Clan Haihin

Deburi, estimant faire exception à la règle du yard, est la reine des Haihin, pour ne pas dire le roi. C’est un Okama (un travesti). Deburi est le principal responsable de l’intégration des Haihin dans la société moderne, grâce à lui, ils peuvent polluer efficacement en embauchant un butin financier à l’issu d’une opération pollution. Sa proximité relationnel avec son peuple n’est pas en reste, c’est “une reine” protectrice, fruit d’une totale soumission de ses obéissants. A Luvneel, Deburi occupe un poste important dans une frabrique de plastique, guerre insoumis à la règle du travail. Il mise beaucoup sur l’influence naturelle qu’il dégage en exécutant ses propres lois ; la règle du “yard” datant du précédent dirigeant.

Hunkyard est, au bon vouloir de la reine, le seul Haihin ayant une fonction non polluante, de près ou de loin. En effet, c’est juge pour enfants, un passionné d’enfant, de bonbons, admiratif du parc d’attraction de Tara-Luvneel dans lequel il s’exile sans cesse. Force est d’éprouver une certaine inquiétude lorsqu’on est un parent. Mais le comportement du juge est le théâtre d’un comble sans précédent, car en effet, en dépit des apparences, il traite absolument tout le monde comme un enfant, nous voit vous et moi, comme deux enfants n’ayant Dieu que pour les sucreries.

Vous pouvez esquiver toutes les flèches de Jah’un, vous mourrez quand même, pour cause, ses projectiles dispersent sans ménagement de puissants poisons et gaz toxiques. Il arbore par conséquent, un terrifiant masque à gaz, personne ne connaît son visage. Malgré son appartenance au clan, celui-ci démontre une singularité quelque peu étonnante, pour lui la pollution est synonyme de hantise depuis sa tendre enfance, au tel point que, la moitié du clan le suspecte d’être un infiltré du comité révolutionnaire. C’est le frère de Deburi, ce dernier équivaut sans appel à l’unique raison de sa présence ici, ses divergences ethniques n’ayant d’égales que son amour fraternel. En dépit du mauvais oeil à son égard, Jah’un manifeste sans retenu son athéisme, un caractère bien trempé qui, alimente la haine chez certains de ses contemporains intolérants vis-à-vis de l'insubordination.
Le jeune archer se justifie néanmoins d’une implication sans faille dans sa vie professionnel ; c’est le deuxième d’une puissante fabrique de textile.

Wohamnerald est, depuis la mort du précédent, les yeux et la langue du Dieu pollué. C’est, après la reine, le plus intègre des Haihin. Jonché au sommet d’une tortue nommée Alède, le prophète laisse penser à ceux qui, entendent ce dernier appeler son animal que celui-ci est en danger. Il créé constamment la panique. Ses récurrentes envies suicidaires ne donnent, par ailleurs, aucun répit aux médecins souterrains, qui dans ce genre de cas, interviennent majoritairement pour de fausses alertes. Pour cause, Woha est un froussard, un lâche. Il est quotidien d'apercevoir l’oracle, dans les profondeurs, se donner la mort du haut de tabourets ou parfois, avaler des boîtes de suppositoires ; inefficace donc, contre l’existence.
Malgré tout il s’agit, en dépit d’une lâcheté sans nom, vraisemblablement le plus redoutable guerrier Haihin connu jusqu’à ce jour. C’est une vipère, reconnu pour ses techniques fantômes, ses poisons invisibles et inodores ; la mort à cet instant, est peut-être dans vos veines déjà, atrophiant vos organes vitaux. Le prophète est en addition, un authentique élastique, se tortille dans tous les sens. Osen aurait en guise de privilège, fait de lui un être moelleux capable de contorsions inhumaines.
Son métier, en dehors du quartier général Haihin, est celui de responsable dans une centrale électrique.

Un génie. Mêlant chimie et ingénierie mécanique, Auzhon renferme dans son crâne un savoir-faire sans pareil. Contrairement à son mentor Jah’un, lui manifeste une passion encombrante pour la science, par extension le comportement atomique des maladies, des champignons et des bactéries. A l’inverse de ses homologues, le chimiste Haihin n’a que peu d’expérience au combat, en dépit d’une indéniable présence de talent. Seulement, il préfère se concentrer sur les poisons et l’amélioration des armes infectieuses, au détriment toutefois de leurs maniement. Dommage, lorsqu’on apprend qu’il dispose d’une arme redoutable, puisant sa puissance aux entrailles d’un Aroma Dial. Un dispositif céleste capable d’absorber puis, de propulser des gaz champignonneux et d’autres contenus olfactifs toxiques vers l’adversaire. Une véritable artillerie chimique, aucune défense immunitaire ne lui résiste.
Auzhon constitue aussi, parallèlement à ses allures austères, un individu touché d’une étonnante naïveté. Il croit fermement à toutes les légendes ridicules, aux religions, aux contes pour enfants ; la petite souris ne fait pas exception. Pour autant, ce trait n’en fait pas une cible à la corruption car, comme ses concitoyens, patrie et subordination sont ses mots fétiches.