8. Y'a 8 donzelles à bord. On vogue vers la catastrophe...
Le pseudonyme, c'est pour le style et l'anonymat. Le surnom, c'est pour la barbe. Pour tout le reste, y'a 54 ans de muscles secs comme la coque d'un navire à cale depuis des mois, de peau rugueuse et au moins aussi poisseuse qu'un filet de pèche tout juste remonté, de dents aussi blanches qu'un bulot dans l'assiette d'un crève la faim, et de malchance.
La malchance, c'est de naissance. Et si c'est pas une vraie guigne comme d'autres professeurs, c'est juste un amoncellement de petites péripéties anodines et trop souvent inintéressantes pour êtres narrées. C'est 54 ans d'une neutralité exacerbée. Orion voulait être professeur, justement, d'une île où les enfants ne savaient compter que parce qu'il fallait pas perdre un porc. Ses parents se sont marrés et le petit Orion est retourné nettoyer le purin. Juste un destin de merde quoi. Du genre à faire que ses parents ont péri d'une maladie à la con. Grippe porcine qu'à dit le clergé du coin qui ne disait ses messes basses qu'à l'oreille d'une fille des champs. Sur laquelle Orion avait des vues, mais ce n'est encore qu'un détail de son existence tragicomique. Il a vendu ses porcs pour une poignée de pain, ce qu'il restait du toit de chaume de ses parents pour une coque de noix, a voulu faire le coup de la fuite avec la fille des champs, vers plus loin, plus grand et plus riche. Il est parti seul. Il a vogué sur un voilier, en solitaire, vivant de pêche et de rencontres avec des pirates heureux de lui voler à chaque fois voiles, rames et poisson. A quatre reprises en un an. À 30 ans, ça ne pouvait plus durer. Il a trouvé une caserne et s'est engagé.
Pour tout le reste, il y a 24 ans de bons et loyaux services en tant que barreur. A destin misérable, boulot à la con. Il n'avait jamais espéré beaucoup, le Orion, il avait toujours eu la tronche de l'emploi, le mec ripailleur, bon rieur et joyeux luron. Assidu au travail comme à la sieste, il ne s'est jamais mis personne à dos. Il tient la barre d'une main de maître et c'est peut-être la seule chose bien qu'il ait fait dans sa vie et qu'il continue à bien faire. C'est le genre d'Homme à aimer regarder une femme, sans jamais l'aborder. Et s'il est superstitieux comme un marin, il n'en reste pas moins gentil et protecteur. Il est juste assez ronchon et plutôt bourru. Faut dire qu'aux dernières nouvelles, la Colonel Mona Lisa vient de passer l'arme à gauche alors qu'il venait d'intégrer son équipage.
À Destin pourri...
Niveau évalué : Dorikis : 1200 PP : 80 PI : 150
Créateur du PNJ : Rachel
Habiletés/Pouvoirs :
Posté Jeu 17 Aoû 2017 - 15:25 par Blacrow L. Rachel
Va-nus-pieds de profession et orpheline de naissance, Jenny a grandi sur Jaya. Probablement l'une des pire plaies de Grand Line. Beaucoup ignorent encore qu'il est possible de grandir là-bas sans y mourir ou y pourrir ou y fourbir. Eh bien c'est bien vrai, c'est impossible. Jenny n'y est pas morte, elle n'y a pas pourri (ni physiquement ni mentalement) ; Elle y a fourbi ses forces, ses bras, ses jambes, son mental, et sans cesser d'y férir, en est ressortie vivante et férue d'adrénaline.
Nous parlons ici de choses que tous ignorent et dont Jenny ne parlera jamais, mais elle est loin de se plaindre de son enfance : elle ne fut pas dorée, mais elle sut y faire, apprit à survivre ; elle sait que beaucoup n'eurent pas cette chance. Elle s'en tira à très bon compte. Rarement battue, jamais violée, plutôt acceptée, elle s'est vite rendu compte que les coquillages des nuages étaient une ressource rare, très rare, et très très recherchée. Se vendant à des prix exorbitants. Elle en trouvait parfois sur la plage où elle dormait, et dans ces cas là, elle les revendait au plus offrant pour vivre sereinement quelques mois. Bien sûr à plusieurs reprises on tenta de les lui voler ou de la tuer pour se procurer le trésor sur lequel elle avait mis la main et qui s'était échoué depuis les cieux, mais elle parvenait à leur échapper et à vendre l'objet aux concurrents. Elle s'en sortait toujours.
Ce qui était formidable avec ça, c'est qu'ils auraient pu les chercher eux-mêmes, et ils le firent. Mais ils eurent beau ratisser la plage, y camper, l'annexer, Jenny fut toujours et immanquablement la seule à les trouver. Un pouvoir spécial ou une chance mirobolante ? Mettons sur le pouvoir : la chance n'existe pas en ce monde.
Puis un jour, elle cessa de les vendre et se mit à les cacher. Prétextant ne plus en trouver, prétextant les vendre à d'autre, prétextant les briser, elle les entreposa, les garda pour elle. Et finalement, elle mit le tout dans un gros sac de jute et s'enfuit en mer avec les dials les lus intéressants qu'elle put garder. À presque 20 ans.
Comment a-t-elle réellement réussi à survivre là-bas ? Pendant tout ce temps ? Pourquoi n'est-elle pas partie plus tôt ?
Elle débarqua dans une caserne banale, quelques années plus tard, avec ses pieds aussi dur que du bois et une connaissance en ingénierie et en mécanique qu'elle n'avait pas apprise sur Jaya et toute une cargaison de dials plus ou moins utiles. Les marins virent débarquer une jeune fille qui n'hésite pas à remettre en question, dont l'intelligence développée n'est jamais partagée, une gamine énergique qui ne s'arrête jamais soit de bouger soi, lorsqu'elle ne peut pas bouger, de parler. Une hystérique enflammée capable de fuir un combat perdu d'avance mais de sauter à pieds joints dans une bagarre qu'elle est sûre de gagner. Quitter à casser des dents au passage. Une femme qui sait se montrer discrète comme se grimer de masques pour se fondre dans la masse. Et insubordonnée sur les bords. Et qui se plaint. Tout le temps, à tout sujet ; même en étant consciente que sa vie actuelle est bien meilleure que celle qu'elle a jamais eue, ailleurs, sur Jaya.
Niveau évalué : Dorikis : 1500 PP : 100 PI : 250
Créateur du PNJ : Rachel
Habiletés/Pouvoirs : Maîtrise des Dials Détection des Dials
Dernière édition par Blacrow L. Rachel le Mar 22 Aoû 2017 - 19:06, édité 2 fois
Posté Mar 22 Aoû 2017 - 17:46 par Raphaël Andersen
Salut Rachel,
Sur le principe c'est validé, mais du coup va falloir passer en Fiche Technique pour les demander en accompagnateur si c'est ton équipage. Et si Orion passe en brute (max 1/5), comme tu n'as pas encore atteint les 9000 Dorikis, Jenny ne va pas pouvoir passer en hommes de main (max 1/3) mais en bras droit (max 1/2). Ce sera plus lourd sur le cumul, et donc pas forcément possible, donc je te laisse voir si tu veux modifier.
Posté Mar 22 Aoû 2017 - 19:06 par Blacrow L. Rachel
Oh ! des infos que j'ai ratées en épluchant le forum !
Bouh Raph, merci d'être passé ! Je les mettrai sur ma fiche technique une fois l'équipage validé et officialisé (la fiche est bien au chaud sur mon ordinateur ^^)
Pour Jenny, j'avais pas saisi la première fois, mais je peux même la passer à 1500 Dorikis et en faire une seconde brute. J'ai pas réellement besoin de gros pnjs, je devrais avoir de gros PJ. =D
Posté Mar 22 Aoû 2017 - 19:11 par Raphaël Andersen
Comme tu préfères, le tout est validé en tout cas
Ouep, ça a pas mal bougé du côté des PNJs, hésite pas à y jeter un bon coup d'oeil \o.
Posté Mer 27 Déc 2017 - 1:07 par Blacrow L. Rachel
Hop, juste pour dire que je vais passer cette demande sur ma fiche technique puis sur fiche d'équipage, donc probablement qu'on va pouvoir clore ce topic !