On est bien putain.
C'était l'une des phrases qui revenait le plus depuis que Matthew et son ami Jaskier étaient arrivé sur l'île de Suna Land, un vaste parc d'attraction proposant autant d'activité pour les adultes que pour les enfants. Mais il y avait quand même beaucoup d'enfant. Un peu trop, au goût de Matthew, qui avait toujours eu du mal avec eux, à l'instar de Jaskier, qui savait y faire.
– On est bien, putain, répéta Jaskier pour la énième fois.
– Ouais, répéta Matthew pour la énième fois.
Après s'être rapidement baladé dans le parc, ils avaient décidé de se poser un moment au « Salon de Katrina », un salon de massage jouissant d'une excellente réputation, et Jaskier, le musicien, avait tenu à y aller. Et il avait rapidement conclu que leur réputation n'avait rien d'usurpé ; les jeunes femmes qui y travaillaient étaient toutes très douées. Il y avait également Pedro et Carlos, deux montagnes parlant avec un accent plus que prononcé. Mais les deux vagabonds avaient gentiment refusé.
Jaskier semblait être prêt à tout donner pour rester ici à tout jamais, mais Matthew lui, au bout d'une heure à peine, s'ennuyait profondément et exprimait déjà son envie de partir. La réponse de son ami, une sorte de murmure mélangé à un râle, lui indiqua qu'il devrait probablement partir tout seul faire un tour dans ce qui semblait être un véritable petit paradis.
Tout semblait annoncer une bonne journée. Les enfants qui ne lui paraissaient mystérieusement pas chiant, les jolies filles, les employés qui le saluaient respectueusement et qui semblaient prêt à tout pour assurer le confort des touristes. Oh, et le délicieux lait à la fraise servi dans les stands éparpillés un peu partout sur l'île fut la cerise sur le gâteau. Oui, tout était parfait.
Perdu dans ses pensées, il entra au hasard dans l'une des nombreuses boutiques de l'île. Celle-ci semblait présenter et vendre tout un tas de souvenir à des prix exorbitant. Rien de bien intéressant, mais jeter un rapide coup d’œil ne pouvait pas faire de mal. Bien que remplie de touristes avides de babioles, faire le tour de la boutique s’avéra assez rapide, et il s’apprêtait déjà à sortir. Il fut malheureusement intercepté par ce qu'il croyait être un ninja. Mais qui s'avéra au final n'être qu'un employé qui voulait connaître à tout prix l'opinion de Matthew sur la boutique.
– Alors ?! Vous partez sans rien acheter ?
– Euh…
– Vous ne trouvez pas notre magnifique boutique intéressante ?!
– Si si, c'est juste que… Euh…
La porte s'ouvrit avec fracas. Un coup de feu parti rapidement. Les clients se mirent à crier et à se bousculer, mais les quatre hommes qui venaient d'entrer empêchaient toutes tentatives de fuite.
– CECI EST UN BRAQUAGE. FAITES PAS LES CONS ET TOUT SE PASSERA BIEN.
– ET FONT PARTIE DES CONS : CEUX QUI VEULENT JOUER AUX HEROS, CEUX QUI PARLENT FORT ET CEUX QUI OBEISSENT PAS.
– Mais, vous parlez vous même fort, monsieur.
Le coup de feu partit aussitôt, et le client qui venait de faire la remarque s'écroula. La balle n'avait touché que son bras, mais il semblait à tout prix vouloir se faire passer pour mort.
– Y'EN A D'AUTRES QUI VEULENT JOUER AUX CONS ?
– PARCE QU'ON EST TRES FORT A CE JEU LA.
Matthew retourna la tête vers le vendeur, avant de reprendre en soupirant.
– C'est juste que finalement, à choisir je préférerai Pedro et Carlos.
C'était l'une des phrases qui revenait le plus depuis que Matthew et son ami Jaskier étaient arrivé sur l'île de Suna Land, un vaste parc d'attraction proposant autant d'activité pour les adultes que pour les enfants. Mais il y avait quand même beaucoup d'enfant. Un peu trop, au goût de Matthew, qui avait toujours eu du mal avec eux, à l'instar de Jaskier, qui savait y faire.
– On est bien, putain, répéta Jaskier pour la énième fois.
– Ouais, répéta Matthew pour la énième fois.
Après s'être rapidement baladé dans le parc, ils avaient décidé de se poser un moment au « Salon de Katrina », un salon de massage jouissant d'une excellente réputation, et Jaskier, le musicien, avait tenu à y aller. Et il avait rapidement conclu que leur réputation n'avait rien d'usurpé ; les jeunes femmes qui y travaillaient étaient toutes très douées. Il y avait également Pedro et Carlos, deux montagnes parlant avec un accent plus que prononcé. Mais les deux vagabonds avaient gentiment refusé.
Jaskier semblait être prêt à tout donner pour rester ici à tout jamais, mais Matthew lui, au bout d'une heure à peine, s'ennuyait profondément et exprimait déjà son envie de partir. La réponse de son ami, une sorte de murmure mélangé à un râle, lui indiqua qu'il devrait probablement partir tout seul faire un tour dans ce qui semblait être un véritable petit paradis.
Tout semblait annoncer une bonne journée. Les enfants qui ne lui paraissaient mystérieusement pas chiant, les jolies filles, les employés qui le saluaient respectueusement et qui semblaient prêt à tout pour assurer le confort des touristes. Oh, et le délicieux lait à la fraise servi dans les stands éparpillés un peu partout sur l'île fut la cerise sur le gâteau. Oui, tout était parfait.
Perdu dans ses pensées, il entra au hasard dans l'une des nombreuses boutiques de l'île. Celle-ci semblait présenter et vendre tout un tas de souvenir à des prix exorbitant. Rien de bien intéressant, mais jeter un rapide coup d’œil ne pouvait pas faire de mal. Bien que remplie de touristes avides de babioles, faire le tour de la boutique s’avéra assez rapide, et il s’apprêtait déjà à sortir. Il fut malheureusement intercepté par ce qu'il croyait être un ninja. Mais qui s'avéra au final n'être qu'un employé qui voulait connaître à tout prix l'opinion de Matthew sur la boutique.
– Alors ?! Vous partez sans rien acheter ?
– Euh…
– Vous ne trouvez pas notre magnifique boutique intéressante ?!
– Si si, c'est juste que… Euh…
La porte s'ouvrit avec fracas. Un coup de feu parti rapidement. Les clients se mirent à crier et à se bousculer, mais les quatre hommes qui venaient d'entrer empêchaient toutes tentatives de fuite.
– CECI EST UN BRAQUAGE. FAITES PAS LES CONS ET TOUT SE PASSERA BIEN.
– ET FONT PARTIE DES CONS : CEUX QUI VEULENT JOUER AUX HEROS, CEUX QUI PARLENT FORT ET CEUX QUI OBEISSENT PAS.
– Mais, vous parlez vous même fort, monsieur.
Le coup de feu partit aussitôt, et le client qui venait de faire la remarque s'écroula. La balle n'avait touché que son bras, mais il semblait à tout prix vouloir se faire passer pour mort.
– Y'EN A D'AUTRES QUI VEULENT JOUER AUX CONS ?
– PARCE QU'ON EST TRES FORT A CE JEU LA.
Matthew retourna la tête vers le vendeur, avant de reprendre en soupirant.
– C'est juste que finalement, à choisir je préférerai Pedro et Carlos.