« Allô ? Clotho, ici Damian. J'appelle de la part du DRAGON. Ils ont appris que l'un de tes hommes a mangé un fruit du démon qui permet de démonter des choses.
Salut . Heu … oui, c'est ça. Le fruit du constructeur.
De qui il s'agit ?
De Franck, mon mari.
Ah.
Quoi ? On dirait un mauvais ah.
En effet. Ses talents apportent une dimension nouvelle à une opération que la révolution mène ailleurs.
Cool. On va où ?
C'est ça le hic. Ton équipage et toi vous allez à Imashung. Franck lui est requis ailleurs. Un bateau devrait bientôt arriver pour l'emmener.
Attends une minute. Tu veux nous séparer ?
Comme je te l'ai dit, la révolution a besoin de ses tale*/
Ailleurs, ouais, ça j'ai compris. Mais pourquoi j'peux pas venir moi aussi ?!
Parce que tu va être utile sur Imashung.
Pourquoi nous séparer ?
J'vais devoir répéter longtemps ? Non parce que sinon j'prends un enregistreur, on va gagner du temps.
J'veux juste comprendre.
Ya rien à comprendre. On a besoin de vous à deux endroits différents, point.
Mais on a pas envie d'être séparés.
Ça, c'est pas nos affaires. Vous êtes dans la révolution maintenant. Vous allez là où on vous dit d'aller.
C'est comme la marine quoi. On reçoit des ordres sans pouvoir les contester.
Tu peux toujours devenir pirate et être pourchassé par la marine et la révolution.
J'peux aussi rayer la révo d'la carte.
Ahahahahaha. Elle est bonne ta blague gamin. Préviens moi la prochaine fois, j'ai faillit me pisser d'ssus. Écoute petit, le GM a pas réussit à nous anéantir, tu penses y arriver en solo ?
J'suis prêt à tout pour protéger mes hommes.
Primo, ce sont pas tes hommes, mais les hommes de la révolution QU'ON t'a affecté. Secondo, tu es sur un navire de la révolution QU'ONa t'a affecté. Tercio, vous vous êtes engagés parce que vous croyiez à la cause. Faut savoir faire des sacrifices. J'ai un père de famille qui a raté la naissance de sa fille et qui ne la verra pas avant deux ans parce qu'il est en mission. J'ai une fratrie de cinq qui a été séparé parce qu'on a besoin de leur talents dans différents endroits. Ça fait chier, ça change la dynamique, mais personne ne se plaint. Parce qu'on a la chance de pouvoir changer les choses qui ne vont pas. Parce qu'on fait ça pour toutes les personnes qui ne peuvent pas se battre. Si tu renonces à tout ce en quoi tu crois juste pour protéger des gens, t'es pas un révo, mais un tyran qui ne tient compte que de son avis. Avant de refuser et de crier, tu crois pas qu'il faudrait ptet voir avec le concerné ? »
J'ai plus rien à dire, il m'a mouché. Il sait que je ne suis pas un mauvais bougre, mais que dès qu'on touche aux choses qui me tiennent à cœur, je ne réfléchit plus vraiment. Franck c'est devenu toute ma vie. Je mourrais pour le protéger. Alors imaginer me séparer de lui, pour je ne sais combien de temps en plus, ça me semble inimaginable. Mais Damian a raison. Je dois déjà voir avec le concerné ce qu'il en pense. On raccroche, puis j'appelle mon mari. Quand il est là, je lui expose la situation.
« Ah, bah ok alors.
Quoi ? C'est tout ? Tu te laisses faire sans rien dire ?
Tu veux que je dise quoi ? Laisser crever les esclaves qui ont besoin d'être secouru, abandonner les révos pris au piège, oubliez vos idéaux, parce que j'ai pas envie de quitter mon mari ? T'as envie que je sois ta chose, c'est ça ? Que je renonce à qui je suis pour devenir qui tu voudrais que je sois ? Et bah désolé, mais non. On savait tous les deux que ça allait arriver tôt ou tard. On s'est engagé parce qu'on croit en la cause, pas pour être ensemble.
C'est un plus.
Un sacré plus ouais. Regarde au fond de toi et dis moi ce qui est le plus important. Sauver des habitants, libérer des esclaves, combattre les injustices ou bien m'avoir à tes côtés même si ça me rend malheureux ?
T'as le don de me faire culpabiliser … J'te déteste.
Non, tu m'aimes.
C'est vrai.
Alors ? Dis le.
… T'as raison. J'suis égoiste, mais c'est juste que je ne supporte pas d'imaginer que je ne vais plus te voir tous les jours du réveil au coucher. Je n'ai pas envie d'imaginer une vie sans toi. Et puis …
Tu ne pourras pas me protéger, c'est ça ? Regarde moi bien et écoute moi, parce que je ne le redirais pas. C'est ma vie, j'en fais ce que j'en veux. J'ai grandis depuis que je suis avec toi. Je me suis amélioré. J'ai même appris à combattre et mangé un fruit du démon. Je ne suis plus le gars chétif que tu as rencontré à la caserne du royaume de l'absurde. Je suis devenu une toute autre personne. Mais ça, on dirait que tu ne le vois pas encore.
C'est pas ça, c'est juste qu'une balle, un coup de sabre mal placé est si vite arrivé.
Si ça doit arriver, ça arrivera, que tu sois là ou non. Tu ne peux passer ton temps à me protéger comme ça. Il faut me laisser prendre mon envol. Puis vois ça d'une autre façon. Grâce à toi, j'ai appris à me défendre par moi même, ça te fait donc une personne en moins à défendre. Donc tu peux te concentrer sur d'autres. C'est gagnant-gagnant.
Mouais. »
Il n'en démord pas. On continue de discuter pendant des heures. Puis on nous annonce qu'il y a un bateau en vue et qui approche. Ça y est, c'est déjà l'heure. On a eu si peu de temps ensemble … On monte sur le pont supérieur, on explique la situation aux autres. L'heure des adieux est arrivée. Une fois que tout le monde est passé, on nous laisse seul.
« J'ai pas envie de te dire adieu.
Alors dis moi au revoir.
Comment ?
Il n'y a que d'une seule manière que je l'accepterais. Si tu m'as jamais aimé, dis le moi comme si on allait se revoir demain.
Dans ce cas …
Salut . Heu … oui, c'est ça. Le fruit du constructeur.
De qui il s'agit ?
De Franck, mon mari.
Ah.
Quoi ? On dirait un mauvais ah.
En effet. Ses talents apportent une dimension nouvelle à une opération que la révolution mène ailleurs.
Cool. On va où ?
C'est ça le hic. Ton équipage et toi vous allez à Imashung. Franck lui est requis ailleurs. Un bateau devrait bientôt arriver pour l'emmener.
Attends une minute. Tu veux nous séparer ?
Comme je te l'ai dit, la révolution a besoin de ses tale*/
Ailleurs, ouais, ça j'ai compris. Mais pourquoi j'peux pas venir moi aussi ?!
Parce que tu va être utile sur Imashung.
Pourquoi nous séparer ?
J'vais devoir répéter longtemps ? Non parce que sinon j'prends un enregistreur, on va gagner du temps.
J'veux juste comprendre.
Ya rien à comprendre. On a besoin de vous à deux endroits différents, point.
Mais on a pas envie d'être séparés.
Ça, c'est pas nos affaires. Vous êtes dans la révolution maintenant. Vous allez là où on vous dit d'aller.
C'est comme la marine quoi. On reçoit des ordres sans pouvoir les contester.
Tu peux toujours devenir pirate et être pourchassé par la marine et la révolution.
J'peux aussi rayer la révo d'la carte.
Ahahahahaha. Elle est bonne ta blague gamin. Préviens moi la prochaine fois, j'ai faillit me pisser d'ssus. Écoute petit, le GM a pas réussit à nous anéantir, tu penses y arriver en solo ?
J'suis prêt à tout pour protéger mes hommes.
Primo, ce sont pas tes hommes, mais les hommes de la révolution QU'ON t'a affecté. Secondo, tu es sur un navire de la révolution QU'ONa t'a affecté. Tercio, vous vous êtes engagés parce que vous croyiez à la cause. Faut savoir faire des sacrifices. J'ai un père de famille qui a raté la naissance de sa fille et qui ne la verra pas avant deux ans parce qu'il est en mission. J'ai une fratrie de cinq qui a été séparé parce qu'on a besoin de leur talents dans différents endroits. Ça fait chier, ça change la dynamique, mais personne ne se plaint. Parce qu'on a la chance de pouvoir changer les choses qui ne vont pas. Parce qu'on fait ça pour toutes les personnes qui ne peuvent pas se battre. Si tu renonces à tout ce en quoi tu crois juste pour protéger des gens, t'es pas un révo, mais un tyran qui ne tient compte que de son avis. Avant de refuser et de crier, tu crois pas qu'il faudrait ptet voir avec le concerné ? »
J'ai plus rien à dire, il m'a mouché. Il sait que je ne suis pas un mauvais bougre, mais que dès qu'on touche aux choses qui me tiennent à cœur, je ne réfléchit plus vraiment. Franck c'est devenu toute ma vie. Je mourrais pour le protéger. Alors imaginer me séparer de lui, pour je ne sais combien de temps en plus, ça me semble inimaginable. Mais Damian a raison. Je dois déjà voir avec le concerné ce qu'il en pense. On raccroche, puis j'appelle mon mari. Quand il est là, je lui expose la situation.
« Ah, bah ok alors.
Quoi ? C'est tout ? Tu te laisses faire sans rien dire ?
Tu veux que je dise quoi ? Laisser crever les esclaves qui ont besoin d'être secouru, abandonner les révos pris au piège, oubliez vos idéaux, parce que j'ai pas envie de quitter mon mari ? T'as envie que je sois ta chose, c'est ça ? Que je renonce à qui je suis pour devenir qui tu voudrais que je sois ? Et bah désolé, mais non. On savait tous les deux que ça allait arriver tôt ou tard. On s'est engagé parce qu'on croit en la cause, pas pour être ensemble.
C'est un plus.
Un sacré plus ouais. Regarde au fond de toi et dis moi ce qui est le plus important. Sauver des habitants, libérer des esclaves, combattre les injustices ou bien m'avoir à tes côtés même si ça me rend malheureux ?
T'as le don de me faire culpabiliser … J'te déteste.
Non, tu m'aimes.
C'est vrai.
Alors ? Dis le.
… T'as raison. J'suis égoiste, mais c'est juste que je ne supporte pas d'imaginer que je ne vais plus te voir tous les jours du réveil au coucher. Je n'ai pas envie d'imaginer une vie sans toi. Et puis …
Tu ne pourras pas me protéger, c'est ça ? Regarde moi bien et écoute moi, parce que je ne le redirais pas. C'est ma vie, j'en fais ce que j'en veux. J'ai grandis depuis que je suis avec toi. Je me suis amélioré. J'ai même appris à combattre et mangé un fruit du démon. Je ne suis plus le gars chétif que tu as rencontré à la caserne du royaume de l'absurde. Je suis devenu une toute autre personne. Mais ça, on dirait que tu ne le vois pas encore.
C'est pas ça, c'est juste qu'une balle, un coup de sabre mal placé est si vite arrivé.
Si ça doit arriver, ça arrivera, que tu sois là ou non. Tu ne peux passer ton temps à me protéger comme ça. Il faut me laisser prendre mon envol. Puis vois ça d'une autre façon. Grâce à toi, j'ai appris à me défendre par moi même, ça te fait donc une personne en moins à défendre. Donc tu peux te concentrer sur d'autres. C'est gagnant-gagnant.
Mouais. »
Il n'en démord pas. On continue de discuter pendant des heures. Puis on nous annonce qu'il y a un bateau en vue et qui approche. Ça y est, c'est déjà l'heure. On a eu si peu de temps ensemble … On monte sur le pont supérieur, on explique la situation aux autres. L'heure des adieux est arrivée. Une fois que tout le monde est passé, on nous laisse seul.
« J'ai pas envie de te dire adieu.
Alors dis moi au revoir.
Comment ?
Il n'y a que d'une seule manière que je l'accepterais. Si tu m'as jamais aimé, dis le moi comme si on allait se revoir demain.
Dans ce cas …
Dernière édition par Clotho le Ven 29 Jan 2016 - 0:18, édité 1 fois