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Quand la malice ne suffit pas.

John était à la recherche d’un travail au sein du Royaume de Saint-Urea. La difficulté étant que cette île était mieux lotie en chasseurs de primes, en mercenaires et en soldat qu’une écurie est fournie en avoine. Il était donc difficile de trouver du travail sans réputation et de se créer une réputation sans travail. Le cercle vicieux faisait que le pistolero, aux dépenses toujours excessives, voyait son maigre pécule fondre plus vite qu’un glaçon dans un verre de whiskey. Il logeait dans un hôtel de la ville haute, le genre d’établissement qui n’a pas l’habitude de voir un mercenaire recourir à ses exorbitants services.

Il y avait dans cet hôtel de nombreux commanditaires potentiels au nez fin et à l’œil exercé ; mais ils se fiaient trop à la réputation pour se permettre de choisir n’importe quel mercenaire, fusse-t-il du genre à pouvoir dépenser des millions en frivolités. C’est là que vint à l’esprit de John une idée dont il a le secret. Un jour que le bar-restaurant était particulièrement bondé, il demanda une balance pour compter son or.

- Ce gaillard ne se formalise même pas à compter à la pièce, il travaille au poids…
- Tu le connais lui ?
- Holliday, il s’est lui même ouvert la gueule à l’émeute de Saint-Urea, pour impressionner les révolutionnaires.
- Non !?
- Il a tenu le pont principal tout seul aussi, à ce qu’on dit.
- Paraît même qu’il est dans les papiers de Stanhope.
- Ses colts pourraient transpercer des murailles, à ce qu’on dit.


- Oui, oui, et des arcs-en-ciel sortent de son cul… Murmura John qui écoutait, savamment dissimulé dans un couloir attenant.

Le pistolero entama donc la seconde partie de son plan. Il retourna dans sa chambre et posa la balance devant lui sur une table. A ses côtés, une bourse éventrée recrachait un maigre butin : deux ou trois pièces d’or. C’était là les restes du mercenaire qui avait vu son or se transformer en whiskey et repas fastueux, une transformation peu appréciable une fois qu’elle est bue et mangée.

Il n’était donc pas question de peser quoique ce soit sur cette balance. Au contraire, il commença à appliquer avec précision un doigt de colle sur la balance. C’était une de ces balances de cuisine constituée d’un large bol d’acier pour recueillir toute sorte d’ingrédients. Une fois son office réalisé, il colla soigneusement les trois dernières pièces qu’il possédait au fond de la balance. Quelques minutes plus tard, il redescendait pour restituer la balance au tenancier. Puis il sortit alors que le propriétaire analysait le fond de sa balance qui brillait d’une lueur peu courante.

- Ma foi. Ce monsieur Holliday est tellement à son aise qu’il peut se permettre de laisser trainer des pièces d’or au fond de la balance !
- A-t-on vu plus riches mercenaires ici ?
- Steiner sûrement…
- Bah ! Il ne quitte pas l’hôtel céleste…
- Pas grand monde peut se permettre ça, pour sûr…

Dans la salle, placé derrière une table richement décorée, se trouvait un homme particulièrement intéressé par la conversation. C’était un homme fin, sec comme un arbre fossilisé en plein désert, l’œil intelligent mais dur. Il organisa rapidement une rencontre avec John, convaincu qu’il tenait là un homme intéressant pour mener à bien une mission de son cru.
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La rencontre se fit dans la chambre de John, plus tard dans la soirée. Les deux individus rivalisaient dans l’expiration de fumée, si bien qu’il ne fallut pas attendre cinq minutes pour que l’entretien se déroule dans une sorte de brouillard. John buvait une bouteille de whiskey, son interlocuteur, qui refusait de donner son nom, était au vin.

- Vous êtes un homme dont on entend parler monsieur Holliday.

- Trop aimable. Annonça John malicieusement, trop heureux de voir à quelle rapidité le poisson avait été ferré.
- Je suis à la recherche d’un homme pour mener à bien une mission complexe.
- J’écoute.
- Il s’agit de dérober une jument de course.
- Je ne suis pas voleur, encore moins voleur de chevaux.
- Bien sûr, bien sûr. Il s’agit de restituer le cheval à son propriétaire initial.
- C’est que vous êtes un véritable samaritain… Enfin, donnez moi des détails.
- Une dame, véritable dévote, s’occupe de la gestion de plusieurs chevaux de courses. C’est une femme intelligente qui se déplace toujours accompagné de ses deux gardes du corps. Des hommes complétement idiots mais particulièrement dévoués. Ils partiront ensemble, tous trois, pour conduire la jument dans trois jours à l’écurie royale, pour la vendre.
- Bon… Trois jours, ça va occasionner pas mal de frais, nourriture, logistique, armes, munitions. Sans compter la mobilisation journalière, trois jours où je ne peux pas m’occuper d’autres contrats…
- Combien ça va chercher ?
- Mais 20 millions pas moins.
- Ça va amputer sur mes gains à la revente…
- Oui mais sans moi vous ne vendez rien, donc dans l’absolu…

Et sans attendre la validation, il se leva.

- Je m’en vais m’occuper de vos intérêts. Je vois qu’il est presque dix heures, je peux encore y être à temps.
- Que… ?


John sortit de l’hôtel comme s’il avait une meute de coyotes aux fesses. Il se dirigea vers l’église la plus proche, il s’agissait du seul culte de la ville haute « la Confrérie des Berrys des Derniers Jours » qui vise avant tout à empocher le plus de berrys possible. Il se trouve que c’était également la plus grande bâtisse du secteur.

- Si mon commanditaire paye 20 millions, alors on joue dans la cour de la confrérie des berrys des derniers jours.
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John entra dans le lieu de culte où se bousculaient les représentations de billets, de pièces d’or et de gemmes. Il dénicha le représentant du culte, seul, qui s’affairait à ranger soigneusement une pile de fausse monnaie. Une grande gifle fut une introduction qui signifia au ministre du culte qu’il fallait être attentif. Il resta muet, en homme qui sait rester à sa place.

- Je recherche une vendeuse de chevaux. Probablement une de vos ouailles les plus précieuses et ferventes.
- Ça ne peut-être que Madame Rillette.
- C’est du cochon ? Susurra John.
- Pardon ?
- Non rien, je m’égare… Cette Madame Rillette doit venir à confesse quotidiennement ?
- Mais pour sûr, elle sera ici dans une heure, ponctuelle comme la samaritaine.

Une nouvelle gifle fendit l’air pour assommer définitivement le cureton qui glissa sur le sol comme une vilaine anguille. John le déplaça dans une alcôve pour qu’il ne soit vu de personne avant un bon moment. Il se plaça ensuite dans une sorte de confessionnal ressemblant à s’y méprendre à une grande tirelire de porcelaine. Il attendit à la place du confesseur que l’heure dite sonne. L’horloge sonna finalement en émettant un son qui rappelait l’entrechoquement de pièces et presqu’aussitôt, la porte de la tirelire s’ouvrit. Une femme assez jeune se plaça dans l’alcôve de l’autre côté d’une mince paroi la séparant de John.  

- Pardonnez moi mon père car j’ai pêché.
- Ainsi donc mon enfant ? Dites m’en plus afin que je puis vous absoudre.
- J’ai eu, hier en passant devant un nécessiteux, une diabolique envie de lui donner de l’argent.
- Péché de générosité ! Une chose terrible !
- Aussi me suis-je reprise à temps ! Mais l’envie était là et je crains de n’avoir horriblement hypothéqué mes chances d’accéder au paradis de l’argent infini.
- Mon enfant, il est vrai qu’il y a là matière à s’inquiéter. Mais notre Dieu, dans son infinie richesse, ne laisse jamais les aisés esseulés. Souhaitez-vous faire acte de repentance ?
- Mais certainement mon père.
- Comptez-moi donc vos projets de demain.
- Ah rien dont je ne puisse rougir ! Je souhaite ardemment procéder à une vente d’une jument qui rapportera une somme coquette.
- Acquisition illégale ?
- Bien entendu ! Pour davantage de profit !
- A la bonne heure ! Mais vous ne pourrez accompagner cette jument jusqu’à la vente.
- Comment donc !
- Acte de repentance ma chère. Souffrez donc de ne pas voir la conclusion de vos efforts, posez vous en martyr et vous serez pardonnée. Du reste, comme Saint Pistole, se positionner en martyr vous évitera probablement de retomber dans un péché de générosité.
- Ainsi, je ne dois pas m’occuper de cette vente.
- Aucunement ! Et souffrez de cette difficulté !
- J’en souffre déjà !
- Bien mon enfant ! Allez en paix, je vous pardonne. En sus, pour votre pénitence, vous laisserez dans l’alcôve le prix de votre repentance. Un million !
- Pourquoi pas cinq-cent-mille ?
- Bien mon enfant, bien, vous faites acte d’avarice, très bien ! Allons donc pour cette somme.

Et sans attendre, une bourse tomba sur le sol dans un tintement d’or particulièrement agréable à l’oreille. Puis la jeune femme se leva et se dirigea vers la sortie sans perdre un instant.
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John se souleva de son siège, entra dans l’autre partie du confessionnal et attrapa le sac d’or. Puis il entama de suivre la vendeuse de chevaux sans attirer l’attention. Il remonta ainsi plusieurs rues sans être vu, il faut dire que cette femme n’était pas soupçonneuse. Sur le chemin, elle croisa la route d’un mendiant qu’elle bouscula avec le pied en proférant force jurons.

- Cette femme est décidément un démon.

Finalement elle entra dans une auberge d’aspect rustique mais à l’intérieur propret. Il y avait là deux hommes à l’aspect bourru à qui elle s’adressa sans ménagement. La conversation était brève mais l’œil malicieux de John ne perdait rien de la scène. Lorsque l’échange fut clos, la jeune femme reprit la sortie de l’auberge. John y entra alors et s’installa en face des deux hommes qui furent surpris par une telle arrivée.

- Messieurs, vous me ferez bien l’honneur de boire avec moi cette bouteille que je viens de commander et qui sera bien trop grande pour moi. Par ailleurs, je hais la solitude de l’alcool, ça m’effraie.

Les deux hommes auraient bien pu douter de la sincérité de John mais le vin fut apporté et il était bon, les deux hommes acceptèrent donc l’invitation avec plaisir.

- Je ne peux m’empêcher de remarquer que vous avez conversé avec une jeune dame fort charmante.
- Notre maitresse.
- Ainsi donc vous n’êtes pas à votre compte ! Deux hommes si pleins de vigueur !
- Boah, nous sommes un peu les têtes pensantes, s’t’une façade la demoiselle. Fit remarquer l’un des deux acolytes.
- Et vous êtes dans quel business ?
- La revente en tous genre.
- Ah bon ! Vous n’avez pas l’air de tenir boutique.
- Non, on serait plutôt un genre de spéculation. On vend des chevaux par exemple.

Bien, nul doute, il s’agit de mes deux débiles… Songea John pour lui même.

- Gare au cercle des vendeurs perdus messieurs ! Je vous en préviens.
- C’est quoi ça ?
- Vous n’avez jamais entendu parler de ce cercle ! Malheureux !
- Non.

John versa un nouveau verre de vin à chacun.

- Permettez moi de vous éclairer à ce sujet. Pour les vendeurs, il existe un sort funeste. Celui d’entrer dans le cercle des vendeurs disparus ! On dit que vous êtes condamnés à errer sans fin sur une route redondante, contraints de terminer une vente impossible.
- Redon-quoi ?
- Ça veut dire qu’elle est grosse.
- Bedonnante plutôt ?
- Non ça c’est un truc en rapport avec… J’sais plus ! M’enfin ! Qu’est-ce qu’on fait dans ce cas là ?
- Rien de plus simple. Vous verrez un événement qui indique une répétition. Aussitôt, demi-tour aussi vite que possible, l’astuce s’est de remonter en arrière pour sortir du cercle.
- C’est évident, on aurait dû y penser seuls.

John vida son verre sans plus de cérémonie, donna une tape sur l’épaule d’un des deux solides gaillards et prit la sortie tout en haussant les yeux vers le ciel devant telle bêtise.


Dernière édition par John Henry Holliday le Mar 4 Oct 2016 - 17:33, édité 1 fois
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Le lendemain matin, John attendait avec impatience que les deux hommes sortent de l’écurie de leur maitresse. D’un coin de la rue, il vit les deux hommes recevoir les dernières recommandations de la jeune femme. Ils quittèrent finalement la place non sans entendre encore de multiples recommandations de la matrone qui expirait à n’en plus finir. John prit les devants et alla se poster une rue plus loin à un carrefour où devaient indubitablement passer les deux imbéciles. Là, il plaça une cagoule sur sa tête et se pendit à une corde. Il était tout suspendu à une sorte de lampadaire et effectuait un léger mouvement de balancier. Les deux gaillards arrivèrent finalement au bout de la rue et s’arrêtèrent devant ce curieux spectacle.

- Ah ça ! Un pendu ! Pas souvent qu’on voit ça dans la ville haute. On devrait pas le décrocher ?
- Chut imbécile ! Ne va pas nous causer d’ennuis, on l’laisse là, la patronne veut pas qu’on s’arrête !
- Très bien, très bien…

Et la petite troupe reprit la route. La jument s’arrêta bien pour renifler les bottes de John mais un coup solide de la corde reliée au licol lui indiqua qu’il fallait se remettre en route. Dès que les deux hommes disparurent à un croisement, John défit le nœud qu’il avait habillement fermé pour ne pas étouffer et courut à en perdre haleine jusqu’à dépasser par une rue parallèle les deux individus. Il se retrouva une nouvelle fois à un carrefour identique au précédent et se pendit une nouvelle fois au lampadaire, dans une attitude toute identique.

- Par exemple ! Encore un pendu vieux ! Regarde ça !
- Ma foi bien vrai’ ! Pis il a les mêmes bottes que le précédent.
- Mais c’est le même !
- Non !?
- Si ! Regarde, y’a la bave de la jument sur la botte !
- Mon dieu ! Le cercle des vendeurs disparus !
- AH NON ! JE NE TOURNE PAS JUSQU'A LA FIN DES TEMPS AVEC CETTE JUMENT INFERNALE !
- Demi-tour alors ! Demi-tour et au plus vite !
- Avec cette jument ? Elle donne dans tous les sens et j’ai un mal fou à la tenir.
- Attache là au lampadaire ! On sort du cercle et on la récupère aussitôt.
- OUAIS ! Puis, elle sera probablement de l’autre côté aussi ?
- Euh… Peut-être…
- Allez en avant !

Et les deux lourdauds prirent leurs jambes à leurs cous pour revenir en arrière, convaincus qu’il n’y avait que cela pour briser le sort maléfique dont ils faisaient l’objet. John se détacha une nouvelle fois, attrapa le licol et emmena la jument au loin dans un rire guttural.
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- Ah les imbéciles. Voilà Monsieur Holliday, une belle façon de se jouer des avides et des niais !
- Halte là mon bon sire.

John dégaina un colt aussitôt. Autour de lui, une quinzaine d’hommes en arme le mettait en joue lui et la jument. Derrière le groupe, un homme aussi sec et fin qu’une trique salua modestement John, c’était le commanditaire de la veille.

- J’ai dans l’idée que vous n’êtes pas venu pour me payer.
- Vous êtes un homme intelligent monsieur Holliday.
- Mais avec une telle force de frappe, ce n’était pas nécessaire de m’employer…
- Au contraire, la dame que vous avez vue est une concurrente et je ne souhaite pas être relié à cette affaire.
- Ce qui implique de supprimer tous les liens…
- Précisément. Tuez-le.

La pupille de John se referma sur elle même pour ne plus qu’être un petit point noir. Le premier colt fut déchargé avant même que les mercenaires n’aient le temps de réagir. Six hommes tombèrent, la plupart ayant le crâne ou le cœur perforé. Une salve de fusil se fit entendre et John fut transpercé en plusieurs endroits. Son second colt fut déchargé et il emporta dans la mort trois autres individus. Il en restait encore autant à tuer mais la dernière décharge avait démontré que le pistolero avait perdu en précision avec toutes les balles reçues dans le buffet. Le reste décida donc de charger avant que les revolvers ne soient rechargés. Plusieurs baïonnettes transpercèrent John, il cracha du sang mais parvint à recharger un de ses flingues. Plusieurs hommes tombèrent sous les balles. Les colts volèrent finalement dans le ciel et furent rattrapés par les canons. Holliday s’en servit comme des crosses et commença à casser des mâchoires. Les assaillants les plus proches tombèrent. Dans un bruit de succion désagréable il retira les baïonnettes. Les derniers hommes valides s’enfuirent finalement devant cet homme qui ne semblait pas disposé à mourir.

Ne restait plus que le commanditaire et John.

- Belle prestation mais insuffisant.
- L’ennui avec les connards dans ton genre, c’est que ça arrive toujours après la fête.

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- T’es peut-être solide comme un clou de cercueil, mais une fois enfoncé tu seras pas différenciable des autres…

John attrapa son flingue pour recharger mais sa vue se troubla. Il commençait à voir blanc et ne parvenait plus à voir distinctement son adversaire. Finalement il chuta sur les genoux, à demi-évanoui.

- Bon, au moins ce sera une exécution facile. Adieu, enfoiré !

Le vieux sec dévoila un petit pistolet qu’il posa sur le chapeau de John. Il allait presser la détente lorsque la jument arriva à sa hauteur et lui déchira une partie du cou. Les hurlements de l’homme et les hennissements de la jument sortirent le pistolero de sa torpeur. Il fut sur pied en quelques instants. La jument se cabra et envoya un solide coup de sabot dans la mâchoire du vieux qui valsa dans les airs et retomba lourdement. Il vit que John était sur le point de tirer et il parvint à s’échapper en un instant.

John souffla longuement, il n’était que sang et sueur. La jument s’approcha et il flatta son encolure.

- Brave bête.

Et il s’effondra sur la jument qui s’affaissa pour le laisser glisser sur son dos. Se relevant, elle trotta au loin avec son cow-boy sur le dos.

L’histoire veut que depuis ce jour, John ne voyage plus sans son ange gardien…
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