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L'évasion

* H – 28 : Madinat*

Précédemment:

Phase une du plan, succès total. On, la caravane A, a réussit à s'infiltrer dans la ville sans se faire démasquer, une centaine de gardes poursuit les révolutionnaires qui jouent le rôle d'appât, Ben doit parler avec Adjiba Padmal, le noble le plus riche de l'île. En tout, ce sont quatre caravanes composées de révolutionnaires qui vont être rentrées dans la ville de Madinat pour y faire jaillir les esclaves. Première étape de la phase deux, trouver une entrée de tunnels sous-terrain comme Chuck nous en a décrit. Dock, le bras droit de Ben, a du marquer les canalisations pour qu'on se repère plus facilement et qu'on évite de perdre du temps. Je cherche du regard une de ces fameuses entrées nous donnant l'accès complet à la ville. Pendant ce temps, les révos jouent la comédie des hommes attaqués par les vilains pirates dans le désert et sauver par la toute puissante armée locale. Caché par des vêtements typiques de nomade du désert, mes cheveux teints en vert, mon visage masqué en permanence, personne ne me reconnaît. Ouf.

On a quelques femmes parmi nous qui n'hésitent pas à utiliser leur charmes pour se mettre quelques gardes dans la poche. On descend une partie des victuailles et de l'or qu'on remet aux gardes, comme n'importe quelle caravanes. On nous emmène dans un petit coin où on peut se reposer, près du mur dont une partie s'est effondrée. Les grandes portes se ferment derrière nous. J'estime leur épaisseur à deux ou trois mètres. Elles s'ouvrent et se ferment par un système qu'on suppose être dans les tours sur les côtés. Si on supprime ce système, on ne pourra pas se faire enfermer. Je ne sais pas si je pourrais trancher les portes si toutefois l'attaque sournoise ne fonctionne pas. Deux mètres de pure roche condensée, ça force le respect. Ça permet de résister aux boulets de canon sans difficulté, aux tempêtes, aux attaques … Les chameaux vont se déshydrater dans leur auge, et nous on va dans la zone réservée aux caravanes qui font une halte dans la ville. Un type vient me voir et me questionne sur les escargot géants qui me suivent. Ouais, j'ai faillit oublier les trois énormes bestioles qui restent près de moi.

« Commande spéciale. L'type a b'soin d'trois s'cargots. M'demandez pas pou'quoi. Il crache son fric, c'tout c'qui compte. »

Je mouille les escargots à l'ombre et leur donne des salades pour qu'ils reprennent des forces. Ils font pas les fier pour l'instant, mais ça va mieux avec le temps. L'ombre leur évite de cramer sur place. Je remarque une évacuation, une grille sur le sol, pour dégager l'eau des animaux. Bingo, voilà mon entrée. On a gardé assez de nourriture pour quarante personnes, comme demandé par Chuck. Il va falloir la faire passer pour la livrer à destination. Le plus difficile étant d'y entrer sans se faire repérer. C'est pour ça que je suis content d'avoir un logia ultra pratique. Petit à petit, durant plusieurs minutes, les hommes font tomber les sachets de pitance discrètement dans le trou. Pour se faire, ils ont mis un chameau juste devant afin de les cacher. Je me mets juste au dessus de la grille, puis me dé-solidifie, tombant ainsi en gros tas de terre dans les tunnels. Les révos vont faire diversion, préparant ce qu'il faut, moi j'apporte les mets aux prisonniers.

Ouais, ce sont définitivement des égouts. Et merde. Vive l'odeur. Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour aider la révolution. Engagez-vous, patauger dans la merde pour sauver les autres qu'ils disaient. Ça n'a jamais été aussi vrai. Je me reforme, créer une flèche de terre sur le sol afin de marquer la direction prise et d'où je viens. La hauteur du tunnel étant d'un mètre, je suis obligé de marcher en me courant, ce qui m'empêche forcément de courir. Je ne connais pas la longueur du tunnel, et j'ai pas envie de perdre du temps à tourner en rond, alors autant la jouer intelligemment dès le début. Première croisement, pas de flèche de Dock. Je tourne à droite. Pourquoi me demandez-vous ? Parce que le bâtiment d'Adjiba où sont retenu Chuck et les autres se trouvait sur ma droite en haut. Donc si je suis tout droit, je ne devrais pas tarder à trouver des flèches m'indiquant la direction, en principe. A chaque intersection, je laisse des traces bien visibles pour savoir d'où je viens.

Il est 10h du matin environ, il nous reste donc 28 heures pour tout préparer. Après plusieurs minutes d'errance, toujours pas de marque. Ils ont oublié, pas eu le temps ou quoi ? J'ai beau cherché, je ne trouve rien. Je finis même par tomber sur un cul de sac. C'était pas prévu ça. Que faire dans un tel cas ? Facile, on continue d'avancer droit devant. J'enfonce mon sabre d'un grand coup et commence à trancher la pierre pour créer un passage. Dès que mon arme commence à bouger, dès qu'une fissure apparaît, un jet liquide surgit. Oups. C'est quoi ça ? De l'eau ? Non … Me dîtes pas que … ô non, pitié … J'arrête de bouger on sabre, la fissure s'agrandit, libérant plus de liquide à l'odeur plus que suspecte. Je retire mon sabre et prend mes jambes à mon cou. Ô putain, je crois que j'ai perc*/ Craaaac. Pshhhhhhhh. Ouais, j'ai percé un mur que j'aurais pas dû. Ça doit être une sorte de zone des eaux évacuées usagées.

Le petit filet d'eau agrandit la fissure qui finit carrément par faire sauter la portion du mur. Et moi je cours comme un dératé pour éviter de me faire engloutir vivant par ce déluge d'excréments humains. Pas facile de courir en étant courbé, je vous le dit moi.Je crée des murs de terre derrière moi bloquant totalement le couloir. Ça devrait me faire gagner quelques minutes le temps d*/ J'y crois pas, il a duré trois secondes ! Devant la pression exercée par l'eau, devant la résistance aux liquides, ma terre est inefficace. Putain ! JE HAIS CETTE RÉVOLUTION DE MERDE ! J'VAIS LES BUTER, TOUS JUSQU'AU DERNIER ! La flotte gagne du terrain sur moi, et l'odeur s'amplifie très rapidement. J'en ai la nausée. Imaginez-vous poursuivit par des jours de déchets humains en fermentation, décomposés et pourrissants. Imaginez une boule puante, multipliez l'odeur par … cent environ. J'ai envie de vomir. Mais si je m'arrête ne serait-ce qu'une seconde, je vais me faire emporter. Et qui dit être emporté par de l'eau en étant un logia signifie mourir noyé. On va éviter, c'est préférable pour moi.

Heureusement que j'ai marqué mon passage, ça m'évite d'avoir à perdre du temps en cherchant d'où je suis venu. Je suis en nage je transpire comme c'est pas permis, mais je n'abandonne pas. Pas envie de mourir dans la merde. Je peux lire d'ici les journaux qui s'en donnerait à cœur joie ''Un déchet de la révolution tué dans sa merde''. Hors de question de faire se plaisir au gouvernement. Mais je ne peux distancer la flotte qui se rapproche dangereusement de moi. Alors je fais volte face, plaque mes mains sur le sol et fait jaillir de la terre en quantité astronomique. Je la condense rapidement, la rendant aussi dure que possible. Trente centimètre d'épaisseur, puis un mètre, trois mètres, cinq mètres. Voilà qui devrait ralentir l'eau en l'absorbant, me donnant assez de temps pour partir. C'est pas aujourd'hui que je me ferais avaler par du liqui*/ Le bruit de l'eau déferlant atteint mes oreilles et jaillit des côtés. Et merde. Je suis dans un réseau d'égouts, tous les passages communiquent.

Je reprends ma course, et mon mur retient une partie de l'eau. Mais la pression ne fait qu'augmenter, et il va forcément céder tôt ou tard. Ça me fait au moins gagner quelques précieuses secondes. Après un temps interminable, je parviens à retrouver mon point d'arrivée. Je ne suis pas encore arrivé que je balance de la terre pour former des escaliers et fait rouler la terre de manière à créer des escalators. J'ai la flemme, et ça va plus vite que de marcher. La nourriture remonte donc vers la surface. L'eau parvient à me toucher les pieds. Merde merde merde merde merde. Soru, pourquoi j'y ai pas pensé avant ?! Le torrent liquide remplit le tunnel à vitesse grand V. Je parviens à m'échapper juste à temps avec les repas. Seuls mes pieds sont touchés par la marée. En me voyant jaillir, mes camarades sont surpris. Je me dépêche de me mettre hors de vue et leur explique la situation.


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Dernière édition par Clotho le Sam 19 Mar 2016 - 21:23, édité 2 fois
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« Ah ouais, c'est con.
C'est la merde.
En fait, Ben vient juste d'appeler pour clarifier une chose. C'était les égouts que tu as emprunté, par les tunnels.
Un égout est pas un tunnel ? Je viens de me farcir ça pour rien ?
Bah oui, visiblement.
Alors où est-ce qu'on peut trouver une entrée du tunnel ?
Elles sont gardées non stop. Certains nobles très riches en ont chez eux.
Donc soit on se farcit les gardes en risquant de donner l'alerte, soit on se faufile chez un noble en risquant de se faire attraper et de donner l'alarme.
C'est ça.
On sait quels nobles ?
D'après Chuck, les plus riches viennent toujours regarder les combats chez Adjiba. Ben a réussit à en localiser une qui semble facile d'accès. Elle n'est pas surveillée, abandonnée.
Pourquoi ?
Parce qu'elle est bouchée, inutilisable. Mais Ben pense qu'avec ton logia, tu peux débloquer l'accès rapidement. »

Une fois mis d'accord sur les méthodes pour procéder, on se rend sur place. C'est tout proche de notre logement en plus. Bien évidemment, j'ai le plus de facilité puisque je peux prendre la forme d'un tas de terre. Je fais ainsi de la reconnaissance sans risquer de me faire découvrir. Aucun soldat en vue. L'entrée est près du mur intérieur de l'enceinte de la ville. Une portion de ce dernier s'est effondré dessus, bloquant l'accès. Du moins, pour toute personne ordinaire. Je fais glisser ma terre et dessous pour retirer les gros rochers. Ce à quoi l'équipe proteste. Les gars me disent que je ne peux pas tout retirer sous peine d'attirer le curiosité des gens. Le tas est comme ça depuis des années visiblement et personne n'y a remédier. Alors si tout à coup il disparaît, ça va forcément attirer les curieux. Je dois donc enlever quelques pierres pour passer mais pas trop pour ne pas risquer de faire s'effondrer autre chose ou que ça se remarque.

J'ai pas la pression dis donc. Je me faufile à travers les blocs de roche sous forme non solide, tel un serpent. Je descends dans le tunnel et me reforme quand j'ai assez d'espace. Celui-ci fait deux mètres de diamètre, il a clairement été conçu pour que des humains puissent passer à l'intérieur. Je fais rouler quelques pierres, libérant l'accès pour faire passer les rations de survie. Une fois toutes en ma possession, j'arpente les sous-terrains sans oublier de laisser une trace de mon passage. Je me dirige dans ce qui semble être la direction de la villa d'Adjiba Padmal.

Pendant ce temps, dans la demeure de ce dernier, il montre plusieurs spécimens à Ben, aka Eric Vander le temps de la mission. Sa mission me rappelle quand je me suis fait passer pour un esclavagiste à Armada avec Ragnar. Les alliés de Ben s'occupent de fournir des provisions dans la montagne, juste au cas où. Mieux vaut pouvoir se replier. Si jamais toute l'armée nous tombe dessus, pas sûr qu'on puisse se défaire d'un millier de gardes … Enfin, pas sans perte en tout cas.  Et comme on est pas des barbares, on va essayer de faire ça dans la douceur. Marc et Cabe, d'autres amis de Ben, informent les révolutionnaires qui arrivent dans le port Est d'Imashung et ceux qui restent en mer. Les informations se transmettent, les relais sont en place, tout semble aller pour le mieux. Aucun accroc à déplorer pour l'instant.

Je continue la poursuite dans les sous-terrain. En principe, Ben aurait du marquer le tunnel pour me faciliter les choses. Mais comme l'entrée était bouchée et qu'il n'a visiblement pas pu en emprunter une autre, je dois me débrouiller. De son côté, Chuck, en apprenant que je suis dans les tunnel, frappe le sol pour que je puisse le repérer. Je n'entends rien pour l'instant, mais je dois définitivement me rapprocher du centre de la ville, et donc du palais de l'horrible esclavagiste. La pierre doit empêcher les bruits de passer à travers elle. Mais comme le bruit n'est que vibrations et ondes, je peux le repérer quand même. Pour ça, c'est très simple. Je plaque de la terre à divers endroits du tunnel, et grâce à ma technique de détection, je peux repérer tout ce qui bouge au contact de ma création. Or, comme les ondes produisent des vibrations qui font bouger les choses, même si c'est imperceptible pour les humains, moi je peux le sentir. Le tout étant de rester en contact avec ma terre à chaque instant.

Je bouche certains passages afin de faciliter la fuite demain. Ça évitera qu'on se perde ou qu'on se fasse attaquer de par les côtés. Toujours aucune vibration localisée. Je continue quand même à essayer, je n'ai rien à perdre de toute façon. La libération n'est que demain. Et au pire des cas, on peut la reculer d'un jour ou deux. Après plusieurs minutes, ça fait désormais une heure que je suis sous terre en train de chercher un passage menant vers le révolutionnaire emprisonné. Une heure que je ne trouve pas.


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Dernière édition par Clotho le Sam 19 Mar 2016 - 21:24, édité 1 fois
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* H – 26 : sous-terrains de Madinat*


Mon estomac crie famine. Je suppose donc qu'il est aux alentours de midi. Puis un miracle se produit. Tandis que je pose pour la millième fois de la terre contre la roche et écoute, je ressens un truc. C'est très léger. Ça vibre. Ce sont des ondes, régulièrement qui percutent la pierre et se répercutent sur ma terre. Bingo ! Je frappe un grand coup, propageant des ondes grâce au Hasshoken. Elles traversent la roche et frappe l'autre côté. D'un seul coup, les bruits s'arrêtent, plus de vibration dans la roche. Je compose le numéro de Chuck, alias M. Il me confirme que c'est bien lui qui fait le bruit, et qu'il s'est reculé. En plusieurs coups de sabre, je tranche la roche et la pierre. J'essaie de faire ça proprement, par carré afin de pouvoir refermer le passage jusqu'à demain pour ne pas que les tyrans sachent ce qui se passent.

Quelques instants plus tard, je pousse les blocs de pierre qui tombent sur le sol un par un quand je les pousse avec mes mains. J'ai créé une ouverture large de deux mètres sur deux de haut, assez grande pour que deux hommes puissent passer en même temps. Je passe la tête de l'autre côté. J'apparais dans une cage adjacente au mur. Je vois un homme, fatigué, épuisé, semblant au bout du rouleau assis sur un matelas à même le sol.

« Chuck ?
Clotho je suppose.
Oui. »

Le pauvre, il me fait mal au cœur. Lui, le fier révo qui a tenu la base du G-9 contre les assauts de la marine pendant neuf ans je crois, lui qui a affronté Arashibourei et Red, la fierté des révos n'est pas reconnaissable. Il est très maigre, affaiblit, il semble avoir perdu toute envie. J'ai envie de lui demander comment il va, mais ça serait stupide. On connait tous les deux la réponse. En entendant le bruit que j'ai fais, les prisonniers s'avancent vers le coin pour voir ce qui se passent. Des murmures, puis des voix suivit de cris s'élèvent. J'ai beau leur dire de se taire, rien n'y fait, ils continuent, surpris que quelqu'un s'introduise ici. Ils sont déjà au courant que Chuck va s'échapper, puisqu'il l'ont entendu parler dans l'escargophone et qu'il leur a dit. Mais voir quelqu'un entrer dans une "prison", ça fait quelque chose. Et quarante personnes qui font du bruit ensemble, ça se remarque. Je traverse la grille retenant l'as de la révolution pour m'approcher des autres. Je leur dit de se calmer, ils continuent. Du moins, jusqu'à ce que Chuck élève la voix un peu. Plus un bruit. Je retourne près de lui et sors la nourriture du tunnel. Puis je fais la distribution.

« Gardez en pour demain les gars. Chuck vous l'a dit, vous ne l'avez peut-être pas cru, pourtant, c'est vrai. Demain, la révolution va libérer autant d'esclaves que possible. Demain, on fou un coup de pied dans la fourmilière. A vous de voir si vous voulez rester ici ou venir avec nous, nous accompagner. On vous laisse le choix. Mais sachez que quiconque nous empêchant d'accomplir notre mission sera mis hors de course. Vous avez la nuit pour faire votre choix. En attendant que je revienne, comportez vous normalement, ne faîtes rien qui sorte de l'ordinaire. Gardez la nourriture pour cette nuit ou demain matin afin d'avoir un maximum de forces. »

Je vois dans les yeux de certains une lumière se rallumer, l'espoir qui renait. Ils pensaient être esclave jusqu'à leur mort. Et voilà qu'on leur offre une porte de sortie. Tu parles qu'ils vont refuser. Par contre, d'autres ne réagissent pas, ils sont amorphes, abattus, brisés mentalement. Je retourne vers Chuck et lui explique la suite du programme, voir s'il a des nouvelles à me donner, des informations auxquelles il n'a pas pensé avant … Une fois sur la même longueur d'onde, je disparais à travers la pierre, remettant les morceaux les uns sur les autre pour boucher le trou. Je fais attention à ce qu'ils soit bien dans le bon ordre. Manquerait plus qu'on se fasse choper pour deux pierres inversées, ça serait con quand même.

Suivant mes flèches, je retrouve rapidement la sortie du tunnel. Dix minutes plus tard, je me retrouve à l'air libre, une bande de révos autour de moi, impatient d'avoir des nouvelles. Une rapide explication plus tard, ils sont rassurés. Le seul soucis étant de trouver une autre sortie, on ne peut pas utiliser celle-là. Ou alors, on fait une entrée en grande pompe. Je peux le faire ? Je peux le faire. Je sais que je peux le faire. Je ne connais pas les limites de ma puissance, mais on va les repousser. Dégager quelques rochers ne devrait pas être bien dur. Au pire des cas, ça fera diversion. Oui, c'est ça ! Les révos posent des charges explosives ici pour attirer des soldats, divisant l'armée encore un peu plus. Pour une surprise maximale et un temps de réponse phénoménal, il nous faut une sortie près de la place publique, ou carrément sur la place publique.

Les révos, toujours se faisant passer pour les hommes de la caravane A, reviennent de l'agora justement. Ils me disent qu'elle est dans cette direction, à environ quatre cent mètres. Je retourne dans le tunnel, prend la direction obtenue, et parcourt une distance plus ou moins égale à quatre centaines de mètres. Il m'a suffit de faire un pas d'un mètre à chaque fois, pas trop difficile. J'ai marqué le chemin, une fois de plus pour qu'on ne se perde pas. Arrivé à l'endroit prévu, sachant qu'à l'entrée le sol est épais de plus d'un mètre, je décide de ne pas briser le plafond pour l'instant. Bah oui, imaginez que je le brise à moitié, ça va affaiblir la résistance. Il y a plusieurs centaines de personnes sur la place, et je ne pense pas qu'un sol à moitié solide puisse résister bien longtemps. Ça pourrait provoquer un effondrement des tunnels, nous empêchant ainsi de les utiliser, bloquer le marché, blesser ou tuer des gens, ça attirerait l'attention de l'armée … Que des trucs que je préfère éviter.

Mais pour me rappeler que c'est ici, j'érige une sculpture de terre en forme de tronçonneuse. Au final, c'est pas trop ressemblant, mais je saurais ce que ça veut dire. Il n'y a pas d'humidité pour détruire ma création durant la nuit, donc ça va tranquillement rester là. Je prends le chemin en sens inverse et sors une nouvelle foi de sous la terre. Les prisonniers avec Chuck vont manger, il va retrouver des forces et j'espère qu'il sera prêt pour demain. Le plan continue, toujours sans accroche. Je repense aux conditions de détention de Chuck. Un matelas, une portion ridicule à manger et à boire par jour, et encore, il est chanceux car il gagne les combats. Les autres n'ont même pas de quoi dormir et doivent le faire sur le sol. Ce sont des esclaves combattants. Ceux servant dans la maison doivent dormir dans les lits. Ça me révolte de devoir attendre. Si ça ne tenait qu'à moi, j'agirais immédiatement. Mais je sais que ce n'est pas la meilleure option, alors on attend. On retourne dans les baraquements où on est logé pour jouer notre rôle de victime des pirates du désert. Pas trop difficile étant donné que certains des révos se sont blessés volontairement.


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Dernière édition par Clotho le Sam 19 Mar 2016 - 21:24, édité 2 fois
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* H – 14 : Madinat *

Impression étrange. Sursaut dans la nuit. Craaaaac. Un éclair s'abattant sur une maison me réveille en sautant, en sueur. Je me précipite sur mon sabre, toujours à portée de mon lit. Ils sont là, ça y est. Je le sais. Je les entends. Ils sont là pour moi. Je sens l'électricité dans l'air qui irrite mes narines, fait dresser les cheveux sur ma tête.

« Vous ne m'aurez pas sans combattre, bande de chiens ! »

Ma terre se répand sur le sol à vitesse grand V, elle écoute et sent les moindres vibrations lui parvenant. Pourtant, il n'y a rien. Mais je sais qu'il y a quelque chose, quelqu'un. Je l'ai senti. Tout mon être le sait, la moindre de mes fibres est au courant. Il est là. Il est venu pour moi. Il m'a trouvé. Je ne peux plus reculer. Il a sans doute trouvé un moyen comme le geppou pour éviter que je ne le repère. Il a sait surement que c'est ma faiblesse. Enfin, l'une d'elle. J'ouvre la porte d'un grand coup, et tranche tout ce qu'il y a de l'autre côté. Pourtant, il n'y a rien. Droite, gauche, haut, bas, derrière, devant. Je regarde partout, mais il n'y a rien. Pourtant, il est là, je le sais ! La foudre continue de s'abattre. Ça pourrait être un orage ordinaire, rien ne serait différent. Mais quand on est un criminel recherché mondialement, qu'on lui a laissé un mot, rien n'est plus ordinaire. Tout est suspect.

Je rentre dans la cabane qu'on m'a prêté, je ferme la porte à clé, je recouvre tous les murs de terre, puis je me fonds dans la couche sur le sol. Il ne peut rien me faire, je suis la terre. Il n'est que la foudre. Mais sans puissance dépasse la mienne sans conteste. Je dois trouver un moyen pour m'échapper. VITE ! Alors je me glisse sous la porte et me sauve sous cette forme de flaque de terre. Un éclair s'abat pile sur moi. Parmi tout ce qu'il y a en ville, il m'a choisit moi. Il m'a vu, il m'a senti. Il m'attaque. J'esquive comme je peux, mais il est bien trop rapide pour moi. Quand je vois une forme dans une ruelle, je n'hésite pas, je fonce. A l'aide d'un soru, sabre en avant, je tranche. Et la tête tombe, roulant sur le sol. Tu l'a pas vu venir ma lame recouverte de granit marin, hein connard ?! Pas de cri, juste du sang qui gicle sur plusieurs mètres à cause de la violence de la décapitation.

Rapidement, une autre odeur arrive à mes narines. Une odeur de cramé. Des biscuits. Je tourne la tête vers le cadavre encore fumant. La tignasse noire m'indique que ce n'est pas lui. Je n'ai pas tué le bon gars. Merde ! Pas grave, on s'en fou quand même. Je dois m'échapper, et vite. Je fonce plus en avant dans la ruelle quand un éclair s'abat juste devant moi, me bloquant le passage. Je me retourne, un second tombe et forme un filet électrique. Il veut me prendre au piège. Ça fonctionnerait avec presque n'importe qui, mais pas avec moi. La terre bat la foudre, abruti. Je traverse, ne m'attendant à rencontrer aucune résistance, mais je suis renvoyé violemment en arrière. Je tombe à la renverse sur la roche froide tandis qu'un homme apparaît de la foudre.

Spoiler:

Shiro Fuuryuko "Le sage" est là, devant moi. Je suis dans la merde, j'avais raison. Je crée un mur de terre qu'il explose sans soucis avec un bras noir comme les ténèbres. Il saute par dessus les débris et arrive devant moi.

« Tu en auras mis du temps pour arriver jusque ici. Je t'attends depuis des jours.
… Comment ? Comment avez-vous su ?
Les agents du gouvernement travaillent partout. Il n'y a pas une seule de vos branches qui ne soit pas espionnée. Qu'il s'agisse de la recherche, liberté, négociation, affaire … Nous savons tout. Nous vous laissons juste un semblant d'espoir.
Pourquoi ?
Parce que Freeman le veut ainsi.
Hein ? Pourquoi il voudrait détruire ce qu'il a passé des années à bâtir ?
Je suppose que je peux te le révéler, puisque de toute façon tu vas mourir. Freeman n'est pas un homme ordinaire, c'est un dieu.
Un dieu ? Non, ce n'est qu'un homme, les dieux n'existent pas.
Freeman descend de la famille la plus importante au monde. Il est celui qui a convaincu les dix neuf autres familles royales de s'unir pour former le gouvernement mondial. Il est l'un des descendants de ceux qui sont devenus les dragons célestes. Et il a fait l'ultime sacrifice, renoncer à son statut divin temporairement, se mêler aux êtres que vous êtes pour vous anéantir de l'intérieur.
Non … Je ne te crois pas ! Tu mens ! Ce n'est pas possible !
Que tu le crois ou non n'a aucune importance. Tu es mort, traître. El Thor. »

La foudre s'abat sur moi juste après que son poing hakisé m’ait frappé. Résultat, sa foudre me toucher, et c'est pas moins de huit cent millions de volt que je me prends dans la tronche, sans logia pour me protéger. Je cuis sur place, et tout le quartier est réduit en cendre en l'espace d'une seconde.

Il me faut quelques secondes pour ouvrir les yeux et réaliser que j'ai fais un cauchemars. Je soupire de soulagement. C'était pas vrai, juste un mauvais rêve. Ouf. Après m'être essuyé le front, je réalise que je viens de faire un rêve où je rêvais de rêver à propos de ma maladie. Elle me gâche la vie même dans mes rêves, trop, génial. Je vérifie rapidement avoir pris mes médicaments, et c'est le cas. Sans doute la chaleur de l'île qui dérègle mon système. Vrai que je suis encore peut-être habitué à ne pas avoir de médicaments stables … Pourvu que ça ne me casse pas les couilles demain et vienne foutre en l'air le plan ... Il y a tellement de choses qui peuvent partir en vrac.


L'évasion Drapea11


Dernière édition par Clotho le Sam 19 Mar 2016 - 21:25, édité 1 fois
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* t – 45 minutes : Madinat *

Voilà, le temps a passé, c'est presque l'heure d'agir, il est 13h30.  Trois nouvelles caravanes, B, C et D, sont arrivées dans la ville avec la même histoire d'attaque. Tous des révolutionnaires prétendant avoir été attaqué par des pirates, en réalité joués par des révolutionnaires, bien sûr. En conséquence de quoi l'armée a décidé d'envoyer une partie de ses effectif dans le désert pour vérifier. Ils ont donc dépêché plusieurs dirigeables. L'eau d'hier s'est évacuée un peu partout dans les égouts pour finir dans le désert probablement. La ville ne s'est rendu compte de rien durant l'après midi et la soirée, si ce n'est l'odeur qui a empiré par endroit durant la nuit, notamment près de nous. Heureusement, comme j'avais placé des murs de terre, l'eau n'a pu atteindre toute la ville. Elle s'est concentré en un coin par contre, devinez lequel, et le quartier a du être évacué il y a quelques heures à cause de l'odeur épouvantable. On nous a proposé de nous reloger, mais on a décliné poliment, rétorquant qu'on a vu pire. En fait, on crevait tous d'envie d'accepter, mais ça aurait rendu la mission bien plus délicate. Ça devrait occuper l'armée encore un peu plus. On pourrait presque croire que tout est volontaire, alors qu'en fait, pas du tout, c'est juste de la chance incroyable.

Les révolutionnaires ont posé des charges explosives au pied de la partie du mur qui s'est effondrée sur le tunnel. J'ai réussit à creuser un trou à côté dans la nuit, assez grand pour laisser passer une personne à la fois, juste au pied du mur. L'éboulement étant à quelques mètres seulement de là où on est logés, c'est facile de se faufiler sans se faire repérer. On s'y engouffre à six, un par un pour ne pas attirer l'attention des gardes en haut, avec des armes dans des sacs. On emmène les escargots avec nous sous terre. Sachant que leur odorat est le sens le plus développé, ils n'auraient pas voulu aller dans les égouts. Or, le sous-sol est l'endroit où on risque le moins de les repérer. De temps en temps, des soldats passent vérifier que tout va bien dans les bâtiments qu'on occupe, qu'on ne met pas le bazars dans nos quartiers. Certains révolutionnaires sont en place près des portes, armés de bouteilles d'alcool et d’allumettes. Dès que je donne le signal, ils vont balancer des cocktails Molotov sur les dispositifs pour maintenir les portes en action. Ainsi, personne ne pourra y toucher, et donc les fermer pour nous empêcher de sortir. Nous on continue d'avancer dans les sous-terrains. On laisse le premier den den près de l'entrée, sous l'amas de rochers ayant fait parti du mur effondré. Deux gars emmène le second près de la place, zone de sortie, soit sous l'agora. Grâce à mon marquage, on se repère facilement dans ce labyrinthe.

* t 0 : sous-sol du palais d'Adjiba Padmal *

On regarde l'heure. 14H30. Les combats dans la villa ont donc commencé. Arrivé de l'autre côté du mur de la cellule de Chuck, je pose mon oreille pour écouter s'il y a du bruit. Rien à signaler. Tout est en place, il ne reste plus qu'à attendre le retour des prisonniers. On place le den den géant un peu plus loin toujours dans le tunnel. Pour les garder ici et éviter qu'ils ne soient claustrophobes, on leur donne des salades entières. Ils vont être occupé quelques temps avec ça et ne pas faire attention au reste. Je bloque le passage menant à eux avec un mur de terre bien épais pour éviter qu'ils ne puissent être désactivés raidement. Plusieurs dizaines de minutes plus tard, les combattant commencent à revenir vu les bruits qu'on entend.

J'attends un peu, puis je pousse les pierres qui tombent lourdement sur le sol, nous libérant l'accès au cachots du palais de monsieur Padmal. Évidemment, ça ne se fait pas sans bruit. Je passe la tête à travers la paroi, m'attendant à voir Chuck. Mais pas de révolutionnaire. Je traverse la grille qui empêche les autres de me suivre et demande aux prisonniers où est le possesseur du fruit du démon. On me répond qu'il est encore en train de combattre, et que son adversaire est un géant. Ô putain. Je l'ai pas vu venir celle-là. Dans son état, Chuck n'a que très peu de chance de survivre à un tel combat, alors le gagner, c'est impensable. Je tranche l'acier des cellules, libérant les hommes pendant que les révolutionnaires leur donnent des armes. Ils sont excités d'être enfin libre de nouveau.

« Je vais aller au palais aider Chuck. Il ne pourra pas gagner seul.
C'est un géant ! Même à deux, vous n'avez aucune chance.
On en reparlera plus tard. Ceux qui sont mal en point, partez les premiers. Suivez les indications fléchées sur le sol. Vous saurez quand vous arrêter. Ceux qui ont la forme de tirer, suivez moi, on va aller sauver un des nôtres.
Il en vaut pas le coup.
Sans lui, la révolution n'aurait surement jamais agit sur l'île. C'est grâce à lui que nous sommes là. C'est par son sacrifice que vous êtes encore en vie. C'est lui qui nous a averti et donner les détails pour agir. Sans lui, vous seriez rester prisonnier jusqu'à votre mort. Je ne pars pas sans lui, point. »

Comprenant que je commande et que je ne changerai pas d'avis, les types se taisent. Plusieurs partent dans le tunnel, suivant le chemin fléché. D'autres prennent les armes et me suivent. De temps à autre, on entend des gros boum. Bon, tant pis pour la finesse, je fonce dans le tas. Je saute les marches, les montant trois par trois, poussé par un élan et une pensée, pourvu que je n'arrive pas trop tard. Je prends la tête, les autres me suivent de loin. On a pas les mêmes capacités après tout, ni l'endurance. Je franchis le rideau séparant les escaliers des prisons souterraines du palais. On arrive dans une petite salle, et je ne sais pas par où passer. Alors je me fis aux bruits et fonce dans la direction d'où ils proviennent.

Spoiler:

Je débarque à droite dans la salle du trône. Une immense salle bien éclairée. Au milieu, un géant debout marchant vers un homme au sol. Il serre son poing, le ramène en arrière et l'abat vers sa cible. Soru. Hasshoken. Le poing du géant rencontre le mien. Ne s'attendant pas à un tel contre, il est surpris et recule et hurlant. Je viens visiblement de lui briser quelques os dans sa main. Tout le monde se lève, plus un bruit dans la salle. Une fois le géant repoussé, je m'approche de Chuck et l'aide à se relever. Il semble pas trop bien. La nourriture d'hier l'a aidé sans doute, mais pas assez. J'aurais voulu faire plus pour lui. Il est une pièce essentielle après tout pour mon plan. Padmal s'avance d'un pas et me fixe du regard, époussetant ses cheveux blonds. Sa voix est le seul bruit qui rompt le silence.

Adjiba Padmal:

« Qui ose interrompre ce combat ? Qui ose s'introduire dans mon palais ?!
La révolution te souhaite le bonjour, Adjiba.
Toi, tue-le ! »

Il hurle au géant de me combattre. A-t-il peur ? Il connait forcément la révolution, même si ce n'est que de nom. Il sait ce que l'on peut faire. Il sait ce que notre présence dans son palais signifie. Il court derrière son trône au moment même où les révolutionnaires et combattants anciens prisonniers sortent de l'ombre. Il semble décontenancé.

« Hey, le géant. C'est quoi ton nom ?
J'ai pas de nom. Mon maître m'ordonne, j'obéis.
J'suis là pour vous libérer. Tu n'as pas à obéir à cet homme. Tu es libre si tu le veux. »

Il répète sa phrase pendant qu'il essaie de me frapper. Je lâche le révolutionnaire et contre le poing ennemi en roulant sur la droite et en le frappant juste sur le côté du poignet. Résultat, le coup part et s'écrase dans le mur, faisant un trou, forcément géant. Adjiba hurle et fait une crise comme un gamin a qui on aurait refusé un jouet. Il n'a pas l'air content qu'on lui refuse des choses dis donc. Le géant recommence. J'ai beau tenter de le raisonner, rien n'y fait, il répète sans cesse qu'il obéit à son maître. Après plusieurs essais infructueux, je décide que je n'ai pas de temps à perdre. Soru, tekkaï partiel, great hammer, hasshoken. Je gonfle mon bras droit de terre, solidifie cette dernière au maximum en la compressant, renforce le tout avec un tekkaï partiel, utilise un soru pour l'empêcher de contrer ou esquiver, puis lors de l'impact j'utilise le style aux huit impacts.

Résultat, le géant finit propulsé dans un mur au fond, le détruisant entièrement. Les soldats privés du noble et esclaves viennent protéger leur maître. Il leur hurle de me tuer. Ils me tirent donc dessus, sans aucun effet bien sûr. Les révos ripostent et les fusillent sur place. Les esclaves combattants qui restaient ici pour combattre et aider Chuck le récupèrent et l'emmènent vers mes amis en bas. Je mets rapidement hors d'état de nuire une vingtaine de gardes. Mais les autres continuent à rappliquer de l'entrée, alors je crée un mur de terre pour bloquer l'accès. Je traverse mon mur, en train d'être attaqué par les locaux que je mets ko facilement, puis j'avance. Je défonce la porte principale d'un grand coup de poing qui envoie valser plus loin les grosses portes massives faites en pierre. Une fois sur le parvis de la demeure, je crie aussi fort que possible dans mon escargophone haut parleur.

« Hey, bande d'enfoirés d'esclavagistes de mes couilles ! La révolution vous passe le bonjour. BANDE DE NAZES EN COUCHE CULOTTE ! » Puis je fonce dans le palais. Attirer l'attention sur le palais, c'est fait, et l'armée ne devrait pas tarder. Point suivant maintenant.

* t + 3 minutes : Madinat *

« On est là pour vous libérer. Si vous voulez partir, quitter cet endroit, soyez libre, C'EST MAINTENANT ! Allez dans le tunnel, suivez les flèches. »

Je parle en hurlant presque aux esclaves du noble. Ils me regardent avec un air étrange, comme si je parlais une langue différente de la leur. Les prisonniers combattant, désormais armés, leurs confirment qu'ils peuvent s'échapper. Une partie semble avoir un déclic et fonce vers la direction indiquée. Une autre reste là, sans bouger, ou alors se pose sur le sol en priant leur maître, disant qu'ils ne sont en rien coupables. Ils se sont fait endoctrinés, les pauvres. Mais je n'ai pas de temps à perdre. On fait demi tour pour partir quand je me fais apostropher par le maître des lieux.

« Non mais vous vous croyez où vous tous ? Vous débarquez chez moi, vous volez mes objets, vous voulez libérer MES esclaves. On vous a jamais appris à ne pas toucher à ce qui appartient aux autres ?! Vous ne savez pas qui je suis ? Je suis Adjiba Padmal, dernier héritier de la famille Padmal, descendant direct d'Arthur Padmal, grand souverain de Madinat. Je ne tolèrera*/ »

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que d'un soru je suis devant lui et lui enfonce mon poing dans le visage. Sans égard aucun, il décolle et s'encastre dans le mur. Les esclaves sont choqués et foncent droit vers lui.

« Je bosse pour la révolution. Je n'ai aucun maître et ne reconnaît aucune autorité, espèce de sous merde. Les hommes naissent libres et égaux. Simplement parce que tu as eu la chance de naître dans une bonne maison ne signifie pas que tu dois en profiter. Tu as abusé du système, aujourd'hui on va tout te prendre. Ton palais, tes esclaves, ta richesse, ton titre, ta ville. Tu vas te retrouver comme ceux que tu maltraites, sans rien.
Jamais ! Jamais les hommes ne seront égaux. Je suis riche. RICHE !
Non. Tu es mort. »

S'il y a bien une chose que l'argent ne peut acheter, c'est celle-ci. Nous sommes tous égaux devant la mort. Sauf ceux ayant mangé certains fruits du démon. Ceux là on droit à une seconde chance il paraît. Mais tout l'or du monde ne te sauvera pas, Adjiba Padmal. Tu as bafoué des êtres humains, tu les as exploité éhontément, tu les as exhibés comme des objets, des trophées. Tu sais que ton argent ne m'empêchera pas de te tuer. Et pour ça, tu blêmis. Ta peau devient pâle, tu transpires. Tu attrape un esclave et le met devant toi, il ne cherche pas à se défaire de toi. Il t'obéis. Tu es son maître, il meurt quand tu le lui ordonne. Encore une fois, ça ne m'arrêtera pas. Il existe bien pire sort que la mort et tu vas l'apprendre.

Je te fonce dessus, attrape le type et le balance plus loin au sol. On est tous les deux à quelques centimètres. Sauf que le géant se relève et me fonce dessus. Le sol tremble à chaque de ses pas, je suis le seul à tenir debout. Il arme son poing et frappe. J'attrape son bras et utilise la force de mon ennemi contre lui le projetant contre un autre mur qui explose à l'impact. Le palais tremblotte, on dirait qu'il va s'effondrer. Je souris. Adjiba le voit et me hurle de ne pas le faire. Trop tard. Je lance des lames d'air sur le mur le plus proche de moi après m'être assuré que tous les révolutionnaires et personnes voulant s'échapper étaient retournés au sous-sol. Je frappe encore et encore, jusqu'à ce que la fissure faite au mur grandisse et ne puisse plus être arrêté. Une partie eu toit s'effondre dans la salle principale. Quel dommage, un tel gâchis ...

Ton cri résonne dans ton palais. Tes créatures foncent vers toi, espérant pouvoir te protéger de l'effondrement. Tu es un monstre, un déchet de l'Humanité. Je n'ai ni pitié ni merci pour les trucs dans ton genre. La sanction doit être exemplaire, je dois marquer le coup, sinon tu vas recommencer. Pour la première fois de ta vie, tu es à la merci de quelqu'un. Tu as passé des années à agrandir la fortune familiale pour ne jamais te retrouver dans cette situation. Et voilà que malgré tout tes efforts, tu y es pourtant. Et tu n'as aucun moyen d'y échapper. Il est trop tard, le mal est fait. Ton orgueil est piqué au vif, blessé, marqué à jamais. J'en profite pour effectuer un soru et dégager d'ici, direction les tunnels. t 0, c'est l'heure.


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Dernière édition par Clotho le Sam 19 Mar 2016 - 21:26, édité 2 fois
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Spoiler:

* t +3 : caserne de la ville *

Un soldat entre en trombe dans la salle réservée aux officiers, sans même frapper à la porte. Quand cette dernière s'ouvre à la volée et en grinçant, tout les regards se tourne vers l'intrus.

« Soldat, que faîtes-vous ? Cette salle est rése*/
Désolé mon général, mais cas de force majeur. La révolution est au palais de monsieur Padmal.
Quoi ? C'est une mauvaise blague mon garçon.
Non monsieur, c'est pas une blague. Une partie du mur a été détruit par un géant, un homme est sorti et a crié que la révolution passait le bonjour.
Quoi ?! Sonnez l'alarme, tous les effectifs en action ! En sait combien ils sont ?
Aucune idée général. Ils sont dans le palais, un seul est sorti. Mais c'est peu probable qu'il soit venu seul.
Il attire notre attention. Il doit y avoir un piège ou une diversion. Mais on ne peut pas ne pas y aller, monsieur Padmal est peut-être en danger. Envoyer une centaine d'hommes, Malfurion a leur tête.
A vos ordres. »

Quelques minutes plus tard, l'alerte est donnée, les ordres sont exécutés. Le général Kaboui, chef militaire de Madinat, coordonne les opérations. A ce poste depuis plus de dix ans, il a repoussé tous les intrus qui ont tenté de franchir les murs de la ville à coup de canons, de balles, de sabres ou de sable. Cet homme, d'une cinquantaine d'années, est local. Il possède une teinte halée, une musculature propre aux travaux physiques, un sens du devoir exemplaire et une solide réputation. Personne ne remet en question son jugement ou son expérience. Même lorsqu'il ordonne des consignes allant contre le bon sens. Parce qu'entre son âge et son instinct, il arrive à lire à travers les lignes. Il parvient à comprendre les stratégies de ses adversaires. Il a repoussé toutes les tentatives d'attaques, il repoussera celle-là également.

Mais en son fort intérieur, il sent que ce n'est pas une attaque. C'est une infiltration. Des révolutionnaires se sont introduits dans sa ville sans se faire prendre. Avec la réputation de ces derniers, l'homme de terrain se doute du but qu'on les criminels. Ils sont connus pour leurs manque de bon sens, défier les autorités locales, libérer des esclaves et s'opposer aux régimes en place. Tandis qu'il se rend dans la tour la plus haute du bâtiment pour avoir une vision globale, une explosion retentit. Dix minutes de sont écoulées depuis l'annonce du soldat. Il en a fallut cinq de plus pour que la nouvelle arrive aux forces armées de la ville. Trois pour organiser les troupes et la réponse militaire. Le vieux général n'a que le temps de s'accrocher à la rampe quand la ville tremble à cause de la détonation.

Il se relève, grimpe les dernières marches et contemple sa ville. Il voit l'effondrement du mur qui a été en place pendant bien longtemps, avoir été dynamité. Les rochers qui le composaient ont été projeté ailleurs, sur des maisons, dans des rues, sur des personnes … Il voit la fumée s'élever, des flammes grandir, les cris de ses concitoyens, le brouhaha généré par la terreur, la peur, l'inconnu. Il sait que la panique risque de faire plus de victime que l'explosion en elle même. Il doit calmer ça au plus vite. Ces saletés de révolutionnaires ne l'emporteront pas au paradis. Il sort son den den pour donner des instructions. Il ne fonctionne pas. Jamais en état quand on a besoin de ces bestioles ! Qu'à cela ne tienne. La ville de Madinat est soumise aux tempêtes de sable les plus arides, les plus durs et les plus longues de l'île. Elles coupent les communications de temps en temps. Alors pour ne pas être paralysé, elle a appris à communiquer autrement.

Le vétéran fait signe aux recrues dans la tour en face, de l'autre côté de la passerelle. Ils comprennent aussitôt le message. Même si ce système n'a pas été utilisé depuis plusieurs mois, chacun le connait. Chaque soldat doit le mémoriser avant d'être officiellement intégré à l'armée. Les drapeaux et les miroirs s'agitent. Un drapeau rouge pour indiquer une attaque, qu'elle soit terroriste, de pirates, interne ou externe flotte dans les airs. Une torche qui éclaire le miroir placé, en contre jour, dont la lumière se reflète sur tous les autres à travers la ville, disposés sur des bâtiments bien précis. Le soleil est masqué avec des vêtements épais, des draps … Un soldat qui reproduit les ombres que fait le général dans sa tour à côté. Pas besoin de parler, pas besoin d'entendre, il suffit de voir. Et hop, les ordres sont reçu, l'armée prend ses positions. Sur les mille soldats de la ville, deux cent ont été envoyés à l'extérieur à poursuite des pirates ayant attaqués les caravanes, cents sont en permanence répartis sur le mur. Les sept cents restant se séparent.

Une partie va où l'explosion a eut lieu. Même s'il s'agit à 95% d'une diversion, le général ne peut pas se permettre d'ignorer qu'il y a peut-être des victimes. L'endroit a eut beau être évacué dans la soirée, on ne sait jamais. Ce sont donc cinquante soldats, avec cinq médecins qui vont vers la zone proche du mur. Une seconde partie des soldats va à la demeure d'Adjiba Padmal. Quand l'homme le plus riche de la ville, celui qui paye plus de la moitié de vos salaires, a un soucis, on court comme si notre vie en dépend. Deux cents soldats se rendent sur place, juste après l'effondrement du toit qui a soulevé un nuage de poussière et créé des débris rendant difficile l'accès à la zone. Comme on a rapporté des attaques aux tours de garde de la porte, une partie des effectifs militaire s'y rend. Cent cinquante soldats traversent les rues en courant afin de bloquer la sortie aux criminels.

Deux cent soldats vont vers l'agora. Il s'agit de l'endroit où il y a le plus d'esclaves étant donné qu'on y trouve le célèbre marché aux esclaves de Madinat. S'il était un révolutionnaire venu pour libérer des ''prisonniers'', c'est là que le général irait. Et c'est donc là qu'il envoie ses troupes. Quant aux cent soldats restants, ils n'ont pour tâche que de porter assistance aux victimes, de rassurer les gens, de donner les consignes de rentrer chez soi, d'aider ceux qui sont blessé à aller à l'hôpital, de recevoir les témoignages pouvant aider … Chaque groupe a à sa tête deux commandant et deux capitaines. Tous armés de leurs armure, épée et bouclier, ils sont prêt au combat. De grosses armures en apparence, pourtant légères, qui arrêtent sans problèmes balles et coups d'armes blanches. Habitués à les porter malgré la chaleur, les soldats ne transpirent presque pas et peuvent combattre des heures durant. Ici, c'est leur ville, ils sont prêt à la défendre avec tout ce qu'ils ont.


L'évasion Drapea11


Dernière édition par Clotho le Lun 21 Mar 2016 - 16:53, édité 3 fois
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* t + 5 minutes : A l'éboulement du mur *


« C'est le signal !
Mais non, c'est pô le signal.
Mais si.
Mais non, il a pas appelé.
Il peut peut-être pas. J'te dis que c'est le signal.
Si on le fait maintenant, et que c'est pas le signal, on fou en l'air le plan.
Mais c'est le signal j'te dis, alors fais le et magnes ton cul gros lard ! »

Dock, l'un des compagnon de Ben (l'organisateur de tout, celui qui a récolté les infos), allume la mèche des explosifs placés autour des rochers de l'éboulement du mur. Chacun se recule assez et se met à couvert. Mais des voix viennent troubler l'attentat des révos. Des soldats ? Non, ça vient … de derrière. Ça vient des rochers ! Dock tourne la tête et voit des types mal en point sortir du trou par lequel Clotho et les autres se sont engouffrés. Ils ont donc réussit à en libérer certains. Cool. Moins cool par contre, l'explosif va bientôt sauter. Alors il court couper la mèche avant le moment fatidique. Ils aident les esclaves à sortir, les dirigent vers les habitations occupées par les révos pour les habiller de manière à ce qu'on croit qu'ils fasse partie des caravanes. Dock et deux autres restent là et allument la mèche une nouvelle fois. Ils descendent dans le tunnel et courent vers la place souterraine.

Diversion numéro deux enclenchée. Ils espèrent juste que le bruit provenant du palais, que toute la ville a entendu, était bien le signal de Clotho. Sinon, bah tant pis, mais c'était le signal quand même. Puis boum, l'explosion à H + 15. La majorité des esclaves arrive dans la zone des caravanes toutes regroupées, guidés par des révos. Ils se font habiller pour qu'on croit à leur rôle et que personne ne vienne les embêter. Puis ils partent des lieux dans les dîtes caravanes, se dirigeant vers les portes de la ville comme si de rien n'était. Des caravanes tout à fait ordinaires ayant repris assez de forces pour quitter la ville et retourner à leur commerce. Qui les soupçonnerait ?

* t + 5 minutes : Près des portes de Madinat *

« Signal ?
Signal.
Alors go. Action. »

Les révolutionnaires postés près des portes entrent en action. Au même moment, les gardes foncent vers les tours pour fermer les portes. Malheureusement pour eux, les cocktails Molotov s'écrasent juste avant sur le sol, empêchant quiconque de passer sans brûler. Les criminels sortent de la masse populaire, et armés, attaquent les soldats royaux. Dix soldats contre vingt révos, la bataille est vite menée. L'alerte est donnée par les habitants qui crient en voyant les combats avoir lieu, mais on s'en fou. Certains locaux essaient d'aider les soldats en fonçant sur les criminels. Révolutionnaires qui pointent aussitôt leurs armes sur les potentiels agresseurs qui, curieusement, font demi-tour dès qu'ils se retrouvent dans cette dangereuse position. Les libérateurs traversent les flammes à l'aide de couvertures spéciales prévues pour l'occasion, résistantes aux flammes.

Rapidement, les cordes des poulies sont tranchées. Ouf, les portes resteront ouvertes, tout le monde pourra sortir. Au moment où ils sortent des tours, les caravanes arrivent comme si de rien n'était. Les saboteurs sautent sur les chameaux laissés libres pour eux, se font embarquer et dégagent de la ville. Le reste n'est plus leur soucis, ils ont accomplis leur mission. Direction les bateaux ! Ils se font tirer dessus par les gardes postés sur les remparts de la ville voyant des "civils" aider des criminels, mais en faisant courir les chameaux ils parviennent rapidement à être hors de portée. Certains ont malgré tout été touché, mais rien n'arrête les vaillants animaux qui enchaînent les mètres.

* t + 15 minutes : Un peu partout dans la ville *

Quelques secondes plus tard, un boum assourdissant retentit à travers toute la ville. L'éboulement explose, projetant des rochers sur plusieurs dizaines de mètres, écrasant des habitations, vides depuis ce matin heureusement. La ville tout entière tremble puisque l'explosion a été faite juste à côté d'un mur. Le souffle crée un nuage de fumée qui empli la ville rapidement, les gardes postés en haut tombent sur les genoux. Partout, l'armée est désormais divisée, c'est l'effervescence. Une partie va au palais (pour savoir pourquoi une partie du mur s'est effondré et parce que j'ai clairement dit que la révo était là), une autre aux portes (parce que les habitants leur signalent que leur collègues ont été attaqué), une autre à l'endroit de l'explosion (parce qu'il pourrait y avoir des blessés). Sachant que plusieurs centaines de soldats sont dans le désert en train de chasser et combattre les révos (et qui doivent avoir été mis hors de nuire par les quelques deux cent révos), que d'autres sont en train de monter dans les dirigeables pour poursuivre les caravanes, que d'autres sont dans des dirigeables pourchassant des pirates imaginaires suite à l'arrivée des quatre caravanes, l'armée va devoir choisir quelles cibles poursuivre. Elles ne pourra pas tous nous avoir.

A travers les souterrains, les trois giganto pirato den den sont activés. Aussitôt, les escargots pour communiquer cessent de fonctionner. Ils grésillent. Impossible d'appeler ou de recevoir un appel. Et c'est valable partout en ville. Grâce aux créations de mon entreprise, on sabote une zone de trois kilomètres carrés. Prend ça dans les dents, île de malheur. La révo te passe le bonjour !


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Dernière édition par Clotho le Sam 19 Mar 2016 - 21:12, édité 2 fois
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* t + 15 minutes : Palais d'Adjiba Padmal *

Je suppose que les prisonniers étant trop faibles ont rejoins les révos ayant fait exploser la partie du mur tombé. Ils doivent donc être dans les caravanes et être en train de quitter la ville. Bien, ça va déjà faire une cinquantaine d'échappés. Une explosion secoue la ville et la fait trembler pendant une seconde. Putain, c'était pas le signal ! C'est pas grave, on va faire avec, ça ne change pas grand chose. Puis de toute façon, le toit du palais étant tombé, on a de la poussière partout, dur de voir. Je dévale les marches trois par trois, je tombe puis me reforme et reprends et avance droit vers le tunnel. Sauf que je suis stoppé en plein élan par une cinquantaine de fusils pointés sur nous. Comme il y a moins de poussière ici, on voit un presque normalement. Des soldats armés, travaillant surement pour le noble, nous attendaient. Ça veut donc dire qu'ils ont été mis au courant. Comment ? Par qui ? Pourquoi ? Puis je vois plusieurs esclaves entre les gardes.

« Vos informations étaient exactes. Merci pour ça. Vous serez récompensés.
Alors vous nous avez trahis ? Pourquoi ?
Parce qu'ils protègent leur maitre.
Ils n'ont pas de maitre ! Ils sont libres ! Votre maitre doit être mort à l'heure qu'il est. Le premier tremblement, c'était le toit s'effondrant. Adjibal était en dessous.
Arrête de rêver, crapule. Rendez-vous ou mourrez tous.
Vous pouvez soit essayer de nous arrêter et mourir, soit essayer d'aller voir si votre boss est encore en vie. Le choix est vôtre.
Ta gueule lâche ! »

J'y crois pas. On a été vendu par des esclaves. Et tout ça pour quoi ? Une portion de plus à manger ce soir ? Un matelas un peu moins dur ? Plus d'heures de sortie ? Ils auraient pu être libre. LIBRES ! Putain, j'comprends pas comment on peut devenir comme ça. On leur offre la lumière, et ils préfèrent rester dans les ténèbres, vivre dans ces conditions merdiques. Comment ? Pourquoi ? J'ai envie de les forcer à me suivre. Je le pourrais, j'en ai la puissance. Mais je ne vaudrais pas mieux qu'Adjiba. J'ai prévenu moi même les esclaves hier qu'on allait agir aujourd'hui. Ils ont donc prévenu leur maitre qui a placé une escouade ici. Ils devaient attendre dans une pièce à côté juste au cas où, et une fois qu'on est tous passé pour aller dans la salle libérer Chuck, ils sont descendu nous bloquer le chemin de la retraite. Les fusils sont braqués des deux côtés, ça ne va pas tarder à partir. Je sens les anciens combattants ne plus en pouvoir. On leur a promis la liberté, ils la veulent, et ne souhaitent pas attendre. Les soldats prennent la décision de tirer dans le tas, ça se lit dans leurs yeux. Puis mon instinct mle dit que ça va vite devenir moche ici. Alors avant que le premier tir ne soit effectué, je tire moi même mes fameuses billes de terre.

Mes doigts pointés vers leur cibles, des balles de terre sont expulsées et transpercent les hommes en face de nous. A raison de dix doigts, cinquante soldats, il me faut quelques secondes pour tous les rendre inaptes au travail. Les esclaves entre eux se couchent sur le sol et crient de peur. Il faut faire vite, le temps est chronométré. On enjambe les corps, traverse le mur que j'ai troué hier. Je ne rebouche pas la sortie avec les pierres par contre, mais je la laisse bien ouverte, bien en évidence. Je ne sais pas si ça servira aux soldats pour nous suivre, mais j'espère. Le base du plan était qu'ils nous suivent dans le tunnel, que je les bloque, les forçant à faire demi-tour après, nous faisant ainsi gagner du temps. Mais comme le palais s'est effondré, les décombres vont bloquer l'accès, donc personne ne va nous suivre. Par contre, beaucoup de personnes vont aller au palais pour aider, voir s'il y a des survivants ... Rapidement, on avance en courant dans les souterrains. Je bloque les passages sur les côtés afin de ne laisser qu'un seul chemin aux soldats qui vont nous suivre. Même blessé, je suis sûr qu'ils vont venir après nous. On s'est attaqué à leur maitre, donc faut pas rêver être tranquille. Diviser pour mieux régner.

Les combattants n'étant pas dans un état extraordinaire se font aider par les esclaves, les aides de camp d'Adjiba … Après plusieurs minutes de course, on arrive près de l'explosion. On a fait exploser la partie sud et la partie ouest du tunnel. Donc on est obligé de contourner la zone car il y a des gros morceaux de roche bloquant certains accès. Heureusement que j'ai tout noté et fléché avant, juste au cas où. On suit le chemin. Derrière nous, on peut entendre au loin des bruits de pas qui courent en cadence, des fusils qui touchent les parois. Bien, la cinquantaine de soldats nous poursuit désormais sous terre. Une fois passé l'éboulement, je reste en arrière et bloque tous les passages avec des murs de terre de plusieurs mètres d'épaisseur. Ça ne demande pas longtemps à faire et va les bloquer un sacré bout de temps. Pour nous retrouver, il va falloir qu'ils retournent au palais. Ils vont donc perdre ainsi un temps précieux.

Puis je dépasse tout le monde pour passer en tête du cortège. Après tout, c'est moi qui sait où aller. On finit par atteindre la statue en forme de tronçonneuse. J'ordonne à tout le monde de reculer. Je me martèle le plafond aussi fort que possible en utilisant mes techniques. Il craquèle, des gros morceaux tombent sur le béton. Je lance des poings d'air, utilise le hasshoken, tranche avec mes sabres. Petit à petit, un trou apparaît, puis s'agrandit. Après une dizaine de minutes, on voit de la lumière apparaitre. Le dernier jet de terre vers le ciel perce notre prison. J'agrandis le trou pour que plusieurs personnes puissent passer en même temps, crée des escaliers de terre. Génial, on ne m'a pas menti, on est bien sur place. En plein milieu.


L'évasion Drapea11


Dernière édition par Clotho le Sam 19 Mar 2016 - 21:14, édité 1 fois
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Marché:

La grande place de Madinat, on y est enfin. Il y a des centaines de personnes présentes, qu'elles soient de couleur ou non, de taille humaine ou non, affranchies, esclaves ou libre, esclavagistes ou simple habitant. Toute l'attention est focalisée sur nous. Les personnes d'habitude si vocales sur l'estrade ne disent plus rien. Un grand cercle vide autour de nous s'est rapidement créé. Les personnes présentes ont reculé et semblent choquées de voir un trou en plein milieu de leur ville ainsi que des dizaines de personnes sortir. Pendant ce temps, le second signal est reçu par les révos placés dans la ville, et chacun déclenche son piège. Une telle action va vite arriver aux oreilles de l'armée qui va débouler ici, comprenant que tout le reste n'est que diversion. Alors les révos, habillés en civils et placés dans les avenues autour de la place commencent à créer des émeutes, en frappant des locaux. Locaux bien vite défendus par leur famille et amis ou des soldats. Ce qui commence comme une petit rixe finit en baston générale. Deux des avenues sont bouchés car de plus en plus de personnes arrivent pour essayer d'en finir, mais se font happer dans la frénésie.

D'autres révos balancent dans les rues l'argent que je leur ai confié afin de bloquer d'autres accès et d'attirer du monde. Les esclaves n'ont pas d'argent, alors même des billets de dix berrys représentent énormément pour eux. Ils sont donc des dizaines à se précipiter, puis des centaines. Comment sont-ils arrivé si vite ? Ils étaient déjà dans les rues, étant sorti de chez leur maître pour voir ce qui se passait suite aux explosions. Les révos des faubourgs reculent, forçant les esclaves à aller vers la place publique. Une fois que je juge assez de monde présent, je bloque les rues menant à l'agora avec ma terre. Je prends mon haut parleur et entame mon discours.

« Je suis Clotho Tas'Natak. » Dès que j'annonce mon nom, un brouhaha intense résonne sur la place. Je suis un peu connu pour mes points de vue affichés clairement. Je n'ai pas hésité à affronter la marine plusieurs fois pour mes idéaux, j'ai risqué ma vie plus d'une fois. J'ai pas un nom aussi puissant qu'Emilie Knox, mais un jour prochain, ça viendra. Curieusement, plusieurs visages se tournent vers moi, intrigués. D'autres essaie de fuir désespérément d'ici en frappant mon mur, en escaladant les parois des maisons aux abords de la place.

« Je sais que ça fait des semaines, des mois, des années que vous souffrez d'être ici. Je sais que vous avez perdu tout espoir, qu'on vous a brisé, mal traité, affamé, forcé à faire des choses que vous préféreriez oublier.
Ta gueule !
Vous savez rien.
Vous savez pas c'que d'êt'es ici.
Vous n'enlèverez pas nos escl*/ »

Avant qu'il ne puisse finir sa phrase, le marchand qui a ouvert la bouche se reçoit mon poing en plein ventre. Je lui ai balancé un poing de terre à distance comme je le fais souvent avec des balles. Là, j'ai juste augmenté la taille du projectile, c'est tout. Il est plié en deux et tombe sur le sol. Certains sont effarés de me voir faire ça. Les esclaves qui ont ouvert la bouche la ferme aussitôt.

« Je sais que vous n'avez aucune raison de m'écouter ou de me croire. Mais malgré les tragédies que vous avez vécus, en dépit des conditions dans lesquelles vous êtes, vous êtes humains. Vous n'êtes pas des meubles, ni des esclaves. Vous êtes des êtres humains. Vous méritez le respect dû à un être humain. Ils vous traitent comme de la merde. Il est temps de dire non, de vous réveiller et de vous lever contre l'oppression.
En quoi vous êtes différents d'eux ?
Vous êtes pire qu'eux ?! Vous résoudez vos soucis par la violence.
Pourquoi qu'on vous suivrait ? On a un toit au dessus de not' tête, à manger, un t'avail. V'nous offrez ça, vous ?
… Heu non. Nous on vous offre la liberté.
Donc vous nous lâchez dans la nature, livrés à nous même !
On peut vous laissez où vous voulez.
Et après on s'démerde ?
Bah … heu … Oui. Non. Je sais pas. J'en sais rien.
Z'êtes même pas foutu d'savoir ?
Je sais que certains révolutionnaires ont besoin d'aide quelque part. On pourrait peut-être vous déposé là bas si vous voulez. Vous auriez du travail, un logement, de la nourriture. Comme ici, mais dans de meilleurs conditions.

Mieux ?
… C'est ce que je viens de dire, oui.
Donc mieux ?
Oui.
Bah dit le alors ! On est pas d'vin nous.»


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J'essaie de me reprendre. « Ils vous ont brisé parce qu'ils savent. Ils savent que si vous vous unissez, vous pouvez les balayer. Vous avez la force du nombre, le pouvoir est entre vos mains. Il vous suffit de le vouloir pour le prendre. Vous êtes plus de quatre mille esclaves dans la ville. Il y a huit cent gardes divisés partout dans la ville. Vous avez l'avantage. »

Oups, des soldats arrivent par des petits rues après avoir brisé mes murs en les arrosant d'eau. Ah tiens, des noms d'oiseaux à mon encontre sont proférés. J'arrête de parler, ils vont pas me faire chier. C'est la panique générale. Tout le monde se met à courir dans tous les sens. Des gens se reculent, d'autres se plaquent contre les murs, certains se font marcher dessus. Les soldats me tirent dessus de loin. Des dirigeables arrivent aussi de par le ciel et me tirent dessus au canon. Là, ça va ptet faire de trop pour moi. Protéger, attaquer, parler, convaincre, survivre. Des gardes arrivent de partout. Pas le choix, on doit partir, et vite. Malgré sa faiblesse, Chuck parvient à utiliser son fruit du bouclier. Il nous entoure d'un champ protecteur, rien ne nous atteint. Aucune balle, aucun projectile, rien. Ça n'a pas l'air trop solide quand même. Nous ne sommes qu'une centaine à l'abri dans son cocon, le reste se recule contre les murs. Personne ne sait quel camp choisir. Alors j'en profite et recommence pendant que les gardes royaux avancent vers la place.

« Si vous en avez marre d'être traité ainsi, d'être considéré comme un moins que rien, de supplier pour avoir de quoi manger aujourd'hui, de faire des choses que vous ne voulez pas faire, REBELEZ-VOUS ! L'armé*/ » BANG. Un tir me touche la tête et me fait exploser. Elle se reforme et je reprends. Quand la balle sui_vante arrive, j'arme mon corps tout entier d'un tekkaï kempo, et les balles ricochent. « L'armée révolutionnaire est là. On est ici pour vous aider, pour vous libérer ! L'armée arrive, elle est puissante, elle va écraser ceux qui restent et l'esclavage ne s'arrêtera pas. Pensez à vôtre famille, à vos amis, votre maison, trouvez une raison de vous lever, trouver en vous une raison de rester en vie et de combattre. VOUS AVEZ DES MILLIERS DE RAISONS DE RESTER, MAIS IL EN SUFFIT D'UNE SEULE POUR VOULOIR PARTIR ! »

Ceux voulant être libre s'avancent vers nous, soit parce qu'ils sont conquis par mon discours, soit pour être protégé. En effet, les tirs de l'armée, à distance, ricochent sur le bouclier de Chuck et vont se loger dans des endroits aussi divers que variés. L'un dans l'autre, on s'en fou, ils veulent partir, c'est tout ce qui compte pour moi. Une marée humaine avance d'un seul coup vers nous. Il y en a plus que je ne peux en compter. On recule rapidement, et tout en marchant, je continue mon discours pendant que les révos armés de tenailles coupent les liens des prisonniers que Chuck laisse entrer. Moi j'avance droit vers les soldats qui commencent à débarquer sur la place. Je balance de la terre sur le sol et crée des pics afin de les empêcher de passer. Ils font un mètre de haut et sont dans tous les sens. Et ça ne m'empêche pas de continuer à parler.

« Le choix vous appartient. Si vous voulez être libre, si vous voulez vous battre, la révolution vous aidera. Si vous préférez rester ic*/ » Une tomate m'arrive en plein visage. Elle s'écrase, giclant partout. Son jus coule sur ma peau, mais ça ne m'arrête pas. Je ne donnerai pas ce plaisir à ces enfoirés d'esclavagistes de merde. « ici, croupir dans des cages, obéir à ceux qui se prennent pour des dieux, supplier pour rester en vie un jour de plus puis mourir comme des chiens, ça vous regarde. Mais on peut vous aider. On a la volonté de rendre sa liberté à chaque esclave dans le monde, d'abolir l'esclavage partout, de renverser la situation. Ç*/ »

Après quelques minutes, l'armée a du réussir à s'organiser parce qu'on peut entendre qu'elle parle aussi fort pour couvrir mon discours. Elle balance des paroles d'encouragement, rappelle les sanctions pour trahison et fuite. Ils parlent fort, ces enfoirés cachés dans leur tours de pierre. Les esclavagistes, et pro esclavagistes présents sur la place commencent à tabasser les esclaves voulant partir. Ils se font intercepter par mes hommes leur tirant dessus. Pas de pitié.

« Ça, on ne peut le faire qu'avec vous. Soyez la première pierre de l'édifice, bâtissez la voie pour les autre esclaves. Vous voulez que vos fils, vos filles, vos frères et sœurs, mères et père, oncles et tantes soient esclaves eux aussi ? Levez-vous, joignez-vous à nous, et combattons ensemble cette tyrannie !Je vous dit SOYEZ LIBRES. »

Pendant que je parlais, la moitié des esclaves présents sur la place sont entrés dans le cocon de l'as de la révolution. Tous regroupés dans un coin du marché aux esclaves, ceux voulant partir sont venu nous retrouver. Leur fers rapidement coupé par les tenailles/cisailles, ils sont désormais libres de tout lien avec l'île. Désormais, on est plusieurs centaines. Je ne sais pas exactement le nombre et je m'en fou. Ce que je sais, par contre, c'est que l'armée arrive droit sur nous. Je crée des murs pour bloquer l'avancée des soldats, avec des soru pour éviter de perdre plus de temps. Plusieurs murs de terre, de deux mètres de haut sur un d'épais pour bloquer les rues autour de nous. Les esclaves courent dans les rues vers les portes. Les habitants ordinaires rentrent chez eux en entendant le raffut provoqué et un troupeau de personnes foncer droit sur eux. Certains sortent quand même armés et font barrage pour tenter de nous faire rebrousser chemin. Ce sont des esclavagistes pur souche. Chuck protège l'avant de la troupe, moi les arrières. Mais déjà on entend mes créations trembler, on sont la poudre s'élever. L'armée riposte et détruit mes protections avec ses puissants canons.

D'un coup d’œil, je vois les dirigeables voler au dessus de la ville pour venir au dessus de nous. Ils veulent encore nous bombarder depuis le ciel. Pas question. Je crée une lance de terre dans chaque main, tournoie sur moi même, puis avec l'aide de la force centrifuge, je lance les projectiles droit sur leur cible. Chuck arrête d'utiliser son fruit pour que je touche mes cibles. Ils viennent se planter en plein dans le ballon qui perd rapidement de l'altitude avant d'aller s'écraser quelque part dans la ville. Je renouvelle avec les deux autres. Les suivants esquivent en prenant de la hauteur ou en quittant la zone. On arrive près des portes. Une cinquante de soldats se tient devant, avec autant de civils. Chuck protège notre groupe en réactivant ses pouvoirs, mais on ne peut ni passer, ni tirer. Alors je saute sur les toits, et de maison en maison je me rapproche des portes. On me tire dessus, je n'esquive même pas. Une fois sur le sol, dans un tourbillon de poings, le passage est rapidement libéré par mes soins. L'armée derrière nous a brisé mes murs. Mais un truc est bizarre. Au loin, je vois plusieurs bestioles rouges courant vers nous à tout allure.


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* t +20 : A l'éboulement du mur  *

Les soldats arrivent enfin près du lieu de l'explosion. La poussière s'est dissipée, mais le feu a pris dans les maisons proches. Des civils approchent pour aider l'armée. Après tout, même s'ils n'ont pas la formation adéquate, c'est leur ville, et ils veulent aider. Alors pendant que les civils font la chaîne et le relais avec les seaux d'eau entre le réservoir le plus proche et les endroits en train de brûler, l'armée et les médecins cherchent s'il y a des blessés. Personne à déplorer pour l'instant, puisque tout a été évacué hier soir. Ils se rendent dans les appartements dédiés aux caravanes s'étaient faites attaquer hier. Il n'y a personne, plus âme qui vive, plus rien qui ne leur appartienne.

Un commandant peste, comprenant que tout ça n'est qu'un seul et même piège. Il suppose que les caravanes sont remplies de révolutionnaires, sinon elles n'auraient pas disparues toutes les quatre en même temps, juste au moment de l'explosion. Voyant que le feu gagne du terrain, les soldats donnent un coup de mains aux civils pour éteindre les incendies. Les rochers dans les rues et sur/dans les maisons ne sont pas une priorité.

* t +20 : Sur les murs *

Les soldats reçoivent le message et surveillent autant l'extérieur de la ville que l'intérieur. Ils ont vu les quatre caravanes partant un peu plus tôt dans la matinée. Là, quand il voient que l'explosion a eut lieu près des quartiers qu'on leur a attribué, une alarme sonne dans leur tête. Alors les gardes se passent l'information et la relaie entre eux jusqu'à ce que les gardes de la porte soient au courant. Ceux en arrière de la ville signale aux informateurs faisant les signaux, ce qu'ils voient à travers Madinat, la situation de tel ou tel endroit. Ce qui permet une réactivité surprenant de la part de l'armée.


* t +20 : Près des portes de Madinat *

Les gardes habituels dans les tours se sont fait battre par les révolutionnaires, l'information leur arrive trop tard. Les gardes près d'eux ayant été absorbés par l'explosion, l'effondrement du toit du palais 'royal' et les flammes ravageant une partie de la ville. Les caravanes sont passées depuis bien longtemps, les portes sont bloqués et ouvertes. Quand les cent cinquante soldats arrivent, il est trop tard. Alors conformément aux ordres, ils essaient de fermer les portes, en vain. Puis prennent position pour attendre les fuyards qui vont venir pour s'enfuir, cette porte étant la seule sortie existante officiellement.


* t +20 : Un peu partout dans la ville

Le reste des soldats déployés dans la ville essayent de rassurer les citoyens, leur donne pour consignes de rentrer chez eux et de ne pas en sortir tout en bouclant la porte. Ils aident les personnes ayant du mal à marcher, emmènent les blessés à l'hôpital, donnent les premiers soins pour ceux qui s'y connaissent, font circuler les gens, organisent les replis. Ça a beau être la première attaque interne de la ville, chacun y est préparé. Ils aident comme ils peuvent.


* t +20 : Palais d'Adjiba Padmal  *

Incroyable. Le palais … Si grand, si beau, si imposant … Il ne reste que deux murs debout. Les autres se sont écroulés quand le toit est tombé. La poussière est encore partout dans les airs, volant au gré du vent. Mais il n'y a pas de temps à perdre, il faut chercher des survivants. Formant des lignes régulières, les soldats avancent au même rythme. Quand le premier touche les décombres, il le signale, puis ils se passent les blocs de pierre et de roche pour dégager une voie. Une armée de médecins arrive. Les locaux envoient une partie de leurs esclaves aider. Non parce qu'ils aiment le sale gamin imbu de pouvoir qui est leur voisin, mais parce qu'il sait être généreux envers ceux lui léchant les fesses. Et quel plus grand geste pour lui lécher les fesses que de participer à sauver sa vie ? C'est donc tout intéressé que chacun va aider le maître financier de la ville. Pierre après pierre, des corps commencent à faire surface. On croit entendre des cris, alors plus aucun bruit en surface n'est émit.

Quand ils pensent avoir trouvé la provenance, que la poussière est retombée, les sauveteurs n'hésitent pas. Avec un banal masque comme seul repousse poussière, ils avancent à travers les décombres et commencent enfin à sortir des survivants. Jambes cassées, bras brisés, os explosés ou broyés, les esclaves retrouvés n'ont qu'une question : où est leur maître. Ils veulent leur maître. Ils en ont besoin. Il est leur drogue. Après plusieurs dizaines de minutes, toujours aucune trace du puissant Adjiba Padmal. Mais rien n'arrête les recherches, et rien ne le fera tant qu'ils n'auront pas trouvé le corps ou le cadavre du propriétaire. Chacun prie pour que rien ne lui soit arrivé. Non pas parce qu'il a quelqu'un pour le venger, mais parce que n'ayant aucun héritier, sa fortune, ses richesses, ses esclaves iront au plus offrant. Ce qui déclenchera une guerre de territoire, de possession comme la ville n'en a absolument pas besoin. Elle doit rester unie en un temps de crise, pas être vendue morceau après morceau.

Puis c'est le miracle. Près du corps du géant, toujours assommé, on découvre un corps vivant. Il respire difficilement, ayant avalé beaucoup de poussière, ses jambes subissant un syndrome de compression. Mais il est en vie. Adjiba est en vie. Tandis qu'une grande majorité de la ville apprend la nouvelle et s'en réjouit, une autre partie peste. Une partie qui aurait rêvée d'obtenir des richesses supplémentaires. L'homme est inconscient pour l'instant, mais les médecins s'occupent de lui en priorité. Parce que oui, ils sont censé sauver tout le monde sans faire de distinction, mais si leur bienfaiteur meurt, leur salaire risque de suivre. Et comme ici l'argent fait tout, mieux vaut éviter.

* t +20 : Agora  *

Deux cent soldats foncent vers la place centrale de la ville. On leur a rapporté que des hommes avaient fait un trou et surgit en plein milieu de la place. Impensable. Ils ont commis un sacrilège en détruisant un trésor local, en interrompant le marché aux esclaves. Certains parlent même d'un discours. Un nom parvient aux oreilles des gradés, Taz'Natak. Pas trop connu dans le coin, mais ils savent qu'il a mangé un fruit du démon et trahit al marine. La suite ne sera pas facile, et déjà un esprit pessimiste s'empare des gradés. Comment arrêter un logia aussi puissant ? Les hommes avancent en réfléchissant, mais se font bloquer. Pourquoi il y a autant de personnes dehors dans les rues alors qu'on leur a dit de rentrer chez eux ? Ah, ce sont des esclaves. Et ils se battent. On rapporte plusieurs combats dans les rues, des émeutes dans d'autres.

Aucun doute, c'est un coup des révolutionnaires. Ils veulent empêcher les soldats d'avancer. Ces derniers ne pouvant se permettre d'arriver trop tard, décident de se frayer un chemin à coups de pieds. Les esclaves n'ont qu'à dégager, après tout. Une fois ces obstacles passés, ils sont confrontés à des murs de terre. Ils ont beau frapper, tirer dessus, il ne s'effondre pas. Une partie contourne le problème, et retrouve d'autres barrages. Ils pestent contre ce logia. C'est alors qu'arrive le général avec d'autres soldats, armés de bazzokas portables. Le moral des troupes remontent, et les munitions  explosent les murs. Il faut quand même plusieurs tirs pour créer un passage. Ça ralentit pas mal l'armée. Tout le but des révolutionnaires, parie le général. Ils ont désormais assez proches pour entendre quelqu'un parler, même si crier serait plus approprié comme terme. Un discours pour recruter du monde.

Non mais ils exagèrent pas un peu les gars là ? Aussitôt, avec une série de signe, le général envoie ses ordres aux miroirs. Quelques secondes plus tard, des voix se font entendre dans les haut parleurs de la ville. Celles qui d'habitude donnent les prix des esclaves, la météo, les conditions de l'île, les nouveautés mondiales, rappellent désormais les sanctions et sentence pour désertion, abandon de poste, fuite et autre joyeuseté. Ça devrait en calmer certains. De toute façon, c'est impossible que tout le monde soit partant. La plupart des esclaves sont brisés depuis leur arrivée. Il n'y a guère que ceux arrivés depuis moins d'un mois qui pourraient avoir envie de partir. Les hauts parleurs disent aussi qu'ici, les esclaves ont un toit, à manger, un travail, que s'ils partent, ils seront chassés par le gouvernement mondial et leurs maîtres, qu'ils n'ont aucune certitude de trouver du travail, de rester en vie, d'avoir à manger … Hop, les murs ont enfin tous sauté. L'heure du face à face se rapproche, révolutionnaires !


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Je me doute que ça doit pas être pour nous féliciter. Je ne prends aucun risque, crée des lances et leur balance sur la tronche. Ces créatures sont rapides et esquivent mes projectiles. Elles se rapprochent tandis que les anciens esclaves passent la porte. J'intercepte l'avancée des bestioles en apparaissant dans la rue. Aussitôt, elles sautent sur les murs des bâtiments. Ah ouais, ça veut la jouer comme ça ? Je me transforme aussitôt en tourbillon de terre, créant des morceaux aussi gros que mes poings. Je laisse la zone grandir jusqu'à englober plusieurs maisons. Si vous pouvez bouger rapidement, je vais vous bloquer les gars. Un coup d’œil derrière et je vois que plus de la moitié des gens sont passés à travers les portes. Mais j'entends des cris de l'autre côté. Merde, les soldats sur les remparts, j'les ai oublié ! Trop tard de toute façon. Mon attaque devrait les empêcher de viser correctement les esclaves encore dans la ville.

Les scorpions avancent sur moi en esquivant tous les poings. Ils me chargent et tentent de me piquer. Étant fait de terre, je suis sensible à tout ce qui peut l'altérer. Le poison en fait parti, donc j'esquive toutes leurs piqures que je doute être empoisonnées, comme leur cousin de taille régulière. Quand je peux, j'écrase un poing sur ceux qui passent à ma portée et ils explosent. Après plusieurs assauts repoussés, ils reculent. On dirait qu'ils ont compris qu'ils peuvent rien faire fasse à m*/ C'est quoi ça ?! Je vois les bestioles se rapprocher les unes des autres, s'aligner en plusieurs lignes. Puis elles … fusionnent. Non mais c'est quoi ce bordel ? On est dans power rangers ou quoi ? Les nouvelles créatures ressemblent à des … mille pattes rouge. Je suppose qu'ils sont plus forts que les scorpions individuels. Ils se prennent mes poings en avançant, mais ça semble ne rien leur faire, alors j'arrête ma technique.

Soru, tekkaï, poing sur la tête. La première tête explose, et une dizaine de petites bestioles pop-up, me sautant dessus. Je me transforme en hérisson pour les faire dégager et éviter de me faire piquer. J'en empale plusieurs, le reste saute juste à temps en esquivant. C'est qu'ils sont chiants ces machins. Pas forts, mais chiants. J'en vois plusieurs regrimper sur le mur, se fichant totalement de moi. Merde, ils veulent attaquer les fuyards. Et j'ai aucun moyen de les avertir puisqu'ils ont tous passé la porte. L'armée arrive désormais juste en fasse de moi, donc derrière les insectes, armes à la main. Ils me tirent dessus tout en sachant que ça ne va rien me faire. Les mille pattes essaient de me trancher, broyer, mâcher ou autre chose dans ce style. Je les envoie valser plus loin, et au premier choc, ce sont des dizaines de scorpions qui réapparaissent. Faut que je les tue un par un. Le village de Blyktrovitch sur Drum me revient en mémoire. J'ai pensé que tout le monde a été tué par une seule personne utilisant soru et shigan. Je peux faire pareil.

J'utilise une succession de soru pour m'approcher des créatures, et les écrase d'un coup de poing renforcé au tekkaï. Elles ne voient pas l'attaque venir. J'en tue ainsi une dizaine. Le reste se jette sur les murs et grimpe pour atteindre mes amis et les anciens esclaves. Pas question ! Je lance plusieurs pics droit sur eux, en empale certaines, mais la majorité esquive. Je ne peux pas combattre ceux sur le sol, empêcher les muraux d'avancer, retenir l'armée et esquiver le poison. Ça fait un peu trop pour moi. Je recule jusqu'à être vraiment proche des portes. Je dois les fermer déjà pour empêcher l'armée de nous suivre. Alors je fais volte face et frappe aussi fort que possible les lourds battants. Un bruit sourd, mais rien ne se passe. Tekkaï Kenpo pou augmenter ma force de frappe. Même le hasshoken ne fait pas grand chose. Alors j'essaie d'utiliser le soru sur mes bras tout en frappant.

Là, c'est tout autre chose. Le Hasoukenougi produit une onde sonore qui force les soldats à se boucher les oreilles tellement c'est fort. La porte bouge d'un bon mètre. Youpi ! Je recommence rapidement plusieurs fois. La première est désormais entièrement fermée, la seconde à moitié. Je m’appète à recommencer lorsqu'un pré-sentiment m'interpelle. C'est rapide, brutal, glacial. Ça ne dure même pas un dixième de seconde, mais j'ai l'impression que ça fait au moins dix minutes. Un truc qui pénètre ma chair, me glaçant le sang, comme si la mort elle même venait me serrer dans ses bras. Je me retourne aussi vite que possible, mais c'est trop tard. Un garde royal est à quelques centimètres de moi. On se regarde dans les yeux. Deux humains tout à fait ordinaires. Puis une seconde plus tard, nos yeux changent.

Il se souvient qui je suis et ce que je fais, pourquoi il est là. Je comprends qu'il est un danger, sans parvenir à expliquer pourquoi. Puis mon regard descend quand un truc s'enfonce dans mon corps. Un truc pointu, et que je sens parfaitement. Un truc qui fait couler mon sang. Mes deux mains arrêtent la progression de cette lance qui s'enfonçait dans mon corps. Un haut le cœur me prend. Du sang coule de ma blessure. Ça me fait mal. Mon logia ! J'ai plus de logia ! Une lance. Une putain de lance. Je sens mes forces diminuer rapidement. Du granit marin putain ! C'est bien ma veine ça. Juste quand j'allais finir le truc sans soucis. J'y crois paaaaaaaaaaai*/ Ça fait chier. Mais putain ça fait mal surtout. J'essaie de retirer l'arme, mais elle se brise et le grand bout tombe sur le sol. Évidemment, le bout contenant le granit reste en moi. Ça aurait été trop facile sinon. J'éjecte le soldat qui m'a planté plus loin. Les balles foncent vers moi, et ma survie ne provient que d'un tekkai réflexe.

Je ne peux pas rester là où je vais me faire plomber comme un porc, alors tekkaï kenpo. Je bouge tout en gardant mon corps aussi dur que de l'acier. Je passe la porte entrouverte, appuis sur la blessure au flanc droit pour essayer de minimiser la perte de sang, puis cours. Sauf que je vois toute l'équipe qui, au lieu d'aller vers le désert contourne la ville. Les soldats passent rapidement la porte accompagnés par des scorpions. On suit les murs. Les animaux dessus vont bientôt tomber, ce n'est qu'une question de seconde. Je n'ai plus de logia actuellement, mais j'ai autre chose. Je serre mes poings et me prépare. Garder le tekkaï tout en souffrant me demande pas mal d'efforts. C'est lorsque je vois plusieurs dirigeables dans le ciel au dessus du désert que je comprends pourquoi ils n'ont pas fuient dans le désert, comme prévu. On dirait … On dirait qu'ils font ça exprès, qu'ils veulent nous entrainer ailleurs. J'aime pas ça.


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Dernière édition par Clotho le Lun 21 Mar 2016 - 16:52, édité 1 fois
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Une première bestiole jaillit du haut du mur et saute sur ses cibles qui n'ont aucune idée de ce qui va se passer. Alors je balance un poing d'air sur cette chose, l'expulsant d'où elle vient. Je recommence avec la dizaine qui suit. Enfin, j'essaie. Ma blessure me fait souffrir de trop, j'ai du mal à me concentrer, ergo, je rate mes cibles magistralement. On court sous le soleil de plomb, l'armée à nos trousses, les scorpions sur le mur, les dirigeables nous tirant dessus au canon. J'en peux plus. Je perds trop de sang et trop vite. Le groupe est bien devant moi, et je ne parviens pas à le rattraper. Ma blessure me ralentit de trop, je perds trop de forces. Je serre les dents et enfonce un doigt dans la blessure pour essayer de trouver ce qui n'appartient pas à mon corps. La douleur est trop forte, j'abandonne en manquant de m'évanouir. Les soldats arrêtent de tirer pour garder des munitions. Je stoppe mon tekkaï et utilise ce sursaut de puissance pour accélérer ma cadence.

On se dirige droit vers la montagne. Petit à petit, je parviens à atteindre les fuyards. J'explique aux dernier ce qui se passe et qu'ils doivent absolument me retirer le truc. Sauf que vu qu'on court, c'est bien trop dangereux. Je leur dit d'essayer quand même, que sinon on a aucune chance. Un type insère donc son doigt dans mon flanc. Je crie et manque de vomir, mais je tiens bon. Une fois mon logia récupéré, j'irais mieux. Il ne réussit pas, on bouge de trop. Soru pour arriver en tête de cortège avec Chuck épuisé lui aussi. Il m'explique que Ben a trouvé une grotte et l'a équipé avec assez de vivres pour nous tous, et qu'on s'y dirige puisqu'on ne peut pas passer par le désert à cause des créatures et des dirigeables. Alors qu'on approche de l'entrée qui a été indiquée par Ben, on voit une armée devant nous. Ô putain, c'est pas vrai. On est encerclé par les obstacles. Voilà pourquoi ils voulaient nous emmener ici.

Mais on doit passer coûte que coûte. La survie des anciens esclaves en dépend. Leurs vies sont entre nos mains à Chuck et moi. Sauf qu'il est fatigué, pas en état de combattre, qu'il manque de force. Quant à moi, je ne suis guère mieux. Entre la fatigue de courir depuis une heure, d'utiliser mon logia à tout va, ma blessure, la concentration que me demande n'importe quel acte, le fait que je n'ai plus de logia, ma perte de sang, je suis pas au meilleur de ma forme. Je prends deux secondes quand même pour réfléchir. On est attaqué du ciel, Chuck nous protège. Mais pour combien de temps encore ? Est-ce une question de secondes, de minutes ou d'heures ? Les gardes derrière nous sont armés, ont des munitions à revendre. Ceux en haut du mur nous tire dessus également, sans oublier de lancer des rochers. On est collé à l'édifice pour rendre la tâche plus difficile, mais ça ne change pas grand chose. Devant nous, on a je ne sais combien d'hommes, également armés, gardant l'entrée de la grotte. On a toujours le désert à gauche pour s'enfuir. Mais combien de temps on peut errer dans le désert avant de mourir ?

Non, aucun de ces sorts ne nous ai favorable. Il nous faudrait un miracle pour nous en sortir. Ou un sursaut de puissance. Alors je prie pour un miracle. Quand je rouvre les yeux, un détails me choque. Personne n'y a fait attention parce que le cocon de Chuck nous protège, mais le ciel … il est noir. Menaçant. Grondant. Il va déverser sa rage. En temps normal, ça me ferait chier sévère, car ça me rendrait touchable comme n'importe quel mortel ordinaire. Mais là, puisque je suis déjà dans cet état, ça va simplement empêcher les hommes de nous tirer dessus, que ce soit au canon ou au fusil. La poudre va être mouillée. Youpi !

Merci le miracle. Mais ça ne résout pas la situation quand même. Avancer et affronter l'armée, reculer et affronter l'armée, aller à gauche et affronter le désert, camper et mourir. On a pas trop le choix visiblement, le destin nous force la main. Je prends sur moi, serre les dents encore plus et utilise des soru pour arriver au milieu des gardes. Ils sont surpris, mais répliquent quand même en me tirant dessus et en me tranchant. Tekkaï kenpo à nouveau tandis que je brise leurs lames et leurs armes.

Puis je les frappe, brisant certains de leur os, sans aucune considération. Je suis pressé, je suis sur le point de m'évanouir. Alors merde, hein. Rapidement, le nombre d'ennemis en bon état diminue drastiquement. Pile quand mon groupe arrive, il ne reste plus personne devant pour nous barrer le chemin. Mais on est toujours poursuivit. Chuck va guider le groupe à l'intérieur, moi je vais bloquer la sortie. Je me pose contre un rocher en attendant que tout le monde rentre. Le bouclier du révo finit par céder, se brisant en morceaux qui disparaissent. Les tirs ennemis reprennent aussitôt. Même pas une seconde après. Tssss, ils sont pressé de nous tuer ou quoi ? Une dizaine de gars reste avec moi pour m'aider. J'en peux plus. J'ai mal. Trop mal. Trop fatigué. Trop froid. Et ça ne s'arrange pas quand la pluie commence à tomber. On croirait une rivière verticale. On ne voit même pas l'extérieur de la grotte.

Une fois tous les anciens esclaves à l'abri dans la montagne, je frappe le mur aussi fort que possible avec le Hasshoken. Sauf qu'aucune onde n'apparait, je suis trop faible. Alors le tekkaï fait le boulot. Rien non plus. Deux cents gardes nous poursuivent et font arriver d'un instant à l'autre. Je dois fermer ce passage peu importe la manière. Je serre le poing et frappe sans discontinuer la paroi. Elle tremble un peu. Le tekkaï me fait gagner en force, mais c'est clairement pas assez. Il fait sombre. On y voit presque rien. On a pas beaucoup d'espoir de s'en sortir. Les chances de parvenir aux bateaux sont infimes. Mais ça me suffit comme motivation.

On a pas fait tout ça pour rien. On a pas fait déplacer des renforts pour couler le projet. Je me suis pas décrasser l'cul pour crever sur place. Les hommes sont libres, pas question de les abandonner maintenant. Dans un élan de surpuissance absolument absolue et totalement totale, la montagne gronde, tremble, et le tunnel se bouche quand tombent des dizaines de rochers plus gros que moi. Rapidement, la montagne gronde, et l'entrée s'obscurcit au fur et à mesure que des rochers tombent devant. C'est tout ce que je vois, mes yeux se ferment et je tombe sur le sol. Clotho, out.

Spoiler:


L'évasion Drapea11
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