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Apprentissage - Ep 2

    Les entraînements s’enchainent, je tente de perfectionner mon déplacement et cela fonctionne plutôt bien. De plus en plus à l’aise, j’expérimente de nouveaux enchaînements que je pourrais utiliser en combat, mais ce n’est pas grandiose pour le moment. Cependant, je suis capable de rattraper plusieurs projectiles lancés à différents endroits en même temps, je m’exerce beaucoup là-dessus, c’est amusant. Je pense avoir acquis les élémentaires pour ce déplacement, me manque plus qu’à y ajouter ma touche perso et d’être plus précis.

    Yamamoto m’a demandé de le retrouver quand j’aurais plus ou moins maîtrisé le Soru, sans doute pour me faire passer un petit examen et validé mon acquis. Ou peut-être pas du tout. Quoiqu’il en soit, de longues journées se sont écoulées depuis notre dernière rencontre, et à mon avis, mes progrès peuvent certainement l’intéresser. À moins qu’encore une fois pas du tout. Et maintenant ? Vas savoir où se trouve cet ivrogne. Je rhabille assez tranquillement, car oui, j’ai cette fois retiré mes fringues pour m’exercer un peu. Je dois maintenant ratisser toute la sainte ville pour le retrouver.

    « On se sépare ? » Idée que je propose à Daniel.
    « Je suppose que je n’ai guère le choix, ne pouvant te suivre pour le moment. »

    J’esquisse un malicieux sourire et disparais l’instant d’après de son champ de vision. C’est quand même plus pratique de se déplacer ainsi. Je commence par chercher dans les bar, lieux qu’il fréquente le plus clair de son temps, alors c’est normalement ici que je devrais le trouver. J’ouvre la porte de chaque établissement, les uns après les autres, mais aucune trace de Yamamoto. Marie-Joie n’est pourtant pas immense, puis commençant à connaître le personnage, je ne le vois pas trop aller ailleurs que dans un endroit où l’on peut se miauler la gueule pour accélérer le temps à devoir pas entre ces quatre murs.

    Daniel m’appelle via den-den.

    « - Du nouveau ?
    - Aucune trace de lieu dans sa piaule, ni dans la cafét’ d’ailleurs…
    - Merci l’ami. Je te recontacte quand je l’aurai trouvé. »

    À mon sens, il ne reste plus qu’un seul endroit, le seul qui puisse encore l’intéressant malgré les jours passés ici. Le seul endroit où l’on s’est croisé par hasard, l’endroit où mes objectifs ont pris un nouveau tournant grâce à lui. Les mains dans les poches, d’une marche de promeneur, je quitte l’enceinte de la ville en sifflotant. Je suis étrangement de bonne humeur. Surtout quand je me retrouve face à cette colline qu’il m’a fallut des heures à gravir. Qu’en est-il à présent ? J’affiche un regard de vainqueur.

    « Premier test. »

    Allez, cette fois je donne tout, j’y met toute ma puissance. J’arrive au sommet en un rien de temps, mais ne contrôlant pas totalement mon arrêt, je me retrouve légèrement dans les airs, d’où je vois Yamamoto, qui me fixe de son regard amusé et habituel. À ma réception, je disparais de nouveau pour réapparaitre aux côtés de ce dernier, essoufflé.

    « Pour ma défense, j’ai dû déployer une grande quantité d’énergie pour te trouver. » Justification que se tient.

    « Quelle est la suite ? »

    Je suis impatient d’en apprendre davantage, j’ai perdu suffisamment de temps comme ça.
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Surplombant l'écume, j'attends Ethan. J'étais retourné sur le pic rocheux pour m’entraîner au haki. Ce mot me fait vraiment marrer, dis comme ça on dirait presque un pouvoir magique spirituel que seul des sages ayant vécu sous une cascade peuvent connaître. En tout cas, cette large surface déserte est parfaite pour déchaîner ma puissance. Pas d'obstacles, personne que l'on peut blesser, rien, juste une étendue de terre et de roche et les mouettes. L'attendre ici, avait presque une touche symbolique, le mentor au sommet de la montagne. Il me manquait plus que la barbe et les rides pour rentrer parfaitement dans le personnage. Cela permet enfin de tester sa jugeote, sa capacité à traquer, sa débrouillardise ou n'importe quel subterfuge pour me retrouver. Pour une fois, je m'étais encombré de mon « uniforme » de capitaine : ma veste de marine blanche doublé de cuir et couverte de médailles simplement posée sur les épaules.
Après quelque temps d'attente, je finis par discerner une petite forme se dandiner dans ma direction. Il ne devrait plus trop tarder.

Après quelque temps, le sifflement caractéristique du soru se fait entendre, ainsi le fiston est motivé pour faire l'escalade. Tellement motivé qu'il est incapable de s’arrêter et que je le vois pédaler dans le vide pendant quelque seconde avant d’atterrir et de réapparaître à mes cotés. Bon, son soru est encore loin d’être parfait, il manque de contrôle sur sa course. J'hésite quelque seconde à refuser de lui apprendre le geppou pour l'instant avant de me raviser, je ne vais pas jouer directement le prof intransigeant, de plus, je me doute que pour maîtriser le geppou, il devra améliorer sa technique en soru. Il coupe ma réflexion pour me demander à quand la suite.

-Et bien ce sera le geppou et ultimement la combinaison des deux. Je vais tenter d'enseigner cette combinaison à chacun de nos gars, mais pour le moment t'es le seul en mesure de peut-etre y arriver.


Je m’élève de quelques mètres au dessus de mon élève...

-Voici le geppou, en frappant l'air suffisamment de fois et suffisamment fort il est possible de le rendre assez tangible pour y prendre appui.

Je me pose au sol pour reproduire le mouvement au ralenti l'accompagnant d'explications techniques et d'autres conseils comme je l'avais fait avec Salem.

-A toi !

Je suis curieux de voir comment il va y arriver.
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    C’est donc le même principe que le Soru ? Quelque chose me dit qu’il y a un piège là-dedans. De toute façon, ça ne me coûte rien d’essayer. Je fais un bond dans les airs, banal, avant de subitement commencer à battre du pied. Toujours en suivant les consignes, je constate que rien ne se passe, que mon ascension vers les cieux est nulle et surtout que je chute. N’ayant volontairement pas sauté haut pour anticiper ce genre de choses, je me réceptionne avec facilité. Un coup d’oeil chez Yamamoto, qui j’en suis sûr, doit se forcer ne pas rire pour ne pas me froisser.

    Ne m’aurait-il pas prit pour un jambon ?

    C’est pourtant peu probable, il a effectué exactement les mêmes gestes qu’il m’a indiqué, alors cela doit être véritable. La question est alors la suivante : pourquoi n’y arrive-je pas ? Quelle est la différence fondamentale entre le Soru le Geppou. L’une s’effectue sur une surface dure, tandis que l’autre se fait dans le vide. Effectivement, ça complique un peu les choses. Du coup, je me dis d’office qu’il s’agit d’un soucis de dosage, mais ça me paraît bien trop simple comme seule solution. Enfin, il s’agit forcément d’un problème de dosage étant donné qu’on a forcément besoin de plus de puissance pour flotter dans les airs… Je ne dispose pas de cette puissance.

    « Merci captain, je ne te retiens plus longtemps ici, tu as sans doute des tas de choses à faire. Reviens d’ici une semaine. Et si tu croises Daniel, demandes-lui de m’apporter de quoi bouffer, sinon il ne le fera si c’est moi qui lui demande. »

    Une semaine sans manger en m’entraînant comme un dingue, j’ai jamais fais ça encore et je ne compte pas essayer maintenant. Je dois d’abord commencer par me calmer, mes pensées fusent à tout va et sans toute ma concentration, je ne parviendrai pas à faire quoique ce soit. J’inspire, expire profondément. Une brise d’air vient me caresser le visage quelques instants, puis de suite après qu’elle ne cesse, je réitère l’expérience en sautant une fois encore. Malgré la puissance ajoutée - toute ma puissance me concernant - rien ne se passe. Je chute lamentablement. Je recommence une bonne trentaine de fois mais en vain. J’explose au niveau cardiovasculaire, je suis complètement hors-circuit, sur les genoux.

    « Oh ! Ne serait-ce pas mon petit Ethanou chéri ?! »

    Ne me dites pas que…!



    Lydia Ragglefield Levi, ma chère et aimante soeur, c’est certainement celle que je peux à peu près supporter dans ma famille, enfin la seule qui m’apporte un peu d’amour… Mais qu’est-ce qu’elle fout ici ? Tu me diras, rien d’étonnant à ce que des agents du gouvernement viennent ici. Ce qui m’inquiète, par contre, c’est qu’elle ne bouge rarement son mon autre abruti qui me sert de frère, et à mon avis, ça ne se passera pas très bien entre nous.

    « Ah bah tiens, qui aurait cru qu’un jour je te retrouverai sur Grand-Line… T’es pourtant si faible, Ethan. Que fait un insecte sur la terre sainte de Marie-Joie ? Tu n’en es pas digne. »



    Jamal Ragglefield Levi, mon frère… Je le hais du plus profond de mon âme. D’ailleurs, je n’hésite pas un seul instant à dégainer ma lame et lui balancer des lames d’air sans interruption. Lydia commence à pleurer en nous suppliant d’arrêter, chose que je fais car je n’aime pas la blesser. Surtout à cause de l’autre enflure. Il ressort indemne de ma rafale avec ce sourire narquois.

    « - Oh ! Des lames d’air ? Le petit Ethan devient grand. Par contre, cette lame ne t’appartient pas et tu vas rapidement me la rendre.
    - Tu rêves.
    - Ethan ne m’oblige pas à de nouveau te maltraiter. Aurais-tu oublié ?
    - Ne m’obliges pas à appeler le vice-amiral Fenyang et son bras droit, je n’aime pas trop les déranger. »

    Il me regarde avec de gros yeux et finit par se calmer.

    «  Je vois que tu t’es fait de nouveaux amis intéressants. Un jour, mon frère, je serai si fort qu’ils ne seront pas capables de te protéger. » Dit-il d’une voix machiavélique avant de se mettre à rire comme un démon.

    « Bref, cette lame est à moi, elle était accrochée des années durant sur l’un des grands murs de notre salon et personne n’y a prêté attention. Pour rien au monde je la laisserai à quiconque. »

    Comme ça, les choses sont claires. Jamal, apparemment déjà lassé de me voir disparait de mon champ de vision après avoir craché. Bizarrement, il ne prend pas la peine d’attendre Lydia. On s’assied alors quelques instants et on discute, de tout et de rien, de nos trépidantes aventures, et mine de rien, on en avait des choses à se dire depuis le temps.

    « Pourquoi restes-tu avec lui, Lydia ? » Dis-je d’un ton sec.

    « - Il ne t’apporte que du mal et de la tristesse. Tu mérites une bien meilleure vie. Viens avec moi, on arrêtera des criminels en s’amusant, je te présenterai mes nouveaux amis…
    - Je ne peux pas le laisser seul, Ethan. Vous êtes tous les deux mes frères, et te concernant, j’ai toujours que tu ne prendrais pas un mauvais chemin. J’ai toujours voulu être une femme reconnue dans la Marine, sauf qu’en laissant Jamal, dieu seul sait quel genre de criminel il serait devenu. Il est cruel, sans pitié, sa seule chance de tuer sans être puni était de l’entraîner vers le Cipher Pol. Il assassine des types, ça apaise légèrement sa soif de sang, mais je sais qu’il fait de drôles de choses dans mon dos. J’ai de la chance d’être sa soeur, sans ça, je serai sans doute déjà dans sa longue liste de personnes tuées.
    - Lydia, je le tuerai un jour. Je préfère te prévenir et tu ne pourras rien y faire. C’est notre destin à tous les deux. Si je gagne, tu pourras alors devenir cette femme que tu as toujours rêvée d’être. »

    Malgré la nouvelle que je viens de lui annoncer, je lui fais un grand sourire avant qu’elle finisse par me serrer dans ses bras. Daniel arrive dans la foulée et salut ma soeur. Étant mon plus vieil ami, ils se connaissent déjà, on jouait souvent ensemble autrefois. Finalement, le cuistot a ramené ses outils avec des aliments, puis il nous concocte un magnifique diner. La soirée est fabuleuse, on rigole, on boit, on trinque. J’en ai même oublié mon entraînement, mais je pense honnêtement que ce moment me fait du bien. Lydia finit par partir, elle a laissé son frère seul vie trop de temps.

    « J’oubliais ! Tu t’exerçais au Geppou tout à l’heure ? Je te l’aurai bien enseigné mais je dois repartir. Mais de ce que je t’ai vu faire, je pense que tu devrais d’abord commencer par te renforcer musculairement, tu dois développer une toute autre force. Je file! »

    Et elle disparait à son tour. Soit dit en passant, leur Soru à tous les deux sont terribles à côté du mien. Je prend bonne note de ce qu’elle m’a dit et je m’y remettrai dès demain. Mais soudainement, j’entend un bruit de marteau, je me retourne et voilà que ce bon Daniel monte une tente.

    « - Ahem… Que fais-tu au juste ?
    - Bah le capitaine m’a dit qu’il te fallait un cuistot pour la semaine, du coup je reste dans le coin. »

    Ce n’est pas vraiment ce que j’imaginais par « vouloir de quoi manger », mais bon.
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    Le soleil se lève. Mes yeux s’ouvrent en même temps, je suis complètement reposé, comme soulagé d’un poids. Daniel dort encore comme un bébé, le petit-déjeuner attendra. Je dégaine ma lame et tranche deux énormes blocs de rochers, que j’assemble à l’aide d’une énorme barre de musculation, le même genre utilisé dans les salles de gym. Je réalise seulement l’immensité du truc. L’objectif étant de monter la côte avec la barre sur mon dos, autant vous dire que j’ai eu les yeux un peu trop gros. Maintenant que c’est fait, je n’ai plus d’autre choix que d’assumer mes conneries.

    Je passe sous la barre, je tente de la soulever à la force de mes jambes, mais rien ne se passe. Est-ce donc ma limite ? Je suis capable de trancher l’acier, de me déplacer aussi vite qu’une fusée, mais pas de soulever de gros blocs de rochers ? Non, non, non, et non. Jamais je n’accepterai un tel échec, jamais! Je recommence. Je pousse une nouvelle fois avec mes jambes, j’hurle de toutes mes forces, tous mes muscles sont sollicités, des veines font même « coucou » tout le long de mon corps. Les rochers s’élèvent légèrement, tout doucement, mais je suis finalement enfin debout. Malheureusement, ce n’est que le commencement, la côte est assez longue, on y voit même pas la fin de ma position.

    « Oy ! Ethan ! » S’exclame Daniel en sursaut. « Ouvre grand la bouche ! »

    Huh ? Je m’exécute sans broncher. J’ouvre grand la bouche et le cuistot me fait boucher ce qu’il a préparé à une vitesse hallucinante. Je ne le pensais pas capable d’effectuer des mouvements aussi rapides, faut croire qu’il progresse de son côté également. Me voici requinqué ! J’entame la marche avec beaucoup de difficultés. Mes jambes tremblent déjà, tout mon corps est en souffrance, cela doit cesser mais je ne peux pas. Je dois rapidement rattraper mon retard sur Jamâl et le tuer, permettre à Lydia de réaliser son rêve, d’être encore meilleurs que mes supérieurs, gravir les échelons… Mon chemin est encore long et semé d’embuches, je dois survivre à chacune de mes missions, et pour ça, je ne peux abandonner maintenant. Ma détermination me pousse à continuer à chaque fois que fléchis.

    ***************

    Les heures passent, le soleil tape de plus en plus, mais j’arrive enfin au bout. Daniel arrive assez rapidement avec de quoi m’alimenter et m’hydrater. Selon ses dires, il est déjà quatorze heures, d’où ce soleil ardent. J’ai mis bien trop de temps à monter, et il me reste encore la descente à faire pour développer mes ischios. Le cuistot m’encourage sur quelques mètres, puis je pense qu’il fatigue en me voyant, alors il descend à toute vitesse. Contrôler la descente n’est pas chose aisée tout compte fait, c’est assez rude. Je n’en peux plus, sauf qu’encore une fois, je ne dois pas m’arrêter.

    « Oy ! Te revoilà ! Le diner est prêt, viens donc me voir, Ethan. » Me dit Daniel, en me tendant une assiette bien garnie. Je vois trouble, je tire la langue, je suis en nage et tout tremblant. Mon corps me lâche, je tombe sans pouvoir contrôler la barre. Heureusement que les rochers sont immenses, car la barre m’aurait sinon lamentablement écrasée. Daniel me redresse et me donne à manger.

    « Tiens, c’est bourré de vitamines. Avec ça, tu seras reparti après une bonne nuit de sommeil. »

    Première journée : je suis dans un état lamentable. Vivement les prochaines…
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    Le lendemain matin, je me réveil un peu plus tôt, complètement courbaturé. Je teste un jump, puis je frappe l’air avec mes jambes de toutes mes forces, et quelque chose d’étrange se produit, j’ai comme la sensation d’avoir bondis sur l’air. La veille, alors que je m’exerçais, aucune sensation de ce genre ne s’était ressentie. Je recommence encore quelques, sauf que cette fois aucun résultat, je saute et redescend normalement. Daniel me conseil de prendre cette journée pour me reposer, le temps que mes muscles régénèrent et s’habituent à la nouvelle charge de travail. Il est vrai que j’ai toujours été plus rapide que mon entourage, je n’ai donc jamais vraiment pris le temps de bosser ce secteur.

    Cette journée consiste donc à faire des exercices légers pour garder le rythme d’entraînement journalier. Le tout en prenant de grandes récupérations et en s’alimentant en conséquence. Je m’amuse aussi à faire quelques combats avec Daniel, qui comme je m’en doutais, s’est davantage perfectionné en cachette. On ne combat qu’avec ne poings, offrant un énorme avantage à mon adversaire puisque j’ai pour habitude de ne pas combattre qu’avec mon épée. Ceci étant, une fois désarmé, il est toujours bon de savoir user de ses poings, non ? C’est ainsi que la journée se termine autour d’un délicieux repas de notre cuistot préféré et d’une bonne nuit de sommeil.

    *********************

    Le troisième jour, je me retrouve étrangement en meilleure forme. Étrangement, car la veille je n’étais pas du tout en forme, Daniel m’a presque foutu une trempe. Après avoir récupéré la quasi totalité de mes fonctions, reprenons l’entraînement intensif. Je me replace de nouveau sous la barre, je pousse en hurlant comme la première, sauf que cette fois… Non, je dois être en plein rêve. Je ne dis pas que je soulève aisément, mais c’est quand même nettement plus simple. Voyons voir en combien de temps je gravis cette cote aujourd’hui.

    Loin de courir, je marche tout de même à une bonne allure. Le premier kilomètre franchit et mes jambes ne tremblent toujours pas, j’en reviens pas ! Mon corps s’habitue toujours rapidement aux situations, mais j’étais encore loin de m’attendre à cela, surtout en trois jours. Je continue de monter en ne regardant que droit devant moi. Rien ni personne ne me fera changer de cap. Le temps passe nettement plus vite, à moins que ce soit moi, mais le bout de la cote se fait de nouveau voir.  Daniel arrive à allure de footing en me félicitant. Il regarde l’heure et m’annonce que j’y suis parvenu avec deux heures d’avance. Mon ressenti ? Essoufflé mais pas au bout de ma vie à l’instar d’il y a deux jours.

    ************************

    Le programme me semble pas mal. L’objectif est qu’à la fin de la semaine je puisse voler, nous y voilà. Nous sommes le septième jour. Hier, je suis parvenu à monter la cote en trottinant à une bonne allure. Ce fut très bref, même pas la peine de prendre le temps. Et pour tout vous dire, j’ai également réussi à utiliser le Geppou, sauf que je me suis retrouvé dans la mer entouré de requins, puis j’ai eu droit à des chutes de hautes altitudes… J’ai encore quelques séquelles, je marque vite. Bon, et maintenant, j’attend l’arrivée du captain pour lui montrer mes progrès. Il ne devrait pas tarder, je m’impatiente.
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    Le voilà qu’il arrive en me faisant signe de la main. Je lui propose de s’installer aux côtés de Daniel en grignotant le temps de ma démonstration. Attention, tenez-vous bien. Je disparais de leur champ de vision, puis je réapparais juste devant eux avant de sauter dans les airs, et de là je frappe l’air et m’envole à deux-cents mètres environ. Je refais la même chose quelques fois pour qu’il soit sûr que c’est plus ou moins acquis. Pourquoi le Soru également ? Il était brouillon quand je lui ai montré, j’espère cette fois qu’il sera satisfait.

    « J’ai découvert également quelque chose que tu as oublié de me dire. »

    Lors de ses explications et de sa démonstration, il m’a seulement montré qu’on ne peut se déplacer seulement sur la hauteur, or j’ai découvert par hasard qu’il est également possible de le faire en latéral. Vertical et horizontal. Pour tout vous dire, je l’ai découvert avant de me retrouver en plein milieu de la mer, en me déplaçant effectivement exclusivement sur un côté. J’effectue quelques slaloms aérien pour lui montrer avant de redescendre, essoufflé, un genou au sl.

    « J’admet que c’est assez épuisant de tout enchaîner, je ne suis pas sûr d’être au point lors d’un combat. À l’heure actuel, utiliser le Geppou dans un affrontement serait dangereux pour moi, j’y perdrai bien trop d’énergie. »

    Je me relève.

    « Sinon, qu’en penses-tu ? C’est acquis ? »
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J'analyse d'un air strict la progression de mon élève, Il ne se débrouille pas trop mal et a pris assez rapidement le coup de main. Il est parvenu à maîtriser le geppou dans à peu près toute les direction. Je dois dire que je suis carrément satisfait. Je jette un coup d'oeil à Dan', je lui avais ordonné de garder un œil sur le petit gars et de l'aider dans sa tâche, il semblait avoir accomplit sa mission.

-Ça me semble correct. Je vais te montrer un dernier mouvement... le One flap by bird.

L'utilisation du geppou et du soru de manière simultanée. D'une poussée, je disparais pour réapparaître quelques mètres plus haut, j’enchaîne ensuite sur une série de déplacement rapide, disparaissant et apparaissant ça et la. Je reprend enfin ma position initiale ayant à peine transpiré.

-Tente d'apprendre cela si tu veux, on appareille dans quelques jours.

Je salue les deux tourtereaux et repart vers la ville. Je vais peut être me foutre sur le groin avec Salem une dernière fois, cela pourrait m'aider à maîtriser le haki.
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    Yamamoto disparait aussi vite qu'il est arrivé, une rencontre brève et pourtant pleine de sens. Je pensais l'avoir rattrapé ne serait-ce qu'un peu, il m'a très rapidement démontré que non. On se regarde avec Danny, comme deux cons, encore sous le choc.

    « Qu’est-ce qu’on fait ? » Me demande le cuistot.

    Je réfléchis quelques brefs instants.

    « - Nous partons d’ici quelques petits jours, alors je peux toujours essayer de maîtriser cette technique, mais je suis certain ne pas pouvoir y parvenir. Je ne sais pas si tu l’as remarqué…
    - Mais sa technique demande une maîtrise parfaite du Soru et Geppou, oui… Tu es encore loin du compte. Tu maîtrises ces deux techniques, certes, mais à un niveau débutant à côté de Yamamoto.
    - Effectivement. Je dois donc…
    - Maîtriser à la quasi perfection ces déplacements avant de pouvoir les combiner.
    - T’es cuistot ou instructeur ? Je ne sais plus tellement à qui j’ai à faire.
    - Quoiqu'il en soit, je n'sais pas où est-ce que nous irons, mais t'as tout intérêt à les maîtriser avant ton prochain combat. Nous ne sommes plus sur les mers bleues et à mon avis à - moins d'être extrêmement chanceux - tu n'auras pas Yamamoto ou Salem à ton cul pour te sauver en permanence.
    - Me prendrais-tu pour une mauviette incapable de me défendre ?
    - C'marrant. La semaine dernière en montant la falaise, j'ai croisé ton crétin de frangin. Et bizarrement, quelque chose me dit que sans ta soeur, je t'aurai retrouvé mort ou dans un état critique. T'es encore loin du compte. »

    J'ai comme une envie de le buter, mais je prend sur moi, il a entièrement raison. J'ai trois objectifs : Yamamoto, Salem et Jamâl. Bref, il me reste quelques jours d'entraînement. C'est peu, mais il ne m'a jamais fallu beaucoup de temps pour apprendre quoique ce soit.
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