Las Camp, 1624.
Allez wouoouu je m'amuse trop dans cette ambiance morbide. Je vous présentes mesdames, messieurs, l'endroit de mes vacances de rêves j'ai nooommmééééééééééééééé …. Las Camp !
La ville qui à le cul entre deux chaises. C'est comme ça que je la vois en tout cas. C'est vrai quoi, un coup tout rouge un coup tout bleu, y'a un moment ou faut se décider quoi … enfin bref, c'est pas la question. Hum, qu'elle question ? Ouai, bon. Enfaîte si je suis là, c'est justement parce que Las Camp ça ne craint rien pour rester plus ou moins incognito et tranquille.
« Héé hooo toi là-bas t'es quii touua !!! »
PAFFF
Une bière vole, un homme rond comme une queue de pelle s'écrase sur les pavés mouillés de la ville et c'est le K.O. Je retire donc ce que j'ai dis, faut quand même bien se débrouiller pour pas se faire connaître voir même reconnaître. Sauf qu'à un péquenot comme moi ça ne risque pas d'arriver … J'ai opté pour la grande robe à capuche au bon vieux style de l'assassin … ou du moine, ça dépend du point de vue. Sans oublier un sac à dos remplis de matos, du coup occasionnellement très tape à l’œil. Le moins évident reste pour cacher ce bon vieux Volt. Je le vois pas encore mettre une robe pour chien.
Sans parler de tout ça j'ai finalement réussi à trouver une baraque abandonnée pour effectuer la raison de ma venue ici. Aucune lumière, juste un éclairage à la bougie, pour attirer le moins possible. C'est pas un question d'électricité, y'a ce qui faut mais cette charmante maisonnette pourrie aux multiples odeurs de moisissures pourrait attirer les plus abrutis. Portes closes, fenêtres fermées. Tout est prêt pour me faire un peu d'argent de poche.
Ha oui je n'en était pas venu au fait. Un contact dont je tairai le nom, bien évidemment, m'a dit qu'un certain Joe Hell cherchait un certaine machine. Oui tout ça c'est vague je sais, mais sinon vous allez balancez. Je me suis donc dis que pour la suite de ma carrière, fallait prendre des risques. Je vous apprends pas non plus que dans la Scientifique il faut du blé pour être à l'aise. Je prends ce gros risque, ça ne m'inquiète pas plus que ça. Pas en sachant que tout ça reste entre nous, n'est-ce pas ?!
Don't Touch My Property
C'est là où je suis né. En ton intérieur, je grandis. Comme un triste navire qui ne sait où partir, je vois mon avenir. Nous voilà, toi et moi. Pour la première fois, entends-tu le pas nonchalant du petit prince, c'est l'armée du roi. Je pleure sans mérite, sang-vertu à fleur de l'âme qui embrasse mon front.
Et le monde est perdu.
Puisqu'on est condamné, qu'ils ont choisi pour nous. Un jour viendra où ton amour me libérera comme une étoile indestructible. Pourquoi ? Pourquoi les innocents tombent sur l'échafaud, maman ! Sans messe ni tombeaux. Ecoute mon cœur battre, je frappe à la porte et nos âmes enlacées sont bien trop loin pour eux alors fermons les yeux à tout jamais...
Et le monde est sauvé.
Rejoignons ensemble la liberté. Puisqu'on est libéré, qu'ils ont rejeté pour nous. Une nuit viendra où ma haine m'emprisonnera comme le malheur fragile. Viens mon enfant ! Jouons ensemble, je te somme de venir dans ce lieu maudit ! Je te somme de naître !
Car tu seras pour ce monde, sa cime ou son abîme.
Et dans ce lieu lugubre où je fais face à de la vermine, j'observe tranquillement. Tout d'abord une dispute, puis un type qui tombe et un autre qui s'esclaffe de son geste pour ensuite retourner à siroter mon rhum comme si rien n'était. Connu, moi ? Mm... Humph ! Personne ne vous dira le contraire comme personne n'osera pointer le bout de son doigt vers ma gueule d'ivrogne attardé du dimanche, comme si ce que je viens de penser dernièrement à propos de mon passé ne me suffit pas à déboussoler mes méninges pour quelques centilitres d'alcool...
Et toi, tu viens d'où ?
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