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[EVENT] Rencontres fortuites pour une bataille inattendue

Rappel du premier message :

Rencontres Fortuites Pour Une Bataille Inattendue
PREMIÈRE DANSE



[Yamiko de l'époque]

- On dirait qu'ils abandonnent ! Lâcha Sunny qui surveillait ce qui se passait derrière, tout en se cramponnant à une corde pour ne pas perdre l'équilibre.
- Hum … Yamiko, c'est bon ! Tu peux arrêter ! Fit Fozia qui, après avoir jeté un coup d'œil à l'arrière, leva les yeux vers le ciel.

Les voiles gonflés par le flux de vent créé par la Danseuse du vent, grâce au pouvoir de son fruit de démon, se dégonflèrent tout doucement. Le navire qui avançait à vive allure, pour fuir deux rois de mer qui les avaient pris en chasse, cessa alors son avancée rapide qui le faisait presque décoller de la surface de la mer.

En moins d'une minute, le bateau des chasseurs de primes avança tranquillement.

- C'est bien ce que je pensais. Nous sommes sortis de Clam Belt.
- Nous sommes donc retournés sur Grand Line ?

Fozia, la navigatrice attitrée à bord, vérifia le log pose à son poignet qu'elle tapota d'un doigt, constatant que l'aiguille supposée leur indiquer une direction fixe ne cessait de bouger.

- On dirait qu'il ne fonctionne pas !
- Cassé ?
- Je ne crois pas … Je pense qu'on s'est échoué plutôt sur une mer Blue.
- Heiiiiiiiiiiin !?

Afin de vérifier l'exactitude de ce qu'elle venait d'avancer, Fozia s'éclipsa dans la cabine à l'arrière du pont pour aller jeter un œil sur la boussole que l'équipage utilisait autrefois pour naviguer sur les Blues. Ses trois compagnons lui emboitèrent les pas.

- Alors ?
- J'ai raison. On a bien atterri sur une mer Blue, lâcha Miss Gun sereinement tout en fixant l'objet qui pointait vers une direction fixe alors que sur Grand Line son aiguille s'affolait sans cesse.
- On fait quoi maintenant ?

Tout le monde se tourna vers Yamiko qui, bien que n'avait pas de titre de capitaine à bord, avait été proclamé celle qui prendrait les décisions si besoin était.

- Heu ! … On revient sur Grand Line ?
- Dans ce cas, on va passer par la Flaque. Par contre il faudrait déjà que je sache sur quelle mer nous sommes tombés car sans cette information, je n'ai aucune idée de la direction à prendre.
- On fait quoi alors ?
- Continuons d'avancer tout droit ! Nous finirons bien par tomber au moins sur un bateau.

***

Presque deux heures que le Wind Whisper glissait silencieusement sur la mer, poussé par une douce brise. Épuisée d'avoir trop usé de son pouvoir pour s'échapper d'abord des pirates bien trop forts pour eux qui les avaient pris en chasse puis des rois des mers alors que leur navire avait échoué accidentellement sur Calm Belt dans leur fuite à l'aveuglette, Yamiko avait fini par s'endormir contre Choppi qui s'assaillait sagement en tailleur dans un coin du pont du navire.

- Bateau en vue à tribord ! Cria Sunny depuis le nid-de-pie, des jumelles devant les yeux.

Fozia regarda à travers ses propre jumelles pour voir un navire civil et à son bord une femme agitait vigoureusement les mains.

Par curiosité mais surtout parce qu'ils avaient besoin de savoir sur quelle mer ils étaient, information qu'ils devaient demander, les Eagle Claws s'approchèrent avec précaution de l'embarcation qui se révélait être un petit navire marchand. Wind Whisper s'aligna juste à côté de ce dernier alors que Fozia se rapprocha du bord afin de communiquer avec la mystérieuse jeune femme qui semblait les avoir interpelés.

- Que vous arrive-t-il ? Demanda Miss Gun à l'étrangère aux cheveux très clairs et yeux émeraudes, une main sur l'un des pistolets qui ornaient ses cuisses.

La belle inconnue ne tarda pas à relater sa situation. Elle disait avoir embarqué avec des marchands qu'elle pensait être des gentilshommes mais qu'au final se révélaient n'être que des pervers qui n'avaient cessé de la harceler qu'elle avait fini par les assommer. Fozia remarqua en effet trois corps inertes sur le pont mais elle n'était pas dupe. La mystérieuse inconnue pouvait très bien chercher à les piéger. De plus, elle avait réussi à assommer plusieurs hommes sans se blesser donc elle devrait être très forte.

- Puis-je savoir votre identité ?
- Klara Eilhart. Je suis une chasseuse de primes … Vous êtes de la BNA ? Demanda la dénommée Klara tout en désignant du regard l'étendard qui flottait tout en haut du mât principal de Wind Whisper.
- Puis-je voir votre licence ? Réclama Fozia toujours méfiante.

Klara s'exécuta pour montrer sa carte qui lui octroyait le droit d'arrêter des criminels dont la tête a été mise à prix par le Gouvernement Mondial. Un objet qui lui permit de monter à bord du navire des agents de la BNA.

Avec un nouveau passager à bord, Wind Whisper s'éloigna du navire marchand avec ses occupants toujours inconscients à bord.


***


- On est sur West Blue !? Cria Sunny avec enthousiasme car c'était sa mer partie alors que Klara leur avait donné l'information qu'ils cherchaient à obtenir.

Engouement qui réveilla Yamiko qui se frotta l'œil avant de s'étirer. Geste qui resta en suspens alors que son regard se bloqua sur Klara.

- C'est une chasseuse de prime qu'on a repêchée d'un bateau des pervers, devança Fozia qui lisait en la jeune borgne comme dans un livre ouvert.

La Danseuse du vent se redressa puis avec le sourire elle se précipita pour empoigner à deux mains la main droite de Klara.

- Enchantée de vous connaitre, moi c'est Yamiko, fit-elle tout en secouant le bras qu'elle tenait.
- On va devoir la déposer sur une île !
- On ne pourrait pas aller au QG ? Demanda Sunny avec exaltation.
- Au QG ? Questionna une Yamiko un peu perdue.
- Nous avons atterri sur West Blue alors nous n'avons même pas besoin de changer de mer pour s'y rendre, expliqua rapidement Sunny.
- Ha oui !? ... Bon, cap vers le QG alors ! S'enthousiasma la jeune borgne à son tour. J'ai envie de revoir plein de monde, hi hi !
- Pour mieux pleurer quand tu vas devoir les quitter une fois de plus ? Lâcha Fozia sèchement. Franchement si on s'en tenait à notre plan ? On dépose la miss blonde platine puis cap vers La Flaque.
- Non ! Je veux retourner au QG avant ! Cria presque Yamiko telle une gamine capricieuse.
- Pff … Toujours à me faire chier, toi ! ... Va pour le QG mais je vous préviens, on y restera pas longtemps, !

Ce fut ainsi que Wind Whisper pointa sa proue en direction du QG G-3 de la Marine, là où se trouvait également le QG de la Bounty National Agency …


Dernière édition par Yamiko le Ven 11 Nov 2016 - 15:01, édité 1 fois
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Alors que j'erre, seul, en marchant – voire même en courant -, j'aperçois un cheval. Un cheval brun, presque immaculé. Il n'est pas blessé, aucune trace de sang sur lui. Pourtant, j'aurai juré qu'il avait participé à la bataille. Pourquoi ? Son stress. Il est stressé et halète bien plus rapidement et fort que la norme. Il a du fuir, et le voilà qui va encore servir, mais cette fois-ci avec moi comme cavalier.

Content de ma prise, je m'approche de lui en invisible, de manière à ce qu'il ne me voit pas et qu'il prenne peur. Il se trouve en plein milieu des Plaines de Feu. Enfin, dire qu'il est en plein milieu c'est un peu exagéré. Au milieu, et plus loin, vers Jing, des cohortes entières d'hommes se dépêchent d'aller au casse-pipe pour défendre une muraille. Mais malheureusement pour vous les gars, je suis déterminé à l'ouvrir cette fichue porte.

Je m'approche le plus doucement possible du canasson, et d'un saut rapide, j'arrive sur lui. Puis instantanément, je nous rend invisible. Je vais être plus rapide, et la rapidité pour une mission aussi importante est plus que recommandée. Elle est capitale pour la Marine. Même si je pense fortement que, même sans moi, ils pourraient l'ouvrir grâce aux puissants officiers sur place, si j'arrive à l'ouvrir avant, cela limitera les pertes de la Marine. Alors plus une minute à perdre.

Je n'ai jamais pratiqué de manière régulière l'équitation, alors autant dire que sans selle, ça fait mal là où se trouve mes deux bijoux les plus précieux. J'essaie de diriger le cheval avec sa crinière, et je agrippe du mieux que je peux. Il faut que j'accorde confort, vitesse et contrôle. Chose non aisée pour un novice tel que moi.

Mais je tiens bon. Je agrippe avec force, et ne tente pas de lui parler ou de sympathiser, comme aurait tendance certaines personnes, probablement dans le but de resserrer leur étreinte sur leur monture.

Derrière moi, la forêt noire le devient encore plus au fil du temps. Il ne restera rien d'elle après cette guerre si personne ne tente d'éteindre le feu. Mais qu'importe. Devant moi les révolutionnaires se coordonnent, bougent dans tous les sens, beuglent des ordres à leurs subordonnés. Ne vous leurrer pas, on va vous exterminer bande de pauvres petits parasites.

Mon cheval, parti au galop, ralenti sous la pression que j'exerce sur son corps. Si on nous entend, on est dans la merde. Aller vite, d'accord. Se faire repérer aussi près du but, non. La muraille se trouve à deux bonnes centaines de mètres de ma position, et je parcours les cent premiers mètres au trot, et le reste au pas, tout en étant camouflé grâce à mon fruit.

Enfin, je parviens à une grosse structure près de la porte, située sur le bas-côté de la route. Elle est assez grande, aussi grande que le bâtiment principal de la base des marines d'élite de South Blue. Mais j'imagine bien que ces deux-là n'ont rien à voir. Arrivé au pied de l'édifice, je laisse mon cheval dans un endroit reculé, de manière à ce qu'il ne devienne pas visible au moment où un révolutionnaire regarde dans sa direction.

Je me sépare de ma monture, et fais le tour du bâtiment. Il est tout proche de la muraille, mais n'est pas collé à lui. Il y a trois portes pour y accéder : une sur la face qui la plus loin de la muraille, une sur la face la plus proche du chemin, et l'autre la plus loin du chemin. Ça me servira si jamais je dois fuir.

J'entre dans le bâtiment via la porte la plus loin de la muraille. Elle est grande ouverte, sûrement à cause des nombreux va-et-vient des gris. Aucun révo n'est venu à ma rencontre, et heureusement. A l'intérieur le mobilier, souvent fait de bois, est basique, sans grande prétention. Quelques révolutionnaires montent la garde. Je prends peur, mais je réalise qu'ils ne m'entendront pas grâce aux nombreux bruit de pas des étages supérieurs et de l'extérieur.

Je cherche discrètement un quelconque levier ou mécanisme, mais rien. J'emprunte alors l'escalier principal, grand de plusieurs mètres, autant en hauteur qu'en largeur, et atterris au premier-étage. C'est peut-être ici. Je cherche alors, en évitant d'être proche des vermines, mais... rien. Il n'y a que des choses basiques ; enfin basique pour un bataille, comme des armes, des munitions, des cartes, des escargophones...

Je monte encore d'un étage, qui s'avère être le dernier. Je fouine, comme au rez-de-chaussé et au niveau précédent, et comme ces derniers... rien. Je commence à devenir fou. Le mécanisme doit être visible et d'une taille conséquente j'imagine. Et c'est le seul bâtiment à être aussi proche de la porte, et il est gardé par de nombreux révolutionnaires. Mais rien.

J'ai du rater un truc. Quoi? Peut-être une porte cachée, qui amènerait sur une pièce secrète où se trouverai un mécanisme. Je me mets en quête de ce nouvel objectif et cherche scrupuleusement, tout en évitant mes ennemis, dans tous les étages. Mais rien. Mais alors quoi? C'est forcément ici. Mais où, si ce n'est pas au rez-de-chaussé et aux deux étages?

Une idée germe en moi. Un sous-sol. Il doit y avoir un sous-sol. Le mécanisme se trouve soit au dessus, soit en dessous. Je sorts alors du bâtiment et cherche une quelconque trappe qui m'aurait échappé lors de mon premier tour autour de l'édifice. Mais rien, comme d'habitude j'ai envie de dire.

Alors peut-être est-ce au dessus. C'est la dernière possibilité. Je fonce alors sur le mur, et commence son ascension, qui s'avère plutôt facile en réalité. La bâtisse est parsemé de trous, et aux étages il y a toujours des balcons, quelque soit la face. Alors je grimpe aussi vite que je peux, excité et concentré sur l'escalade du mur.

Enfin, j'arrive au sommet, où se trouve dix gardes. Et bien armée en plus. Il y a un toit, certes, mais tout en haut se trouve une sorte de clocher, mais de taille minime, et c'est bien la raison pourquoi il m'a échappé au premier regard.

J'évalue rapidement les dix soldats. Ils sont plus forts que les autres, car leurs postes sont plus importants, mais ils n'ont pas l'air d'être bien forts, car les forts – qui sont en général des chefs – doivent mener le combat du haut de la muraille, ou coordonne les forces de la Révolution.

Je pense pouvoir les tuer facilement. Je sors mon fusil et trouve un appui stable sur le toit. Je les vise et...

- Gōmon no yōku !

Un déluge de balle transperce la chair des gardiens du clocher. En quelques instants, ils se retrouvent décimés. Ils étaient tous regroupés au même endroit, alors forcément cette technique est terriblement efficace. Ils tombent tous sur le plancher, après un dernier soupir, sans même pouvoir réagir. Je baisse mon arme, la remet derrière mon dos, et gravis le toit pour atteindre le clocher.

Alors. Qu'est-ce qu'il y a à l'intérieur ?

Sans surprise se trouve là le mécanisme qui doit ouvrir la grande porte située à ma gauche. Il s'agit d'un grand levier en métal. Il doit actionner un mécanisme beaucoup plus grand, vu la taille de la porte. Sa petite taille va me faciliter la tâche. Je pousse le levier dans le sens opposé où il se trouve, et là...

Rien.

Quoi ? Mais... mais... pourquoi ?

Je commence à paniquer. Je me suis trompé et, le pire, je ne comprends pas pourquoi. Et encore pire, j'ai failli à ma mission.

A moins que...

Un grand bruit retentit. La porte s'actionne et commence à s'entrouvrir. Je tombe à genoux devant l'ouverture de cette foutue porte. Mission accomplie. La morphine commence à disparaître de mon corps, et petit à petit la douleur revient. Alors, je m'adosse à un des pilier du clocher, en poussant un cadavre à droite, et reprends mon den-den noir.

- ... n'a pas changée... Mais attendez, si !

- Mission accomplie.

- Hein? Qui me parle?

- Celui qui a ouvert le porte.

J'inspire et expire lentement. J'en ai bavé aujourd'hui.

- Qui est à l'appareil? Dit le chargé de transmission.

- Sergent d'élite Mountbatten, pour vous servir. Dis-je, le sourire en coin.

Je raccroche et termine la conversation. La mission est effectuée. Les marines peuvent entrer. Kanokuni s'ouvre à la Marine. Nous allons mater cette révolte engendrée par la Révolution.
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Une nouvelle main vint prendre une dernière accroche, succédant aux centaines d'autres qui avaient permis à l'agente de gravir le mur.

Elle fut ainsi la première à basculer sur le chemin de ronde, percutant dans son geste le corps immobile de l'unique sentinelle froidement abattue quelques dizaines de minutes auparavant. Bien que l'utilisation du Rokushiki eusse put rendre la progression plus rapide, elle avait toutefois coûté en énergie ce qu'elle avait rapporté en temps.

Temporairement paralysée et aveuglée par la fatigue, la jeune femme resta ainsi immobile pendant plusieurs minutes supplémentaires le temps de retrouver ses esprits. Et de recevoir maladroitement le corps tout aussi meurtri de l'un des jumeaux sur elle. Par chance, la douleur d'un talon juché dans son ventre eut l'effet d'un seau d'eau jeté en plein visage et lui permit de se redresser quasiment instantanément aux côtés de son supérieur. Le vieux Larson qui, malgré son âge, faisait preuve d'une endurance à toute épreuve.

- Voilà qui est fait, j'espère que nous n'avons pas perdu trop de temps. ponctua-t-il tandis qu'une Lydia à bout de souffle venait conclure la marche.

Plus secouée encore par l'effort que ses camarades, l'agente de seconde classe peina davantage à se retrouver l'équilibre. Occasionnant finalement une scission du groupe de CP9 en deux escouades : l'avant-garde composée de Larson et d'Anna et puis le reste. Pour une raison ou pour une autre, les jumeaux qui étaient encore en train de se disputer une victoire quelconque n'eurent pas le temps de protester : les deux silhouettes avaient tôt fait de s'évaporer dans un Soru.

***

Blom.

Fauché par le vent, ou plutôt ce qui s'y dissimulait, le révolutionnaire tomba net, une plaie béante lui ouvrant la gorge.

Au fur et à mesure, les gardes se faisaient de plus en plus fréquents alors que la traversée des deux agents laissait dans son sillon davantage de cadavres ensanglantés. Troués et tranchés vivement dans des gestes trop fugaces pour que les victimes n'eussent pu les notifier avant l'instant fatidique, jusque là aucun n'avait pu prouver son efficacité en donnant l'alerte. Aucun.

En contrebas, la bataille régnait à nouveau. Le vent avait soufflé la fumée blanche de l'explosion et les soldats de la Marine avaient repris leurs positions. Et tandis que la fine équipe approchait de la porte, elle pouvait de plus en plus apercevoir les silhouettes bombardant les alliés ayant le malheur de se tenir à découvert. Il y en avait non seulement sur le mur, mais aussi à l'intérieur : des hommes bien protégés derrière des meurtrières efficaces. Et ce sur plusieurs niveaux, ce qui indiquait la proximité certaine d'un escalier, d'une issue qui permettrait à l'escouade de passer outre les défenses et potentiellement ouvrir les portes de l'intérieur.

Jusqu'à ce qu'un long grincement et un léger tremblement de terre vienne bousculer les plans du CP9 ; un son produit par un événement qui se déroula sous leurs regards atterrés, lorsque l'une des deux portes, celle située à l'intérieur des terres, s'ouvrit d'elle-même. Pendant une seconde Anna et Larson restèrent ainsi cois avant de finalement reprendre leur route avec un élan de motivation nouveau.

Ils continuèrent ainsi à se "téléporter", c'est à dire utiliser leurs Soru, vivement le long du chemin pendant plusieurs minutes jusqu'à finalement faire face à ce qui se profilait comme un régiment de soldats tenant le sommet du rempart. Celui surplombant la porte comme un bastion. Ici les mâchicoulis remontaient encore plus haut, semblant dissimuler la structure interne que comportait l'espèce de beffroi, là où Anna devina la présence d'un escalier débouchant sur les différents étages de l'épaisse structure.

- Qu-que... Que faites-vous l-arrrgh ?!

La lame sortie de son fourreau, l'assassine venait de faire une percée à travers ses ennemis. Et elle n'avait pas laissé le temps à l'officier de finir sa phrase. La technique se voulait efficace : couper la tête du serpent pour rendre le reste du corps inoffensif.

Car quand les hommes orphelins de leur supérieur comprirent qu'ils étaient désormais en danger, il n'y eut plus rien pour les sauver. A la fois des agents et d'eux-mêmes. Désorganisés, certains tentèrent de fuir, de sonner la cloche leur tournant le dos, d'autres s'essayèrent à l'assaut. Mais de la douzaine d'hommes en gris, il n'y eut aucun survivant. Et quand une sentinelle occupant une tour plus loin et témoin du massacre donna enfin l'alarme, il était déjà trop tard.

Pressés de trouver le mécanisme ouvrant la seconde porte avant que la révolution ne trouve un moyen de refermer la première, le duo n'avait pas attendu l'arrivée du reste de l'équipe pour s'enfoncer plus profondément dans la muraille. Les escaliers en pierre, escarpés, s'enfonçaient ainsi dans la gigantesque structure en rencontrant régulièrement des palliers chargés de soldats, là où les ailes nord et sud alimentaient systématiquement les meurtrières de canons et d'autres armes meurtrières. La résistance formait, à chaque étage, près de dix à quinze hommes. Des victimes qui se tenaient de plus en plus en position de combat à mesure que la mort progressait dans leurs rangs. Jusqu'à ce que finalement l'effet de surprise disparaisse totalement pour une riposte virulente qui ne tarda pas à faire mouche.

La première blessure fut pour Larson : une longue estafilade au flanc. S'il souffrit, il n'en montra toutefois rien et continua son travail. Anna ne cautionnait pas la façon dont il donnait la mort : elle le trouvait trop doux, trop humain. Il respectait ses adversaires et ne les tourmentait pas comme le faisait la jeune femme. Il essayait de ne pas trop les faire souffrir, à ses propres périls.

Finalement, ce fût lors de la première explosion qui bouleversa tout un pan de la muraille, à la droite de la tour de la porte, que les révolutionnaires constituèrent un véritable danger. Anna ne put s'empêcher de raisonner, à la vue d'un baril sur son chemin qui n'avait pas été actionné :

- Des explosifs ! Ils démolissent la structure !

Sa surprise n'était que partielle : la même stratégie avait été appliquée près d'une heure plus tôt au sein du QG révolutionnaire. Il fallait toutefois espérer que le mécanisme d'ouverte restasse intact jusqu'à ce qu'ils y fussent parvenus. Ce qui ne fit qu'augmenter la cadence avec laquelle les agents progressaient dans leur tâche. Cela allait faire près de cinq étages sur la dizaine constituant le haut bâtiment quand ils en furent à leur quatrième explosion.

Des bruits de pas, plus loin en haut dans les escaliers, leur rappelait que les jumeaux et Lydia n'étaient pas très loin.

Mais, à terme, un obstacle plus conséquent était venu se mettre sur leur chemin et bloquait sévèrement les deux agents. Un homme qu'ils avaient déjà rencontré lors de la bataille navale et qui avait miraculeusement réussi à fuir jusqu'ici. Un officier de la révolution aux cheveux gris et au regard paisible, tout en uniforme, dont le regard disait expressément "vous ne passerez pas". Ce genre d'homme-là.

Auquel Annabella décida de faire face une fois de plus.


Dernière édition par Annabella Sweetsong le Sam 28 Jan 2017 - 12:01, édité 1 fois
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Yuki et Bouly se regardèrent interloqué.

« C’est moi qui ai fait ça ? »
« Euh, je ne pense pas. Enfin tu as tiré quoi comme boulet ? »
« Un boulet classique. »
« Alors définitivement non. Je vais voir si quelqu’un sait ce qu’il se passe en bas. »
« Je viens avec toi, la fumée empêche de tirer pour le moment. Puis, je ne vais pas tirer sur l’ambulance non plus. Tu crois que c’est un coup de la marine ? »
« Peut-être. Ils l’ont déjà fait dans le passé en tout cas. »

En s’engageant dans l’escalier, il repensa à la bataille du QG de South Blue. Ce traquenard monté de toutes pièces par la marine qui n’avait pas hésité à tuer nombre de leur soldats dans une énorme explosion. Cette explosion avait signé la fin de l’assaut et une retraite en catastrophe de la révolution. La chaleur, les odeurs de feu et de chaires carbonisés faisait remonter ses souvenirs plus vrais que nature. Il imaginait sans peine la désolation qui régnait en bas. Au milieu de ses sentiments, se tenait le doute. Il espérait que l’explosion était encore un fait de la marine. Il espérait que la révolution ne s’abaisserait pas aux mêmes bassesses que celle qu’ils combattaient. Cependant, il n’était plus aussi utopiste qu’avant. Il savait que la révolution apprenait de son ennemi et s’en inspirait pour le meilleur. Quant au pire, il n’osait l’imaginer.

Il retrouva le reste de ces amis dans une salle qui servait de réfectoire, quelque part au milieu du mur. La structure de cette muraille était impressionnante et avait parfaitement résisté au souffle de l’explosion. En posant son regard sur les gens et sur la salle, outre l’admiration qu’il avait pour la construction, il fut consterné de ne pas lire la même peur, la même appréhension sur le visage de Mwan. Il s’approcha de lui à grand pas et l’interpella d’un ton autoritaire.

« C’était quoi ça ? »
« Ca quoi ? »
« L’explosion, tu sais quelque chose. Je le vois tu n’as pas l’air surpris comme nous le sommes. »
« En effet, je savais qu’il y avait un risque que ça arrive. Les rumeurs en parlaient. »
« Donc? Explique nous ce qu’il s’est passé. Qui a causé cette explosion. »
« C’est la révolution. »
Le cœur de Yuki manqua un battement.
« Comment ? Sommes-nous devenus les monstres que nous combattons ? »
« La rumeur disait que si la marine entrait dans la base secrète de la révolution qui se trouve juste sous l’épicentre de l’explosion. On détruirait la base plutôt que de leur livrer des informations. »
« Et les hommes ? »
« Tous évacués, de même qu’une grande partie des civils qui se sont de toute façon massé aux points de soulèvement. »

…Braoum…

Le sol trembla de nouveau, ce qui empêcha Yuki de se lancer dans un discours sur le prix de la vie et les idéaux auxquelles il croyait. Des gens courraient aux meurtrières et dans les escaliers pour essayer de comprendre ce qu’il se passait.

- Chef, l’explosion provient de l’escalier 42 Ouest.
« Merde. »
« Qu’est-ce que ça signifie »
« Vous savez ce qu’il s’est passé au QG de South Blue en 1624 ? »
« Bien sûr j’y étais. »
« Ho, pardon. La révolution à préparer des bombes appelée SB1624, pour rendre la monnaie de leur pièce à ces salles marines. C’est ce que j’ai transporté dans mon deuxième convoi. On a placé des charges un peu partout. Elles sont suffisamment puissantes pour faire s’effondre un escalier ou bloquer un accès. Pour que si la marine prenne ce mur, il ne lui serve à rien. »

***

Au niveau de la porte, ce fut le branlebas de combat instantanément. Dans un grincement sinistre, la porte se mit à s’ouvrir. Pour qui ? Pourquoi ? Comment ? Autant de question sans réponse. Un révolutionnaire téméraire attrapa un des barils de SB1624 qu’ils gardaient au cas où. Il le traina jusqu’au engrenage de la porte droite. Il l’y jeta et n’eut pas le temps de fuir l’explosion. Il périt, mais son geste bloqua la porte à moitié ouverte, un engrenage soufflé et un autre déformé par la chaleur.

Bien vite des ordres fusèrent et les soldats se retranchèrent derrière une imposante herse qui bloquait le passage juste devant le chausse trappe. Certes, ils étaient pris au piège entre la herse et les portes du côté intérieur qui était toujours fermée, mais ils étaient préparés. Des pièges, des trappes pour tirer et lancer des choses du plafond, des soldats aguerris, dont certains possédait des fruits du démon ou bien l’un des Haki, ils étaient prêts à recevoir les troufions, autant que les pointures de la marine.

Une rumeur disait même que Mandrake avait déclaré que la marine ne passerait pas le mur et qu’il s’en assurerait s’il le fallait. Serait-il là ? Avait-il prévu un stratagème complexe ?

***

Dell expliqua que le levier qui ouvrait la porte extérieur se trouvait de l’autre côté du mur sur en bâtiment qui était bien gardé. Pas assez apparemment. Par contre, les portes donnant de l’intérieur se trouvait quelques étages plus hauts au sein du mur. Deux portes, deux mécanismes d’ouverture distincte, deux fois plus de sécurité. A la suite de l’explication, le petit groupe se répartit de la manière suivante.

Bouly alla rejoindre l’artillerie qui voyait arriver ou plutôt entendait arriver des musiciens. Puisqu’ils ne voulaient pas passer inaperçu, ils goutteraient au fer de leur boulet.

Victor suivis un soldat vers la salle qui expliquait les possibilités de piège et les commandait.

Krishna, Hô et Ivry préparèrent le repli. Ils voulaient survire plus que tuer de la mouette.

Yuki partit pour protéger la salle de commande de la deuxième porte. Si la première avait été prise, la deuxième risquait de subir le même sort. Grand bien lui en fasse, car au moment où il crut s’être paumé, il entendit des cris de douleurs sur le palier auquel il allait arriver. En débouchant dans le couloir, il vit deux personnes. Un homme et une femme aux cheveux blancs qui retirait son doigt du corps inerte d’un brave révolutionnaire. Il venait de trouver la source de l’agitation et leur bloquait le chemin à présent.

Le couloir de deux mètres par deux mètre ne laissait pas beaucoup de place. Yuki seul arrivait à bloquer le chemin. Si seulement, la salle n’était pas à l’étage supérieur, notre forgeron aurait été à l’endroit parfait. En tendant les deux bras, il pouvait presque toucher les murs, mais grâce à son Wakizashi qui n’était pas aussi long qu’un Katana, il pourrait combattre sans trop de gêne.

Il dégaina Mizuseisaku et se mit à le faire tournoyer par la floche. La rotation de plus en plus rapide, remplit tout l’espace devant lui formant son bouclier Yuki Onna. Tout en accélérant encore la rotation, il se souvint avoir déjà rencontré ses gens bizarres qui tuent avec leur doigt, mais quand et comment, cela restait vague. Tout ce dont il était sûr, c’est qu’ils étaient bien souvent dangereux. D’un geste rapide en arrière il créa un cône avec la rotation de son arme. Puis projetant son bras en avant, il propulsa un cône d’air tranchant qui emplit tout le couloir lacérant le mur en avançant. Yuki Onna taille 3 !


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Mer 15 Fév 2017 - 21:19, édité 2 fois
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La lame d'air en forme conique frappa les deux agents qui s'y étaient préparés. Malgré la puissance de l'attaque, celle-ci demeurait toutefois prévisible au vu des mouvements nécessaires pour la faire fonctionner. Ce qui n'était pas le cas du Rankyaku par exemple. Ou encore du mystérieux Rokuogan. Les deux techniques étaient instantanées mais seul le Rokuogan échappait encore à l'agente de catégorie un.

Ce n'était toutefois qu'une question de temps1.

Tandis que Larson profitait donc de la puissance dévastatrice de l'attaque pour contourner le champ de bataille dans un Soru et poursuivre son activité, l'agente se contenta de répondre par un Tekkai Utsugi stratégique. Immobile, non seulement elle encaissa la lame d'air mais fit aussi l'effet d'un miroir en la renvoyant partiellement vers l'homme aux cheveux gris qui la considéra prestement avant de l'esquiver habilement.

Il ne s'agissait pas d'un néophyte.

Raison pour laquelle l'albinos ne lui laissa pas plus de temps pour se reposer et contre-attaquer. Optant pour un enchaînement de Rankyaku, puis de Rankyaku Ran2 qui firent danser le révolutionnaire, elle ne parvint toutefois pas à le toucher. Il était rapide et, contrairement à elle, en pleine forme. Une fatigue qui valut à la jeune femme un défaut d'observation dans l'anticipation d'un estoc de la lame du révolutionnaire qui manqua à un cheveu de lui poignarder le bras. Et la ramena indubitablement en arrière, davantage sur ses appuis, face à l'homme prêt à profiter de cette faiblesse pour contre-attaquer.

En un instant, un éclair blanc3 vint éclairer le poing de la jeune femme, prête à parer l'attaque.

Plus bas, une énième explosion retentit.

***

Leur retard était conséquent et la jeune blonde s'en mordait les doigts. Désormais remise, elle suivait sans mot dire les deux jumeaux qui avançaient prudemment parmi les cadavres laissés par le chef d'équipe et sa partenaire. De temps à autre, leur progression était secouée par une explosion et il n'en fallut pas plus de trois pour deviner le jeu auquel jouaient les révolutionnaires. Ils minaient la zone et faisaient tout péter, maintenant que la brèche avait été détectée. Comme d'habitude, les deux frères se luttaient au coude à coude pour savoir qui prenait la tête de leur petite escorte. Et quand un ennemi n'avait pas été proprement abattu, ils faisaient les comptes de leurs victimes. Mais cette occasion se présentait rarement : Larson et Sweetsong avaient fait preuve d'un professionnalisme aussi froid que morbide. Il n'y avait eu pratiquement aucun survivant.

Enfin, jusqu'à ce qu'arrivés aux alentours du cinquième étage en partant du sommet les agents entendissent des bruits de combat.

Dans la pièce principale où se trouvait l'escalier, ils reconnurent l'une des deux silhouettes engagées dans un combat se déroulant à une vitesse prodigieuse. L'agente aux cheveux blancs tentait de percer l'armure d'un officier révolutionnaire aux cheveux gris qui lui tenait tête. Aucune trace du chef d'équipe cependant, celui-ci devait avoir continué son chemin. Ce que les jumeaux firent sans se préoccuper de la bataille virevoltant non loin, bientôt suivis par leur acolyte dont les yeux brillaient d'admiration en voyant la force prodigieuse développée par sa supérieure.

Celle-ci luttait comme une lionne, sauvage et pourtant si calculatrice dans le moindre de ses mouvements. Son visage affichait toujours ce manque flagrant d'expression ou de sentiments quelconques, là où celui de la jeune Levy aurait été mû par de l'énervement et de la frustration. Et ce fut sur cette image qu'elle quitta la pièce, espérant que son héroïne en ressortirait vainqueur.

L'étage suivant avait lui aussi été nettoyé. Il avait aussi visiblement souffert de l'une des nombreuses explosions. Cependant la longue trace de brûlure sur l'un des murs, légèrement éventré à un endroit, laissait présager que celle-ci avait été écartée. Et pour cause, les trois agents retrouvèrent leur chef d'équipe devant un mécanisme qui devait probablement être la cible de la déflagration au départ. Il s'agissait d'un large levier commandant indubitablement la porte extérieure de la muraille, celle qui n'avait pas été ouverte.

Et celui-ci était actionné.

Bien que blessé à l'épaule par une longue estafilade et le front ensanglanté par un coup sur le crâne, le vieil homme tenait debout sans se plaindre. En vérité, il ne pouvait pas bouger et se retenait au support en pierre sur lequel se trouvait le mécanisme pour ne pas tomber. Les jumeaux n'attendirent pas ses ordres pour venir supporter son poids d'un bras saisi sur l'épaule de chacun.

Lydia, quant à elle, se précipita vers la meurtrière transpercée par la lumière du jour qui illuminait en partie la pièce. Celle-ci donnait sur la place ravagée et, plus bas, les portes épaisses du rempart. Jadis closes, celles-ci étaient désormais légèrement entrouvertes. Et les larges pans en bois continuaient de se mouvoir en raclant le sol et les détritus le jonchant. La mission était une réussite, Lydia transporta le message à ses coéquipiers.

- Nous devons aller aider Miss Sweetsong ! proposa-t-elle par la suite.

Mais le chef d'équipe secoua la tête. Au même moment, une nouvelle explosion retentit.

- Notre priorité est de sécuriser l'endroit. Il faut empêcher les révolutionnaires restants d'actionner les charges.

Alors qu'il présentait le nouvel ordre de mission, le gaillard lutta pour faire un premier pas ; le plus difficile. Une minute plus tard, il arrivait à nouveau à marcher sans soutien. Mais pour le Rokushiki, c'était rappé.

- Je vais attendre l'agent Sweetsong ici, vous poursuivez la mission. Nettoyez les étages restants et empêchez les de tout faire sauter.

Légèrement dubitative, la blonde peina à s'activer, tandis que les deux frères se précipitaient déjà en direction de l'étage inférieur. Du coin de l'oeil, elle remarquait les forces de la Marine se précipitant vers les portes. Certains continuaient à tomber sous les balles révolutionnaires qui fusaient depuis les meurtrières des étages inférieurs. Cette vision prouva à quel point leur présence était importante pour la suite des opérations. Il fallait encore abattre ces tireurs.

Ils n'en avaient pas fini.

1. Parce que maintenant c'est bon.
2. Des mini-rankyaku aériens (après un geppou) envoyés par dizaines.
3. Désormais refondue en deux poignards après avoir été détruite aux Pythons Rocheux.
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- « Et il s’appelle comment ? »

- « Mountbatten. Le sergent d’élite Mountbatten, monsieur. »

- « Eh bien, rappelez-moi de le remercier en personne. Et de toucher un mot sur ce gars à ses supérieurs. »


Les portes s’ouvraient lentement mais surement. J’avais un sourire tellement dégueulasse qu’on aurait dit un pirate. Mes hommes avaient fini d’évacuer les quelques survivants de la ville portuaire toujours embrasée. Nous étions fin prêts à entrer. Il y avait cependant une couille. Les gars postés sur la muraille n’arrêtaient pas d’arroser l’entrée et nos positions, ce qui commençait franchement à me casser les couilles. Alors, sans me faire chier davantage, je m’extirpai des décombres et me montrai sur la grande place enflammée, au grand jour, à découvert. Les types me visèrent aussitôt et se mirent à tirer. Mais un mouvement de lame dans le vide de ma part engendra un gigantesque souffle qui fut une chose toute bête malgré la hauteur et les conditions climatiques : Un retour à l’envoyeur. N’est pas vice-amiral qui veut ! Les balles volèrent alors en sens inverse et partirent se planter dans la chair des couards sur la muraille. En un seul mouvement, plus d’une trentaine de gars chutèrent de leur position pour finir cent mètres plus bas. De quoi semer la terreur dans les rangs adverses et pas qu’un peu.

- « D’ailleurs… »

Sans hésiter une seule seconde, je me mis à enchainer brusquement geppo sur geppo. Un mètre, deux… Dix, vingt… Je gagnai de la hauteur, jusqu’à atteindre trente mètres à peu près. J’eus alors un sourire gras et je déclenchai une gigantesque onde tranchante qui se divisa en plusieurs petites lames de vent qui n’eurent aucun mal à se diriger au sommet des remparts pour couper des têtes, bousiller des places et générer un bordel monstre dans les lignes ennemies qui se situaient là-haut. Après m’être réceptionné au sol, nous pûmes entendre des cris de détresse, de terreur et d’agonie là-haut. Sans compter plusieurs corps qui chutèrent dans le vide. Pas mal hein ? Une vraie prouesse digne d’un haut officier de la marine. Ils ne pourraient pas réajuster leur formation avant cinq ou dix minutes. C’était largement suffisant pour pénétrer l’enceinte de cette putain de muraille de mes deux. Tous mes lieutenants étaient à mes côtés, ainsi que mon « second de circonstance ». Il avait l’air vraiment désolé, de ce que je pouvais ressentir grâce à mon haki de l’observation vu que je ne pouvais pas voir ses yeux.

- « Combien d’hommes restants ? »

- « A peu près 4000. Peut-être un peu moins. Je dirais 3700 en état de combattre. »

- « C’est largement suffisant pour mon plan. Bean ! Tu as toujours des pistolets de détresse ? »

- « Aye sir ! »

- « Niromoto ! Je vais rentrer avec 1000 gars à peu près. Je serai d’ailleurs le seul à pénétrer le coin pendant une minute. Encore une fois, l’idée ne change pas. Faut que je foute le bordel, que je casse leurs lignes pour qu’on puisse s’aventurer dedans. Une fois que tout sera sens dessus dessous de leur côté… »


Le bean finit par me passer un pistolet de détresse déjà chargé que je rangeai soigneusement sur moi.

- « J’vais faire usage d’un feu de détresse pour que le reste de la flotte puisse rentrer et se dépêcher d’aller vers l’impératrice. On a perdu trop de temps ici ! Et bien entendu, c’est toi qui sera à la tête de ce reste là, Niromoto. T’as pas intérêt à merder cette fois ! »

- « Sauf votre resp- »

- « Y’a 2000 types à tout péter qui nous attendent derrière ces portes. Comment je sais ? Haki de l’observation. Ils peuvent pas être tous discrets et j’entends leur voix d’ici. »


Je l’avais interrompu sans trop m’en rendre compte et je continuai à donner des indications. Nous n’avions plus le loisir de lambiner ou de concevoir des plans finement élaborés.

- « Pour les ennemis sur la muraille, demande aux chasseurs de primes de s’en occuper vu qu’on a presque plus de snipers. S’ils finissent de nettoyer l’entrée, qu’ils nous suivent à la trace. »

Même pas fini de causer que je me retournai vers ledit Bean qui allait faire office de messager :

- « Yamamoto doit pas être loin. Dis-lui de prendre le commandement des 1000 gars sensés me suivre. Tous mes lieutenants doivent faire partie de ce groupe. L’est impératif que vous me souteniez après mon entrée. Il est à qui ce cheval d’ailleurs ? »

Je venais de voir un étalon blanc que je pointai d’un doigt inquisiteur. Il allait faire office de sacrifice quoi. Pas le choix. C’était l’avenir du coin qui était en jeu.


***


Une minute plus tard, j’étais sur le cheval et je galopai en direction de la porte ouverte. J’avais perdu deux minutes à donner mes indications à la va-vite. Les ennemis tout en haut de la muraille ne m’arrosèrent pas comme d’habitude, signe que j’avais fait de véritables dégâts et qu’ils avaient d’autres préoccupations sur le moment. C’est donc en toute tranquillité que je fus l’un des premiers marines à pénétrer enfin Kanokuni. Et si je ne fus pas étonné de tomber sur toute une armée qui nous attendait à près de deux ou trois cent mètres de l’entrée, quelle ne fut pas ma surprise de voir des jolly roger qui flottaient fièrement au-dessus des troupes ennemies ! Des pirates mêlés à des révolutionnaires ? Et dire que ces derniers ce targuaient d’être proches du peuple… Affligeant ! Mais néanmoins rigolo ! Je ricanai et abandonnai mon cheval qui fonça dans le tas, tandis que je m’envolai dans les airs en couplant soru et geppo. Puis, sans aucune pitié ni hésitation, je dégainai mon épée avant de générer une gigantesque bourrasque vers les lignes ennemies. Le truc ressemblait à une tornade enragée qu’on pourrait difficilement contenir.

Ça plus de multitudes lames de vent qui allèrent s’écraser un peu partout dans leur armée non sans faire de dégâts.

Le carnage pouvait commencer.
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Tu veux un carnage ? Tu cherches un carnage ? Tu vas en avoir un, vice-amiral.

" Capitaine ! Il y a un vice-amiral de l'autre côté.
Un vice ? Qui ça ?
Alheïri S. Fenyang, le fils du vice-amiral Fenyang.
Hum. Je vois. Le combat risque d'être plus serré que prévu.
Qu'est-ce qu'on fait ?
Il faut le couper dans sa lancée. Il ne faut pas que ses hommes avancent. On doit les prendre à revers.
Mais les cuirassés tirent toujours !
Du, rends toi au mécanisme d'ouverture de la porte et détruit le. Tu as carte blanche. Brom et Ozar, allez en haut de la muraille puis laissez vous tomber au milieu des troupes ennemis. Séparez les autant de possible, forcez les à combattre sur deux fronts. Edwin, Séréna et Olaf vous tentez de fermer la porte manuellement.
Ça ne fonctionnera pas.
Alors vous me détruisez porte et murs, que ça s'effondre sur le passage. Pas question que la marine avance. On les bloque, peu importe le coup. Vous, les révos, donnez leur des explosifs. "

Dans les secondes qui suivent, chacun exécute la mission que je lui ai donné. Aucun révo ne s'est révélé être en charge, alors j'assure le commandement. Je me retrouve donc seul face aux marins. Mes huit cents gars sont derrière moi, prêt à en découdre. Fenyang s'approche, lâche son cheval, vole dans les airs et crée une tornade. Ça aurait pu impressionner mes gars si je n'avais pas fait la même chose avant. Edwin, Séréna et Olaf passent discrètement en faisant un petit retour en arrière. Ils font une boucle pour éviter le vice-amiral, longent le mur puis arrivent discrètement devant la porte quelques minutes plus tard.

Pendant ce temps, sur le champ de bataille, j'utilise la technique de Fenyang à mon avantage. Mon corps grossit puis explose en plusieurs centaines de morceaux de taille variable. On m'a toujours dit qu'on ne pouvait aller contre les éléments. Par contre, on peut facilement les utiliser à notre avantage, chose que je fais. Sa tornade aspire ma terre, augmente largement la vitesse de mes débris. Débris qui se font éjecter majoritairement sur les hommes derrière le gradé. Ce qui équivaut à un boulet de canon. S'il donne de la vitesse, je garde le contrôle de ma terre, même si c'est difficile. Ma terre arrête certaines de ces lames d'air également. Je contre les autres avec ma lame.


En haut du mur
" T'es sûr de toi ?
T'as entendu le patron. Allez hop, on saute. "

Brom et Ozar utilisent des cordes pour descendre en rappel le long de la muraille. La révolution ayant prévu l'attaque, elle a anticipée et pris certaines dispositions. Notamment plusieurs dizaines d'affaires de marins pour se fondre dans la masse. Les deux hommes sont donc vêtus comme des marins, et se font tirer dessus par des révos jouant le jeu. Une bonne minute plus tard, ils sont en bas au milieu de la garnison en train de passer le mur. Mes pirates placés en haut utilisent des armes moins conventionnelles telles de l'huile bouillante, de l'eau chaude, de l'eau froide, des punaises ... Ils visent tous les marins qu'ils peuvent et font des dégâts. Brom et Ozar sortent enfin leurs armes et commencent à abattre les marins, juste devant les portes, côté extérieur à l'île. Ces derniers se rendent compte qu'ils ne sont pas de la marine et ripostent. Ça suffit pour créer un trou dans les rangs, un no mans land autour des pirates. Tout marine tentant au sabre se fait transpercé. Toute balle tirée est renvoyée. Enfin, presque toutes. Brom utilise des lames d'air pour éclaircir les rangs de la marine. J'ai enfin ma diversion et l'avancée de la marine stoppée. A eux deux, ils gardent la porte.


A la porte
" Ils ne nous voient pas ?
Tant qu'on ne fait pas de bruit et qu'on bouge discrètement, ça devrait aller. " Edwin, Séréna et Olaf longent la muraille jusqu'à atteindre la porte. La marine est occupé en avant, se concentrant uniquement sur l'avant. Pourquoi devrait-elle regarder en arrière ? Il n'y a rien d'autre que des marins. Enfin, il n'y avait rien d'autre que des marins. Les grosses portes crées des angles morts, elles ne sont pas ouvertes en entier. Il reste juste de quoi se glisser derrière et plastiquer le tout. Peu importe le prix à payer, la marine quittera l'île la queue entre les jambes. Certes, le vice-amiral me prend un peu au dépourvu, mais ce n'est qu'une variable. Il ne peut pas faire un siège s'il est seul. Il finira par tomber. Donc le plus important est de tuer autant de soldats que possible et de re-bloquer les portes. Voilà pourquoi mes pirates mettent les explosifs donner par la révo sur la porte droite quand on sort, gauche quand on rentre dans Kanokuni. Ils en mettent à différentes hauteur, sur toute la largeur. Une fois que tout est prêt, ils reculent de la même manière qu'ils sont arrivés, en longeant la muraille. Sauf qu'ils se font repérer et tirer dessus quand les derniers marins passés se retournent pour voir pourquoi les autres ne les suivent plus. Mes lieutenants se joignent alors au combat, prenant les hommes du vice-amiral à revers. Ils ne sont pas très puissant, quand même assez pour faire un beau massacre. Pour l'instant, plus personne ne traverse le mur, ce qui laisse le temps aux tireurs et archers de canarder les marins qui tentent d'avancer.


Dans le mur
" Mais il est où ce dispositif ? J'arrive pas à le trouver. C'est un labyrinthe cette muraille ! "
Du cherche le levier pour fermer les portes, sans réussir à le trouver. Au bout d'un moment, il en a marre et aide les révolutionnaires à tirer sur les marins.

Map et technique:


[EVENT] Rencontres fortuites pour une bataille inattendue  - Page 2 Drapea11
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J'avais retrouvé mes hommes dans une bâtisse un peu plus loin, on étudiait la carte du coin histoire de visualiser où aller et sil y'avait moyen de contourner les forces ennemies pour arriver avec mes troupes sur la place et profiter du balayage de l'armée pour couvrir nos arrières. C'est à ce moment-là qu'un officier déboule pour m'avertir que Salem se lance seul à l'assaut de Kanokuni et que je dois prendre le commandement des 1000 hommes qui le suivent. Je n’étais pas vraiment près à ça soit, faut y aller. J’envoie d'abord un corps d'une centaine d'hommes en avant garde et dotés de Den den Mushi pour me faire un descriptif de la situation de l'autre côté afin de préparer au mieux le gros de l'armée. Je passe quelques instants a rassemblé les troupes et a créé des sous-sections de soldats menés par mes officier ainsi que ceux de Salem. J'ai aussi créé u contingent d'homme constitué de mes propres troupes liées à ceux de Salem. Leur mission sera de conserver la porte, si on la perd on l'aura dans le cul. Déjà qu'elle n'est pas ouverte dans sa totalité, j'aurai bien envie d'en trancher un gros morceau pour faciliter le passage, mais faut bien la refermer pour éviter une contre-attaque.

Rapidement, y'a du grabuge. L'avant garde me rapporte que Salem a engagé le combat face à un gars doté d'un logia de la terre semble-t-il. Ce dernier est accompagné d'un peu moins de 1000 hommes. D'un autre côté, il se font assaillir au niveau de la porte par des révos déjà positionnés et quelques cadors. Au même moment deux gars se mettent à faire du grabuge au niveau de l'entrée. Ainsi donc on aurait des traîtres dans nos rangs. Je fais rapidement passer l'ordre de supprimer tout individu faisant preuve de mutinerie pas le temps de perdre trop de soldats. Les deux gars de la porte nous balancent des lames d'air, donc ce ne sont pas de bêtes péons. Je prends rapidement une contre-mesure. Je fonce vers eux accompagnés de tous les officiers, on ne doit pas sous-estimer ces types, la révolution et la piraterie s'y connaît en coup de putes. Notre progression est accompagnée de mur de lames d'air et d'une pluie de plomb pour nous prévenir de tirs ennemis et le forcer au repli s'ils ne veulent pas trop déguster. C'est peut-être le boulot des chasseurs de primes de s'occuper des murailles mais faut bien clairsemer leur rang autant qu'ils éclaircissent les nôtres, sinon l'on perdra trop de soldats.

Arrivé à la porte, j'affronte un papy borgne accompagné de Rock, Koko et Toshinori tandis qu'Hermest, Ketsuno, Taizo et Clara s'occupent de l'autre. Pendant ce temps, Cole et Mich nous couvre abreuvant profusément tout type qui pointe un peu trop sa tête au-delà du mur. Avoir de mecs qui gèrent avec des pétoires, ce n’est jamais perdu. Rapidement on prend l'avantage en combat singulier ils nous auraient donné du fil à retordre. Ici, on les forces rapidement à battre en retraite non sans l'une ou l'autre blessures. On passe la porte et on rencontre quelques autres gars qui semblaient prêt à foutre aussi le boxon. On les met en déroute tout en déclenchant une tempête de lame d'air, de balles et d'autres projectile pour forcer tous ceux qui gardaient la porte à prendre couvert. J'ai le déplaisir de remarquer que l'avant-garde s'est fait grossièrement éliminer, je commande leur repli couvert par le gros de mes troupes qui nous précédaient. Ce n'est pas le genre de tactique qui me branche, mais il fallait sacrifier une série de combattants pour protéger les autres. A présent nous sommes là pour faire barrage aux tirs ennemis et permettre à nos troupes de passer un peu plus sereinement.
J’envoie Clara et Rock avec une cinquantaine d'hommes prendre position au niveau du système d'ouverture de la porte. Avec un peu de chance ils trouveront le fameux Monbaton qui s'était occupé de leur ouverture. Dans le pire des cas ils seront dans le périmètre pour les ouvrir à nouveau. Je commande ensuite à me troupes de former trois groupes. Je prends le groupe principal tandis que Hermest et Toshinori s'en occupent de deux autres plus réduits qui auront mission de prendre à revers la troupe révolutionnaire tandis que le gros de troupe s'occupe de les bloquer. De mon côté, je fonce à coup de sorus, Ketsuno à mes cotés afin de porter main forte à Salem qui semble être en prise avec un dangereux adversaire. Rien de mieux qu'un blitzkrieg pour prendre tout le monde au dépourvu.

Spoiler:
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Le combat s'éternisait mais tirait progressivement sur la fin. L'agente avait l'ascendant, c'était évident, cependant sa précipitation et la fatigue venaient déséquilibrer ses attaques et la faisaient danser avec son adversaire, ni plus ni moins. Les échanges se poursuivaient donc tandis que Larson recouvrait lentement ses forces et surtout sa dextérité.

Sonné par l'explosion, le vieil homme s'était résolu à garder temporairement le levier de la porte en attendant que sa partenaire eusse terminé. Les oisillons avaient continué à progresser dans la muraille, sans eux, finissant le travail qu'ils avaient commencé plus tôt : l'écrémage de l'édifice de toutes forces révolutionnaires. Ça se passait plutôt bien jusqu'à ce qu'un homme à la coiffure extravagante, visiblement allié à la révolution, ne décidasse de riposter en envoyant ses hommes à des endroits stratégiques du mur. Et quand le vice-amiral Fenyang et une partie de ses forces avaient pu passer de l'autre côté, le passage s'était temporairement refermé.

Les pions de celui que l'on appelait communément "Clotho" occupaient les hommes de la Marine et venaient liquider le menu fretin qui se présentait à eux. Du pur suicide étant donné les forces que concentrait l'opposition en la présence de nombreux éléments sortant du lot. L'escouade d'agents elle-même composait une bonne partie de la puissance de feu que le gros de l'armée venait uniquement couvrir. En vérité, il n'aurait pas fallu plus de cent hommes pour prendre la muraille, mais le Gouvernement Mondial aimait faire dans le spectaculaire en déplaçant un grand nombre de petits poissons histoire de camoufler les gros. C'étaient ce genre de sacrifices inutiles que le chef d'équipe déplorait. Raison pour laquelle il avait su s'entourer de subalternes performants pour cette mission, parmi lesquels figurait notamment l'agente Sweetsong.

- Je sais ce qu'ils comptent faire et c'est idiot. railla le vieillard tout en détruisant le manche du levier actionnant la porte.

Ainsi elle resterait ouverte et lui n'aurait plus besoin de continuer à stagner au beau milieu du mur. Le vieux Larson avait beau avoir pris un coup, il n'était pas diminué pour autant. Pas sur le long terme en tout cas. Ce n'avait été qu'une question de minutes, dos collé au mur, pour qu'il récupérasse ses forces et s'engageasse à nouveau dans la cage d'escaliers.

Au moins grâce à l'intervention du mercenaire aux cheveux rouges, les explosions s'étaient stoppées.

Pour les tireurs, ce ne fut qu'une question de temps. Le quatrième étage avait d'ores et déjà été nettoyé par Lydia et les jumeaux. Le troisième aussi, bien que le vieil homme y détectasse une présence. Maladroitement dissimulé derrière un mur, un intrus dont l'apparat semblait loin d'être révolutionnaire attendait que l'agent du CP9 passasse son chemin. Probablement pour remonter vers les machineries et bloquer les portes, sans savoir que l'homme aux tempes grisonnantes s'était déjà occupé de verrouiller le système manuellement.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'une main pesante vint alors lui cueillir le crâne juste dans son dos avant de lui projeter brutalement la tête contre le même mur derrière lequel il se cachait. Par chance, l'individu quelques peu robuste ne perdit pas tout de suite la vie, laissant l'opportunité au doyen de le cuisiner. Bien que ce ne fusse pas de gaieté de cœur, Larson savait faire tout son possible lorsque la vie de ses hommes était en jeu. Cinq minutes plus tard, l'agent savait donc ce qu'avait prévu le pirate à l'origine de cette machinerie et devinait qu'il allait avoir besoin de l'aide de toute l'équipe pour venir à bout du bestiau. S'essuyant les doigts dans le couvre-chef du cadavre auquel il avait fini de soutirer des informations, il poursuivit finalement sa route vers l'étage inférieur où des hommes s'activaient encore à balancer de l'huile bouillante à travers les meurtrières tandis que leurs compagnons luttaient contre la déferlante du CP9.

L'arrivée de James en soutien de ses trois coéquipiers expédia brutalement les derniers résistants dans le royaume de la nuit, leur faisant pour certains goûter la torture mortelle qu'ils avaient jusque là infligé aux soldats luttant en contrebas : l'un des pirates avait eu l'ultime malchance de finir la tête la première dans la cuve d'huile portée à ébullition.

Ce dernier combat n'avait toutefois pas été totalement unilatéral : l'un des jumeaux venait de recevoir un coup de pétoire dans le bras, ce qui handicapait partiellement ses déplacements et nécessitait des soins d'urgence. Entre temps, les adversaires continuaient à affluer pour sécuriser le dernier étage séparant le groupe du premier pallier situé entre les deux portes.

Un rapide coup d’œil adressé à la jeune Levi permit heureusement au vieillard de comprendre que celle-ci n'allait pas se laisser abattre par le ralentissement des deux jumeaux, décidés à rester en retrait le temps de panser la plaie du plus jeune. Ils seraient d'ailleurs tôt ou tard rejoints par Sweetsong dont les pouvoirs démoniques pourraient être fort utiles contre l'armée se présentant de l'autre côté du rempart.

Les révolutionnaires courraient inéluctablement à leur perte, continuant à lutter contre leur destin.

Trois minutes plus tard, le premier étage de la bâtisse était donc à son tour nettoyé par les deux agents. Et il ne leur fallut que cinq minutes supplémentaires pour finalement sécuriser l'épais tunnel reliant les deux charniers, sur la terre ferme où les soldats recommençaient désormais à passer, comme auparavant. Toutefois jusqu'à ce que la terre se misse à trembler et que les fondations se déracinassent brusquement d'un côté de la bâtisse pour venir la pencher vers l'intérieur des terres.

Ce fût alors toute une façade d'une centaine de mètres de hauteur et plusieurs de largeur qui se décolla avec une partie de l'édifice pour venir menacer d'aplatir les forces révolutionnaires en contrebas. Et ce sous les yeux éberlués des forces alliées battant temporairement en retraite pour leur propre sûreté, Larson, Lydia et les jumeaux y compris.

Les dernières charges posées par les révolutionnaires explosaient dans le vent.

Annabella venait de passer à l'action.

Spoiler:
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- « Eh bien… »

Alors que le combat faisait rage sur le champ de bataille, une gigantesque façade de je ne sais combien de mètres menaçait de tous nous écraser. Marines, pirates, révolutionnaires… Personne n’était vraiment à l’abri. Les sous-fifres des deux dernières factions se mirent d’ailleurs à détaler. Crever écrabouillé par un gros morceau de cette muraille, c’était pas franchement une mort aguichante. Je pouvais concevoir ça. Les quelques marines qui avaient réussi à me rejoindre et qui étaient toujours en état de combattre, sans pour autant fuir, étaient presque sur le point de pisser dans leur froc. Moi pendant ce temps, je m’allumais une clope pépère, comme si de rien était, tout en continuant de penser à la personne assez folle pour mettre en place un plan pareil. L’autre roux devait faire pareil, tiens. Sauf que lui devait flipper pour ses hommes, vu qu’il était un logia et qu’il ne craignait pas ce gros bloc d’une centaine de mètres. Clotho qu’il s’appelait hein ? Ce nom me disait vaguement quelque chose en plus. Enfin peu importe. L’heure était au sauvetage et à la contre-attaque. Ils m’avaient fait perdre assez de temps comme ça…

C’est donc de quelques geppo que je gagnai de la hauteur, comme si j’étais le premier à vouloir me faire écrabouiller par cette monstruosité qui nous tombait sur la gueule. Sauf que quelques mouvements à l’aide de mon épée me permirent de générer de gigantesques lames qui fusèrent vers ma cible. En quelques secondes seulement, le frontispice fut divisé en de nombreux blocs tout aussi colossaux. Alors qu’ils menaçaient de tomber sur mes nombreux hommes toujours situés vers les portes, je déclenchai une bourrasque monstrueuse qui les catapulta sur les fuyards, au loin. L’un d’eux par contre -On aurait presque dit que j’avais fait exprès-, fonça direct sur la gueule du dénommé Clotho qui allait très vite comprendre qu’il n’avait rien à faire sur ce champ de bataille. La tentative était vaine vu la nature de son pouvoir, mais le geste était une déclaration de guerre. J’allais m’occuper de lui comme il se le devait dans les prochaines minutes. Les autres morceaux de la façade aplatirent une multitude de gars dans le camp adversaire, créant un capharnaüm sans précédents. C’était le but souhaité : Foutre le bordel dans leur camp.

Et c’était pas fini…


« JE VAIS TOUS VOUS BUUUUUUUUTEEEEEEEEEEEEER !!!! »


Ma voix avait dû être audible à des kilomètres à la ronde ! Une déclaration faite de détermination mais surtout de rage. Plutôt que de m’occuper de mes hommes encore chamboulés, je fonçai en avant à coups de soru et de geppo, encore. On aurait pu croire que j’allais m’occuper du leader de cette armée de pacotille, mais non. Pas besoin. Pas maintenant. Clotho pouvait attendre. Ce qui urgeait, c’était de réduire en masse le nombre d’hommes qu’il avait pour permettre à une partie de mes soldats d’avancer. Plus de 2500 marines patientaient encore vers le large. Ils attendaient le signal. Mon signal. Le carnage que j’avais promis était une tâche qui m’incombait. Et puis, ça allait être un plaisir ! De ce fait, je me mis à buter tout ce qui était à la portée de ma lame. Les têtes volaient à tout va. Il y avait bien certains qui arrivaient à se démerder en me tirant dessus, mais j’étais fort. Très fort. Trop fort même. Et bien trop rapide pour eux. N’est pas vice-amiral qui veut. En quelques déplacements seulement, j’avais tué plus d’une centaine de types. Il faut dire qu’ils étaient faibles. Trop faibles. Du menu fretin. Un amuse-gueule.

On aurait presque dit une séance d’entrainement…

Alors, sans qu’on ne puisse m’arrêter, je repris ma danse macabre. Telle la faucheuse, je semais la mort partout où je passais sans essuyer la moindre égratignure. J’étais puissant. Un fléau que rien ne pourrait arrêter. La deuxième minute fut donc encore plus lourde que la première pour les pirates et autres marines. Une ombre mortuaire planait sur l’armée ennemie. Des cris d’épouvante et d’agonie se faisaient entendre un peu partout. Des appels à l’aide aussi. Clotho devait en avoir plein les oreilles. Si j’avais des lieutenants qui rivalisaient avec les siens, en plus d’avoir un bras droit qui pouvait largement le contenir (Yamamoto) le logia de la terre n’avait personne de notable pour me mettre les bâtons dans les roues ce qui me facilitait la tâche. Tous ceux qui avaient un haki de l’observation poussé pouvaient sentir mon aura meurtrière et ma soif de sang assez violente. Maintenant qu’il n’y avait plus rien de gênant pour aller sauver cette satanée impératrice, tous les verrous avaient sauté. Pleine puissance. Et plus les secondes passaient et plus l’hécatombe grossissait. L’alliance des pirates et des révolutionnaires essuyait de graves pertes.

En moins de dix minutes, ils n’étaient plus qu’un quart d’hommes encore vivants.
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Alors que les révolutionnaires étaient prêts à donner leur vie pour garder la porte et le mur. Un bruit étrange provenant du mur se fit entendre.

Choki… Choki

Une ligne droite apparut sur un mur en plein milieu du long couloir entre les deux portes. Quelques secondes plus tard le mur s’enroula sur lui-même comme une feuille de papier et un révo masqué fit son apparition. Les têtes se tournèrent vers lui et certains le reconnurent immédiatement pour l’avoir déjà vu en compagnie de Mandrake. Arthur Merlin n’était jamais loin de Mandrake et sa mission ne changeait jamais non plus. Sauver le plus grand nombre.

« Psssst ! Par ici ! Ne restez pas là. Celui qui arrive est bien trop puissant pour que vous l’arrêtiez. Ces herses ne le ralentiront même pas. Relevez-les. »
-Mais…
« Pas de mais qui tiennent. Vous faire tuer par un Vice-Amiral, ne servira à rien. Nous allons effectuer un repli stratégique. Suivez-moi. »
-Vous suivre où ?
- Fuir s’est lâche.
« Ce n’est pas lâche sa fait partie de la tactique. Même Mandrake bat en retraite quand la situation l’exige. »

Les hommes, l’ayant reconnu, s’approchèrent de lui et découvrirent que derrière lui se trouvait un tunnel créé de toute pièce par le fruit du démon des ciseaux de Merlin. Ils s’y engagèrent sans crainte et rapidement tout le monde suivi. Quand le dernier fut entré, Arthur déroula le mur rebouchant l’entrée du tunnel et lui rendit sa solidité. Ainsi nul ne se douterait du chemin qu’ils venaient de prendre. Quelque secondes plus tard, un homme sur un cheval traversa la salle vide sans rien voir. Sans voir qu’elle était étrangement vide, qu’elle était piégée un peu partout. De son côté, Arthur continua à utiliser son FDD pour aller soutirer un maximum de révolutionnaires à la mort qui les attendait.

***

Alors que Clotho venaient de débarquer avec une horde de pirates comme si c’était lui le chef ou qu’il n’avait pas trahi la cause, tous les Den Den des Valets qui gardaient la position sonnèrent trois fois dans leur poche. En tendant l’oreille, ils entendirent ensuite le hululement d’une chouette. Le code était clair. Ils passèrent rapidement quelques ordres et informations. Tandis que le pirate fonçait comme un forcené vers son adversaire entrainant avec lui ses hommes, les révolutionnaires lui faussèrent compagnie. Ils se replièrent rapidement et discrètement. Il fallait que la tête s’enfonce plus profondément dans l’ile pour pouvoir la séparer du corps de la marine plus facilement. Si en plus Cotho goutait au goût de la trahison, cela ferait d'une pierre deux coups.

***

De son Yuki se retrouvait aux prises avec une adversaire redoutable qui semblait avoir déjà livré pas mal de batailles pour en arriver là. Cependant, Yuki n’était pas vraiment en meilleur état. Certes, il avait pu se poser et se reposer un petit quart d’heure, mais les contorsions nécessaires à esquiver la pluie de lame d’air ne lui permettait pas d’oublier qu’il avait déjà été touché. Heureusement qu’il était agile, car le couloir ne laissait pas la place aux grandes esquives.

Soudain l’attaque ralentit et Yuki trouva une faille pour placer un coup d’estoc. Profitant d’être au corps à corps, il enchaina quelque coups de taille et d’estoc qui furent parer par une lame sortie dont on ne sait où. Yuki aurait pu admirer la qualité de ce poignard si le combat n’était pas aussi intense.

Un Rankyaku vint briser leur danse au corps à corps et repoussa Yuki en arrière. Esquivant le suivant d’une rotation rapide sur pied gauche, il enchaina deux Uzu Hyo. Il stoppa une première fois sa rotation partiellement pour envoyer une lame d’air horizontal qu’il enchaina avec une deuxième vertical crée par la vrille qui suivit. La croix ainsi formée ne laissait pas beaucoup de place à l’esquive. Du plus, le jeune homme aux cheveux bleus suivit son attaque pour essayer de profiter de l’ouverture qu’elle produirait peut-être. Il n’avait pas le droit de laisser passer des occasions.

Spoiler:


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


Dernière édition par Yukikurai le Mer 15 Fév 2017 - 21:28, édité 1 fois
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Tandis que le combat durait et durait, au dehors, les armées se mettaient en mouvement et les révolutionnaires semblaient eux-même dépassés par ce qui se produisait. A vrai dire, Anna repéra du coin de l'oeil des hommes en train de fuir tandis que d'autres les remplaçaient. Des sympathisants à l'allure tout à fait remarquable puisqu'il s'agissait vraisemblablement de pirates. Et ces ordures faisaient désormais des dégâts considérables aux forces de la Marine.

Étaient-ce les hommes de Fort Levant ? L'agente en doutait car leur chef ne correspondait pas à la description qu'on lui avait faite des Chinjao. Et lorsqu'elle entendit le nom se faufiler discrètement en dehors des lèvres de son ennemi, elle saisit l'embarras de la situation. A la fois pour la révolution mais pour la Marine.

Elle avait déjà eu l'occasion d'explorer le dossier du tourne-casque d'abord Marine puis révolutionnaire puis pirate qui s'était présenté avec son millier de pécores pour ralentir la progression du vice-amiral et de ses hommes. Soutenir la révolution quand la révolution n'espérait aucun soutien de la part de cet homme, Annabella ne pouvait saisir si c'était tout simplement purement stupide ou bien mûrement réfléchi. Toujours fut-il que les tuniques grises foutaient le camp, profitant de la diversion des mercenaires pour sauver leurs misérables vies. Et ça se voyait jusque dans les yeux de l'officier auquel l'agente faisait face qu'aucun d'entre eux n'avait plus envie d'être ici. Car le mur était définitivement tombé suite aux multiples assauts conjoints menés par l'Alliance et l'organisation d'une contre-attaque se ferait en amont.

Grâce aux informations récoltées par le chef d'équipe dans la base souterraine, certaines stratégies de l'ennemi avaient été percées à jour, dont celle de bloquer la voie principale permettant d'accéder à la capitale du pays et, plus au nord, à la Place du Dragon. Ce si jamais la Marine venait à percer à l'intérieur des terres.

- Ce combat ne mène à rien. glissa l'agente après avoir subi une énième attaque de front bloquée grâce à un Tekkai Kenpou très gourmand en énergie.

Ses piles n'étaient pas totalement vides, cependant elle sentait sa précision et son agilité se réduire de seconde en seconde. L'aura de son haki de l'observation lui permettait aussi de contrôler les déplacements de ses partenaires dans les étages inférieurs, ce qui lui en coûtait en concentration sur l'instant présent. Ce qui expliqua le mouvement qui suivit... au cours duquel son pouvoir se libéra brusquement sans même lui demander son consentement.

Une nouvelle lame d'air plus forte que les autres venait de poindre depuis l'extrémité de la lame de l'ennemi. Loin d'être aiguisée ou d'avoir pour but de blesser directement, celle-ci condensait assez de pression pour déstabiliser la jeune femme et la faire trébucher bêtement... face contre terre.

Mais avant même que son nez ne rencontrasse les blocs rocheux pavant le sol de la muraille, ce furent ses mains qui se plaquèrent brutalement contre la pierre... produisant une étrange lueur bleue instantanée et la curieuse impression qu'une grande plaque en verre venait d'être fissurée.

- Merde. parvint tout juste à prononcer l'albinos tandis que les fissures bleutées s'étendaient dans les joints des pavés jusque dans les murs porteurs de l'édifice.

L'officier révolutionnaire non plus ne semblait pas comprendre ce qui se tramait, mais envisagea une seconde d'en finir avec son adversaire. Un coup bien placé sur la tempe aurait raison de l'agente pendant plusieurs dizaines de minutes, devait-il se dire. Seulement au moment même où il se dressa pour frapper fort au niveau du crâne de la jeune femme avachie, le sol commença à pencher.

Tout se déroula alors très vite.

D'abord les premières pierres dégringolèrent du plafond et des murs. Puis ceux-ci s'ouvrirent et se séparèrent comme si une force extérieur et gigantesque s'était soudainement amusée à tirer sur un pan de l'infrastructure pour l'arracher brutalement. Ce pan constituait, par chance pour la jeune femme, toute la façade intérieur de la muraille. Comme une porte sortie de ses gonds, le mur se retirait du reste de l'édifice en descendant d'abord lentement puis progressivement plus vite vers le sol où les troupes du dénommé Clotho étaient massées, attendant l'arrivée de l'ennemi qui, lui, dans un plus petit nombre, rebroussait chemin vers la porte de Jing. La débandade et la désorganisation était certaine pour l'adversaire grâce à un mouvement involontaire d'Annabella dont le prix de l'effort la rendait désormais vulnérable.

Si par chance elle n'avait pas déjà été en train de chuter avec la partie en ruines du mur, peut-être aurait-elle dû faire ses adieux devant la lame de l'officier révolutionnaire qui restait, lui, prudemment au bord du gouffre, à contempler sa chute.

Elle savait toutefois qu'elle pouvait compter sur l'ombre fugace se mouvant dans les airs dans sa direction qui ne tarda pas à la récupérer et à l'extraire du désastre avant qu'il ne s'abatte enfin sur les condamnés. Dans les bras du vieillard, Annabella se sentait comme une enfant venant de commettre une bêtise incommensurable.

Et pourtant le chef d'équipe souriait de toutes ses dents.
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Je m'étends sur l'espèce de petit clocher sur lequel je suis, en évitant de m'affaler sur la dizaine de cadavres se trouvant à côté de moi. La douleur me paralyse. Mais vraiment. En plus du combat contre Sun Fen - qui m'a quand même bien amoché -, j'ai du faire du cheval avec quasiment aucune expérience et sans le matériel adéquat. Donc bonjour les courbatures. Les mouvements effectués sous morphine me font mal, après coup. Je n'arrive presque pas à bouger et je récupère doucement.

Mais non sans rien faire. A être immobile, autant être spectateur en première loge du combat qui allait se dérouler directement sous mes yeux. A défaut d'être un acteur, j'allais être spectateur. A mon grand dam d'ailleurs.

Sous mes yeux se trouve deux hommes, qui se font face. A ma droite, au plus proche du mur, se trouve le vice-amiral dont j'ai tant entendu parlé, le vice-amiral Fenyang. A ma gauche se trouve un homme aux cheveux rouges. Le chef des révolutionnaires à mon avis.

Je ramasse les lunettes, précédemment mises de côté pour ne pas me gêner dans mon repos, qui fut plutôt court, et j'observe le visage du révolutionnaire qui fait face au vice-amiral et à la Marine. Ces cheveux rouges et blancs, cette dégaine, ce tee-shirt pourpre, cette veste... Aucun doute, c'est Clotho. Un pirate primé à 397 millions de Berrys. Et ce n'est en aucun cas un révolutionnaire d'ailleurs.

Un type très balèze. Mais je n'oublie pas qu'en face de lui il y a un vice-amiral. Alors, qui gagneras ?

Voici une question sur laquelle je n'ai pas le temps de penser, car mon attention est happée par un bout de pierre qui dégringole du mur. Suivi d'un autre. Et d'un autre. Puis de plusieurs. Puis de gros blocs.

Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Je lève mes yeux, et les écarquille devant ce qu'il y a devant moi. Le mur s'effondre. La muraille de Ming s'effondre. Je commence à paniquer, comme la majorité des marines que je vois. Mais deux personnes ne paniquent pas. Il s'agit des deux plus puissant. Le premier n’oscille pas, tandis que le deuxième s'allume une cigarette, comme si de rien n'était.

Puis, Fenyang commence son ascension dans les airs en... en sautant, mais sur l'air. Quelle est cette sorcellerie ?! Mais le plus important, c'est qu'il brise le pan de mur s'abattant sur nous, pauvre marines. Enfin je peux dire nous, maintenant que j'ai rejoins mes lignes. A l'aide d'une lame d'air il découpe la pierre à distance, puis il les envoya dans une bourrasque en direction de révolutionnaire fuyant le combat. Des lâches. Ils ne soutiennent même pas leurs...

Ah. Les révolutionnaires se font la malle apparemment, laissant en plan Clotho et ses présumés hommes. Et bah. Le véritable coup de pute. L'ultime. Le voici.

Même si ce sont nos ennemis, j'ai ne serait-ce qu'un peu de compassion à leur égard. Se faire planter par ses alliés, il n'y a rien de pire. En tout cas, sans le haut-gradé, on y serait tous passés. Mais il faut que je pense un peu à moi. Bloqué, dans mon état, je suis inutile. Il me faut quelque chose pour calmer la douleur, un antalgique comme la morphine.

Cependant, la morphine n'arrive pas comme ça. Je vais devoir attendre l'arrivée des médecins des troupes de la Marine. En attendant, j'ai deux options : regarder une belle bataille, ou regarder un massacre. A voir.
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- « C’était quoi ça… ? »

Je ne savais pas vraiment s’il s’agissait de la réalité ou d’un soupçon de fatigue, mais j’avais cru sentir le sol s’incliner dangereusement. J’inspirai profondément et massai ma tête à l’aide de ma main de libre, avant de regarder autour de moi. La bataille navale et celle de la baie de Jing avait été remporté. Le pirate aux cheveux rouges avait fini par prendre la poudre d’escampette, sans doute en s’infiltrant dans le sol. Il n’a pas été le seul. Plein de révolutionnaires s’étaient barrés suite à mon carnage. J’avais essentiellement buté des forbans qui n’avaient rien à faire là. De la chair à canon, purement. Bêtise ! Je ne savais pas si j’allais revoir ce Clotho, mais j’allais lui faire mordre la poussière la prochaine où nos chemins allaient se croiser. Il nous avait fait perdre du temps et de l’énergie. Des hommes aussi. A peine avions nous effectué deux batailles que j’avais carrément perdu un peu plus de la moitié de mes hommes. La poisse et pas qu’un peu ! Mais il fallait continuer. Continuer d’avancer. Maintenant qu’on était complètement dedans, aucun retour arrière possible. Et puis, on parlait tout de même de tuer des révolutionnaires…

- « Hé gamin ! Va chercher un lieutenant et dis-lui de faire venir toutes les troupes ici. » Qu’avais-je dis à un soldat qui trainait près de moi.

Je me tournai alors vers un autre qui ne s’était toujours pas remis de la façade qui nous tombait sur la gueule et lui dictai d’autres ordres :

- « Quant à toi, va dire aux autres qu’on va établir un camp temporaire ici. Trouve deux officiers. Qu’ils aillent chercher les responsables du Cipher Pol et des chasseurs de primes. Vite ! »


Les deux messagers improvisés s’exécutèrent promptement après un salut militaire, tandis que je fouillais dans mes poches pour sortir mon paquet de clopes. Mais il était presque vide. Non sans un soupir, je préférai le ranger dans l’optique de fumer un peu plus tard, lorsque mes nerfs seraient plus à cran. Je levai mon regard au ciel et constatai que le brouillard prenait un peu plus d’ampleur. Et à bien y regarder, le navigateur en moi se disait que le phénomène n’était pas naturel. Si on pouvait le percevoir sur une place aussi dégagée, je n’osais pas imaginer les forêts et autres villes que nous allions devoir traverser pour rejoindre la fameuse impératrice. Foncer dans le tas sans réfléchir pourrait causer notre perte. Ça me faisait presque chier, mais un camp était nécessaire pour faire une revue de nos forces, les diviser de manière intelligente et se séparer à partir de cet endroit pour maximiser nos chances de sauver ce pays de la révolution. Ce camp permettrait aussi à ceux qui avaient combattu de se reposer un peu. C’était joindre l’utile à l’agréable, sachant qu’une grosse journée de combats nous attendait encore.

Le cauchemar ne faisait que commencer…

Spoiler:
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Alors que de temps à autre, son Haki de l’observation lui montrait des mouvements plus ou moins proche, Yuki restait concentré sur son adversaire direct. Son opposante, elle semblait être partiellement concentrée sur la progression de ses alliés. Yuki n’avait pas ce luxe. Cela faillit porter ses fruits, lorsque l’agente tomba à la renverse. Le sol se brisa, trembla, puis s’inclina au nez et à la barbe du jeune homme créant un fossé à ses pieds. Un pan considérable du mur pivota et tomba d’un bloc entrainant avec lui la femme aux cheveux blanc.

Yuki étendit ses sens et son Haki pour tenter de comprendre ce qu’il venait de se passait. Alors que le mur avait à peine bronché après plusieurs explosions dont la première était énorme, il semblait s’être fissuré nette. Regardant en bas, il se sentit attirer par le vide et mit un genou à terre pour se stabiliser et récupérer. Lancer des lames d’air, c’est quand même épuisant comme technique, surtout avec des techniques aussi mal dégrossie que les siennes.

S’asseyant à présent les jambes dans le vide et posant ses mains sur le rebord, il lui sembla sentir la pierre qui tremblait encore légèrement, comme les restes d’une secousse étrange ou bien était-ce la fatigue qui faisait trembler notre révolutionnaire ? Mystère.

Yuki resta assis à contempler la plaine devant lui. De là où il était, il avait une vue imprenable sur ce qu’il se passait. La marine semblait avoir franchi le mur et se regrouper avant de reprendre leur avancée. La bataille allait devenir de plus en plus tactique. Maintenant que la marine se retrouvait dans la même situation que la révolution avec un territoire énorme à couvrir, les cartes étaient redistribuées. La marine ne pourrait pas agir sur le vaste territoire sans séparer ses forces. Fini les affrontements massifs, bonjour les petites escarmouches. Cela correspondait plus au combattant comme Yuki plus habitué à l’action de l’ombre qu’à la guerre ouverte pour le contrôle d’une ile.

S’étant perdu dans l’anarchie d’information renvoyé par son Haki et par le flot de ses pensées, il n’avait pas vu si son adversaire avait péri dans la chute. Il en doutait, même si elle avait l’air étonnée et un peu impuissante quand elle commença à tomber. Soudain, des auras familières se rapprochèrent de lui. En se retournant, il constata que ses amis Bouly, Viktor et Krishna était toujours vivant. Puis il remarqua une personne discrète qui sortit du coin du mur ou du mur. Le visage caché par un masque, mais la voix masquant mal son appréhension pour la suite.

« Yukikurai ! Suivez-moi. Le mur à fait un bon travail en faisant perdre un tant soit peu plus de marine que de révolutionnaire. Cependant, il n’est plus qu’un gruyère qui ne bloquera et ne protègera plus grand monde. Nous allons nous replier en lieu sûr, pour préparer la suite. »
« Mais, il me semble que vous venez de dire qu’il n’y a plus d’endroit sûr ? »
« Oui, mais moi, Arthur Merlin, suit l’endroit sûr ou son créateur. »

Les yeux sortant de ses orbites, Yuki entra dans le passage que referma Merlin derrière eux. Se laissant glisser dans un toboggan, ils arrivèrent dans une pièce où se tenait un QG de campagne en construction. Il y avait une infirmerie et des lits pour se reposer, mais aussi une carte de l’ile et des figurines pour faire le topo de la situation. C’est seulement en voyant tout cela que Yuki se souvint où il avait entendu le nom d’Arthur Merlin, membre éminent de la branche guerre. Il s’était promis de se tenir mieux informer de ce qu’il se passait dans le monde, mais il avait encore du chemin à faire apparemment.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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La défense est perdue. Le vice-amiral et son armée sont trop nombreux pour mes hommes. La révolution ne fait pas grand chose, voire rien du tout. Elle cause des explosions par-ci, par là, mais c'est tout. Quand je vois mes pirates se faire massacrer, je décide que s'en est assez. Je sonne la retraite. Les valides font demi-tour pour aller dans l'intérieur des terres. Les morts ... bah eux ne bougent pas, et encore une chance. Fenyang est trop fort pour moi. J'espère que tous ses collègues ne sont pas aussi forts que lui. Direction Fort-Levant pour soigner nos blessures.
[Désolé du retard, j'avais pas vu que vous aviez finit le topic et posté en récomp.]


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