Noble d'une longue et ancienne lignée, le Marquis de l'Esne est une personnalité incontournable en matière d'industrie minière boréaline. Major de sa promotion à l'époque et héritier des industries minières Séraphin qui dut, à cause des pénuries que nous connaissons tous, se reconvertir sur un secteur un peu plus en aval, à savoir la métallurgie il n'a de cesse d'obtenir la main-mise des moyens de productions miniers de l'ensemble de l'île, avec pour but non dissimulé d'en tirer un poids bien évidemment politique. Un homme à l'allure altière et à l'aura imposant le respect et la servilité, il n'en reste point un individu pragmatique à l'extrême.

Une personne sympathique et des plus affables, Maëllys de Frankrijk est une dame de la haute société organisant des soirées mondaines et ayant très bonne réputation en tant que philantrope et mécène des arts.

Initiée aux principes humanistes dès son plus jeune âge par feu son père, la Révolution eut tôt fait d'elle un agent loyal et dévoué. Sponsorisant plusieurs agents dormants de la Révolution à Boréa, son investissement fut mis en suspens depuis les troubles des années 1626...

Ministre du Cadastre, des Mines et des Terres, Niklaus est un administrateur de génie sensé s'occuper de la logistique interne des collectivités et des territoires boréalins. Historiquement, la charge comportait également une clause de sondage des activités minières du pays, ce qui fait de lui l'homme responsable devant le roi de la bonne santé de l'industrie sidérurgique boréalines, ainsi que de l'occasionnelle agriculture. Hélas, dans les faits, Niklaus reste un acteur passif, fataliste quant à l'issue tragique de la plus grande source de revenu de l'île, au courant des accords avec le Gouvernement Mondial , il se contente d'analyser l'état actuel et peser le pour et le contre des solutions alternatives. Mais les gens lui reconnaîtront une chose : dévoué à son roi; ce qu'il fait, il le fait bien.