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Les leçons d'un père, les leçon d'une vie.

Je me réveille dans mon chariot. Une petite sieste avant de reprendre le rangement. Le silence semble régner à l'extérieur, enfin... Si on retire le chant des oiseaux et les autres bruits de la campagne. Voilà bien six mois que je suis partie et... Je me sens vide. Oui... Je n'ai pas beaucoup de clients et je commence à manquer de produits frais. Cela commence à devenir urgent de trouver une solution. Je finis le rangement et entends quelque chose tomber sur le sol. Je baisse les yeux et tombe sur une photo... La dernière photo de famille... Complète. Je dois avoir 12 ans sur celle-ci... Ma mère est fatiguée et cela se voit. Des bras maigres, un visage qui commence à devenir osseux... Elle est en fin de vie. Deux mois plus tard et elle s'éteignait dans les bras de mon père, nous laissant seuls... Pourtant à la voir sur cette photo... Elle semble ravie. Heureuse et comblée... Un sourire que je n'ai jamais vu autre part que sur son visage... Ses cheveux blonds semblent faits d'or et ses yeux brillent... Curieux mélange. Tout le haut de son corps respire la vie, son sourire semble me dire que tout ira bien et que tout sera réglé, mais en accrochant d'autres détails, on voit la fin arriver... Je me tiens sur ses genoux et regarde le photographe, je souris comme heureuse d'être avec mes parents. Ma mère porte une chemise blanche et un pantalon bleu, mon père a choisi sa tenue plus officielle, pantalon et veste marron, cravate et chapeau melon. Marchand de sa profession et grand adepte de la moustache, qu'il garde toujours très bien entretenue, il a presque l'air d'un comique. Dans le fond... Ma famille m'a toujours plu... Ma mère cuisinait bien, m'a appris l'essentiel, mon père m'a appris le sens des affaires, l'art du marchandage et l'un des éléments les plus importants pour moi : l'œil du marchand. Il me l'a appris juste après cette photo... J'essuie lentement mes larmes et je me souviens...
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Je descends des genoux de ma mère et saute dans les bras de mon père. Il me repose rapidement argumentant que je suis trop lourde. Il me regarde, moi et ma mère. Ils s'aiment et ça se voit. Il l'embrasse tendrement.

-Lucia, aujourd'hui, je vais te donner les 5 plus importantes leçons que je te donnerais, me dis-t-il de sa douce voix légèrement grave.

-Bien papa. On va où aujourd'hui ?

-Pour l'instant dans la cuisine, ensuite en ville. Mais laisse ta mère se reposer.

Je vais la bise à ma mère et elle m'embrasse en retour, me donnant son collier. Un petit collier, une chaîne en or avec un livre en pendentif... Une pièce magnifique. Je sais que c'est le cadeau qu'elle a reçu de Papa, l'un des rares qu'il fait et le seul que ma mère a accepté. Elle n'a jamais voulu être gâtée... Sûrement, la raison pour laquelle elle a épousé mon radin de père. Je n'ai jamais eu beaucoup de cadeaux... Mais mon père m'a toujours donné de quoi apprendre à vivre et ma mère m'a appris tout pour savoir séduire... Un marchand qui vend et une femme qui distrait le client... Oui, une équipe efficace. Je rejoins mon père dans la cuisine, il est assis sur un tabouret, les bras posés sur la table en bois. Je m'assois en face de lui.

-Lucia, ma chère fille, tu veux suivre ma voie n'est-ce pas ?

-Oui Papa, je veux devenir marchande comme toi et Maman.

Il a un sourire et me caresse doucement la tête. Je souris moi aussi, j'adore quand il fait cela, ça me donne l'impression d'être récompensé et c'est aussi sa meilleure marque d'affection. Il pose sur la table une cuillère de bois et un diamant, puis croise les doigts.

-Alors ma fille, selon toi, qu'est-ce qui coûte le plus cher ?

-Le diamant Pa, il est plus beau et plus rare.

-En es-tu vraiment sûr ?

-Ben oui... Un client voudra plutôt le diamant que la cuillère.

-Méfie-toi Lucia, tu confonds deux notions importantes. Je t'ai demandé ce qui vaut le plus cher, pas ce qui se vend le plus facilement.

-Mais qu'elle est la différence ?

-Lucia, ce qui se vend le mieux est-ce qui est le plus demandé, quant à ce qui vaut le plus cher, c'est celui qui te rapporte le plus.

-Donc ce qui se vend le mieux doit être l'objet que je dois avoir en plus grande quantité non ?

-Exactement.

-Mais comment dois-je faire pour savoir le prix que je peux mettre sur un objet ?

-C'est la première règle, ma fille : le prix dépend de l'objet et du client. Regarde bien cette cuillère et le diamant.

Je les inspecte, comme mon père me la demandé. Je commence par le diamant que je passe au soleil, regardant s'il est lisse. Je m'aperçois vite qu'il a de nombreux défauts, la coupe est tout sauf parfaite, la couleur est légèrement terne et avec les rayons du soleil, on peut voir la pollution emprisonnée à l'intérieur. Je le repose pour passer à la cuillère. Elle parait grossière au premier coup d'œil, avec des défauts de découpe, pourtant quand j'y laisse trainer mes doigts, je me rends compte qu'il y est écrit un message : « Repas »... Jolie touche artistique qui me fait sourire lentement. Les rainures forment de légers dessins et la prise en main est plaisante.

-Alors Lucia ? Tu sens la différence ?

-Oui Pa, mais peu importe le client, même si le diamant a des défauts, je ne le vendrais pas moins cher que la cuillère.

-C'est ce que tu crois, mais grâce à la deuxième règle, c'est parfaitement possible.

-La deuxième règle ?

Il ne me répond pas et sors de la maison en me faisant signe de le suivre. Je descends avec lui, les deux objets et ma veste, vers la ville de l'île de mon enfance.
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Nous descendons dans la ville, au milieu du trafic de passants. Les rues sont larges et les calèches passent doucement. Des bâtiments hauts de plusieurs étages délimitent les rues et les commerces sont en pleine effervescence. Les clients sont nombreux et chacun vient d’une caste différente, le noble achète son poisson à côté du roturier. Chacun sourit. Sur cette île monarchique, tout va bien, chacun est heureux et chacun vit comme il peut. Les pauvres sont pris en charge et on leur donne accès à des travaux manuels. Cette petite île dont j’ai occulté le nom et la localisation depuis longtemps, est l’île de mon enfance. J’ai toujours trouvé que cette île était emplie de bonheur, de joie et libéré de toute peine, même si cela me semblait irréel, mais par rapport à ce que j’ai vu lors de mes voyages, je suis persuadé que j’ai eu beaucoup de chance. Enfin bon, revenons à mes souvenirs, je marche aux côtés de mon père regardant autour de moi, que cherches-t-il donc ? Je tire sur sa manche.

-Pa, Pa ! Tu cherches quelqu’un ?

-Ma fille, tu n’as pas oublié la première règle quand même ?

-Le prix dépend de l’objet et du client.

-C’est cela, maintenant que tu as analysé le diamant et la cuillère, selon toi, à combien tu les estimes ?

-Ben… Je dirais… Dix mille berrys pour le diamant et cinq mille pour la cuillère ?

-Si tu te fies à la première partie de cette loi, effectivement, tu es sur une bonne estimation ma fille, mais je peux te garantir que je peux inverser ces deux prix.

-Et comment ?

-En usant de la seconde moitié de cette règle et la deuxième leçon du marchand : « Ne vends pas un objet, vend une histoire, une passion, un souvenir »

-Tu veux dire quoi par-là ?

Il ne répond pas, se contentant de me prendre la cuillère des mains et d’aller voir un noble. Il lui sourit et lui montre la cuillère.

-Monsieur, je vois à votre tenue que vous êtes un homme de goût, laissez-moi vous montrer un trésor. Cette petite cuillère est une pièce unique, la légende raconte qu’elle aurait servi à un roi antique. Usant d’une ancienne magie, il l’aurait forgé dans le bois de l’arbre premier.

Le noble avait l’air étonné, mais voilà qu’il regarde l’objet et mon père absolument absorbé. Mon père est un très bon orateur et il a tôt fait de lui tendre son piège. Je me rappelle encore, l’avoir vu tailler cette cuillère devant la maison, quel baratineur. Le noble mort à l’hameçon et finit par lui tendre les dix mille berrys.

-Merci monsieur, faire affaire avec un homme de goût est toujours un plaisir, au point que je suis prêt à vous faire une nouvelle offre, ce diamant magnifique pour une valeur de cinq mille berrys à peine.

Le noble refuse, argumentant que cela est trop cher et qu’il a déjà son bonheur.

-Je vois, je vois. Très bien monsieur, je trouverais sans doute quelqu’un d’autre pour cette magnifique pièce, quel dommage pour vous… Mais c’est la vie…

Le noble arrête mon père et finalement achète le diamant et part avec ses trouvailles. Mon maître me rejoint et me sourit.

-Bon, je l’admets ma fille, j’ai un peu triché et j’ai usé des autres leçons… Tout d’abord, je t’explique la seconde : si tu vends un objet, sans lui donner une histoire, sans qu’il ne représente un souvenir, sans cette chose qui pourrait le rendre unique… Tu ne le vendras que pour une bouchée de pain.

-Donc la deuxième règle est d’inventer une histoire pour que le client pense faire une affaire ?

-C’est cela ma fille, après j’ai usé de la troisième : « Flatte ton client. » En le flattant, on le rend plus enclin à s’intéresser à nos paroles.

-Mmmh, je comprends… Mais la quatrième règle ?

-« C’est toi qui vends et non eux qui achètent. »

-Euh… Tu veux dire… Qu’on ne doit pas se plier aux désirs du client ?

-Pas exactement, mais tu es sur la bonne piste. En gros, tu proposes un produit, son prix, mais jamais ! Je dis bien, jamais ! Tu ne baisses le prix. Fais lui comprendre que s’il n’achète pas, tu as d’autres clients qui le feront.

-Mais c’est un mensonge de dire ça… En faisant comme ça, on se retrouve avec du stock totalement inutile, des choses qui pourrissent…

-Voilà l’intervention de la dernière règle : « Connais ton inventaire par cœur ! » Ma fille, si tu ne dois te souvenir que d’une règle, c’est celle-là ! Tu ne dois pas seulement connaitre la quantité, les noms, l’utilité de tout ce que tu possèdes. Tu dois être capable de tête à dire ce qui va pourrir bientôt, où il est, son prix et l’histoire que tu lui afflues.

-Mais c’est impossible…

-La chaise sur laquelle tu t’es assise ce matin… Elle m’a coûté mille berrys, elle a une encoche pour montrer son usure, normalement dans deux jours, elle cassera, mais ce n’est qu’une estimation, de plus c’est sur cette chaise que tu as commencé à naitre. Ta mère a eu ses premières contractions dessus alors qu’elle comptait notre recette de la semaine, tu as voulu sortir quand elle a dit qu’on atteignait enfin le million de berrys par semaine. Un prix exceptionnel, et une fille exceptionnelle sont arrivés au même moment dans notre vie.

Il sourit doucement au point de me faire rougir et sourire à mon tour. Je lui demande de ne pas développer son histoire, car le connaissant, j’en aurais jamais fini. Je retourne à la maison avec lui, lui tenant la main et me répétant les leçons qu’il m’a enseignées :

Leçon numéro 1 : Le prix dépend de l’objet et du client. Je dois donc analyser et m’assurer de fixer un prix de base que je dois adapter à mon client.
Leçon numéro 2 : Ne vend pas un objet, vend une histoire, une passion, un souvenir. Je dois donc donner une valeur émotionnelle à mes objets en vente, une âme ou une histoire.
Leçon numéro 3 : Flatte le client. Un client que l’on flatte nous écoute mieux que celui que l’on traite en égale.
Leçon numéro 4 : C’est toi qui vends, et non eux qui achètent. Donc je ne dois pas céder aux envies du client, le laisser fixer son prix, sinon je risque de me mettre sur la paille.
Leçon numéro 5 : Connait ton inventaire par cœur. Donc je dois tout savoir sur ce qui est dans ma boutique, ainsi, je renseigne mieux le client et je suis plus apte à négocier pour le mieux et obtenir le plus d’argent.

-Papa… Comment tu fais pour choisir les bons clients ?

-Cela c'est grâce à une chose spéciale, ma fille, une capacité que j’ai développée en appliquant ces cinq règles. Une capacité fascinante me permettant de connaitre ce qu’une personne peut me rapporter : l’œil du Marchand.

-Tu penses que je l’aurais aussi un jour ?

-Oui, ma fille, si tu appliques ces règles.
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Deux jours après cette ballade, je m’entraîne chez moi à appliquer ces règles. J’ai analysé chaque objet de la maison depuis hier, et je m’épuise les yeux sur chaque détail de la boite de médicament de ma mère. Elle me regarde par-dessus son livre en souriant, s’amusant de me voir apprendre.

-Lucia, alors ? Combien estimes-tu ce médicament ?

-Hmmm, je dirais douze mille berrys maman.

-Tu t’améliores ma fille, tu tombes juste de plus en plus souvent.

Elle me caresse doucement la tête, j’en rougis de contentement. Si Père est avare en cadeau, Mère est avare en compliment, j’en profite donc pour me serrer contre elle. Elle me répond faiblement, sa maladie continuant de la détruire de l’intérieur.

-Maman…

-Oui, ma puce ?

-Tu as l’œil du Marchand toi ?

-Non, moi, je n’ai pas ce genre de capacité comme ton père, pourquoi ?

-Car il m’a dit que si j’appliquais les règles, alors l’œil s’éveillerait tout seul… Mais ça ne marche pas…

-Tu connais ton père, il ne te dira pas tout, tu dois deviner ce qu’il sous-entend… Réfléchis, toutes les règles s’appliquent à la marchandise… Et si tu essayais de voir les choses sous un autre angle ?

-Tu veux dire quoi par-là ?

-Allons, je ne vais pas te mâcher le travail, et puis montre-moi tes progrès en bonne manière un peu ! Une femme marchande se doit de savoir séduire sa clientèle. Marche un peu autour du lit… De manière plus souple, utilise des mouvements fluides… Allons souris plus, cela doit paraitre naturel, tu dois montrer avec tout ton être que tu es heureuse de voir des clients, apprend rapidement ce que les clients aiment et séduit les. Tu dois leur faire plaisir, mais pas seulement avec ce que tu vends. La vendeuse est aussi importante que la marchandise, car c’est toi que les clients voient en premier.

La leçon continuait entrecoupée de test sur ma connaissance des règles. Tu dois leur faire plaisir, mais pas seulement avec ce que tu vends. Impossible pour moi de trouver ce moyen… Enfin, une fois cela m’est arrivé, j’ai cru voir l’espace d’un instant qu’un prix flottait au-dessus du visage de ma mère, mais il disparut très vite. Enragée de ne pas y arriver, je suis retournée voir mon père.

-Papa, papa !! Donne-moi un autre indice sur comment faire !!

-Lucia, Lucia… Ma toute petite Lucia… Te donner des indices ne t’aidera jamais, car l’éveil dépend de chacun.

-C'est-à-dire ?

-Pour certain, il suffit de recevoir un choc, émotionnel ou physique, pour d’autre l’entrainement suffira.

Je réfléchis… Un choc physique serait une bonne solution… Mais connaissant mon père, il me fera payer les soins médicaux donc ce n’est pas rentable… Comment faire ? Un choc émotionnel ? Mais quel genre de choc ? Une trahison ? L’amour ? J’y réfléchis depuis plusieurs jours, mais rien ne vient. Voilà maintenant deux mois que j’y réfléchis, soignant ma mère dont la maladie empire, Papa est de plus en plus inquiet et il ne cesse d’appeler l’hôpital. Aujourd’hui, elle a fait une crise plus forte qu’avant, nous l’amenons donc nous-même. À peine arrivés, le médecin rechigne à la prendre en charge.

-Non, mais écoutez, Monsieur Hyfilnor… Je… Nous ne pouvons pas la prendre en charge comme ça… Nous...

-Quoi ? Pourquoi ?? C’est de l’argent que vous voulez ?
Je regarde la tête du médecin, il ne va pas soigner ma mère… À cause de lui ma mère va mourir… Lentement, je vois apparaitre des chiffres au-dessus de sa tête… Des chiffres noirs et dégoulinants… Un nombre négatif qui augmente, augmente. Mon œil s’est éveillé, alors que lentement mon cœur se déchire. Il va demander très cher, trop cher, on perdrait tout et vu la couleur de ce nombre, j’ai peur que Maman ne s’en sorte quand même pas.

-Vous savez… On peut s’arranger…

-Combien ?!

J’attrape la manche de père et lui fais signe d’arrêter, je pleure lentement alors qu’il me regarde.

-Papa, il demandera trop cher… Papa… On ne pourra pas le payer…

Maman aussi hoche négativement de la tête. C’est trop tard… Père s’effondre et pleure toutes les larmes de son corps sur le torse de celle qu’il aime.

-Je suis désolé ma chère et tendre… Je suis désolé !!

-Merci… Merci pour tout mon amour… Merci pour cette vie, je t’attends dans la suivante. Lucia, ma belle petite fille, soit courageuse… La vie ne te fera pas… De cadeaux. Bats-toi, soit sûr de toi, et utilises tout ce qui est en ton pouvoir pour réussir tes objectifs.

Je n’arrive pas à parler. Je pleure et hurle à la mort. Maman est morte. Maman ne reviendra pas. Pourtant, le ciel est d’un bleu pur et le soleil brille de mille feux. Je déteste ce soleil, je déteste dieu, je déteste les médecins. De l’argent, tout tourne autour de l’argent ! Ce Monde, les gens, les soins !! Je hais l’argent !! Le manque nous rend malheureux !! Maman serait en vie si on avait eu plus d’argent !!! Maintenant, je sais combien les gens peuvent m’apporter… Maintenant, je sais comment en gagner !!! Maintenant, je gagnerais beaucoup d’argent !!! Je te le promets Maman, un jour, j’aurais tellement d’argent que tout ce qui t’es arrivée n’arrivera jamais plus à ceux que je connais ! Je les protégerais avec l’argent !! Je dominerais l’argent et je serais la femme la plus riche de ce monde !!!

Je réouvre les yeux, je suis dans mon chariot et je pleure lentement. Dans le fond... Il m'aura fallu dix-huit autres années avant de me décider à partir. Dix-huit années de perfectionnement, pour maîtriser cet œil et l'utiliser comme un réflexe. Je me rappelle encore, Papa me demande de choisir la pompe funéraire avec cette capacité... Comme disait ma mère "Tout est bon pour s'entraîner". J'ai pleuré et je la pleure encore, elle me manque et elle manque à Papa. La preuve, il ne s'est jamais remarié, n'a jamais plus fréquenter les femmes au point de me laisser les clientes pour se concentrer sur les clients... La peur d'être infildèle à une morte, c'en est presque effrayant de voir à quel point il l'aimait. Je me relève et essuie mes larmes. Je retourne la photo et regarde la légende : "Une journée de joie et d'apprentissage." J'essuie ma dernière larme et glisse la photo dans ma poche. Il est temps de retourner au travail.
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