Watch the city burn.
L'immense figure marchant à l'ombre des bâtiments inquiétait les passants, nobles et marins. Un collier autour de la nuque l'empêchant de respirer correctement, l'adolescente pourtant n'émet aucune remarque sur sa pitoyable condition. Elle avance, portant en guise de fardeau sur ses épaules une autre humaine. Madame souhaite découvrir le monde depuis les épaules d'une géante et qui est Faith pour la contredire? Aujourd'hui elle est Faith demain elle sera Lust les surnoms n'ont de sens que pour les maîtres. L'ange ne fait que marcher, elle marche tandis que le fouet claque de nouveau sur son dos, sa tignasse blanche fermement agrippé par les mains de Madame.
-Non Faith ce n'est pas ce que j'ai demandé. Arrête de faire cette tête bon sang!
Madame s'emporte, elle descend promptement et tire par les mains son esclave dans une ruelle. Elle s'emporte la petite dame, elle claque Faith, pesta et se tire les cheveux. Elle n'y arrive pas, la madame, elle n'arrive pas à inculquer à Faith le sens de la rebéllion. Drôle d'initiative pour une femme possédant des esclaves hein? Mais la facilité Madame n'a jamais aimé ça, depuis un an elle s'entête à faire progresser Faith par intervalle réguliers. Pour l'instant c'est raté. Un échec cuisant dont n'a pas l'habitude la matrone qui est habitué à ce que tout ce qu'elle entreprend réussisse sans accrocs. Et voilà aujourd'hui qu'un être lui résiste et que la violence physique n'y fait rien, comment briser un être pas construit? Alors la voilà qui s'attèlle à la création d'un être à son effigie, parfait et capable d'un semblant de discussion. Mais les bases c'est compliqué, c'est les premiers jalons de cet édifice qui seront les plus compliqués à poser. Ensuite Madame l'espère cela ira tout seul, une continuité parfaite qui ménera l'ange à double noms sur le chemin de l'autonomie.
Affranchir son esclave? Vu le prix exorbitant que cela lui a coûté hors de question, surtout maintenant. Il est encore trop tôt pour des suppositions pareils, et dans la ruelle Madame ne remarque pas l'attroupement d'un petit groupe de cinq individus, hommes et femmes sans distinction. A force de marcher sans se rendre compte du chemin qu'on emprunte voilà Madame dans un endroit malfamé et avec des vautours autour de sa délicieuse carcasse.
-Mam'zelles c'pas la peine s'mporter comme ça Yohoho. C'quoi le blème.
Madame rêve, elle nage en plein rêve est ce que ce malotru, ce malandrin, l'immonde personnage et gueux lui a adressé la parole? Diantre il est encore plus moche que le plus vieux de ses esclaves songe alors la petite Dame en se mettant par instinct derrière l'imposante silhouette de l'adolescente esclave.
-Hors de ma vue bande de roturiers.
-Comment qu'elle cause l'autre pète cul! Didier apprend lui les bonnes manières à cte fille de bourges! Détrousse là aussi et son espèce de géante aussi Hihi♥!
Et Lust qui regarde la scène sans y être, qui voit deux hommes s'avançant dans la direction de Madame. Elle regard et il ne manque que le filet de bave pour confirmer son état végétatif. Et comme à l'accoutumée lorsqu'on ne donne pas d'ordres avec le fouet à Lust elle part à la recherche d'une autre sorte de foi, celle de la découverte d'un autre monde. Elle se renferme et son regard vitreux coupe tout contact avec l'extérieur.
Le fouet tombe des mains de Madame qui s'en pisserait presque dessus de peur tellement le sentiment que sa vie va vite se raccourcir lui empoigne les tripes, elle se maudit, maudit cette espèce de grand cruche qui n'est pas capable d'être doté d'un cerveau à la naissance et renonce à tout espoir d'appeler à l'aide.
Oui ça y est elle s'est faite dessus. Dans sa nouvelle robe qui a coûté plus cher que le taudis dans lequel vivent ces malheureux, elle fulmine enrage et peste mais dans le vent et ses insultes sont aussi efficaces que sa démarche qui recule aussi vite que possible à l'autre bout de la ruelle.
Le couteau du premier brigand siffle.
Un ange passe, littéralement, et le temps se fige.
Lorsque la scène reprend son court le pauvre type regarde avec son air enjoué la riche, il avance mais soudain une douleur le force à baisser son regard. Et il hurle, comme un porc, comme un cochon immonde, il se roule dans la fange en glissant et ses tripes se répandent au sol dans une dégustation gratuite pour les rats et autres charognes de ce quartier.
Le vice prend alors tout son sens dans le surnom de l'ange, couteau en main buste ensanglanté par le liquide carmin du macchabée. Regard toujours aussi vide qui rencontre celui de Madame qui semble presque se transformer en escargot tant ses yeux se font globuleux. Pourtant elle comprend vite la scène et la réaction, son esclave vient de la défendre et si elle ne s'y attendait pas elle reprend d'une voix tremblante possession de ses moyens. Sa langue imite le claquement du fouet et Lust semble se métamorphoser, elle ramasse le fouet et claque le dos de son esclave. Elle ne sait comment, elle ne sait pourquoi mais elle s'engage à comprendre l'origine de cette action miraculeuse. Pourtant ses mots sont simples et clairs.
-Lust apprend à ces enfants de charognes le sens du mot humilité.
Aucune réaction.
La joie fait place à l'agacement et à l'exaspération, elle se fait un mémo au coin de son esprit. A l'avenir apprendre à cette cruche le sens d'un mot courant.
-Tue Lust, tue sauf la fille qui jactait. Il me manque une servante.
Et la géante se précipite vers sa tache tandis que le fouet claque de nouveau, étrangement donner la mort aux autres elle sait le faire par nature.
Par contre ça aussi c'est étrange et louche.
L'immense figure marchant à l'ombre des bâtiments inquiétait les passants, nobles et marins. Un collier autour de la nuque l'empêchant de respirer correctement, l'adolescente pourtant n'émet aucune remarque sur sa pitoyable condition. Elle avance, portant en guise de fardeau sur ses épaules une autre humaine. Madame souhaite découvrir le monde depuis les épaules d'une géante et qui est Faith pour la contredire? Aujourd'hui elle est Faith demain elle sera Lust les surnoms n'ont de sens que pour les maîtres. L'ange ne fait que marcher, elle marche tandis que le fouet claque de nouveau sur son dos, sa tignasse blanche fermement agrippé par les mains de Madame.
-Non Faith ce n'est pas ce que j'ai demandé. Arrête de faire cette tête bon sang!
Madame s'emporte, elle descend promptement et tire par les mains son esclave dans une ruelle. Elle s'emporte la petite dame, elle claque Faith, pesta et se tire les cheveux. Elle n'y arrive pas, la madame, elle n'arrive pas à inculquer à Faith le sens de la rebéllion. Drôle d'initiative pour une femme possédant des esclaves hein? Mais la facilité Madame n'a jamais aimé ça, depuis un an elle s'entête à faire progresser Faith par intervalle réguliers. Pour l'instant c'est raté. Un échec cuisant dont n'a pas l'habitude la matrone qui est habitué à ce que tout ce qu'elle entreprend réussisse sans accrocs. Et voilà aujourd'hui qu'un être lui résiste et que la violence physique n'y fait rien, comment briser un être pas construit? Alors la voilà qui s'attèlle à la création d'un être à son effigie, parfait et capable d'un semblant de discussion. Mais les bases c'est compliqué, c'est les premiers jalons de cet édifice qui seront les plus compliqués à poser. Ensuite Madame l'espère cela ira tout seul, une continuité parfaite qui ménera l'ange à double noms sur le chemin de l'autonomie.
Affranchir son esclave? Vu le prix exorbitant que cela lui a coûté hors de question, surtout maintenant. Il est encore trop tôt pour des suppositions pareils, et dans la ruelle Madame ne remarque pas l'attroupement d'un petit groupe de cinq individus, hommes et femmes sans distinction. A force de marcher sans se rendre compte du chemin qu'on emprunte voilà Madame dans un endroit malfamé et avec des vautours autour de sa délicieuse carcasse.
-Mam'zelles c'pas la peine s'mporter comme ça Yohoho. C'quoi le blème.
Madame rêve, elle nage en plein rêve est ce que ce malotru, ce malandrin, l'immonde personnage et gueux lui a adressé la parole? Diantre il est encore plus moche que le plus vieux de ses esclaves songe alors la petite Dame en se mettant par instinct derrière l'imposante silhouette de l'adolescente esclave.
-Hors de ma vue bande de roturiers.
-Comment qu'elle cause l'autre pète cul! Didier apprend lui les bonnes manières à cte fille de bourges! Détrousse là aussi et son espèce de géante aussi Hihi♥!
Et Lust qui regarde la scène sans y être, qui voit deux hommes s'avançant dans la direction de Madame. Elle regard et il ne manque que le filet de bave pour confirmer son état végétatif. Et comme à l'accoutumée lorsqu'on ne donne pas d'ordres avec le fouet à Lust elle part à la recherche d'une autre sorte de foi, celle de la découverte d'un autre monde. Elle se renferme et son regard vitreux coupe tout contact avec l'extérieur.
Le fouet tombe des mains de Madame qui s'en pisserait presque dessus de peur tellement le sentiment que sa vie va vite se raccourcir lui empoigne les tripes, elle se maudit, maudit cette espèce de grand cruche qui n'est pas capable d'être doté d'un cerveau à la naissance et renonce à tout espoir d'appeler à l'aide.
Oui ça y est elle s'est faite dessus. Dans sa nouvelle robe qui a coûté plus cher que le taudis dans lequel vivent ces malheureux, elle fulmine enrage et peste mais dans le vent et ses insultes sont aussi efficaces que sa démarche qui recule aussi vite que possible à l'autre bout de la ruelle.
Le couteau du premier brigand siffle.
Un ange passe, littéralement, et le temps se fige.
Lorsque la scène reprend son court le pauvre type regarde avec son air enjoué la riche, il avance mais soudain une douleur le force à baisser son regard. Et il hurle, comme un porc, comme un cochon immonde, il se roule dans la fange en glissant et ses tripes se répandent au sol dans une dégustation gratuite pour les rats et autres charognes de ce quartier.
Le vice prend alors tout son sens dans le surnom de l'ange, couteau en main buste ensanglanté par le liquide carmin du macchabée. Regard toujours aussi vide qui rencontre celui de Madame qui semble presque se transformer en escargot tant ses yeux se font globuleux. Pourtant elle comprend vite la scène et la réaction, son esclave vient de la défendre et si elle ne s'y attendait pas elle reprend d'une voix tremblante possession de ses moyens. Sa langue imite le claquement du fouet et Lust semble se métamorphoser, elle ramasse le fouet et claque le dos de son esclave. Elle ne sait comment, elle ne sait pourquoi mais elle s'engage à comprendre l'origine de cette action miraculeuse. Pourtant ses mots sont simples et clairs.
-Lust apprend à ces enfants de charognes le sens du mot humilité.
Aucune réaction.
La joie fait place à l'agacement et à l'exaspération, elle se fait un mémo au coin de son esprit. A l'avenir apprendre à cette cruche le sens d'un mot courant.
-Tue Lust, tue sauf la fille qui jactait. Il me manque une servante.
Et la géante se précipite vers sa tache tandis que le fouet claque de nouveau, étrangement donner la mort aux autres elle sait le faire par nature.
Par contre ça aussi c'est étrange et louche.