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Il faut que je parte ! [Quête Partie 3]

Je regarde la carte, cela fait plusieurs jours qu’on navigue avec le bateau sans savoir où nous allons réellement vu qu’apparemment la carte d’East Blue ne correspond pas vraiment à l’endroit où on est… nous ne sommes du coup pas vraiment sur East Blue alors… où sommes-nous bordel ?!

Ils cherchent parmi leurs cartes mais aucune ne correspond ! Où on a atterrit ?! BORDEL !
On entend la vigie crier.


- Terre en vue !!!

Enfin ! Nous avons une terre ! Je sors de la cabine avec le Capitaine et je lui demande.

- Semble-t-elle habitée ?!

Il prend quelques minutes, on dirait qu’il réfléchit.

- En fait c’est plusieurs îles ! C’est un Archipel ! Et oui, ces îles semblent ne pas être sauvages ! En tout cas préparez des vêtements chauds !

Une île hivernale ? Dans East Blue il ne me semble pas qu’il y en est alors ça confirme bien mon hypothèse, nous ne sommes pas sur East Blue !

Le Capitaine fouille dans sa cabine et me tend un manteau de fourrure.

- Tiens, pour lutter contre le froid ce n’est pas mal.

Je lui souris et je prends le manteau avec plaisir. J'enlève mon poncho rose et je mets le manteau à la place.

En se rapprochant de l’île nous sentions l’atmosphère se refroidir, je claque déjà des dents ! Je me suis trop habitué au climat tropicale de l’île aux éveillés ! Bordel ici il doit déjà faire -20 !

Nous arrivons vers une petite île, on aperçoit pas mal de petit villages autour d’une immense forêt et au centre de celle-ci se démarque un immense arbre, drôle d’île !

On se rapproche de la bordure, le navire jette l’ancre. J’approche du Capitaine, même si l’île n’a pas l’air sauvage, on ne connaît pas encore si elle est hostile. J’attrape l’épaule du Capitaine et lui murmure.

- Faîtes-gaffe nous ne savons pas où on est, de plus on ne sait pas si ils sont hostiles. Il est préférable que je descende avec vous pour votre protection.

Il me répondit d’un signe de tête. Les gars installent un petit pont de bois pour qu’on puisse descendre. Un passe le faubert sur le pont. Les autres se détendent un peu, seulement le Capitaine et moi descendons, nous allons voir où nous sommes, et peut-être savoir où nous sommes.

Les habitants voyant notre navire déjà une bonne chose ils ne semblent pas armés. De plus ils viennent à notre rencontre. De mon côté je suis armé de mon katana et d’un flingue caché dans ma poche intérieur, durant le voyage j’ai échangé mon pistolet coupé en deux avec un à bord.

Je reste sur mes gardes observant bien les alentours, nous ne craignons rien pour moi vu que j’ai toujours ce ruban qui cache ma bouche ainsi que mon nez. Seul mon unique œil est à vue mais personne ne peut se douter que je sois un pirate fufu.

En tout cas, les habitants ne sont peut-être pas hostile mais bordel, ce climat agresse mon nez même recouvert ! Si je reste trop longtemps ici je risque de finir en glaçon !
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Il se fait tard et je commence réellement à penser que nous n'aurons pas d'autre choix que d'affronter les Givrelames. Pas un navire en vue et donc aucun moyen de quitter l'île. Peut-être aurions-nous pu partir à la nage pour nous réfugier autre part, l'Archipel étant assez vaste, mais la température est absolument affreuse : ce serait suicidaire.

Alors nous attendons.
Plus le temps avance, plus je deviens sur les nerfs et Raiden le sent. Au début nous avions discuté, il essayait de me changer les idées, je le sentais mais je ça ne me posais pas de problème.
Cependant, mes réponses étaient devenues de plus en plus sèches et je me faisais plus distante. Il a fini par arrêter d'essayer, comprenant que cela ne servait plus à rien.

Désormais nous fixons l'horizon, attendant patiemment un miracle qui n'arrive pas. Nous sommes en retrait de la ville, évitant au maximum les villageois devenus extrêmement inhospitalier avec nous, ce que je peux comprendre mais qui me mets hors de moi.Comment peuvent-ils nous en vouloir alors qu'eux-même n'ont rien fait ?
Le froid ne me dérange pas plus que cela mais Raiden le vit moins bien que moi et ne cesse de claquer des dents en se frottant les bras.
Que dieu vienne en aide à ce pauvre petit...

- C'est... c'est pas un bateau là-bas ?

J'avais fini par me désintéresser de la mer, persuadée que personne n'allait arriver dans ce trou paumé mais un nouvel espoir apparaît aux paroles de Raiden. Je me retourne et pose mon regard en direction du port pour remarquer en effet un navire marchand y accostant.
Si un jour on m'avait dit que j'aurais autant de chance...

- Mais si ! On a notre ticket de sortie !

C'est bien plus facile à dire qu'à faire. Ce n'est pas un petit navire et bien sûr je sais que c'est notre seule chance de nous échapper. Nous avons alors deux solutions qui s'offre à nous : entamer une discussion ou alors directement nous emparer du bateau.
La première idée serait sûrement trop longue et je n'ai plus la patience nécessaire pour me lancer dans des pour-parler. La seconde options me parait être la plus simple, d'autant plus que ce n'est qu'un navire marchand. Autant dire que nous n'aurons pas de mal à nous en emparer.

- Tu penses à ce que je pense ?

- On part d'ici à l'aide du navire ?

Je me tourne vers lui, feignant être surprise.

- Bravo, je n'aurais jamais cru que tu puisses y penser.

Oui, je suis méchante. Mais je suis toujours en colère et je n'ai pas réellement de moyen de me défouler alors il en fait les frais.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, sentant qu'il monte lui aussi en pression, et prends les devants.

- On fait comment ? S'en emparer me semble être une bonne idée mais on fait ça de manière réfléchit. Hors de question que l'on parte tête baisser comme tout à l'heure.

Au souvenir de Eris je me renferme encore un peu plus sur moi-même, augmentant mon stress latent. Je n'en ai pas besoin maintenant...
Je ne vois pas les gens posant pieds à terre, nous sommes trop loin, mais ils ne semblent pas nombreux. Une chance pour nous.
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Génial, notre ticket de sortie vient d'arriver, on va enfin pouvoir de une quitter cette île et de deux se réchauffer. Mais Aoi se ferme de plus en plus depuis la mort d'Eris, j'espère juste que cela ne nuira pas au vol de ce bateau et que tout se passera bien.

- Quelle approche tu préfère ? On attaque, où on attends en espérant que personne ne reste trop proche du navire.

- Je n'en plus d'attendre ici. En plus les Givrelames risquent maintenant de venir nous chercher. Mais il est hors de question qu'on fonce comme TU l'as fait tout a l'heure ! On a vu les résultats que cette technique peut donner.

Elle m'en veut toujours apparemment, je sais que je suis fautif... mais tout les problèmes qu'on peut attirer a d'autres villages ne sont pas spécialement les nôtres. Cependant elle a raison il vaut cette fois mieux faire attention. Mais a bien y regarder l'équipage, ils n'ont pas l'air vraiment dangereux.

- J'ai cette vague impression que ça va être du gateau.

Cependant j'en remarque un parmi l'équipage qui ne semble pas comme les autres. Il a un katana et... il est borgne ? J'ai un mauvais pressentiment a son sujet et pourquoi diable est-ce qu'il cache son visage ? On pourrait dire que c'est à cause du froid mais il est le seul a faire ça parmi "son" équipage pourquoi ?
Aoi remarque ce type aussi et me le fait savoir.

- Il y en a qui semble différent des autres ?

- Je l'ai vu aussi... tu penses qu'il serait une escorte.

- Je ne sais pas, mais c'est le seul qui semble vraiment pouvoir nous attirer des ennuis.

Mais a quel point ? On n'a aucune idée de si il sait ou non se servir de son katana et puis qu'es-ce qui nous dit qu'a deux on le battrai sans problèmes, il est peut-être meilleur que Daikan.
Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que ce soit si compliqué ? Un des avantages dont on pourrait tiré parti est déjà le fait qu'il soit borgne, ça pourrait nous donner un angle mort. Et puis quoiqu'on fasse, on doit frapper fort et vite, il faut que ce bateau soit a nous dans les plus bref délais car les Givrelames pourraient arriver n'importe quand.

- On a deux options, soit on frappe d'un coup sans que personne ne s'en rende compte, on commence par désarmer le borgne soit on se pointe comme des fleurs en leur demandant et tu garde toujours ton arc braqué sur le borgne ? Tu en dis quoi ?

En même temps que je pose cette question je me rends compte que notre ami borgne regarde dans notre direction, et pas d'un œil confiant, il nous a repéré ?
    Je regarde au loin, parmi les flocons tombant lentement je peux apercevoir deux silhouettes, une assez petite et l’autre assez grande, je ne distingue pas très bien parmi ce temps comment ils sont. En tout cas je peux m’apercevoir qu’il semble regarder dans notre direction et bien correctement.

    Des habitants s’approchent du Capitaine, ils viennent de manière assez prudente. Le Capitaine au loin leur fait des grands signes et hurlent.

    - Eh ! Bonjour ! Nous aimerions savoir sur quelle île nous sommes et quelle Blue aussi !

    Avant qu’il ne continue d’avancer plus loin je l’attrape par l’épaule d’un coup sec, je resserre mon emprise sur lui et je le tire vers moi d’un coup en arrière ce qui fait tomber un peu mon turban dévoilant déjà mon visage mais cachant toujours mes cheveux.

    - Allez-y doucement, restez ici, nous ne savons rien de l’endroit où nous sommes alors tranquille !

    Nous laissons les habitants s’approcher et de loin on peut les entendre nous répondre assez faiblement.

    - Ici c’est Kronz, une île du Royaume Archipel de Sanderr, ici c’est North Blue !

    Ah ouais, nous ne sommes carrément pas à bon port… merde ! J’attends qu’ils soient plus près, je peux bien les voir, ils ne sont pas du tout armés, juste bien habillés.

    - Venez-vous réchauffer, nous parlerons mieux à l’intérieur !

    Je suis plutôt sceptique à l’idée d’aller boire un coup chez eux comme ça, après tout nous ne savons rien de l’île et de ses coutumes mis à part le nom de l’archipel et de l’île sur lesquels ont se trouve. Le Capitaine me lance un regard, un regard qui me demande mon avis, un regard à la recherche de réponse. Je le fixe droit dans les yeux, ou tout du moins droit dans l’œil fufu ! Je sais... jamais je ne pourrais me lasser ce cette blague. En tout cas il semble avoir compris ce que j’ai en tête.

    Je me retourne vers le bateau, je fais signe à des hommes de descendre, le premier arrivant, je lui murmure.

    - Prends une dizaine d’hommes, armés vous au cas où et accompagnez le Capitaine, je reste avec les autres sur le navire.

    Il hoche de la tête et s’en va faire ce que je lui ai demandé. Je ne me sens pas à mon aise à vrai dire sur cette île. Je me retourne, je lance un regard franc aux habitants.

    - Soit, le Capitaine avec quelques-amis vont vous accompagnez. En revanche dîtes-moi quelque chose.

    Je regarde dans la direction des silhouettes… elles semblent avoir disparu.

    - J’ai vu deux silhouettes là-bas, vous ne sauriez pas qui est-ce ?

    Un habitant hausse les épaules et regarde en l’air avec un air d’exaspération.

    - Laissez, ce sont deux gamins perturbateur, ils font leurs jeunesses… à cause d’eux une gamine du village est morte et en plus de ça ils ont attiré des chasseurs de pirate ! Car ils se disent pirate.

    Hm… des pirates sur l’île, j’ai bien fait de demander à des hommes d’accompagner le Capitaine. Me voilà déjà plus rassuré.

    A la fin de notre entretien, les hommes que j’avais demandés sont arrivés, je les regarde partirent au loin accompagnés leur chef et les paysan du village. Je souffle un coup, vu que j’ai maintenant mon visage révélé inutile de m’aventurer dans ce village, j’ai eu de la chance qu’ils ne me connaissent pas alors n’augmentons pas les risques.

    Aller là-bas, remettant le turban en place et rester comme ça tout le long de la discussion à l’intérieur aurait paru suspect. M’enfin.

    Je me retourne et je m’en vais pour retourner sur le navire, je me dois d’attendre avec les autres le retour du Capitaine. A cause d’un petit courant d’air réussissant à infiltrer mes vêtements j’en ai des frissons.

    - Brr ! J’avoue que l’île aux éveillés était bien pour son climat ! ATCHA !

    Bordel… je crois que je suis en train d’attraper le rhume.
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    Je choisis la première option qui me semble être la plus logique à la vue du nombre de personne présente sur le navire mais en remarquant qu'une grande partie diverge vers la ville je change d'optique.

    - Quoi que... Je pense que ça serait une meilleure idée qu'on se sépare.

    - Comment ça ?

    - Tu vois bien qu'eux, dis-je en pointant du doigt un groupe assez conséquent qui se rendait à présent dans la ville, ne vont pas rester sur le navire. Alors je te propose de tant occuper de façon à ce que l'on ne soit pas dérangé par la suite et je m'occupe du bateau. Ils ne doivent plus être beaucoup et je garderais le borgne à bonne distance avec mon arc.

    - Ca me semble pas trop mal... Chacun son affaire.

    - Oue, et ne foire pas tout, criais-je tout en m'éloignant et en ajustant ma capuche sur mon crane.

    Le plan est assez simple mais semble efficace. Avec leurs nombre ayant grandement diminué cela sera un jeu d'enfant de s'emparer du navire. Le seul soucis sera le borgne. J'espère que la chance continuera de me sourire et qu'il ne sera pas d'un quelconque problème.
    Une fois près du navire je ne bouge plus. Je patiente sous le froid et la neige pour repérer un quelconque bruits et j'examine mes différentes possibilités. Il n'y en a pas énormément et j'opte pour la discrétion.

    Une fois sûr que presque personne ne se trouve sur le pont je monte à bord et fais appel à toute l'agilité que j'ai pour passer aussi inaperçu que possible. Le temps joue grandement en ma faveur car la neige réduit grandement la visibilité. J'ai toujours été doué pour les infiltrations alors aujourd'hui aussi doit être une réussite.
    Comme prévu, seuls quelques courageux décident d'affronter le temps assez sauvage qui ne cesse de se dégrader, une aubaine pour moi ! Ils ne sont même pas une dizaine, 6 je dirais mais je ne suis pas sûr, ne pouvant pas voir sur toute la surface du navire. Il faut donc que je les élimine vite et bien de façon à entrer dans le bateau, là où se trouve le borgne je présume.

    Je me place donc de manière à ne pas être vue et je me prépare à tirer. La rapidité et la précision vont être mes meilleurs alliés et je n'ai pas le droit à l'erreur. Une fois le premier bien en vue, je lache la corde et observe la flèche se figer dans le crâne de l'un des occupants du pont qui tombe dans un bruit sourd. Le temps que quelqu'un s'en rende compte une autre flèche est figée dans son cou. Un autre en reçoit une en plein coeur ou encore dans le visage. Je vise efficacement de façon à tuer vite sans faire de bruit si ce n'est celui de leur corps tombant dans le sol.

    Il me reste encore une vingtaine de flèches, bien assez pour le reste de l'équipage présent ici, je n'ai donc pas besoin de récupérer les autres.
    Je me dirige rapidement vers l'intérieur du navire, de peur d'être prise au dépourvue et élimine les quelques malheureux qui se dressent au travers de mon chemin sans même leur laisser le temps de s'exprimer.
    Peut-on dire qu'ils se dressaient en travers de mon chemin s'ils ne disaient rien contre ? Je ne sais pas mais c'est tout comme, ils existent et c'est un problème.

    J'arrive enfin devant mon soucis premier, le borgne. En le voyant de bien plus près je remarque qu'il est plus âgé que ce que je pensais. En se reposant paisiblement que ça, ne ce doutant pas de ma présence j'aurais presque de la peine à le réveiller. Mais je se serais me mentir à moi-même cependant, je me refuse à tuer quelqu'un en train de dormir, ce serait lâche. Alors autant le réveiller de la manière la plus douce qui soit.

    J'arme mon pied aussi haut que possible et l'abat avec force et rigueur dans les parties génitales du borgne qui se réveil en un éclair.

    - Debout la belle au bois dormant, dis-je tout en le visant de mon arc.
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    Sans attendre je pars en courant de l'équipage qui s'est éloigné du bateau. Aoi va donc s'occuper seule de ceux qui sont restés et de ce type borgne. J'espère que tout se passera bien pour elle...
    Pour le moment il faut que je me concentre sur ce que je dois faire. Il n'y a pas 36 solutions de faire en sorte que ces types ne reviennent pas sur leur navire... le problème c'est qu'on va se faire bien remarqué là pour le coup. On a cependant un bon avantage, les Givrelames semblent avoir quittés le village, il va donc falloir jour avec le temps.
    Alors que j'arrive en face de l'équipage, tous se mettent devant un type de leur groupe, armes a la main... leur Capitaine ?

    - N'approches pas plus du Capitaine !

    C'est donc confirmé c'est bien le Capitaine. Ils n'ont pas vraiment l'air vraiment fort, ils ne sont pas sûr d'eux et semblent avoir peur alors qu'ils ont quand même un avantage numérique.
    Je met a peine la main sur mon sabre qu'ils comprennent tous ce qui va suivre et se tiennent en garde.
    Les villageois alentours regardent terrifiés le spectacle qui s’apprête a démarrer mais tout en reculant quand même.

    - Attendez ! Pourquoi faites vous ça ? Qu'es-ce que vous voulez !

    - Je suis content que tu décides enfin de l'ouvrir. Je dégaine mon sabre, je m'approche du groupe jusqu'à être a un pas de l'un deux qui se met à trembler. Un autre dedans sort un mousquet et me vise. Tu dois être leur capitaine.

    - Observateur hein.

    - Pas forcément ils ont tous l'air plus idiot les uns que les autres. Et pour répondre à ta question j'ai besoin de ton navire. Inutile de leur dévoiler la présence d'Aoi qui en plus est je pense déjà a bord de leur navire.

    - Je ne peux pas vous le donner mais on peut s'arranger, vous nous accompagner un moment et...

    - Et vous me livrez à la Marine, vous me prenez pour un idiot ? Désolé mais je ne pense pas qu'on puisse s'arranger.

    Sur ces mots sont visages montrent qu'il est très en colère. Ah enfin on va s'amuser un peu, il faut quand même que je me presse, je n'ai pas envie que les Givrelames arrivent en plein milieu de notre danse.

    - On commence ?

    - Débarrassez vous de lui !!

    Par réflexe, j'attrape le type le plus a portée et le tiens entre moi et l'autre gars qui tient un mousquet. J'ai bien calculé, le tir part et il se retrouve donc a tuer son propre allié. Sans attendre je me cambre et fonce tête baissé sur le tireur pour ne pas lui laisser le temps de charger, j'envoi un coups de sabre et ce coups était le bon, il tombe directement au sol et il ne se relèvera surement jamais.
    Le temps de retourner le regard, l'un d'eux m'envois un coup de sabre, je parviens a l'esquiver et a contre attaquer... ça fait déjà deux de moins. Je me rends compte qu'après un combat perdus contre Daikan... ça fait vraiment du bien de mettre de telles raclées.

    - Vous êtes de bon défouloirs vous savez ?!

    Les autres commencent à se battre avec leurs émotions, autant le dire, ils sont perdus. Ca en est presque trop facile d'autant que plutôt que de se battre avec la colère, ils se battent avec la peur.
    Deux d'entre eux envois un coup en même temps, pour couper le premier j'envois un coup de pied pour qui l'éjecte en arrière et je frappe le deuxième avec mon sabre. Je reviens sur celui qui a goûté mon pied et l'achève. Ils ne sont plus que deux plus leur capitaine.

    - Mais ce n'est pas possible !! Vous ne savez même pas tué un vulgaire crétin !!

    - Je suis Raiden Omara, un pirate et pas un vulgaire crétin et je prends ton navire.

    Les villageois ne veulent même pas voir la suite et hurle en courant qu'il faut prévenir les Givrelames. Il fallait s'y attendre et j'espère qu'Aoi en a finit de son côté.

    - Si vous voulez bien on va en finir maintenant.

    Je charge sur le premier, et frappe pour le tuer a son tour, le deuxième se recule et tombe a la renverse. C'est pitoyable, dire que j'étais aussi terrorisé que lui, aussi abattu que lui il y a même pas quelques jours. Il est grand temps que j'ouvre les yeux.

    - Pitié !

    Il n'y a pas de place pour avoir de la pitié surtout quand on est déjà bien menacé... je le tue a son tour d'un coups de sabre dans l'abdomen.

    - Tu ne t'enfuis pas ?

    - Je vais venger mon équipage !

    Je comprends ce qu'il ressens... voyons si il y arrive. Il sort son sabre et frappe... dans tout les sens. Ces coups sont rapides mais on les voit arriver a des kilomètres. J'esquive un dernier coup et frappe directement pour le tuer. Il tombe sur le sol. C'étais vraiment trop facile !
    Je n'ai pas de temps à perdre, je cours vers le bateau rejoindre Aoi. Tout les villageois me hue, me traite de monstre et me dise que je le paierai. Maintenant c'est sûr que je ne reviendrai pas ici mais on verra si ils ont raison et que je le paierai.
    J'arrive sur le bateau, il y a pas mal de corps tué par des flèches. Il faut que je retrouve Aoi, je rentre alors dans le navire, je la retrouve son arc braqué sur les mauvaises parties du borgne.

    - Borgne et avec bientôt un nouvel handicap. Je vois que tu t'en est bien sortis Aoi mais faudrait faire vite, les Givrelames vont surement bientôt arriver.
      Savez-vous ce qu’est un réveille brutal ? Non je ne parle pas du réveille où vous vous prenez un sceau d’eau froid sur la gueule, là je parle de quelque chose de beaucoup, beaucoup… beaucoup plus douloureux. Je peux vous dire quand vous prenez déjà une pichenette dans les noix vous la sentez passer alors là lorsqu’il s’agit un coup de pied d’une petite teigne… il vous réveille puissance mille ! Si ce n’est pas plus.

      Sentant la douleur vive et insoutenable j’écarquille l’œil qui me reste, me mettant en boule sur le sol et essayant de respirer comme il faut. Au passage j’ai dû virer du blanc au pâle, au rouge, au vert et toutes les autres couleurs je pense. Je ne suis pas vraiment très bien, j’ai connu mieux comme réveil !

      Je me tiens les testicules pas par peur qu’ils tombent mais plutôt qu’ils soient écrasés comme des pruneaux. Je serre les dents fronce les sourcils, je gémis de douleur.

      - Ahhh ouhhh aïeuhhh …. !!!

      Suite à ça, trop préoccupé par mes boules je n’entends pas ce que me dit la gamine mais j’ai vu ses lèvres bouger et je la vois braquer un arc sur moi. Elle s’est crue dans Robin des Bois ?! C’est elle la fautive de ma douleur et je compte bien me venger un peu. Non pas énormément, après tout ce n’est qu’une gamine.

      En plus de cela un gars ouvre la porte brusquement, lui par contre commençant à me remettre que très légèrement du coup dans les roubignoles je l’entends.

      Bientôt un nouvel handicap ? Je vais te faire bouffer tes couilles tu verras !

      Pris d’une colère noire, je plonge tout le navire sous ma chambre noire, une brume noire, ne laissant aucune lumière pénétrer dans la zone se forme. Je l’ai fait. Je me relève difficilement, voyant en noir et blanc, je me déplace sur le côté, elle décoche sa flèche et arrive à atteindre mon manteau de fourrure et le plante contre le mur de bois. Je décide de l’enlever.

      Javance en boitant vers la gamine, dégainant mon sabre dans la main droite et mon flingue que j’attrape dans ma poche intérieure avec la gauche. Je mets mon canon contre le front de la jeune fille, non pas celui qu’elle a essayé de briser, l’arme mortelle. Le katana grâce à son allonge je glisse la pointe de la lame sous le menton de mon ami rentré tantôt. Plongé dans le noir le plus obscur ils ne voient rien, j’espère pour eux qu’ils n’ont pas peur des ténèbres car avec moi ils risquent d’y être plongés un moment.

      Jarme le chien de mon flingue plaqué contre le front de la jeune fille et je dis avec un ton froid, monocorde et grave.

      - Assez joué aux pirates les gamins, là vous vous apprêtez à jouer avec un vrai pirate.

      A peine j’ai le temps d’imaginer de m’amuser avec eux que j’entends une voix lointaine.

      - Mon navire ! Il est entouré d’une épaisse fumée noire… c’est quoi ce bordel !

      Je reconnais cette voix assez faiblarde, c’est celle du Capitaine. Je fais disparaître la fumée, me dévoilant au grand jour, braquant mon flingue droit entre les deux yeux de la petite et un katana sous le menton du jeune homme.

      Jentends plusieurs bruits de pas, il est revenu avec les gars… du moins je me disais ça jusqu’à voir le Capitaine porté par un étranger. Le Capitaine ainsi qu’un villageois de tout à l’heure que je reconnais hurlent.

      - C’est eux les fautifs ! Arrêtez-les !

      Je ne comprends pas tous, c’est trouble tout ça. Je fronce de nouveau les sourcils, deux autres péquenauds surgissent du dos de l’inconnu et commence à entrer dans la pièce. Un petit avec les cheveux noir et un autre avec une touffe châtain lui. Ils sont sortis du dos du grand avec une énorme touffe noire.

      Ils souhaitent m’enlever mon agresseur et son acolyte. Il en est hors de question, c’est les gamins que m’ont parlé tout à l’heure les villageois, je veux en savoir plus et surtout me venger bordel !

      Dun ton sérieux j’ordonne aux gamins qui souhaitent m’enlever mes proies.

      - Ne faîtes pas un pas de plus.

      Tous me regardent et me disent.

      - MAIS !

      Je sens qu’un nerf ressort de mon front, je suis vraiment, vraiment très en colère et ce n’est pas le moment de me faire chier.

      - DEHORS J’AI DIT ! BORDEL CAPITAINE VOUS SAVEZ CE QUI ATTEND TOUT LE MONDE SI JE SUIS FURAX ! CASSEZ-VOUS BORDEL ! JE ME SUIS PRIS UN PUTAIN DE COUP DANS LES COUILLES DE LA PART DE SES MORVEUX ALORS DÉGAGEZ !!!

      Le Capitaine effrayé par les événements qu’il redoute de ma part ordonne aux villageois et inconnus de vite partir et de le laisser sur le navire. Je regarde les gamins, j’étouffe moins déjà, il est temps de s’amuser.

      - Suivez-moi les p’tits.

      Je les fais descendre en bas, dans la cale et je les enferme dans une geôle, les privant de tous leurs équipements. Je prends une chaise et j’écarte les jambes afin de mettre le dossier de celle-ci entre mes jambes, j’ai oublié la douleur que me ça me procurait de faire ça, je grimace de douleur et me place tout de même comme ça sur la chaise.

      Maintenant il est temps d’aller aux informations, à vrai dire depuis le début même si j’en veux à cette jeune fille je voulais savoir pourquoi ils sont pirates et surtout, vu que je suis en recherche de compagnon si un équipage les intéressait, je veux repartir sur Grand Line vivre des aventures fantastiques ! Comme avec les Hyènes ça avait tellement bien débuté… .

      Je casse le silence glacial en détendant un peu l’atmosphère en souriant de mon mieux.

      - Bon, alors, commençons, j’suis Daemon Wall un pirate tout comme vous et dîtes-moi, qu’avez-vous fait à ces habitants bordel ?!

      Le Capitaine bien amoché, pouvant à peine se déplacer m’hurle.

      - Bordel ! Ils ont tués la plupart des gars de l’équipage !

      Naimant pas son intervention je lui cris à mon tour.

      - Ferme-ta gueule bordel ! Je parle-là ! Si tu ne veux pas finir avec les poissons ferme ta putain de gueule !!!

      J'écoute le Capitaine hurler d’effroi et ensuite un bruit bizarre... boah, il a du s'évanouir. Je reprends un visage détendu et non crispé et je reprends.

      - Alors, qu’avez-vous fait ?
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      Mes pensées ne cesse de fuser, je suis une véritable cocote en ébullition. J'aurais dû le tuer directement, quelle abrutie je suis. Privée de mon arc et de mes flèches je n'ai plus de moyen de me battre si ce n'est au corps à corps mais enfermée dans une prison cela m'est impossible. De plus, être enfermée me rappelle de mauvais souvenir et des gouttes de sueurs commence à perler sur mon front malgré la fraicheur ambiante.

      Comment avait-il fait pour plonger la pièce dans le noir total tout à l'heure, cela était la question que tourner en boucle dans mon esprit. Cela me semble impossible, la seule explication serait qu'il possède un fruit du démon mais je n'en suis pas sûr, n'ayant jamais vu personne en possédant un.
      Alors, je m'interroge sans lui répondre. S'il pensait m'effrayer en montrant son autorité c'est raté.

      - On a rien a te dire, dis-je tout en me plaçant dans un coin de ma geôle.

      Comme ci j'allais lui dire quoi que ce soit.

      - Deux de leurs habitants ont été tués par un chasseur qui me pourchassait, répond Raiden. Nous avons eu l'obligation de quitter l'île et ce navire est notre seul ticket de sortie. Moi c'est Raiden, elle Aoi.

      Je déteste quand quelqu'un fait le contraire de moi. Cette situation commence à me gonfler !

      - Je peux me présenter toute seule, grommelais-je assez agacée.

      Franchement je n'aime pas cette position. Celui où nous sommes acculer et obliger de répondre aux exigences de l'autre. Avec moi il est assez mal parti je dois dire mais Raiden lui est plus ouvert à la discussion. Nous sommes diamétralement opposés, tant mieux pour Daemon j'ai envie de dire.

      Je me demande pourquoi il ne nous a pas tué, pourquoi prend-il la peine de nous interroger, qu'attend-il de nous ?
      D'une certaine façon c'est une aubaine pour nous, je n'ai pas réellement l'intention de mourir tout de suite mais d'un autre côté, me retrouver comme ça, comme une prisonnière, une vulgaire criminelle lambda, ne me plaît pas mais alors pas du tout, et j'ai bien l'intention de le faire savoir.

      - En quoi ça t'intéresse ?

      Je m'approche du barreau et le regarde droit dans les yeux, lui montrant que je ne suis pas le moins du monde effrayé par lui.

      - Juste, je vais te dire deux trucs. On est pas des gamins et on ne joue pas au pirate, c'est clair ?

      - Aoi...

      - Y a pas de Aoi qui tienne ! C'est bon quoi j'en ai ras-le-bol que tout ce qu'on entreprend foire !

      Je retourne dans mon coin, plus qu'énervé, et j'attends.
      Il faudrait qu'il évite de me laisser enfermer ici trop longtemps. Je commence déjà à en avoir ma claque sévère...
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      - Comme tu l'aura compris, pour le moment la chance nous sourit pas vraiment. Mais je me pose une question, tu es un utilisateur de fruit du démon ?

      Il me regarde avec un air assez agressif mais très calme malgré tout avec son seul oeil.

      - Bien vu. Mais pour le moment c'est moi qui pose des questions, cette gamine et toi, vous êtes quoi ? Frère et soeur ? Des amis ? T'es sa nounou ?

      - Hé personne n'est ma nounou c'est clair ?! Et c'est encore moins mon frère.

      Je réalise alors que plus qu'en colère Aoi semble paniqué depuis qu'on est dans cette cage. Pour ma part l'enfermement m'impressionne un peu mais... Daemon ne me semble pas si hostile que ça envers nous. Et pourquoi diable est-ce que Aoi est en sueur, elle arrive a avoir chaud alors qu'il fait tout de même assez frais dans ces cellules ?

      - Je suis attends dans deux minutes Daemon. il prends alors un air lassé, comme si il n'avait pas que ça a faire, mais répondre à ses questions est loin d'être ma priorité. Je me rapproche alors d'Aoi, qui semble vraiment paniqué.
      - Ça va aller ? Qu'es-ce qui t'arrive ?

      - Laisse moi tranquille ! Ça ne te regarde pas !

      Au moins je suis fixé sur une chose... Aoi a un problème avec l'enfermement. Je me demande pourquoi ? Qu'es-ce qui a pu lui arrivée ?
      Ma priorité est alors de nous faire sortir d'ici mais le combat n'est pas une option, on a pas d'armes, on est enfermé et même si ce n'était pas le cas, Daemon semble vraiment redoutable.

      - Ecoute, laisse nous sortir et je répondrai a tout ce que tu veux... Laisse au moins sortir Aoi tu vois bien qu'elle n'est pas a son aise ici.

      Il est vrai que ma demande fait un peu le foutage de gueule royal et je me rends compte que c'est aussi ce que pense Daemon. Pas le choix si je veux espérer qu'on sorte de là il faut que je réponde a cette question d'autant plus que... je commence a me sentir mal a l'aise derrière ces barreaux.

      - On est ni des frères ni des soeurs, on est pas encore vraiment des amis non plus. Mais nos routes se sont croisées et sont maintenant liées par une promesse faite à quelqu'un. Tu as ce que tu veux maintenant, alors laisse nous sortir !

      Daemon se met a réfléchir a quoi peut-il penser et que nous veut-il ? Il ne peut pas poser ses questions comme ça sans aucun intérêt juste pour nous connaître avant de nous tuer. Et si il voulait vraiment nous tuer il l'aurait sûrement déjà fait.
        Je m’allume une clope qu’un gars de l’équipage m’a donné, je reste calme et je souris niaisement comme à mon habitude, je vois que la petite est frustrée, c’est ma petite vengeance personnelle, de plus c’est vrai qu’elle n’a pas l’air dans son état le jeunot. Alors comme ça une promesse les a liés ? Belle rencontre, souvent des rencontres comme ça qui après tissent des liens très fort, je crois que j’ai trouvé deux bon acolytes pour créer un équipage.

        - Doucement amigo, ne grille pas les étapes, il me reste un truc à vous demander avant de vous laisser sortir ou moisir à jamais.

        La petite connait les points faibles des hommes… bonne chose pour elle et le grand dadet il a l’air de savoir utiliser une épée en plus de ça elle est grosse, c'est qu'il doit en avoir de la force ! Alors tout va bien pour lui. Je vois que mes deux compères commencent à réellement s’impatienter. J’ai bien réfléchi. Il faut que je leur propose mon marché qu’ils ne peuvent pas vraiment refuser.

        - Bon écoutez, j’ai une offre à vous faire, vous avez le choix. Je suis moi-même un pirate. Un pirate à la recherche d’un équipage afin de repartir sur Grand Line et continuer de l’explorer, je veux me forger une renommée, je veux de l’or et ma putain de vengeance. Je vous laisse le choix de venir à mes côtés ainsi qu’avoir, or, renommée et des aventures abracadabrantes ou le deuxième choix,  je vous laisse entre les mains du Capitaine là-bas en haut. Bon je sais ce n’est pas très démocratique mais bon je pense que c’est tout de même une bonne offre.

        Je tends ma main entre les barreaux attendant qu’il me serre la serre.

        Pendant ce temps j’entends le lourdeau de Capitaine qui semble écouter aux portes vu ce qu’il m’hurle.

        - Mr Wall ! Ne les recrutez pas ils ont tué beaucoup de mes hommes, je veux les voir crever ! Je veux les buter de mes propres mains ! Avez-vous oublié notre accord ?!

        Je retire ma main lentement de la geôle, je me redresse, je me lève de la chaise et je me dirige en boitant légèrement vers sa voix. En me rapprochant des escaliers menant au pont je peux voir ce gros tas de merde assis, contre un mur de bois, juste à côté des escaliers. Je monte quelques marches histoire d’arriver à sa hauteur et je l’attrape par les pieds et je le tire brusquement sur moi le faisant dévaler les escaliers. Je lui attrape la tête, je le lui la tourne en direction des gamins et je m’approche de son visage en grimaçant et parlant très agressivement.

        - Regarde-les gros tas ! Tes hommes je m’en bats les steaks ! Tu vois, ils sont soudés, toi tu ne penses qu’à ton pognon, tu te plains pour tes hommes pourquoi ?! Parce que tu vas mettre plus de temps à décharger ta cargaison ! Et pour notre accord ne t’en fais pas. Il est rompu. Tu vas nous déposer sur une autre île de cette archipel où il y aura pas mal de bateau comme ça nous on ira prendre le nôtre et on se cassera tranquillement et toi tu pourras toujours mener tes affaires.

        Je resserrais mon emprise sur son visage chaque seconde que je parlais, je finis par le lâcher brusquement, ce gros lard me dégoûtait, il ne fait que penser à son fric, ses accords ses trucs, il ne pense qu’à son putain de gros nombril de merde.

        Je m’empare de la clé et je la mets dans la serrure, je commence la tourner.

        - Puis pour tes poursuivants cher ami ne t’en fais pas, j’m’en occuperai la prochaine qu’ils viennent.

        Je sais, j’accorde trop vite ma confiance mais que voulez-vous, ils sont jeunes, leurs âmes semblent pures. Enfin… plus que la mienne en tout cas fufufu !
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        Et c'est ainsi qu'Aoi Fujita fut délivrée. Fuyez pauvre fou, casse-noisettes arrive ! Pas en très bon état mais elle arrive. Bon ok, elle rampe même.
        Je devrais sans doute arrêter de m'écouter, je m'épuise toute seule et dieu seul sait que je n'en ai pas besoin à l'instant T.

        Une fois la porte ouverte je m'engouffre à l'extérieur, préférant ignorer de manière spectaculaire mes envies de brise noix pour me sentir enfin en liberté. J'en profite même pour m'échapper des cales du navire et rejoindre l'air frais de l'extérieur.
        Il neige toujours abondamment et je lève mon visage vers le ciel tout en inspirant de grandes bouffées d'air. Je m'étouffe presque en aspirant un flocon de neige mais ce n'est qu'un détail sans importance dans ma vie trépidante...

        - Ca va mieux ?

        Raiden et Daemon m'ont rejoint à l'extérieur, l'un car il s'inquiète sans doute réellement pour moi, l'autre car il veut sûrement seulement garder un oeil sur nous. Nous ne lui avons encore rien promis, en tout cas pour moi.
        Je ne sais pas si cela intéresse Raiden mais je peux comprendre que ce soit le cas. Je ne suis pas non plus ignorante, l'envie de rejoindre un équipage doit lui donner envie. De mon côté je ne sais pas trop...

        - Oui, oui ça va merci.

        Je zieute Daemon, l'esprit remplie d'idées de revanche assez cocasse mais je vois à son visage qu'il ne m'en laissera pas l'occasion. Crotte.
        J'ai donc le choix entre un gros porcine flippé qui fuit Daemon comme la peste et la peste... Je suis heureuse, vraiment, ça ne se voit pas mais la joie de vivre est présente sur mon visage.
        De toute façon, le rejoindre ne serait pas réellement problématique et grâce à ça je pourrais accomplir l'un de mes premiers objectifs : faire partie d'un équipage. Bien que j'aurais préféré qu'il y ai des femmes.
        De toute façon, tout vient à point à qui sait attendre.
        Je m'approche du capitaine et me stop juste devant lui. Je suis loin d'être impressionnante avec ma petite taille en face de lui mais je m'en contre-fiche.

        - J'accepte.

        Son visage s'illumine, il semble réellement content.
        Dans mon esprit j'imagine déjà les milliers de petit coup bas que je pourrais lui tendre. Diabolique...
        En réalité, le fait d'être dans un équipage me rassure un peu. Cela est synonyme d'une certaine stabilité dont j'ai besoin et de la possibilité de visiter le monde. Je suis heureuse. Cette île n'aura donc pas eu que des mauvais côtés. Jamais je n'aurais espéré rencontrer un autre pirate, d'entendeur d'un fruit du démon qui plus est. D'ailleurs en parlant de ça...

        - Daemon, c'est quoi ton fruit du démon ? Il consiste à aveugler les personnes non ?
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        - En quelques sortes oui. Le fruit de la chambre noire, je crée un épaisse zone noire dans laquelle personne ne peut y voir quoi que ce soit a part moi. Mais il me manque une réponse... Raiden ?

        Un fruit impressionnant et une proposition vraiment tentante. Mais pourquoi ? A quoi ça rime tout ça, il nous capture et puis il nous fait cette offre ? Je vois qu'Aoi et lui s'impatiente de savoir ma réponse, mais... je ne sais pas.

        Quoi que.. d'un côté je tiendrai ma promesse envers Redinia en restant aux côtés d'Aoi et d'un autre côté, on sera accompagné par un Capitaine loin d'être des plus mauvais. Il faut avouer que ça transforme cela en proposition vraiment alléchante.
        Et puis si je veux retrouver Daikan il va falloir parcourir toutes les mers tout seul et juste a deux avec Aoi ce ne sera pas possible.

        - J'accepte, de toute façon quand on y repense tu nous as pas vraiment laissé le choix. je ne peux m'empêcher de sourire, limite de rire, parce que si je dis oui c'est surtout parce que je veux dire oui.

        - Ben ça promet un paquet de temps ensemble alors.

        - T'inquiète pas, j'aiderai le capitaine a t'apprendre plein de choses !

        - Arrête de me prendre pour une gamine je te l'ai déjà dit !!

        - Ca par contre je ne peux pas accepter !

        Aoi continue de s'énerver mais parce que je la charie, on sent bien que l'atmosphère semble vraiment bien détendu, même Daemon semble ravis.

        Un équipage est enfin constitué, je suis enfin de retour dans un nouvel équipage, petit certes mais on reste une belle clique et on a pas vu encore tout le potentiel de Daemon. C'est donc déjà du très bon qui s'annonce. Et puis tout ce que nous annonce notre Capitaine est très très bon et vraiment alléchant.

        - Trois petite choses : D'abord en tant que membre d'équipage le plus vieux et avec le plus d'expérience dans la piraterie, Aoi commence a me regarder d'un air qui serait capable de me tuer, que dis tu que je sois ton second ? Deuxième chose peux tu nous rendre nos équipements et enfin... quelle est la prochaine étape... Capitaine ?
          Létape suivante ? Je l’ai dit quelques secondes plus tôt ! Je souris à pleine, ils souhaitent récupérer leurs équipements ? Soit. Je tire sur ma clope, je vais chercher le Capitaine du navire, je le traîne sans regret dans les escaliers histoire que les marches remettent son cerveau peut-être en place.

          Au passage je réponds à Raiden.

          - Oh, pour vos équipements ils sont encore en bas, à côté de la geôle, un peu caché sous une couverture. Puis pour le poste, tu es pris ! Fufufu !

          Je continue en trimballant le gros jusqu’au la rambarde du pont supérieur qui domine le pont inférieur. Je le jette violemment contre et je lui ordonne.

          - Aller, donne tes ordres, on va aller voir si y’a pas une autre île de cette maudite archipel qui n’aurait pas déjà un plus gros port.

          Il essaie de donner des ordres mais étant trop perdu il n’arrête pas de bafouiller, je crois que j’ai peut-être trop forcé sur les escaliers. Bon quand c’est comme ça, je vais le faire moi-même. Je prends la barre et d’une voix portante j’hurle.

          - Allé ! Tous à vos postes bande de feignasses ! C’pas le temps de pleurer les morts ou je ne sais quoi ! Levez l’ancre et ouvrez les voiles ! On va voir ce qui a un peu à côté comme île !

          Tout le monde se presse, depuis le passage de deux terreurs l’effectif à bien été réduit, punaise ! D’une trentaine ils sont passé environs à quinze… même peut-être moins. Je fais signe à mes deux nouvelles recrues de venir.

          Jenveloppe mon bras gauche autour de la nuque de Raiden, le tirant vers moi, heureux d’être en compagnie d’autres pirates puis aussi pour me renseigner. Je lui murmure à l’oreille.

          - Dis, tu ne connaîtrais pas une île sur l’archipel avec un vrai port ?

          Il me regarde enthousiaste sur le début et à la fin il hausse les épaules et me répond qu’ils ne connaissent pas vraiment l’archipel à part l’île de Kronz… merde. Bon pas grave, l’improvisation sur les Blues se fait bien aussi, on va faire le tour des îles de l’archipel pour trouver un port.

          Je relâche Raiden, lui lançant une petite tape sur l’épaule et ensuite en me concentrant sur la navigation une fois la voile ouverte et l’ancre levée. Le vent est assez faible, nous risquons de mettre un peu de temps avant d’atteindre la prochaine île de cet archipel.

          - Bon, vu qu’on risque bien de mettre quelques heures pour atteindre une autre île de ces îlots, parlez-moi un peu de vous, d’où venez-vous, vos histoires passés, tout ça tout ça quoi ! Puis la prochaine étape, on trouve un putain de port, on vol un navire, on va pas prendre c'te vieille bicoque pour aller sur Grand Line, un navire qui nous correspondra plus !

          Une oreille à l’écoute et l’œil à l’observation fufufufu !

          Je tremble, j'ai très froid brr... merde ! Le manteau est resté accroché au mur de bois !

          - Qu'on aille me chercher mon manteau de fourrure j'ai ATCHAAAAA ! BROID ! VITE ! APPORTEZ EN AUSSI A BES AMIS !

          Je sais... je suis lent à la détente par moment fufufufu !

          En revanche le gros lorsqu'il s'agit de ses affaires personnelles il réagit vite.

          - Eh ! .... ce sont mes affaires... .

          Je lui lance un regard perçant, effrayé il se met en boule et dit.

          - Non ils peuvent les prendre et les garder !

          Je préfère.
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          - Pas pour moi, je tiens bien le froid c'est pas un problème !

          Et de plus ma cape est un coupe-vent exemplaire, avec elle impossible d'avoir froid par ce temps. Seule la neige est problématique mais je passe au-dessus.
          Si j'ai bien tout compris je suis donc sous les ordres de deux personnes. Deux hommes. Non franchement je n'aurais pas pu rêver mieux...

          Je m'absente quelques instants le temps d'aller chercher mon arc et mes flèches croisant au passage le patron qui est parti chercher les manteaux pour Daemon et Raiden.

          - Ca ne tiendrait qu'à moi vous auriez payé au quintuple ce que vous avez fait à mes hommes !

          Je le fixe méchamment, sa vision et son odeur me répugnant au plus haut point avant de lui répondre.

          - Ca ne tiendrait qu'à moi tu aurais connu exactement le même sort que tes chers camarades, malheureusement tu es encore en vie. Alors, évite de me chauffer, un mauvais coup est si vite arrivé.

          Je le laisse là, passablement énervé et retourne à la geôle à mon grand malheur. Comme il l'avait dit nos armes sont toutes la mais je me souviens enfin que je n'ai pas pu récupérer mes flèches sur les corps des morts. Je dois le faire vite avant qu'on ne les jette par-dessus bord.
          Une fois ma trentaine de flèches au complet je retourne trouver mes deux "camarades" et rends sont arme à Raiden qui m'en remercie.
          Cette petite escapade m'a permis d'éviter d'avoir à répondre au capitaine mais il ne semble pas avoir oublié et me demande à nouveau d'où je viens. Raiden ne semble pas lui avoir dit quoi que ce soit me concernant durant mon absence et je l'en remercie intérieurement.

          - Saint-Urea. Je viens de Saint-Urea. Je suis allée sur Tanuki, où j'ai rencontré Raiden par la même occasion puis nous sommes venus ici.

          - Tu n'es pas une-

          - Une quoi ?

          Dis-je en fixant Raiden comme pour lui interdire de dire que je suis Amazone

          - Ah non rien...

          Je préfère omettre ce détail pour l'instant, on ne sait encore rien de notre capitaine et je préfère attendre encore un peu. Chacun garde sa part d'ombre après tout. Nous avons tous un bagage plus ou moins luxurieux dont nous ne voulons pas forcément parler.
          Le fait d'être Amazone n'est pas le souci mais les questions dont j'ai déjà dû faire face avec Raiden tel que pourquoi tu es parti, je préférerais les éviter. Alors pour l'instant je ne dirais rien et lui non plus. Il n'a pas intérêt, pour son bien-être personnel.

          Raiden est plus loquace que moi, sans doute pourra-t-il me permettre de m'effacer comme à mon habitude et pour mon plus grand bonheur. Un équipage ok mais il ne faut pas trop m'en demander. D'ailleurs... je me demande encore si j'appellerais Daemon capitaine, ce qui me débecte, ou juste Dae. La seconde option sûrement, ne rêvons pas.


          Dernière édition par Aoi Fujita le Sam 16 Avr 2016 - 15:03, édité 1 fois
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          J'ai vite compris qu'Aoi ne voulait pas que je raconte son histoire a sa place, elle reste très renfermé sur ça, ce que je peux comprendre.

          - Pour ma part je suis partis de chez moi très tôt. On a recueilli un pirate blessé qu'on a soigné et puis... il m'a motivé et j'ai rejoinds son équipage contre l'accord de mes parents. J'avais à peine 7 ans, ce qui fait que ça fait 17 ans que je suis un pirate. Mais il y a quelques jours a peine, la Marine nous ai tombé dessus et... tout le monde s'est fait massacré... je crois. Enfin bref, je me suis échappé et suis arrivée sur Tanuki, une personne m'a recueilli a son tour, m'a aidé, et j'ai rencontré Aoi. Cette personne nous a fait promettre de faire notre route ensemble et de revenir la voir sur Tanuki un jour. Aujourd'hui je cherche d'éventuels survivants et... le chasseur qui nous a envoyé la Marine. Mais maintenant ma priorité c'est de faire vivre cet équipage, que tu tiennes tes promesses et qu'on atteigne tous Grand Line voir un jour le Nouveau Monde en un seul morceau.

          Daemon me regarde d'un oeil rassurant comme si il voulait me faire comprendre qu'on trouvera ce fumier et que mon équipage sera vengé. Je l'espère.
          Je n'ai par contre pas voulu lui parler du fait que mes parents se soit fait massacré et que le pirate qu'on recueilli m'avait sauvé.

          Le bateau est lancé, sans destination, je ne sais pas pourquoi mais je trouve ça vraiment excitant, et a la fois amusant de voir l'équipage de marchands en train de courir partout car ils ne sont pas habitués à être si peu. Cependant malgré cette amusement, il faut que je parle a propos de son histoire qu'elle a raconté a Daemon.

          - Daemon, tu nous excuses 30 secondes ? Aoi je peux te parler en privé ?

          Elle semble surprise mais accepte néanmoins. On s'éloigne donc de l'équipage, enfin on ne peut pas aller bien loin vu que c'est un navire, mais on descends dans les quartiers de l'équipage.

          - Qu'es-ce qui t'arrives ?

          - N'ai pas honte des bribes de ton histoire que tu n'as pas raconté ni de tes origines Aoi. Le passé fait mal, ça je le sais mais ne te sens obligé de la caché par peur de l'affronter.

          Je m'attendais a ce qu'elle ait un énorme coups de colère, comme a son habitude, mais non, elle baisse la tête comme triste de repenser à tout ça.

          - Hé ! Interdit d'être triste surtout toi ! On a un capitaine, on est un équipage maintenant, notre route commence tout juste maintenant ok ? Pour ce qui s'est passé avec Eris, je suis désolé, vraiment désolé. C'est en grosse partie ma faute, je n'aurai pas dû foncer seul. Ca n'arrivera plus je te le garantis.

          - Pourquoi tu me dit tout ça ?

          - Histoire que tout nos petits soucis soit réglé, on est dans le même équipage maintenant et avec ce Capitaine je pense qu'on va en vivre des aventures en tout genres. D'ailleurs il va finir par nous attendre.

          J'ouvre le pas et Aoi me suis. En passant à côté de notre bon ami qui a survécu par je ne sais quel miracle nous regarde d'un air, pathétique. Il essaye de nous impressionner alors que c'est une véritable loque. Une idée me vient en tête et je me demande vraiment comment elle n'a pas pu nous effleurer avant.
          J'attrape la loque par le col de son haut, le leve et le plaque au mur.

          - Bon comment tu t’appelles ?

          Aoi et Daemon me regardent tout deux d'un air montrant clairement qui se demande ce que je suis en train de foutre. Je veux faire connaissance avec lui ?

          - Va te faire foutre !

          Ok "Vatefairefoutre", je vais t'appeler "Vatefaire" ok ? C'est plus court ? Bon tu es un marchand tu dois connaitre un peu l'archipel, alors ya quoi comme autre île, au moins de nom...

          - J'en sais rien et je m'en fous !

          - UN HOMME A LA MER !!

          Il semble soudainement terrifié, je le lache, attrape un autre membre de l'équipage et l'envois par dessus bord. Je regarde tout les autres, attendant quelques choses d'eux. Quelques secondes passent...

          - Vous comptez l'aider ou vous voulez savoir si il va mourir noyer ou de froids.

          Tous essayent alors de trouver une corde pour lui envoyer, je retourner vers mon nouvel ami "Vatefaire".

          - Le prochain je le laisse se noyer ok ? Alors essaye de savoir, demande au vent je ne sais pas.

          - Oui oui ! Je me souviens d'une île de cette archipel, une grande ville avec un vrai port pas de simples quai comme sur l'île enneigé. Ykon... Ykvalon... Ylyly...

          - Tu fais quoi là ? Un rituel ?

          - J'essaye de me rappeler du nom... c'est Ykicion.. a peu près... je crois.

          Cette réponse me suffisait. Je regarde maintenant Daemon en avancant vers lui.

          - On a un a peu près de destination, une grande ville mais aucune idée de où sait. Ah et notre bon ami s'appel "Vatefaire". Au pire pour atteindre l'île on tourne autour de l'archipel on finira bien par repéré cette villé ?



            La Marine, sacrée merde ça ! Je compatis aux épreuves qu’il a traversé, j’ai connu les mêmes hélas.

            Je souris lorsqu’il fait avouer au Capitaine, alors il en savait quelque chose un peu ce bouffon. Alors voguons jusqu’à trouver cette île. Je dirige le navire comme il se doit sur ces flots tranquilles.

            Je pense que je dois me présenter un peu maintenant.

            - Voyez-vous les amis j’ai connu des épreuves similaires aux vôtres, il faut se serrer les coudes entre pirates. La Marine a elle aussi fait des coups de merde, à cause d’eux mon île natale a été rasée, ils appellent ça un Buster Call je crois. Depuis ce jour je cherche un putain de Colonel, surnommé Estab Marcus, je le recherche et je souhaite le buter de mes propres mains, il est responsable tout comme ses potes de l’éradication de ma famille. Cela fait quelques années déjà que je parcours les mers à sa recherche, cherchant à devenir fort, assez fort et connu pour le faire pisser dans son froc le jour où je le croiserai. Je me suis senti seul pendant un bout de temps, croyant que j’étais responsable de la perte de mes proches, m’infligeant des dégâts moraux. Imaginant que j’aurai pu les sauver… mais au bout d’un moment j’ai réalisé que je ne pouvais vraiment rien y faire et que la meilleure chose à faire était de retrouver les fautifs et de les buter bordel !

            Lorsque je raconte mon histoire je resserre mon emprise sur la barre, me remémorant ce douloureux passé. Mes sourcils se fronce et je ressens encore de la frustration.

            - Mais vous savez, j’ai rencontré un jour un équipage, les Hyènes dont j’étais le second il y a encore quelques-mois, au début pour avoir fait beaucoup de crasses à la Marine sur les Blues j’étais recherché pour 28 millions de berrys et en rejoignant cet équipage et mettant à feu et à sac une caserne de la Marine se situant à Orange, à East Blue, j’ai appris il a pas longtemps que je suis recherché actuellement pour 52 millions de berrys et putain j’en suis fier, je me dis vraiment que je me rapproche de mon rêve de vengeance. Putain… lorsque je repense à ton histoire mon ami, j’ai encore plus envie de foutre une raclée monumentale à ces sous-merdes ! Ils se disent être la Justice alors qu’ils laissent crever d’honnêtes citoyens. Faut qu’ils se remettent en question, si il y a des pirates ce n’est pas qu’à cause du One Piece, fameux trésor mais aussi parce qu’ils ne font pas leur vrai job ! Et nous en tant que pirate nous devons nous aider pour créer un meilleur avenir non seulement à nous mais à nos proches.

            Après ce discours fort en émotion et sortant tout droit de mon cœur, la vigie nous alarme, île en vue, de plus il parait qu’elle possède un gros port, peut-être la fameuse île que le fameux Capitaine « Vatefaire » nous a parlé. Je lance un sourire à mes compagnons et je repense à l’action de Raiden tout à l’heure.

            - Au fait les amis, cela fait des  jours que je navigue avec eux et je me foutais carrément du nom du Capitaine c’est qu’un pion, pas besoin d’en savoir plus sur lui fufufufu.

            Jobserve l’île de mon unique œil, effectivement au large, on peut apercevoir un immense port dans lequel pleins de navires sont accostés. Je prends de nouveau une grosse voix et hurle.

            - Activez-vous ! Préparez-vous à fermer les voiles et à ancrer le navire à quai ! Bande de mollassons !

            Suite à ses ordres, je me détends, nous arrivons sur une autre île de cet archipel et peut-être nous trouverons un navire qui nous convient. J’ai hâte d’y être pour vivre des nouvelles aventures et cette fois-ci je serai de nouveau accompagné, je ne serai plus seul avec mes nouveaux compagnons à mes côtés et ça… je le considère comme une victoire et je compte bien les protéger encore mieux que mes anciens amis. Pas question de les laisser, la solitude à force j’en ai marre et je veux pouvoir vivre de nouveau des aventures exceptionnelles avec eux c’est ça que j’appelle l’aventure et aussi la vraie piraterie, pouvoir vivre en compagnie des personnes qui nous correspondent et avec lesquelles on peut se dire être une famille.

            Ces deux-là malgré que je ne sois pas vraiment père je veux les protéger comme si ils sont mes enfants et ma seule famille à présent. Un large sourire se fend sur mon visage rien qu’en pensant à ça. Je n’ai qu’un truc à dire, en avant pour l’aventure !
            • https://www.onepiece-requiem.net/t12699-daemon-wall-le-borgne
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            A peine le navire c'est-il stoppé que je n'attends même pas pour sauter du bateau et rejoindre la terre ferme. Encore un nouveau lieu à découvrir, c'est assez excitant.
            Ce qui me choque en premier lieu est l'énorme pic se dressant au milieu de l'île. Le fait de voir des montagnes me fait inévitablement penser à Amazon Lily et les paroles de Raiden me reviennent en mémoire.
            Ai-je peur de mon passé ? Je ne me suis jamais posée la question et la réponse ne me semble pas être évidente... Ma force de caractère me dirait que non, je n'ai pas peur et que je suis passée à autre chose mais d'un autre côté...

            Je laisse ces pensées plus que néfastes de côtés, préférant y penser seule et tranquillement, et reporte mon attention sur le port dans lequel je me suis déjà aventurée. Je ne sais même plus où sont Raiden et Daemon mais je ne m'en fais pas plus que ça, je les retrouverais et puis je préférerais visiter ce nouveau lieu en solitaire avant de les rejoindre.
            Déjà, je constate qu'il y a bien plus de monde ici que sur Kronz mais je ne peux m'empêcher de me demander où nous sommes exactement. Sur l'Archipel certes mais quelle île ? J'interpelle un passant qui me fixe de manière dégoûté.

            - Où sommes-nous s'il vous plaît ?

            - Oh ! Un petit oiseau perdu ! On est sur Ykhion, capitale de Sanderr.

            Et il s'éloigne, l'air plutôt pressé.
            Ca me rappelle Saint Urea. Ces personnes supérieures, toujours sur le feu, et je me mets à sourire en me sentant un peu chez moi. Même s'il y fait froid, beaucoup plus froid.

            Je me balade dans ce grand paysage à moitié sauvage et à moitié moderne tout en m'approchant de la raison première de ma petite escapade. Le pic.
            Etant plus près à présent je remarque de nombreux trous dans la roche ce qui me semble plus que bizarre car ils semblent être extrêmement profonds. Intéressant.


            - Qui voilà ?

            Je me retourne et tombe nez à nez avec le Givrelame qui nous avait demandé de partir de Kronz. Que fait-il ici ?
            Je me braque immédiatement et lui montre que je ne suis pas le moins du monde impressionner.

            - Qu'est-ce que tu es venu faire ici ? Tu n'es pas accompagné de ton ami ? Oh ! Tu t'es perdu peut être, tu veux que je t'aide à retrouver ton chemin ? me dit-il avec un ton condescendant.

            - Dégage, j'ai pas besoin de toi.

            Mon ton est froid et je le pousse tout en m'éloignant mais il me rattrape par le bras.

            - Je te conseillerais de me parler un peu mieux gamine. Ici ce n'est pas trop qui commande pigé ?

            - Je ne suis pas, commencais-je tout en retirant mon bras violemment, une gamine ! Lâche moi maintenant merde !

            Il se met à rire dans mon dos, me criant que nous nous reverrons et je fais preuve d'un sang froid incroyable pour ne pas me retourner et le tuer. On ne sait jamais, l'impulsivité ne m'a jamais mené à rien.
            J'abandonne mon envie de visiter un peu ce pic pour retourner au port pour trouver Daemon ou Raiden même si je pense qu'ils n'y seront sans doute pas. Tant pis, ça m'occupera.
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            Je vois Aoi s'éloigner du navire très rapidement alors qu'on arrive a peine à accoster, mais je sais qu'elle s'en sortira. Et puis c'est une gamine, elle passera rapidement inaperçu. Les gens ne se méfieront pas d'elle... j'espère.

            - Hé, ou est-ce qu'elle va ?

            - Ne t'en fais pas...elle est débrouillarde et puis je vois pas comment les gens d'ici pour soupçonner une gamine de quoi que ce soit. Mieux juste ne pas trop s'éloigner du port pour qu'elle puisse nous retrouver.

            Je repense a l'histoire de Daemon... moi qui pensais avoir eu une histoire mouvementée... et je ne savais pas du tout était capable de raser une île... le buster call ? Je n'ose même pas lui en demandé plus.
            Et ce qu'il raconte, je n'avais vu les choses sous cet angle. C'est à peine croyable mais je commence vraiment a admirer ce nouveau Capitaine.

            A quelques pas devant nous, une petite patrouille de Givrelames passe. Maintenant je commence a m'inquiéter pour Aoi, et si ils étaient à notre recherche ? Non, après tout... ils nous pensent en cellule. Mais j'espère qu'elle ne se fera pas remarquer.

            - Daemon... tu sais j'ai rencontré qu'il y a peu de temps, mais... il y a des choses qu'elle ne dit pas. Je ne sais pas si elle les fuit ou si elle les refoule mais elle garde de lourds secrets et je tiens à te faire savoir que jamais je ne la laisserai de côté, peu importe ce qui arrive, j'ai déjà fuis et je ne recommencerai. Et ça tiens aussi pour toi car tu es mon Capitaine et... et ce n'est pas important, mais inutile de me demander de fuir quoi que ce soit un jour, sans toi ou Aoi car je ne le ferai pas.

            Daemon a avoir un grand sourire puis un rire, et il me fait comprendre qu'il n'en attends pas moins de moi. Je pense avoir bien plus qu'un équipage et ça m'apaise vraiment , ça me rends même vraiment bien.

            - Bon c'est pas tout ça, mais on a une gamine à retrouver !

            - Et avant qu'il ne soit trop tard de préférence...

            Daemon et moi se retournons pour voir qui vient de dire ça. Ce visage m'est pourtant inconnu et semble également inconnu à Daemon. Celui-ci qui s'avance d'ailleurs comme pour exploser l'inconnu. Je l'arrête en le tenant par le bras et lui fait comprendre qu'il ne faut pas se faire remarquer. Manquerait plus que les Givrelames se rendent compte qu'on est pas en cellule.

            - Je ne m'attendais pas à ce que ce soit Raiden qui ait le plus de bon sens.

            - Comment est-ce que tu me connais ? Comment est-ce que tu NOUS connais.

            - Le demi-aveugle je ne le connais pas, mais tout ce que je peux te dire c'est qu'il a décidé de ne plus être seul, et qu'il ne te perds pas du regard. Tôt ou tard il finira le travail... bon sur ce un bateau m'attends pour partir.

            Je comprends de suite de qui parle l'inconnu et alors qu'il s'éloigne je l'interpelle.

            - Dis bien a Daikan que je l'attends de pied ferme et qu'il ne fuira pas la prochaine fois.

            Daemon comprends tout de suite que je parle du chasseur de pirates qui nous a attaqué sur Kronz. L'inconnu monte sur un bateau qui part immédiatement. Combien d'hommes a rassemblé Daikan ? Il nous suit vraiment partout ?
            J'espère qu'il n'est rien arrivé a Aoi...