Le Deal du moment :
Aliexpress : codes promo valables sur tout le site
Voir le deal

Garde à vous ... de jouer

-Debout debout debout !

Nora se réveille de bonne humeur et dans le lit conjugal elle n'hésite pas à donner des coups de coussin à son mari pour le réveiller. Elle rigole et Guillaume se lève en sursaut et tombe du lit.

-Oups. Chéri tu n'as rien ?

Rappelons que sa femme est aveugle et n'a entendu que le chute du corps. Grâce à sa formation d'assassin, cupidon se lève discrètement et fait le tour du lit pour attraper sa bien-aimée par surprise. Sauf que cette dernière n'ayant pas la vue depuis plusieurs années à développer ses autres sens. Guillaume s'approche donc pour l'effrayer mais il se prend un nouveau coup de coussin.

-T'as encore raté !

-AH ! C'est comme ça !!

Guillaume attrape sa femme et la plaque sur le lit, ensuite il lui fait plein de chatouille jusqu'à ce qu'elle n'arrive plus à le taper avec le coussin et se rend. Un réveil bien agréable et assez habituel entre les deux tourtereaux.

Le couple se prépare pour aller au travail et fait se qu'il a l'habitude de faire. Cupidon bien parfumé, il prend son plus beau sourire et accompagne à distance sa femme jusqu'à ce qu'il soit sur qu'elle est arrivé à destination sans aucun problème. A peine à tel franchit la porte de l'endroit où elle travaille qu'un homme vient saluer Guillaume. Ils se serrent la main et s'échangent des sourires ainsi que des salutations. L'homme lui donne un papier sans pour autant être discret. C'est être discret qui serait sans doute suspect.

Notre assassin a reçu un papier avec des informations sur des voles de biens au port. Rappelons que c'est un port avec une spécialité "luxe". Il doit y avoir du matériel convoité ainsi que des Hommes avec des belles bourses.


Dernière édition par Guillaume le Lun 4 Mai 2015 - 19:56, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313
    Luvneel… Luvneel… Un royaume assez particulier où des tragédies et des évènements se sont déroulés. Le raz-de-marée qui a anéanti une partie de la ville, par exemple, terrible catastrophe naturelle qui a décimée une partie de la population. Je restais quelque peu déçu du manque d’investissement du Royaume pour reconstruire ce côté-ci de la ville. Ma foi, cela sert les bandits, contrebandiers et les révolutionnaires… En effet, la Marine n’est pas autorisée à opérer au sein de ce royaume, laissant une « sécurité » relative. D’anciennes grandes personnalités ont également été présentes, l’exemple de Brook, grand chanteur mondialement connu, mais aussi membre de l’équipage des Mugiwaras. J’aurais bien aimé rencontrer ce personnage, ça devait être un sacré numéro. Le célèbre Norland, percepteur de l’exploration et de la navigation, originaire de Luvneel. Autrefois, le port recueillait énormément d’explorateurs qui ramenaient leurs butins ici, faisant la richesse du Royaume. Ce temps est révolu à présent. Seuls les bateaux des commerçants et des bourgeois stationnaient dans ce port, encore reconstruction.

    J’étais à Luvneel depuis quelques jours, cherchant à rencontrer des révolutionnaires, à me rendre utile pour la cause. Pour dire vrai, depuis mon « recrutement » - qui n’avait pas été très clair -, j’étais complètement perdu. Je n’avais aucun contact, nada. Mon voyage sur l’Ile de Dawn, bien qu’intéressante, n’avait pas aboutie à de bons résultats. Je ne connaissais seulement quelques lieux où la révolution s’était manifestée. Celle-ci en faisait partie. Paraissait-il que celle-ci se cachait dans les décombres de la défunte Lunveelpraad ? Mes recherches allaient donc s’orienter dans cette zone. J’avais déjà commencé à m’offrir l’hospitalité des villageois, soutenant la cause de la révolution, ça ne m’avait encore une fois pas échappé. De généreuses personnes à qui je ne pouvais rien offrir, excepter la promesse de me battre jusqu’au dernier souffle.

    C’était après une bonne nuit de sommeil, que je devais reprendre la route, toujours en quête de réponses. J’étais vêtu d’un haut blanc, d’un pantalon et de bottes noirs, en cuirs, puis d’un bandeau blanc au niveau du front. Mes bons anges gardiens me servaient un petit-déjeuner assez copieux, l’idéal avant de commencer la journée. Ceci étant fait, je les avais infiniment remercié avant de reprendre mon chemin, qui je l’espère atteindra une destination de réponses. Mais les réponses viendraient peut-être à moi ? Après seulement quelques effectués, un homme capuché, à l’allure pas très rassurante, me file un bout de papier sans la moindre parole. De ma pauvre vision, je n’ai pu qu’apercevoir la capuche. Aucune odeur particulière. Bizarre. J’essayais de déchiffrer, à l’aide mes doigts, ce qu’il y avait écrit sur ce bout de papier.

    « Hm. Si mes intuitions sont bonnes, je pense savoir de qui vient cet ordre, serait-ce un test ? »

    En effet, il y avait une sorte de mission, ce n’était pas tout à fait clair. Des informations concernant des voleurs, abusant du manque d’attention des bourgeois, qui trainent au port avec des fortunes dans les poches. Le port était devenu un lieu assez mondains où un lieu de vols. Il fallait effectivement mettre un terme à cela. La Marine n’était pas là pour faire régner l’ordre, bien que relatif, et c’était à nous de le faire. De plus, un tel acte nous permettrait de redorer l’image de la révolution, souvent assimilée à la destruction. Je me rendais au port, rempli d’interrogations et d’excitation, en espérant avoir quelques réponses.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14120-ragnar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14066-ragnar-etzmurt
La femme de Guillaume est enceinte et ce dernier n'a vraiment pas envie de partir loin d'elle. Mais vraiment pas du tout. Il ne peut se permettre de rester des mois collés à elle alors que la révolution a sans doute besoin de lui. Cupidon agit simplement sur son île natale le temps que l'heureux évènement arrive. Pourquoi faut-il que la ville devienne de plus en plus instable lors de ce moment. Les guerres de gangs semblent de plus en plus nombreuses et des rumeurs circulent sur l'infiltration de marine dans le comité révolutionnaire de luvneel.

Au boulot Coop.

Cupidon n'a actuellement aucune arme sur lui et ressemble à un civil quelconque. Un pantalon noir accompagné d'un T-shirt bleu. Ils ne sont pas neuf mais tout de même en bon état.
Lorsque notre assassin arrive au port, il ne peut que constater en premier lieu le bruit de fond incessant.

-Du poisson frais ! Qui veut du poisson frais ?!

-Approchez mesdames aujourd'hui nous avons une nouvelle cargaison de ce tissu si résistant provenant de Zaun !


Beaucoup de commerce dans le coin et surtout beaucoup de monde qui ne sont là que pour consommer. Le soleil bien matinal éclaire l'ile avec ses plus beaux rayons. Ses voisins les nuages se font rares mais ils se promènent tout de même dans le coin.

Il y a aussi une personne âgée qui est assis sur ce banc qui donne son dos à la mer. L'homme avec une vieille casquette est courbée en avant et s’appuie sur sa canne. Coop lui lance son plus beau sourire et s'installe à coté de lui. Alonzo qui fait régulièrement des missions avec lui ne semble pas dans le coin. Faut dire que ce n'est pas ce qu'on puisse appeler une mission importante. Pour l'entente, Cupidon est chargée d'une deuxième mission, montrer la voie à prendre à un novice. Un certain Ragnar Etzmurt. Un dessin de bonne qualité représentant l'individu a été refilé à Guillaume.

-Nuuuuu. Nuuuu. PWA ! Regarde moi ce corps de rêve. Oh et celle-là ! Tu sais petit, si j'avais ton âge je serais déjà en train de tenter ma chance. Nuuuu.

-Ah ? Une femme?

-J'ai une petite préférence pour celle qui a une robe rouge et qui achète ses légumes. Allez ramasse l’artichaut que tu viens de tomber. Penche toi un peu plus allez.......

-Un groupe de pélican au ciel.

-Nuuuu... J'te parle de fesses tu me parle de pélican. Y'a plus d'jeunesse.

-Pardonnez moi monsieur, mais je ne me permet pas de regarder une autre que ma femme.
-Tu sais pas c'que tu manques !

Les deux hommes échangent encore quelque parole jusqu'à ce que Guillaume repaire le fameux Ragnar dans la foule.

-Trouvez.

-Nuuuu?

-C'était un plaisir de discuter avec vous monsieur. Passé une agréable journée.

La personne âgée parler sans doute beaucoup et à force de passer ses journées dans le coin elle avait des informations non négligeable que nota Guillaume. Le vendeur de poisson ne serait pas aussi fidèle que Cupidon et se payerais des prostitués de luxe depuis quelque temps avec de l'argent qui sort de on ne sait où. Les frères Dang qui sont charpentier reçoivent trop souvent des caisses en provenance d'autre île. Ce sont peut être des données importante ou inutile.

En tout cas, rien de plus simple pour attirer les voleurs que de mettre son argent en évidence. Guillaume marche au plein milieu de la foule, il croise Ragnar mais ne lui adresse pas la parole après tout il ne le connait pas et ce n'est pas le bon moment pour se présenter selon lui. Comme à son habitude Guillaume souris et marche le dos bien droit avec la bourse dans sa main qu'il jette de temps en temps vers le haut, puis il lève la tête encore vers le ciel. Cette fois ce sont des pies qu'ils voient. Il ne faut pas longtemps pour qu'un jeune d'une quinzaine d'année lui pique son argent et se met à courir à pleine vitesse.

-Oh voleur!

Mais tu n'es pas crédible si tu garde ton sourire Guillaume. Ce n'est pas le plus intelligent, ni le plus vicieux notre assassin. Cupidon garde son sourire et poursuit le voleur d'un pas loin d'être rapide pour une personne qui vient de se faire voler.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313
    J’arrivais enfin au port. Il y avait du bruit, bien trop de bruit pour mes sens affutés, mais c’était un port commercial après tout. Une bonne odeur de poisson frais venait me donner quelques nausées, malgré que ce soit un aliment que j’apprécie, excepté le matin où j’ai besoin d’odeurs neutres et simples.

    « Pour le coup, j’admet que ça m’fait chier d’être aveugle, j’vois que dalle. Tss… »

    Effectivement, il m’était difficile de repérer les éventuels suspects à des vols, puis tout simplement des objets de valeurs à surveiller, qui pouvaient potentiellement être volés. Enfin, je me devais d’être vigilant, ce qui était relatif dans mon cas, mais c’était ainsi et pas autrement. Et puis merde, si je n’étais même pas capable de réaliser ce genre de mission, à quoi bon continuer dans la révolution ? Être pointé du doigt comme un maillon faible, il n'en était hors de question. Ma foi, peu de solutions s’offraient à moi. Je marchais en plein milieu de le la fou, les yeux fermés et me concentrant sur les diverses voix autour de moi. Soudain, je pouvais sentir un regard se poser sur moi, ce qui n’était pas surprenant en soit, mais je pouvais sentir un drôle de pressentiment. Cela n’avait rien à voir avec mes sens développés, n’importe qui peut sentir un regard posé sur lui. Je suis tant bien que mal, de la tête, l’individu en question. Je retenais son odeur, j’étendais ses palpitations cardiaques, sa fréquence respiratoire. Je n’entendais pas de claquements ou de frottements divers, signifiant qu’il n’avait peut-être pas de pistolet ou de sabres, mais il peut tout de même avec des dagues sur lui. Honnêtement, je ne savais pas encore pourquoi est-ce que je faisais ça, cet individu me regardait peut-être simplement, comme n’importe qui aurait pu le faire. Je restais immobile et réfléchissais inutilement. Comment perdre son temps inutilement ? Contactez-moi, je vous apprendrais.

    « Oh, voleur ! »

    Quelques instants plus tard, un cri, des pas de courses, une foule bousculée, les pas qui se rapprochent de moi. Suite au cri, je suppose que le premier qui arrive en ma direction est le voleur, puis le second son poursuivant. Bien. J’entendais les claquements des pièces, alors j’en déduisais qu’il s’agissait d’une bourse. La distance entre le voleur et le poursuivant se faisait de plus en plus grande au son des pas. D’ailleurs, les caractéristique du volé apparaissaient comme celles que j’avais analysées auparavant. Coïncidence ? Bref, c’était avec le bout de bois - qui me servait de canne - que je stoppais la course du voleur, d’un coup à l’abdomen, arrêtant sa course et le cambrant vers l’avant. J’enchaînais aussitôt d’un coup vertical, de haut en bas, au niveau de la nuque, neutralisant totalement l’individu. Je récupérais la bourse et j’attendais le volé, qui arrivait d’un pas de course relativement tranquille.

    « Qui êtes-vous ? Tout porte à croire que vous me testiez, je me trompe ? Je peux entendre à la lenteur de votre fréquence respiratoire et cardiaque que vous pouvez courir bien plus vite, puis vous ne semblez pas spécialement paniqué pour un volé. Puis si je pouvais distinctement vous voir, je dirais que vous avez un large sourire, mais rien ne me le prouve. D’ailleurs, vous avez la même odeur que le type qui m’a, semblerait-il, regardé avec insistance. »

    Saleté de vision. J’attendais la réponse de l’individu, tout en lui rendant sa bourse, que j’aurais pu garder comme monnaie d’échange. Ma bonté me perdra un jour.

  • https://www.onepiece-requiem.net/t14120-ragnar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14066-ragnar-etzmurt
Guillaume vient de réaliser que sa stratégie n'était vraiment pas terrible. Il voulait laisser fuir le voleur pour pouvoir le suivre et être amenée vers une planque ou autres. Mais il voulait tellement que ça semble naturel qu'il a crié "oh voleur". La suite est tout de même intéressante. Celui qu'il doit surveiller est aveugle comme sa femme, ce n'est certainement pas une coïncidence. Sans doute que les révolutionnaires pensent que le plus apte à interagir avec Ragnar est simplement Guillaume.

Cupidon constate que pour un aveugle, il n'y est pas allé de main morte, alors il aide le jeune à se relever.

-Tu n'as rien de cassé petit?

En réalité, rare sont ceux qui se montrerait aussi gentil avec une personne qui vient de leur causer du tort. Je dirais même qu'il n'y a presque que notre amoureux qui se comporte ainsi.

-Je vous remercie pour votre intervention Ra.... rapide.

Ouf, c'était moins une, il faillit dire "Ragnar" ce qui aurait été bien plus suspect que les suppositions de l'aveugle qui sont cela dit assez poussé. Toujours aussi calme avec son large sourire, notre assassin attrape par le col le voleur qui tente de fuir.

-Moi c'est Guillaume.

-Tu vas m'lâcher !

Le garçon panique car les gardes arrivent.

-Allez lâche moi s'te plait.


Le jeune lance un regard plein d'émotion à Guillaume. Ce sont des yeux qui sont pleins de peine, de tristesse. Ce n'est certainement pas un des voleurs qui s'en met plein les poches. Suffit de voir sa tenue vestimentaire, des habits déchirés par endroits et bien usés. Encore un pauvre qui doit vivre à Luvneelpraad. Guillaume n'a pas l'intention de le lâcher mais il compatit tellement que sa prise est bien moins forte. Le garçon le pousse et réussis à fuir au même moment où les gardes arrivent.

-Encore toi MARK ! Y'en a marre de te courir après..

Le voleur fuit comme il peut et les gardes le chassent. Guillaume sans s'en rendre compte a tenté de lever ses manches sauf qu'il est en T-shirt. Son sourire s'estompe et le voilà qu'il prend une attitude sérieuse.

-Je n'étais pas en train de vous tester mon cher Ragnar. Si vous le voulez bien, nous terminerons cette discussion plus tard.

L'intuition de Guillaume ou plutôt son cœur lui ordonne de ne pas laisser Mark se faire attraper. Alors il utilise sa technique l'amour est intangible :
Guillaume est bien dans les parages, mais on ne le voie pas. Si vous le lâchez du regard un bref instant, il disparaît. Si Ragnar souhaite le suivre il peut grâce au parfum de notre assassin, et s'il veut faire autre chose cela est aussi possible. Pendant ce temps Mark s'enfonce dans des ruelles pour tenter de fuir tandis que Guillaume monte sur les bâtiments pour être en hauteur et ne pas les lâcher. Dans la précipitation, Mark s'est dirigé vers un cul-de-sac et on peut même dire qu'il est dos au mur dans tous les sens du terme. Les gardes sont au nombre de trois et lui font face.

-Tu fais chier Mark.
-Tu crois sa nous amuse de te courir après tous les jours...
-Tu fais chier Mark
-Tu crois qu'on a le choix? Faut bien qu'on protège les citoyens...
-Franchement tu fais chier Mark.
-On a bien voulu fermer les yeux sur tes actions par respect pour ton frère mais aujourd'hui c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase...

-Fermer les yeux ?! Fermer les yeux ! Vous avez fermé les yeux sur trop de choses déjà !!!

Une larme coule le long du visage de Mark qui avance avec l'intention de donner un coup de poing mais les gardes le cogne avec leur bâton et le maitrise. Le jeune fou de rage se relance à l'attaque mais il ne fait qu'être envoyé au tapi. Guillaume ne bouge pas et observe la scène du haut de son perchoir.

-Finalement on n'y peut rien... T'es comme ton frère... Têtu et stupide, stupide...

Alors que Mark est au sol, un des gardes continue de lui donner des coups de pied.

-C'est bon il ne bougera plus là... Arrête... Arrête... ARRÊTE !

Debout sur le toit, les gardes tentent de le regarder mais ils n'arrivent pas à voir à qui ils ont à faire. Seulement une silhouette est visible car Guillaume à le soleil juste derrière lui.

-Hoy hoy hoy, un civil n'a pas d'ordre à donner à un soldat...
-Il fait chier.
-Tu crois qu'on fait ça pour le plaisir? ...

Ces trois gardes sont très différent les un des autres. Tout d’abord il y a le petit à moustache qui ne cesse de répété qu'on lui fait chier, il est assez fin et semble plutôt nerveux. Ensuite celui qui semble être le leader et qui parle aussi. Un individu de taille moyenne avec un regard qui semble lasse. Lasse de tout, lasse de la vie, lasse de parler. Pour terminé, le troisième est aussi de taille moyenne, celui-ci à des cheveux noir et long. Il ne dit pas un mot et on ne voit pas bien son visage à cause de ses cheveux tombant. Il a le dos courbé et les mains dans les poches comme un jeune voyou. Guillaume saute de son perchoir et tombe entre les trois.

-Désolé, je ne voulais pas vous donnez d'ordre, je ne me le permettrai pas. Je pensais seulement que vous y allez un peu fort alors que moi-même en temps que victime, je lui ai pardonné son action.

Guillaume reprend son calme impérial et leur adresse même un joli sourire. Il s'approche de Mark et lui tend la main pour l'aider à se redresser. Ce dernier la repousse violemment et tourne la tête.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313
    Le voleur était neutralisé. Le plus surprenant, c’était ce que l’individu volé allait faire, je me souviens avoir été sous le choc. Il aidait le voleur à se relever et prenait de ses nouvelles, il semblerait que c’était en fait un enfant. C’était assez dérangeant. Frapper les enfants n’avait jamais été mon truc. Pour avoir bonne conscience, je me disais que c’était tout de même un voleur, mais je ne comprenais toujours pas la réaction de l’individu. Je pensais être quelqu’un de plutôt clément, mais il semblerait que j’ai trouvé mon digne successeur. J’aurais au moins fait un sermon au voleur, mais non. Le pire, c’était qu’il se présentait à lui, et ce fut pour moi l’interrogation totale.

    « Hm ? »

    C’était à la voix du voleur, que je comprenais que ce n’était qu’un jeune garçon, qui volait certainement pour subvenir aux besoins de sa famille. Je regrettais presque de l’avoir arrêté. Cependant, je connaissais enfin le prénom du personnage, qui suscitait mon attention depuis quelques temps. Guillaume ? Jamais entendu parlé. Le gosse demandait de manière violente, à être lâché, je sentais son rythme cardiaque s’accélérer. De la peur ? Ou de l’impatience ? Je ne savais pas trop, mais il n’était pas à l’aise avec nous, malgré la gentillesse de Guillaume. Cachait-il autre chose ? Je l’ignorais totalement. D’ailleurs, il était tellement pressé de partir, qu’il réussirait finalement à se défaire de la prise de Guigui. L’avait-il fait exprès ? Je l’ignorais également. Il y avait décidément des tas que j’ignorais, ce jour. Je détestais cette situation, car je n’avais pas le moindre contrôle sur la situation. C’était comme si toute cette situation avait été préalablement préparée. Le type pouvait nommer, alors que je ne me souviens pas l’avoir déjà rencontré, ni même m’être présenté à lui. Saleté.

    L’enfant prenait la fuite. Alors, on pouvait entendre des soldats, lassés de lui courir après, c’était donc un récidiviste ? Guillaume avait soudainement disparu de la circulation. J’essayais tant bien que mal de le suivre à l’aide son parfum, ce qui n’était pas une mince affaire, je suais de le suivre à la trace. Je n’en étais absolument pas certain, mais je supposais qu’il suivait le jeune homme. Dans quelle merde s’était-il fourré ? Cela m’importait peu à ce moment, je perdais la trace de ma « proie », son odeur semblait prendre de la hauteur. Serait-il sur les toits des maisons ? Je me rapprochais des murs afin de pouvoir sentir, ne serait-ce que légèrement, son parfum. Celle-ci se stoppait brusquement. Une ruelle se trouvait à ma gauche. Trois hommes, certainement les gardes derrières le voleur, puis le voleur lui-même. Les bruits d’impacts que j’entendais, brusques et brefs, m’évoquaient des coups divers et variés. Je ne savais pas trop si je devais ou non intervenir. Je ne connaissais pas vraiment Guillaume, mais il ne semblait pas être le genre de personnes à accepter ce genre de choses. Je préférais attendre son signal.

    Le gosse passait un sale quart d’heure. Je tremblais de colère, les poings serrés, à deux doigts d’intervenir. Heureusement, le présumé volé intervenait, sentant son parfum revenir à hauteur normale. Un sacré cascadeur. Il tentait de calmer la situation avec beaucoup de diplomatie. C’était sans doute ce qu’il y avait de mieux à faire. Cependant, je craignais que les soldats ne soient guère très réceptifs. L’un d’entre eux répétait souvent « Il fait chier », prouvant son désintéressement aux propos tenus par Guillaume. Un autre se dédouanait souvent en disant « Tu crois qu’on a le choix ? ». Ils n’avaient pas l’air commodes. Par ailleurs, une phrase du gamin m’avait interpellée, il disait que ces soldats avaient bien trop souvent fermés les yeux. Sur quoi au juste ? Encore une interrogation. Je pensais comprendre plus ou moins l’intérêt que portait Guillaume à ce gosse. Il cachait bien trop de secrets. Je restais adossais au mur, les bras croisés, prêt à intervenir dans le cas où ça dégénérerait. Ma position, mon existence même sur terre, était encore inconnue pour les trois soldats, seul le « cascadeur » m’avait peut-être perçu dans les alentours.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14120-ragnar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14066-ragnar-etzmurt
-On laisse passé pour cette fois... On fait juste notre métier... *soupir*

Un soldat relève Mark et lui passe les menottes. Guillaume les laisse faire car après tout, le jeune homme était bien en faute en tentant de commettre un vole. Peut importe les raisons, les gardes sont là pour mettre de l'ordre et protéger les civils. A la limite on peut mettre un seul reproche à ces trois là et c'est ce qu'a fait notre assassin. Il y a beaucoup de mystère dans la relations qu'ont ces individus devant lui, mais avec ce qu'il sait la chose la plus noble à faire actuellement est de ne rien faire. Il aimerait leur poser des tas de question mais actuellement il est a visage découvert. Faut se lancer dans une course à l'information et dieu seul sait qu'on n'en a jamais assez. Le garde se retire avec leur prise du jour tandis que Guillaume voit Ragnar sur son chemin. Avec son expérience, il sait que même pour un aveugle qui a ses autres sens développer, c'est extrêmement difficile de le suivre surtout que Ragnar se trouver au milieu d'une foule où les odeurs sont nombreuses.

-Vous avez un talent certain Ragnar.


Guillaume lui lance un sourire même si son interlocuteur ne le voit pas, il le lui offre de bon cœur.

-Je serais votre compagnon pour résoudre cet histoire de vole. Si vous avez des questions n'hésiter pas, je suis en quelque sorte votre guide par la même occasion.


En réalité notre homme ne se pose pas vraiment la question de savoir si c'est à lui de faire ce boulot ou pas. Le peuple a besoin d'un coup de main, il est là pour le donner, c'est toujours mieux qu'un coup de pied. Les hommes discutent et l'assassin lui parle du vendeur de poisson ainsi que des frères Dang. Il lui propose de menée leur enquête chacun de leur côté, lui s'occuperait des frères tandis que Ragnar de l'autre.

Guillaume accompagne Ragnar jusqu'à la poissonnerie et se retire. Toujours cette démarche ordinaire, le dos droit et un large sourire. Direction la zone de construction pour trouver les fameux frères. Il ne lui faut pas longtemps pour les trouver. Bizarrement, Guillaume a su où se diriger et n'a même pas eu besoin qu'on lui indique qui sont les frères. Après tout, on comprend rapidement le pourquoi du comment lorsque l'un des deux salut Guillaume. Il a une planche de bois sur l'épaule et un bandana sur la tête ainsi qu'un clou dans la bouche. Juste à côté il y a un navire que ne possède encore que la coque et les hommes bossent dur dessus.

-Oh Coop, ça fait plaisir de te voir. Comment va Nora?

-Saluté Lao. Elle va bien je te remercie. Tsuga n'est pas là?

Lao pose la planche et enlève le clou de sa bouche.

-Euh... Il est dans le coin. Pourquoi il y a un problème?

-A vrai dire il y en a deux assez différents. Mais rien de bien grave je te rassure. Le premier tu as dû en entendre parler il concerne les voles, tu n'aurais pas des informations sur ça?
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313
    Fort heureusement, Guillaume avait arrangé la situation, inutile d’intervenir. Je constatais qu’il était juste, qu’il n’abusait pas de sa force ou de sa popularité pour bafouer les règles. Le gamin avait commit des tords, alors il sera puni. Pourquoi était-il intervenu ? Simplement pour éviter que la situation dégénère inutilement. En effet, les gardes semblaient assez sanguins, ils allaient certainement abuser de la vulnérabilité du gosse pour le maltraiter. La question ne se posait plus, il était emmené dans leur QG où dieu seul sait ce qu’il s’y passera. Mon nouveau camarade me retrouvait, puis semblait me flatter de l’avoir suivi. Etait-ce ironique ou sincère ? Qu’importe.

    « Il en va de même pour vous, Guillaume. Vous avez évité bien des ennuis à ce gosse. »

    Je voulais absolument vérifier quelque chose. Je posais mes mains sur le visage de Guillaume, espérant trouver des réponses. Il souriait. J’en étais sûr ! Oui, c’était tout ce que je voulais savoir. Puis nous reprenions notre chemin. Même si je m’en doutais, j’apprenais par la suite que c’était un révolutionnaire, sur lequel je pouvais compter pour assurer la réussite de cette mission. Par la même occasion, il proposait de nous séparer, afin d’obtenir plus rapidement des informations. Pourquoi pas, bien que je n’étais pas du coin, j’connaissais pas vraiment le coin. Il semblerait qu’ils suspectaient une poissonnerie et des frères, qu’il connaissait probablement. Naturellement, comme on pouvait s’en douter, j’me tapais la poissonnerie. Excellent. Merci Guigui. Il partait vers la port où se trouvaient les frères, toujours avec sa démarche fière. J’entrais à la poissonnerie et commençais à discuter avec le vendeur, chef également.

    « - Bien le bonjour, monsieur. J’ai quelques questions à vous poser, elles peuvent être compromettantes, alors si vous désirez en parler ailleurs.
    - Comme vous pouvez le voir, nous sommes seuls, alors je vous écoute. »


    C’était presque moi le plus gêné de nous deux. J’étais pourtant innocent, non ?

    « - Des sources affirment vous avoir vu en compagnie de prostituées…
    - Est-ce un crime ?
    - Puis-je continuer sans être interrompu ? Des prostitués de luxe. J’suis pas certain que ce soit un crime, mais j’me demandais seulement comment un poissonnier, pouvait se permettre de tels plaisirs.
    - Les affaires marchent plutôt bien. »


    Excepté l’odeur de poisson, j’pouvais pas voir grand chose. Il ne me semblait pas être dans un quartier riche et mon instinct me disait que l’établissement était médiocre. Je touchais les vitrines et elles pleines de gras, le sol était dégueulasse, tout ça seulement au touché. Je ne tenais pas à goûter le poisson, mais vu où il était entretenu, ça me paraissait peu vendeur. Les affaires marchaient bien ? J’en doutais beaucoup. Me voyant douter de sa réponse, le poissonnier reprenait.

    « - Puis-je savoir à qui j’ai à faire ? Vous n’êtes ni de la marine, ni soldats du royaume. Répondez ou sortez d’ici.
    - Hm. Je suis Edward Marshall, membre de CP9, ne perdons donc pas de temps, s’il vous plaît. Je ne crains qu’avec les bénéfices que vous percevez ici, vous ne pouvez que difficilement subvenir à vos besoins primaires. Alors ma véritable question est la suivante : d’où vient la fortune qui vous permet une agréable ?
    - Le CP9, hein ? »


    Oui, bon, il n'était pas nécessaire que le quartier soit au courant de mes tendances révolutionnaires. En tout cas, soit il ne m'avait pas cru, soit il ne craignait pas du tout le gouvernement. Dans le second cas, on aurait pu devenir amis dans d'autres circonstances. Le type tapait du poing sur son plan de travail. Deux personnes sortaient d’une porte, qui se trouvait derrière le poissonnier, où il devait se trouver autre chose que du poisson. Ils étaient armés et le chef attrapait sa machette. Ils avançaient vers moi et je reculais. On se trouvait en plein milieu de la rue, une foule se formait et j’étais encerclé. Je dégainais mes deux lames en attendant qu’ils lancent l’offensive. Affaire à suivre.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14120-ragnar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14066-ragnar-etzmurt
-Si, justement c'est moi qui ai signalé cette affaire de vol. J'ai mené mon enquête depuis hier et je pense avoir une piste. Le problème c'est que ces derniers jours on n'a pas mal de boulot avec Tsutsu si tu vois ce que je veux dire. Pour faire simple, regard les pies, elles se regroupent de plus en plus vers l'ouest du port et ce n'est pas pour rien.

-Merci du piston.

-Sinon c'était quoi le deuxième souci?

-Juste que des rumeurs circulent sur le fait que vous recevez trop de caisse provenant d'autre île. Faut que vous soyez plus discret pour notre nouveau matériel.

-OH mon dieu ! On va se faire avoir cette fois ! Putain de merde de crotte de bique. J'avais dit à Tsutsu qu'on devait être plus discret. On va finir en prison, noooon j'veux pas aller dans les douches publique. ILS VONT ME VIOLER  !! J'sortirais dans dix ans et tout le monde me tournera le dos.

-Lao ...

-J'vais devoir travailler dans le noir pour gagner ma vie et j'vais finir dans la mafia à cause de mes capacités.

-Laoo

-Je savais que ça aller finir comme ça. J'vais mourir dans une guerre de gangs ou tuer par un assassin parce que j'me suis perdu dans le crime depuis mon viole.

-Du calme Lao, c'est juste une rumeur faut faire en sorte que ça en reste juste une.

-Ou alors je dois tuer tous ceux qui connaissent cette rumeur ! Mais après je serais l'ennemi public numéro 1. Le gouvernement mondial va me chasser et un jour alors que je serais peinard en train de boire une bière, un chasseur de primes va défoncer la porte.

Lao voit souvent les choses noires et se fait des grands films sinistre. Heureusement que Tsuga qui est l'ainé arrive et lui met une petite claque derrière la tête.

-T'as finis oui ?!

Guillaume les connaît bien ces deux-là. A vrai dire il les connaît depuis son enfance et il n'a jamais réussi à arrêter Lao dans ses délires. Seul Tsuga y arrive, mais ce dernier est un sacré phénomène aussi.

-Hoy Coop, t'es pas en mission?  Qu'est-ce que tu fou à poil ?!

Pour Tsuga être à poil signifie ne pas être couvert comme un assassin et avoir le visage découvert. Oui, lui aussi va dans l'excès mais dans un autre sens que vous ne découvrirez pas dans ce rp.

-T'as de la chance on a du matos sur place. Sortir à poil pour une mission... C'est comme vouloir faire de la politique alors qu'on est muet.

Lao retourne au travail tandis que Tsuga emmène Guillaume au milieu de plein de caisse. Ils ne sont plus visibles par personne et le charpentier ouvre des caisses et donne du matériel de basse pour assassin. Une lame secrète et un vêtement avec capuche. Suite à cela les hommes se séparent et retour à leurs travaux respectifs.

Cupidon se dirige vers la poissonnerie lorsqu'il faut un rassemblement étrange. Des civils murmurent que celui qui fait face au poissonnier et ses compères et un agent du CP9. Aie aie aie. Les choses font mal tourner en faveur de nos révolutionnaire se dit Guillaume. Il retire son sourire et lève ses manches par habitude. L'assassin se déplace discrètement et monte sur la poissonnerie.

-Bouge pas agent du CP9. Je pense que t'aura la chance de rencontrer le roi.

*Mince mince*

Ragnard ne connaît pas la politique de ce royaume. Les agents du gouvernement n'ont pas le droit d'y pénétrer et là il risque simplement de se faire attraper. On peut voir que l'un des camarades du poissonnier vient de passer un appel au denden qui risque d'ameuter pas mal de garde. Alors Guillaume que vas-tu faire?

-Votre attention mesdames et messieurs. Cet homme est un menteur ! Il n'est pas agent du CP9 et la preuve est évidente. Les agents du gouvernement n'ont pas le droit d'entrée sur notre île. Alors que celui-ci le déclare sans pression. Si c'était un vrai agent il aurait tout fait pour que personne ne le sache!

-T'es qui toi . S'exclame un civil.

Guillaume cache son visage et ne va pas révéler son identité. Mais le problème c'est que dans tous les cas, les soldats arrivent et ils vont s'en doute vérifié si c'est réellement un agent du gouvernement, voir l'exclure de l'ile car personne ici ne le connait et peut attester de son innocence. Sauf que notre assassin n'a pas réellement pensé à ça. Tout le monde attend sagement et les gardes arrivent enfin. Ce sont les mêmes que nos révolutionnaires ont croisés un peu plus tôt. Lorsque les civils les on aperçu, Guillaume a profité de ce court instant pour se cacher sur un autre toit.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313
    « On va t’saigner comme un porc, salopard, le gouvernement n’a aucun pouvoir ici ! »

    Ah, merde, il fallait tomber sur l’un des seuls royaumes où le gouvernement n’a pas à mettre les pieds. C’était bien ma chance. J’me sentais légèrement con, maintenant, même les civils voulaient ma peau. Que faire ? Je me grattais la tête en sifflotant comme un abruti. Je me préparais au combat, il n’était pas non plus question que je me laisse, puis quoi encore. L’affrontement allait commencer, mais une odeur familière s’approchait rapidement et avec la même discrétion. Le déplacement est même plus efficace que la dernière, car je n’arrivais pas vraiment à suivre l’odeur, je savais seulement qu’elle était dans les parages. Je ne mettais pas trompé, Guillaume était bien là, il tentait de prendre ma défense.

    « - Croyez cet homme, je ne suis pas un agent du gouvernement, j’enquête à mon compte sur les vols de la ville. Je suspect cet homme et c’est d’ailleurs pour cela qu’il veut me tuer, avant tout. Enfin, je crois. Eh, l’gros lardon, c’est bien pour ça que tu veux m’saigner ? 
    - Ta gueule. »


    Le type n’avait pas apprécié mon intervention. Un léger vent soufflait à ma droite, emportant quelques petites et familières odeurs, qui venaient dans cette direction. Des pas de courses tentaient de traverser la foule. Je rengainais mes armes et attendais patiemment. Enfin, il fallait qu’ils se dépêchent, à moins que la mort voulait m’emporter maintenant, car le gros poissonnier me fonçait dessus.

    « Halte ! Que plus personnes ne bougent… Attendez, je reprend mon souffle. »

    Les trois soldats que nous avions croisés ce matin, avec Guillaume, c’était encore une fois notre chance. Le premier était légèrement devant les autres, je serais certainement mort, sinon. Le poissonnier s’était arrêté sur le champ. Il expliquait au soldat, qu’apparemment, j’étais un agent du CP9. Allais-je plaider coupable ? Certainement pas.

    « Re-bonjour, on s’est déjà croisé un peu plus tôt dans la journée, vous rappelez-vous de moi ? Celui qui a empêché l’enfant de voler la bourse du type en haut ? Puis, le CP9, un aveugle comme moi ? Sérieusement, quelqu’un y croit ? »

    Héhé. Je comptais bien profiter de ce moment pour retourner la situation.

    « La preuve, regardez. Suis-je en état de me battre ? Mes lames sont rangées, et pourtant, je sens un homme avec de l’acier, à cinq centimètres de moi. Aurait-il de quoi me tuer ? »

    J’hésitais à enfoncer le clou avec la raison de ma venue. Après tout, ils étaient la justice de royaume, alors où le problème ?

    « Puis, demandez à cet homme la raison de ma venue. Apriori, je n’ai fait que poser des questions, rien de bien méchant… à moins que les questions posées aient été compromettantes pour ce monsieur ? De quoi s’agissait-il, déjà ? Ah oui !… »

    Je n’avais pas de preuve de ce que j’allais annoncer, que faire ? J’étais dans une grande impasse. Je me disais qu’avec de la chance, un civil avait remarqué que des jolies femmes passaient pas là, ça ne devrait pas passer inaperçu ce genre de choses.

    « Il semblerait que des prostituées de luxe fréquentent cet établissement. Oui, de luxueuses et belles, dans cette modeste poissonnerie. Désolé, pour la mauvaise pub. Comment cela est-il possible ? Peut-on nous l’expliquer. Quand pour une fois, ce n’est pas le gouvernement qui vole… »
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14120-ragnar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14066-ragnar-etzmurt
-Font tous chier aujourd'hui !
-*soupir* ... Circulez y'a rien n'à voir... Monsieur, vous êtes accusé de trouble à l'ordre public dans un premier temps, veillez-nous suivre sans opposé de résistance... Nous discuterons du reste lorsque vous aurez calmé vos esprits et dans un lieu plus adapté...

-Ouais c'est ça embarqué ce troufion d'ordre putride.

-Pour qu'il y ait conflit il faut deux êtres qui se confrontent, vous allez nous accompagner aussi monsieur le poissonnier...

On peut dire que les gardes ont le mérite de vouloir être le plus juste possible. Le poissonnier ne sourit plus et affiche une grimace en murmurant des mots inaudibles, probablement des insultes. Les choses ne sont pas résolues pour autant, elles peuvent mal tournée et la raison est la suivante. Guillaume a côtoyé des révolutionnaires et certain sont prêt à tout pour ne pas se faire attraper. Quel genre d'homme et ce Ragnar? Il ne le sait pas et pourtant il ne va rien faire pour l'aider. Si la situation devient critique il interviendra mais pour le moment l'aveugle à encore plusieurs possibilités d'actions, à lui de voir ce qu'il souhaite faire et par la même occasion cela permettra de savoir quel genre de personne est-ce.

Guillaume n'a pas toute la journée, il aimerait bien rentrer et voir si sa femme va bien. Notre assassin décide de passer à la vitesse supérieure et profite que tout le monde soit occupé pour infiltrer la poissonnerie par une fenêtre. Il se baisse et marche sans faire de bruit jusqu'à entrouvrir la porte qui donne sur l'arrière-boutique et y entrer ou plutôt de s'y faxer. A l'intérieur il y a plusieurs armes et des sacs. C'est une petite salle. Un homme est adossé contre un mur et compte des billets puis aperçoit l'intrus ... Là ça va vite, Guillaume s'élance vers lui tandis que l'autre prend un revolver.

BANG !

Le coup de feu est entendu de l'extérieur. A l'intérieur le sang coule et un corps est au sol. . .

Alors que le bandit dégainé son arme, Guillaume se jetta sur lui. Sa lame secrète était sortie et il poignarda la main qui avait l'arme. Le coup de feu parti, ensuite Coop donna un coup de tête, retira sa lame et finis le boulot avec un plus puissant coup de tête qui assomma l'individu. Au vu des armes et de la réaction du type, notre assassin en conclut que c'était un membre d'une mafia. Maintenant il a deux solutions, rester pour voir ce que contiennent les sacs ou fuir avant l'arrivée des gardes. Pas besoin de se presser, il choisit la fuite dans un premier temps en passant par la porte de derrière.

-Halte là !

Un des gardes avait fait le tour pour éviter ce genre de fuite. Malheureusement ou heureusement, les gardes dans ce royaume possèdent seulement des matraques. Cupidon de bouscule d'un coup d'épaule et prend la fuite, mais à sa plus grande surprise, il y a le troisième garde qui possède de longs cheveux qui lui bar la route. Celui-ci sort de nulle part et donne un coup de matraque dans l'estomac de notre assassin. Ce garde parle lentement.

-Un assassin. Maintenant j'aimerais savoir, qui tu es.

Guillaume fait quelque pas en arrière en se tenant le ventre d'une main.

-Je ne souhaite pas vous combattre.


-Alors rend toi.

-... Je ne peux pas.

-Je me demande si tu changera d'avis lorsque je t'aurais vaincu.

D'un coup, ce type possède une sorte d'aura terrifiante. On sent qu'il est dangereux et que ce n'est certainement pas un vulgaire garde.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313
    Je tendais mes bras face aux gardes, afin d’être menotté.

    « Si vous nous suivez sagement, il est inutile d’en arriver à de telles procédures. Quant à vous, monsieur le poissonnier, on préfère vous mettre des menottes. »

    Haha. Quel idiot, ce poissonnier, il pensait vraiment que je serais le seul à être emmené au poste. En plus, il était menotté et pas moi, nananère. Je lui tirais la langue. Cependant, je n’étais sorti de l’auberge, le temps n’était malheureusement pas illimité pour moi, et j’en perdais bien inutilement. Comment vais-je bien pouvoir me sortir de ce merdier ? Tout ça à cause d’un sale type et d’un mensonge. J’espérais que Guillaume continuait l’enquête, notamment en fouillant la salle à l’arrière de l’établissement. Si mes doutes étaient vérifiables, c’était bien à l’intérieur que les réponses étaient. Mon avenir appartient à ce révolutionnaire, que je ne connaissais que depuis quelques heures, assez étrange comme situation.

    Bang.

    « Pour des raisons évidentes, je ne peux rester sans rien faire, pardonnez-moi. »

    Je m’échappais. Je fuyais en direction de la poissonnerie. Un coup de feu, qui était-ce ? Guillaume ? Deux des gardes repartaient sur leurs pas, tandis qu’un gardait le poissonnier. Les deux autres gardes ? Je ne pouvais dire qu’ils me poursuivaient, mais plutôt qu’ils souhaitent se rendre sur le lieu du coup de feu, tout comme moi. J’entrais dans la boutique que je traversais en quelques enjambées, défonçant la porte qui me faisait barrage. Un homme était assommé, à terre, avec à ses côtés un pistolet. Pas de trace de Guillaume, j’en déduisais qu’il se portait bien. Je sentais encore son odeur, puis celle d’un autre homme, que je ne connaissais pas. C’était très léger. La porte de derrière était ouverte, je l’empruntais pour éventuellement trouver des réponses. Je courrais en suivant l’odeur, devenue de moins en moins perceptible, des deux hommes. Je commençais à entendre des voix, une discussion ? Je n’étais qu’à quelques petits mètres.

    « - Messieurs, que se passe-t-il ? 
    - Qui êtes-vous ? Vous n’avez rien à faire ici.
    - Pardon ? »


    L’homme, qui était face à l’assassin, pivotait rapidement en levant sa jambe, qu’il enfonçait au niveau de mes flottantes. Le coup m’envoyait valser contre un mur à un mètre de moi. Je crachais une flaque de sang. Bilan : quelques côtes fêlées, voir cassées, puis un mal de crâne indescriptible. J’étais complètement sonné. Je ne pouvais plus me relever, c’était maintenant à Guillaume de régler la situation, une fois encore. Ce garde n’était pas comme les autres, il était fort, très fort. Il ne semblait pas être motivé par les mêmes ambitions que d’autres, il cachait quelque chose que je ne pouvais expliquer.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14120-ragnar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14066-ragnar-etzmurt
Perup Perup Perup, Perup Perup Perup.
Gatcha :

-Hoy hoy hoy. Il y a pas mal d'incident qui s'enchaine à la poissonnerie le gros thon. Veuillez dépêcher des renforts nous sommes débordé...

Le garde qui reste avec le poissonnier n'a pas envie de faire plus d'efforts en cette magnifique journée. Il reste à côté de sa prise et marche pour voir le combat de son camarade. Guillaume vient de voir l'aveugle se faire envoyer dans le décor et il prend une grande inspiration pour ne pas perdre son sans froid, puis il expire. Ses manches sont relevés et on voit sur son bras droit le dispositif de la lame secrète.

Le garde s'élance sur l'assassin et donne un coup de matraque en diagonale. Il enchaine des coups de pied, de poing et de matraque mais Cupidon ne fait que fuir le combat et n'encaisse aucun coup.

-Je reconnais bien la révolution. Une grande gueule mais toujours aussi lâche lorsqu'il faut se relever les manches. En plus un assassin. Pire que lâche, qui tue les gens dans le dos. J'admets que le roi est un peu trop laxiste en ce qui concerne la révolution... Si ça ne tenait qu'à moi, j'vous tuerais tous !

Son regard devient de plus en plus fou et on sent qu'il réclame du sang. Il se déplace encore plus vite et donne un coup de pied droit qu'esquive Guillaume en reculant puis le deuxième garde attrape notre assassin par derrière, suite à une rotation, le premier garde donne un coup de pied qui envoie en l'air Guillaume qui fait trois tours avant de s’échouer au sol. Celui qui vient de le frapper sort une dague tandis que son camarade semble regarder les alentours comme pour le couvrir. Cupidon se redresse mais il reste assis au sol.

-Vous me vouez une haine incommensurable alors que vous ne saviez même pas qui je suis. Permettez-moi de me présenter. Dans le milieu on me nomme Cupidon. Je ne suis pas avec la révolution, ni avec le gouvernement. Je suis avec le peuple. Je reste sur mes positions, je ne souhaite pas vous combattre ni me rendre. Par contre, si vous voulez, on peut passer au tribunal et laisser le peuple décider si je suis contre ou avec eux. En aucun cas vous ne verrez mon visage sinon mes proches risquent d'avoir des problèmes alors qu'ils sont innocents.

C'est sans doute la première fois que le soldat entend ce genre de discours. Mensonge ou vérité? Guillaume n'a pas pour habitude de mentir. Mais le garde n'aime pas ça et il a l'impression que l'assassin se moque de lui. Il s'avance pour lui régler son compte. Il lève la dague, prêt à le poignarder.

-Hoy Hoy Hoy... Stan... On va faire ce qu'il a proposé... Tu n'es pas au-dessus des lois et tu n'as pas droit d'arme de ce genre. Le fait que t'as été rétrograder ne t'as pas servi de leçon.

Stan lance rapidement un coup d’œil sur celui qui semble être le chef depuis le début et cela suffit à Guillaume pour utilisé une de ses techniques de déplacement. L'amour est intangible:
Guillaume est bien dans les parages, mais on ne le voie pas. Si vous le lâchez du regard un bref instant, il disparait. Là il sait simplement positionner derrière Stan qui n'en croit pas ses yeux. Lui a l'impression que sa cible a disparu jusqu'à ce que Cupidon lui tapote l'épaule.

Des renforts arrivent mais ils ne serviront à pas grand-chose. Tout le monde suit les ordres du chef des trois gardes qui a le grade de lieutenant en réalité. Comme prévu Guillaume n'est pas menotté par contre Ragnar l'est cette fois pour éviter qu'il se remet à courir quand bon lui semble.

Guillaume n'est pas le plus fort, ni le plus malin, ni le plus grand, ni le plus petit ou encore le plus riche. Son plan est mauvais, très mauvais. Comme si on peut juger une personne sans savoir qui il est. Au contraire, une personne qui souhaite absolument cacher son identité, ça c'est suspect. Le lieutenant n'est sans doute pas le plus motivé mais il fait bien son boulot et ça personne ne peut lui reprocher.

L'assassin, l'aveugle et le poissonnier sont amenés dans le poste du port. Sur le chemin Guillaume voit de plus en plus de pies et la direction est celle que lui avaient indiqué les frères Dang. Le dernier acte va donc se passer au poste. Une fois à l'intérieur ils empruntent des couloirs sous bonne surveillance et s'enfoncent dans le bâtiment jusqu'à ce qu'on leur présente une cellule où réside Mark, l'adolescent.

-Vous allez patienter à l'intérieur.

Le poissonnier entre sans l'a ramenée mais Guillaume...

-Je ne suis pas en état d’arrestation donc n'entrerais pas là-dedans.

-C'est la procédure...

-Je ne suis qu'un civil qui s'est défendu face à un individu qui a tenté de me tuer. Même si j'ai tenté de fuir, je ne suis coupable de rien.

-Bon... Maintenant que t'es au fond de notre bâtiment, je peux te le dire. Personne ne dispose de lame secrète comme la tienne sauf des assassins de l'umbra. Tu nous as gentiment montré ton arme lorsque tu avais remonté tes manches. Alors, monsieur... Cupidon, ne nous obligeait pas à employer la force.

-Démasqué. Je suis bien un membre de l'umbra qui se bat pour le peuple. Vous êtes un bon soldat et je n'ai toujours pas envie de combattre. Par contre je serais dans l'obligation de le faire si vous me privez de ma liberté. Tu vois Ragnar, les marines ne sont pas le mal incarné comme pense certain révolutionnaire. Le seul problème c'est qu'ils nous considèrent tous comme des ennemis.


Les révolutionnaires doivent se sortir de ce sacré pétrin.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313
    Un combat de classe commençait entre le garde véloce et l’assassin. Malgré la douleur, j’étais excité de « voir » ce spectacle, bien qu’il s’agissait plutôt de le sentir. Il y avait beaucoup de perturbations dans l’air - causés par de puissants coups - mais aucun son d’impact détecté. Apriori, Guillaume n’était pas très puissant, alors j’en déduisais qu’il esquivait avec brio, les puissants coups de son adversaire. D’ailleurs, cette attitude qui était définit de « lâche », agaçait fortement le garde, qui perdait peu à peu patience. Les gardes m’avaient rattrapés. L’autre, avec le poissonnier ne bougeait pas d’un pouce, il avait assez de travail comme ça. Je pouffais de rire malgré la complexification de la situation. Un des autres gardes, intégrait le combat et chopait Guillaume. J’étais bien trop faible pour intervenir. Je l’insultais pour attirer son attention, mais rien à faire, j’étais inexistant. Le poissonnier se foutait de ma gueule.

    « - J’espère pour toi qu’on ne se retrouvera pas seul dans une même cellule. 
    - Sinon quoi ? Regarde-toi.
    - Un seul doigt me suffira contre toi. »


    Oui, bon, j'admettais avoir fait l'enfant. Il réussissait à se défaire du soldat, toujours menotté, me fonçant dessus. J’étais encore à quatre pattes, impuissant, malgré mes provocations. Cependant, je ne comptais perdre sans rien, puis quoi encore. Il s’arrêtait à une trentaine de centimètres de moi, armant son pied droit, chargé à pleine puissance. Pendant sa prise d’élan, je fauchais sa jambe d’appuie, lui faisant perdre l’équilibre. Il s’écrasait au sol comme un vaurien rien. Le garde revenait, saoulé d’avoir à faire avec des gamins, puis il me mettait les menottes.

    « Cette fois, tu n’y échapperas pas. »

    Je m’en doutais. Quant à Guillaume, il valsait sur quelques mètres au sol, et la situation devenait morbide. Le garde véloce devenait incontrôlable. Il dégainait une dague et comptait poignarder le jeune assassin. Euh ? Attendez, la politique de la ville n’interdisait pas le port d’arme ? Encore une bavure. Heureusement, le chef de meute intervenait, laissant un moment d’hésitation au vilain soldat, suffisant pour laisser à Guillaume s’échapper derrière ce dernier. La situation se calmait peu à peu. Nous allions tous en direction du commissariat du port.

    Une fois au poste, on nous emmenait dans sombre couloir où se trouvaient les cellules. On nous ouvrait une cellule, où, comme de par hasard se trouvait le gamin rencontré quelques temps plus tôt. En me voyant, il me tirait la langue, il était vrai que je n’y étais pas allé de main morte avec lui. Enfin bref, il n’avait qu’à garder ses mains dans ses poches, tant pis pour lui. Le poissonnier rentrait dans la cellule, j’allais en faire de même pour me battre, quand j’entendais Guillaume qui protestait. Je devais le soutenir, bien que mon inutilité était au rendez-vous…

    « - En effet, c’est bien dommage, Guillaume. On aurait pu très bien s’entendre avec eux.
    - Plutôt mourir, dit le garde véloce.
    - La ferme. 
    - T’as dit quoi ?! »


    Il m’exaspérait celui-ci. C’était bien à cause de lui, que je souffrais horriblement, il méritait une bonne correction. L’assassin ne comptait pas entrer dans la cellule, quitte à se défendre, à mon avis. Du coup, avant d’en arriver là, j’essayais quelque chose.

    « - Toi, le chef de la bande, j’ai une proposition à te faire.
    - On ne négocie pas avec les criminels.
    - S’il te plaît, nous savons tous les deux que ce n’est pas le cas, alors restons courtois.
    -
    - Il est bien interdit pour vous d’utiliser des armes, n’est-ce pas ? Pourtant, l’un d’entre vous a tenté d’en utiliser une contre mon camarade. Ne faudrait-il pas signaler cette erreur professionnelle ? Ma proposition est la suivante : libérez-nous, laissons-nous vous faire part de nos découvertes, arrêtez les vrais coupables et cette bavure restera qu’entres nous et personne d’autre. Qu’en pensez-vous ? »

    J’espérais avoir séduit le lieutenant, ça nous arrangerait bien, en tout cas. Selon sa réponse, la situation pourrait s’améliorer, s’aggraver ou stagner. Si elle s’aggrave, on pourrait se retrouver avec toute la ville sur le dos, et naturellement, nuire davantage à la réputation de la révolution. Ce n’était absolument pas le but recherché.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14120-ragnar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14066-ragnar-etzmurt
-... Plus vous discutez, plus vous vous enfoncez. Je note une tentative de chantage. Contrairement à vous, ici ceux qui font une bavure sont réprimandé. Je compte bien faire mon rapport sur ce sujet... *Soupir*

On sent que le lieutenant en à marre de cette situation et de parler encore et encore. Comme si tout cela ne mènerais à rien. Il montre la cellule une dernière fois à Guillaume qui s'y refuse toujours.

-Cupidon, nous avons tous les éléments nécessaire pour t'envoyer au trou avec ton complice. C'est bien ton complice je présume... La façon dont vous avez échangé des paroles et surtout le fait que... Je sais maintenant que ton nom est Guillaume. Merci Ragnar.

Guillaume a fait des erreurs, Ragnar en a fait aussi. Maintenant ils se retrouvent dans la pire des situation possible. Le lieutenant n'est même pas heureux d'avoir reçu toute ces informations, comme depuis le départ, il n'a pas beaucoup de motivation et se retire alors que les hommes avec lui s'avancent pour maitriser les détenus.

GARDE ! Enfermez moi ces assassins !

Que vas-tu fais Guillaume? Si tu te laisse capturer ils vont certainement créer des problèmes à ta famille et le pire sera ta femme qui est enceinte. Voleront-ils tes enfant? Même si tu t'enfuis, avec ton seul prénom ils peuvent surveiller tout les Guillaume jusqu'à ce qu'ils mettent la main sur toi. Pour le moment tu as encore ton sourire aux lèvres mais pour encore combien de temps?

-Je n'ai donc plus le choix. Je ne suis sans doute pas le plus grand tueur au monde, mais je reste un assassin. Alors écoutez attentivement me paroles qui peuvent être les dernières de votre existence. J'utiliserais tout mon savoir faire pour me sortir de là et je ne toucherais pas ceux qui ne me combatte pas.

Au fur et à mesure qu'il parle son sourire s'estompe. Un visage bien plus sérieux et le voilà qu'il marche toujours de façon sereine en direction de la sorti.

-Te fou pas de nous !

Les soldats le prennent évidement très mal et lèvent leur matraque pour le frapper.
Du sang...
Du sang...
Du sang... Encore...

Les uns après les autres se prennent des coups de lame secrète. Par habitude... Ce sont des coups mortels. Il s'est tellement entrainé à frapper bien comme un assassin que c'est sa seule façon de se battre. Plus agiles, plus rapide, personne ne l'a arrêter et au final il se tient debout avec derrière lui ses victimes au sol. Il ne reste plus que le lieutenant et deux autres soldats terrifiés. L'un en reculant tombe sur les fesses, l'autre part en courant et demande des renforts.

-Le problème des assassins est le suivant. Ils ne savent que tuer.

Le lieutenant écarte ses bras comme pour faire un barrage et pour la première fois il prend un air sérieux.

-On peut considérer les agents du gouvernement comme le yin de glace. Froid, Calculateur, ordonné. Je fais partie de leur yang de feu. Mon cœur hardant, sincère puis comme le feu, il est indomptable.

Guillaume lance une attaque au niveau de la gorge que dévie le lieutenant en frappant l'avant bras. Les hommes s'échangent des attaques et semble être du même niveau. Suite à une autre attaque à la lame secrète en direction de l'abdomen, le soldat anticipe le mouvement en lançant sa matraque sur la tête de l'assassin. Pas le temps d'esquiver à une tel distance ce qui déstabilise Cupidon pendant une demi seconde et qui est suffisant pour son adversaire. Ce dernier se rapproche au corps à corps et donne des coups de poings comme un boxeur à grande vitesse et termine avec un uppercut. Deuxième fois que notre révolutionnaire va au tapis aujourd'hui.

De l'autre côté du couloir en entend des bruits de pas, les renforts arrivent.


Dernière édition par Guillaume le Ven 22 Mai 2015 - 18:22, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313
    J’étais le roi des bourdes, ce jour-ci, aucune de mes tentatives n’avaient fonctionné. Quelle plaie. Aucune hésitation sur le visage du lieutenant, il m’envoyait chier comme un débile, en résumant intensément la situation, histoire que je n’oubliais la merde dans laquelle nous étions. J’avais décidément beaucoup à apprendre travail collectif, étant donné qu’à part ralentir l’assassin, je ne servais pas à grand chose. Pour éviter d’aggraver la situation, je retournais dans la cellule, et cette fois-ci sans broncher. Le poissonnier se foutait de ma gueule.

    « - Pouahaha. Bouffon ! 
    - Mec, j’ai fait un rêve cette nuit…
    - Ah oui ?
    - Ouaip, j’crois que j’te tuais dans celui-ci.
    - J’comprend pourquoi ce n’était qu’un rêve ! Pouahahaha ! »


    Je profitais de l’obscurité de l’endroit et de mes sens pour l’attaquer. Alors qu’il continuait à rire, je sautais dans les airs en tournoyant sur moi-même, tour qui se terminait avec mon pied sur sa figure. Crac. Ce sont provenait de ses cervicales et de sa mâchoire - maintenant miette - mais également des mes côtes. Je souffrais terriblement, sauf qu’il m’était impossible d’abandonner, craquer maintenant serait débile.

    Bilan : cervicales déplacées et mâchoire brisée.
    Temps de récupération physique : Une semaine pour les cervicales et 12 semaines pour la mâchoire.
    Temps de récupération psychologique : 6 mois. Il apprendra peut-être à écouter ce qu’on lui dit.

    Lors de cette légère altercation, Guillaume n’avait toujours pas cédé aux demandes du lieutenant. On ne m’avait toujours pas enlevé les menottes, étant donné que nous n’étions pas tous rentrés dans la cellule, ce qui me posait quelques problèmes pour la suite. L’assassin, comme par habitude et avec une aisance particulière, assassine ses opposants. Nan, vraiment, j’vous assure que c’était abusé. Depuis quand est-ce qu’on tuait les gens comme ça, ça ne devait pas être quelque chose de normal. Face à lui, ne se trouvait que le lieutenant, du moins d’apte à combattre. Quelques fiottes se trouvaient derrière, mais qu’elle restent derrière à se chier dessus, ce n’était pas plus mal. Je tentais de m’imaginer le combat depuis le fond de la cellule, sans bouger, sans parler et presque sans respirer. Au bout d’un certain temps, le tournait à l’avantage du lieutenant, l’assassin se trouvant au tapis. Des bruits de pas approchaient rapidement. Que faire ? Deux solutions s’offraient à nous : combattre tout le monde au risque de perdre ou neutraliser le lieutenant suffisamment longtemps pour prendre la fuite. Pour ma part, la deuxième solution me convenait. Le lieutenant se trouvait face à moi, apparemment concentré sur son adversaire au sol, alors je pensais que c’était ma chance. Légèrement penché, départ de sprint mais avec les mains dans le dos, je tentais un départ très explosif sur deux pas, avant de plonger, les deux jambes en avant sur le flanc droit du soldat. Technique de lâche, étant donné que je m’étais fait oublier mais je n’avais pas le choix et cupidon avait bien attiré son attention. Tout mon poids, en plus de l’élan que je m’étais donné, sur ce pauvre homme qui ne me voyait pas venir, c’était beaucoup. Il tombait net, laissant paraitre une grimace et un craquement des genoux. Je me relevais très rapidement et commençait une course.

    « On se retrouve dehors, cupidon ! »

    Je ne regardais plus ce qu’il y avait derrière moi, j’avais même abandonné le petit Mark, sans doute plus en sécurité à l’intérieur. J’étais devenu un criminel à présent, fait chier ! La course me semblait interminable et douloureuse, quand enfin, surgissait la porte de sortie. Je l’a défonçait - la porte - d’un chassé de la jambe droite. En sortant, je tentais de stoppais ma course, mais je perdais l’équilibre, je perdais le contrôle de mes sens, j’étais perdu et sans doute proche de tomber en mer. J’espérais quand même être sauvé par quelqu’un, peut-être Guillaume ? D’ailleurs, avait-il réussi à prendre la fuite ? Les soldat qui arrivaient nous ont-il suivi ?
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14120-ragnar
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14066-ragnar-etzmurt
Ragnar avait trouvé une faille et en a bien profiter pour prendre ses jambe à son coup.

-Ok, à tout à l'heure. Enfin, j'espère.


Étrange. Très étrange. Le visage de Guillaume change de nouveau et le voilà qu'il sourit. De nouveau debout tout comme le lieutenant, les hommes s'échangent de nouveau coup et cette fois c'est à sens unique. Cupidon est complètement dépassé par son adversaire. Crochet droit dans l'estomac, crochet gauche dans la tête. Des attaques au corps et voilà l'assassin encore au tapis. Ce dernier tente de se battre mais il est simplement dépassé, pourtant, il garde le sourire.

-*soupir*. Tu ne veux vraiment pas te rendre ? ...

Au même moment, à l'extérieur du bâtiment un homme encapuchonné tout comme Guillaume s'approche d'un pas léger de Ragnar.

-Guillaume n'est pas avec toi?

En réalité cet homme n'est autre que Tsuga Dang. Après avoir échangé quelque parole, il apprend que Guillaume est toujours à l'intérieur.  

-Hé merde. On devrait se retirer, les autres gardes vont pas tarder à arriver. Pour Cupidon c'est déjà trop tard.

Le pire c'est qu'il a raison. Ragnar peut entendre des bruits de pas et même s'il souhaite retourner à l'intérieur Tsuga lui fait comprendre qu'avec des mains liées, il ne réussira à rien. De plus c'est un mauvais jour pour ceux qui son sous le signe du taureau, donc ile ne préfère pas combattre aujourd'hui.  Une fois que ces révolutionnaires sont en sécurité Tsuga peut expliquer pourquoi il a su que Guillaume ne sortirait pas.

-Il n'a pas tué ses adversaires. C'est probablement l'assassin qui a le moins de sang sur les mains au monde. Il fait croire qu'il les tue pour déstabiliser les autres. En réalité il les coupe légèrement et les assomme avec un coup dans le menton ou dans la nuque. Puis surtout ...

Remontons le temps pour voir ce qui c'est réellement passé. Cupidon encaisse des coups et le combat est à sens unique.

-*soupir*. Tu ne veux vraiment pas te rendre ? ... Alors explique moi pourquoi tu es de plus en plus mauvais au combat...

-Je t'aime bien.

Guillaume lui offre un joli sourire.

-Par contre, je ne me rendrais pas. Je ne pense pas que vos amis resterons en vie si notre combat se prolonge.

Les renforts arrivent et sur les ordres du lieutenant ils doivent s'occuper des blessées.

-S'ils approchent des blessées je les enverrais au tapis.

Le lieutenant soupir et s'écarte du chemin. Guillaume marche et lorsqu'il est proche de son adversaire il lui murmure..

-Les voleurs du port font certainement partie de tes hommes.

Puis notre cher Cupidon s'échappe de la base. Il cherche dans les environs mais ne trouve pas son compagnon du jour Ragnar. En toute logique il se dirige vers le chantier naval et sur la route il se fait interpeller par Tsuga.

-Je savais bien que j'étais dans un mauvais jour. J'avais prévu que tu te serais au trou, j'suis bien content de m'être trompé. Sinon, t'as trouvé les pièces volées?

-Moi non mais...

-Maiiis ?

Guillaume sourit et lance un petit regard en direction de la base.

-Je suis certain que le lieutenant terminera cette mission mieux que nous.


-Ha ha, c'est bien du Coop ça.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14215-le-coeur
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13905-rien-n-est-vrai-tout-est-permis#166313