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Dernière Epoque: Seul dans leur Monde.

La Passion de Tahar

Le Dragon Céleste Saint Glinglin a donné un spectacle au dénouement magistral. Au programme : la mort d'Ela Inboshasse, et un Tahar Tahgel agonisant de celle-ci, humilié au bâillon, son Sang coulant de partout. Si Glinglin pensait le vider de son pouvoir, il ne s'attendait pas à ce que ce soit un Tahar enragé qui clôture son spectacle de morts qui provoqueront certainement nombreuses querelles et problèmes auprès des Très Hautes Sphères, celles du Cadenhead et d'un enfant-céleste.

On a tué un dragon céleste...
© 1626 - Agence Requiem Press


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Dernière édition par Tahar Tahgel le Ven 17 Juil 2015 - 22:52, édité 1 fois
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Je suis
Qu’un mort en sursis
Au milieu de la file
Devant moi ce dictateur, fils de lui-même
Derrière, le saint des saints
Tous
En attente
D’un vieillard vigile
D’une affectation dernière
En bas ou en haut
Vices continus
Vertus éternelles
Et j’attends.


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Partout et nulle part, le Démon court toujours

L’information s’est déjà répandue comme une traînée de poudre dans tous les états du monde, dans toutes les mers, sur l’assassinat par Tahar Tahgel du dernier héritier de la maison Cadenhead, Saint Glinglin, il y a deux jours. Aujourd’hui, les rumeurs commencent à enfler sur sa localisation actuelle.

Pour de plus en plus, en effet, les efforts concentrés de la Marine sur Marie-Joie, sans résultat jusqu’ici malgré leur sévérité, la fouille systématique des navires notamment, laissent augurer une fuite plus lointaine des lieux du crime par le renégat. Celui-ci dont on peut noter qu’il aura donc attendu dix ans quasiment jour pour jour pour renouer avec le meurtre de sang froid parmi les plus hautes strates sociales. L’assassinat du vice-amiral Flermet, lors de funérailles de l’amirale Œankhôr dans les derniers jours de 1615, est ces jours-ci revenu dans toutes les mémoires.

Mais pour les autorités, c’est formel. Tahar Tahgel n’a pas rejoint le Nouveau Monde et les troupes du Malvoulant, dont on sait qu'il est en quête de sang neuf chez ses lieutenants. Il n’a pas non plus basculé sur les Blues. Il n’a pas non plus reculé sur Grand Line. Il pourrait se cacher dans la Flaque, disent-elles, et l’amiral Fuuryuko le traquera jusqu’au bout dans le dédale souterrain, lui qui a répondu mais avec trop de latence à l’appel d’urgence émis par Glinglin juste avant son trépas.

Du nouveau monde, les aides de camp de l’amiral en chef Kenpachi, en déplacement justement pour endiguer la nouvelle toute-puissance de Mannfred D. Teach depuis la mort de son ennemi juré Vladimir Toreshky, assurent que le chef suprême des forces du monde civilisé suit ces recherches avec la toute première attention. Envisage-t-il un retour prématuré à la capitale ?

(...)

© 1626 – Marie-Joie Post


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Revue de presse dans la main et complainte du damné sur la langue, je reste un long moment prostré après avoir fini de lire et de chantonner.

Mes plaies ont séché, purulent encore pour certaines mais sont globalement refermées. Ne plus avoir de bracelet dissipateur d’énergie fait des miracles. La retombée après la débauche de violence, contre mon corps et les autres, par contre, fait que la la machine repart de très bas. La douleur lancinante et diffuse du chagrin surpasse celle physique, dans sa capacité à saper l’envie d’aller mieux vraiment.

Je ne suis pas chez Mannfred à passer un entretien d’embauche, non...

Je ne suis pas non plus allé vivre heureux chez Maman et Mundan mes derniers jours. Ils ne se souviennent pas de moi de toute façon, alors non...

Je ne suis pas allé dire bonjour à ma fille quelque part sur GrandLine, salut chérie, ce que je t’ai fait au moment de partir, ben je suis allé au bout sur un connard, mais c’était un connard alors c’est moins grave soyons heureux ensemble. Au passage, ça m’a coûté une femme de ma vie de plus mais t’en fais pas, hein, toi tu crains rien avec moi. Nah...

Et je ne suis pas non plus dans la Flaque. Non, non, Shiro...

Je suis dans un endroit qui n’existe nulle part. Dans aucune cité d’aucun état d’aucun monde géré par aucun gestionnaire. Aucune langue d’aucune société n’a de mot pour cette région. Même l'expression zone grise ne couvre pas tout à fait la même réalité. C'est une expression, elle désigne une réalité qui existe. Celle où j’évolue depuis deux nuits et bientôt deux jours, elle n’existe pas. C’est un limbe à la rigueur, mais un limbe lyrique alors, imaginaire. Même les gens à côté de moi n’existent pas. Ils ont existé, ailleurs, à une autre époque, et encore pas tous car certains sont nés ici, mais ils n’existent plus depuis qu’ils sont ici. Certains y sont nés et les autres sont vivants, oui. Biologiquement leur cœur bat comment le mien peut-être. Mais leur nom n’est plus leur nom, leur vie n'est plus une existence.

Même les gens, les autres, ceux qui existent, quand ils croisent les regards de ceux parmi lesquels j'évolue maintenant, ne les voient pas. Quand ils les touchent, ils ne les sentent pas. Il n’y a peut-être qu’une vague odeur dans leur sillage, ou à côté d’eux, comme un bruit de fond effacé dans le flot continu d’effluves brassés par le monde qui existe. Mais c’est tout. Cette sorte d’impression qu’on a quelque chose dans le coin de son champ visuel parfois, mais quand on regarde mieux, en fait il n’y a rien. On s'est trompé sans doute.

Et quand ils s’y mêlent pas hasard, ceux dont je suis le pair désormais ne demandent rien au monde qui existe : ils le traversent. Ou plutôt : ils sont traversés par le monde qui existe. Et quand il les traverse, celui-ci en est moins conscient peut-être encore que quand il traverse les spectres et fantômes, qui font froid dans le dos souvent.

Shiro Fuuryuko, amiral de la marine mondiale. Quand tu voudras vraiment me trouver, je suis là...

Dans les rues de ta ville.


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Personne ne m’a recueilli, exsangue, puis pansé, soigné, abreuvé.

Personne ne m’a même parlé. Même entre eux ils ne se parlent pas.

Ils ne font pas l’aumône. Ils ne cherchent pas le contact. Ils l’évitent comme on les évite, sans même y penser.

Dans le coin d’un œil, pour la première nuit jusque la seconde, j’étais un tas de chiffons sortis par un clochard d’une poubelle, jetés à moitié sous un plancher et détrempés par la pluie venue avec l’orage de la veille. Même pour eux peut-être, je l’étais. Je sentais le sang et la boue de ma dégringolade à travers ville, à travers fange, jusque les docks d’où je suis remonté je ne sais plus dans quel quartier.

La pluie m’a secouru, elle, peut-être. La bouche sous une gouttière, sans qu’on voie autre chose qu’un tas de fripes mu par le vent, j’ai bu les gouttes qu’elle me donnait. J'ai aussi rincé mes plaies avant de les bander dans mes haillons, par réflexe sans doute. Je n’ai plus conscience de l’avoir fait, et je ne sais même pas comment j’ai pu bander mon bras gauche, le valide, avec seulement l’épaule droite en opposition. Avec les pieds, si je devais deviner, mais ça me paraît trop acrobatique...

Et puis j’ai attendu, cloué non plus de vrais clous mais par la peine et, donc, cette violence débauchée au saint des saints, tout là-haut derrière même les nuages qui emplissent désormais mon ciel.

Ce matin, l’un d’eux m’a percuté pour me fouiller. Il n’a pas été surpris de me voir, corps vivant dans un tas de frusques en lambeaux. Il n’a pas souri, il n’a pas eu peur. Il ne savait pas qui j’étais. Il est juste reparti. Ceux qui n’existent pas ne lisent pas la presse, ne recherchent pas le profit, n’ont même pas comme certains mancheux le besoin de se cacher de la milice. Parce que la milice, comme tout un chacun, ne les voit pas. Ils n’ont personne, ne sont personne, ne cherchent personne. Ne sont cherchés par personne. Ils sont partout et la seule façon de le concevoir est de devenir l’un deux.

Je suis sûr que l’un d’eux pourrait s’introduire dans le palais du gouvernement s’il y ressentait un quelconque intérêt. Mais ils n’ont pas d’intérêts. Ils n’ont que leurs besoins vitaux et les déchets de ceux qui existent suffisent amplement pour les assouvir. Parfois, même, certains n’ont plus ces besoins. Ils meurent alors, à petit feu mais vite, car il reste peu d'énergie à éteindre en eux. Et leur cadavre peut rester plusieurs mois au même endroit, en général ils se cachent bien, sans que personne ne le repère ni s’en émeuve.

Pire qu’un paria, moins qu’un déchet, pas un rebut.

En dehors, même dedans.

In-existant.


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Quand vous viendrez me voir pendu
Quand vos enfants moqueront ma dépouille
Sous vos yeux goguenards
Quand vous direz que vous n’aviez pas peur
Vous
Du démon tueur de saints
D’un monstre comme moi, pour vous vanter
Quand je ne pourrai plus me défendre
Quand Tahar sera mort
Le soulagement ne sera pas vôtre.


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Polémique : La Flèche cible des critiques

Après l’Amirauté et ce baiser entre le renégat Rossignol et Kenora Makuen, c’est au tour de l’institution d’élite de s’attirer les regards.

Le Major doit en effet faire face à des interrogations sur les agissements, ou plutôt les non-agissements si l’on en croit les témoins, d’une femme de son groupe de choc : Lydia Œankhôr, rien moins que la sœur de l’amirale du même nom, dont la disparition avait été mêlée au nom de Tahar Tahgel déjà en 1615. La haute gradée est accusée selon certains de n’avoir pas défendu Saint Glinglin pendant les évènements d’il y a trois jours à la résidence Cadenhead, alors que le meurtrier Tahar Tahgel, chien fou, court toujours.

L’intéressée, la Dame Blanche, n’a pas souhaité faire de commentaire. Si elle n’est pas sous les verrous, des sources nous ont cependant confié qu’elle était interdite de quitter la capitale jusqu’à plus ample informé.

Alors que les conséquences mondiales de la mort de Saint Glinglin continuent de se faire jour, on pense notamment aux affres du conglomérat Cadenhead en pleine perte d’influence partout où il était implanté, cette nouvelle tache sur l’uniforme de la Marine, dans sa branche d’élite qui plus est, sonne comme un énième pied de nez à l’establishment du criminel introuvable. Tahar Tahgel, où te caches-tu ?

(...)

© 1626 – Marie-Joie Chronicle


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L’article n’est pas signé, bien évidemment. Quelques velléités d’aller montrer à l’auteur où je me cache m’ont traversé l’esprit. Je garde la feuille de chou dans une des grandes poches de la redingote mitée que j’ai trouvée sur un cadavre, elle rejoindra l’isolation de ma paillasse ce soir. Puis je remonte mon col pour me protéger de la pluie battante et m’insère dans le trafic misérable de la zone entre docks et tanneurs. Il y a là quelques estaminets à la nourriture assez infâme pour que les clients consomment peu et que les poubelles se remplissent régulièrement. On en apprend plus sur les villes en en observant les exclus que les bien-lotis.

Le fantôme déjà en train de faire les ordures penche à peine la tête pour attester ma présence, une présence, sans s’arrêter dans son activité. Il y a assez pour plusieurs, puisque chacun prend seulement ce qu’il peut pour lui-même. Pas de territoire à défendre. Je le vois s’attarder malgré tout sur un point au-dessus de mes yeux : mon crâne. Malgré le turban dans lequel je l’ai dissimulé, quelques zones brillantes du casque que je n’ai pas réussi à enlever luisent parfois. Je reste invisible comme les autres inexistants, mais je sens bien, parfois, que même les bourgeois et les gens qui existent me repèrent mieux au coin de leur œil, à cause de lui.

Je me suis échiné, mais quand mon premier ongle s’est fendu contre le métal j’ai arrêté. J’essaierai de me casser la tête contre un mur quand j’aurai assez de force pour encaisser le choc.

Je ne sais pas trop pourquoi je me suis efforcé de survivre. Mes plaies ont fini par toutes sécher, je ne suis pas tombé malade malgré le froid, la pluie, la crasse, on ne m’a pas trouvé... Peut-être juste pour ces raisons qui ne m’appartiennent pas. Je survis, c’est dans ma nature, et si ceux qui me traquent ne m’en empêchent pas, alors mon état s’améliore. La vie tient à peu.

Un soir, hier ou celui d’avant, qui lui ressemblait fort, il m’est venu à l’esprit que ce heaume infernal, sous lequel mes cheveux doivent être une jungle hirsute et peuplée de bestioles infâmes vu ce que ça me gratte, concourt peut-être à ma facilité à échapper aux polices à mes trousses. J’ai remarqué que mon empathie était engourdie. Pas disparue mais comme réduite, comme quand j’étais dans la jarre de granit chez Glinglin et essayais au début d’entendre ce qui se disait à l’extérieur : les voix m’arrivaient distordues par la roche. Peut-être que mes chasseurs ne perçoivent ni ne localisent ma présence à cause du phénomène inverse. Merci Sengoku ? Non, pas merci. C’est sans doute ce qui a fait qu’Ela est morte sans que j’y puisse rien. Ça, le bracelet, mon bras, l’idée même d’exsanguiner le logia du sang peut-être. Tout ça et Glinglin bien sûr, mais Glinglin a eu son sort. Alors quoi ? Est-ce que je vis pour te tuer toi, Vegapunk ?

Je pourrais, mais je ne le sens pas.

Je ne sens qu’un grand vide.

Sans lien, sans but, sans raison.

Je suis seul.


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Jenv,

J'arrive. Bientôt. J'ignore si ça a un sens. Je ne pense pas. Je pense que ça peut en avoir. Je ne pense rien. Pour une fois je vais faire et voir après. J'ai déjà fait sans réfléchir, un peu, hier, ou avant-hier, ou je ne sais plus, et je vois maintenant les conséquences. C'est mal engagé. Le monde a peur. Ils parlent dans leur sommeil. Je me demande si moi aussi. Ils implorent ma pitié. Il paraît que l'espoir est vertu d'esclave, mais je ne suis plus esclave.

J'écris avec mes tripes pour te dire que je t'ai aimée avant de mourir. À défaut de te l'avoir dit avant que tu meures. Et les flots engloutiront cette vérité comme le temps a effacé tes libertés passées. Comme les hommes qui ont décidé qu’ils savaient pour les autres, si laids et si faibles et si laids d'être faibles qu'ils ont besoin de modèles à ton image, t'ont figée en une vaillante amirale, belle et juste et incorruptible. Comme ils ont figé Vlat Flermet en un innocent de tout, bon marine, bon mari.

J'en ai vomi mais je me suis guéri de toi. Ou j’ai appris à survivre avec ton départ. Ou j'ai, juste, survécu à ton départ. Parce que je survis, parce que toujours je survis. Parce que je ne sais pas mourir. Je n'ai rien appris. Je ne sais pas si on peut apprendre. Tu as même une statue sur mon île, à Troop Erdu. Je ne t'ai jamais demandé si elle t'allait. Je te le demanderai. Tu me diras. Ha... Ça, ça n’a aucun sens. Je ne serai que poussière, comme toi, et jusque la fin il sera trop tard pour te demander. J'aurais voulu te la montrer. Maman t'aurait aimée, je pense. T'aimait déjà, je suis sûr. Je ne sais pas si elle a oublié ça aussi. La femme mystérieuse dont son fils qu’elle a oublié ne pouvait pas parler, quand il était militaire de renom. Je ne suis pas sûr qu'elle se souvienne. Ça paraîtrait logique que non, mais la logique non plus n’a plus de sens.

Je me suis guéri de tout, je crois. Je peux y aller. J'y vais. Quelques lettres encore, et j'y vais.

Merci.


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J’ai cassé un mur mais pas ma tête, encore moins le casque. C’était de nuit, mais des gens ont entendu. Quelques soldats sont venus au matin, j’ai dû changer de quartier.

La bouteille s’en va doucement. Le courant l’emporte puis le ressac la ramène. Elle plonge, réapparaît deux vaguelettes plus loin. Je la vois revenir vers mes pieds, mais je la laisse à son sort et quitte la jetée.

Elle finira bien par se perdre. Comme moi.


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Il y a quelque chose d’assez hypnotique dans le spectacle incessant des quais d’un port comme celui de Marie-Joie. Les débarcadères deviennent embarcadères, redeviennent ce qu’ils étaient, et le cycle se répète si régulièrement quels que soient les troubles du temps. Malgré les patrouilles, malgré les dangers. Les gens vont, viennent, arrivent, repartent, vivent, existent ici, existent ailleurs, pour des milliers de mille raisons qui les ont fait venir, des milliers d’autres qui les font rester ou repartir, jusqu’à ce que de nouvelles les fassent retourner d’où ils sont venus : le reste du monde. Toute une ribambelle de causes qui donne le vertige à celui qui ne s’en trouve plus pour décoller ses yeux de cette boucle sans fin. Je n’y ai passé que la matinée à cause des brigades fouillant les cargaisons en permanence, mais j’aurais sans mal pu y rester tout le jour, et même la nuit puisque cette ville ne dort jamais. Après ces livraisons matinales, ces gens qui viennent pour affaires diverses avant le zénith, l’après-midi doit être la période des touristes, comme à Water Seven, et la nuit peut-être celle des soldats. Celle des contrebandiers sans doute aussi. Quoique. Ces temps-ci, l’état-major a dû renforcer les fouilles de nuit à ma recherche, je l’aurais fait.

Et puis après, comme tous les matins du monde, le cycle, infernal, jamais défaillant. Le renouveau dans la routine. Le calme né de la certitude et la certitude elle-même venue du calme. Aujourd’hui sera comme hier, demain comme aujourd’hui. Je les ai toujours enviés. De s’en satisfaire.

Comme j’ai toujours su que je mourrais sans lit.


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Succubes dans la tourmente

Cinq jours et toujours aucune trace de Tahar Tahgel, ni ici ni ailleurs.

La grogne gagne, et alors que l’amiral en chef Sentomaru Kenpachi a annoncé qu’il retournerait sous peu tirer l’affaire au clair, les doutes sur la compétence de la Marine à défendre Marie-Joie efficacement commencent à percer les esprits. Alors qu’on se demande s’il y aura une prochaine victime, et de quel rang, l’état-major semble décidé, peut-être pour se rassurer lui-même, à montrer que son action n’est pas vaine, que toute entrave sera punie. C’est ainsi qu’on a appris en fin de soirée hier que le commodore Céléno, la Harpie, avait été convoquée par ses supérieurs. Son navire, le Vagabond, est arrivé au port militaire peu avant l’aube dans la plus grande discrétion. Mais la taille massive de la frégate n’a pas échappé aux observateurs. Comme pour le colonel Lydia Œankhôr, il s’agirait pour le commodore de répondre de ses actes, en particulier d’une encore supposée rencontre avec son ancien second, l’alors lieutenant-colonel Tahgel, sur Second Peace Island. L’entrevue daterait de quelques mois.

Pas plus que sa collègue, la gradée n’a pas souhaité commenter, et reste même introuvable pour nos journalistes.

Néanmoins, deux sources des Cipher Pol 3 et 4, qui souhaitent bien évidemment conserver l’anonymat, assurent qu’elle aussi a été sommée de rester dans la capitale jusqu’à nouvel ordre. Et que pendant ce temps toutes les relations connues de l’ex-colonel Tahgel, notamment toutes celles encore présentes au sein de la Marine, et notamment les femmes, sont passées au crible par les services compétents, et susceptibles d’interrogatoires dans les jours, dans les huitaines à venir.

« L’uniforme doit être impeccable, jusque dans les poches, » comme le soulignerait le colonel Kattar.

(...)

© 1626 – Marie-Joie Times


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J’ai pleuré ce matin. Comme un homme. Comme si j’étais l’un d’eux. Le sentiment d'anéantissement m'a vidé de l'intérieur comme si j'étais un fruit à pulpe qu'une main invisible pressait, mais depuis mes entrailles. La main des morts, la main d'Ela mais aussi la main de tous ceux, de toutes celles, que je n'ai jamais revus, par ma faute ou par la faute à pas de chance c'est la vie circule monsieur Tahar. C'est paradoxal, parce que ma santé me semblait revenir, mais soudain j'ai eu l'impression, au beau milieu du nulle part urbain qui m'entourait, que tout s'effondrait, physiquement, en moi. Les genoux qui cèdent soudain, le souffle qui devient court voire trop court, le cœur qui plonge, les tripes qui se contractent, le sang qui reflue du visage, les fourmis dans les six extrémités, la sueur qui vide les fluides dans un frisson incontrôlable. J'étais dans une foule, j'ai à peine eu le temps de tourner dans la première ruelle venue pour vomir mes larmes et ma bile de tristesse.

Ma rate a rendu son âme dans des hoquets qui ne voulaient pas venir, en même temps que chaque tentative pour les sortir me coûtait des maux insoutenables. Mâchoires contractées à s'en briser, muscles dont les blessures se sont rouvertes par tant de tension, ongles qui rentrent dans les chairs pour aider à évacuer ce malheur qui me rongeait la peau, grattait pour voir dehors sans jamais vraiment vouloir quitter dedans. Main au mur, j'étais ivre de ces êtres perdus, tous jusqu'au premier, jusqu'à toi mon frère et jusqu'à moi-même si jeune, et le vide de mon existence m'a englouti comme de l'air. Je voulais hurler mais je ne pouvais pas, mes lèvres ne crachaient que de la bave informe et la morve l'accompagnait. J'étais trempé, j'avais froid sans le sentir, et les passants qui maintenant me regardaient dans le coin de leur œil quand ils passaient la ruelle, depuis l'artère principale, ne voyaient toujours pas Tahar Tahgel le magnifique, juste un pauvre hère qui avait passé la nuit à noyer sa vie dans l'alcool, et qui maintenant regrettait : mauvaises idées, mauvaises actions, mauvaise rupture ?

Moi, pou à la surface du globe, je prenais conscience du néant de mon héritage, encore et peut-être pire que les fois précédentes. Pire même qu'Impel Down. Vivant physiquement mais vide, libre à peu près d'entraves humaines mais vidé. Jetable et jeté par l'existence. Fatigué, tellement fatigué de survivre depuis tout ce temps, de n'avoir jamais que survécu même quand j'aurais pu vivre, choisir de vivre avec elle ou avec elle, ou avec elles, après avoir donné de ma personne et après avoir tant reçu sans jamais prendre le temps de juste donner et de juste recevoir, de juste accepter, de profiter juste de l'instant. En croyant le faire, parfois, mais les suites ont toujours prouvé que non. Un grognement minable, misérable, a servi de cri à mon chagrin. Pathétique et ridicule petit Tahar Tahgel, coincé sans issue dans les allées borgnes et détestables de sa si piètre geste fatale… Il n'y a pas pire douleur.

Les larmes ont tari, le rire les a remplacées, ce petit ricanement nerveux à chaque accès dolent, quand tout se mélange et que plus rien n'a de sens. Assailli par les signaux, le cerveau se trompe et ce qui est triste, pathétique et ridicule, devient source de moquerie, même soi-même, surtout soi-même, et la fatalité désolante et désopilante de ce destin miteux concédé par les dieux à ce satané bougre qui n'a jamais pu que décevoir les attentes. Ela est morte, dernière femme. Jenv est morte, première femme. Sarah, Izya, Lilou pourraient tout aussi bien être mortes, puisqu'elles le seront un jour de toute façon. Sara de Water Seven le sera, Maman, Lydia, Céléno le seront. Sar l'est déjà. Et Super Trempe peut-être. Et toutes les autres. Et la duchesse, et la comtesse, et les autres, et toutes les autres. À quoi bon ? À quoi bon toutes ces rencontres, vides, toutes ces jouissances, vaines, toutes ces tentatives, de quoi tentatives ? À quoi bon, sinon tuer le temps en attendant qu'il me tue ?

Sentiment de gâchis, d'absolue ineptie, de monde sans cause et de conséquences sans but. Le vide de tout à travers le plein, disent les moines, mais le vide de soi, le creux du moi fondateur de tout, regard sur le monde et envies de vivre, comment le géreraient-ils, eux, sans leur foi ? Je n'ai plus rien. Je ne suis plus rien. Et la mort d'Ela me souffle que je n'ai jamais rien été malgré les masques.

Quand le sang a perlé à la place de l’eau, sur mes joues et à travers mes doigts, j’ai arrêté. Même dans le chagrin je suis un monstre. Il y avait eu du mieux côté épaule, et puis là mon bras repart vers la mort, je le sens. Je crois que Vegapunk continue de me tuer à petit feu avec ses expériences. Je crois que les drogues de Glinglin m’ont tué les vaisseaux sanguins et les glandes lacrymales. Je crois que l’empathie contenue comme mon Aura me dévaste la tête. Je crois que j’agonise après avoir survécu. Je crois que la vie veut que je souffre, que je n'ai jamais qu'agonisé. Je crois que j’ai survécu à Glinglin pour pouvoir finir le projet lancé avec Ela et Lydia avant que la dernière ne change d’avis. Peut-être pour laver leurs noms, celui de Céléno. Je crois que j'invente encore des prétextes, que tout ça n'a, n'aura, n'a jamais eu la moindre entame de sens, ni au début ni maintenant, ni pendant.

Je crois que je vais me rendre.


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Une fois j’ai cru pouvoir changer,
De vie, de destin.
Mais tu es partie, je suis resté.
Je ne t’en veux pas, Sarah.
C’est pour le mieux

Maintenant...


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Liberté, c’était ton nom.
Tu allais, tu revenais.

Mes doigts, chanceux,
Ont effleuré
Ta beauté farouche.
Si farouche...

Je dois me décommander, Liberté. Nous ne nous reverrons pas en 1626, finalement. Le rythme de nos rencontres est brisé. Tu es loin derrière moi, je le sais par les journaux, mais j’en suis aussi un peu responsable, je le sais bien. J’ai tué un garçon hier, ou avant-hier. Un petit qui n’avait rien d’humain. Je repense à Jempa, depuis, ou quel qu’aurait pu être son nom. Je me dis qu’il n’aurait pas pu être aussi raté que ce déjà monstre que j’ai occis. Je me dis qu’on aurait pu s’aider, toi et moi, Liberté. Moi et toi. Et nous, voire, peut-être bien. Qu'on s'est aidés.

Je me demande quel genre de père présent j’aurais pu lui être. Je me demande si Izya aurait été jalouse. Je me demande comment tu vis, comment tu te souviens de moi. Si tu m’as oublié sous le seuil d’une vie tout sauf quelconque, où les projets que tu m’avais confiés ont pris le pas sur tout le reste, moi compris. Si au contraire c’est d’une vie normale que tu cherches à te satisfaire, après ce que tu as déjà fait, avant qu’il ne soit trop tard pour toi. Si tu as préféré être heureuse, égoïste, en m'oubliant moi et en oubliant de vouloir sauver le monde comme tu voulais...

Égoïste, Liberté,
J'aurais voulu l'être avec toi.

Mais dans une autre vie, hein ? On aurait pu, tu sais ? Mais si, on aurait pu... Je sais comment tu as réagi quand j'ai mentionné Jenv, dans ce salon poussiéreux sur Clockwork, et je sais qu'on aurait pu parce que tu m'aimais comme je t'ai aimée. C'est aussi clair dans mon esprit que cette nuit solitaire à Peutin où on a, où on s'est, où on était libres à deux et Viper n'avait jamais existé. Aussi clair que cette aube quand je t'ai déposée sur ce banc, toute endormie, toute abandonnée à l'homme que tu espérais que j'étais. Que j'étais, Liberté, et qu'une part de moi est toujours. Aussi clair que quand je t'ai quittée pour, pour je ne sais plus, pour des raisons qui n'en étaient pas, qui n'en seront jamais. Aussi clair que ces premiers temps à Bliss, avec la nonne. Ce baiser volé, abandonnés au milieu de la mitraille. Aussi clair qu'à Down Below. Tu te souviens de Serenity, Liberté ? C'était il n'y a pas si longtemps. Et je me souviens aussi de la façon dont tu as détesté la reine Alma, pensant que je te délaissais...

On aurait pu, si, Liberté. Je sais que tu diras non. On pourrait encore. Mais plus avec le moi de ce monde, plus personne avec le moi de ce monde je suppose… Laquelle d'entre vous pourrait faire avec un type qui s'appelle comme je m'appelle, qui a fait ce que j'ai fait et qui flotte désormais dans l'éther sans bords de sa folie ? Ce serait de la torture, hein. Hein, Liberté ? Tu ne serais plus libre avec moi. Moi je serais libre avec toi, je pense. Mais certaines ont essayé, et ce qu'elles ont enduré effraierait moins farouche que toi...

Quand tu liras mon nom de nouveau, Liberté, je n'ai qu'un souhait. Souviens-toi de nous. Souviens-toi de ce qu'on s'est offert l'un à l'autre. Moi la force d'être toi-même. Toi l'envie de retrouver qui j'avais été. Ç'a été long, par petites touches. On a dû se revoir plusieurs fois pour y arriver. Je crois qu'on y était parvenus, qu'on s'était apprivoisés, l'espace d'un instant. Un court instant avant que tu ne te cabres sous la contrainte d'une symbiose si contre-nature. J'ai même cru pouvoir te conserver, qu'on pourrait... Ha. Tahar Tahgel, homme libre. Quel fou y aurait cru que moi-même ?

Ha. Quel fou que moi-même, hein...

J'ai lu tes exploits, tu sais ? Tu auras lu les miens, qui n'en sont pas. Si je suis heureux pour quelqu'un d'autre que cette fille dont je t'ai parlé et que tu n'as jamais rencontrée, c'est pour toi, Liberté.

Casse les schémas, Liberté. Tes os fragiles survivront.

Libère-toi toi-même.


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Dans les douze enfers
Ou dans les dix cercles de félicités
Même si je sais bien où j’échouerai
(et ce ne sera pas dans les derniers)
Quand enfin je rejoindrai
Mon ultime demeure
Et qu’avec les démons mes pères
On démoniquera
Sans fin


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Crise Cardiaque à Marie-Joie : le cœur du monde en pleine panique !

Le Démon était resté.

Ceux qui en doutaient ont été rappelés à la cruelle réalité ce matin au réveil. En non pas un ni deux, ni trois, mais quatre-vingt-seize endroits de la capitale, des symboles sans équivoques ont été découverts par des badauds, des commerçants, des patrouilles, en pleine rue, sur des places, des monuments, depuis le lever du jour et avant le midi. Treize cercles de sept symboles chacun ont ainsi été répertoriés dans la basse-ville, depuis les docks jusqu’aux quartiers résidentiels inférieurs, selon un plus grand cercle entourant globalement l’ensemble de la Cité et des plus hautes strates. Exceptés en les septième et treizième ensembles, des lettres ont été reconnues parmi les symboles de chaque cercle, qui s’assemblent ainsi :

TAHAR TAHGEL TE SALUE MARIE-JOIE
MA PERTE SERA LA TIENNE

Tous les cercles étaient par ailleurs reliés d’un trait de sang ininterrompu, qui de fait pose la question de ce qu’un symbole aussi grand permettrait à un utilisateur du Color Trap d’accomplir. Si les rumeurs faisant état de ce que Tahar Tahgel aurait perdu ses pouvoirs du logia du sang ne sont encore pas confirmées (seul le témoignage des invités à la soirée organisée par Saint Glinglin il y a désormais une huitaine permet de le penser pour l’heure), il semble en effet établi maintenant que ce pouvoir d’hypnose soit maîtrisé par le Chien Fou. Et de véritables scènes de panique saisissent notamment les zones à proximité des symboles découverts.

La Marine appelle au calme, l’état-major a encore décuplé les patrouilles, et toutes les troupes, régulières comme de réserve, sont mobilisées.

Courage Marie-Joie. Le dénouement est proche.

Courage.
© 1626 – Marie-Joie Herald (Soir)


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Quand mes vieux os seront tombés pour toujours
Et à jamais
Quand j’aurai oublié ma fille, mes femmes
Mes derniers rêves, mes derniers regrets
Je ricanerai de vous voir célébrer mon départ


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Verser autant de sang m’a vidé, physiquement vidé. Ils ne le sauront jamais d’ailleurs, mais j’ai dû m’aider de quelques abattoirs pour compléter mon dessein, mes dessins. Mais il fallait qu’il y en ait du mien, et beaucoup. C’est bien plus efficace. Même sans fruit, mon sang reste mon sang. Il est inerte à jamais pour ma main, mais à moins de défoncer chaque pavé touché par chaque goutte mêlée de mon fluide, et de lobotomiser chacun des découvreurs de mes talents tombés sur les affiches de prime à mon effigie disposées un peu partout dans chaque cercle, ils ne pourront rompre le charme.

Trois quarts de milliard, Tahar, sacrée somme, de quoi marquer les esprits... Et comme Thriller Bark pour Méphora, Marie-Joie est mienne. Merci pour l’exemple, sorcière. Merci pour ces neuf chiffres, vieux boucs...

J’admire l’efficacité du service communication du Cipher cela dit, à ne pas avoir laissé filtrer, autant que j’en peux juger dans les feuillets que je récupère par terre du moins, les deux autres mots laissés dans les cercles, Shiro 1604. De quoi les faire plancher quelques temps, approcher la solution peut-être, mais jamais m’atteindre avant lui...


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