- HRP:
- Je conseille à tous les lecteurs d'avoir deux onglets ouverts à côté de celui-ci afin de mieux comprendre certains passages.
Il y a ma FT pour les techniques : https://www.onepiece-requiem.net/t17682-ft-mountbatten
Et la liste des grades utilisés dans l'armée de Vindex : https://i.servimg.com/u/f11/19/49/12/39/grades10.jpg
A savoir que dans cette liste, il n'y a pas les grades spéciaux de commandant de secteur (Général) et de généralissime. Eux, ils sont posés en PNJ ici : https://www.onepiece-requiem.net/t19924-etat-major-de-vindex
Bonne lecture !
Du sable pleins les yeux,
du sang pleins les mains
I.
Nouveau souffle
Isthme, été mille six cents vingt-sept. du sang pleins les mains
I.
Nouveau souffle
La chaleur était si forte, que les soldats étaient torse nus. Le soleil siégeait haut dans le ciel et tapait sur la peau des hommes. Du sable, il y en avait à perte de vue. Le désert d'Isthme faisait un incroyable décor.
Après avoir libéré Eminar, la quarante-huitième division d'élite était partie au sud prêter main forte à la quatre-vingt-unième division. Elle pataugeait lamentablement, s'enlisant dans le sable, barbotant dans les oasis, seuls endroits où une halte de longue durée pouvait être effectuée. Il y avait trois problèmes qui expliquaient de tels résultats.
Le premier était un problème technique. Les vindexois étaient mieux préparés à combattre dans un tel terrain. Ils connaissaient toutes les techniques pour rendre un séjour dans un désert le plus agréable possible. Le deuxième était un problème technologique. En effet, Vindex possédait un parc blindé assez important, qui était déployé dans trois des quatre secteurs du pays. Eminar avait échappé à la règle à cause de la jungle, l'utilisation de chars de combat n'étant pas adapté à un tel terrain. En dernier lieu, il y avait un problème humain. La division de la Marine avait à sa tête le contre-amiral Okubo Haruno. Le problème, c'est qu'il était à ce grade plus pour ses talents au combat que pour son sens de la stratégie. Mener une guerre n'était assurément pas du ressort de cet homme.
Les nouveaux arrivants étaient donc là pour en finir avec le secteur désertique. Les pertes avaient été bien moins élevées ici qu'à Eminar. L'équivalent de trois à quatre sections avaient péris depuis le débarquement. Tout ceci s'expliquait par le peu de combat qui avait eu lieu. En fait, l'apparition des tanks vindexois sur le champ de bataille faisait presque automatiquement paniquer Haruno, qui déclarait systématiquement la retraite. Ses subordonnés n'avaient pas reçu d'armes lourdes, ni d'autres matériels pouvant les contrer.
Pendant que le gros de la quarante-huitième migrait vers Isthme, quelques éléments restèrent dans les grandes villes telles que Thereon, Badilampa, Elek ou encore Towhow. D'autres se stabilisèrent face au fleuve qui traversait le pays et qui séparait Aldebaran, la capitale, des districts. Ils fortifièrent leurs positions afin de garde Eminar sous contrôle. A Mekiel, la soixante-dix-neuvième avait consolidé la frontière entre les deux districts. Le secteur tropical était maintenant sécurisé. Le seul risque qui subsistait serait une offensive des renégats par Aldebaran. Mais c'était peu probable, car toutes les troupes de la nation étaient déjà engagées dans ses différentes régions.
Cela faisait un peu moins d'un mois que la guerre avait commencé. Un marine sur quatre était déjà mort. Cela représentait un millier de morts. C'était énorme. Mais en face, le bilan était plus lourd. Sur dix mille engagés, deux à trois milliers de morts étaient à dénombrer. La conquête d'Eminar par la Marine était une défaite stratégique décisive. Elle avait porté un sacré coup au moral des troupes. Les Kamiens survivants avaient fuis comme ils le pouvaient. Certains furent capturés ou tués par leurs ennemis ; d'autres avaient réussi à rejoindre leurs lignes.
A Ishtme, une très bonne nouvelle arriva. Les convois de ravitaillement avaient apportés un matériel nouveau, tout droit sortis des laboratoires et des bases de test de la Brigade Scientifique. De l'armement lourd fut distribués aux sections, par une dotation bien définie. De plus, un équipement spécial fut distribué. C'était des chars de combat, comme ceux de l'armée vindexoise.
- Avec ça, on va leur foutre une sacrée dérouillée !
Les différents chars furent répartis de la sorte : un char par section pour l'appuyer, un char personnel pour un adjudant dans la Marine régulière ou un lieutenant d'élite. Cette disposition fut adoptée de sorte qu'il y ai un escadron de char, soit trois tanks dont un de commandement, pour soixante hommes. Il y avait trois modèles de chars : le Pontos, un char léger, utile pour la reconnaissance. Doté d'une faible puissance de feu et d'un blindage léger, il était cependant équipé d'une grande mobilité de par son moteur, ses transmissions et ses chenilles.
Le deuxième était l'Hypnos, un chasseur de char à tourelle ouverte sur le dessus. Il avait une bonne pièce d'artillerie, une bonne mobilité et un blindage raisonnable. Très utile dans la lutte antichar grâce à ses obus perforants, il était malgré tout peu efficace face à de l'infanterie.
Le dernier était le Cryos. C'était un char moyen, polyvalent. Rapide, puissant et bien protégé, il était capable d’exécuter un grand panel de missions.
Chaque escadron aurait un char de chaque modèle, le Cryos étant réservé au commandement. C'était la meilleure configuration possible, selon les ingénieurs. Le Pontos repérerai les cibles, l'Hypnos s'assurerait d'abattre les blindés ennemis et le Cryos s'occuperait du reste.
Ces merveilles de technologie émerveillaient les soldats qui les croisaient. Bien qu'ils avaient déjà vus des chars, ces derniers leur avaient surtout inspirés de la crainte et de la peur. Peu avaient été capturé. L'arrivée massive de tanks à leurs côtés remontait le moral des troupes à un point insoupçonné. Ils étaient comme des enfants qui découvraient un nouveau jouet. Mais la dimension était tout autre, bien évidemment. Les jouets en question pouvant leur sauver la vie.
Mais d'autres choses étaient arrivées avec tous ces nouveaux équipements. Des hommes, des recrues venues remplacer ceux qui étaient déjà tombés. Les escouades se reformaient. Les sections se remplissaient. Les divisions faisaient le plein d'hommes avant d'en perdre à nouveau. Le pire, c'était que ce n'étaient que des jeunes sans expérience pour la plupart, sauf pour les sous-officiers et les officiers. C'est tout juste s'ils avaient fini leur formation. Déjà qu'envoyer des bleus sur Grand Line était un pari risqué, les envoyer dans un théâtre d'opération pareil était plus que suicidaire.
Dernière édition par Mountbatten le Jeu 27 Juil 2017 - 14:44, édité 2 fois