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Devenir Capitaine !

La nappe de brouillard avait fini par passer. J’observais l’horizon pour vérifier si je n’avais pas fait un écart de mon chemin. Ça allait à priori, je m’étais écarté légèrement de ma route. Le navire marchand ne bougeait plus. Je me remis à ramer, ramer à force me provoquait des crampes aux bras. Il me fallait un plus gros navire, dans lequel j’avais juste à tourner la barre ! Je voulais un navire avec un équipage ! Qu’enfin je devienne moi-même mon propre chef ! En ce moment je me trouvais une âme de leader. Je me sentais plus mature de mes aventures. J’avais eu des déclics en moi qui m’ont permis d’évoluer.

Une heure passa. J’avais déjà bien entamé mon stock de saké. Je tenais de plus en plus cette merde. Je m’allumais ensuite une clope, pour bien faire digérer le tout et pour détendre mes muscles qui souffraient. Je tirais de grosses bouffées, en expirant je m’amusais à faire des ronds avec la fumée. En fumant j’émettais un soupir de soulagement.


- Oh putain, ouais… qu’est c’est bon la vie ! Au loin je vis un vaisseau de la Marine, c’en était clairement un, une voile blanche avec une mouette bleue. Je jetais ma cigarette à l’eau.

Je réfléchissais, que devais-je faire. A ce moment-là je voulais saisir ma chance, j’allais posséder un plus gros navire, c’était décidé. De plus le navire avançait en ma direction.

Je m’allongeai dans ma barque, je déchirai un peu mes vêtements pour faire en sorte de me faire passer pour un naufragé. Ensuite je fermai les yeux, attendant leur arrivé. J’espérais qu’ils ne m’avaient pas vu avant lorsque je picolais et que je fumais.

Le bruit du bateau fendant les vagues se rapprochait, à côté de la barque il s’arrêta. Après… je m’étais vraiment endormis je ne pourrais pas dire la suite jusqu’au moment où je m’étais réveillé. J’ouvrais les yeux lentement, j’avais la tête dans le cul et à la fois la gueule de bois. Je sentais mon cerveau qui imitait les battements de mon cœur, c’était très douloureux. Je me levais doucement. Une main se posa sur ma poitrine une voix rauque raisonna dans la pièce.


- Ne vous levez pas trop brusquement. Que vous est-il arrivé ?

- Cela fait 3 jours environs que j’ai échoué… .

- Oh je vois, reposez-vous et mangez, faites comme chez vous la Marine est là pour vous servir.

Mon plan avait marché à merveille. Il fallait maintenant que je réquisitionne le navire. L’homme avait fini par s’en aller. Je vis mon glaive posé un peu plus loin sur une table. Je me levais tranquillement. J’avançais, la table était dans ma trajectoire, après j’allais prendre la porte et commencer mon assaut.

J’étais sorti, sans bruit en toute discrétion. Les Marines effectuaient des manœuvres pour faire bouger le bateau. Je me rendais d’un pas léger à l’endroit où se situait la barre, un pont légèrement surélevé, avec la vue sur le pont inférieur. Je me faufilais, tous les marines me tournaient le dos, ils étaient une bonne vingtaine. C’est avec un grand sourire que je criai :


- Je réquisitionne ce navire, je vous prie de vous rendre ou de sauter par-dessus bord !
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Autant vous dire que ça les avaient faire éclater de rire mais rien d’autre… avant de les jeter tous par-dessus bord je m’étais présenté.

- Je suis Daemon Wall ! Un pirate. Autrement on me surnomme « Le Borgne » !

Le gradé du navire m’applaudissait, sans doute qu’il se foutait de ma gueule.

- Ahah ! Voyez-vous, il semble qu’il y a plein de pirate et toi ! Jamais entendus parler. Laisse-moi te dire, tu n’es pas un pirate mais une sous merde !

Ses propos, le timbre de sa voix, son uniforme avaient le don de m’énerver. J’haussais la voix pour lui répondre.

- Tu dis ça ! Mais entre l’homme qui vivait honnêtement, qui a eu besoin de l’aide la Marine un beau jour mais qui se rend compte que la Marine l’a trahi ! C’est qui la sous-merde entre-toi et moi ?!!!!

Le Marine ne comprenait, il semblait ne plus vouloir discuter.

- Allez les gars ! Attrapez-moi cette merde !

Quatre Marines armés de coutelas et de sabres m’entourèrent. Dans la foulé j’entendais « Fils de chien ! » « Tu vas crever ! ».

Je restais immobile, j’attendais qu’un d’entre eux m’attaque.

Tout à coup, un soldat s’élança sur moi avec le poignard en ma direction, je chopai son bras, j’avais évité son coup. Un deuxième se prit la lubie de m’attaquer. Je lançai son collègue sur sa trogne, ça m’en faisait déjà deux en moins, du moins pour un certain temps. Je refermai mes poings, il fallait que je passe aux choses sérieuses. J’utilisais ma technique de « Punch two », elle égalait force et rapidité. Les deux soldats après avoir reçu plusieurs coups se retrouvèrent au sol. Je regardais le lieutenant droit dans les yeux.


- C’est tout ? Disais-je avec un sourire narquois.

Il tapa du poing sur une barrière.

- Tu vas voir ! Allez les gars !!!

D’autres de ses hommes arrivèrent, ils étaient une dizaine cette fois-ci, deux autres de mon combat d’avant c’étaient relevés. Eux je les sentais un peu plus coriace. Je me retrouvais de nouveau entouré. En revanche ils étaient armés d’armes à feux et d’armes contendantes. Ce combat allait être plus tendu. C’est pour ça que j’avais dégainé mon glaive, tranchant, facile à manier. Il allait bien me servir dans ce combat.
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10 contre un… . Je lançai l’assaut en premier. J’accourus jusqu’au premier Marine que je croisai, je lui infligeai un coup dans le foie, il se retrouva plié en deux par terre. J’entendis un coup de feu partir, je sautai directement sur un autre Marine pour pouvoir éviter le coup. Le second fut surprit. Je lui administrai un coup de coude dans le visage. Il fut sonné. Deux secondes d’inattention et je me reçus un coup de sabre à l’arrière de l’épaule. Il m’avait bien entaillé c’t’enflure. Je plantai à mon tour mon glaive dans sa chair, je l’avais transpercé et ensuite je remontai le glaive dans son corps et je me retournai vers ses collègues qui le regardaient tomber au sol raid mort. Je commençai à m’énerver, je crachai sur sa dépouille par pur dégoût, il n’avait pas à me toucher. Ma blessure me lançait, elle était encore supportable.

Je m’élançai de nouveau sur les autres, je ne me contenais plus, j’effectuai une danse mortelle avec glorio ! C’est le prénom que j’ai donné à l’épée courte.

Je plantai, déchirai, entaillai leurs chairs. L’odeur de la mort envahissait le navire. Déjà deux hommes à terre en un rien de temps. Le lieutenant était encore bien confiant, que cachait-il… . Je regardais autour de moi, quelque chose se tramait. Je le sentais. En tout cas, rien qui ne vaille. Encore plongée trop longtemps dans mes pensées je fus touché, d’une balle dans la jambe. Putain c’te raclure il m’avait pas raté… je me retrouvai agenouillé, souffrant le martyr.

Le gradé s’avança, il me prit par la mâchoire.


- Alors comme ça on pense jouer au pirate ? Arrête tes conneries et crève maintenant.

Putain j’étais dans une sacrée merde. Il fallait que je me dépatouille de là. Le chef recula en me lâchant et il fit signe à ses hommes de m’achever. Il fallait que je fasse quelque chose. J’avais pensé à un truc. Je les laissais se rapprocher. Un mit son pistolet sur ma tempe, je l’observais. Il avait un grand sourire. C’est là, je pris son bras et je le remontai légèrement, il appuya sur la détente pour essayer de me toucher mais la balle était partie dans la jambe de son collègue. Eheh c’était une belle bande de blaireau. J’effectuai une roulade difficilement. Ma douleur à la jambe et celle à mon bras me faisaient grandement souffrir. J’en suai tellement que ce fut douloureux. Le navire tanguait légèrement, une tempête n’était pas loin. J’allai l’utiliser à mon insu. Je me relevai, je regardai les huit Marines armés de sabres attendant le moindre geste pour passer à l’action.

Un Marine voulut m’attaquer, à sa plus grande surprise je réussis à sauter et à lui donner double coup de pied sauté, proche du rebord du navire il passa par-dessus bord. Autant vous dire qu’en m’effondrant au sol je gueulai de douleur.


- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH PUTAIN DE MERDE QUE CA FAIT MAL !!!!!

Le gradé, grand sourire aux lèvres voulut régler l’histoire une fois pour toute.

- Bon… je vois qu’il faut passer aux choses sérieuses. Affronte-moi, je suis le Lieutenant Jacky Chan. Désormais je serai ton adversaire. Tu gagnes on te laisse le navire, tu perds tu es dans la merde.

- Ah ah ah, c’est ok ! Viens maintenant au lieu de jacasser !

- Je suis le lieutenant de la Marine Jacky Chan ! Aujourd’hui tu vas subir mon jugement Daemon Wall !
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J 'allais me confronter à un adversaire plus coriace. Je savais que je ne devais pas jouer au con cette fois-ci, j'avais déjà assez merdé comme-ça à me faire blesser.

Le lieutenant dégageait une énorme confiance, voire même trop. Il faisait des enchaînement d'un art martial devant moi, dans le vide. Sans doute voulait-il m'impressionner mais en aucun cas ça allait marcher. Il ne suffisait pas de faire des galipettes et de frapper l'air pour m'intimider. De plus il me faisait mourir de rire, à chaque fois qu'il exécutait un mouvement il criait de manière très efféminé à la suite de son geste. Je pensais vraiment qu'il me faisait une blague.

Le vent se levait, la mer s'agitait, je savais qu'une tempête approchait. Le navire tanguait de plus en plus. Je regardais autour de moi pendant qu'il se défoulait. Le navire craquelait, il était de plus en plus instable. L'équipage se hâtait, un homme au visage inquiet se positionna derrière le lieutenant.


- Lieutenant une violente tempête approche ! Il faut nous donner des ordres !

Cela me faisait sourire, Jacky se trouvait dans une situation délicate. Soit il devait m'affronter ou soit il devait reprendre les rennes du navire. Ça avait stoppé direct ses enchaînements. Il avait pris sa décision. Il commençait à se retourner pour donner des ordres, j'en profitai donc pour l'attaquer. Je m'élançai le poing fermé, les planches sous mon poids craquaient. Arrivé à sa hauteur, il se retourna, grâce à l'avertissement de son second. N'ayant pas eu le temps de réagir je lui envoyai un crochet droit dans les côtes. J'avais mis beaucoup de ma force.

Lorsqu'il finit sa course, il cracha un peu de sang, surprit par mon mouvement il grognait.


- Enfoiré ! Tu n'es qu'un lâche tu m'attaque par derrière !

Je me mis à rire. Je n'étais pas un saint après tout.

- Ai-je déjà dis que j'étais un chevalier ?! Ou un homme combattant avec honneur ?! Je suis un p'rate, merde ! Pas n'enfant d'cœur !

Jacky grimaçait, sans doute pour la douleur et de rage. Son second m'observait à la fois horrifié et stupéfait. C'est à ce moment-là que je sortis mon glaive pour lui enfoncer droit dans le ventre. Imprévisible il n'y vu que du feu et tomba au sol une fois que j'eus retiré mon épée de son cadavre et que je mis un coup de pied. Je me tournai dans la direction de Jacky qui lui commençait vraiment à être furieux.
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Le Lieutenant devenait rouge.

- JE VAIS TE BUTER SALE CHIEN !!!!!

- Cela n'arrivera jamais... je ne peux pas me faire tuer avant d'avoir venger ma famille des Marines !

Avais-je crié. Le soldat resta figé, il fut très surpris de ma révélation. J'avais les larmes aux yeux lors de ma confession. La pluie commençant à déferler glissait sur mon visage, elle cachait ma tristesse. Je regardai avec beaucoup de sérieux Jacky. Il ne s'attarda pas plus longtemps, il voulut reprendre le combat. Il pleuvait comme vache qui pisse ce jour-là. L'homme se relevait difficilement. Il devait avoir sans doute quelques côtes fêlées et d'autres cassées. La pluie me lavait du sang de mes ennemis qui était sur ma peau et aussi du sang de mes blessures. Je me tenais droit, j'étais déterminé. Je montrais du doigt Jacky.

- Ce navire m'appartiendra ! Que tu le veuille ou non ordure de la Marines !

Je courus jusqu'à la hauteur de mon ennemi, malgré ma blessure à la jambe mon esprit avait décidé de l'a surpasser. Ma détermination à ce moment-là était sans limite. J'étais enragé.

- Je vous buterai tous ! Je vous fais la guerre à vous les Marines ! Et va dire ça à tes connards de collègues !

Je ne pus retenir la larme qui glissa sur ma joue qui finit elle même par se mêler à la pluie. Je fonçais sur Jacky le poing fermé en avant. Le navire tanguait de plus en plus nous étions au cœur de la tempête. La mouette bleue était éclairé par les éclairs dans le ciel. Jacky préparait son coup de son côté.

- A cause de vous je n'ai pas pu grandir avec mes frères !

Jacky resta paralysé face à cette vérité. Baissant sa défense il se prit de plein fouet mon poing remplit de rage et détermination. Le coup fut tellement violent qu'il fut projeté hors du navire. Ses hommes furent époustouflé par ma performance. Le peu d'entre eux en vie sautèrent par dessus bord désespérés. Des larmes continuaient de coulées sur mon visage. Mes frères me manquaient. Désormais maître de se navire j'allais le mener hors portée de la tempête.

Enfin c'était bien beau mais comment j'allais mener ce navire qui était gros pour moi tout seul. Il devait surement avoir quelque chose... alors que les hommes de Jacky le transportait à la nage loin du navire pendant qu'il était inconscient, pendant ce temps, j'allais fouiller dans la cale. Au premier étage il y avait les quartiers de l'équipage accompagné au fond d'une salle de bain. C'était un navire bien équipé. Non loin il y avait des réserves de nourritures, de munitions, d'épices etc... . Je descendis encore plus, là j'entrais dans les geôles. Il y avait plusieurs petites cellules au fond de la cale. Là je vis cinq prisonniers, un dans chaque cellules. Les clefs étaient accrochées à un crochet fixé à la charpente du navire. Je pris le trousseau et je m'avançai vers les prisonniers. Tous se collèrent à leurs barreaux pour pouvoir regarder qui venait dans ce lieu sinistre. Cette endroit était mal éclairé, je distinguais que leurs ombres. Je pouvais entendre juste le bruit de leurs chaînes qui bougeaient et s'entrechoquaient.


- Y-a-t'il des pirates ou des guerriers expérimentés parmi vous ?

Aucune réponse ne m'avait été donné. J'allumais une torche alors pour mieux voir. Je m'avançai vers eux, ils étaient maigrichons, ils n'avaient pas du tout l'allure de soldat ou d'homme ayant déjà combattu.

- Je vous promets de vous libérer et de vous protéger ! Mais en échange il faut me promettre une chose.

Un prisonnier enthousiaste me demanda:

- Quelle est votre condition ?!

- De me servir ! Je suis un pirate mes chères amis !


Tous me jurèrent d'un coup allégeance. J'ouvris leurs portes à tous. Une fois tout le monde rassemblé sur le pont je donnais déjà mes premiers ordres.

- Hisser la grande voile ! Je prends la barre ! On va à Cocoyashi les gars !

Je pris le contrôle de la barre.

- Il faut qu'on sorte de cette putain de tempête ! Toute voile ! Je vais à bâbord !

La mer se déchaînait ce jour-là. C'était la première fois que je voyais ça.
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1 heure passa. On avait fini par sortir de la tempête. Hors de danger j'avais quitté la barre pour l'a laisser à un autre. Je demandais aux hommes si quelqu'un se connaissait un minimum en médecine. Un répondu positivement à ma demande. Il me banda les plaies et il cousu tout ça. Il m'affirma que j'allais avoir des cicatrices de ce combat. Il y avait un canon sur le pont du navire. Il y avait à côté de mes appartement une cuisine. N'étant pas un fin gourmet j'avais décidé de m'occuper en reprenant la barre, celui qui m'avait guéris m'avait conseillé de me reposé mais rien à foutre, un bon capitaine est toujours avec son équipage.

Une demi-heure passa, un navire de la Marines au loin se dirigeait dans notre direction, la vigie nous en informa.


- Navire de la Marines à Tribord Capitaine !

Je pris la longue vue que j'avais trouvé plus tôt sur le navire, elle allait me servir pour savoir à quoi nous attendre. Là, mon visage se décomposa. A bord de ce navire il y avait le Lieutenant Jacky avec des bandages ainsi avec les survivants de son équipages et un autre équipage accompagné d'un autre Lieutenant. Je descendis sur le pont, je criai:

- Qui sait utiliser un canon ?!

- Moi !

Répondit un d'entre eux. Je l'attrapai et je le mis devant le canon.

- Tu es notre canonnier. Tu as le feu à volonté sur ce navire. Conscient du danger j'allais motiver les troupes. - Les gars ! Il est temps de prouver à votre capitaine de quoi vous êtes capable ! Vous voyez le navire au loin ?! C'est un ennemi, il vient reprendre votre liberté et prendre la mienne par la mienne occasion. Je vous conseil de prendre les armes ! Voyez-vous, je ne compte pas laisser reprendre le navire, il est notre maintenant ! De toute façon nous n'avons plus rien à perdre ! Quand ils vont vous capturer ils vont vous condamner à la peine capitale tout comme moi ! Mais ce jour n'arrivera pas ! J'ai promis de vous protéger et aussi de ne pas me faire capturer ou de mourir avant d'avoir venger mes frères ! Aux armes les gars et pas de quartiers !

C'est un grand cri en chœur qui explosa sur le navire, pas un cri de terreur mais un cri de détermination. Sortant du plus profond de chacun de ses hommes. Le ciel était bleu, la mer avait retrouvé son calme. Le canonnier avait chargé le canon, je sortis mon glaive, j'attendis qu'il vise, je soulevais mon glaive au-dessus de moi et je le rabattis d'un coup en criant:

- FEUUUUUUUUU !!!!!!

Le canon recula de quelques centimètres. Le boulet alla se réfugier dans la mer bien avant sa cible.

- Feu à volonté ! Je veux que tu touche ce navire ne serait-ce au moins qu'une fois avant qu'il ne nous aborde !

Si il n'arriverait pas à faire ça nous serions surement cuit. Il n'y aurait plus que nos tête en boule de billard qui resterait sur ce navire si il échouerait. De leurs côtés un boulet avait été tiré aussi. Le boulet fusait dans les airs, j'étais anxieux de l'endroit où il avait avoir lieu l'impact jusqu'au moment où je le vis s'engouffrer dans la mer devant le navire. Les quatre autres s'armaient en prenant des fusils dans l'armurerie à côté des réserves du navire. Fusils, sabres, couteaux il y avait tout ce qu'il fallait. J'étais à la barre, je maniai le navire de sorte d'esquiver leurs tires aux mieux. D'un coup au bout du quatrième tire de notre canonnier le pont de leur navire prit feu. Il avait du faire du dégât sur ce tire. Un cri de joie s'échappa de notre navire. Je félicitai à mon tour notre tireur. Un homme me rapporta un pistolet de l'armurerie, je le mis à ma ceinture et je le remerciai. Les canons continuaient de se parler entre eux avec des tires. A chaque fois ces derniers n'atteignaient pas leurs cibles. Pourtant nous n'étions plus très loin de nous faire aborder. En regardant leur équipage, je vis qu'il fut diminuer énormément par le tir de notre tireur. Au lieu d'être une quarantaine ils étaient désormais plus qu'une trentaine. Les marines étaient armés de sabres, ils empruntèrent des cordes pour se balancer jusqu'à notre navire. J'hurlais à mes hommes:

- Feu à volonté !!!!!!

Des soldats sous les coups de feux tombèrent de leurs cordes. Mais ce n'était pas assez pour les vaincre. Les deux lieutenants débarquèrent à leurs tours sur le pont du navire. Je dégainai mon pistolet et je tirai sur le Lieutenant Jacky lequel que j'avais fait connaissance. La balle se réfugia dans son épaule droite. En s'agenouillant de douleur il mit en garde l'autre lieutenant.

- Fait gaffe ! Cette homme est extrêmement dangereux, si il s'en sort je ferais de lui un homme primé !

Mes hommes s'apprêtant à attaquer les lieutenants je les stoppais direct.

- STOP ! CEUX-LA ILS SONT A MOI !

De plus les soldats commencèrent à arriver. Il fallait qu'il se concentre sur eux. Je descendis sur le pont en prenant mon temps tout en souriant vers les lieutenants.

- Que faites-vous sur mon navire ?!
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Le lieutenant voulut aider son compatriote qui rejeta son aide. Il se releva tranquillement en se tenant l'épaule.

- Rappel toi pirate, que ce navire est le mien !

Je regardai mes hommes, confiants. Un... deux... trois... quatre.... et... et... merde y'en manque un ! Le fumier il avait déserté. Je ne le voyais pas parmi mes rangs et ni parmi les rangs adverse. Je ne savais pas où il était passé. Cependant il fallait tout de même régler cette affaire avec le nouveau navire de la marine. Un combat éclatait, malgré notre infériorité nous tenions bon. Plusieurs de leurs soldats m'attaquaient moi et non mes hommes. Je me mis à viser et à tirer. Un tomba parmi le tas qui me fonçait dessus. C'était une journée où le sang coulait à flot dit donc. Le pont de mon navire n'a pas eu le temps de se nettoyer du sang du précédent combat qu'il doit déjà être souillé par de nouveau du sang de marines.

Il fallait que je trouve quelque chose pour vaincre les soldats et les lieutenants. Je ne pouvais pas battre un vingtaine d'homme et deux lieutenants, surtout avec mes blessures pas encore guéris entièrement. Une brise caressait mon visage, je me retrouvais encerclé. Mes hommes étaient occupés par cinq soldats. Je ne voulais pas avoir fait ça pour à la fin me faire trancher la gorge ou me retrouver la corde au cou. En tant que dernier représentant du clan Wall je devais survivre. De plus la journée était trop belle pour mourir, le soleil me réchauffait avec ses doux rayons. Ce jour ne pouvais pas connaître ma mort. Je pris mon glaive, une pesante atmosphère se formait, les soldats me craignaient. Je ne savais pas lesquels allaient m'attaquer en premier. J'étais assez tendus aussi.

Tout à coup, au delà des rayons du soleil plusieurs ombres surgirent. Il s'agissait de mon cinquième homme, il avait libéré les prisonniers du navire, ils étaient huit. Mes camarades en combat furent aidés par eux et vainquaient leurs ennemis en hurlant de joie. Tout ça sans que le lieutenants ne bouge. Je ne sais pas ce qu'ils attendaient. Mes nouveaux camarades tout comme les anciens attaquèrent ceux qui m'entourèrent. Ils n'étaient pas des guerriers, ni des pirates mais il fallait avouer, ils avaient beaucoup de courage. Je me mis à faire comme eux, je transperçai de mon glaive un soldat, puis deux, accompagné d'un troisième. Voyant après qu'ils étaient de force égale à égale je quittais le combat pour rejoindre les lieutenants sur le pont. En réalité ils m'attendaient. Je rangeai mon épée courte dans son fourreau afin de me mettre au même niveau qu'eux. Le lieutenant qui m'était inconnu avait l'air beaucoup plus faible que Jacky. Sa corpulence fine, sans muscle m'informait qu'il n'était pas un combattant. Les deux lieutenants me regardaient fixement. Le cri au loin des combats qui faisaient rages nous entouraient. L'inconnu fit un signe à Jacky et il se jeta sur moi. Armé d'une dague il se déplaçait très vite dans ma direction. D'un coup je sentis sa lame me frôler, mon cache-œil tomba au sol. Ils vinrent que ce n'était qu'un bobard, que j'avais bel et bien mes deux yeux en fonctionnement. Je me retournais vers mon assaillant. Il avait l'air plutôt confiant, était-ce parce qu'il avait réussit à me couper mon cache-œil qui le faisait tant sourire ? J'allais lui faire comprendre qu'il ne fallait pas me prendre à la légère.

Il se croyait rapide mais il n'était rien. Son collègue voyant mon changement d'expression voulut l'avertir.


- Jo ! Fait gaffe, il ne faut pas le prendre à la légère !

- Trop tard !

Disais-je en rigolant. J'étais derrière son ami, je l'avais attrapé et je lui avais déjà causé une plaie dans le dos avec mon glaive. Ses muscles se tendirent. Il posa un genoux au sol. Tout à coup il m'enfonça sa dague dans ma cuisse. N'ayant pas vu le coup venir je criai un cri de douleur, il m'avait bien eu le con ! Il commençait à m'énerver. De plus qu'il tournait la dague pour me causer plus de dégâts. Je n'avais pas fait déjà tout ce chemin pour crever à la fin dans une mer faible ! J'enfonçai mon glaive dans son bras. Il lâcha sa dague. Jacky commença à bouger. Il était déjà derrière moi. Il venait défendre son ami. Il me donna un coup à l'arrière de l'autre jambe, je me retrouvais les deux genoux à terre. J'étais en position de faiblesse. Jacky me prit mon glaive et il me le mit sous le cou.

- Une dernière volonté avant de mourir ?

- Ultimate Fighter gatling !!!!!!
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Cette technique était sans nul doute ma meilleure attaque. Grâce à celle-là, j'allai pouvoir déjà me débarrasser de mes adversaires et des marines qui prenaient le dessus sur mes hommes. Inquiet, Jacky commençait à reculer. Je sentais mes muscles se gonfler de sang. J'allais pouvoir me défouler à mon niveau maximum. Toutes mes blessures étaient mises de côtés, ma force parcourait mon corps. Je poussais le glaive de dessous mon cou, j'enchaînais avec un coup violent dans le bide de mon ennemi. La violence du coup sur lequel je concentrais ma force entièrement projeta mon adversaire sur l'avant du navire en emportant quelques marines qui étaient dans la mêlée avec lui. Je me relevais, mon regard sérieux scrutait le pont du navire, c'était un désastre, mes pirates étaient encerclés. Je fléchissais mes jambes et j'effectuai un énorme bond. J'arrivais avec mon saut au beau milieu de la mêlée pour mon plus grand plaisir. Les pirates désespérés retrouvèrent peu à peu espoir en me voyant botter le train de leurs adversaires. Tous gouttèrent à mes poings enragés. Je cognais, je cognais. Les marines remarquant ma puissance déferlée prenaient peur et battirent peu à peu en retraite sur leur navire. Seul les deux gradés restaient sur mon navire. Tandis que seulement quelques soldats purent poser un pied sur leur navire. Beaucoup de sang qui n'était pas de moi tâchait mes vêtements et recouvrait ma peau. Jacky m'avait regardé décimé ses soldats. Ses yeux en formes d'amandes me regardait avec beaucoup de rage. Il était tellement furieux même qu'il voulut m'affronter seul. Va dire au QG qu'un nouveau pirate est en train de faire surface.

- Jo', part avec le navire et les hommes, je resterai seul à l'affronter. Le lieutenant essaya de parler mais avant qu'un ne s'échappe de sa bouche Jacky hurla.

- C'est un ordre ! Pars maintenant !

Un légers sourire se dessinait sur mon visage. Jo' réalisa l'ordre donné par Jacky et partit avec le reste de son équipage. Seul Jacky était sur le pont de mon navire. Le pont de mon navire était remplit de sang, plusieurs cadavres jonchèrent le sol, la plupart des marines. Il y avait tout de même deux trois pirates.

Jacky m'observait en haletant comme un bœuf. J'allais mettre fin à ses souffrance. Il possédait toujours mon glaive. D'un coup je fis un rapide et long bond en sa direction, n'ayant pas le temps de voir où j'étais il se prit un puissant coup dans les jambes. Déstabilisé il se rétama sur les planches du pont en se cognant le nez dessus. Du sang ainsi sortit de aussi de son nez. Par réflexe il se mit la main devant le nez à cause de la douleur. Pendant ce temps je me tenais devant lui, je préparais ma jambe pour lui donner un coup de pied dans le ventre. Une fois ceci fait mon coup de pied l'envoya dans les airs, à peine dans les airs je sautai au-dessus de lui, je collais mes deux poings fermés et je lui enfonçai ça dans le ventre. Il traversa à cause de ce coup le pont du navire. Quasiment inconscient il me regarda foncer depuis les airs sur lui. Toute ma force je l'a mettait dans mes poings, j'allais en finir maintenant et mettre cap sur Cocoyashi. Je fonçais comme un boulet de canon sur sa cible. A peine conscient le pauvre ne pouvait aucunement bougé.

L'impact fut d'une telle violence que mon adversaire plongea dans une profonde inconscience. Je m'allongeai à côté de lui, ma force me quittait peu à peu, je ressentais de plus en plus mes anciennes blessures. Mes yeux commencèrent à se fermer tout seul, j'étais épuisé. J'entendis des voix lointaines et pouf... trou noir. Jusqu'à que je me réveille dans ma cabine où mes hommes m'avaient emmené et dans laquelle il surveillait mon état.

Quelques heures étaient passées, j'étais réveillé. J'avais beaucoup de bandages. Alors que je commençais à bouger un des hommes posa sa main sur mon front.


- Arrêtez de bouger.

- Faut bien j'donne des ordres.

Où devons nous faire cap alors ?

- Cocoyashi, cap sur Cocoyashi.

- Très bien maintenant reposez-vous.

Je rendormis dans les minutes qui suivirent. Je sentais ma que ma tête allait tombée de mes épaules si je me relevais.
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