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[Assaut sur Navarone]



Base de Navarone, salle des communications, une heure avant l'aube.

Dans la salle des communications numéro 12 de Navarone, tout est calme. Enfouie très loin au cœur du complexe militaire, la salle n'est même pas atteinte par les bruits de la tempête qui se déchaîne dehors depuis le début de la soirée. Les den den dorment comme des loirs, et la dizaine de marines de garde finit doucement son douzième litre de café de la nuit. Le quart a été calme et il ne reste que deux heures avant l'arrivée de la relève et un retour au dortoir bien mérité.

Pulu Pulu Pulu !

Les hommes sursautent. Les regards se tournent vers le den den qui vient de sonner. Un appareil massif. Noir. Un appareil qui contrairement aux escagophones de cette couleur n'a pas pour vocation de servir d'espion mais d'alarme. En interceptant toutes les communications non spécifiquement dirigés vers un den den précis autour de la base.

Réagissant avec une rapidité toute caféiné l'officier de garde traverse la salle sans décoller de sa chaise à roulette et bascule immédiatement le den den sur le haut parleur.

MAYDAY MAYDAY MAYDAY !
Ici le navire marchand Joyeux Voyageur de la flotte de Marijoa a la base de Navarone ! Nous sommes attaqués et demandons assistance ! Je répète, nous sommes attaqués par des pirates et demandons assistance ! Lourdes pertes à bord et dans les vaisseaux de la flotte ! Mayday Mayday Mayday ! Ici le navire marchand Joyeux Voyageur de la flotte de Marijoa ! Navarone est ce que vous m'entendez ?!


Une vague d'incrédulité parcourt l'assemblée, mais elle est de courte durée et immédiatement jugulée par les habitudes de l'entrainement.

-Joyeux Voyageur ici la base Marine de Navarone est ce que vous me recevez ?
-Je vous reçois ! Dieu soit loué !


Et pendant que l'officier prend les choses en main, autour de lui tout le monde se jette sur les den den d’alarme interne pour réveiller tout ceux qui ont besoin de l’être.

-Joyeux Voyageur je suis le lieutenant Colonel Vorpatril de la section communication, je vais avoir besoin d'un exposé clair de votre situation, est ce que vous pouvez me donner ça ?
-Oui je crois. Je vais essayer... Je suis le capitaine d'un convoi de navires marchand partis de Marijoa pour rallier l'ile de Jaya sous escorte de la marine. Nous étions presque arrivés quand nous avons été attaqué par une forte flotte de pirates qui a décimé notre escorte, et arraisonné plusieurs de nos navires. Sur les ordres du Commodore Achab nous nous sommes déroutés vers vous mais ça nous a jeté droit dans la tempête. J'ai la moitié de mes navires qui prend l'eau de toute part et des hommes morts et blessés partout ! Nous avons besoin d'aide !
-Le Commodore Achab ?
-C'est ce qu'il a dit ! Son navire est venus nous porter secours pendant les combats. Mais on les a perdu dans la tempête et la dernière fois qu'on les a vu ils faisait face a une dizaine de navires pirates. Je pense pas qu'il s'en soit tiré ! Oh ! Je crois que je vois la base !


Cachant le den den de sa main un instant, le lieutenant jette un oeil au soldat le plus proche, déja en communication avec les postes de guets.

-Salle de com a tous les postes de contrôles. Flotte civile en approche poursuivies par hostiles probable ! Est ce que vous voyez quelque chose  ?!
-Rien ici !
-Trop de pluie, on y voit pas a une borne !
-Pareil, rien en vue.
-RAS !
-Navires ! Ici le poste 114 ! Navires en vue !
-Combien ?!
-Deux, trois, quatre, toute une flotte qui file droit sur nous !
-Est ce que vous pouvez les identifier ?
-Par ce temps ?! Aucune chance, pas tant qu'ils seront pas à deux doigts de se fracasser sur les rochers.


-Voyageur ? Nos postes avancés vous ont en visuel, vous devez virer babord pour vous diriger vers la porte. Je répète, virez babord !
-Bien reçu lieutenant ! Je transmets !


-Ici le poste 114, les navires virent de bord pour remonter vers la porte ! Pas de signes d'hostilité. Je vois une, non deux bannières portant le blason de marijoa. Et ils ont l'air d'avoir salement morflé...
-Continuez à observer.
-Ici 115, je les vois aussi !
-Ici 113 hostiles repérés !
-113 ici communication, précisez !
-Trois navires en queue de convoi monsieur, drapeaux noirs au vent, et qui tirent. Je vois les éclairs a l’œil nu.
-Ils tirent sur quoi ?
-Sur le convoi monsieur !
-Confirmez !
-Confirmé monsieur, ils tirent sur le convoi.
-114, ça y est je les vois aussi, hostiles confirmés !
-Lieutenant on fait quoi ?
-Tirs de sommation ! Les postes 113 à 115 ouvrent le feu sur mon ordre.
-Sur votre ordre, c'est consigné. Poste 113 à 115, ordre d'ouvrir le feu sur les hostiles supposés. Tir de sommation !
-C'est parti !
-Bien reçu !
-Réveillez moi l'amiral, j'ai besoin de son accord pour faire ouvrir les portes. Prévenez aussi le Colonel Oko et l'hopital, il va y avoir du boulot pour tout le monde ! Et faites moi sonnez l'alarme de quart, je veux l'équipe suivante debout le plus vite possible, et tant pis s'ils font la gueule.
-A vos ordres Lieutenant !




    Vice Amiral Andermann.Commandant de la base de Navarone.

    -Amiral. Ici Vorpatril du centre de communication. Nous avons une flotte civile poursuivie par des navires pirates qui demande a rentrer dans la baie. J'ai ordonné d'ouvrir le feux sur les navires identifiés comme pirates. Et la flotte civile longe actuellement la muraille. Doit'on faire ouvrir les portes ?
    -Une flotte ? Et leur escorte ?
    -Coulé monsieur ou dispersé par la tempête. Le capitaine du convoi affirme que le commodore Achab leur a porté secours et leur a ordonné de se dérouter ici.
    -Une identification formelle ?
    -Non monsieur, ils l'ont perdu dans la tempête. Mais cela lui ressemble assez a mon avis. Et j'ai la confirmation des postes avancés que le flotte semble effectivement endommagée et poursuivie par des bâtiments hostiles.
    -Appelez le quart suivant aux postes, prévenez le Colonel Oko. Et Ouvrez les portes.
    -A vos ordres monsieur.


    [4500 dorikis]



    Colone Oko Tamaka. Commandant de la 101eme division d'élite.

    -101eme ?
    -Ici le lieutenant colonel Vorpatril du centre de communication. Nous avons une flotte civile poursuivie par des navires pirates qui demande a rentrer dans la baie. L'amiral vient de donner l'ordre d'ouvrir les portes et j'ai besoin de parler au Colonel Tamaka.
    -Il dort.
    -Et bien réveillez le ! Vous n'entendez pas l'alarme ?
    -Ecoute lieutenant. L'alarme qu'on entend c'est celle qui appelle le quart a prendre son service en avance tu vois ? Alors ça m'en touche une sans faire bouger l'autre. On est dans la marine d'élite ici. On attend pas qu'une alarme nous casse les couilles pour se bouger. On est toujours prêts. Alors tu t’inquiètes pas, quand y'aura vraiment un souci, on sera la pour te sauver les miches.
    [XX00 dorikis]



    Lieutenant Colonel Katia Andermann, aide de camp du G8.

    -Centre de communication, ici Lieutenant Colonel Andermann. Je suis aux docks n°8, je m'occupe de l'arrivée. Signalez aux autres quais que c'est nous qui sortons à la rencontre de la flotte pour jouer les remorqueurs et gérer la manoeuvre.
    -C'est noté lieutenant, la réception dans la baie est pour vous.
    -Il va nous falloir de la place pour accueillir et débarquer tout le monde. Faites le tour de nos touristes pour leur dire qu'on va avoir besoin d'eux.
    -Bien reçu. Je contacte tous les quais.



    [2000 dorikis]



    Commandant Ichidura, de passage à Navarone avec son navire.

    -Allo ?
    -Ici le centre de communication de Navarone. Est ce que la commandante Ichidura est disponible?
    -Euh. Non. Vous voulez que je la réveille ?
    -Cela sera probablement nécessaire.  Nous avons une flotte civile poursuivie par des navires pirates qui demande a rentrer dans la baie. Des navires nombreux, endommagés, et contenant de nombreux blessés. Nous allons donc avoir besoin de tous les quais disponibles et de tous ceux qui y sont pour aider a un débarquement d'urgence. Au quai 4, vous êtes loin de l'hopital, vous devriez réveiller votre médecin de bord et ses aides, ils vont avoir du boulot.
    -Très bien, je vais réveiller la commandante et les gars.

    [3500 dorikis]



    Contre Amiral Rufus Posta, de passage à Navarone pour réparations.

    -Ici le contrer Amiral Costa. Que se passe t'il ?
    -Nous avons une flotte civile poursuivie par des navires pirates qui demande a rentrer dans la baie. L'Amiral vient d'autoriser a ouvrir les portes et des éléments de la division logistique se portent à sa rencontre. Il semble qu'il y ait de nombreux navires endommagés avec des nombreux blessés à bord.
    -Des Pirates ? J'appareille immédiatement !
    -Amiral, cela risque de poser problème. Vous n'allez pas pouvoir sortir tant que les civils ne seront pas en sûreté...
    -Et bien je sortirai juste après. Nous ne pouvons pas tolérer qu'une flotte entière se fasse attaquer sous nos murs !

    [5000 dorikis]



    Commodore Hilda Garde, en transit.

    -Ici Garde.
    -Euh, Commodore ?
    -J'ai entendu les alarmes. Que se passe t'il ?
    -Nous avons une flotte civile poursuivie par des navires pirates qui demande a rentrer dans la baie. L'Amiral vient d'autoriser a ouvrir les portes et des éléments de la division logistique se portent à sa rencontre. Il semble qu'il y ait de nombreux navires endommagés avec des nombreux blessés à bord.
    -Que puis je faire ?
    -Nous aurons besoin de toute l'aide nécessaire pour les répartir sans perdre de temps dans nos différents quais, et pour assurer un débarquement dans l'ordre.
    -Très bien. Je m'occupe de ça.


    [5000 dorikis]








      Lieutenant Colonel Katia Andermann, aide de camp du G8.

      -Alerte invasion ! ici Lieutenant Colonel Andermann sur canal prioritaire à toute la base ! Nous sommes attaqués ! La flotte civile vient d'ouvrir le feu sur les défenses intérieures et se disperse pour attaquer les quais ! Ce ne sont pas des civils ! Je répète, ce ne sont pas des civils !








      Et alors qu'au centre de communication on répercute le le message d'alerte de Katia Andermann, dans tous les couloirs de la base, l'alarme change soudain de tonalité. Devenant un hurlement en deux tons propre à réveiller un mort, et faisant prendre immédiatement conscience a tous ceux qui l'entendent que la situation vient subitement de gravement dégénérer et que l'impensable est en train de se produire, Navarone est attaqué!

      Et pendant que dans chaque section on se lève d'un bond pour voir débarquer ses officiers ou recueillir les ordres qui tombent des den den de transmission et appellent aux armes ou aux postes de contrôle, que partout on se lance mécaniquement dans l'exécution des procédures longuement répétées, dans les hangars de chaque coté de la porte d'entrée, on est déjà au prise avec une déferlante de pirates surgis des navires et se déversant dans la base comme une vague d'un barrage brisé.





      Colonel Oko Tamaka. Commandant de la 101eme division d'élite.

      -Passez moi le canal privé de la 101eme.
      -Voila monsieur.
      -Ici Oko. A tous les commandants. Alerte Invasion. Une force hostile vient de pénétrer dans la baie. Estimation a au moins trente navires, effectifs inconnus. Combats en cours dans les Hangars d’accueil autour de la porte. Conformé ment aux procédures, les forces régulières vont se porter au secours des zones attaqués par l'intérieur, aidés par nos éléments déjà engagés. Tout le reste de la division va prendre la mer, nous les affronterons dans la baie ! Accusez réception, Oko, terminé.






      Commandant, Jemthro Tasseur, 101eme d'élite.

      -Ici Jemthro. Secteur Nord Ouest. Je quitte le quai.








      [4500 dorikis]



      Commandante Elisabeth "Sissi" Bathory, 101eme.

      -Ici Sissi. Ordres bien reçus. Je m'occupe du secteur Est avec la Commandante Peon.









      [3000 dorikis]



      Commandante Arya Peon, 101eme.

      -Ici Peon. On est sur le coup Colonel.








      [3000 dorikis]