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L'armure, le vizird et la brute.[Quête]

La nuit tombe sur les feuillages.

Dans l'ombre naissante des figures bougent, avançant vers un objectif précis. Leurs embarcations dans le village n'ayant pas été repéré le petit escadron s'aventura alors dans les habitations endormis et dans l'obscurité la plus totale, les rares patrouilles de bucherons ne faisant guère attention à ce qui rampait hors de leurs champs de vision. Ils étaient tous prêt et parmi eux des courbes envoutantes se matérialisèrent alors que le reste de la meute se dispersait. Un sourire avec des dents blanches à faire pâlir les marques de dentifrices modernes. Un signe de main de sa part et déjà ils sortaient hors des limitations d'habitations humaines pour s'aventurer dans la jungle et les feuillages. Ils n'étaient pas bien nombreux mais l'espoir et surtout l'envie de gagner de la femme guidait l'escouade.

Pendant ce temps à l'autre bout de l'île un autre groupe faisait son apparition, dont les effectifs étaient à peu près semblable au précédent. Cette fois ci des papiers officiels attestant de leurs 'mission' dans le secteur, visiblement la marine avait dépêché un groupe de ses soldats pour veiller aux divers problèmes dans l'île. Avec l'apparition d'un canard dans les derniers méfaits forcément ça coulait sous la logique. Le chef du groupe un homme charismatique donnait ses instructions à ses soldats. Sans le savoir ils n'étaient pas les premiers à s'enfoncer ainsi dans l'île à la recherche d'un objet inconnu de la populace visiblement pas très doté de matière grise dans le coin. Mais après tout ce n'est pas ce qu'on demandait à des bucherons n'est ce pas? Au contraire du groupe d'inconnus avec la femme, cette fois ci la marine décida de camper sur des positions bien confortables. Le petit et insignifiant chef de la troupe se contenta de penser que si les personnes trouveraient l'objet en question, et bien ma foi ils devraient sortir quelque part. Hors à part quatre villages aucun moyen de s'enfuir sans risque de se voir attraper par le gouvernement et ses fidèles marins. Et en ruminant sa futur victoire, Jean-Claudius, puisque c'était son petit nom, décida avec ses gars de gouter aux charmes locaux. Lui n'était que Sergent et en charge des affaires le temps que le Lieutenant n'arrive. Pour sur qu'il arriverait le Lieutenant c'était quand même un chic type, mais dont le principal défaut était un excès d'humeur. M'enfin si Jean-Claudius était ici c'était visiblement pour de la reconnaissance, et peut être que sur un malentendu ça marcherait. Un malentendu, il maudissait les dieux pour sa position actuel. Si il avait été plus taciturne peut être aurait-il été sous lieutenant ou mieux, colonel! M'enfin pour l'instant il disposait ses gars et les trois caporaux sa disposition dans les différentes villes. Une dizaine d'hommes dans chacune d'entre elles cela suffirait probablement à dissuader les potentiels pirates ou révolutionnaires voulant piquer l'arme tant prisée. Et au pire ils n'avaient qu'à tenir jusqu'à l'arrivée du lieutenant et du reste des renforts. Et en s'allumant une cigarette alors qu'il s'engouffrait dans un bar des locaux Jean-Claudius se mit à rire nerveusement. Tout se passait toujours à merveille avec ses idées de génie.

Sans même prendre le risque de remarquer la petite barque qui se dirigeait avec à son bord une armure dont les actes n'allaient pas foncièrement laisser de marbres les habitants de cette jolie et feuillue île. La boite de conserve était également en lice pour remporter cette épée faisant visiblement partie des concurrents qui allaient lutter pour sa possession. Lorsque sa frêle embarcation accosta sur les côtes la jeune femme dans son armure remarqua la population locale. Visiblement chacun ici misait tout sur la force physique. Comment un préjugé s'est il formé dans l'esprit de la pirate? En remarquant simplement les intonations des abrutis et leurs capacités cognitives lorsqu'ils remarquèrent l'étrange visiteur sur leurs île.

-Mais c'ke c'est qu'se foutoir là! Hé Boris appel de suite un des gars de la marine c'pas humain c'te chose si?

Un imbécile de plus, fort heureusement pour l'armure ses papiers et la raison de sa venu ici était tout à fait valable. Boris de surcroit n'avait jamais été bon dans le domaine de la mémoire aussi lorsqu'il arrêta une escouade de marine en fonction la raison qu'il donna provoqua un fou rire général. Visiblement le problème était une barque pas humaine débarquant sur une boite de conserve. Mais il insista tant, surtout que du haut de ses deux mètres cela donnait quand même un effet inquiétant, que l'escouade se résigna à faire un tour. Le détail fâchant et que le narrateur a omit de signaler c'est le moment de la journée ou ces évènements survinrent. Pour être franc il faisait si noir qu'on voyait pas à dix mètres devant nous. 'Aussi noir que dans le cul d'un Wok' selon les coutumes locales mais passons. Lorsque la brave équipe débarqua conduite par un gueulard tonitruant ils furent plus que désagréablement surpris de trouver le copain de Boris en piteux état pour ne pas dire mort. Le dit bucheron allongé à jamais sur les quais avec la carotide ouverte et des sales blessures partout sur le ventre, sa hache elle reposait à une demi douzaine de mètres planté dans un poteau. Diantre, immédiatement Boris pleura la mort de son fidèle et fière copain tandis que les marins envoyaient un émissaire prévenir le reste des troupes sur l'île à coup de den-den portatifs.


Dernière édition par Izumi le Jeu 5 Mar 2015 - 22:22, édité 1 fois
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Jean-Claudius fulmine.

Un meurtre d'un bucheron est un évènement rare mais lorsqu'on coordonne cet acte barbare avec la recherche active de la lame on ne sait ou sur cette maudite île on en arrive rapidement à la conclusion que quelque chose cloche et que visiblement on ne maitrise plus la situation. Hors le sergent a horreur de perdre le contrôle de quelque chose, aussi contact-il le navire sur lequel siège son bienveillant supérieur, il entre en contact avec un sous-officier indiquant l’indisponibilité du chef lui même obligé de faire des doléances à un supérieur. Toujours comme ça avec la marine, chacun à un chef au dessus de lui, c'triste mais ça évite au moins l'anarchie. Mais dans le cas présent ça entraine du retard ce que déteste J.C qui prend le risque de perdre potentiellement son objectif et du coup son post. Il transmet ses inquiétudes et on lui répond que au pire il n'a contacté un groupe de vingts marins rentrant d'une patrouille d'une petite île dans les environs. Lui enchaine en disant que c'est déjà ça en plus comme troupe et remercie bien le sous-officier avant de raccrocher.

Il convoque ensuite ses propres troupes via les den-den de chaque caporal et indique ses propres mesures, à présent tous vont patrouiller en groupe et plus se séparer. Dès demain des renforts feront de leurs troupes un nombre plus conséquent en attendant l'arrivée du Lieutenant. Une semaine tout au plus avant que le supérieur ne débarque. Interdiction d'une bavure en attendant et surtout pas d'incidents inutiles, le coupable est activement recherché pour autant il ne faut pas oublier la mission principal. Tous acquiescent ils n'ont pas d'autre choix de toute manière, et dès la minute suivante les patrouilles s'organisent tandis qu'on commence à vérifier les ruelles sombres des villages. Ils ne sont pas bien grands et la plupart des investigations se portent sur les chemins en terre menant aux habitations et en direction de la végétation luxuriante. Visiblement cette île réserve bien des surprises aux marins trop entreprenant.

Dans l'ombre l'armure ne bouge pas, elle nettoie le sang sur ses plaques d'aciers et de métal et derrière son casque entreprend de sourire et de se laisser un moment de répit. Elle est cachée entre deux tonneaux dans le noir le plus complet et si elle ne peut pour le moment dormir du moins ferme-elle en contrepartie les paupières juste un instant. Un bucheron de mort, ses cris et insultes résonnent encore dans son cerveau. C'est la première fois qu'elle tue, son premier mort un bucheron franchement il y a plus classe comme victime. Mais qu'importe l'important est la quête et la récompense, même si cet empaffé vient la hanter pendant des lunes elle ne peut oser prendre le luxe de regretter son acte. Si elle commence à le faire pour lui alors toutes ses prochains victimes auront le droit au même traitement. C'est une pirate après tout et pas n'importe qui. Elle n'est pas tendre, elle se ressaisit et empoignement fermement les fourreaux de ses armes avant de se lever et de s'enfoncer dans les petites rues des villages. Il faut absolument trouver une cache de meilleur qualité et rapidement quitte à payer quelques berrys pour une nuit. Du repos il lui faut également quelques précieuses heures de sommeil au risque de perdre sa place dans cette folle course. La présence des marines sur une île de ce type est surprenante, et la surprise n'annonce rien de bon en général. Alors dans un ultime effort pour se sauvegarder elle s'engouffre dans la première case faisant office d'auberge qui se présente à elle. De toute manière personne ne doit être au courant.

Dans la brousse en revanche aux alentours du premier village le groupe de forbans et de flibustiers avaient d'autres problèmes. Leurs leader bien aimée à la prime pas très grosse, mais qui ne changeait rien au caractère de la dite femme, avait elle aussi reçus un appel de la part de son capitaine. Enfin son futur capitaine si elle arrivait à ramener le sabre, fort heureusement son physique et ses traits de caractères, la colère et la hargne, avaient séduits le pirate qui de toute manière allait l'engagée. Mona pesta, c'était son petit nom, et saisit par le col le premier imbécile de sa bande. Ils étaient à la lisière de la foret, le groupe ne voulant pas prendre le risque de se perdre en pleine nuit. Les marines, des putains de soldats avaient débarqués et les pirates avaient vite fait de faire un constat de la supériorité numérique de la marine. Elle s'alluma une clope tout en réfléchissant, pour finalement faire une déduction simple quant à leurs chances de réussite. Dès demain ils s'enfonceraient aussi loin que possible dans la foret. Quitte à tomber sur les Woks, quitte à perdre la moitié de ses hommes Mona ne céderait pas sa place avant d'avoir vu la lame. Et eux aussi se décidèrent à prendre des forces dans le repos en montant des tours de garde. Qui aurait cru pour une simple lame autant de groupes se battraient.
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Bob n'avait jamais été très brillant.

Il excellait en revanche dans son travail, de manière méthodique comme un fonctionnaire il exécutait les ordres et abattait sans broncher les arbres sans distinction. Il n'était pas le partisan de cette paix et de la tension régnante entre ce qu'il nommait vulgairement 'des gorilles façon mes couilles' et les siens. Les bucherons devaient, pour lui, s'enfoncer plus profondément dans l'immense région jusqu'au centre de l'île. Mais personne, ou une infime partie, le suivait alors il emmerdait le monde et son air de vieux con auto suffisant déplorable maintenait ses idées en suspens. Bob était pas méchant en réalité mais à force de titiller trop souvent les mauvaises personnes, qui sait ce qu'il aurait pu subir comme représailles après tout la communautés des bucherons était certes réduite mais pour autant les bagarres n'étaient inexistantes.

Enfin quoi qu'il en soit Bob le bucheron extrémiste ne parlerait plus. Il ne ferait plus rien, ne découperait plus non plus des buches dans les troncs des arbres centenaires. Non parce que Bob était mort, mort mais pas dans celle qu'il aurait sans doute souhaité. Son corps lourd et désormais froid contre la porte de sa bicoque tandis que le sang coagulant formait des flaques sur le plancher. Derrière lui une figure se mouvant dans l'obscurité disparaissant tandis que le jour se levait, à ses pieds une armure et ses armes lustrés pendant de nombreuses heures après l'acte signant la fin de Bob. Sa chevelure descendant jusqu'à ses courbes généreuses disparaissant tandis qu'elle s'habillait. Le heaume cachant tout état d'âmes et le reste recouvrant le corps de la jeune femme pour faire apparaitre de nouveau l'armure tueuse. Elle ne regrettait pas son geste, c'était lui ou elle hier soir quand il avait remarqué sa présence. Le meitou valait bien des sacrifices, elle passa à l'autre bout de la maison non sans oublier d'emporter avec elle la petite bourse des réserves d'économies de son ancien propriétaire. En guise d'hommage elle laissa une pièce sur le front du défunt, à une certaine époque dans un autre monde cela aurait servit à payer le passeur menant aux enfers. Ici la connotation du respect entrait clairement en conflit avec le meurtre du bucheron mais au fond qu'importe. Izumi ne resterait guère ici plus de deux jours, l'aube se levait et avec elle le besoin de trouver cette damnée lame. Comme une voleuse ayant commit son méfait elle s'enfuit par la fenêtre alors que sur le sol retentissait ses lourds pas en direction de la lisière des bois.

Elle marcha durant de longues heures, s'enfonçant toujours dans des passages ou les bucherons n'allaient pas. Les woks, un millier d'entre eux vivaient dans des coins reculés de l'île et visiblement il fallait pour la jeune femme dans son armure prendre le risque de les déranger. Son armure avait beau être une protection contre les coups, dans cette jungle elle était plus un fardeau qu'autre chose, la chaleur força même la pirate à relever sa visière pour profiter de l'air ambiant. Elle se ravisa vite lorsque au détour d'un arbre millénaire elle entendit des voix. Ou plutôt des gémissements, un homme agonisait ici? Comment était-ce possible? Elle passa sa main droite sur le fourreau de son sabre batard tandis qu'elle avançait aussi prudemment que possible en direction du pauvre homme. Elle le trouva dans un piège, semblable à ceux des chasseurs mais en version plus primitive. Un cailloux d'une taille imposante avait briser les jambes du pauvre homme. Le sang ne coulait plus, signe que ses jambes étaient à tout jamais perdu, mais ce qui surpris l'armure ne fut pas vraiment la présence de cet homme ici, après tout les rumeurs attiraient indéniablement du monde, mais l'insigne sur son uniforme. La marine ici? Et pas sur les villages? Alors eux aussi voulaient cette lame? Un juron intérieur plus tard et Izumi allait se décider à foncer lorsque deux silhouettes sortirent des brousses, des woks reconnaissables facilement. Le premier avait une lance en main tandis que le deuxième maniait tant bien que mal un filet visiblement destiné au pauvre marine condamné.

Il le savait et ses hurlement redoublèrent, il tenta de se saisir de son pistolet mais la lance lui perfora la gorge tandis que le petit singe rigolait semblant se complaire dans la mort de l'humain. Son coéquipier sectionna le corps sans les jambes et le saucissonna aussi fort que possible avant de partir dans la direction de leurs venue. Plus loin à sa droite Izumi entendit clairement des injures et se cacha en extrême urgence dans les buissons proche d'elle. Elle n'avait pour le moment aucun indice et si la présence du feu marine indiquait visiblement que les recherches étaient donc dans cette direction pour autant le terrain luxuriant de l'île était dense et immense. Et Izumi n'avait pas tout son temps. Aussi elle se rapprocha autant que possibles des murmures dans le but d'entendre ne serait-ce que des bribes de discussion. Elle arriva à la fin des discussions mais pu néanmoins entendre ceci.

-Est mort...pour la bonne cause....feu...

-Bonne direction....suivre woks...campement.

-Pirate....confirmés...échanges...moins nombreux.

Parfait, elle n'avait donc qu'à faire comme les charognards et suivre ce groupe jusqu'au campement des woks. Ensuite elle agirait et sortirait de l'ombre dès que possible. Finalement le nombre de morts par sa faute serait réduit et la marine se retrouverait dans une désagréable situation. L'armure s'éloigna tandis que le soleil montait haut dans le ciel.

Le seul problème que n'avait pas remarqué Izumi? Mona et sa bande, depuis les coups de feux échangés avec la marine optait pour la même stratégie et la présence d'une armure seule entre ces deux camps n'arrangeait pas vraiment Mona. Se faire plus petite que la fourmis lui était possible, d'un mouvement de ses doigts elle fit passer le message à sa troupe. Ils suivraient celle qui suivait la marine. Ils gagneraient et reviendraient couverts de gloire et d'or chez eux.

Ils étaient des pirates après tout.
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La bataille.

Les marines n'attendaient que ça, de pouvoir venger leur compagnon tombé dans un piège fourbe d'animaux crétins et dont l'envie et l'appétit pour la chair humaine débectait le marine lambda. Les escouades se regroupaient autour du campement des petits êtres de la foret. Une centaine d'entre eux apparemment vivaient ici, des bicoques, des constructions à base de bois sur la cime des arbres et dans leurs troncs. Des véritables manias de la nature dont le caporal Boby n'avait que trop envie de raser avant de prendre la lame. Boby suivait néanmoins les ordres de Jean-Claudius son supérieur et ce dernier avait été très clair. L'attaque ne serait lancée que lorsque toutes les troupes seraient en position, l'information avait également filtré dans les rangs. L'épée recherchée était dans le campement des Woks. Au centre sur ce qui semblait être un promontoire de cadavres et de squelettes, tout en haut gisait les restes d'un être humain et dans son corps depuis longtemps récuré de la moindre chair, trônait donc la dite lame. Menteuse, elle n'avait donc pas volée son nom. Beaucoup de gens avaient mentit pour l'avoir, la preuve même ce contingent de marines avait mentit à la population pour venir jusqu'au cœur de l'île. Mais les quelques dégâts collatéraux valaient les prises de risques et des morts. Lorsque le lieutenant Jean-Claudius reçus la confirmation du déploiement de ses hommes sur le terrain il s'autorisa à s'allumer une cigarette dans ce terrain boisé signant un affront de plus. D'un geste de sa main droite il déclencha l'assaut des sbires du gouvernement contre une tribu autochtone des blues. Il autorisa pour une lame l'éradication de quelques singes vivant en paix depuis le début.

Ces derniers réagirent en fonction de la menace présente, leurs nourriture préférés les attaquant, ils nageaient en plein délire mais au moins si ils sortaient vainqueurs de ce combat ils n'allaient plus à craindre la famine pour un moment! Ils étaient ici sur leurs territoires et ce n'était pas des humains qui allaient les détruire. Les fusils crachèrent la mort tandis que les woks s'élançaient depuis les arbres et des buissons. Les marines dégainèrent les épées et le combat se poursuivis tandis que marine et wok tombaient sans distinction.

Ce moment opportun fut choisis par l'armure pour sortir de sa cachette tandis qu'elle se faufilait discrètement dans le brouhaha et la cohue général, elle resplendissait se satisfaisant du carnage général tandis que les imbéciles n'avançaient pas. Bien sur sa présence empiéta sur des duels et elle y mit fin d'un revers de son sabre, elle tranchait laissant le sang donner une autre teinture à son armure recouvrant par parties les jointures d'aciers et de métal. Au détour d'un corps tombant elle contra l'attaque de deux woks enragés, leurs crocs tentant de percer son armure sans succès. Le premier perdit la tête tandis qu'empoignant le deuxième elle le jeta aussi fort que possible sur le marine le plus proche d'elle. Elle détestait avoir à se salir les mains inutilement, ses sentiments n'étaient plus en pleine bataille. Les marines avançaient doucement mais surement tandis que les woks battaient en retraite non sans avoir fait tomber déjà une douzaine de marines.

Et le troisième camp fit son entrée à cet instant, débarquant le flanc des troupes de la marine les pirates de Mona firent un carnage. La femme à la pointe de l'assaut, ils vinrent couper littéralement en deux l'assaut des marines. Le lieutenant Jean-Claudius bloqué avec ses hommes entre deux feux fit le choix tactique de continuer, une fois Menteuse à lui ils cesseraient tous de l'importuner. Il joignit ses forces à l'assaut avec ses hommes, la quinzaine de marines à ses côtés vendirent chèrement leurs peaux face au retour des singes dont l'arrivée de potentiels alliés face aux humains suffirent à remettre d'aplombs leurs instincts primitifs. Les pièges furent actionnés et les lances/pierres/projectiles tombèrent des arbres comme la pluie des nuages un jour de tempête. Mais le fier officier de la marine était trop concentré sur son objectif, sa lame coupait et tuait sans pitié avec férocité les animaux se présentant à lui. Sur sa droite il remarqua une armure se glissant entre les deux camps et à sa gauche un petit trio de pirates avec la femme dont le visage lui rappela une petite prime. Il jura, tira une dernière latte sur sa clope du bonheur et s'élança derrière lui les survivants de son escadron. Les trois protagonistes grimpant la colline des morts avec envie et sans se laisser déconcentrer par harcèlement des autochtones.

L'armure avait du mal à grimper, son poids, la lourdeur de sa protection lui faisait défaut à ce moment précis. Ce n'était plus important pendant ce temps au sommet elle savait que les deux chefs des factions se battaient. Elle arriva dans leurs dos au moment précis ou Mona d'un coup de jambe abattait sa rage sur J.C qui perdit sous la surprise sa lame et enchaina le combat à la force de ses poings. Mona allait répliquer avec son propre corps lorsque tout deux furent interrompus par l'armure qui s'élançait sur eux lames en mains. Menteuse, menteuse était à Izumi. Elle hurla et sa plainte fut rejoint en échos par la colère des deux autres. Dans la plaine comme pour faire silence à cette apparition divine tous s'arrêtaient, les woks eux réalisant la supercherie montaient en flèche pour récupérer la lame, ce trophée au sein de la tribu depuis des années. La bataille finale, tandis que les animaux montaient à l'assaut en haut la lame était sujette à beaucoup de prétendants. Néanmoins la puissance brut de J.C rencontra la colère froide et la haine de la jeune femme dans son armure. Elle encaissait sans broncher les coups de poings et de pieds de Mona et du marin avant de riposter. Un coup d'estoc et le lieutenant perdait l'usage de son bras droit qui se séparait du reste de son corps. Mona elle esquiva l'enchainement meurtrier qui lui était destiné. Le marin était mort, c'était désormais certains, autant tenter de récupérer la lame maintenant. La pirate se désolidarisa de l'officier et couru de toutes ses forces vers la lame. Le corps sans vie de J.C fut sa perte, Izumi le poussa comme un bouclier sur Mona qui chuta et tomba en s'accrochant comme elle le pouvait à un bout de crane dont la date arrivait à sa limite. En bas et surtout proche d'elle les visages hirsutes des singes avec leurs haine et colère pour avoir volé l'objet sacré.

En haut elle entendait le rire typique de la victoire sortant de l'armure. Izumi se marrait, Izumi laissait enfin exploser sa joie et son ressentit sur tout ceci. Un problème néanmoins de taille restait à régler. Devant la masse des survivants et dans ce bordel généralisé comme fuir rapidement? Après tout merde, elle rangea dans un de ses fourreaux Menteuse, tandis que dans une main son katana allait faire office de badge pour partir de cet enfer. Les gémissements de Mona et surtout son attirance, prononcé, pour les gens du même sexe qu'elle furent un élément de plus à prendre en compte. Foutaises, c'était déjà trop tard et puis l'insolente Mona avait le droit à une seconde chance, si elle survivait aux singes. Et surtout de voir le visage de la honte et de l'humiliation mélangé avec un ressentiment brut lorsque votre adversaire vous sauve la vie en vous remontant est un passage suffisamment comique pour en rajouter.

Maintenant c'était bien jolie mais fallait voir à pas s'éterniser ici.
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Il court il court le lapin.

Derrière l'armure fusaient les projectiles, les balles et les insultes. Les singes grognaient et les deux autres camps battaient en retraite dans le chaos le plus total. Chacun pour sa peau, si une scène mythique de film pouvait être prise à cet instant nul doute que le résultat serait un oscars de la meilleur prise. Une armure, peinant à courir dans la jungle de cette maudite île et derrière elle un joyeux bordel de lurons tous affichant des mines déconfites et encore plus loin derrière des myriades de woks. Izumi trébucha, se relevant en jurant elle fit face à son destin. Le premier marine sur sa route trouva la mort la lame encore vierge de sang. Menteuse faisait sa première victime. Retirant le meitou du corps du mort elle encaissa un projectile émanant des arbres. Un putain d'animal lui tirait dessus au lance pierre, et à cette distance les cailloux faisaient pas que du bien.

Son armure ne supporterait pas une autre rencontre avec les fuyards et en même temps des attaques sournoises des woks. Elle devait fuir, fuir et ne plus jamais mettre les pieds ici. Mais se risquer à enlever son armure était inconcevable, alors comme jadis Forest Gump elle couru aussi vite que possible. Sentant le sang claquant dans ses veines, monter dans ses tempes et transformer son visage en tomate. Derrière elle encore elle pouvait entendre le fracas des combats, des escarmouches mais rien d'étonnant. Il n'y avait qu'elle, elle était seule dans son monde et seule elle sortirait vivante d'ici. Au détour d'un arbre millénaire elle s'aventura dans une autre direction, ne s'arrêtant guère qu'une seconde pour regarder si on la suivait. Non, c'était finit, les bruits s'éloignaient, elle entendit le grondement des woks partant en guerre pour rattraper les fuyards mais tout était finit. Oui comme ça elle avait réussit à sauver sa peau, prendre de l'argent sur des cadavres et les défunts bucherons et obtenir la lame sacrée. Et maintenant? Que faire? Si les marines avaient des renforts il fallait mieux ne pas tarder sinon c'était prendre un risque de s'éterniser ici. Une prime lui tomberait dessus? Peu probable et auquel cas elle s'en moquerait. Elle était une pirate après tout et ses propres états d'âmes n'avaient rien à faire ici.

Elle se remit en course, et après une heure intensive réussit à tomber sur un groupe de bucheron. Elle mentit, inventant une histoire sur le fait qu'elle avait été séquestrée par des pirates qui désormais étaient en cavale, ils mordirent à l'hameçon et escortée et en bonne compagnie elle fut autorisée à manger un repas à l'oeil le sang sur son armure faisant office de preuve. Elle écouta les ragots, le meurtrier était toujours recherchée et la marine allait débarquer dans quelques heures. Cette dernière information faillit couter la vie à Izumi qui relevant sa visière au niveau de sa bouche manqua de s'étouffer. Elle remercia avec autant d'émotions que son jeu de comédienne lui donnait, les villageois et s'éclipsa. Une barque dans le port sans propriétaire fut sa nouvelle demeure, et se promettant de prendre du repos à la prochaine île elle se mit en route. Son armure avait besoin de réparations mais pas ici et pas maintenant.

Pendant ce temps, Mona avait ralliée à sa cause les marines en fuites leurs promettant la vie et surtout de sortir vivant de cet enfer si ils suivaient ses ordres, les rebelles furent laissés en arrière pour ralentir le courroux des habitants de la foret tandis que le nouveau groupe se déplaçait aussi rapidement que possible vers le village du sud. Pendant le voyage ils furent obligés de combattre, par deux fois les escarmouches se renouvelèrent et par deux fois les deux camps perdirent des hommes. Les singes pourtant n'y prêtait guère attention leurs cerveaux occupés à comprendre comment ils allaient manger autant de monde.

Ils entrèrent en trombe sur les chemins des bucherons et observèrent l'effet des délimitations sur les animaux, les quelques hommes trop lents ne purent pas franchir cette ligne imaginaire et leurs cris d'agonies s’éteignirent rapidement. Mais le fait était là, même avec le boxon qu'ils avaient foutus, même après avoir pillé la tribu les animaux ne continuaient plus les représailles. Ils devaient sans doute plus tenir à leurs arbres qu'à un groupe de pilleurs. Soufflant un instant Mona elle aussi ne consentait pas trop à rester sur cette île de malheur plus longtemps. Reprenant la tête du groupe désormais conséquent elle ordonna aux traitres de réquisitionner une caravelle au nom du gouvernement mondial. Aussitôt dit, aussitôt fait et finalement eux aussi quittèrent l'île avant l'arrivée du lieutenant. Mona s'enferma dans la cabine principal du navire et sa colère se déchaina. Meubles, chaises et même les armoires en bois y passèrent. Elle était folle de rage, elle avait échouée mais en proposant des nouvelles recrues elle amenuisait les risques que son capitaine s'énerve. Et puis soudain une idée folle lui vint à l'esprit, pourquoi ne pas travailler pour son compte? Elle avait son équipage et des hommes de confiance, les vétérans d'endaur étaient soudés et le camp ne comptait plus. Alors cédant la place à la hargne ce fut un sentiment d'euphorie qui gagne le corps de la femme. Sortant en trombe de sa cabine elle se plaça sur le pont pour observer l'horizon. Une chose était sur, si cette maudite armure remontrait son nez, elle finirait en bouillit même si elle devait sacrifier des centaines d'hommes et des millions de berrys pour la retrouver.

Elle maitrisait sa destinée désormais.
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