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Sous l'eau personne ne vous entend brailler

Suite des événements joués ici.



***


Ce ciel gris qui n'en finissait pas avait le don de plomber le moral du cafard. Après avoir échappé à une mort certaine sur l'île des animaux, le voici qui continuait sa route paisiblement sur les eaux tourmentées de Grand Line. Plus si tourmentées que ça en réalité. Lorsque l'ambiance était à l'accalmie, cela signifiait qu'on venait de pénétrer dans le climat d'une nouvelle île.
Pourtant, Joe avait beau scruter à l'horizon, plisser les yeux du mieux qu'il pouvait, rien ne se profilait. Se laissant ballotter par une fraîche brise qui l'entraînait dans le direction où pointait son log pose, il finit par enfin apercevoir la parodie d'île sur laquelle il allait passer les prochains jours.

- Bordel mais ça existe les îles normales sur Grand Line ?

La ville au sein de laquelle il naviguait était entièrement immergée. Seuls les plus grand bâtiments dépassaient de la surface de la mer. Les habitants semblaient s'être organisés de sorte à pouvoir vivre de la sorte, construisant quelques pontons sur l'eau afin de passer d'un bâtiment à l'autre.
Évidemment, le forban ignorait tout du désastre qui avait touché l'île il y a de ça quelques années, quand les Saigneurs avaient détruit le pilier qui soutenait en l'air l'île de Clockwork Island. Les locaux semblaient être si bien acclimatés à ce mode de vie précaire, que Joe en avait déduit que la ville avait toujours été ainsi, ne se demandant pas comment, ni pourquoi ils avaient bien pu construire une ville sous l'eau.

La vérité, il s'en foutait pas mal, sa seule préoccupation pour le moment, c'était son estomac. On ne passait pas décemment plus d'une dizaine de jours à mâcher des racines et bouffer des baies amères sans finir par mourir de faim. D'autant plus que l'embarcation qu'il avait volé n'était pas très riche en provision. Si son système digestif continuait de tourner à vide, le cafard finirait tôt ou tard par tourner de l'oeil.
Il regardait avec envie les pêcheurs, qui, sans aller en mer, à même les bâtiments qu'ils habitaient, jetaient leurs filets pour ramener leur repas du jour. Le soucis était qu'en dépit de l'état de délabrement de la cité engloutie, on dénombrait pas mal d'habitants, Joe ne pouvait dès lors pas s'attaquer à l'un d'entre eux sans que les autres ne lui tombent dessus. Restait à s'en remettre au gîte et couvert d'une auberge pour les jours à venir.
Fouillant ses poches, il ne trouva rien de bien concluant, juste des munitions, mais rien de grande valeur.

Depuis son passage de Reverse Mountain, Joe avait perdu ses petites économies. Jusqu'à présent, il avait pu tenir le coup sans avoir à dépenser quoi que ce soit. Nourri en tant qu'esclave sur Union John, puis à se nourrir de ce que la nature avait à lui offrir sur l'île des animaux, Joe n'avait pu se remplir la panse dans des propensions suffisantes pour rester en vie. Seulement à présent, il ne pourrait pas passer les prochains jours sans un sou en poche. Il était parti sur Grand Line pour s'enrichir, mais il n'avait jamais été aussi pauvre.

Finalement, il se décida enfin à stopper son monoplace et amarrer sur l'une des nombreuses parcelles sortant de l'eau. Toutes ou presque étaient équipées de sorte à ce qu'on puisse y accoster, le principal moyen de transport au sein même de la ville restait la barque, il n'était pas aisé de se déplacer autrement.

En errant comme il l'avait fait dans la ville, le cafard avait remarqué plusieurs hommes qui plongeaient longtemps et en ressortaient avec des babioles entre les mains. La récupération des objets engloutis semblait être une des activités des plus lucratives de l'île. Certains commerces devant lesquels il était passé se spécialisaient dans le rachat de mobilier en tout genre.
Ainsi, le forban ne tarda pas à saisir que son salut, et en particulier, celui de son estomac, passerait par la revente d'objets de valeur.
Sans matériel de plongée, il allait devoir compter sur sa seule capacité pulmonaire. Le cafard se pencha alors au dessus de l'eau et essaya d'estimer la profondeur. Le temps étant particulièrement maussade, ce ne fut pas une chose aisée, mais il parvint néanmoins à deviner que la profondeur n'était pas assez conséquente pour que la pression de l'eau ait raison de lui.

- Et puis ce sera l'occasion de tester ma toute nouvelle arme ! Hinhin !

Rien de si nouveau que ça à répertorier à vrai dire. Durant sa traversée qui l'avait conduit de l'île des animaux à Clockwork Island, il en avait profité pour bricoler un tantinet. Ce faisant, il avait équipé son mini canon d'un Jet Dial afin de ne plus avoir besoin de poudre pour tirer. Cela lui permettait en plus de tirer avec plus de puissance et beaucoup plus loin ses munitions.
S'assurant que personne ne le regardait, il laissa son épais anorak dans son bateau, ainsi que sa ceinture trop encombrante pour nager, et avec son mousquet à triple canon. Quelques étirements plus tard, il commença à travailler sa respiration pour se préparer à plonger sans matériel.

- Une minute quarante seconde. Peut mieux faire.

C'était le délai qu'il pourrait passer sous l'eau sans avoir besoin de respirer. Bien qu'il n'était pas particulièrement expert en apnée, il savait qu'en cas de panique, il devrait compter seulement sur la moitié de ce temps une fois sous l'eau.
Mais que pouvait-il lui arriver ?

Sans avoir pris la peine de se renseigner auprès du moindre habitant afin de connaître les tenants et aboutissants de l'île, Joe plongea dans les eaux froides de Clockwork Island, s'apprêtant à découvrir la diversité des peuplades de l'île.


Dernière édition par Joe Biutag le Mar 29 Nov 2016 - 10:23, édité 2 fois
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Comme de bien entendu, il était difficile de se repérer sous l'eau. Les épais nuages dans le ciel obscurcissaient le fond de la mer en conséquence. Mais Joe s'y enfonça néanmoins, du moment que les formes des bâtiments restaient perceptibles, il n'abandonnait pas. De toutes manières, il ne pouvait pas se le permettre, si il voulait gagner sa croûte, la seule solution restait la récupération en milieux sous-marins.

Alors, le cafard s'enfonçait petit à petit dans les modestes abysses dans lesquelles il nageait, ne lâchant pas son petit canon portatif, le tenant à pleine poigne. Il n'y avait aucun danger à l'horizon, toutefois, l'on n'était jamais à l'abri d'un gros poisson mal luné avec plusieurs rangées de dents. Mais pour l'instant rien. Tout du moins, aussi loin qu'il pouvait voir, c'est à dire, une dizaine de mètres autour de lui, il n'apercevait pas le moindre signe de vie.
Même les autres plongeurs de l'île étaient sortit de l'eau trop sombre pour s'y aventurer, attendant une éclaircie pour y retourner.

Déjà, le forban cherchait à retourner à la surface, l'air lui manquait, et il n'avait toujours pas trouvé par où entrer dans le bâtiment sur lequel il avait accosté. Reposant ses bras sur la parcelle émergée, il reprit son souffle, plaquant ses cheveux en arrière. L'atmosphère était angoissante. Il devait être approximativement midi, et tous les locaux ou presque avaient regagné leur demeure pour déjeuner. Contemplant les alentours, le cafard ne voyait que de sinistres bâtiments, sans le moindre signe de vie aux alentours. Le silence semblait aussi absolu à la surface que sous l'eau, et le ciel ne cessait de s'assombrir.
Malgré cette ambiance pesante, Joe trouva le courage de plonger à nouveau. S'enfonçant cette fois plus profondèment, il finit par trouver ce qui fut une fenêtre, heureusement brisée, lui permettant de pénétrer la batisse. A l'intérieur, difficile de trouver son bonheur. Ne sachant pas trop ce qu'il avait en face de lui, le mobilier était dans un sale état, aucun bien de valeur ne semblait pouvoir être répertorié.

L'air allait lui manquer sous peu, il regagna la surface.
Les deux heures qui suivirent ne furent qu'une succession d'allers et retour sous l'eau. S'habituant peu à peu à ses incursions en milieu aquatique, il tenait maintenant presque deux minutes sans avoir à reprendre sa respiration. Mais c'était bien là la seule chose qu'il avait gagné en plongeant sans cesse sous l'eau. Si ce n'est quelques couverts de bonne qualité, la pêche n'avait pas été franchement bonne, et le cafard commençait à claquer des dents. L'eau était légèrement froide, et une exposition prolongée à son contact le gelait peu à peu.

- D... Dernier voyage pour aujourd'hui.

Il ne croyait pas si bien dire. Ce qui s'annonçait avait en effet des allures de dernier voyage. S'enfonçant dans les eaux glacées à la recherche d'une nouvelle entrée par la fenêtre, il aperçut une ombre qui se mouvait au fond de l'eau. Un plongeur semblait être enfin retourné sous l'eau, et ce, malgré le fait que le ciel était toujours aussi sombre. Mais la silhouette fila très rapidement.
Fronçant les sourcils, Joe fut quelque peu intrigué par la vitesse à laquelle venait de se mouvoir ce qu'il pensait être un homme en scaphandre. Il était sûr que l'ombre perçue plus tôt était humaine. Ne pressentant rien de bon à cela, le forban estima qu'il était préférable de ne pas pousser l'exploration sous-marine plus loin pour ce jour. Inversant sa trajectoire, il nagea en direction de la surface. Tout du moins, c'est ce qu'il fit jusqu'à ce qu'on se saisisse de sa jambe droite d'une poigne ferme le retenant sous l'eau.

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Est-ce qu'un plongeur l'avait saisi à la jambe pour lui faire comprendre qu'il ne voulait pas de concurrence ? Est-ce que quelqu'un avait deviné qu'il était pirate et avait cherché à lui faire la peau ? Des centaines de questions traversèrent la tête du cafard tandis qu'on l'entraînait plus profondément sous l'eau.
Cette force qui le traînait si rapidement en milieu aquatique, elle était surhumaine, ce n'était pas un simple plongeur qui s'en prenait à lui. Alors, Joe renonça à essayer de nager à la surface, n'ayant pas la force pour lutter avec celui qui l'entraînait vers les abysses. Il hasarda un regard vers le fond de l'eau, et la surprise eut pour effet de le faire paniquer encore plus qu'il ne l'était.

Une tête pareille, il n'en avait jamais vu. Des yeux globuleux sans expression, une peau écaillée, des dents de prédateurs, il aurait juré être en présence d'un poisson, mais sa morphologie humanoïde laissait planer le doute sur sa race.

"Un homme poisson !"

Le forban n'en avait jamais vu de si près et il avait espéré n'en fréquenter dans des circonstances plus heureuses que celle-ci. La panique avait entamé sa réserve d'air, au mieux, il lui restait trente secondes d'oxygène dans les poumons avant qu'il ne perde connaissance. Mais que pouvait-il faire face un spécimen qui était maître de son élément ?
Il avait passé les deux dernières heures agrippé à son petit canon portatif, tant et si bien que l'arme avait fini par être comme une extension de son corps, qu'il avait oublié. Une fois qu'il se souvînt qu'il l'avait à bout de bras, Joe pointa le canon en direction de l'abomination qui ne le lâchait pas, et, n'ayant plus besoin de poudre pour tirer, pressa la détente pour propulser le léger boulet qui lui servait de projectile.

Eut-il pensé à faire feu quelques secondes plus tôt qu'il aurait pu envisager l'idée de toucher sa cible. Mais au dernier moment, une masse vînt le percuter d'un coup de poing, lui faisant dévier son tir, et manquer sa cible. Il s'agissait de l'unique munition qu'il avait dans le canon, et tout comme lui, s'enfonçait maintenant dans l'eau à une vitesse vertigineuse.
Pire encore, sans possibilité de combattre, ce n'était pas un homme poisson auquel il devait faire face, mais deux. Les bestiaux étaient identiques en tout point, petits, véloces, avec une crête allant du crâne au dos. Tandis que l'un l'entraînait sous l'eau, l'autre le percutait pour l'achever. Un duo bien rodé.

- Je pense qu'il est à point Urim, donne lui encore un bon coup et il cessera de gesticuler !

Celui qui le tenait à la jambe venait de s'exprimer. Si leurs motifs étaient inconnus, leurs intentions étaient claires, ils voulaient clairement la peau du forban. Ce dernier se boucha le nez et souffla afin de résister à la pression sans cesse plus importante de l'eau.
Urim, qui lui tournait autour, prit son élan, s'apprêtant à en finir avec le cafard. Ce dernier, le cerveau quelque peu embrumé par le manque d'air, pointa son arme en direction du petit homme poisson qui lui fonçait dessus, puis appuya sur la gâchette.
Bien évidemment, aucun projectile n'en sortit. C'est le désespoir qui l'avait amené à agir de la sorte. Mais si aucun boulet n'échappa du canon, le Jet Dial équipé dans l'arme propulsa violemment l'eau sur la trajectoire ou fut braqué le canon, percutant avec violence le thorax du malheureux homme poisson qui se tortilla de douleur.

Alors qu'il commençait à perdre connaissance petit à petit, Joe se ressaisit. Les yeux gorgés de sang, il renaissait. Puisqu'il venait de trouver une utilisation inattendue à son arme, il comptait bien en abuser comme il se devait. Le Jet Dial propulsait à chaque utilisation une violente bouffée d'air. L'eau à son contact était propulsée en conséquence et heurtait violemment tout obstacle se trouvant dans les cinq mètres.
Un obstacle, il lui en restait un à franchir, celui là même qui l'avait empoigné et enfoncé dans l'eau. Un nouveau tir silencieux se fit retentir, le choc se fit cette fois au niveau du crâne de son adversaire qui lâcha prise immédiatement.

Sans savoir si il l'avait tué ou si son adversaire était juste évanoui, le cafard ne prit pas la peine de s'inquiéter de ce qui l'entourait. Il devait coûte que coûte retrouver la surface.
Mais même à l'article de la mort, sa cupidité prit le dessus. Alors que le corps de celui sur lequel il venait de tirer, semblait se mettre à flotter doucement en direction de la surface, le forban ne put s'empêcher d'apercevoir quelque chose de brillant : un collier de perle autour de son coup.
Alors qu'il nageait comme un beau diable pour retourner à l'air libre, il se saisit du collier d'un mouvement sec, ne parvenant à s'emparer que de deux misérables perles, et reprit sa course.

Mais il devait rester des dizaines de mètres d'ici à ce qu'il puisse émerger, jamais il ne pourrait le faire à temps. Aux grands maux les grands remèdes. S'en remettant une nouvelle fois à son canon portatif à une main, il braqua cette fois l'arme en direction du fond, et appuya frénétiquement sur la gâchette.
La propulsion du Jet Dial le fit fuser à une vitesse folle en direction de la surface. Soufflant en se bouchant le nez, il ne souffrait pas trop de l'effet de changement de pression.

- AaaaaAAaah Foutre à cul ! RhaaaAaA !

Dans un râle lui étant propre, le forban émergea, goûtant à cet oxygène si délicieux. D'un geste sec du poignet, il jeta les perles arrachées à son adversaire dans le bateau. On n'avait rien sans rien, mais de là à manquer de se noyer pour gagner de quoi manger, il trouvait cela assez excessif. Mais il était sauf. Se pressant de retourner sur la parcelle émergée du bâtiment sur laquelle il avait accosté, Joe scruta l'eau. Aucun cadavre ne semblait remonter à la surface, il y avait fort à parier que les deux homme-poissons n'étaient pas morts, et qu'il entendrait parler d'eux sous peu.

-Bâtards de poiscailles dégénérés !

Sa respiration revenue à la normale, il cracha un épais mollard à la surface de l'eau. Il était trempé, et avait attrapé un rhume, pour couronner le tout, il commençait à se mettre à pleuvoir.
Retournant dans son mono-place, il partit à la recherche de l'un des nombreux commerces rachetant les prises des plongeurs de l'île.


Technique utilisée:


Dernière édition par Joe Biutag le Mar 22 Mar 2016 - 19:26, édité 3 fois
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Radin et grippe sou qu'il était, Joe finit par passer l'après-midi entier à arpenter les différentes boutiques de rachat en tout genre. Ce n'est pas parce qu'il était dans l'urgence et qu'il crevait de faim qu'il ne pouvait pas se permettre de revendre ses prises au meilleur prix envisageable.
Comparant les prix un à un, la meilleure offre qu'il avait entendue de la journée se montait à 15 000 berries pour les couverts, et 200 000 pour les perles.

Rien de bien mirobolant, mais puisqu'on lui avait appris qu'il lui faudrait une quinzaine de jours pour recharger son Log Pose, gagner de quoi passer les deux prochaines semaines dans une auberge lui suffirait pour le moment.

La nuit commençait à tomber et il s'en retournait vers le commerce lui ayant fait la meilleure offre. Bien que le boutiquier s'apprêtait à fermer, le cafard gueula suffisamment pour qu'on daigne lui ouvrir.

- Alors on a dit, les couvert et les perles, pour 250 000 berries c'est ça ?

Soupirant, le commerçant dit, d'un ton blasé.

- Non, on avait dit 215 000.

Bien évidemment, le forban n'avait fait aucune erreur de calcul, si il y avait bien une chose qu'il savait faire, c'est compter. Mais il avait surtout quelques prédispositions à l'arnaque, grapiller 35 000 berries sur un malentendu, il ne voyait pas où était le mal à tenter une telle manoeuvre.
La transaction se fit rapidement, le tenancier avait envie de fermer boutique, et surtout de se débarrasser du forban qui, après avoir passé plusieurs heures sous l'eau, puait le chien mouillé.

- Je sais que ça me regarde pas étranger, mais, si je me doute que tu as eu les couverts en plongeant, il me semble que ces perles ne sont pas d'ici non ?

Tout en rangeant sa poignée de billets dans les poches de son anorak, Joe lui répondit le plus tranquillement du monde :

- Ouais, y'a deux faces de hareng qui ont essayé de me zoquer, j'ai juste pris ça en guise de tribut après m'être occupé d'eux.

Les perles roulèrent sur le sol, son interlocuteur venait de les lâcher, la main tremblante. Ces perles il les avait en effet déjà aperçues par le passé, mais cela ne lui revenait que maintenant.

- T... Tu as battu les frères Dsirane ?!

Tout fier de lui, le cafard quittait la boutique, levant vaguement le bras en guise de salut.

- Faut croire. Et sous l'eau en plus. Bon je te laisse j'ai la dalle.

Annonçant avec désinvolture qu'il venait de battre deux hommes poissons, dans leur élément qui plus est, le boutiquier se rua sur lui pour le stopper. Ce n'était pas tous les jours qu'il rencontrait un homme capable de rivaliser avec la race des amphibiens.
S'engageant à lui donner 85 000 berries de plus, il somma le pirate de quitter l'île afin de ne pas mettre le bordel comme il venait de le faire. Lorsque ce dernier lui demanda pourquoi tant de générosité, le commerçant lui appris quelle était la situation sur l'île.
Depuis l'attaque des Saigneurs, des homme-poissons avaient fait de Clockwork Island leur fief, entrant en conflit avec les autochtones. Depuis peu, la révolution avait calmé le jeu, et permis une cohésion, cependant l'entente restait trop fragile, le moindre incident pouvait changer la donne.

- Ouais ouais, je quitterai l'île t'inquiètes pas.

Saisissant d'un geste vif les 85 000 berries restants, Joe pouvait lui promettre son départ comme il pouvait jurer qu'il ferait pleuvoir des licornes, des berries en plus c'était bon à prendre, et les promesses n'engageaient que les idiots qui y croient.
Retournant à son embarcation avec 300 000 berries en poche, le cafard partit à la recherche d'une auberge où se terrer les quinze prochains jours. Tout en navigant, il se demandait si il aurait la patience de ne pas entraver l'élan révolutionnaire en ajoutant son grain de sel.

- C'est tentant, mais si il faut que je fasse la guerre aux hommes-poissons...
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