secrète après tout. Je ne connaissais pas le nom de Mouetteman. Je ne connaissais à vrai dire rien de la véritable identité de mes nouveaux compagnons. Mais au fond, quelle importance ? Nous avions combattu ensemble. Nous avions bâti un navire ensemble. Et là, nous nous apprêtions à festoyer ensemble. Pourquoi les choses devraient-elles être plus complexes que ça.

            Je sentais mon regard se changer et un sourire se dessiner derrière mon masque. Je parcourus la scène des yeux, regardant Harley se plaindre auprès du Superjuriste, observant DenDenoaZorro râler à propos de notre nouveau navigateur. Ça commençait à me paraître normal. Ça me paraissait facile. Et je regardai mon nouveau capitaine poser les yeux sur moi. Et quelque part, j'y trouvai quelque chose. Quelque chose de rassurant, d'héroïque. Un regard juste, qui se fichait de ce qu'il y avait derrière mes masques, aussi spirituels que physiques. Un regard rassurant quelque part. Je jurerais presque qu'il me voyait sourire derrière mon identité de moine Tengu. Il hocha la tête dans ma direction, simplement, naturellement. En simple réponse, je secouai la mienne. Et le bout de bois taillé qui me servait d'identité laissa bientôt mes moustaches se découvrir au doux froid de saison. Je pouvais laisser tomber le masque aujourd'hui.

            Le sourire sur le Mouettevisage s'accentua, puis son regard se déviait doucement. Et alors que je réfléchissais à la manière dont on avait de se parler sans parler. Ou du moins, celle que je croyais utiliser pour communiquer. Ou celle qu'il croyait que je croyais pour parler. Ou plutôt celle qu'il parcourt sans délayer, comme si munis nous étions... J'en étais où moi ? Ah oui, je réfléchissais donc, alors que le marcel arriva vers moi, les bouteilles d'alcool à la main.

            "Ah, Zetsu ! J'avais cru comprendre que tu aimais l'alcool ?
            -Hmm, c'est que...
            -Ne me mens pas ! Quand je t'ai vu, tu puais la binouze à plein nez !
            -Oui, mais...
            -Ça veut dire que t'es un vrai bonhomme et tout ! Virilité ! Muscles ! Pectoraux ! Donc tu vas boire avec moi, vu que personne d'autre ne boit ici !"


            Et avant même que j'eus le temps de lui expliquer pourquoi mon ébriété, et surtout pourquoi ébriété plus jamais, je me retrouvai avec un gobelet viril de mâle Alpha (oui, donc un petit verre en plastique) dans les mains.

            "A la tienne, la poiscaille !"

            Randy avala son premier verre cul sec, et me fixa longuement pour que j'en fasse de même. Et magiquement, ma réticence fit place à de l'enthousiasme. Même lui, l'archétype du macho doté d'une toison plus épaisse que ses attributs, et avec un art de parler volontairement quasi guttural, m'acceptait comme j'étais. La chaleur dans mon cœur compensait doucement le froid qui nous entourait. Et vu que c'était pour une phrase de tapette pour mon nouveau poto, on allait se la mettre grave, zyva.

            "A la tienne, grande gueule."


            Pardonne moi, maître, si je finis très fortement alcoolisé ce soir. Pardonne-moi, guide spirituel, si je faillis à quelques principes durant cette nouvelle année. Pardonnez-moi, camarades révolutionnaires, veuves, orphelins, si je paraît m'éloigner de votre cause. Mais je sais que j'y reviendrais. Je sais que nos chemins se croiseront un jour, comme ils se croisent maintenant. Je sais que l'ardeur dans mon âme continuera à se battre, peu importe le masque sur mon visage. Et je sais que si je me perds le long de ce chemin, il y aura toujours une voix pour m'y guider à nouveau. Parce que je ne suis pas seul. Parce que je ne suis pas faible. Je suis un super-héros.

            Je suis le Tengu.

            "Bonne année, camarades héroïques."
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