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Les poissons de la Révolution

Bien, nous avons fait un travail remarquable depuis ces derniers jours, nous sommes prêts. Dès demain, nous prendrons la mer direction Poiscaille comme convenu. Avant ça, j'aimerai qu'on fasse un dernier tour de table pour vérifier que l'on a rien oublié. Si vous avez quelque chose à dire, c'est maintenant ou jamais. Tout est encore modifiable, le plan peut être perfectionné et peaufiné , demain il sera trop tard. Adèle, à vous l'honneur.

Adèle Mugette
Section de St Urea



Tout est bon pour moi, j'ai mes contacts près pour la phase deux du plan. Je ne peux par contre prédire la décision des dirigeants de St Urea quand on effectuera l'offre. Si ils envoient l'armée, le temps jouera contre nous.



Le Partisan
Allié de la Révolution



Rien à redire, mon navire est prêt, mes hommes tout autant. On vous approchera des navires de pêche avec le plus de discrétion possible. De là, à vous de faire au mieux. On gardera la flotte ni trop près ni trop loin de l'île aux esclaves, on attendra votre signal.



Uska Ayutsa
Section de West Blue



Voilà longtemps que j'attendais ce moment. Rien à redire si ce n'est qu'il faut faire des esclaves notre priorité. Le coup de com c'est du bonus, tachons de garder ça à l'esprit.



Pétru du Maquis
Fermier de Kage Berg



Les récoltes approchent, l'occasion pour vous d'en dissimuler chez nous. Pour le reste du plan, aucun souci, on attend que ça depuis belle lurette.



Jean Bourrin
Saboteur de Las Camp



Pour demain, n'oubliez pas, les charges seront minutés, vous n'avez pas le droit à l'erreur. Elles sont capables de sectionner un câble en acier, si vous êtes à côté quand ça fait boom, it's over. Souvenez-vous, 15 minutes à mon signal. Scrutez le ciel et traînez pas.



Irael
Nomade d'Hinu Town



Notre modeste contribution à cette vaste entreprise est une bonne chose. Je ne trouve rien à modifier sur tout ce dont nous avons discuté.



Fang
Le Samouraï repenti



Tâchons de faire le moins de victimes je vous en prie. Je sais qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs mais personnellement, je ne compte pas sortir mon sabre demain.

...

Très bien, et toi Paquebot ?

Juste pour rappel; si vous vous merdez avec les charges explosives demain sur les navires et que le câble n'est pas sectionné. La nasse vous enverra par le fond avant même que vous vous en rendiez compte. Ha oui, une dernière chose, c'est pas les quelques pauvres soldats de la marine qui sont dangereux sur ces navires, c'est les pêcheurs. Sinon pour le plan général, au top, j'ai hâte de casser des genoux.

On terminera par notre ami Ragnar, j'aimerai, en plus de ton avis général sur le plan, que tu nous remettes une bonne couche sur la description de l'île aux esclaves. Tu es le seul à y avoir séjourné, tous les détails que tu jugeras utiles de nous faire partager, seront j'en suis certain, infiniment intéressant pour la réussite de notre quête.
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    Alors là, ça nous en fait du beau monde, c’est sans doute ma première fois aux côtés d’hommes reconnus de la révolution, excepté Clotho qui débute. Chacun se présente tour à tour, donnant son avis sur le plan, pis une idée plutôt cohérente pour des révolutionnaires semble sortir du lot : ne pas tuer inutilement, éviter de détruire et blessé. Sur l’idée, je suis naturellement d’accord avec tout ça, mais qu’en sera-t-il ? J’veux pas être pessimiste, mais y aura d’la bonne casse à mon avis.

    Certains types m’ont quand l’air dangereux dans le groupe, mais sûrement voués à la révolution, alors je suppose que je n’crains rien si je reste dans mon coin. Paquebot intervient ensuite. Je ne le connais pas du tout, c’est la première fois que je le rencontre - tout comme les autres - et il semble être aux commandes de cette opération extrêmement délicate. J’veux pas dire, mais choper autant de navires, ça ne sera pas chose aisée, mais ce qui nous attend à l’île d’esclaves, c’est pire… Tiens, c’est à moi !

    Ahem. Bonjour, je suis Ragnar Etz…
    Ils s’en branlent de savoir qui t’es, dépêche-toi, on a pas que ça à faire.


    Saloperie de borgne. J’allume une clope pour reprendre mon calme.

    Pour commencer, lors de ma petite opération là-bas, j’étais encore non-voyant…

    Les types commencent à me regarder avec des airs interrogés, ce que je comprend, on m’a convoqué exclusivement parce que je suis sensé connaître l’île, mais finalement pas tant que ça.

    Honnêtement, c’est la merde cette île, elle n’est pas pratique et surtout bondée de marins. Lorsque j’y étais, de mémoire, je crois qu’il y avait un certain amiral présent sur place, mais il n’était que de passage. Cependant, il n’empêche que la zone où les esclaves sont regroupés, la « Nouvelle Réa », est surprotégée.

    Je m’y étais infiltré en tant qu’esclave, je n’aurais eu aucune chance sans ça, pis les esclaves peuvent nous être utiles, s’ils décident d’être libres. Disons que nous ne sommes qu’un moyen de les libérer, le choix leur appartient, les pertes seront bien là malgré les dires de certains, mais on peut limiter la casse.

    De nuit, sans grande surprise, c’est le moment faible des soldats, certains manquent même à leur devoir en s’occupant ailleurs. Quoiqu’il en soit, après le soupé, les marins souhaitent seulement dormir ou passer du bon temps, alors bien que présente, je pense que c’est le moment le plus abordable pour attaquer.

    Pis pour finir, je pense que beaucoup vont gueuler, mais créer une mutinerie, un véritable carnage, sera certainement la clef de notre réussite, car sans ça, je crains que quitter l’île soit impossible. J’ai pu m’en échapper m’échappant à bord d’un navire marchand dans lequel on comptait me vendre… Bref, l’île des esclaves n’est pas très dense, c’est une côte dangereuse, rocheuse, dans laquelle la mer s’éclate tous les jours. Beaucoup de terrains fertiles, des taudis dans lesquels loges ces pauvres esclaves… Je crois que c’est tout.
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J'ai pas fermé l’œil de la nuit, et j'crois qu'on est parti pour une longue journée. J'ai gambergé les paroles de Ragnar à propos de l'île, ça va être du sport mais bon, parfois il faut se sortir les doigts et plonger les mains dans le camboui si on veut que ça avance. Va y avoir des trognes à esquinter pour faire sortir les esclaves, tout comme aujourd'hui, pour récupérer ces navires. On fait voiles dans une brume nauséabonde, ballotté par une petite houle mais l'vent c'est pas ça. Il est encore tôt, tous le monde est sur le pont, silencieux à attendre. J'vérifie les drisses et quelques bouts. Y en a qu'un qui s'affaire sous le regard attentif des autres, c'est le saboteur, il prépare ses colis, les règles avec amour, comme si il bercé un nouveau né. Le partisan nous hèle, on approche.

Enfin

Bien, c'est l'heure, on approche discrètement du chalut, une fois à côté, on saute tous dessus et on se répartie, un par navire, comme on a vu hier. Faites vite, placez la charger, neutraliser l'équipage, pas de morts inutiles. Une fois que c'est fait, on récupère les navires, on regroupe nos prisonniers sur une seule barque et on met les bouts. Rappelez-vous de préparer le bout de remorquage. Action.

Je suis excité, comme une puce, l'adrénaline qui monte. Une légère brise dilue le la brume et nous permet de nous rapprocher suffisamment du filet. Pour l'instant, ils n'ont pas commencé à refermer la nasse, c'est une aubaine pour nous, ça garantira un meilleure effet de surprise. Le câble est assez large pour qu'on cours dessus, je m'élance, j'manque de riper et d'finir à la baille. J'attends pas les autres, je fonce. Un petit sac dans mon dos se dandine ostensiblement, j'espère que c'est pas trop sensible cette merde, ce serait con d'être pulvérisé avant même d'arriver sur le navire.

Pas tomber, pas tomber.

J'accélère en même temps que le câble remonte progressivement de la surface de l'eau pour aller chercher la base du château arrière du navire dont j'aperçois la silhouette. J'sens quelqu'un sur mes traces, logique, le contraire m'aurait étonné. J'fonce, pas l'temps d'prendre des nouvelles. Le câble se scinde en deux plus petits, il faut redoubler d'agilité. La personne qui m'suivait a pris l'autre chemin, ça va l'être pas trop neuneu. J'mire à gauche quand même, c'est Ragnar.

Délestage du colis

D'un geste fluide, j'chope la bombinette qui se balade dans mon dos. Je l'harnache un peu à l'arrache mais ça tient, passons à l'étape suivante. La brume est toujours là, c'est parfait. J'prends mon élan, j'claque une green pop à l'embase du câble sur le navire, une Trampolia se forme rapidement, avec l'élan je saute dessus et me voilà dans les airs, direction le gaillard arrière.

Entrée fracassante

J'suis retombé comme une enclume sur le pont, à côté d'un bonze, pas d'bol pour lui. J'lai botté, assez sèchement pour qu'il vole vers l'avant du navire, sous les yeux éberlués du pilote. Je me redresse, reste que le barreur. Ses mains ont pas bougé du gouvernail, tant mieux. J'pivote la tête, il semble, apeuré.

Me tuez pas, pitié !
Mais non, pause clope. Il est où votre officier de quart ?
...
Ha c'était lui ? Merde

Au travers la brume, on entend un claquement sourd dans les airs, suivi d'une lueur rouge bien visible. C'est le signal, j'espère que les autres ont posés leur charge, ça va pas tarder. Il avait dit combien déjà comme délai ?
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    Franchement, la derrière opération suicide de ce genre date de quand ? Luvneel ? La ville d’esclaves, épisode 1 ? J’sais plus vraiment pour être franc. Voyez-vous, j’pense que comme beaucoup d’autres, j’ai pas trop dormi cette nuit, la faute à l’excitation de faire quelque chose d’intéressant. Quand je finis par voir les gueules de déterrés, je pouffe discrètement de rire, jusqu’à ce que Stanislas me rappelle que j’ai moi aussi une sale gueule matinale. Je me braque. Je boude. Bref, la brume est bien présente, on approche de notre but.

    On approche du chalut, et là, j’commence à bien frissonner. Certains pensent que j’me fais dessus, d’autres peut-être, s’ils ont déjà entendus parler de moi, peuvent penser que je suis excité à l’idée de commencer. Je ne m’y connais pas tellement en pêche, c’est plus Stan et ses connaissances, donc j’écoute pas trop ce qu’il me raconte. Là, seul l’objectif me captive, rien d’autre ne pourra me perturber. Paquebot s’élance, je le suis, pis le borgne est juste derrière aussi. D’un coup, le câble initialement épais, se sépare en deux, rendant la tâche plus difficile.

Équilibre ! Équilibre !
    Je manque à plusieurs reprises de tomber. Je fais signe de la main à Paquebot avant de continuer mon enjambé vers le navire, pis je détache mon sac du dos, que j’envoie au borgne qui s’occupe de l’attacher au câble, pendant que je m’occupe de l’acquisition du navire.

Allez ! Bosse un peu !
Et une balle dans l’fion pendant ta course, t’en dis quoi ?
Pardonnez-moi, m’sieur.
File.

    Il m’a bien eu. Bien que nous ayons plus ou moins le même âge, il aime bien que je l’appelle « monsieur », ça le relax un peu, donc ça ne me dérange d’en abuser pour être tranquille. Du coup, il s’occupe de l’explosif, et je peux uniquement me concentrer sur le navire. Une bonne impulsion, un petit salto avant, j’atterris presque sur le pont, pis déjà un débile qui me veut des problèmes.

T’es qui ? T’as rien à faire sur ce navire sans mon autorisation.
J’en déduis que vous êtes le chef… Euh… C’vraiment pas cool, mais je compte m’emparer ce navire, si possible sans faire de mal à qui que ce soit. Vous marchez ?
Tu vas surtout passer un sale quart d’heure, gamin !

    J’pensais les pêcheurs plus dociles, c’est raté, je ne compte pas pour autant abandonner ma mission. Pas de mort inutile, ni de blessé grave, donc pas la peine de sortir ma lame, bien qu’elle pourrait peut-être effrayer les plus téméraires. Leur boss face à moi, il arme ses poings et tentent des enchaînements, que j’esquive pour l’instant, jusqu’au moment où il arme un peu un direct du droit, et là, j’en profite pour attraper la manche de son bras droit avec ma main gauche, je fléchis les jambes tout en me rapprochant et me mettent dos à lui, passant maintenant mon bras droit sous son aisselle droite - espace ouvert en tirant son bras avec ma main gauche -, pis je relève mes jambes tout en continuant de tirer avec mon bras gauche. Le pêcheur passe au-dessus de moi et finit violemment au sol. J’écrase gentiment sa tête avec mon pied, tenant toujours son bras droit, tordant lentement son poignet, attendant qu’il capitule.

Ne me tuez pas… Le navire est à vous…
Vous tuer n’a jamais été mon intention, m’sieur.
Pourquoi nous voler ?
Pour sauver des personnes, beaucoup de personnes dans le besoin…

    Oh ! Le signal ? Je fais signe à tout le monde de rapidement avancer vers l’avant du navire. J’sais plus combien de temps on a avant la détonation et je ne vois toujours pas Stanislas, ça m’angoisse rapidement. Je cours vers le câble pour vérifier qu’il n’y soit plus, mais c’est trop, ça explose et je valse quelques mètres plus loin, un peu sonné. Je me relève rapidement en titubant, je regarde autour de moi, pis je vois cet enfoiré qui se moque de moi. Un mal de crâne me prend à cause de l’explosion, je m’assied quelques instants le temps de récupérer.

b]Montenegro, occupe-toi de l’évacuation des pêcheurs, s’il te plait, j’suis pas en état par ta faute.
    Il pouffe de rire quelques temps avant de prendre les choses en main.
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Maintenant que les engins ont pété, il va pas falloir mollir. Entre le choc de l'explosion et l'accélération du navire du fait de ne plus avoir l'immense filet à tracter, des tas de matelots ont chuté, j'en profite pour faire mon introduction sur la passerelle. Certes quelques temps auparavant, les matelots avaient vu leur officier de quart valdinguer sur le pont inférieur. C'est un joli méli mélo sur le pont, ils sont un peu partout à se redresser.

Salut les mecs, on s'connaît pas, j'ai une tête de vaurien et vous avez raison, j'suis un peu taré. J'suis un écologiste révolutionnaire. Ont vient libérer les poissons que vous assassinez. Le premier qui moufle, s'en prend une.
Ont ?
Lapidus, mon flingue et moi.
c'est quoi ce bordel putain, c'était quoi cette explosion ? T'es un pirate ? Espèce de rigolo de kermesse, on va te trouer.

La grande gueule, j'lui laisse pas le plaisir de trouver une arme pour me dérouiller la trogne, j'bondis dessus, crochet du droit, claque faciale de la gauche pour lui déboîter la mâchoire. Ça calme les plus couards et l'intéressé, surtout l’intéressé. Ça braille, ça beugle, ça vient en renfort du pont inférieur et des cabines, j'me retrouve rapidement débordé, pas difficile quand on est tout seul. j'tourne en rond sur le pont, j'les attire, je les excite un peu en cognant deux trois gars sans trop y croire. j'donne l'impression de me faire enfermer dans une nasse. Une nasse qui veut me mettre sur la tronche. les gars c'est des beaux bébés et ils ont dans leurs mains des surins, des haches et un peu tout ce qui passait à leur portée. Quand ils sont bien groupé, j'sors le flingue, j'plante un Javelin en bamboo à mes pieds. Quand il éclot et qu'il pousse à grande vitesse, j'pose un pied dessus et me voilà en haut, en équilibre précaire mais j'domine l'équipage. L'occasion d'claquer un filet du diable qui agit comme une toile d'araignée dans une fourmilière, à tous les coups on gagne.

Ha bordel ! On peut plus bouger, c'est quoi ces lianes ! Phil ! Fonce donner l'alerte, cours !
Fait chier...

Le temps de descendre de mon perchoir sans me péter une guibolle y a un gars qui a réussi à s'extraire du filet du diable, je ne sais comment pour foncer vers les cabines. J'en soupire d'avance, ça sens le cache-cache, j'ai pas le temps. J'suis tenté de poursuivre ce que j'ai à faire et d'voir ça après. J'essaye de voir comment ça se passe pour les autres. Avec le brouillard je distingue que 6 navires autours de moi sur la dizaine. Y en a un à qui il manque un mât... Qu'est-ce qu'ils ont boutiqué là dessus... J'entends la porte de la cabine qui claque, ça m'fait revenir à mon propre merdier, mais ce n'est que le matelot qui était rentré y a 20 secondes qui ressort, complètement emmitouflé dans une camisole de force. Dans la précipitation il tombe à terre et dans l'encadrement de la porte, mon fidèle compagnon. Le panda roux le plus classe du monde avec son vêtement du jour en mode Pirate. Il saute sur le dos de l'individu et me décoche un grand sourire.

Bhawawawa, génial, bien joué Lapidus.
Tchii Tchik.
Bon, maintenant que vous êtes bien sages, voilà comment ça va se passer. Moi et mes collègues écolos de la révolution, on a décidé de marquer le coup contre votre firme destructrice de l'environnement. On réquisitionne vos navires.
Et nous, que va t-on devenir ? Vous allez nous tuer ! Nous dépeucer ! Nous donner à manger aux poissons ?! BANDE DE MONSTRES !
Tu vas fermer ton claque merde ou quoi ? On est pas des salopards, on vous laisse un navire sur les dix pour que vous puissiez tous rentrer sur Poiscaille.
En vrai ?
Si j'mentais, j'vous aurai déjà balancé par dessus bord.
Sympa
T'es con ou quoi, on s'fait piquer le navire, le boss va nous démolir.
Vous l'embrasserez d'ma part, dites bien que c'est Paquebot, l'Ecologiste Révolutionnaire qui monte le coup et qu'il a intérêt de faire gaffe à son entrepôt, on viendra peut être lui rendre visite.
Sur Poiscaille ?
Et ouaip, bon maintenant, vous restez sagement dans ce merdier de lianes et vous m'laissez gérer. J'ai besoin de 5 volontaires.
Démerde toi enfoiré.
Tout compte fait, on va peut être pas pas vous laisser de navires...
Ok c'est bon, on va vous aider, faut faire quoi ?

J'en libère cinq, ils sont méfiants mais pas trop rancunier, j'demande de faire le nécessaire pour qu'on puisse remorquer le navire. Ils coopèrent et abattent les voiles et prépare le câble de remorque. On s'fait rapidement prendre en charge par Le Partisan et son équipage qui accroche le navire. Des Révos montent à bord et maintiennent l'équipage en joug, le temps qu'on finisse. J'vois Le Partisan sur à la barre, j'vais lui faire rapport de la situation. J'ai pas l'temps d'l'ouvrir qui me devance.

C'est la poisse, un des navires a pris feu avec l'explosion et un autre n'a pas eu le câble entièrement coupé, tout le monde a réussi sinon. Costa tente de sauver le navire en feu et surtout l'équipage. Pour le navire encore maintenu par le filet c'est pas bon, regarde Paquebot, le poids du filet l'entraîne par le fond. On fait quoi ?
Passe moi ton Den Den.
Ragnar, tu es en mesure de tenter quelque chose où tu n'as pas terminé ??
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    De mon côté, je pense que tout se passe plutôt bien, les pêcheurs comprennent peu à peu qu’on ne leur veut aucun mal, qu’on agit pour une noble cause. On les évacue, d’autres révolutionnaires montent sur le navire conquit, le plan suit tranquillement son cours, bien que l’on doit tout de même se dépêcher. En effet, je crains que les bruits d’explosion ont attiré l’attention des autorités, qui ne devraient plus trop tarder. J’observe les alentours, juste histoire de me dire que tout se passe bien aux alentours, mais pas tant que ça finalement.

On regarde bien la même chose ?
Je crois bien que oui… Qu’est-ce qu’on peut faire ?
Héhé… J’ai une petite idée mais elle ne pas te plaire. Pas du tout.


Le den-den retentit.

Ah ! Paquebot ! Apriori, tout se passe bien de mon côté, mais…
Paquebot ? C’est Stanislas à l’appareil, je pense que l’on peut manoeuvrer jusqu’au nav…
L’écoute pas, Paquebot, j’peux couper les liens de ma position grâce à une superbe technique !
Technique que tu ne maîtrise pas.
La ferme ! J’me suis entrainé toutes les nuits ces derniers temps, t’es pas prêt mon pote !


    Une tierce personne s’incruste dans la conversation. L’homme à une voix grave, à la fois posée et froide, on a juste envie de ne pas l’énerver et de l’écouter sans broncher. C’quoi son nom déjà ? « Le Samuraï » ?

Ragnar, c’est bien ça ? Ta technique, tu penses qu’elle peut atteindre le câble avec précision ?
Bien sûr !
Ok. Nous lancerons simultanément notre attaque sur ce câble, ce qui devrait normalement suffire à le rompre, compris ?
Oui… Par contre, je n’ai le droit qu’à une chance… Je manque de concentration.
… Nous en reparlerons plus tard. Tâche seulement de t’appliquer. Paquebot, c'est bon pour le bateau en feu ?


    P’tain, il m’fait flipper le con. Oui, c’est ce que je pense en ce moment même, il me fou les nerfs aussi. Du coup, j’me met en place en attendant son signal, le navire en danger se trouvant entre nos deux navires.

Maintenant !

    Je dégaine ma lame comme un revers de tennis à une main, en direction du câble, Le Samuraï en fait de même, une lame d’air en sort, mais seulement de son côté. Je regarde mon arme, je la remue dans tous les sens, pis je lance un faux sourire, plutôt timide au type qui me dévisage depuis tout à l’heure. Au-delà du sermon qui m’attend, ça m’fou vraiment les nerfs d’avoir échoué. Le navire continue de s’enfoncer dans les fonds marins, lui et toutes les personnes à bord, mais je reste impuissant.

Le den-den grésille quelques instants.
C’est ainsi que t’as envie de voir les choses se finir, Ragnar ?
Je n’y arrive pas…
Un révolutionnaire n’abandonne jamais ! Puise cette lame d’air au plus profond de ton âme, elle se nourrit de ta volonté…


Le borgne s’approche.

Regarde ces pêcheurs et leur canne, dis-toi que le file avec lequel ils pêchent les poissons est le prolongement de la canne, c’est le même principe. J’sais pas trop comment ça marche pour vous, mais concentre ton énergie en gardant cette image en tête, imagine que l’air émanant de ta lame n’est autre que le prolongement de ta lame.
Mais… Mais… Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ? Je suppose qu’on va devoir essayer de cette manière. Prêt ?
Oui ! Merci Stanislas !


    Pas bête ce borgne. Canne à pêche. Canne à pêche. Canne à pêche. Canne à pêche. Je ne pense plus qu’à ça, une foutue canne à pêche. Je regarde une dernière fois le navire qui est impuissant face à la puissance qui l’enfonce, j’aperçois la peur des personnes à bord qui risquent d’y rester, pis je ferme les yeux. J’entends toutes les palpitations cardiaques à bord du navire sur lequel je me retrouve, tout le monde stress, je stress aussi du coup, mais j’dois pas y penser. Je ne dois penser qu’à la canne à pêche et au câble, rien d’autre.

Quand tu veux !

    C’est le moment ! J’image toujours la canne à pêche, j’élance une nouvelle fois ma lame vers la droite, toujours comme un revers et j’ouvre les yeux une fois le mouvement, la boule au ventre. Le Samuraï, fidèle à sa réputation, à réussi à s’adapter à mon rythme, le cordage se rompt petit à petit, pis fini enfin par lâcher. Aussitôt rompu, le navire remonte à une vitesse hallucinante, il « saute » hors de l’eau, comme un dauphin, pis il s’écrase sur la surface, sans trop de dommage apparent. C’est grâce à la « poussée d’Archimède », comme me dirait le borgne, c’est bien une des seules choses que j’ai retenu.


    Je me retourne vers tous mes admirateurs, les bras vers le ciel, attendant leur clameur mais j’me fais finalement insulter, alors que de l’autre côté, Le Samuraï reçoit tous les éloges possibles inimaginables. Triste vie que je mène. On a pourtant fait la même chose, non ? Certes, ça a prit un peu plus de temps par ma faute, mais quand même, ça vaut pas autant d’insultes et de méprises à mon égard.

- Redescend.
- T’es minable, c’est sensé être la base pour un homme de ta trempe.
- On est encore loin d’avoir fini.
- Sérieusement…
- T’as pas fini de jouer au clown ?
- Tâche de réussir du premier coup la prochaine.
- Pauvre déchet.
- J’ai presque pitié de toi.


J’ai compris ! Merci…, marmonnais-je dans mon coin.

Je file m’enfermer dans une cabine en boudant.
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Si tu veux stopper le départ de feu, c'est maintenant, si il commence à ravager de trop le château arrière, ça deviendra ingérable. Le temps nous est compté Paquebot, si tu n'y arrives pas, tu sors Costa de là et on s'arrache.
Compris, tu vois pour faire remorquer celui qui a failli finir en sous-marin.
Fonce, je gère.

SPLOUF

Dans un plongeon magnifique, j'me colle à la baille, sans préparation ni rien, j'ai l'habitude. J'ai juste laissé ma veste sur le navire, ça m'ferait chier de devoir la repasser plus tard. J'nage rapidement sous l'eau pour rejoindre le navire en flamme. J'y pense que maintenant mais ça fait un bon repère à la Marine pour nous localiser, fait suer... On voyait mal de loin les raisons du feu et surtout la proportion qu'il avait. J'émerge derrière le gouvernail, l'embase du câble est bien sectionnée mais j'pense que l'explosif a touché un truc près d'une fenêtre sur le château arrière, provoquant le départ du feu. J'croche dans le gouvernail et j'me hisse jusqu'à la première fenêtre des cabines, la température est agressive, c'est pas bon signe. J'tente d'y voir un peu plus en grimpant encore un peu mais une épaisse couche de fumée noire m'obstrue le champ de vision. J'lâche tout pour retomber dans l'eau de mer rafraîchissante. J'réfléchis pas, pas le temps, j'pense que c'est jouable, si cette première tentative échoue, j'insisterai pas et j'irai chercher Costa et basta ! J'plonge sous l'eau, j'me mets en position face à l'arrière en feu du navire. J'peux le voir, j'me concentre, ça fait longtemps que je n'ai pas utilisé cette technique, surtout quelle n'est pas faite pour ça. Bref

Yabusame

Une myriade d'aiguilles aqueuses mortelles prennent forme au bout de mes doigts, je les projettent avec fracas vers l'incendie. Elles atteignent la cabine en proie aux flammes. Le bois souffre de recevoir ce genre d'attaque alors qu'il est déjà rongé par les flammes mais des deux mots, j'suis le moindre. Je réitère le geste, encore et encore, de plus en plus vite, tel un acharné qui ne se contrôle pas. Je visionne mentalement un type que je rêve de détruire et je m'acharne dessus à m'en rompre les épaules. Quand j'fais une pause, je me rends compte qu'il est temps de refaire surface pour faire le plein d'oxygène. A la surface j'en profite pour voir le résultat. Le feu semble être atténué mais j'ai arraché la moitié de ce qu'il restait des cabines, pas grave, l'essentiel était de contenir l'incendie. J'contourne pour grimper sur le pont du navire, mes bras rechignent un peu après l'effort que je viens de fournir, c'est nouveau ça, faudra que je revois ça en temps et en heure.  

Putain Paquebot, c'était toi qui projetait l'eau ?
Affirmatif, c'est quoi le souci, j'ai presque éteint le feu, m'remercie pas surtout Jean.
Ouais merci mais j'me suis pris un truc dans l'épaule, j'étais dedans !
Quelle idée aussi.
J’éteignais le feu bondieu !
Le feu que tu as du provoquer avec tes explosifs à la con.
Tu vas voir c'qu'ils te disent mes explosifs à la con !
Va y tocard, j'attends.
Messieurs ! On a d'autres chats à fouetter, voyez la marine qui arrive déjà à l'horizon. On colle tous les marins sur ce navire et on décolle sans tarder. Paquebot, tu sais ce qu'il te reste à faire.
Grmbl, ouais, je sais.

Putain de Jean Bourrin quoi, quelle fiotte, il pigne car monsieur à l'épaule en sang. Mouarf, il l'aurait prise dans la trogne, il ne serait plus là pour m'faire un foin, quel trouduc. Bon, j'communique par Den Den avec les autres. Tout le monde répond présent, Fang et Ragnar ont sauvé l'autre navire, tant mieux, il doit être gavé d'flotte mais ça fera un transport en plus. La marine est bien à l'horizon, il va falloir l'occuper pour quelle n'ait pas trop envie d'nous courser, surtout vue notre vitesse. Il faut que je les retienne un peu sur place, le temps pour la flotte de prendre une belle avance. Nous visions dix navires, 9 navires pour nous, un à moitié sous l'eau qu'il va falloir vider au plus vite, ne serait-ce que pour la vitesse. Sur un autre il manque un mât, Adèle n'y est pas aller de mains mortes. Un navire sur deux est en remorque, la centaine de Révos s'est réparti sur les 5 navires qui tractent, pas assez pour livrer une bataille mais bien assez pour un convoi jusqu'à l'Archipel Vert, notre destination. Un à un, ou plutôt, deux par deux, les navires passent près de celui où je me trouve pour y déposer les marins, plus ou moins obéissants. Beaucoup pestes et grommellent, d'autres attendent tout simplement que ça passe. Les esprits rebelles se font entendre, surtout vu le nombre croissant de marins qu'on y dépose. Le dernier binôme de navire est celui du Partisan, Costa et Jean monte à bord.

Ne tentez pas le diable et revenez vite.
Compris.
Une dernière chose...
Hum ???
Ils ont l'air assez en pétard.
C'est l'moins qu'on puisse dire mais y a pas de bile à se faire pour moi.
Oui je sais, mais n'en tuez pas, ça ferait tâche...
Mway

Effectivement, une fois que le navire du Partisan s'éloigne, j'sens comme tous les regards sur moi et en me retournant, j'me rends compte que c'est l'cas. Va falloir les occuper un peu et éviter s'de faire trouer la peau jusqu'à l'arrivée d'la marine. J'surveille depuis le château arrière encore fumant, notre nouvelle flotte révolutionnaire prendre le large. J'entends monter à mon encontre.

T'as du culot d'rester seul fils d'unijambiste, on va t'percer d'part en part.
Je ne crois pas.
Cause toujours !
Sale chien d'talus, tu vas faire moins l'malin sans tes potes écolos.
Ecolos ?
Héhéhéhé, moi j'pense que vous allez rien faire.
Ha ouais ?
Ouais car vous êtes un gros tas de merde qui comprennent rien à la situation.
Putain mais toi on va te !
Vous sentez pas ?
Quoi ?
Le cramé pardi...
Ouais, c'bien vrai ça, c'est quoi cette fumée ?
C'est l'autre connard qui nous a abordé pour rompre le cable, il a tout fait péter, le capitaine gardait une réserve de poudre noir dans son burlingue et boom !
Ha merde.
Comme vous l'dites, maintenant si vous avez deux sous d'jugeottes, vous allez grouiller d'aller prendre des sceaux pour finir d'éteindre l'incendie avant qu'il ne reprenne de plus belle et que le navire sur lequel vous vous trouvez ne part en fumée.
Mais putain, tu fais quoi toi là ? Pourquoi t'es resté sur ce navire, tu crois qu'on va t'obéir ?
Ouais vous aviez promis qu'on pourrait regagner Poiscaille.
Bha vous allez pouvoir, je m'en contre danse de vous les branquignolles, c'est eux que j'attends.
Les gars ! La Marine, on est sauvés !
YEAHHHH
T'es fini mon gars
Ouais capturons le !
Tutututu
Quoi encore...
Regardez, les flammes repartent de plus belles.
BANDE DE CHIENS GALEUX, TOUS A VOS SCEAUX, FAUT SAUVER LE NAVIRE !
Ouais, si on en ramène un, le patron nous cassera pas la tête.
Tu parles, un sur dix.
La gueule...
Hahaha
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    L’alerte est lancée, je ressors vers le pont principal pour ce qu’il s’y passe, mais a priori pas grand chose. Le navire qui était en feu est maintenant éteint, mais il ne semble pas nous suivre, pis la Marine arrive étonnamment vite. On tracte environ quatre navires qui ne sont pas en états de marche. Le problème est que notre vitesse de croisière est largement diminuée, alors que les navires de nos poursuivants sont plutôt connus pour être rapides. Et l’autre qui reste derrière, putain, j’comprend vraiment ce que tout ça signifie ! Ah ! Mais il s’agit des pêcheurs évacués. Je souffle un bon coup, l’air soulagé.

Bon courage, Paquebot !
Rejoins-nous vite !
Pas de bêtises, salopard !
Ne tue personne en route…

Je fronce les sourcils et m’approche des types qui hurlent.
Qu’est-ce vous racontez bande d’enfoirés ?
T’es pas au courant ? Paquebot se charge de ramener les pêcheurs sur l’île et de ralentir la Marine ?
Tout seul ?! Avec des pêcheurs furieux qui ne vont pas l’aider ? C’est du suicide !
Euh ouais.
Pourquoi le laisser dans ce cas ? Pourquoi lui ?
De nous tous, c’est certainement le plus déterminé…
Et c’est le seul qui a déjà mit les pieds sur Poiscaille, exactement comme toi pour l’île d’esclaves.
C’est différent… Je n’serais pas tout seul.
Ne t’en fais pas pour lui, il a l’habitude de ce genre de missions, il s’en sort toujours plus fort. Il n’est pas comme nous autres, tant qu’il y existera des types pour détruire ce monde, il ne lâchera jamais.

Le den-den sonne une nouvelle fois.
Les gars, on a problème sur un des navires, il semblerait que le capitaine d’un d’entre eux soit encore à bord, et nos hommes ne semblent pas capables de le neutraliser. Quelqu’un peut s’en char…
Je m’en occupe. Stanislas peut aisément me seconder (disons plutôt que c’est moi qui le seconde en réalité).
On te fait confiance, Ragnar.

    J’sais pas exactement ce qu’il se trame avec ce type, mais j’dois régler ça au plus vite et faire mes preuves, on me prend trop pour un charlo par ici. Il semblerait que le conflit se passe sur le navire que l’on tracte, donc derrière le notre, j’dois seulement sur liens qui nous relient à lui pour l’atteindre. Sauf qu’au lieu d’utiliser ma ceinture ou d’avancer comme un koala, je préfère jouer à l’équilibriste, et naturellement, je manque à plusieurs reprises de faire un chute de quelques mètres, avant bien entendu de me faire écraser par le navire. J’suis pas très malin, enfin disons que j’aime prendre des risques et m’amuser.

    Une fois à bord, j’observe les alentours, quelques hommes à terre, d’autres essoufflés, ça m’a pas l’air d’être la joie. J’vois des fracas de bois qui volent en éclats, j’entends des choc, des « boum », des « arg ». Euh ouais, j’devrais me dépêchez, là. En quelques saltos, j’atterris face au faiseur de troubles, en position de garde.

Hop là ! Qu’est-ce donc tout ce vacarme ?
Ta gueule ! On m’prend pas mon navire !
C’pas le tien, c’est à ton employeur, s’pèse d’abrutis !
On m’l’a confié, c’est la même chose !
Faut vraiment pas s’fier aux apparences, t’es plus bête que tes pieds, vieillard sénile…
Répète pour voir !
Vieillard sénile.
J’traversais ces océans qu’t’étais pas encore sorti du ventre d’ta mère !
J’crois que tu ne vas plus rien traverser à présent, la route s’achève ici pour toi.

    Je regarde une nouvelle fois autour moi, tentant d’estimer l’ampleur des dégâts sur le navire, et je dois avouer que les dégâts sont quand même assez lourds, j’suis pas certain qu’il tienne la route, mais j’suppose qu’on peut toujours le réparer. Je retourne mon regard vers le vieux fou, sauf qu’il a disparu, j’entends alors un sifflement dans mon dos, c’est trop pour moi, on m’envoie valser avec un puissant coup de pied, après lequel je m’écrase contre le mat principal. J’crache une giclée de sang, ça m’a vraiment fait mal. J’relève une nouvelle fois la tête, le voici encore une fois face à moi, armant un coup de pied latéral, je m’assois complètement pour esquiver son coup, le choc est violent, le mat se fend et s’écroule.

Fiouuuuu… T’es pas mal conservé pour ton âge, le vioche.
Et t’es plutôt résistant, le mioche.

Le den-den sonne une fois de plus.
Toujours vivant ?
Difficilement, mais oui…
On vient de voir le mat s’effrondrer, alors on se posait un peu la question, pis quand on regard de plus près, le bateau est vraiment inutilisable.
C’est c’que j’me disais avant qu’il m’attaque.
Prends les hommes avec toi et laisses-lui profiter de sa chose, pas besoin de risquer des vies pour ce déchet.  
Ploum.

Ouais, beh, j’te laisse ton navire finalement, pis t’es trop fort pour moi.
Héhé c’est bien mon p’tit gars, reconnaitre sa faiblesse est la plus grande des forces, n’oublie jamais ça.


    J’t’en foutrais des faiblesses, connard. J’aide les quelques blessés à se relever, chaque personne apte aide son collègue en difficulté pour le ramener à bord du navire. La manoeuvre est difficile et prend du temps. Je suis le dernier à partir, j’fais un p’tit doigt à l’autre con, accompagné d’un joli « à plus tard, vieux loup d’mes roubignoles », pis je coupe les liens, le laissant face au courant marin. Pour une raison que j’ignore, je sais qu’il s’en sortira, il a beaucoup plus de ressources qu’on ne l’imagine. Je réalise en fait qu'il m’a bien amoché, je pose mes mains sur mes abdos, tout en constant un bon hématome.

Il t’a bien amoché.
Eh ouais, j’crois qu’il était réellement plus fort, sauf qu’il est complètement foutu dans sa tête.
Tu finiras pareil.
J’préfère t’ignorer.
J’crois que tu vas devoir répondre au den-den, par contre.

Arg, il a pas tord.
Oui ?
Second problème : l’autre navire qu’on a sauvé in extremis est plein d’eau, il nous ralentit fortement et tout le travail de Paquebot risque d’être vain si l’on ne fait rien.
Très bien. Que tous les hommes dispos et actuellement inutiles prennent des sceaux et se rendent sur ce navire. Je m’y rend également.
Fang y est déjà. Il semble faire un travail super efficace, tu devrais rapidement le rejoindre.


    Un travail super efficace ? J’vois vraiment pas ce type utiliser un sceau pour réduire la quantité d’eau sur le navire en question. Mais c’est une fois à bord que je comprend ce fameux « super efficace », car en effet, le navire est quasi sec sur le pont supérieur. De beaux tourbillons font expulser l’eau en dehors du navire. J’ordonne aux hommes de se rendre au sous-sol, d’y mettre tous les sceaux, d’effectuer un système de travail en chaîne, afin de rendre la tâche moins éprouvante. Ils se mettent rapidement au travail, ils se racontent des blagues, pis ils finissent par chanter tout le long. Une bonne cohésion de groupe, c’est toujours bon à voir. Fang m’attrape soudainement par le col et me propose/m’impose un cours théorique sur les lames d’air, que je ne maîtrise absolument pas.

Bien que l’exemple de ton ami t’évoque visiblement quelque chose, je pense que pour une meilleure régularité, tu dois réellement sentir l’énergie qui parcoure ton corps. Certes, ton meitou te facilite grandement la tâche, mais ça reste quand même une partie de ton énergie que tu dégage à chaque attaque, aussi infime soit-elle.
J’veux des tourbillons comme toi !
Maîtrise la lame d’air lambda, et là, nous pourrons complexifier les choses, t’es bien trop nullard pour maîtriser le tourbillon.
Nul…

    Presque la fin de la journée, les révolutionnaires ont bien travaillé, je suis lessivé par l’entrainement de Fang, j’pense qu’on a tous bien mérité un peu de repos.
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Bon boulot les gars, le feu n'aura pas ce navire !
YEAAAAH
Il faudra le retaper une fois à bon port mais ça devrait aller. Maintenant...
???
Allons choper l'enfant d'ordure sur le pont
OUAIS ! CHOPONS LE PAR LES COUILLES ET PENDONS LE !
Bernie... Calme toi, tu fais peur... Allez ! Tous ensemble sur lui, prenez tout ce que vous trouvez, on va lui faire payer !
YEAAAAH

...

?!?!?!
Bha...
Ou qu'il est ce con ?
J'sais pas, quelqu'un l'a vu ?
Tain c'pas possible ça ! Il s'est pas barré quand même !
Bha il voulait voir la marine... J'pige plus rien
En parlant d'la Marine, les v'la...
Ici le Lieutenant Décro Foin de la garnison de Poiscaille, que se passe t-il à bord ? Nous avons reçu votre appel de détresse et sur le trajet nous vous avons repéré grâce à la colonne de fumée.
Ho nan... pas ce type, paye le maboule.
J'avoue, on a un souci et on nous envoie le poney, super la Marine...
Comme dans les films, la cavalerie arrive toujours après la bataille.
rire général
Ça suffit bande d’insolents ! Vous savez ce qu'il en coute de faire déplacer la Marine pour des prunes ? Vous vous exposez à une sanction financière.
Enlève tes œillères Lieutenant, t'vois pas qu'il manque 9 navires là ?
On s'est fait attaquer alors qu'on allait relever le filet qu'on a mis cinq heures à poser bordel !
Des centaines de tonnes de poissons qu'on pourra pas vendre, les boules.

Des milliers de poissons LIBRES vous voulez dire !

Perchez depuis la hune, j'alpague l'ensemble que je domine. Ça fait sensation, j'attire tous les regards, j'entends les marins en colères s'égosiller en pesant contre moi. Les soldats de la Marine sont plus circonspect, ils n'ont pas encore très bien compris la situation. C'est le moment d'lancer un hameçon.

Vous pillez les mers sans relâche pour le profit et non la survie, vous êtes des misérables. Quand il n'y aura plus de poissons pour vous repaître, vous comprendrez que l'argent ne se mange pas.
On ne fait que gagner notre vie enfoiré ! Tu crois que c'est facile toi ?
Salaud, ça te donnait pas l'droit nous voler nos outils d'travail.
Silence vous autres ! Quant à vous là haut, si l'on vous doit cette attaque, déclinez votre identité sur le champ ou je vous abats !
Les abats c'est pas bon, mais sinon moi c'est Mr Paquebot, le même nom que l'affaire du Hanger n° 14.
Nom d'un cheval d'arçon, c'est vous la crapule responsable de cette affaire ! Votre compte est bon.
J'crois pas, j'en ai pas fini avec Poiscaille, j'compte bien démolir toute votre flottille de navires de pêches sous peu. Tenez le pour dit, les navires que j'ai volé ne servent qu'à une seule chose. Charger mon armée de Révolutionnaires Ecolos pour déferler sur votre île de BRACONNIERS !
Tu bluffes Paquebot !
Croyez le ou non, en attendant, salut les bouseux !

J'saute depuis la hune entre les deux navires qui sont bord à bord. Le canasson essaye bien d'me coller une bastos mais je l'ai pris au dépourvu et le temps qu'il ajuste son tir j'suis déjà dans l'eau, à nager vers le font On verra si "le cheval mors" ...
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