Amnis D Oliofingunt
• Pseudonyme :
• Age : 23 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Bibliothécaire
• Groupe : Civil
• Age : 23 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Bibliothécaire
• Groupe : Civil
• But : Oser un jour prendre le large et découvrir un monde différent de ce qu'elle a pu lire dans ses livres.
• Équipement : Un livre, une paire de lunettes.
• Parrain : ...
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement : Un livre, une paire de lunettes.
• Parrain : ...
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
Description Physique
Commençons par la fenêtre de l'âme, les yeux couleur menthe à l'eau. Semblable à des étoiles rieuses berçant le cœur des plus grands insomniaques d'East Blue. Dans une évidence qui pourrait briser mille miroirs, les reflets de sa tignasse blonde se révèle platine à la lumière du soleil. On pourra dire de son visage qu'il possède la fraîcheur d'une jeune femme pleine de confiance. Ses joues roses, le grain de beauté sur la commissure. Un nez ni trop plat, ni trop rond comme si le sublime venait à naître dans un parfait accord sur un visage d'ange.
Bien qu'au-delà des apparences, il est coutume de se prononcer sur son caractère psychologique qu'on lira dans très peu de temps, mais laissez moi d'abord vous évoquer la courbure de ses hanches et la cambrure de son dos. Synonymes d'un désaccord futile de part des jambes particulièrement grandes et une pointure légèrement au dessus de la moyenne féminine. A vrai dire, une fille comme les autres, doté d'un charme imperceptible. Car malgré tout, sa confiance est à l'opposer de sa beauté.
Aucune distinctions physiques ne sont apparentes, ni d'éraflures, cicatrices ou de tatouages. Elle mesure près d'une tête de moins que son paternel. Passant le spectre du physique pour le physique. Généralement, Amnis s'habille d'un pantalon à l'image d'un garçon manqué, porte en de rares occasions ou soirées animées, quelques robes et jupes qui traînent dans son armoire. Des hauts qui la couvrent jusqu'au bras et chose très importante qu'elle n'oubliera que rarement, ses lunettes.
La blondinette ne se maquille pas et a un grand sac à main où se trouve une grande collection de livres. Aspect non négligeable de sa tenue plus ou moins dans la norme sociale.
Description Psychologique
Dans un monde où la beauté intérieure devient de plus en plus rare, il y'a cette rose dans un champ de chrysanthèmes. Du peu que l'on croise des gens de cet univers, ils vouent un certain culte à la tuerie, la beuverie et l'absence flagrante de neurones et de vision sur ce qui les entoure. Amnis l'a bien compris. Elle vit dans un monde de brutes où elle ne peut s'épanouir.
Dans la vie, Amnis est une grande stressée. Un environnement bruyant peut lui causer certains torts dont l'apparence de marques sur le corps ou une perte de cheveux. Par ailleurs, elle aime deux choses par-dessus tout, sa grande chevelure soyeuse et la facilité déconcertante qu'elle a de les couper sans rien ressentir.
Ainsi dire, cette jeune femme a les traits d'une personne lambda, sans une once de distinction. Et pourtant, elle croit dans un infini raisonnement au fait qu'elle soit unique dans son genre. Reprenons... Une fille lambda, aimant ses cheveux, studieuse et calme, bien trop propre pour se mouvoir dans un décor en perpétuel mouvement. Psychologiquement stable dotée d'une capacité à percevoir son entourage comme des êtres fabuleux reliés à une histoire et qui se croit unique, soit environ 83 % de la population féminine sans même vous avouer son faible pour le théâtre contemporain.
De ses relations sociales, elle tient un Social-Note ; On peut distinguer une écriture soignée entre deux pages souillées par des dessins fleuris. Il est écrit :
- N.B. La causalité de ma relation avec James est l'effet indéniable de cette substance verdâtre engloutie au bal de fin d'année.
- N.B.2. Tâche, pauvre tâche.
- Tu es la plus douce des chansons tristes que chantait ma maman.
- Mon père était un grand con qui n'avait d'yeux que pour sa carrière et ne me filait pas un berry pour mes sucreries
- Ma mère était une grande dégénérée qui ne pensait qu'à sa carrière et ne me filait pas une once d'amour quand Père rejetait mes demandes.
- Ma seule amitié dans ce patelin paumé fût brisée par un jeu de cartes.
L'avant dernière phrase était relativement rayée par un stylo à paillettes. Voilà en résumé, ce qu'elle pourrait penser de ces relations présentes et à venir. C'est un cahier qui remonte à quelques années donc il se peut que sa vision soit quelque peu changée, mais quand on reste assis à contempler des bouquins sans même avoir le courage d'en commencer un parce qu'on croit qu'il nous décevra ; est-ce utile de vous dire que la personne même a de rare chances de changer ? Bien qu'ouverte d'esprit, elle est très renfermée dans sa manière de faire, d'agir et de comprendre certaines situations, même les plus ambiguës.
Néanmoins, ne vous méprenez pas par ces quelques confidences, Amnis reste une personne douée d'intelligence et d'intégrité qui saura jouer de son talent caché d'avoir un soit disant talon d’Achille, celui de passer pour une neuneu.
Biographie
Il y'a des histoires qui naissent au coin d'un feu entre deux ou trois collègues bûcherons. De ces nombreuses histoires, celle de notre héroïne est loin d'être contée. Ne se compte que sur les doigts d'une main, celles qui en connaissent les détails et bientôt, vous ferez partie du cercle fermé, ayez donc le privilège de vous asseoir pendant que monsieur se prépare.
Il y'a de cette histoire, une naissance près d'un endroit feutré, une ou deux infirmières au rebord d'un lit solide accueillant une femme à la chevelure dorée et bientôt son enfant qui verra le jour lors de cette nuit d'hiver, des températures allant en dessous de la barre de Drum. Incroyable me diriez-vous, impensable présumerai le conteur. Quoi qu'il en soit, restez bien assis car, tout commence à peine.
Ce passage a une grande particularité pour la suite des événements. Non, je ne vous spoile pas, la mère de notre héroïne n'est pas morte après l'accouchement, ce serait peu original de vous raconter de telles âneries. Ça l'est encore plus si je vous disais qu'au lieu d'un enfant, il y'en a eu deux. Des jumeaux sont nés en cette froide nuit de solstice. Ceci est l'incroyable histoire de Kurumu Stoneheart. Future mère aimante d'un petit garçon et future progénitrice au cœur de pierre laissant sa seule fille au bras de l'infirmière lui implorant de l'emporter au loin, criant dans un vacarme infernal de l'emmener avant que son mari Ivan ne vienne l'abattre d'un coup de hache.
Il paraît que c'est une histoire et comme le sont presque toutes... Déformées. Ainsi les noms et visages des vrais parents d'Amnis ont été flouté, mais le conte reste d'une véracité déconcertante.
C'est bien le seul témoignage valide de l'aide-soignante qui ne su expliquer en d'autres termes la froideur d'une Stoneheart. Notre protagoniste a donc été accueilli dans un orphelinat où elle n'est restée que quelques semaines avant d'être adopté par une formidable famille de la région de South Blue. Sir Edward D Oliofingunt issu d'une noblesse déchue qui travaille comme un forcené dans une station navale, il conçoit dans un bureau cloisonné, les plans de navires marins, d'eau-douce et autres sortes de constructions. Il allait être permuté à Water Seven, mais finalement refusa sa promotion pour fonder une petite famille avec sa tendre femme citée plus bas dans la biographie. Abordons le jour où il a reçu un appel sur son Den Den Mushi, en un quart de tour, son cœur s'est enflammé d'une braise ardente, vite éteinte par de grandes larmes dévalant sa chemise azurée. Il entre bien plutôt dans sa demeure et enlève l'amertume quotidienne de sa femme qui voulait tant un enfant, une fille de préférence. Ce miracle fût annoncée et s'effondra de joie. Miss Elizabeth D Oliofingunt, tenancière d'un bistrot en bon état ; collectionneuse de timbres.
Le premier regard de la philatéliste sur sa fille a été la plus douce lumière qu'a pu ressentir cet enfant. Amnis pour douce lumière dans la définition propre d'un langage perdu.
Elle grandit donc chez une famille aimante pensant fortement que ce sont ces vrais parents jusqu'à l'âge de l'adolescence où elle se posait de multiples questions comme tout ado qui se tient bien. Étrangeté blonde, unique fille d'un couple aux traits physiques et psychiques à l'opposer de l'adoptée. Elle croyait même pendant un certain temps qu'elle venait d'un autre monde. Le seul moyen qu'a trouvé Elisabeth pour la calmer était de lui mettre entre les mains, son livre de chevet. Amnis a développé depuis son très jeune âge un goût fou pour la lecture lui permettant en de rares occasions, d'oublier ses tracas de la vie.
Au moment de cet état d'entrée vers l'âge adulte, notre protagoniste tenait un journal intime laissant paraître quelques lignes sur le tracé de sa vie avec une émotion certainement plus vive et fluide qui vous donnerai de quoi grignoter sur le passé de la demoiselle mais malheureusement, nous n'avons pas eu accès à ces informations. Mais nous n'avons pas fini là car, nous avons pu récolter une Interview de sa voisine.
Royaume de Bliss
Un patelin paumé... Il y'a deux ou trois semaines.
- Bonjour, je travaille pour le Daily Requiem... Avez-vous quelques minutes à m'accorder ?
- Très certainement, je vous en donne deux.
- C'était une question rhétorique, votre accord me permet simplement d'engager la conversation de manière fluide, puis-je vous offrir un verre ?
- Vous en posez des questions pertinentes pour un journaliste, je suis très peu habitué qu'on m'offre quoi que ce soit.
- Je vous remercie, je fais très bien mon travail. J'aurais quelques questions au sujet d'Amnis D Oliofingunt.
- Encore elle et toujours elle ? Pourquoi elle ?
- S'il vous plaît, je pose les questions ici, sinon mon boss va encore m'affecter au service nécrologie.
- Que voulez-vous savoir sur ma voisine ?
Un raclement de gorge se fait entendre. A vrai dire, le journaliste ne s'est pas encore posé la question, mais pourquoi son boss a voulu qu'il interroge la fille d'un représentant de chantier siégeant à la commission ? Une grève qui se profile à l'ombre des Den-Den.
- En 1622, c'est-à-dire il y'a quatre ou cinq ans, lors des événements titrés sous : '' La nonne, la rousse, le canard robot et le chien fou '' Le chantier naval où travaillait son père a été victime d'un incendie. Il paraît que lors de ce tragique accident, le père d'Amnis a voulu quitter la région pour s'installer sur une île avoisinante. Qu'était sa réaction ?
- Du père d'Amnis ou de sa fille ? Je ne vous suis plus.
- L'interview est sur la jeune femme par Toutahgel.
- Elle était à la fois triste et contente. Triste car elle ne voulait pas quitter sa meilleure amie de l'époque et contente car, elle voulait sortir un peu de son train de vie monotone ; maison-bibliothèque-jardin des fleurs-maison-bibliothèque.
- De l'époque ? Et qui était donc cette meilleure amie ?
- Ce n'était que moi. Elle ne m'avait pas rendu mon paquet de tarot et sans le vouloir, c'était la fin. Etes-vous obligé de tout noter ?
Une sueur perle sur le front du journaliste qui ne sait plus comment réagir. Il débute dans le métier, ce n'est pas vraiment sa faute de ne pas avoir préparé son Interview.
- Reprenons, je vous prie. Un an plus tard, en 1623 ; l'affaire de la tortue géante avait accidentellement bouleversé la famille d'Amnis car, encore une fois le chantier naval où travaillait son père fût saccagé par des pirates. Est-ce pour cela que la jeune femme voue une haine viscérale à la piraterie ?
- Non, elle est contre toute forme de violences, même la haine. Malgré quelques défauts, elle reste admirable par son attrait à la douceur. Néanmoins, oui. Ce n'est pas de la haine, mais du dégoût. Je me souviens quand nous avions eu vent de cette intrusion, quand tout semblait trembler et que les marines se dépatouillaient pour intervenir en vain, il n'a fallut une seconde à ma chère voisine...
- Un instant, je n'arrive pas à tout noter ! Je vous prie de m'excuser... Vous parlez tellement vite.
Un silence gênant...
- Vous n'avez pas de dicta-den ?
- Nous n'avons pas le budget nécessaire au Daily-Requiem. Surtout pour la rubrique ''Famille de héros''.
- Car vous considérez le père d'Amnis comme un héros ?
- Je pose les questions, merci.
Un regard ennuyé...
- Reprenons...
- Ça fait deux minutes et quelques autres accordées par respect à votre profession. Je dois y aller... Vous pouvez interroger la tenancière. C'est...
- Oui je sais merci, je suis journaliste, je vous le rappelle. Mais j'avais besoin d'un point de vue extérieur.
- Au revoir.
* Je vais me faire incendier si je décide de publier cet article et ce sera mon nom qui se retrouvera dans la section nécrologie...*
Royaume de Bliss
Bibliothèque municipale d'un patelin paumé... Il y'a deux ou trois jours.
- Bonjour, je suis Reporter au Daily-Requiem, je cherche mademoiselle Oliofingunt.
Un silence déconcertant et l'éveil d'un regard gêné de la part d'une interlocutrice muette par le stress. Elle gribouille sur un bout de papier.
- Ah ! Vous êtes Amnis ! Enchanté de faire votre connaissance, Paul Newman. J'ai appris récemment votre nomination pour le Silver-Time, réputé être l'établissement bibliothécaire le plus impressionnant de tout South-Blue. Et j'ai appris que vous avez décliné cette généreuse offre, une raison à cela ?
Le mutisme naissant de la blonde s'amplifie dans un vacarme défiant toutes les lois de la compréhension. La pâleur de son teint mime une de sa plus grande vertu. Elle écrit soigneusement la réponse et ré-ajuste ses lunettes.
- Je vois. Je n'aurais pas dû vous poser cette question, je vous prie de m'excuser.
Paul semblait paralysé à l'idée de lui poser d'autres questions. Tétanisé par un je ne sais quoi qu'abrite la douce lumière.
- Envisagez-vous une autre carrière que la vôtre ?
Elle serra les poings contre table et lança un regard noir au journaliste avant de parler pour la première fois.
- Je suis vouée à donner mon âme aux livres qui sont une source de paix. Dans ce monde régit par les lois de la violence. Oui, il est des livres où la fin est tragique, mais le feuilleter suffit pour adoucir mes pensées.
Finalement, il est des tempêtes la plus douce des lumières.
Test RP
La tempête souffle d'un vent au cri strident. Métaphore pour décrire le cœur de la jeune Amnis qui pour la seconde fois ressent le monde dans un tremblement. La terre sous ses jambes chevrotantes reste un solide lieu où rien ne pourrait lui interdire de marcher si ce n'était cette envie brûlante de partir. Prendre le large, suivre ses rêves, découvrir un nouveau monde...
Laissez-moi vous raconter la première fois où elle a pu éprouver de tels sentiments.
Royaume de Bliss
Quai Ouest de Portgentil, il y'a trois ans.
Quai Ouest de Portgentil, il y'a trois ans.
- As-tu déjà vu le soleil couchant sur Reverse Mountain ?
- Reverse Mountain ?
- Les portes de Grand Line ! Un endroit édifiant à la beauté de ta chevelure.
- ... Est-ce que tu m'as déjà vu en colère ?
- Non.
- Alors, arrête de me dévaser.
- Pour cela, il faudrait que tu sois une fleur. Et si l'on se promenait à se perdre entre quelques passants.
- T'es une marrante, Lili.
- Fais un pas hors de ton monde imaginaire.
- Mes livres sont ma vie et je ne risquerai pas de partir de là.
- J'irais la première ! Attrape-moi si tu peux !
- Ne pleure pas, Amnis. Je n'aime pas te voir triste.
- Ce n'est juste qu'une poussière !
- Je suis une de ces étoiles rieuses comme celles dans le livre dont tu tiens tant.
- Les fleurs du bien ?
- Non, l'autre livre.
- Tu me fais rire.
- Justement ! Mais, sais-tu que la vie est un voyage ? Et pour le vivre, il faut...
- Il faut ?
- Non rien... Tu n'en seras jamais capable. Tu as trop peur, tu devrais t'affirmer. Tu es bien trop faible, regarde autour de toi, comment peux-tu ne pas admirer le monde ? Regarde-moi. Où sommes-nous ? L'existence que tu mènes, décris-moi l'endroit où nous nous trouvons !
- Je ne peux pas.
- Et pourquoi donc ?
Parce qu'il est des rêves, une vague impression d'un souvenir lointain aux yeux de la jeune Amnis. Celui de cette balade avec Lili. Les deux compères papotent longuement sur un possible voyage loin du tumulte quotidien des bas-fonds de la ville.
***
Rien ne pré-destinait notre bibliothécaire à franchir ce cap. Elle ne pouvait simplement pas se résoudre à cette idée de grand voyage. Le fait d’appréhender la vie avec tous les tourments qu'elle contient. Un espoir, un rire dans un écho mielleux.
- Peut-être qu'un jour, je partirai
- C'est loin pour moi ; ''Peut-être qu'un jour''
Cette voix résonne dans un silence au tocsin. Il est temps de rentrer pour nos protagonistes, se reverront-elles un jour ? Peut-être...
Royaume de Bliss
Quai Ouest de Portgentil, au présent.
Quai Ouest de Portgentil, au présent.
- Cela fait bien trois ans que je n'ai pas revu Lili.
Trois années de solitude passées au fond de sa bibliothèque à l'étude des mœurs du royaume, des cornichons en boîte ou même les traités sur les animaux domestiques et sans compter mille-et-une fables de Trafalgar. Sujette ces derniers temps à la dépression, la pluie cavalait les vitres de Bliss et l'on pouvait apercevoir la jeune femme assise sur un rocher contemplant l'océan. Elle avait finalement reçu une lettre de sa chère amie.
''Ma lumière,
As-tu déjà vu le soleil levant sur Ohara ? J'ai longuement hésité avant de t'écrire et ce n'est qu'après avoir vu la douceur des rayons de l'aube, derrière le grand arbre du savoir que j'ai finalement eu le courage de prendre ma plume et t'écrire un mot, cela sonne comme un faux roman, une belle histoire. Sache que je ne t'ai jamais oublié, tu m'as accompagné à chaque périple et dans ma quête, j'ai trouvé un endroit paisible où nous pourrions vivre toutes les deux.
Rejoins-moi,
Lili ''
A la lecture de ce parchemin, pas une larme ne perlait des joues de la blonde. Un sentiment vertigineux l'avait soudainement éprise. Sa raison de vivre lui avait envoyé un message, comme si la destinée lui montrait la voie à suivre.
Dans sa demeure,
Un matin...
Un matin...
Un goût amer de citronnade lui filait dans le gosier, perception réciproque au cœur, légère peine passagère. Elle avait planifié son départ, un gros fourbi dans un emballage digne des plus grandes bohèmes. Quand soudain, un bruit feutré par la bruine grondait à travers la porte.
- Ouvre-moi !
C'était un jeune marin qui frappait à la porte d'Amnis. Prise au dépourvu, elle lui ouvrit la porte.
- Tu vis au passé, Amnis ! Grandis !
- Moi ? !
- Oui toi ! Tu vis au passé, trois années de ta vie, gaspillée à rêvasser tandis que le temps file.
- Et si c'est le temps qui passe qui fait que l'on se connait
- Je t'en prie, reste.
- Non, Julian.
- Alors, change ! Ne raconte pas ton histoire au passé, vis-le au présent. Ne change pas pour moi, mais pour les lecteurs
- De quoi tu parles ? Tu divagues !
- T'es mon amour vague, au fracas de mes écumes et je sais tant bien que mal que tu ne m'aimeras jamais.
- Je t'aime différemment.
***
Elle prend son grand sac et caresse l'épaule du jeune Julian. Lui soufflant un merci au creux de l'oreille, elle suit le chemin qui la guide vers le port, vers sa nouvelle vie. Un jour, peut-être qu'elle reviendra sur Bliss. Elle passe le seuil de la porte, bagage en main sans se retourner, un regard larmoyant... Dans la grande ellipse qu'est sa vie, des bribes d'histoires, de déjà-vu, moments éparpillés comme une traînée de poudre après un Bang ! Onomatopée d'un maître du chantage, d'un art imperceptible. Elle est la plus fragile des femmes, celle de trop dans cette grande ville qui l'étouffe au pas des marcheurs. Elle arrive enfin sur le port où la veille, elle a pu repérer un navire au départ vers West Blue. Elle rétribue avec générosité un passeur et s’accommode de quelques vivres et d'un voile lui couvrant la tête.
- Bon, commençons...
Informations IRL
• Prénom :
• Age :
• Aime :
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece :
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
• Fait du RP depuis :
• Disponibilité approximative :
• Comment avez-vous connu le forum ?
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Amnis D Oliofingunt le Mar 18 Juil 2017 - 4:14, édité 24 fois