Cher Loque Olms ...

Panique aux bureaux du gouvernement, une horde de chiots labradors (oui oui tu as bien lu) a envahi les bureaux. Arrête les avant qu'ils ne détruisent les archives. Attention, ils sont nombreux et cruellement mignons !

Raconte nous ton examen d'entrée au Cipher Pol.

- Voyez comme mon fils est une source d'intelligence ! Il est capable du pire comme du meilleur ! Et en parlant du pire, je veux bien évidemment entendre par là qu'il est capable de bien des choses si vous l'utilisez comme il se doit ! Si vous voyez ce que je veux dire ...
- Mais père ... !
- Tais-toi mon fils ! Ces gens peuvent te rendre puissant et exploiter ton plein potentiel ! Ceci est sans aucun doute la meilleure opportunité de ta vie, jamais tu n'en auras d'autres. Toi qui veux parcourir le monde et en découvrir tous les secrets. Laisse moi faire et ta vie en sera que plus jouissive !

À en croire ses propres paroles, je ne savais pas si son intention était bonne ou mauvaise. Mon bien, ma sécurité, mon épanouissement ... Tous ces éléments de l'équation étaient-ils aussi important aux yeux de père par rapport à ce qu'il prétendait vouloir réellement pour moi ? J'en doute fort. Je pouvais ressentir, déjà enfant, l'aura qui se dégageait de lui. Les rêves ,qui l'habitaient, étaient bien plus sombres que ce que mère ou mes frères et ma soeur pouvaient penser. D'ailleurs, je pensais de plus en plus souvent à eux. Je commençais déjà à me remémorer l'odeur du parfum de mère, les taquineries de mes frères, le sourire et la joie de vivre de ma petite soeur. Mais pourquoi pensais-je tant à ce genre de petits détails qui, en temps normal, je n'aurais même pas pensé à retenir ? Mon subconscient était-il vraiment si intelligent de façon à penser que, quoi qu'il pouvait arriver aujourd'hui, parmi toutes les possibilités envisageables, mon destin était-il déjà tout tracé ? J'en avais bien peur. Les yeux de père ne trahissaient personne, le rêve d'enfant qu'il espérait tant allait enfin pouvoir se réaliser. Ce n'était pas lui qui serait digne de rejoindre le rang des forces du Gouvernement Mondial, ni même le siège des célèbres Tenryuubito, mais je le ressentais bien, cet espoir qu'il chérissait tant, il le voyait en moi. Si lui n'avait pas pu partir aux côtés des Dieux Vivants de ce monde, alors il enverrait son propre fils vers la gloire. Je ressentais également la rancoeur qu'il pouvait avoir vis-à-vis de grand-père, lui qui ne l'avait laisser partir. Si son père ne lui avait pas donné sa chance, il l'a donnait à son fils et c'est sans doute, d'après lui, le meilleur cadeau qu'il puisse faire. 

Mais les détails de toute cette histoire m'échappaient. Pourquoi moi ? Pourquoi pas l'un de mes deux grands frères ? Eux qui rêvaient tant, tout comme père, de rejoindre les rangs des forts de ce monde ? Moi, ce que je souhaitais c'était vivre ma vie d'enfant surdoué, rester aux côtés de Deen, continuer nos enquêtes amatrice et poursuivre cette routine qui m'allait tant. À croire qu'à 10 ans, notre parole ne valait rien face aux adultes. Nos pensées, nos avis et ce qu'on pouvait ressentir, ils n'en avaient rien à faire. La cruauté est bien plus mature que ce qu'on pouvait le croire. Est-ce pour ça qu'aujourd'hui, je tente désespérément à rester, mentalement, un éternel enfant ? Très certainement.

Tandis que père préparait le festin dédié à mon départ avec l'aide de nos cuisiniers, de mon côté, j'allais rendre visite à mère. Lui qui aimait tant cuisiner, il s'adonnait à sa passion tandis que sa femme noircissait les grands de ce monde. Poussant la porte de sa chambre, faite de métaux précieux et d'un bois provenant d'une île du Nouveau Monde, je l'aperçois, assise sur une banquette de velours fixant l'horizon par la vitre se trouvant en face d'elle. L'odeur du tabac calciné imprégnait la pièce et la fumée qui s'en dégageait brouillait pas mal la vision de quiconque entrait ici. Mère s'était remise à fumée. Elle qui depuis la naissance de petite soeur avait mit un terme totale à cette folie. Mais à croire que le stress de la journée et les évènements présents lui faisaient ressentir un mal-être bien plus profond qu'il ne pouvait sembler. Sans dire un mot, je restais figé là, attristé par comportement. De plus, je pouvais très distinctement apercevoir cette larme couler le long de sa douce joue. Elle qui ne pleurait jamais, paraissait à n'importe quel moment, aussi forte que les plus puissants du monde, elle ne nous montrait aucune faiblesse. Mis à part aujourd'hui. C'est alors qu'elle prit le temps de m'expliquer la raison de son mal être. Père ne pensait qu'à l'avenir de ses enfants, mais à travers l'avenir qu'il souhaitait tant lorsqu'il n'était qu'un enfant. Alors, la folie qui obstruait son jugement faisait grande peine à mère. Mon bonheur était le plus important pour elle. Tandis que pour père, il n'en était rien. Mais je les comprenais tous les deux. En tant que fils dévoué, je me devais de leur faire confiance. Si m'envoyer au sein du gouvernement était la meilleure solution pour mon avenir, si cela me permettrait d'avoir les armes nécessaires pour survivre dans ce monde, alors c'est qu'ils le faisaient pour mon bien, une raison des plus importantes. Puis elle m'expliqua le fait que mes frères ne faisaient pas partis de ce fameux Cipher Pol, l'organisme qui allait me recruter. Comme je pouvais le savoir, tous les ans, les Dragons Célestes se présentent trois fois par an aux portes de notre citée afin de festoyer amicalement avec notre famille, bien que très différente des coutumes de ces derniers. Mais ce que je ne savais pas, c'est qu'à une certaine période, un représentant du Cipher Pol venait également et procédait à un recrutement. Les gamins les plus doués de la région se retrouvait dans une salle à l'abri des regards et c'est à ce moment-là que commençait les tests. Mes frères n'en faisaient pas partis, car ils avaient échoué. Cela faisait déjà deux fois que père envoyait l'un de ses fils au charbon. Ma mère fondait en larme , car j'étais le troisième et ultime prétendant. Si j'échouais, alors père ne s'en remettrait pas, littéralement. Et petite soeur alors ? Ils avaient déjà décidé de son sort, elle serait l'héritière de la richesse familiale. Leur petite princesse ...

Les confidences continuaient à se faire mais mentalement, je me préparais déjà à l'épreuve de ma vie.

Sur le parquet d'une salle du sous-sol de notre demeure, juste en-dessous de la salle où l'on recevait en même temps les convives à cette fête trimestrielle, nous cobayes, faisions notre entrée. Face à un jury composé d'un représentant officiel du Cipher Pol ainsi que deux des cinq Tenryubito présents ce jour-là, nous étions assistés par un public composé, lui, de nos parents respectifs. Jury, représentants, parents, cobayes, tous étaient excités quant au départ imminent des tests. Moi ? J'observais. Je ne faisais que ça de toute façon. Je ne m'adressais rarement aux gens, je me contentais simplement d'analyser. Car parler pour parler, d'après moi, ça ne sert strictement à rien. Nous étions quatre. L'un d'entre eux mangeait le surplus de peau se trouvant autour de ses ongles, signe d'un grand grand stress. D'après moi et au vue de la hargne que son père met dans les encouragements qu'il lui envoyait, ce dernier s'était retrouvé ici par force. Un peu comme chacun d'entre nous mais lui, ne voulait absolument pas quitter son confort natale. Mais ne disions-nous pas que l'homme grandit et mûrit en sortant de sa zone de confort ? En ne s'enfonçant pas dans une routine monotone ? Un autre garçon était présent, sûr de lui à première vue, mais il n'en était rien. S'il savait faire bonne figure, ce n'était que superficiel. Se défendre, parler, analyser, faire en sorte la réussite d'une tierce demande, il ne savait pas le faire. Tout comme le premier, son utilité était nulle dans les besoins de ce que pouvait rechercher l'homme qui se trouvait devant nous. Ses yeux trahissaient son attitude en général. Si son corps disait oui, son regard transmettant le fond de sa pensée, disait non. Et pour une totale maitrise de soit, il ne faut faire qu'un avec son corps et son âme.

L'homme était déterminé et ne pouvait se permettre de perdre du temps avec ce genre d'enfant voué qu'à terminer dans les archives du gouvernement. Et quelle pouvait-être la gloire de leurs parents les sachant à un tel poste, inutiles aux gens qu'ils vénèrent tant ? Je m'avançais alors, m'apprêtant à disqualifier sans le pouvoir de la force, deux de mes concurrents.

- Messieurs, si je puis me permettre, la personne que vous recherchez doit vous être utile le plus vite possible. Malgré l'entrainement qui se trouve derrière, n'est-ce pas ? Alors ne posez pas votre choix sur numéro 2 et numéro 3. Ils vous seront inutiles. L'un est une fille à maman, ayant trop peur du monde pour pouvoir affronter les atrocité du monde. L'autre se croit fort mais n'en est pas moins qu'un faible parmi tant d'autre, se mentant à soi-même. Ne perdez pas votre temps et faites en sorte d'être efficace. Choisissez la bonne personne.
- Toi peut-être ??! s'adressait alors numéro 1 à moi.

Le regard pratiquement médusé, je restais le fixer oubliant qu'il était là, lui qui paraissait si confiant. Vous savez, le genre de personne croyant être la plus forte, la plus intelligente sur cette bonne terre. Mes parents m'ont appris à les ignorer, mais dans ce genre de situation, mon éthique était en jeu, ma crédibilité devait rester intacte. Si je savais mon intelligence bien au-dessus de celles de mes concurrents, ma force physique en restait que très peu puissante malgré une agilité conséquente. Quant à lui, frapper, il savait faire. Alors, si la prochaine étape était de me confronter à lui, lors d'un combat, alors je pouvais dire à dieu à ma précieuse place au sein du gouvernement.

- Alors c'est ça ?? Tu te crois plus intelligent que tout le monde ?!
- L'agressivité n'a pas lieu d'être. Nous sommes des êtres civilisés. Enfin, c'est ce que je croyais avant de te rencontrer ... Si tu réponds directement par la violence verbale, tu ne mérites peut être pas cette place dédié à un diplomate, à quelqu'un sachant s'exprimer, se fondre dans la masse, sachant se contrôler et non prêt à en découdre dès qu'il se sent offenser à la moindre occasion. J'ai un aveux à te faire. L'homme qu'ils recherchent ne sera pas dans les hauts lieux de Marie-Joie. Il sera un homme appartenant au Cipher Pol, un espion, un guerrier d'élite ! Tu n'as en aucuns cas, les qualités nécessaires quant aux attentes de tout cela !
- Qu...QUOI?! ATTENDS VOIR !

C'est poing droit fermer qu'il s'avançait vers moi et le pied gauche en avant, révélant son pied droit étant son pied d'appui. Conclusion, il était droitier. La solution au problème était toute simple, le prendre en traitre sur son côté le moins apte à m'atteindre. Perçant l'air entourant, je m'avançais vers lui le plus vite possible, témoignant, du haut de mes dix ans, le nombre d'années d'entraînements déjà présentes. Sous son poing, mon corps ne faisait que passer, se dresser ainsi derrière lui afin de le frapper au dos l'envoyant au tapis.

Devant les regards stupéfaits de chaque individu dans la salle, je restais le seul enfant debout, en face du jury. Deux d'entre nous étaient partis pleurer dans les couloirs de part leur peur et leur manque de confiance tandis que le troisième se relevait difficilement de sa chute. Je saluais alors le jury, m'excusant auprès du comportement de mes concurrents. Ils n'étaient pas digne d'eux et j'en avais pitié.

Si je savais tout cela, ce qu'ils recherchaient, les attentes et le rôle du futur enfant qu'ils emmèneraient avec eux, c'était grâce à mère, qui avait prit le temps de m'expliquer étapes par étapes le déroulement de cette cérémonie. Elle qui savait mon non-désir à participer à un combat afin de désigner un potentiel vainqueur. Elle avait connaissance de ce don d'intelligence que je possédais et savait tant bien que mal, que je m'en servirais pour surmonter mes adversaires. Après tout elle me connait, elle est la femme m'ayant donné la vie.

Sans même m'en rendre compte, j'avais pris la parole alors que l'agent n'avait pas encore prit la peine de se présenter et d'indiquer les attentes du jury. Sans faire attention, j'avais pris les rênes de l'examen. Mais il s'avança, se présenta à moi et m'accorda sa bénédiction quant à mon intégration au sein des forces gouvernementales.

D'après lui, je suis digne de devenir l'un des meilleurs éléments qu'ils aient actuellement.

Est-ce que le Cipher Pol 9 me parlait ? Aucunement.

Spoiler:

une expression fasciste des plus neutres

Spoiler:

ses cheveux sont naturellement doux, que ce soit au toucher ou même visuellement.

Naissance d'Hisoka au sein d'un royaume indépendant sur l'une des quatre grande mer, North Blue. Sa famille est présente sur l'île depuis des générations et y a bâtit un véritable petit empire.

il rencontre son meilleur ami Deen et commence à s'entrainer avec lui

Cela fait plusieurs années qu'il côtoie tout comme son père les Tenryubito venant 3 fois par an participé à un gala de Charité sur leur île. Gala ayant pour objectif de réunir des fonds pour qu'ils puissent voir les moyens nécessaires à l'exclusion de toute la vermine vivant sur l'île et les alentours; cela va de soit

- Voyez comme mon fils est une source d'intelligence ! Il est capable du pire comme du meilleur ! Et en parlant du pire, je veux bien évidemment entendre par là qu'il est capable de bien des choses si vous l'utilisez comme il se doit ! Si vous voyez ce que je veux dire ... 

Toi qui veux parcourir le monde et en découvrir tous les secrets.

 Les rêves ,qui l'habitaient, étaient bien plus sombres que ce que mère ou mes frères et ma soeur pouvaient penser

"À croire qu'à 10 ans notre parole ne valait rien face aux adultes"

C'est poing droit fermer qu'il s'avançait vers moi et le pied gauche en avant, révélant son pied droit étant son pied d'appui. Conclusion, il était droitier. La solution au problème était toute simple, le prendre en traitre sur son côté le moins apte à m'atteindre.