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Sofia Diemer, Démone Culinaire

Diemer Sofia
Pseudonyme : La Démone Culinaire
Age : 20 ans
Sexe : Femme
Race :Humain

Métier : Cuisinière
Groupe : Civile

But : Devenir la maîtresse de Zaun et éventuellement la meilleure chef de toutes les mers.

Équipement : Une gaine de couteaux, incluant un couteau de chef, un couteau d’office, un économe, une Maryse, une spatule de bois, une spatule de métal plate pour les pâtisseries, un désosseur et un couteau a fileter. Chaque couteau est haute-gamme, et la gaine est en cuir et est déroulable. Elle traîne aussi une poêle en fonte.

Parrain : Personne, je connaissais déjà par moi-même ^^

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Nope
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Bah du coup j’crois pas avoir à répondre ^^

Codes du règlement :


Description Physique

Sofia Diemer est une individu assez grande pour la norme féminine, touchant les 185 centimètres et lui permettant d'éviter les mâles qui se croiraient supérieur de par leur taille. Trônant au sommet de cette hauteur, de brillant cheveux écarlate couvre l'entièreté de son crâne et sont laissés libres dans leur descente jusqu'au bas des omoplates de la cuisinière, mis à part quand elle s'attelle à exercer son gagne-pain, moments où elle attachera ses cheveux en queue de cheval avec un bandeau de tissu doré, laissant tout de même de longues mèches jusqu'aux épaules, mais remontant la majorité de la chevelure vers le haut. L'écarlate chevelure couvre presque toujours l'œil gauche de Diemer, qui est d'une couleur ambrée, avec des pupilles fines à la verticale semblables à celle des races félines. Elle a d'élégants sourcils qui se révèlent majoritairement quand elle couvre l'ambre de ses yeux et des sourcils fins embrassant très bien la structure osseuse du visage de la cuisinière. Toujours au niveau des os, Sofia possède un nez relativement fin et discret. Sa bouche, quant à elle, est fermée par des lèvres légèrement rosée, révélant en permanence une petite canine qui, comme les pupilles de la demoiselle, est une autre caractéristique semblable à celles des félins. Ses dents en tant que telles sont très bien entretenues, la volonté de la cuisinière à pouvoir goûter les aliments à leur plein potentiel étant extrêmement puissante.

Sa nuque, quant à elle, est assez fine et longue, connectant élégamment le corps de la jeune femme avec son magnifique visage. Les épaules de la demoiselle sont assez fines, bien qu'assez résistants. Les bras qui y sont connectés sont longs et musclés de par la vie de cuisinière que Sofia maintient depuis plusieurs années qui l'a forcé à développer grandement sa musculature pour être plus efficace. Les doigts de la cuisinière sont quant à eux fins et souples, lui permettant de faire des mouvements compliqués quant à la mise en place des plats de manière plus faciles. Son torse, quant à lui, possède une poitrine de taille moyenne assez respectable et des abdominaux assez résistants de par ses entraînements réguliers, tout cela couvert par un chandail beige en laine qui la protège du froid. Elle porte aussi souvent par-dessus une veste de cuisinière noire, la protégeant de tous liquides brulants ou morceaux tranchants qui pourraient lui foncer dessus. Une autre mesure de protection est un tablier blanc qu'elle porte à la taille, protégeant ses hanches, son bas ventre et ses cuisses jusqu'aux genoux de toute saleté qui pourrait s'y loger. Parlant de ses jambes, elle porte majoritairement une jupe à carreaux qui lui descend jusqu'à genoux, couvrant ses jambes musclées par tout le temps dans son existence qu'elle a pu passer à se tenir debout dans la cuisine. On voit surtout cela au niveau de ses mollets, qui sont extrêmement solides. Parlant de mollets, elle porte par-dessus ces derniers des collants noirs qui descendent jusqu'à ses pieds, par-dessus lesquels elle porte des souliers noirs à bout renforcé avec des bouts en acier, tout cela antidérapant, la protégeant des chutes d'objets et des liquides au sol.

Au niveau de ses expressions facials, Sofia aura la majorité un sourire doux au visage, qui se changera rapidement en sourire carnassier quand elle apercevra des adversaires, culinaires ou non, digne d'être défier, ou des aliments/recettes qui titille sa curiosité. Il lui arrivera souvent d'avoir un bête sourire au visage et ses yeux observant le plus possible sont témoins d'une curiosité sans borgne, majoritairement au niveau culinaire, pour la jeune femme. Un fait marquant sur la jeune femme est sa faible résistance au froid. En effet, si elle se trouve dans un environnement ou la température est inférieure à cinq degré Celsius, elle aura beaucoup plus de difficultés à fonctionner que dans des situations au climat normal. Aussi, si la température devait toucher le moins quinze degré Celsius, Sofia arrêterait alors complètement de bouger, pour une raison qui est inconnue de tous ceux qui la connaissent. Ensuite, au niveau de la parole, elle parle avec un accent qui ressemble fortement à celui qu'un individu d'origine Germanique aurait lors de dialogue français. Finalement, au niveau de la démarche de la cuisinière, elle sera soit sautillante, se déplaçant en petit bond, comme si elle gambadait, ou à petit pas rapides, tels un chat poursuivant sa proie.


Description Psychologique
Une des caractéristiques les plus fortes de Sofia est sa curiosité débordante, en particulier au niveau culinaire. En effet, la jeune cuisinière n'hésitera jamais à goûter quoi que ce soit, étant sans cesse à la recherche de nouvelles saveurs et nouveaux aliments inédits. Si elle doit manger des insectes ou des animaux qui pourraient la tuer avant ou après leur mort, elle ne reculera pas. Mais sa curiosité ne se limite pas au domaine de la nourriture : elle est aussi curieuse sur à peu près tous les autres plans de la vie, s'intéressant assez facilement a toute chose nouvelle et voulant les découvrir. C'est pour ça qu'elle adore rencontrer de nouveaux individus et explorer de nouveaux lieux, car cela satisfait son explosive curiosité. Toujours en lien avec la cuisine, Diemer est extrêmement passionné par le domaine. Élevée dès son plus jeune âge dans un environnement culinaire, elle a baigné dans l'atmosphère gastronomique toute sa vie et est donc imprégné d'une volonté de performer parmi les meilleures du domaine. Elle veut sans cesse redéfinir ses plats, changer sa méthode, si cela veut dire qu'elle pourra cuisinier des plats meilleurs qu'avant. Suivant cela, on peut découvrir qu'elle est très compétitive, pas seulement dans la cuisine, mais sur tous les plans de sa vie. Que ce soit en combat, en cuisine, en jardinage, elle essaiera toujours d'être meilleure que les autres et de mieux performer. Ces trois caractéristiques de Sofia aident grandement à comprendre sa vision du monde, soit comme un endroit à découvrir et rempli de gens à vaincre. Elle voit le monde comme une série de compétitions qui lui sont inconnues et qu'elle se doit de découvrir et de gagner.

Au niveau de l'attitude de la cuisinière, elle vogue entre deux principales. Une attitude plutôt rieuse avec laquelle elle passe son temps à rire de la moindre blague ou chose drôle, ayant l'air de la plus simple des sottes. Son autre attitude la voit être assez sérieuse, gardant néanmoins son sourire au visage. C'est cette deuxième attitude qu'elle affichera souvent lors de combats ou des concours, culinaires ou non. Mais de cette attitude et de ces traits de caractère découlent un autre trait, qui ne plaît pas aux autres : elle est très individualiste et orgueilleuse. Ses buts et sa volonté découlent de s'améliorer elle-même pour accomplir ses objectifs. Elle ne se laisserait pas ralentir par des fardeaux ou des gens inutiles. Bien entendu, travaillant dans le milieu culinaire, elle a besoin de collègue et d'individus pour la supporter, mais ces gens resteront toujours seulement des collègues. Ne vous laisser par-contre pas tromper, elle admire les gens forts (bien qu'elle voudra les défier) et peut se lier d'amitié, mais elle ne s'encombrera pas d'individus faibles autour d'elle, se contentant des puissants et de ceux à son niveau. Elle pense avant tout à elle-même et le bien-être des autres vient loin derrière dans ses priorités.

Parlons plus en détail de la vision du combat qu'à Sofia. Eh bien, premièrement, elle adore combattre. Elle juge que c'est le meilleur moyen de jauger de la puissance d'autres individus et que c'est aussi la façon la plus efficace de montrer qu'elle est plus puissante que les autres. Ensuite, elle considère cela comme une nécessité pour progresser dans la vie, ayant été élevé sur une île où les plus forts règnes et les plus faibles sont traités comme des rats. Elle combat donc pour gagner, perdre étant pour elle inconcevable si elle veut rester au sommet de l'échelle sociale (ou s'y rendre). Sofia est aussi assez impitoyable durant et après les combats. En effet, si quelqu'un est une menace pour ses possessions ou pour elle, Diemer fera tout pour l'éliminer rapidement, ne laissant aucune chance à l'adversaire si elle en a l'occasion. Après tout, l'efficacité et la qualité sont des qualités très importantes pour une cuisinière.

En rapport aux idéaux politiques de Sofia, on pourrait dire qu'elle est assez neutre sur le sujet. Elle apprécie le maintien de l'ordre du Gouvernement et des Marines, mais déteste leur répression. La cuisinière trouve louable les volontés des révolutionnaires de changer le monde, mais trouve cela inutile. Quant aux pirates, Sofia aime bien leurs idéaux de liberté et de règne du plus fort mais n'apprécie que rarement la manière dont ils atteignent leurs buts, s'en prenant aux faibles dans des pillages inutiles et inefficaces. C'est pour cela que la jeune cuisinière préfère rester une individue civile et faire ses affaires dans son coin, loin des affrontements des grandes puissances du monde.


Biographie

L’île de Zaun est un endroit très étrange dans son fonctionnement. En effet, la vie des habitants du lieu tourne autour d’une compétition constante pour rester au sommet de l’échelle, pour demeurer un gagnant et ainsi garder sa place. Si on devient faible a Zaun, on se fait voler sa place. C’est une île où seuls les forts peuvent prospérer et où les faibles se terrent dans les souterrains. Et c’est aussi le lieu de naissance de Sofia Diemer.

C'était en l'année en 1607. La ville retentissait comme à son habitude des bruits de machines et des combats, partie intégrante de l'atmosphère de la ville. Dans l'hôpital à la pointe de la technologie d'Ord Mantell, le maître de services Walter Diemer et sa femme, la chef Tabea Diemer venaient d'avoir une petite fille. Ce moment, l'accouchement, était un moment que les deux parents avaient craints et attendues pendant plusieurs mois. En effet, la crainte relevait du fait que leur restaurant aurait pu avoir un problème quelconque, un manque de main d'œuvre ou bien un individu qui serait venu défier le restaurant pendant leur absence pour leur voler. Mais l'attente de la petite et la joie que les deux parents ressentirent quand elle vint à la vie surpassa rapidement la crainte. Ils avaient beaucoup d'espoir pour la petite Sofia à ce moment-là.
Dès le premier jour de vie de Sofia, ses parents se remirent au travail. Il n'était pas question qu'ils laissent l'établissement sur lequel ils avaient travaillé durant de longues années tomber à l'eau à cause de leur enfant, malgré tout l'amour qu'ils lui portaient. C'est la raison pour laquelle Sofia Diemer grandit élevée par une servante que le couple Diemer avait engagé pour s'occuper de leur fille pendant qu'eux travaillaient, ne passant que peu de temps au côté de leur progéniture. Il fallait se rappeler que la structure même du restaurant des Diemer était semblable au fonctionnement de la société de Zaun : si un employé défiait avec succès la chef, il prenait sa place et le restaurant. Et les employés faibles ou incompétents étaient très rapidement renvoyés, seul la crème de la crème des cuisiniers de Zaun étant acceptés dans le restaurant, qui avait une renommée assez impressionnante, certaines îles à proximité en entendant même parler. Le restaurant se nommait alors Le Herrliches, soit Le Glorieux dans notre belle langue.

A partir de l'âge de sept ans, Sofia commença à aider ses parents en cuisine, s'occupant des tâches les plus simples, tels que le lavage de la vaisselle, l'épluchage des légumes et passer le balai. Faire cela lui permit enfin, après sept longues années, de réellement apprendre à connaître ses parents et d'avoir l'occasion de les voir plus que trois heures par jour. Elle commença aussi à absorber l'ambiance de Zaun, voyant les employées disparaître les uns après les autres et être remplacés par d'autres dès qu'ils ne faisaient plus l'affaire, voyant assez rapidement que les faibles étaient éliminés et seuls les forts restaient. Vous pouvez donc deviner que la mère de Sofia, Tabea, était une femme sévère qui n'acceptait pas moins que la perfection dans sa cuisine. C'est de cette femme que Sofia tenait sa chevelure écarlate, son père ayant des cheveux bruns. Tabea possédait le restaurant depuis huit ans quand Sofia était née et le succès du restaurant était aussi important que la santé de sa propre fille pour elle. Certains pourraient dire que c'était une mauvaise mère de par cela, mais elle aimait beaucoup sa fille et ne la négligeait pas par choix, mais par obligation. En effet, sans son restaurant, Tabea ne pourrait rien faire d'autre, surtout sur Zaun, la restauration étant son seul talent et sa seule force. Le père de Sofia, lui, était un peu plus doux, évitant la sévérité de la cuisine et se concentrant sur le service. Il dirigeait les serveurs du restaurant avec une main de fer, faisant tout pour que le client soit bien servi et sorte du restaurant satisfait de son repas. À deux, le couple dirigeait très bien le restaurant.

A l'âge de 14 ans, Sofia obtint enfin le droit de travailler en tant que cuisinière et d'avoir son propre couteau. Ayant eu sept ans pour apprendre à connaître l'emplacement de chaque outil et de chaque aliment dans la cuisine et la chambre froide, Diemer put rapidement apprendre les bases et les recettes du restaurant et devint, après un an, une des cuisinières piliers du restaurant. À seize ans, elle aurait dû devenir une chef de partie, ayant enfin des responsabilités dans l'entreprise familiale. Mais le destin en voulut autrement quand un prodigieux cuisinier fut engagé dans les cuisines : Douglas Silveira, cuisinier arrivé sur Zaun un mois auparavant. Il passa trois mois à travailler en tant que cuisinier et tout le personnel vit rapidement qu'il était un des plus talentueux cuisiniers de l'île, voir même de North Blue. Non seulement était-il un parfait cuisinier, il était aussi un redoutable combattant, ce qu'il put démontrer dans un combat contre un cuisinier ivre, cuisinier très bien baraqué, qu'il réussit à mettre hors d'état de nuire en un seul coup bien placé.

Et donc les événements que craignait Tabea depuis des années arrivèrent : un matin, Douglas se présenta au restaurant avec un serveur et un homme-poisson que personne ne connaissait et il défia les propriétaires du restaurant sur trois niveaux : la cuisine, le service et le combat. N'ayant pas le choix d'accepter, Tabea et Walter affrontèrent Douglas et ses deux compagnons, un sous-chef du restaurant qui avait quelques talents martials s'occupant d'affronter l'homme-poisson sur le domaine du combat. Ce fut une défaite totale pour le personnel du Le Herrliches. Après sa victoire, Douglas devint propriétaire du restaurant, fit renvoyer Tabea et Walter de par leur défaite, ainsi que la sous-chef ayant affronté l'homme-poisson et la fille des propriétaires, Sofia. Les rêves du couple Diemer furent brisés en même temps que leurs vingt-quatre longues années d'effort, détruits en une seule matinée. Encore à ce jour, Douglas et ses compagnons sont les propriétaires et maîtres du Le Herrliches, qu'ils dirigent avec une sévérité beaucoup plus grande que celle de Tabea. On dit que le restaurant devient peu à peu le point convergeant des cuisiniers de North Blue, qui sont tous intéressés par la croissance du restaurant de Zaun.

Après ces événements, la famille Diemer quitta l'île de Zaun, le couple étant fatigué de leurs longues années de combat culinaire qui avait mené à la défaite de leurs rêves. Ils prirent les voiles en direction de Tanuki, où le couple espérait pouvoir vivre les prochaines années de leur vie tranquillement en cultivant la terre. Malheureusement pour eux, Sofia avait été contaminée par l'esprit de Zaun depuis longtemps et, contrairement à ses parents, elle était loin de vouloir se détacher immédiatement de l'île et avait déjà comme plan d'y revenir avant même de la quitter. Dès leur arrivée sur Tanuki, Sofia continua de s'entraîner dans l'art culinaire, faisant affaires avec de nombreux cultivateurs agricoles et de nombreux éleveurs de moutons, apprenant à cuisiner la viande de l'animal touffu à la presque perfection. Elle noua aussi des liens d'affaires secrets avec les éleveurs et agriculteurs, leur promettant de faire importer leurs produits sur Zaun dès qu'elle aurait pris le contrôle d'un restaurant local.

A l'âge de dix-huit ans, Sofia était devenue une cuisinière hors-pair. Mais elle savait pertinemment que d'avoir un seul talent ne l'aiderait pas à progresser sur Zaun, ville sans loi. Elle devait pour ce faire devenir puissante physiquement. Pour cette raison, elle commença à s'entraîner jour et nuits, négligeant même la cuisine pour pouvoir maîtriser un style de combat liée de près à la cuisine, consistant à se servir des multiples outils culinaires pour frapper et couper l'adversaire. Elle mit un an avant de sentir qu'elle était compétente au combat, bien qu'il lui manquait alors une chose très importante : des outils de qualité exceptionnelle. Pour cette raison, elle consulta Hojimo Kanemitsu, forgeron de génie de la garnison des Marines de Tanuki. Ayant amassé une bonne quantité d'argents au cours de sa courte existence, elle décide de dépenser l'intégralité de ses dépenses pour que le vieillard accepte de lui forger des couteaux et des outils dignes des plus grands cuisiniers des mers bleues. Le forgeron accepta, ayant vu la passion débordante de la jeune femme et, après quatre longs mois, il termina de forger le kit de couteaux et d'outils qui figurent aujourd'hui dans la gaine de Sofia. Ayant tout ce dont elle avait besoin pour retourner a Zaun, elle quitta la maison sans un mot, n'ayant rien à dire aux faibles qui l'avaient élevée et partit explorer de nombreuses îles de North Blue pendant les mois qui suivirent. Après qu'un bon laps de temps ce soit écoulé, Diemer arriva à Zaun, le sourire aux lèvres et avec une seule idée dans la tête, idée qui s'était développé depuis qu'elle était toute jeune et qu'elle avait elle-même cultivée pour la faire grandir :

« Je vais devenir la maîtresse de Zaun »



Test RP
Sofia se sentait, pour la première fois en plusieurs années, enfin dans son milieu naturel. Les odeurs désagréables de la cité industrielle, les sons discordants et presque impossibles à isoler les uns des autres, le léger brouillard causé par la pollution de l'île qui flottait en quasi-permanence, toutes ces sensations faisaient en sorte que la cuisinière se sentait enfin chez elle. Bien entendu, elle ne possédait littéralement rien d'autre sur les lieux que ce qu'elle portait sur le dos, mais elle était bien décidée à régler le problème le plus rapidement possible. Diemer n'accepterait pas de rester au bas de l'échelle sociale pour longtemps, le danger de dormir à l'extérieur dans une ville aussi dangereuse étant évident. Son premier objectif en arrivant sur l'île fut donc d'acquérir un lieu où elle pourrait dormir sans avoir à craindre d'être cambriolé ou assassinée pendant son sommeil par quelques brigands. Et quoi de mieux pour accomplir son premier but que d'utiliser ses compétences culinaires?

Sofia commença par parcourir les centaines de rues s'entrecroisant à travers toute la ville, observant les divers commerces, autant les anciens de quand elle était encore résidente de l'île que les tonnes de nouveaux qui avaient apparus (et qui ne tarderaient pas à disparaître). Cette promenade avait comme objectif de permettre à Diemer de trouver un genre de commerces bien particuliers, qui étaient assez rares sur Zaun mais tout de même présents en petites quantités : les « Food truck » ou camions de nourritures. Concept assez simples, il s'agit de mini-restaurants se trouvant dans des sortes de charrettes, pouvant se déplacer et contenant de petites cuisines renfermés. Si la cuisinière en obtenait un pour elle, non seulement obtiendrait-elle un lieu de résidence, bien que très petit, mais aussi un commerce qui lui permettrait d'obtenir une certaine notoriété autour de ses lieux de ventes, ainsi que de précieux Berry.

C'est finalement dans le centre-ville de Zaun que Sofia trouva exactement ce qu'elle cherchait : un chariot équipé de deux fours surmontés chacun par six rond de poêle, deux friteuses et, surtout, d'assez d'espace pour que la cuisinière puisse y dormir sans problème. L'extérieur du chariot était de couleur rouge, mais n'avait probablement pas été retouché depuis des années, la couleur étant devenue beaucoup moins brillante et claire à force d'être en contact avec de la fumée et de la pluie. Néanmoins, avec quelques retouches, le camion pourrait être magnifique. Diemer n'avait plus qu'à l'obtenir.
Cette dernière s’approcha du chariot. Le commerce ne semblait pas faire fureur auprès de la population, la majorité des individus semblant aller manger dans des commerces qui semblaient plus neufs ou dans des restaurants. S’étant approché, Sofia pu regarder le court menu qui était offert aux clients de l’établissement :



  • -Burger avec boulette de poulet frit
    -Barquette de frittes faites maison
    -Wrap de poulet frit
    (Tout cela servi avec mayonnaise maison)


Autant dire que le commerce semblait être spécialisé en aliments frits. Pas une mauvaise initiative au vu de la nature de l'établissement, mais manquant clairement d'une variété qui pourrait amener de nombreux clients à revenir plus tard. Sofia avait appris dès son plus jeune âge que la variété et le changement dans un menu étaient nécessaires à la réussite d'un (e) cuisinier (ère). Sortant un petit calepin, la jeune femme se mit à gribouiller quelques plats qu'elle avait envie d'essayer, se posant sur le comptoir du camion pour faire cela et attirant par la même occasion le cuisinier de l'endroit, un homme dans la quarantaine avec une bonne bedaine et un crâne dépourvue de pilosité.

« Bonjour, ça va être quoi pour vous? »

« Le camion »

« Quoi? »

«Ch’fais brendre le camion »

Le gros propriétaire à la voix grave resta surpris de la demande assez sèche de la jeune femme à l'accent germanique qui se trouvait devant lui, ne sachant pas trop comment réagir. En effet, il était rare que les habitants de Zaun se battent pour des commerces aussi bas de gamme que des vendeurs de nourritures de rue. Il était très probable que l'homme qui gérait le commerce ait jadis été employé d'un restaurant de l'île avant d'en être renvoyé, étant forcé de trouver un moyen de survivre alternatif. Ne laissant pas le temps au propriétaire de répondre, Sofia enchaîna :

« Fous affez deux choix : battez-fous affec fos poings ou affec fos talents dans la cuizine. Et che déconzeille le bremier choix. »

« Je vais prendre la deuxième option, dans ce cas »

Diemer esquissa son sourire carnassier, étant prête depuis le début à un défi culinaire. Elle était enfin à Zaun, où seuls les forts avaient leur mot à dire. Si elle désirait avoir quelque chose, elle n'avait qu'à se battre avec le ou la propriétaire pour l'avoir. Ne s'étendant pas trop sur ses sentiments extatiques quand à l'atmosphère de son île natale qui la rendait plus heureuse que jamais, elle élabora les règles du combat des deux cuisiniers :

« Nous allons cuiziner chacun zur une période de quatre heures. Arh! Celui d’entre qui aura eu le blus de clients bentant ce tembs la zera conzidéré comme le gagnant(e). »

« Ça me convient. Je vais prendre les quatre premières heures, dans ce cas. »


« Jawolh! »

Le gros cuisinier s'attela dès lors à la tâche, Sofia le voyant ajouter des produits à son menu et travailler doublement plus fort et efficacement que quand elle l'avait aperçu plus tôt. Mais elle ne passa pas les quatre heures qui suivirent à observer son rival, non. Elle préféra aller faire de nombreux achats d'aliments qui lui seraient utiles pour les recettes qu'elle devrait réaliser en très grande quantité. Elle profita aussi de tout son temps libres pour faire de la publicité, conseillant a de nombreux individus de venir manger au camion quand ce serait le tour de Diemer de cuisiner et qu'elle allait offrir des produits inédites très peu utilisés sur l'île.

Quand Sofia revint au camion, elle avait tous les ingrédients nécessaires pour cuisiner durant les quatre prochaines heures et savait déjà qu’elle aurait un minimum de clientèle. En s’approchant de son adversaire, elle s’informa du nombre de clients que ce dernier avait eu, ce dernier répondant qu’il en avait eu une quarantaine, ce qui n’était pas si mal au vu de la basse popularité du commerce. Rassemblant son écarlate chevelure en queue de cheval, enfilant sa veste et son tablier, Diemer entra dans la cuisine.

Le poste de travail de la jeune femme fut nettoyé et installé en moins de deux minutes et les ingrédients des premières préparations étaient tous prêt en quantité adéquates après cinq minutes. Durant les quatre heures qu'elle avait passé à attendre, la cuisinière avait procédé à un marinage de pieds de moutons dont les os avaient été retirés après une cuisson préalable. Le marinage avait été fait dans une terrine et ils avaient été assaisonnés de sel, poivre et citron. Elle commença d'abord par faire chauffer de l'eau jusqu'à son bouillonnement avant d'y verser deux bonnes grosses quantités d'abricots et de pruneaux qui avaient été épluchés au préalable. Le processus avait comme objectif de faire entrer l'eau dans les fruits et de les faire gonfler. Pendant que ces derniers gonflaient, elle ferma le feu, laissant le processus se faire tranquillement et commença à mélanger du romarin, du sel et du poivre en très grande quantité à l'aide d'un mortier.

Quand le mélange fut terminé, elle éplucha une quarantaine de patates à une vitesse digne d'une cuisinière qui avait dédiée sa vie à son métier, créant un doux bruit de glissement répétitif, et les plongea dans une marmite d'eau froide pour prévenir leur brunissement. Dès qu'elle eut fini, elle transféra les fruits dans une casserole sèche, que Sofia fit chauffer en y ajoutant du sucre, du beurre et du miel, laissant le beurre fondre et permettant à la substance d'absorber le sucre et le miel, le premier permettant de mieux liquéfier le mélange grâce à ses propriétés incroyables. Quand la solution fut uniforme, elle y ajouta des bâtonnets de cannelles, ajoutant un goût bien distinct et riche au mélange. Elle compléta finalement le tout avec plusieurs louches de sauce à la viande de moutons et plusieurs cuillères à soupes d'eau, finissant un mélange de sauce à en devenir. Pendant que la sauce était en train de réduire (processus par lequel la cuisson à bouillonnement d'un liquide lui permet de devenir plus épais par l'évaporation de l'eau), Diemer sortit deux bidons d'huile. Elle remplit les deux friteuses de ce liquide et les alluma.

Pendant que les friteuses chauffaient, Sofia mis en place un cul-de-poule remplit de pâte à frire dans lequel elle recouvrit toute sa viande pieds de moutons, qu'elle mit de côté par la suite. Elle prit ensuite les quarante pommes de terre, les sortants de l'eau, et commença à toutes les couper en minces tranches sur toutes la longueur de la patate, processus qu'on appelle émincé dans le métier, faisant résonner le bruit répétitif de la lame qui glissait gracieusement sur la planche à découper. Quand elle eut terminé de trancher les pommes de terre, elle les remit à l'eau. Elle jeta ensuite un œil à sa sauce, qui avait, selon elle, suffisamment réduite, donnant une consistance assez épaisse pour napper (donc rester coller en fine couche sur l'instrument) une cuillère. Elle transféra la sauce dans une saucière en acier inoxydable et la mit de côté. Elle pouvait enfin compléter deux de ses trois recettes.

Elle plongea une partie des pieds de moutons couverts de pâte dans une des friteuses, qui avait commencé à frétillé, comme si la machine était excitée a l'idée d'aider à la préparation d'une merveilleuse recette, créant le merveilleux son des liquides en ébullitions. Dans l'autre friteuse, elle plongea une partie des morceaux de pommes de terre émincés. Pendant que la cuisson des deux aliments se faisaient, elle fouilla dans le camion pour trouver un aliment qui avait attiré son attention quand elle avait observé le menu de son adversaire précédemment : la mayonnaise maison. Elle n'eut pas de difficulté à trouver une jarre de cette même substance, qu'elle goûta pour s'assurer qu'elle était d'assez bonne qualité pour être utilisé. Elle sala la substance et ajoute de la poudre de chipotle pour donner un goût un peu plus épicée à l'ensemble, qu'elle mélangea bien avant de transférer dans des plats à sauce de plastique.

Quand elle eut terminé, ses pommes de terre frites étaient prêtes et ses pieds de moutons aussi, la friture ayant donné une douce couleur dorée à l'ensemble. Elle assaisonna les frites avec le mélange de sel-romarin-poivre et mit un plat de mayonnaise pour chaque portion. Pour les pieds de moutons frits, elle les accompagna d'un petit plat de sauce tomates qu'elle avait achetées plus tôt, avant de s'exclamer à la petite foule qui s'était rassemblé devant le camion, attirés par l'odeur :

« Deux des trois recettes au menu zont maintenant brêtes! Fenez cherches for Chibs de bommes de terre au romarin et fos Bieds de moutons frits en peignets! »

Les potentiels clients furent relativement curieux de par la nature des plats proposés, le mouton n'étant pas une viande consommée par beaucoup sur Zaun. Elle vendit en quelques minutes tous ses beignets et ses chips déjà prêts, lui donnant une trentaine de ventes dès le début. Quand elle regarda le temps qui lui restait, elle fut satisfaite de voir qu'elle avait accompli tout ce qu'elle venait de faire en une heure et dix minutes, lui laissant encore deux heures et cinquante minutes pour avoir onze ventes et vaincre son adversaire. À la différence qu'il restait à Sofia sa recette clef de la journée à préparer. Elle sortit un grand sac d'amandes frites et émondés, c'est-à-dire sans la coquille, et commença à frapper le sac sur le sol de la boutique de toutes ses forces, réduisant après une minute le contenu du sac en poudre.

La cuisinière versa ensuite le résultat dans un très grand bol, avant d'y ajouter du sucre et l'eau de fleur d'oranger. Ensuite, la jeune femme alluma son four et y fit cuire de nombreuses pièces diverses de viande de mouton. Cette dernière cassa ensuite plusieurs œufs, éliminant le blanc et versant le jaune seul dans les produits secs à une vitesse impressionnante. Diemer brassa le tout, donnant une pâte relativement malléable, qu'elle aplatit ensuite à l'aide d'un rouleau de pâtisserie. Elle prit ensuite un emporte-pièce en forme de fleur et forma de nombreuses fleurs dans la pâte. Sofia trempa ensuite les formes dans le blanc d'œuf préalablement obtenu et battu, avant de les frire et de répéter le processus blanc+friteuse une autre fois. Elle les épongea ensuite avant de les placer dans plusieurs barquettes. Diemer sortit ensuite la viande du four, découpa de gros morceaux qu'elle plaça au centre de chaque barquette, avant de terminer la présentation par le placement des pruneaux et abricots précédemment cuits et caramélisés, ce qui voulait dire qu'ils avaient colorée à l'aide du sucre, donnant un léger goût de caramel. La cuisinière termina le tout en versant la sauce faite plus tôt sur chaque barquette, avant de s'écrier a tous ceux qui attendaient toujours à l'extérieur, intrigué par l'odeur et les procédés de la dame à l'accent germanique :

« Mesdames et Mezieurs, je fous brézente le blet star de la journée : le Chbah Essafra! »

Les barquettes furent toutes vendues en l'espace de vingt minutes et de nombreux clients redemandèrent d'autres barquettes ou plats de chips et beignets. Les ventes et préparation continuèrent jusqu'à la fin des quatre heures où Sofia avait accumulée quatre-vingt-dix ventes, soit deux fois et demi plus que son adversaire, faisant de son succès une victoire éclatante. L'adversaire de Sofia, ayant l'air dévasté et frustré, s'approcha, les clefs en main et dit d'une voix morte :

« C’est votre victoire. Vous pouvez prendre mon camion et en faire ce que vous voulez. »

« Ne croyez-fous bas que fous oubliez quelque choze? Goûtez! Abrenez ce qui a fait que j’ai gagné! Jawohl! »

Obéissant, l'ex-propriétaire s'approcha des trois plats qui avaient été posés sur le comptoir de son ancien commerce et prit une bouché de chips de romarins. Ses yeux mornes dignes d'un perdant s'allumèrent d'un seul coup, le mélange simple mais efficace de sel-poivre-romarin se mélangeant sur sa langue en même temps que les morceaux croustillants de la chips de pomme de terre. À l'image du plat, il craqua complètement sur ce dernier. Il trempa ensuite une autre chips dans sa propre mayonnaise légèrement modifié, faisant exploser ses papilles de joie à un autre niveau que précédemment, l'épice et le goût distinct de son produit se mélangeant à merveille avec les sensations de la chips.

Il prit ensuite une bouchée du pied de mouton en beignet trempé dans la sauce tomate, bouchée qui se transforma en le gros bonhomme qui dévorait le beignet à la vitesse de l'éclair, la tendresse de la viande, la croustillante sensation de la friture et le léger goût sucré et fruité de la sauce tomate s'agençant à merveille et créant un paradis de plaines dans la cavité buccal du monsieur, a l'image de l'habitat naturel des propriétaires de la viande qu'il mangeait. Mais il lui restait la pièce principale de la victoire de Sofia a mangé.

De sa main, tremblante de par les multiples sensations qu'il avait vécues lors des dégustations des deux autres plats, il piqua dans la viande de mouton couvert de la délectable sauce orangée avant d'en prendre une très généreuse bouchée. La sauce sucrée fruitée et couplé du goût unique de la cannelle mélangée avec la viande tendre couverte de son propre jus de cuisson qui amenait une saveur d'umami merveilleuse était tout simplement merveilleuse. La pâte aux amandes frites, quant à elle, amenait un côté croustillant qui restait tout de même assez tendre, telle une viennoiserie classique. Les fruits, eux, étaient très tendres et le mélange avec la sauce, qui était en quelque sorte leur jus de cuisson, finissait le plat délicieusement pour ne pas dire.

Quand le bonhomme bedonnant eut terminé les trois plats, il s’écroula au sol, non seulement parce qu’il avait trop mangé, mais aussi par le paradis de saveur qui avait existé sur sa langue pendant la durée de la dégustation. Sofia le regarda avec son classique sourire carnassier, retira son bandeau qui nouait sa queue de cheval et s’exclama de sa voix forte de nouvelle propriétaire d’établissement culinaire :

« Tu as bertue bour une zeule raizon : car je zuis excellente! Jawohl! »


Recettes pour ceux qui veulent manger bien:



   
Informations IRL

• Prénom : David
• Age : 19 ans
• Aime : La cuisine, les jeux-vidéos, les jeu de rôles sur table, les jeux de cartes et les séries/mangas/animes
• N'aime pas : Les snobs, les rancuniers, et pas grand-chose d’autre.
• Personnage préféré de One Piece : Usopp
• Caractère : Sympathique, un brin timide, assez énergétique et optimiste.                                                 • Fait du RP depuis : 11 ans, mais j’ai eu de nombreuses pauses plus ou moins longues depuis.
• Disponibilité approximative : 4 à 5 heures les jours de semaines, et le week-end, mais je suis plus actif le week-end.
• Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à Google, si je me souviens bien


ONE PIECE REQUIEM ©️



Dernière édition par Sofia Diemer le Dim 24 Sep 2017 - 17:19, édité 3 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t20369-sofia-diemer-demone-culinaire
J'écris simplement ici pour dire que je suis prêt a recevoir mon test ^^
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Holà Sofia, je passe pour ton test donc !

Raconte nous ta première quête de pouvoir suite à ton retour sur Zaun.

Si ce test ne te convient pas tu peux en demander un autre ! Bon courage !
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Je crois bien avoir terminé mon test, je suis dans entre vos mains, cher staffeux ^^
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Salut Sofia,

Me voilà pour ton premier avis qui a, je m’en excuse, un peu trop traîné dans le four… Espérons qu’il soit tout de même à ton goût ;)

Point forme :

“ses expressions facials” faciales
“Sofia aura la majorité un sourire doux au visage” du temps
“digne d'être défier” dignes d’être défiés
“des aliments/recettes qui titille sa curiosité” titillent
“sont témoins d'une curiosité sans borgne” borne, celui là m’a bien fait rire d’autant que j’aurais plutôt eu tendance à dire que les yeux sont acteurs plus que témoins Sofia Diemer, Démone Culinaire  1433839424
“qu'elle pourra cuisinier” cuisiner
“des tâches les plus simples, tels que le lavage de la vaisselle” telles
“Barquette de frittes” frites
“Il prit ensuite une bouchée du pied de mouton en beignet trempé dans la sauce tomate, bouchée qui se transforma en le gros bonhomme qui dévorait le beignet à la vitesse de l'éclair” qui transforma, j’imagine
“ finissait le plat délicieusement pour ne pas dire.” QUOI ? Qu’est-ce que tu ne veux pas dire ?! PARLE Suspect

En résumé, et sans être exhaustifs, des petits oublis par-ci par-là, des petits problèmes d’accord et une légère tendance à écrire de gros paragraphes asphyxiant huhu. Pense à aérer ton texte, à rajouter un peu de ponctuation (des points !!) pour ne pas faire d’immenses phrases à rallonge et plus globalement à simplifier tes tournures de phrases (parfois tellement alambiquées que même toi tu t’y perds héhé ;) )

Attention également à l’abus de “Au niveau”, “Aussi”, “Ensuite”, “Finalement”. C’est très utile pour construire un discours argumentatif, mais à en voir trop dans un récit ou dans une description on a vite fait de décrocher, ce sont en effet des tournures assez peu naturelles. Parfois les liens logiques peuvent se faire tout seul avec des phrases toutes simples \o/

Description Physique et Mentale :

sont témoins d'une curiosité sans borgne, majoritairement au niveau culinaire
Une des caractéristiques les plus fortes de Sofia est sa curiosité débordante, en particulier au niveau culinaire.

Attention aux répétitions ! Beaucoup de “jeune femme” également, c’est bien d’enfoncer les clous mais attention à ne pas ennuyer le lecteur, ou du moins ne pas lui donner l’impression de remplissage.

Elle pense avant tout à elle-même et le bien-être des autres vient loin derrière dans ses priorités.

Quelle méchante gamine, on va l’inscrire à la crèche Sofia Diemer, Démone Culinaire  2608135767

J’ai retrouvé dans ces deux sections de plutôt bonnes descriptions, bien étoffées et même un peu trop parfois. C’est moins catchy quand on se perd dans la longueur. Parfois c’en était même un peu scolaire, sur la fin je t’imaginais en train de faire une liste de tout ce qu’il était possible de dire sur un physique et de cocher les cases les unes après les autres.

On sent ton application et le contenu y est, mais le revers de la médaille c’est que ça manque un peu de vie et de personnalité (surtout quand tu vas comparer ça à ton test RP par exemple, dommage). D’avantage apprécié le mental de mon côté, le fait que tu te concentres sur quelques gros points importants ( et ne va, pour caricaturer, pas nous raconter quelle a été la réaction de Diemer la première fois qu’elle a vu de la neige Sofia Diemer, Démone Culinaire  3701423489) c’est donc plus facile de la cerner, malgré je pense encore une petite faiblesse en synthétisation !

Encore une fois, on ne philosophe pas, c’t’un monde brutes, pas besoin d’autant tourner autour du pot Sofia Diemer, Démone Culinaire  466668754

Histoire :

Pas énormément de choses à commenter ici, il y a plusieurs bons points dans ton introduction et dans l’originalité de ta présentation en général, mais je me suis pas trop laissé entraîné par le développement de cette section.

À chaud j’aurais tendance à dire que tu n’as peut être pas suffisamment équilibré ton récit, et si le contexte et les premiers temps de la vie de Sofia traînent en longueur, la fin et les épisodes les plus intéressants s’enchaînent les uns après les autres, et on a l’impression que l’héroïne en est tout aussi spectatrice que nous.

Son manque d’implication pêche un peu, et comme celui de ses parents ne nous renvoient que peu d’émotions. On est vite fait désolé pour eux, mais puisque c’est la loi de Zaun et qu’on nous sert ça comme un fait divers, il y a assez peu de pathos dans l’air héhé.

Enfin bon, tout cela reste prometteur et la conclusion de l’histoire m’a bien emballé et donné envie de suivre tes aventures !

Test RP :

Ce que le test Rp ne fait que confirmer héhé Sofia Diemer, Démone Culinaire  1785299869
Clairement, on sent que tu as hâte de jouer et il n’y a pas photos entre descriptions/chrono et ce petit moment d’incarnation de ton personnage, qui nous donne un très bon échantillon de ce que seront tes futures aventures (on espère te voir en dehors de Zaun quand même !)



Sofia est vraiment un personnage attachant avec une riche personnalité et qui sort de l’ordinaire. L’idée de lui donner un accent est hilarante et très bien exploitée, totalement en décalage comme tout ce qu’on aime dans l’univers de One Piece huhu.

Et au milieu de tout ça une histoire gastronomique qui m’a fait saliver (même après manger !) et qui par la surpuissance des mots fait travailler tous les sens de tes petits lecteurs. Comme je ne connais pas le manga duquel tu t’es inspiré, je vais encore revenir à Toriko, mais je suis vraiment client de ce délire de l’exacerbation des goûts et des sensations sur fond de recette de cuisine <3

Un style de narration qui promet d’être donc intéressant mais qui serait encore mieux exploité s’il servait à un vrai récit. Je ne vais pas trop te pénaliser pour ça, parce que globalement c’était un peu le coeur de ton sujet de test, mais introduction comme conclusion, tout te tombe sous le bec. Tu nous parles à peine de ce qui s’est passé pendant les quatre premières heures, et à peine arrivée la môme semble pas avoir trop de mal à dénicher les meilleurs ingrédients du coin. Quelques péripéties auraient été bienvenues.

Mais bon la conclusion est excellente donc je vais pas faire ma fine bouche Sofia Diemer, Démone Culinaire  3184355726

Bref pour tout cela est plus encore je te donne : 645 Dorikis.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15094-jeux-de-mains-jeux-de-vi
  • https://www.onepiece-requiem.net/t14957-raphael-andersen-je-suis-vierge-ascendant-lion
Bien, je passe pour ton second avis.

Point forme :

Je ne vais pas revenir sur ce qu’a déjà évoqué Raphaël, j’ai vu pas mal de fautes au total. Des oublis, certes, mais aussi et surtout des mauvaises formulations qui font un peu penser que tu t’exprimes par écrit un peu de la même façon que tu le fais par oral. Des fois, au début de tes phrases, on sent que tu sais où tu veux aller mais que tu ne vois pas trop comment le formuler simplement, celles-ci ont alors des clauses ordonnées de façon étrange, ce qui perturbe le lecteur.

C’est principalement au niveau de la syntaxe que j’ai eu ces quelques blocages, sinon tu possèdes un vocabulaire et une grammaire très riches qui permettent de pallier la lourdeur de tes phrases. C’est très éducatif de te lire, notamment sur le domaine de la cuisine, et je pense qu’il est bon de le préciser.

Point fond :

Au niveau des descriptions, j’ai en effet trouvé le temps un peu long, surtout pour la description physique. Celle-ci est très complète au niveau du contenu, du nombre de lignes, mais finalement uniquement car tu détailles chaque trait du visage, puis du corps de ton personnage. En réalité, seul le dernier paragraphe m’a semblé pertinent et intéressant, le reste aurait pu être rapidement résumé et un dernier paragraphe aurait pu être utilisé pour évoquer d’autres éléments, plus comportementaux comme le ton de sa voix, surtout avec un accent germanique, ses mimiques… Par ailleurs, si la description psychologique est très complète, elle pêche un peu au niveau de l’introspection qui fait que Sofia est un être conscient : qu’aime-t-elle, a-t-elle des amis, comment s’amuse-t-elle autrement que par la cuisine ? Il manque quelques détails permettant de dessiner tout cela…

Je vais être sommaire sur la biographie : sans casser trois pattes à un canard, c’est toutefois une histoire cohérente bien basée sur le background de Zaun. Les parents manquent certes un peu de piment et je les ai trouvés beaucoup trop résignés, Sofia beaucoup trop détachée de cela même si elle possède un désir de vengeance, plus ou moins.

Finalement, concernant le test RP je n’aurai pas grand-chose à dire : l’énoncé est respecté à la perfection et tu nous détailles bien tes premiers pas sur Zaun. Le tout est vraiment très complet et les détails sont notamment mis sur la cuisine, comme on pourrait s’y attendre, aucune déception de ce côté-là. J’ai trouvé quelques moments longs toutefois, je suppose qu’il serait intéressant de simplifier certaines formes de tes narrations et mettre encore davantage d’emphase sur la préparation et la cuisson des aliments. On est dans un shônen après tout !

Pour ma part je vais tabler sur 650D. La moyenne des 2 étant 647 et des poussières, je vais arrondir à 650 D.

Voilou.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-