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Les hontes du rang

Cocoyashi possède environs 3000 conscrits. C'est un score honorable pour le quel l'île peut se venter mais c'est surtout très compliqué d'encadrer un si grand nombre d'hommes. Si on cherchait des exemples pour prouver que le nombre entraîne des failles on en aurait beaucoup... mais un en particulier, date de quelques jours à peine. La faille n'est par ailleurs toujours pas réparée.

Un soir ou le ciel sombre éclairé par quelques étoiles était libre de l'emprise du moindre nuage, un petit groupe de soldats apparemment hors de leurs fonctions se sont avérés... ronds comme des queues de pelles. En cet honneur, le groupe eut la bonne idée de se pavaner en tenue de gardiens de la paix en abusant de leur pouvoir et en devenant violents lors de tentatives de prise de contacte pacifistes de civils. Une patrouille plus sobre est alors arrivée et est parvenue à arrêter un des suspects en fuite. L'homme larmoyant, donna plusieurs informations qui demeurent encore à l'heure actuelle détenues par les plus hautes autorités de la base en attente d'au moins un sous officier pour prendre l'enquête. Le suspect n'a ceci dit pas dévoilé d’identités car abattu froidement d'une balle dans le dos par un fuyard craignant pour son grade. C'est plus ou moins tout ce que Nimar et son groupe savent de l'affaire à la quelle ils ne s'intéressent de toute manière pas. Du moins jusqu'à apprendre une mauvaise nouvelle...

Nimar -Comment ça Luna est derrière les barreaux?!

Geoffrey-J'ai appris ça ce matin Nimar et je suis aussi surpris que toi. Elle était apparemment sur les lieux la nuit même de l'accident.

Nimar resta alors bouche bée par la faute de la nouvelle livrée par Geoffrey...

Nimar-Mais c'est con! C'est complètement con! déjà elle boit pas, en un verre elle est pas bourrée elle est raide morte! Dis lui Serim!

Serim-Oui et puis il y a juste un assassinat. Je suis sure que "elle tient pas l'alcool" ça l'innocentera aux yeux du colonel.

Nimar fit quelques pas entre avec une expression semblant déchirée entre la colère et la réflexion...

Nimar-Serim, va demander au colonel de nous mettre sur l'affaire.

Serim-On peut pas avec nos grades. En plus il paraît qu'un étranger viendra afin d'éviter que l'un des traître ne prenne la directive de l'enquête.

Nimar-On s'en branle! dis lui qu'on fera la basse besogne de l'étranger, qu'on pilleras plus le garde manger, tout ce que tu veux tant qu'on est pas impuissants! Il va quand même pas bosser seul.

Serim s'éclipsa alors pour tenter, de fil en aiguille d'être mis sur le coup. En attendant, Nimar et Geoffrey allèrent dans la prison du coin pour rendre visite à leur amie. Le lieu était certes apte à retenir une évasion mais surtout délabré. De la peinture de mauvaise qualité et de mauvais goût se cassait des murs tant bien extérieurs, qu'intérieurs. Une odeur semblable à un rat crevé en pleine fin de décomposition flottait dans l'air et se faisait plus présente au fil de la marche des deux hommes. Une fois les heures de visites arrivées, Ils allèrent immédiatement se faire guider jusqu'à la cellule. Une fois arrivés ils trouvèrent Luna accroupie en position fœtal dans un coin, fixant le mur avec un regard plus vide que celui d'un cadavre...

Geoffrey-Tes tortionnaires sont arrivés. Lança Geoffrey comme pour remonter le morale à la jeune femme.

Luna leva alors les yeux et, sous l'effet de l'adrénaline, accouru vers les barreaux en s'étouffant avec ses propres mots...

Luna-Nimar! Geoffrey! J... Je vous jure que je suis innocente. J'étais la bas mais j'ai rien fais de mal, j'ai juste vu quelques mouvements de foule. J'étais la bas pour faire des courses et j'ai entendu un coup de feu! J'ai rien fais, rien vue... J'étais même pas armée. La jeune fille laissa ses mains, jusqu'alors accrochées aux barreaux, glisser le long de son frêle corps tremblant, et entre deux sanglots murmura. Je vous jure que je suis innocente...

Ces paroles et ces actes étaient contradictoires avec l'habituelle assurance de la demoiselle. Peut être était-ce la peur? La honte de se voir traitée comme ce qu'elle devait combattre? Ce désespoir semblant irréelle sortant de la voix de Luna laissa Geoffrey bouche bée. Heureusement, il subsiste toujours une grande gueule...

Nimar-Tu vas pas nous faire une déprime quand même? Allez sois fier comme tu l'as toujours été bordel! Tu nous dis que t'es innocente? On te crois sans hésiter! Il y a que les cons pour en douter! Tu as peur qu'une erreur judiciaire te jette au fond du gouffre? Alors garde la tête haute et prouves que tu vaux mieux que les enfoirés qui ont abattu leur camarade! Tu seras déclaré innocente, je te le jure! On va aider à cette enquête!

Hurler sur une jeune fille qui pleure pour lui remonter le morale? Drôle de stratégie, certes, mais pour une raison ou pour une autre, c'est un sourire qui s'afficha sur le visage aux larmes essuyées de Luna...

Luna-Merci...

Geoffrey-Nimar, ça va faire deux heures qu'on attends ici. Allons voir si Serim a réussi son boulot... soit forte Luna.

En adressant un salut de la main, les deux hommes partirent du lieur du quel s'échappait une odeur devenant étouffante. A peine à l'air libre, ils firent face à Serim qui avait couru jusqu'ici...

Serim-Bordel! Enfin je vous trouves, c'est pas dommage. Le colonel a accepté de nous voir. On va accompagner un mec venu de Shell Town. Il est déjà arrivé et on est attendu dans le bureau du colonel. Bougez vous!

Arrivé à l'instant, l'homme repris déjà ses jambes à son cou vers les dits bureaux. Nimar et Geoffrey le suivirent alors dans la course effrénée au bout de la quelle, ceux qui devaient avoir l'aire de beaux bras cassés, poussèrent sans toquer la porte du colonel pour arriver directement devant ce qui leur apparaissait de par sa taille comme étant un jeune garçon

Nimar-Euh... Mon colonel il est à vous le gamin?


Dernière édition par Nimar Ombrien le Sam 3 Mar 2018 - 20:17, édité 1 fois
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- Base marine de Shell Town – 10h du matin –

Un soldat arrive dans la cour et se dirige vers le petit groupe de marines composé de Karuma et des 5 deuxièmes classes desquels il supervisait l’entrainement.

Soldat de la marine -Caporal Ikeda ! Vous êtes convoqué dans le bureau colonel !

Ikeda - Ah très bien. Vous cinq poursuivez l’entrainement

Le caporal Ikeda ignorant copieusement la révérence du soldat venant de l’avertir, sauta en direction des bâtiments. Il courra dans les couloirs, renversant au passage tous ceux qui étaient sur le siens, y compris les gradés. Evidements il défonça la porte pour entrer et dérapa pour s’arrêter. Contrairement à son habitude, il prit la peine de faire le salut correctement, en affichant un énorme sourire.

Ikeda - *Si il me convoque c’est peut etre que j’ai eu mon intégration dans les bataillons d’élites !*
Colonel! Vous m’avez fait demander ?


Colonel Pal Véhachez – CAPORAL! LES PORTES S’OUVRE ON LES DEFONCE PAS!

Le colonel après un magnifique facepalme commença d’expliquer l’objet de la convocation. Soit en lisant le rapport qu’il avait sous les yeux.

Colonel Pal Véhachez – Une sombre affaire est arrivé à Cocoyashi, une enquête interne a été ouverte. Des marines ivres aurait agressé des civiles et le seul témoin de… TU M’ECOUTE !!!!

Ike, qui était tranquillement entrain d’essayer de refixer la porte sur les gonds tordus, sursauta au cri du colonel. Evidement il lâcha la porte qui se brisa encore plus. Il se retourna et se fixa à nouveau dans un salut impeccable pour écouter la suite.

Colonel Pal Véhachez – Le seul témoin a donc été abattu. Tous les membres de la base de Cocoyashi sont donc suspects, et par conséquent, ils ne peuvent pas mener l’enquête. Et, le marin abattu à décourager tous les officier qui aurait pu s’en charger…

Replaçons un peu le contexte, Ike bien que très jeune et à peine caporal, et sans doute le deuxième homme le plus fort de toute la base de Shell Town, beaucoup disent qu’il est plus fort que le commandant ! Evidemment, le seul facteur qui lui empêche de gravir les échelons, c’est son âge et le manque d’expérience. Le colonel lui-même à une grande confiance en Karuma. Colonel qui est sans doute l’une des seules personnes à qui Ikeda n’a jamais manqué de respect une seule fois, enfin comparait aux autres. Le respect de Karuma étant une chose tout de même assez abstraite

Ikeda - Donc vous voulez que je mène l’enquête à Cocoyashi ?

Colonel Pal Véhachez – Exact! On ne peut pas faire confiance aux hommes là-bas pour cette enquête. Mais surtout, il faudra que tu sois sur tes gardes, on n’a aucune idée du nombre de pourris qui infestent la base.

Ikeda - À VOS ORDRES MON COLONEL!

Colonel Pal Véhachez – J’ai fait affréter un bateau de liaison tu pars dans une heure. Tes hommes reste ici, il serait dangereux d’impliquer des nouvelle recrue dans ce genre de mission délicate, bien sûr il va sans dire que la discretio…..

À la vue du nuage de poussière à la forme d’Ikeda, le colonel se permit un nouveau facepalm magistral. De toute manière, lui demander de faire preuve de prudence et de discrétion, cela n’aurait pas eu beaucoup d’effet. Karuma était déjà partit courir préparer ses affaires. Il était vraiment très excité, limite malsain. Il n’avait jamais pris la mer auparavant, c’était la première fois qu’il allait quitter Shell town. Ike jeta quelque rechange dans sa valise pour partir encourant en direction du port. Il trouva rapidement le navire affrété pour Cocoyashi et monta à bord.

Le voyage:

- Port de Cocoyashi – 10h du matin –

Karuma sauta du bateau en s’appuyant sur la balustrade. Arrivant sur le ponton, il se retrouva face à un soldat qui l’invita directement à suivre. Le soldat emmena d’abord le caporal à sa chambre pour qu’il dépose ses affaires avant de l’emmener devant le colonel de la base, car c’est lui qui supervisé. Même si c’est la première fois qu’il découvrait l’île, il faut dire que l’effet produit fut beaucoup moins intense que celui de la veille. Une fois arrivé dans le bureau du colonel, ce dernier lui expliqua toute l’affaire. Il termina par informer Ikeda que 3 soldats allez être mis sous ses ordres. Des soldats de l’île qui pourrait lui servir de guide, surtout que ses derniers étaient apparemment très intéressés par la résolution de cette enquête.

Ombrien - Euh... Mon colonel il est à vous le gamin?

Colonel de la 16eme - Première classe Ombrien! Je vous présente le caporal Ikeda, c’est lui qui supervisera l’enquête, Caporal, je vous présente les première classe Geoffrey Ernez, Serim Ernez et Nimar Ombrien…

Ikeda se retournant sans même porter attention au manque de respect dont on venait de lui faire par. A cause du torse qu’il avait devant les yeux, il fut obligé de lever la tête pour faire face à son interlocuteur. Derrière le colosse se cachait un autre géant tout de même plus petit suivit d’un troisième qui paraissait vraiment gringalet. Karuma les dévisagea sans aucune gêne pendant quelques secondes.

Ikeda - Donc je suppose que le colosse balafré, le géant mal rasé et le petit nerveux sont ceux qui seront sous mes ordres ?

Ikeda fit la révérence au colonel. Il passa devant les trois hommes, sorti du bureau et fit signe de la main droite pour les inviter à les suivre.

Ikeda - Bon allez suivait moi, il faut régler cette affaire au plus vite, commençons par allez interroger la marine incarcérer si elle était près des lieux , elle doit être au courant de certaine chose.


Dernière édition par Karuma Ikeda le Jeu 12 Avr 2018 - 21:03, édité 1 fois
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Colonel de la 16ème -Première classe Ombrien! Je vous présente le caporal Ikeda, c’est lui qui supervisera l’enquête, Caporal, je vous présente les première classe Geoffrey Ernez, Serim Ernez et Nimar Ombrien…

Nimar se moquait un peu de qui le dirigerait, seul importait qu'il soit pris sur l'affaire et c'était apparemment le cas. Il fit donc un salut de la main amicale au caporale qui se présentait devant lui.

Ikeda - Donc je suppose que le colosse balafré, le géant mal rasé et le petit nerveux sont ceux qui seront sous mes ordres ?

Le signe amicale du soldat se figea un instant, Nimar n'est pas susceptible mais... quand un nain qui n'a pas l'air de s'être déjà retrouvé dans une baston balance un pique aussi vicieux sur les balafres à un adorateur de la droite dans la gueule, le résultat est souvent l'arrivé de la dite droite. Était-ce une simple réaction instinctive? Ou était-ce due à la tension générée par l'importance de l'affaire? Qu'importe, Nimar était déterminé à partir en combat. Ceci dit Geoffrey prévoyant l'action de son camarade, s'approcha rapidement et marcha un peu violemment sur le pied du "colosse balafré" pour ensuite s'approcher de son oreille et murmurer discrètement...

Geoffrey - Calmes toi, tu vas pas te battre avec l'enquêteur dès les salutations quand même!

Chose à quoi Nimar répondu bien moins discrètement...

Nimar - Mais je l'emmer...

Serim arriva alors sur le flanc droit de Nimar et passa son bras dans son dos pour ensuite s'incliner aux côté des deux hommes...

Serim -Hum, nous sommes tout les trois heureux de vous rencontrer mon caporal!

Nimar -Mais qu'est ce que tu branles? Murmura le soldat Ombrien

Serim - je t'empêches de tabasser le caporal devant le colonel! Si on se fait virer de la mission, on pourra pas garantir le bon déroulement de l'affaire. Je comprends que t'es stressé à cause de Luna en danger, mais c'est pas une raison pour faire plus de merde que d'ordinaire.

Le sous-officier était manifestement déterminé à ne pas perdre du temps car à peine une demande de confirmation et une courbe faite au colonel, il passa devant les trois confrères et leur adressa...

Ikeda - Bon allez suivez moi, il faut régler cette affaire au plus vite, commençons par allez interroger la marine incarcérer si elle était près des lieux , elle doit être au courant de certaine chose.

Nimar et ses deux compagnons suivirent donc leur supérieur en lui indiquant le chemin tout le long. Le bâtiment était toujours aussi mal entretenu depuis la dernière heure et l'odeur était manifestement permanente. Nimar se contenta de se boucher le nez en avançant jusqu’à ce que Geoffrey entame la conversation.

Geoffrey - Caporal, pourais-je prendre la parole en premier? Je connais l'accusé et je penses pouvoir la mettre en confiance.

Le caporale Ikeda répliqua rapidement...

Ikeda -Non justement! L'implication, ça peut fausser votre jugement, vous restez derrière moi si vous voulez, mais laissez moi parler. L'homme se gratta la tête un instant, puis pensif, il ajouta... Mais je ne la considère pas coupable, pour l'instant et je suis totalement neutre  

Nimar - Bon, comme tu veux l'caporal. On va pas tarder à arriver, elle était pas armée quand on l'a trouvé et il paraît qu'elle a pas vue grand choses mais personne ne l'a vraiment interrogé.

Nimar se tut alors, n'ayant plus de raison de parler par la faute du manque d'informations. Il se plaça derrière le caporale, comme demandé et continuai la marche en observant les crapules enfermées dans ce taudis. L'idée que l'une des leurs soit parmi cette bande de manges-merde pas foutus de sortir d'ici, honnêtement ou non, l'enrageait au plus au point.

Le groupe suivit le long couloir entre tout un tas de petites délinquants, jusqu'à arriver en face d'un virage où ils tournèrent à droite pour arriver devant la cellule de la jeune fille recherchée. Elle conservait toujours une allure légèrement désespérée par son séjour sur place. Ses cheveux étaient plus en bataille encore que lors de la précédente visite mais sa réaction à la présence des soldats. Sans doutes était-ce la vue de ses trois camarades alternant entre le garde à vous et les signes de mains amicaux dans le dos d'un inconnu qui lui fit comprendre que l'enquête avait enfin débuté. Elle se redressa, joint les pieds et laissa son bras gauche bien droit le long de son corps et le second bras sur son front pour former un garde à vous correcte...

Luna -Vous êtes celui en charge de l'enquête? Chef, je suis prête à répondre à vos questions, chef!


Dernière édition par Nimar Ombrien le Dim 13 Mai 2018 - 15:45, édité 1 fois
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Après quelques messes basses, les trois gaillards sortir eux aussi du bureau du colonel, guidant Ikeda qui restait en tête de la petite troupe. Arrivé à la prison, le jeune caporal fronça les sourcils devant l’état des couloirs. Il n’avait jamais vue de bâtiment de la marine aussi délabrés et mal entretenus. Karuma se secouait le nez frénétiquement comme pour essayer d’empêcher l’odeur d’approcher ses narines. Mais rien n’y faisait. L’un de ses nouveaux subordonnés se rapprocha de lui.

Geoffrey – Caporal, pourrais-je prendre la parole en premier? Je connais l'accusé et je penses pouvoir la mettre en confiance.

Ikeda - Non justement! L'implication, ça peut fausser votre jugement, vous restez derrière moi si vous voulez, mais laissez-moi parler.

Remarqua pour une fois la tension autour de la situation, Karuma essaya de toute ses forces de comprendre ce qui pouvait tendre à ce points les soldats, il se gratta la tête puis répliqua ajouta tout de suite après

Ikeda - Mais je ne la considère pas coupable, pour l'instant et je suis totalement neutre

Le caporal, son sourire habituelle laissa passer cette situation. Il n’était toujours pas en formes socialement parlant. Il ne le sera sans doute jamais.

Ombrien - - Bon, comme tu veux l'caporal. On va pas tarder à arriver, elle était pas armée quand on l'a trouvé et il paraît qu'elle a pas vue grand chose mais personne ne l'a vraiment interrogé.

Arrivés devant la cellule, la jeune femme enfermée salua ses amis et dans une formalité exemplaire avec le visage le plus sérieux possible salua je jeune caporal. Ikeda attrapa le coffre des affaires confisqué, le tira sans difficulté devant la cellule et sauta pour atterrir en tailleurs dessus. Claquant c’est deux mains sur ces genoux il avança sa tête vers les barreaux fixant le soldat luna. Il va sans dire qu’il avait ignoré comme à son habitude le salut de cette dernière.

Luna- Vous êtes celui en charge de l'enquête? Chef, je suis prête à répondre à vos questions, chef!

Ikeda - Exact! Je suis le Caporal Karuma Ikeda
Comment tu l’aurait tué ?


Luna- Hein ? mais j’ai rien fait moi je vous jure! Je suis innocente ! je vous assure que …

Ikeda - c’est pas la question, tu es aussi un tireur d’élite, c’est vous qui savait comment réussir un tir comme ça !?

Karuma l’interrompit avant que cette dernière ne se remette à paniquer. Devant son attitude décontractée, Luna commença à se décrisper aussi. Elle chercha de la main quelque chose pour s’asseoir, gardant les yeux en direction du caporal et commençant à plier les genoux. Ne trouvant finalement rien et se mit à genoux par terre s’asseyant sur ses jambes.

Luna- cet à dire que la comme ça, c’est un peu compliqué, il faudra que je me trouve sur les lieux

Ikeda - c’est vrai se serai sans doute beaucoup mieux !
Garde ! Ouvrez la porte, on l’emmène avec nous !


Garde – Mais monsieur, on peut pas la laisser sortir elle à…

Ikeda - Pas de temps à perdre, on a besoin de son expertise sur place, vous ne voudriez pas empêcher le déroulement d’une enquête officielle ?

Garde – Non bien sûr mon caporal excusez-moi

Ikeda, affichant un sourire satisfait laissa le garde ouvrir la grille et passer les menottes à luna. Il confia les clés de ces dernières au caporal, car c’était lui qui avait la responsabilité de la prisonière.

Ikeda - Bon emmenez-moi là où le marine est mort.

- Gargouillement -

La surprise de son ventre qui gargouille lui rappela qu’il devait être bientôt midi et qu’il n’avait mangé que ces misérables rations depuis presque un jour. Son estomac n’avait pas l’habitude d’être si peux nourrit, il se rapprocha donc des trois hommes pour leur chuchoter quelques mots.

Ikeda - enfin, il est bientôt midi peut être vous connaitriez un resto ou on peut avoir beaucoup de ramène pour pas trop chère ?


Dernière édition par Karuma Ikeda le Mer 11 Avr 2018 - 20:05, édité 1 fois
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La détermination de Luna à prouver son innocence était belle à voir. Si le caporal posait les bonnes questions, même Nimar savait l'enquête bien avancée. Que demander? C'était en effet compliqué: Luna disait n'avoir rien vu, alors quelle question Ikeda allait posé pour ne pas patiner sur place?...

Ikeda - Exact! Je suis le Caporal Karuma Ikeda
Comment tu l’aurais tué ?



La question suscita autant d'étonnement chez les trois confrères que chez la prisonnière. Cette dernière répondit par réflexe...

Luna
-Hein ? mais j’ai rien fait moi, je vous jure! Je suis innocente ! je vous assure que …

Ikeda - c’est pas la question, tu es aussi un tireur d’élite, c’est vous qui savez comment réussir un tir comme ça!?

La question de Ikeda n'était en soit pas stupide mais un peu brusque et posée avec la délicatesse d'un poing dans la gueule. Tandis que Ikeda attendait la réponse de Luna, les trois camarades en arrière ne comprenaient pas vraiment le dialogue qui, manifestement allait trop vite pour eux...

Luna -c'est à dire que la comme ça, c’est un peu compliqué, il faudrait que je me trouve sur les lieux

Ikeda- c’est vrai se serai sans doute beaucoup mieux !
Garde ! Ouvrez la porte, on l’emmène avec nous !


Ces mots firent mouche dans l'esprit de Nimar, qui bondit de l'ombre soudainement en s'esclaffant de joie oubliant l'odeur, la prison... tout ce qui pouvait nuire à ses cris de joie.

Nimar -Ouai! Je savais que c'était un mec bien! dès que je l'ai vu, je l'ai su!

Dit-il en oubliant que dès les premiers dialogue, il voulait mettre au caporal la chose qui était bonne pour tout Homme: Une brasse digne d'un père à son fils. La liberté de Luna, bien que temporaire, emplissait de joie le soldat. La protestation du geôlier ne fit pas reculer Ikeda qui parvint à obtenir la garde de la captive...

Ikeda - Bon emmenez-moi là où le marine est mort.

Serim - T'excites pas Nimar, c'est que temporaire, il faut terminer l'enquête pour pouvoir vraiment dire que Luna est libre. L'important c'est de ne surtout pas se laisser distrai...

- Gargouillement -

Le son ne tomba pas dans l'oreille de sourds. Serim qui venait, avec son discours de perdre toute crédibilité par la puissance du ventre d'un caporal, était allé derrière Geoffrey, déshonoré.

Ikeda - enfin, il est bientôt midi peut être vous connaitriez un resto ou on peut avoir beaucoup de ramène pour pas trop chère ?

L’aîné des deux frères alla justement discuter avec le caporal, étonné de son sens des priorités...

Geoffrey - Mais... vous n'y pensez pas caporal? On ne peut pas aller se faire un resto maintenant.

Nimar - Ben... j'ai faim aussi. ajouta Nimar en rigolant à gorge déployée

Luna -Plutôt ton bide que ma libération définitive?! Merci Nimar! hurla presque Luna

Serim - Comment pouvez vous penser à bouffer dans un moment pareil?!

Nimar écoutant alors son instinct et sa faim déclara ...

Nimar - Mais faites pas chier! Le supérieur demande un restaurent, on va dans un restaurent!

Serim -Mais t'en as rien à branlé qu'il soit ton supérieur! T'écoutes ton bide plutôt que ta tête!

Nimar sembla alors enfin remarquer le caporal, au milieu d'une dispute qui était habituelle au sein du groupe, mais qui devait paraître biscornu du point de vu du nain. Il voyait après tout des soldats censés être matures se battre parce que deux veulent bouffer. Nimar continua donc d'aller dans le sens de l'apétit en ignorant les hérétiques de la sainte bouffe...

Nimar -Mon caporal, vous en faites pas, je connais des vrais restos où on bouffe bien... enfin, on a pas l'impression de se faire vomir dans la bouche quoi. Il se rapprocha alors du caporal et murmura... D'ailleurs vous voudriez bien me payer la note?

Karuma répondit alors avec un sourire allant d'une extrémité du visage à l'autre...

Ikeda-Je vous invites, tout le monde réfléchira mieux le ventre plein.

Nimar - Parfait, le caporal a décidé, on se casse.

Nimar entreprit alors, beuglant de joie et riant fort, la marche dont il était en tête. Suivit par le groupe désespéré de voir les priorités de leur supérieur hiérarchique. Ils sortirent de la prison donnant plus envie de vomir que de manger pour arriver après quelques centaines de mètres, dans une rue large et éclairée par les rayons du soleil, légèrement cachés par de grandes maisons se levant de part et d'autre de la ruelle. Entre deux grandes bâtisses, dépassait un petit restaurent dont les murs étaient peints de rouge et de blanc. Le lieu était spacieux en intérieur mais c'est sur la terrasse que les soldats prirent place. Un serveur arriva et prit donc les commandes, Nimar pris un grand plaisir a commander plus que ce qu'il pouvait se payer, la ou chacun prenait une part appropriée à ce qu'un autre offrait...

Nimar -En plus le restaurent est juste à côté de la scène de crime! Elle est pas belle la vie?!

Geoffrey - Juste a côté, j'aurais pas dit mieux... et manifestement la zone fut même victime du grabuge engendré par nos cibles. Voyant l'incompréhension dans le regard de ses camarades, Geoffrey s’expliqua à voix basse. Vous n'avez pas remarqué? On est observés, tout les passants nous regardent comme des criminels. En plus d'avoir assassiner un camarade, nos proies ont fait preuve de violence envers des civils qui voulaient juste les calmer. La marine a pas mal perdu en prestige dans ce quartier. En d'autres termes, on aurait vraiment mieux fait de se fringuer en civils.

C'était une bonne analyse. Les soldats n'étaient pas vue comme les défenseurs de la veuve et l'orphelin, ni comme les braves guerriers de la marine prêts à se sacrifier pour le bien commun. Ils étaient vus comme les confrères des raclures qui ont foutu la merde un peu plus tôt. Et l'analyse était surtout vraie en un point: ce n'était pas une bonne idée de venir en tenue de travail.
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Les soldats n’avaient pas tous l’air d’être aussi enjoué que Nimar par rapport aux priorités de leur Caporal, mais il n’en avait que faire, il avait faim, alors il allait manger. Comme au moins un de ses subordonné était d’accord, il était sûr d’être amené à un resto.

Ombrien - Mon caporal, vous en faites pas, je connais des vrais restos où on bouffe bien... enfin, on a pas l'impression de se faire vomir dans la bouche quoi.

Ikeda - Je vous invite, tout le monde réfléchira mieux le ventre plein.

Avec un repas gratuit, Ike était sûr de convaincre tout le monde. C’était un peu trop demandé pour lui de concevoir que tout le monde n’avait pas la même vision du monde que lui. Le colosse, celui du même avis que lui prit la tête et commença à emmener toute la petite troupe. A peine tout le monde était sorti de la prison, qu’Ikeda décida d’enlever les menottes de Luna, confiant de son jugement, il n’avait aucun doute de l’innocence de la jeune femme et surtout, laisser se balader un marine avec des menottes pourrait être une très mauvaise chose au vue des évènements récents. En arrivant dans la rue, tout le petit monde fut très vite conscient de la tension palpable générait par les regards des civils. Des regards remplis de mépris, de colère même pour certain. Pour tout le monde la tension augmenta sauf peut-être pour Ikeda

Ikeda - * Qu’est-ce que je vais bien pouvoir manger ? des Ramen ? oh oui des Ramen ça fait longtemps que j’en ai pas mangée mais je prendrais quoi dedans ? un œuf mariné au moins peut être avec des crevettes ?… Oh non mieux, du bœuf grillé, une énorme pièce de bœuf ! Nan ! des sushi ! je vais manger des sushi saumon et thon rouge ! je suis bête, j’ai qu’à prendre le tout, ouai c’est une bonne idée sa !*

Les hontes du rang Sushi10Les hontes du rang Boeuf11Les hontes du rang Ramen10

Les yeux dans le vague, la bouche entre ouverte limite commençant à baver, le caporal fut brusquement tiré de sa rêverie par l’arrivait au resto. Il s’assit en terrasse suivant toujours le grand Nimar (grand en taille, on se comprend). Les yeux de Karuma changèrent du tout au tout, maintenant, c’était du défi qu’on pouvait lire dans son regard, du défi envers le menu ouvert devant lui. Il attendit que tout le monde commande pour dire au serveur ce qu’il voulait. Évidemment, il suivit son machiavélique plan, réfléchit juste avant. Il commanda des ramen, une énorme pièce de bœuf, des sushis et quelques légumes marinés pour faire passer le tout. Il toujours manger équilibré

Ombrien - En plus le restaurent est juste à côté de la scène de crime! Elle est pas belle la vie?!

Ikeda - *Hola chaque chose en son temps, on est ici pour bouffer non mais !*

Geoffrey – Juste a côté, j'aurais pas dit mieux... et manifestement la zone fut même victime du grabuge engendré par nos cibles.
Vous n'avez pas remarqué? On est observés, tous les passants nous regardent comme des criminels. En plus d'avoir assassiner un camarade, nos proies ont fait preuve de violence envers des civils qui voulaient juste les calmer. La marine a pas mal perdu en prestige dans ce quartier. En d'autres termes, on aurait vraiment mieux fait de se fringuer en civils.


La remarque du première classe était on ne peut plus juste. L’animosité ambiante en devenait presque malsaine. Bon rien d’assez fort pour réduire l’appétit du caporal qui attaqua son assiette instantanément après que le serveur la posa. On lui servit en premier sa petite commande de 40 sushi

Ikeda - Miam miam miam gne pense ...Miam… qu’on pourrait…. Slurp… les interrogee après. Miam miam ils ont l’aire …Miam… au chourant de chertaine choses Sluuuurp

– BAM BAM –

-ON PARLE PAS LA BOUCHE PLEINE !

Et c’est un double coup sur la tête que se prit Karuma, Luna et Serim ne supportant apparemment pas que l’on parle la bouche pleine, l’avait sanctionné et réprimandé instantanément ! c’était plus des pichenettes que des réels coups, c’était un caporal tout de même. De toute manière, Ikeda qui était en train de manger ne releva même pas. A vrai dire, il était tellement concentré sur sa nourriture qu’une explosion n’aurait pas détourné son attention. Cependant son flaire, maintenant purifié de la puanteur de la prison l’avertit immédiatement de l’arrivait de sa pièce de bœuf. Malgré tout, il prit le temps de parler au serveur de son idée.

Ikeda - Sluuuurp, vous pourrez informer les clients que ces soldats vont rester ici pour les interroger.

En disant cela, le caporal montra le colosse et le maigrichon, instinctivement, il avait compris qu’il valait mieux garder son atout le plus imposant pour faire les interrogatoires, et serim parce qu’il semblait être le plus raisonnable. Quant à lui, il n’avait pas le choix, il devait rester avec Luna, la prisonnière était sous sa responsabilité. Pour dénouer les langues et apaiser l’ambiance, Ikeda avait prévue de laisser un beau pour boire au serveur au moment de partir, en plus évidement de régler l’intégralité de la note.


Dernière édition par Karuma Ikeda le Jeu 12 Avr 2018 - 21:00, édité 1 fois
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Ikeda - Miam miam miam gne pense ...Miam… qu’on pourrait…. Slurp… les interrogee après. Miam miam ils ont l’aire …Miam… au chourant de chertaine choses Sluuuurp

Ce fut les mots du Caporal avant qu'il ne reçoive un double coup de la part de Luna suivit de très peu par Serim. L'action familière ne sembla pas le déranger car il s'agissait de bien faibles coups. Si Nimar avait eu la mauvaise idée d'en faire de même, le résultat n'aurait sans doutes pas été le même...

Nimar - Miam! Ouai, tu m'étonnes qu'ils... MIOM. chachent des trucs, ils... Gob... nous regardent comme si on avait un mélanche entre la pechte et la lèpre. slurp.

Cette phrase ne se suivit pas de coups mais de simples regards de la part des deux compagnons de Nimar. Simple regard traduisant une menace de mort bien entendu. Celui la même qu'on lance à quelqu'un avant de lui trancher le coeur, de lui tirer dans la tête et de le frapper dans l'entre jambes. Ils attendaient sans doutes de leur ami des excuses et un silence?...

Nimar - ...Ch'est le caporal qui a... miom... comench...

– BAM BAM –

C'était la deuxième fois que ce son se propageait dans l'air, mais cette fois ci, plus fort car ce n'était pas entre des soldats et un caporal mais entre des amis d'enfance. Deux vrais coups partirent droit dans l'arrière du crâne du première classe qui se retrouvait à regarder, boudeur, le sol avec sa cuisse de poulet en main. Cuisse qu'il se dépêchait de terminer en voyant le serveur arriver pour emmener la suite du repas au caporal qui mangeait comme dix...

Ikeda - Sluuuurp, vous pourrez informer les clients que ces soldats vont rester ici pour les interroger.

Il montra Nimar et Serim qui semblaient donc être les deux marines à qui avait été imposé la mission. Nimar, excité, engloutis en deux bouchées ce qu'un homme normal n'aurait pas pue manger en une journée avant de saisir Serim par l'épaule en se relevant...

Nimar - Bon, c'était bien bon mais nous on a des glandus à interroger. Serim, ramène tes fesses.

Serim - Mais attends! j'ai pas finit de manger moi! on est pas tous comme toi et l'caporal à s'enfiler une cuisse de taureaux en trois secondes!

Nimar - C'est plus le moment de bouffer! Au pas de course garçon!

L'interrogatoire:

Une fois en extérieur, les deux hommes se mirent au pas de course jusqu'à atteindre la scène de crime ou ils trouvèrent le caporal, Luna et Geoffrey. Ils se précipitèrent alors vers le groupe. Une fois sur place, Serim donna les informations récoltées au caporal tandis que Nimar eut comme première réaction de se vanter auprès de ses camarades de sa réussite. Une fois tout ce qu'il y avait à dire dit, Nimar qui avait finit par se taire, et les autres attendirent, les ordres du caporal.


Dernière édition par Nimar Ombrien le Dim 13 Mai 2018 - 15:50, édité 1 fois
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Ombrien - Bon, c'était bien bon mais nous on a des glandus à interroger. Serim, ramène tes fesses.

Serim – Mais attends! j'ai pas finit de manger moi! on est pas tous comme toi et l'caporal à s'enfiler une cuisse de taureaux en trois secondes!

Ombrien - - C'est plus le moment de bouffer! Au pas de course garçon !

Nimar se leva en premier, invita Semir à le suivre. Ils s’en allèrent tout les deux à l’intérieur du restaurent sous les ordres du caporal. Karuma donna 10 000 B au serveur lui donnant l’addition, et invita Luna et Geoffrey à le suivre, enfin ordonna plutôt, c’est tout de même leur supérieur. Le petit groupe partit sans faire de bruit, enfin beaucoup moins que le colosse qui rentre dans le restaurent en gueulant sur tout le monde. Sous les indications de Geoffrey, ils arrivèrent en un rien de temps sur les lieux du meurtre. Ikeda regardât partout autour pour se faire une idée des lieux.

Ikeda - Geoffrey, mets-toi là où se trouvait la victime se sera plus facile pour luna

Très hésitant, Geoffrey se plaça approximativement à l’endroit demandé. il se décala a droite, à gauche… Meme si on pouvait encore distinguer les trace de sang au sol, on avait aucun moyen de revoir la scène, il fallait compiler avec le peu d’information qu’on avait. Surtout, dans ce genre d’affaire, personne n’était très enclin à donner lesdites information. Un marine avait déjà était tuée dans cette affaires, personne n’avait envi d’être le suivant. Une fois placé, Geoffrey regarda vers son caporal et leva les bras l’air interrogateur.

Geoffrey – Et maintenant on fait quoi?

Ikeda - Alors, t’en pense quoi?

Karuma, se recula et se positionna, comme à son habitude, accroupie, les genoux assez écartés et les coudes posé dessus. Il observa Luna faire son expertise. Elle s’avança fixa d’abord le première classe, se retourna, regarda les bâtiments au loin… Elle continua ce manège pendant quelques minutes. Il n’y avait pas de position qui semblait correspondre. Que des toits en pente, la fenêtre trop mal orientée. Luna, qui était d’abord confiante, commençait un peu à perdre son assurance. Son mouvement devenait de plus en plus frénétique. Jusqu’à ce quelle se fige pointant du doigt au loin.

Luna- C’est là ! je regardé pas là-bas à cause du soleil et de l’éblouissement mais la nuit, Y A PAS DE SOLEIL !

Geoffrey – Oui, bravo Luna pour cette superbe analyses, mais sa nous apporte quoi de savoir d’où le tire à était effectué ?

Ikeda - Si j’en crois le rapport, sa l’innocente, elle se trouvait certes près d’ici, mais beaucoup trop loin pour avoir tiré.

Luna- Mais on n’a aucune preuve? Et puis personne ne nous croira, si c’est l’accusé qui apporte un témoignage pour son innocence !

Ikeda - On a plus qu’à aller trouver une preuve là-bas

L’assurance du caporal leur, et sans doute la stupidité des propos et la surprise de le voir sauter pour se remettre debout, les laissa bouche bée. Il semblait clair que la personne le moins à jour sur la vie réelle, soit leur supérieur… avant même que ce dernier ait le temps de partir vers le poste de tir supposé, Le colosse revenait en courant, suivit de près par le petit Serim. Couper dans son élan, Karuma les écouta débiter les nouvelles informations en courant sur place. Serim et Luna ne put s’empêcher de tiquer de la tête et de donner des petits coups en direction d’Ikeda, qui était de toute évidence, extrêmement gênant.

Ikeda - Un sergent avec un fusil à silex !? essayont de pas trop ébruité l’information pour l’instant. Bon allez venait avec nous, on trouvera peut-être des chose intéressante.

Prenant la tête, Ikeda se mit à trottiner tranquillement vers le supposé points de tire. Toute le monde le suivit, se mettant à courir avec plus ou moins d’entrain. C’était un balcon, balcon de pierre d’une maison apparemment abandonné. Toute les porte et fenêtre semblait condamné par des planche de bois. Le balcon n’était pas très profond, seulement une trentaine de centimètre, mais d’après Luna, c’est de la que partait le tir. Si elle était dans le vrai, le petit groupe pourrait sans aucun doute trouver des traces, la marque du canon, des traces de poudre… le fusil a silex à la fâcheuse tendance à justement laisser un gros nuage de fumé après le tir.

Ikeda - Bon vous trois, allez interroger les voisin, si le tir et partit de la, il on du entendre un coup de feu mais, quand même, soyer discret

Chargeant encore une fois Serim et nimar des interrogatoires, il envoya avec eux Geoffray, il avait pas mal de personne à interroger et il fallait faire vite. Ike se frotta les mains et fit des petits bonds sur place en se tournant les épaules devant l’œil incrédule de ses subordonnés qui ne comprenaient pas trop où il voulait en venir. D’un coup, Karuma se baissa, bras arrière et sauta en lançant ses bras en avant pour l’élan. Il s’accrocha au balcon, et moulinant dans le vide avec ses pieds comme si cela pouvait l’aider à monter. Il arriva cependant à se hisser sans mal sur le balcon. Et constata qu’il y avait les trois planches du bas qui servait à condamner la porte du balcon qui était retiré. Ce qui laissait la place à un adulte de passer.

Ikeda - Allez ramène toi! Essaye peut être de passer par l’intérieur


Dernière édition par Karuma Ikeda le Dim 13 Mai 2018 - 12:05, édité 2 fois
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Ikeda - Un sergent avec un fusil à silex !? essayont de pas trop ébruité l’information pour l’instant. Bon allez venait avec nous, on trouvera peut-être des chose intéressante.

Ce fut la première réaction du caporal: gueuler la nouvelle avant de leur demander de ne pas la communiquer.
C'était une réaction logique, certes, mais incohérente. Le groupe se mit donc en marche jusqu'à une bâtisse manifestement abandonnée car barricadée plus pour éviter les entrées que les sorties...

Ikeda - Bon vous trois, allez interroger les voisin, si le tir et partit de la, il on du entendre un coup de feu mais, quand, soyer discret

Cette fois-ci, Geoffrey allait accompagné les deux "jojos" dans les interrogatoires. Si la marine n'a pas encore enquêté dans ce coin ci, c'est que les soldats n'y ont pas trop fait de grabuge et par conséquent les témoins seront plus "dociles". Le trio alla donc dans le voisinage en se séparant afin de recueillir plus de témoignages rapidement. C'était un début d'après midi ensoleillé, la majorité des habitants étaient dehors et les maisons restaient muettes. La plupart du temps les soldats toquaient et ne recevaient pas de réponse. Nimar, en explorant pas moins d'une dizaine de maisons, ne trouva qu'une âme qui vive...

-TOC TOC-

Habitant -Qui c'est?

Nimar -Bonjour citoyen! Voulez vous bien ouvrir la porte? Je suis le premi...

Habitant - Non je veux pas vous parler, allez vous en.

Le soldat fut surpris de l’agressivité avec la quelle le citoyen refusait de l’accueillir. N'ayant pas envie de revenir bredouille vers ses deux camarades, il se retourna en grommelant...

Nimar - Je me suis pas tapé dix maisons pour me recevoir un "pas envie de parler" vieux, connard.

Habitant - Dites, je vous permet pas de m'insulter!

Oreille contre la porte, le propriétaire attendait le départ de Nimar en entendant la moindre de ses paroles. Il semblait vraiment pressé de voir le soldat partir. Il était évident qu'il cachait quelque chose. Nimar ferma les yeux quelques secondes pour réfléchir à un moyen efficace d'entamer une conversation...

Nimar - Si tu m'ouvres pas, j'enfonce la porte et ton crâne avec!

Habitant - Des menaces maintenant! Ah! Elle est belle la marine! d'abord les menaces d'hier et maintenant un bas gradé qui m'insulte et me menace!

Nimar - Mais je vous em... Les menaces d'hier?

Habitant - ...Cassez vous siou plait

Nimar s'apprêtait une fois de plus à s'enrager. L'autochtone lui mettait vraiment les nerfs et un tel manque de respect de la part de ce qui semblait, à la voix, être un petit vieux, lui donnait des pulsions meurtrières. Alors qu'il s'apprêtait à lâcher un tissue d'insultes, Geoffrey et Serim arrivèrent, curieux de savoir ce qui pouvait bien prendre autant de temps à Nimar...

Serim - Alors? T'as trouvé quelque chose? Nous on en a pas trouvé un seul qui voulait parler...

Nimar - Ouai, j'ai trouvé le connard la dedans! Mais lui il va parler!

Habitant - Allez vous en. Je ne veux pas qu'on vous vois traîner ici, les gens pouraient croire que je... j'ai... partez!

Geoffrey - Es tu sure de pouvoir en tirer quelque chose?

Nimar- Ben oui! Il m'a même dit que des marines étaient venu hier pour le menacer. Mais il a pas voulu continuer

Serim s'approcha de Geoffrey et lui lança un regard, au quel l’aîné acquiesça de la tête. Le cadet alla alors se placer face à la rue tandis que son frère se mit contre la porte. Serim hurla alors...

Serim - Hum, hum... Le gentil monsieur de cette maison nous a tout dit à propos des marines d'hier! Absolument tout les détails!

Habitant - Mais taisez vous enfin!

Geoffrey - Peut être que si vous nous aidiez un PETIT PEU plus je pourrais le convaincre d'arrêter mais la...

Serim - C'est qu'on a été gâtés dit donc! Des noms, en veux tu, en voila! Des grades et même des preuves! OUI MESSIEURS DES PR...

Habitant - Je vais parler mais arrêtez ça! Je... hier, quelques soldats de la marine sont venus. Ils étaient masqués avec des foulards, j'ai trouvé ça étrange mais avant que je ne leur pose la question, ils m'ont dit que si je parlais, je serais tué et ma famille avec. Je crois qu'ils ne voulaient pas que je vous parles du coup de feu. Le soir du meurtre, je l'ai entendu moi, tout le voisinage aussi. Le tir venait de la maison abandonnée la bas...

Le vieil homme se plaça dos contre la porte, toujours hors du champ de vision des soldats. Sans doutes était-il effrayé par les risques qu'il courait simplement par la présence des hommes dans son jardin. La porte en vieux chêne de sa maison, aurait besoin de bien plus qu'un peu de peinture décrépie sur les bords pour résister aux assauts des traîtres, si ils apprenaient l'histoire du témoignage. Nimar se mit alors au pas de course en faisant signe à ses camarades de le suivre. Après tout, il ne fallait pas rester trop longtemps.

Nimar - Décidément ce vieux nous aura bien emmerdé! Il nous a donné AUCUNE info! Et les autres non plus, que va-t-on dire au caporal, oh lala!

Serim - On trouvera bien un autre moyen. Mais on devra se débrouiller sans les habitants du quartier.

Sans doutes cette scène de départ ne servait pas? Mais il fallait au moins tenter de protéger les habitants. C'était le devoir du soldat  Une fois leur petite "outro" passée et leur course jusqu'au présumé lieu de tir du sniper, les soldats ne virent pas le caporal ou Luna et en conclurent que ceux ci étaient à l'intérieur de la bâtisse. Nimar s'approcha de l'entrée et ne vit rien d'autre que des planches. Il leva alors la tête vers chaque fenêtre pour constater que tout était condamné. Il hésita à enfoncer la porte mais sur une scène de crime c'est rarement une bonne idée. Il se hissa alors d'un bond jusqu'au balcon ou il se maintint par la forces de ses bras. La, il vit quelques planches retirées, y passa sa tête et cria...

Nimar -Luna? L'caporal? Z'êtes la? On sait d'où le coup de feu à été tiré... c'est d'ici. Oh et on a fait des efforts pour être aussi discrets que possible. *Mais ça a pas marché alors on a gueulé*


Dernière édition par Nimar Ombrien le Jeu 8 Mar 2018 - 18:23, édité 1 fois
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Après avoir invité Luna à rentrer, Ikeda resta un peu sur le balcon, voir s’il n’y avait pas de trace, ou de marque suggérant la présence antérieure d’un sniper. Il y avait une toute petite marque au sol qui pouvait s’apparenter à de la poudre, mais rien de plus, il n’espérait pas trouver un morceau de mèche mais quand même. Avec une moue un peu déçue, il se décida à rentrer en rampant par le trou des planches retirées. Luna de son coté essaya de rentrer par la porte. Cette dernière était barricadée mais peut-être qu’il y avait un moyen d’entrer. En tâtant la porte dans tout les sens, elle aperçut une chose étrange du coin de l’œil : les planche de la fenêtre semblaient coupé. Une coupe nette, tellement qu’on pourrait penser que c’est fait pour être dissimulé. Elle se rapprocha de la fenêtre appuya dessus et constata avec stupeur que la fenêtre s’ouvrit.

Luna- Caporal, il avait une entré dissimulé dans la fenêtre

Ikeda - On se retrouve à l’intérieur  alors!

Luna enjambât la fenêtre et entra dans la maison. De son côté Karuma qui entrait aussi constata ce qu’il y avait à l’intérieur. C’était un véritable repère de junky. Des cadavres de bouteilles, des tonnes de cigarettes écrasé un peu partout, sans compter l’odeur. L’intérieur était un véritable tas d’immondice. En regardant plus attentivement et une fois que ses yeux s’habituèrent un peux plus à l’obscurité, Ikeda pu voir le petit salon aménagé. Des vieux canapés défoncés, des tonneaux retournés et un espèce de poêle archaïque au milieu. De son coté, Luna avait un spectacle un peu moins désolant. Les tas de cadavres et de mégots commençaient à augmenter au fur et à mesure quelle se rapprochait de l’escalier délabré.

Ikeda - Je crois qu’on est tombé sur un nid !

- CRIII   IIII -

Les grincements de l’escalier raisonnèrent dans toutes la maison. Karuma regardait un peu partout pour essayer de comprendre. Le seul détail remarquable était que les bouteilles portées toutes le même symbole. Lorsque que Luna arriva à l’étage du caporal elle découvrit une cargaison de caisse. Une vingtaine de caisses empilées, dont trois étaient ouvertes au-dessus. Le logo sur les caisses et les bouteilles rappelaient vaguement celui de quelque alcool mais Karuma qui n’y connaissait rien ne pouvait faire d’expertise plus approfondit. Luna non plus, cependant, n’importe quelle être humain doté d’un cerveau pourrait comprendre ce qui se passe dans cette baraque : c’est une planque de contrebande.

Luna- De la contrebande maintenant ? vous pensez que c’est lié ?

Ikeda - C’est peut être des marines qui sont tombé la dessus, en aurait trop profité et cela aurait dégénéré, mais il y a quelque chose qui colle pas.

En effet, dans tout le désordre présent dans la maison, rien ne semblait avoir plus de quelques jours. Que ce soit les mégots ou les quelques gouttes d’alcool présent dans le résidu de bouteille, rien ne s’était encore évaporé, on n’avait commencé à être rongé par l’humidité. Ikeda, en pleine réflexion prise sa posture de confort habituelle, accroupi les coudes sur les genoux. Il regardait à droite, à gauche pour essayer de lier toutes les informations qu’il avait.

Ikeda - Fouillont plus attentivement. Il y a peut-être quelque chose qui pourrai nous mettre sur la piste

Le seul problème était la lumière, même si les trous dans le plafond, ou dans les planches de barricade laissaient passer suffisamment de lumière pour voir, il serait beaucoup plus dur de fouiller attentivement. Karuma sans aucune gêne ramassa le paquet d’allumette devant le poêle, mis du petit bois et du journal se trouvant dans la caisse à coté et alluma le tout. Le feu pris vite car tout était sec, se qui confortait encore plus Ike dans l’idée que tous cela n’était pas présent depuis très longtemps.

Ikeda - On y voit mieux comme ça, prends du côté de l’escalier je prends ici

Les deux marines se mirent à fouiller chacun de leur côté, énergiquement il fallait trouver le moindre lien possible entre la marines et cet endroit si toute fois il en existait un. Après quelque minute, Karuma réussi à dénicher un bout de tissue blanc, juste au niveau du trou qu’il avait utilisé pour rentrer. Le bout de tissue sans doute déchirer de la tunique du tireur quand il aurait rampé pour sortir. Malheureusement, un simple bout d’étoffe blanche n’était pas suffisant, mais de son coté, Luna avait eu plus de chance, elle avait trouvé une casquette, et c’était évidement la même que Karuma et elle-même portaient actuellement.

Luna- Caporal, je crois que là on est fixait !

Ikeda - Oui, il y avait des marines ici l’autre soir, cela ne fait plus aucun doute. Mais je crains que ça va être difficile de demander une fouille des affaires de tout le monde pour trouver celui qui a une chemise reprisé…

Ombrien - Luna? L'caporal? Z'êtes la? On sait d'ou le coup de feu à été tiré... c'est d'ici. Oh et on a fait des efforts pour être aussi discrets que possible.  

La forte voix de Nimar les sorti de leur petite réflexion. Elle venait du balcon. Karuma sauta à plat ventre, passa la tête dans le trou des planches et vit Nimar se tenant au balcon il lui fit un petit signe de la main l’invitant à rentrer. Les deux autre, qui pensaient un peu moins avec leur muscle prirent le même chemin que Luna au préalable. Une fois tout le petit monde dans le salon improvisé, il était temps de faire le point sur les nouvelles informations récolté. C’est Karuma qui commença.

Ikeda - Des marines seraient venus ici avec une grande cargaison d’alcool. Vue l’état des lieux, je parierai plus sur une prise qu’ils ont voulu garder pour eux qu’un trafic. Ils auraient trop bus, foutu le bordel, et la suite vous la connaissait


Dernière édition par Karuma Ikeda le Dim 13 Mai 2018 - 12:01, édité 1 fois
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La réponse du caporal se fit par sa venue de l'autre côté des planches. Il demanda à Nimar, par un signe, d'entrer dans la maison par ce même passage empreinté par les deux autres premières classes. Nimar suivit alors ses camarades et passa tant bien que mal par la fenêtre "légèrement" trop petite pour lui. Une fois entré dans le fracas de sa propre chute due à une porte d'entrée trop étroite, il se ramena dans ce qui semblait être une planque d'alcooliques de compétition. Enjambant les bouteilles vides, l'homme enjamba les bouteilles vides et résista de peu à l'envie de s'avachir sur les vieux canapés pour piquer un roupillon et alla finalement écouter son supérieur...

Ikeda - Des marines seraient venus ici avec une grande cargaison d’alcool. Vue l’état des lieux, je parierai plus sur une prise qu’ils ont voulu garder pour eux qu’un trafic. Ils auraient trop bus, foutu le bordel, et la suite vous la connaissez

Nimar se cura le nez en réfléchissant un peu bruyamment, ils connaissaient maintenant la cause du meurtre. Meurtre probablement commis par le sergent du groupe: en règle général, le plus haut gradé sert d'exemple et prend particulièrement chère. Si le soldat capturé avait livré des informations, le plus haut gradé aurait perdu son grade pour multiples infractions. C'était celui qui risquait le plus. Qui plus est, trouvé un haut gradé parmi les quelques dizaines sans alibi est plus facile que trouver la première classe parmi les milliers. Ceci dit un problème le gênait toujours...

Nimar -Luna est innocente, c'est sûr, mais on sais toujours pas qui est le coupable! On est sûr que c'est un sergent mais on a pas plus d'infos...

Serim - Son arme et sa planque Nimar...

Nimar
- Ben quoi son arme et sa planque?

Geoffrey - D'après ce que vous nous avez rapporté, c'est un sniper. Il a un fusil à silex visible sur le quel est montée une lunette de visée. C'est pas une arme de pauvre et tout les sergents en ont pas. Tout les sergents ne sont pas non plus capable de touché une cible à une aussi bonne distance en étant rond comme une queue de pelle. On doit juste fouiller dans les archives et dossiers recueillant les sous-officiers de la base et on trouvera... je dirais un maximum de trois sergents sans alibi et possédant toutes ces facultés?

Nimar
- Bon, ben alors on rentre à la base?

Geoffrey - C'est pas à nous de décidé, qui plus est comme je l'ai dit on à découvert leur planque et on pourrait peut être en profité même si je vois pas encore comment. Caporal, pensez qu'on devrait aller fouiller les archives?

Ikeda - Bonne idée, on pourrait trouver es dossiers des marines, et des gradés.

Nimar, enjoué de cette bonne nouvelle, retira son doigt de ses narines et cessa ainsi de manquer de grâce. Il se releva d'un bond et chargea ce qui leur servait de porte pour passer bien plus facilement que lors de l'entrée malgré une chute bien plus amusante. Une fois en extérieur, il se releva et regarda les alentours. Le récent meurtre avait refroidis les passants qui n'approchaient même plus la rue qui n'était de toutes façon pas un carrefour. Suivit de peu par ses compagnons, il entama alors la marche. Ikeda, durant le trajet, se rapprocha de Luna et lui remit ses menottes en expliquant...

Ikeda - Il faut ramener Luna dans sa cellule, elle doit rester en prison cette nuit. Ils se croiront intouchables tant qu'il y a un suspect derrière les barreaux.

Un peu avant de franchir les portes de la base, Le caporal dit ces quelques mots aux soldats. Chacun semblait comprendre malgré un léger grognement de Luna, il faut la comprendre, retourner dans cette cellule n'est pas gratifiant. Mais chacun eut la maturité de compr...

Nimar - Mais c'est dégueulasse!

Geoffrey - Nimar...

Nimar - On peut pas l'y renvoyer maintenant, de toutes façon les autres connards on en a rien a branlé qu'ils se pensent en sécurité: On va les défoncer!

Serim - Nimar...

Nimar - Quoi "Nimar"?!

Serim et Geoffrey - TA COLOSSALE GUEULE NIMAR!

Serim - On peut pas se permettre de mettre dans le doute les cibles. Pis Luna est plus en sécurité derrière les barreaux.

Grognon, Nimar laissa finalement Luna entre les mains des gardes qui menèrent la marines en cage. Le groupe franchit, plus loin, les portes de la salle aux archives. Une odeur de papier planait dans la pièce moyennement éclairée. Les hommes se dirigèrent vers les dossiers de soldats et cherchèrent parmi les sous-officiers un profil correspondant aux connaissances. Le trio de premières classes mettait plus de temps à déchiffrer les papiers car leur connaissance de la lecture était limité. C'était Luna qui leur avait appris à lire, et à la va vite. Ainsi, le groupe passa une heure voir deux les yeux dans le papier jusqu'à ce que...

Serim Eurêka

Nimar - C'est ça, à tes souhaits.

Serim
- J'ai trouvé un profil qui correspond: Le mec fait à peine deux têtes de moins que Nimar mais est beaucoup plus maigre. C'est un tireur d'élite assez fortuné pour se payer l'arme du tireur et d'ailleurs il en possède une. Sergent Ernor, c'est son nom. C'est un peu un salaud si j'en crois ce que je lis mais surtout c'est un vrai tireur. Du genre à flinguer à bonne distance une cible pas trop grosse en étant bourré quoi... On peut pas l'affronter en extérieur. Des idées pour se le taper en lieux clos caporal?
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Une fois toutes les infos partagées, le schéma semblait clair pour tout le groupe, sauf peut-être Nimar qui semblait un peu plus lent que les autres. Le sergent du groupe de marine avait voulu se couvrir en tuant le soldat capturait. Pour l’instant on ne pouvait pas savoir si c’était un acte réfléchi ou enduit par la panique. Cela dit, les menaces octroyées envers les civils du coin leur donné un aspect vraiment détestable, et Ikeda ne semblait pas vouloir les traiter avec ménagement. Après le bref résumé de Geoffrey, ce dernier eu une petite idée : allez aux archives et trouver le dossier du sergent correspondant à la description qu’on en avait.

Ikeda - Bonne idée, on pourrait trouver les dossier des marines et des gradés

Suite aux ordres du caporal, le petit groupe sortit de la bâtisse par la porte que Nimar défonça pour rejoindre la base. La chance était de leur côté, aucun passant dans la rue qui aurai pu s’alerter du fracas causé par la deuxième classe. Peu avant d’arriver, Karuma sorti les menottes et se tourna vers Luna l’air un peu désolé.

Ikeda - Il faut ramener Luna dans sa cellule, elle doit rester en prison cette nuit. Ils se croiront intouchables tant qu'il y a un suspect derrière les barreaux.

Ombrien - Mais c’est dégueulasse!

Evidement Nimar protesta énergiquement. D’ailleurs, c’est sans doute à cause des réactions de ce dernier que Karuma devait se sentir désolé. Luna quant à elle tendit les bras en avant, laissant le caporal lui passer les fers. Tête baissé, un peu triste et honteuse de se retrouver encore une fois dans cette position, elle passa devant en direction de la prison suivit de près par Ikeda. L’intervention Serim et de Geoffrey suffire à contrôler le colosse. Les trois soldats se dirigèrent donc vers les archives pour commencer les recherche le temps que Ike les rejoigne.

Ikeda - Désolé de devoir te rammener ici, mais bon un sniper comme toi sera plus en sécurité ici ce soir.

Luna- Je comprends mais commença plus en sécurité se soir ?

Le sourire aux lèvres, Karuma se retourna sans répondre au soldat. Il remit Luna au garde de la prison et parti en direction des archives. Enfin, il essaya. Au pat de course comme à son habitude, il fit le tour de la base pour trouver l’entré des archives. Il n’était pas d’ici, et il ne connaissait pas la base, surtout qu’a Cocoyashi, elle était particulièrement grande. Après tout, elle comptait le double de soldat qu’a Shell Town. Ikeda commença donc, stupidement, à passer au peigne fin l’intégralité de la base, testant quasiment toutes les portes, tous les couloirs. Et oui ce n’est pas forcément le plus futé mais il avait quand même bien appris à utiliser ses jambes. Il finit enfin par se faire indiquer la salle par un soldat qui faisait le ménage et qui l’avait vu ouvrir toutes les portes du couloir. Il entra discrètement dans la salle des archives et fit mine de commencer les recherches à son tour.

Serim - Euréka!

Sérim avait enfin trouvait l’information qu’ils cherchaient. Un sergent légèrement abusif. Qui aurait déjà dû être promus s’il n’avait pas de blâme ou de problème de comportement. D’après son dossier, un problème supplémentaire pourra entrainer un renvoi. Une fois que Karuma eu le dossier en main son visage se ferma. Il devint très sérieux. Il fixait le dossier pendant que Serim continuait sa tirade. Une fois finis, ils attendirent tous un long moment avant qu’Ikeda décide de ce qu’il allait faire.

Ikeda - *Encore un... Encore un qui déshonore le drapeau de la justice et bafoue nos précepte…. Encore un qui profite de l’uniforme*

Karuma se releva le regard sombre. Il broya de sa main le dossier qu’il avait en main. Bras tendu il le lança vers le carton qui était sorti et se retourna. Il avança jusqu’à la porte et l’entrouvrit. Il tourna légèrement la tête vers les trois autres qui avaient commençaient à avancer vers lui, toujours le regard extrêmement sombre.

Ikeda - Je voulais lui laisser le bénéfice du doute, tant que je ne savais pas qui c’était. Maintenant, j’ai juste envie de le faire payer.

Serrant le poing et les dents et encore plus énervé, Ikeda frappa un peu trop fort sur la porte pour l’ouvrir ce qui la défonça.

Ikeda - Mangez ici ce soir, essayez de garder un œil sur le groupe autours du sergent. Je prendrais de quoi manger et je les attendrais à la maison. Quant à vous, attendez qu’il soit parti, et suivait les plus discrètement possible. Je m’occuperai d’eux une fois qu’ils seront rentrés. Nimar, tu viendras combattre avec moi à l’intérieure, et vous deux, vous resterai dehors pour les empêcher de fuir. Je compte sur vous, à ce soir…

Karuma partit en courant. Sa colère débordait, mais il n’en oubliait pas moins les chose les plus importante, il fallait qu’il se prépare à un gros combat. Guidait par son odorat, il se dirigea vers les cuisines. Comme il se faisait déjà tard, les cuisines était en effervescence, c’est qu’il en fallait du monde pour préparer de la nourriture pour 3000. Passant inaperçu, il se servit impunément en riz en poisson et viande, en œuf en légumes en nouilles…bref il prit quelle portion dans chaque marmite et continua sa route vers la maison abandonnée.

Ikeda - *Comme la maison est accolé à celle qui se trouvent sur les coté et derrière, il n’y aura qu’une sortie possible et là, ils pourront les cueillir tous les trois…*

Résumant son plant simple et si parfait dans sa tête. Le caporal marcha à travers la ville. Sa barquette de riz dans la main car il pouvait difficilement attendre avant de manger, il garda néanmoins le reste pour attendre une fois sur place. Une fois arrivait à la maison, il contempla la porte défoncée. Il fallait masquer cela un minimum, sinon les soldats véreux se douteront de quelque chose. Il repoussa en peu les planche et avec une calle sur le sol bloqua la porte pour qu’elle ne s’ouvre plus. Sons bricolage était loin d’être parfait mais dans le nuit qui commençait à tomber l’illusion serait suffisante. Surtout que les pourris n’avaient rien pour être sur leur garde. Karuma entra donc, monta à l’étage et attendit.

Il englouti en moins deux toutes les provisions qu’il avait ramenés ce qui le força à attendre en ne faisant rien. Ce qui pour un hyper actif comme lui, était une véritable torture. Accroupit dans l’ombre, trônant sur les caisse tel un prédateur invisible il attendait sa proie.


Dernière édition par Karuma Ikeda le Dim 13 Mai 2018 - 12:59, édité 2 fois
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Une fois les informations données par ce très chère Serim, tous étaient heureux de pouvoir sortir de cette salle et arrêter de barbouiller cette paperasse. Chacun? Non, à quelques mètres, un jeune caporal résistait manifestement à l'idée de sourire. Il aurait même été bien tentant de l'accuser de faire la gueule. Le caporal Ikeda était peu enjoué à l'idée d'avoir à arrêté un Sergent sans doutes? Il se releva et après avoir "rangé" les documents et alla enfoncer la porte après avoir dit au reste du groupe...

Ikeda - Je voulais lui laisser le bénéfice du doute, tant que je ne savais pas qui c’était. Maintenant, j’ai juste envie de le faire payer.

Une fois la porte dégagée, le caporal expliqua en vitesse son plan, puis il alla au pas de course vers le bâtiment ou s'achèvera la traque. Le groupe était encore désorienté: Ikeda, le caporal qui va manger avec une suspecte, au milieu de l'enquête sans la moindre pression, était prêt à exploser le crâne de ces cibles. Et son départ était autant un signe de colère incontrôlé que de précipitation. Sous le spectacle, le trio resta muet un instant avant qu'un ne brise le silence.

Nimar -Où qu'il est du coup l'autre sergent?

Le géant fit quelques tours autour de lui même pour finalement se retourner vers ces amis l'air curieux...

Serim -Nimar, ne te retournes surtout pas, il est à une vingtaine de mètres der...

Nimar -Où ça?!

Le soldat se retourna énergiquement laissant ses camarades admirer la colossale erreur qui est de demander à Nimar d'être discret. Par chance, le sergent et son groupe ne virent pas la montagne les observé et ils continuèrent leur route. Six têtes accompagnaient le sergent, tous l'air plutôt détendu pour les crimes dont ils sont coupables. Comme quoi, quand on se croit couvert par l'anonymat, on peut sourire à un cadavre. Les trois premières classes suivirent les soldats qui allaient prendre un repas chaud. Ils notèrent les moindres faits et gestes des cibles dans leur repas et dehors. Ils ne se firent pas repérer dans la base car, des soldats, il y en avait partout. Ceci dit, une fois les portes franchies, les rues ne laissaient entrevoir que moins de cachette humaines.

La soirée était bien avancée. La bouillie qu'avaient avalé les soldats n'eut pas raison d'eux, ni de leur furtivité et de leur vitesse. Ils s'avançaient dans les quartiers avoisinants les épaisses rues empreintées par les traîtres qui marchaient avec une droiture digne des rangs qui allaient leur être retirés. L'obscurité permettait au trio de se cacher dans les lieux mal éclairés sans mal, chose qu'ils firent tout le long du chemin. Tantôt derrière un mur de pierre, tantôt dans les arbres ou autres décorations ornant les rues aux quelles personne ne faisait attention. Ils arrivèrent finalement comme prévu dans leur très chère planque improvisée...

Soldat -Sergent, vous êtes certain que c'est une bonne idée de s'aventurer ici? Immaginez que des enquêteurs aient été collés à l'affaire et qu'ils nous voient dans le co...

Sergent Ernor
-Ils feront quoi hein? Ils ont rien contre nous que je sache. Les témoins qui ne les haïssent pas ont été menacés, enfin ça c'est ce que j'ai entendu dire. Le supérieur se rapprocha et courba son dos d'une manière presque étrange jusqu'à tomber front contre front avec le soldat. Après tout, on a rien à voir avec tout ça. N'est ce pas?

Soldat - O... Oui Sergent.

C'est à peine si ils masquaient leur voix, seul un des soldats semblait se chier dessus mais il finit tout de même par entrer avec les autres. Les trois mousquetaires s'avancèrent alors vers ce qui servait d'entrée...

Nimar -Je fais quoi? J'y vais?

Geoffrey -Attends, le caporal a sans doutes prévu un signal pour que tu choisisse le moment oppor...

Nimar- Baston!

Le soldat enfonça l'entrée sans aucune pitié, dans son hurlement et les planches virevoltantes, le chaos se reflétait. Nimar avait dégainé sa morgenstern avant même d'entrer et lançait sa charge dans l'instant. Le soldat le plus lent fut pris au dépourvu et, par un coup lui épargnant de peu les pointes dans la cervelle, fut frappé à l'oreille puis projeté se briser les côtes sur un tonneau. Les soldats, sous le'effet de surprise, dégainèrent leur sabre sans penser à leurs armes à feu. Seul le Sergent était équipé de son fusil qu'il s'apprêtait à poser. Nimar chargea ce dernier et frappa violemment d'un coup verticale. Le sergent eut le temps de bloquer l'attaque en tenant son fusil à deux mains, il enchaîna en se propulsant d'un bond deux mètres en arrière, au sommet d'une table faite de planche et de tonneaux...

Sergent Ernor -Bordel, t'es qui toi?!

Nimar -L'enquêteur qui a rien contre toi!
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Ikeda commença à entendre quelques voix et des bruits de pas. Rien de très distinct pour l’instant, mais avec le grincement de la fenêtre, il fut certain que les marines étaient arrivées. Il se leva, s’étira rapidement et dégaina ses tonfas avant de se rapprocher de l’escalier. Il comptait rester dans l’ombre, attendre qu’il monte pour les cueillir juste en haut des marches.

Ombrien - BASTON!

- CRACK -

Le hurlement de Nimar fit sursauter Karuma, C’était lui qui devait donner le signal pas l’inverse. Le crie fut rapidement suivi par le bruit de planche qui éclate. Nimar qui avait chargé dans le tas comme un abruti sans attendre se retrouver maintenant confronté à toutes la troupe de marines. Il écarta le premier de son passage avec sa morgenstern et frappa le sergent. Ce dernier para avec son fusil, qui se tordis sous le choc. Il bondit en arrière avant de s’adresser au colosse.

Sergent Ernor - Bordel, t’es qui toi?!

Ombrien - L’enquêteur qui a rien contre toi!

Sergent Ernor - Occupez vous de lui!

À ces mots tous les soldats un peu hébéter par la situation se ruèrent sur Nimar. Enfin seulement quatre d’entre eux vue qu’un était déjà hors-jeu et le deuxième était en train de se déféquer dessus dans un coin. Le sergent, utilisant ses subordonnés comme bouclier humain en profita pour se diriger vers l’escalier. Il le grimpa à toutes vitesse. Bien qu’il fît nuit, les yeux des autres n’était pas encore habitué à l’obscurité qui régnait dans la maison, et à cause de cela, Ernor ne vit pas le pied de Karuma lui arrivait en pleine face. Comme le sergent était plus bas que lui, il lui assena un gros pointu dans le menton qui renvoya le pourri à l’étage inférieur. Après une cartoonesque roulade jusqu’au tonneau qu’il avait quittait juste avant, il essaya de se relever tant bien que mal et de saisir le pistolet qu’il avait à sa ceinture.

Ikeda - Vous êtes en état d’arrestation !

Karuma Sauta sur le sergent à terre, tonfa droit levé en position longue. L’objectif était de lui asséner un gros coup sur la tête, tant mieux si cela l’assomme, tant pis si cela le tue. Mais le sergent, bien que le plus grand des enfoirés, n’était pas faible pour autant. Il esquiva l’attaque d’une roulade sur le côté ; Dans le même mouvement, il avait sorti son pistolet et tira sur le caporal. Ike prit la balle à l’épaule droite, celle qu’il avait en avant.

Ikeda - AAAAA

Dans son cri de douleur, Ikeda ouvrit sa main droite par spasme et laissa tomber son tonfa. Même si par reflexe, sa main gauche se rapproché de la blessure pour la couvrir, il inversa rapidement son mouvement. Au final, dans un grand coup latéral de sa main gauche, il frappa le sergent dans la main tenant le pistolet. Aux vues du bruit, et de la vitesse à laquelle l’arme vola. On pouvait bien se douter que la main du sergent n’était pas dans un état incroyable. On ne va pas se mentir, c’est pas fou. Commençant à comprendre ce qu’il se passait, la peur s’infiltra dans le cœur pourris du sergent. Boosté par l’adrénaline, il rampa assis en arrière, s’aidant de sa main encore valide jusqu’à être bloqué au mur. Pendant sa désespérante fuite il tenta de corrompre le jeune Ikeda

Sergent Ernor - Att Att Att Atten Atten Attendait! On on on peux, on peux s’arrangeait hein ? On… on oublie tout ça et je vous donne la moitiè nan 70% nan prenez tous, prenait tous je vous en supplie laissez-m…

Avant qu’il n’eu pus terminer sa phrase, Karuma lui donna un dernier coup de tonfa sur la tempe, à puissance modéré celui-là, juste pour l’assommer. Il rengaina le seul tonfa qui lui restait en main et appliqua son pouce sur sa blessure. Le point de pression appliqué, il attrapa sa manche droite relevée par le pouce, juste avant, avec ses dents pour la déchirer, enfin ce qui en restait. Evidement accroupi comme à son habitude pour effectuer toutes les opérations susdites, il commença les premiers soins. Les bruit derrière lui indiqué clairement que Nimar n’avait pas besoin d’aide. Serrant son bandage en s’aidant de ses dents et en le croissant avec son bras valide, il tourna la tête pour jeter un œil sur son subordonné et voir on il en était. Comme il s’y attendait, il les avait tous mis au sol sans aucun problème.

Ikeda - Oych Ombrichen! Interroche chelui la, labas.

Le bout de sa manche encore dans les dents, il pointa du bout de son nez avec un coup de tête le marin accroupi avec les mains sur la tête qui était dans le coin de la salle.[/b][/b]


Dernière édition par Karuma Ikeda le Sam 19 Mai 2018 - 8:30, édité 2 fois
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Les soldats se ruèrent sur Ombrien plus par réflexe que par réelle volonté, laissant ainsi au sergent le temps de prendre la poudre d'escampette vers l'étage où l'caporal l'attendait. Le haut gradé revint donc sur le cul, littéralement, suivit de peu par Ikeda, sa férocité et ses armes. Nimar, amusé du spectacle arrêta de se préoccuper un instant des quatre soldats qui n'osaient de toutes façon pas s'approcher de lui. Il se retourna finalement pour voir que deux premières classes avaient pris leurs armes a feu, des fusils tout à fait classique. Les tireurs se cachaient deux mètres derrière les épéistes, une première classe et une seconde...

Première classe-Les mains en l'air le géant! On peut pas rater une cible comme toi! Déposes tes armes et tout se passera bien!

Nimar-Mes armes à vos pieds? Mais bien entendu môôôôssieur!

Ces mots furent suivit d'un lancé tranquille de la morgenstern du soldat vers un fusiller qui  fut surpris par une chose: l'arme se dirigeait vers sa tête, si bien qu'il eu à se décaler en panique pour ne pas se la manger dans la poire. Tous baissairent leur garde en suivant comme des couillons du regard la masse tombant au sol alors que le guerrier était toujours devant eux. Mais sans arme... sans arme?

- CRACK -

Un tonneau... ce con de Nimar saisit un tonneau manifestement vide pour le soulever au dessus de sa tête et, d'un mouvement entraînant tout son corps, lancer le projectile dans la tronche du pauvre bougre ayant, une seconde avant, évité le tas de pointe. Chez les trois braves couillons encore debout, le chaos et le doute s'installaient plus encore que lorsqu'un géant de plus de deux mètres vint leur dire bonjour il y a deux minutes. Le fusiller restant n'était même plus capable de toucher une pastèque à deux mètres de distance et tous se tournèrent vers le premier tombé, avant que le fusiller ne refasse face à Nimar, cette fois ci sans tonneaux et désarmé... Désarmé?

- PLAF -

Un soldat... Cette fois ci, ce taré de Nimar ne saisit pas un ancien récipient à bière, mais bien un actuel tas de graisse pour le jeter sur le second fusiller. Le pauvre projectile était paralysé par la peur et malgré ses mouvements hasardeux, ses compétences de seconde classe ne lui permettaient pas de térasser Nimar. Ni de se maintenir au sol face à la montagne de muscle d'ailleurs. La cible, quant à elle, tira un coup au hasard dans sa chute qui alla se loger au plafond. Les deux fusiller étaient neutralisés, en cherchant son dernier adversaire, quel fut l'agréable surprise de Nimar? Le dernier combattant debout était allé chercher son camarade à terre pour récupérer son arme. Nimar était donc visé et cette fois ci sans projectile... sans projectile?

- PAN PAN -

OUI, SANS PROJECTILE! Nimar était obligé de faire des grands sauts et de courir en se cognant tantôt aux murs, tantôt au toit. Ce n'était pas facile pour une cible de cette taille d'esquiver des balles malgré un adversaire tramblottant, et ces derniers l'eurent bien compris...

Soldat -Laisse toi f-faire! T'as aucune chance car je suis le glorieux Rosh, première clas...

- CLIC CLIC -

Le vantard se tut un instant en continuant d'essayer de tirer avec son arme devenue muette. Il baissa le regard vers cette dernière avec des yeux grands comme son bras et murmura...

Soldat -Nan, c'est pas le moment de t'enrayer!

Nimar laissa s'échapper un grand rire et s'approcha soudain de l'homme paralysé par la peur, le géant laissa s'échapper un grand rire, souleva d'une main son adversaire et lui colla une suite de tarte aussi violentes que rapides dans la tronche. Si bien que quand il en eut fini, à la fin de son rire plutôt long, le pauvre criminel avait les joues plus enflés qu'une montagne et était tombé dans les pommes depuis belle lurette. Nimar vit alors le plus lâche des soldats caché dans un coin, scrutant la défaite de son groupe. Détestant les lâches, Nimar alla voir qui du mur et du crâne du planqué était le plus dur. Mais une voix ininterrompit...

Ikeda - Oych Ombrichen! Interroche chelui la, labas.

Ikeda désigna du regard la cible chanceuse de Nimar qui allait tout de même passer un sale quart d'heure. Le soldat récupéra son arme sur le chemin tandis que le suspect désespéré cherchait, tremblant et pissant, une cachette. Ombrien arriva en face de lui, l'assit de force sur un tonneau, tint fermement son arme et déclara...

Nimar - Dis moi pisseux, on vous a suivit et j'ai cru entendre un truc comme "c'est pas une bonne idée de revenir". Je me trompe?

Soldat - N-n-n-n-non, je...

Nimar -Tu parles quand je te le demande! Donc, en plus de cela, je crois bien savoir que tu n'es qu'une seconde classe? Tu risques de prendre méchamment chère. Il y a de vos éléments personnels dans le coin, Ton boss a l'arme du crime, on est certains que le coup à été tiré d'ici. Vous allez tous prendre vraiment chère, assez pour finir derrière les barreaux jusqu'à avoir plus un poil sur le cailloux... sauf si éventuellement tu es coopératif... alors dis moi, qu'ai-je à savoir?

Nimar fit tourner son arme à maintes reprises, l'individu cracha le morceau et raconta dans le moindre détail l'histoire. Où avaient-ils eu la cargaison, les menaces du sergent envers ceux qui auraient la bête idée de le lâcher. Soudain, Serim vint faire irruption, accompagné par une dizaine de soldats...

Soldat -Qu'est ce qui c'est passé ici?

Serim -Oh les gars, c'est une troupe qui a entendu les coups de feu.

Soldat -Silence suspect! Je crois bien avoir demandé ce que signifiait ce grabuge! Pourquoi ces soldats sont à terres et...

Nimar -On a pété la gueule à un sergent.

Nimar fit sa déclaration comme une fleur, on eut dit qu'il parlait du pain acheté ce matin mais non, il parlait bel et bien d'un de leur supérieur hiérarchique à qui ils avaient mit sa pâté. Les soldats se trouvèrent bien con face à cette réponse: aucun ne sut quoi répondre pendant une dizaine de secondes. Geoffrey ajouta alors...

Geoffrey -Le sergent en question est accusé d'abus de pouvoir et de meurtre sur un de ses subordonnés, on est sur l'affaire du gamin tué il y a peu. Vous vous remettez l'affaire en tête? Les preuves ici sont abondantes.

Soldat
-Si c'est vrai alors je suppose que vous en avez prévenu le colonel avant l'assaut?

Nimar
-Ah! Je me disais bien qu'on avait oublié un truc, on est con, hein l'caporal?

Ikeda -On a qu'à aller le prévenir que les coupables sont arrêtés

Soldat -Suffit! Soldats, envoyez les blessés en infirmerie puis en cellule le temps qu'on mette tout ça au claire!

Ikeda -Oui embarquez les, et vous pourrez aussi embarquer les caisse de contrebande à l'étage

Sur ces mots et la mise au travail des soldats arrivés, Nimar et les autres purent partir de la scène de crime pour se précipiter au bureau du colonel à une heure bien tardive mais encore dans les horaires de travail du supérieur. Presque au pas de course, ils arrivèrent devant la grande porte de chêne du bureau du colonel. Chacun s'arrêta un instant face au passage s'ouvrant face aux mains de celui qui leur avait donné la mission. En effet, en cette heure tardive, le colonel sortit, non fâché de son bureau pour enfin arrêter de traiter de la paperasse et des plaintes et des situations compliqués... Arrêter de gérer des situations compliqués?

Nimar -Colonel! On a péter la gueule à un sergent!

Colonel -Pardon?!

Geoffrey -Non mais... on va vous expliquer.
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Sous les ordres du caporal, le première classe s’exécuté avec toute la finesse et la subtilité qui faisait son caractère. Sous la menace de l’armes, il raconta toute l’histoire dans les moindres détails. Les informations sur la cargaison, Les menaces du sergent … Serim entra brusquement dans la maison suivit par une troupe de soldat. D’après les dires de Serim, c’était une troupe qui avait entendu les coups de feu. Groupe qui semblait d’ailleurs vouloir arrêter tout le monde. Karuma qui avait les dents occupé à s’occuper de sa blessure n’intervint pas tout de suite et Nimar, dans son immense subtilité leur lacha :

Ombrien - On a pété la gueule à un sergent.

Geoffrey, sans doute habitué aux éclaires de génie de son ami expliqua en vitesse toute l’histoire. Le sergent septique, comme la fosse, demanda si le colonel avait été informé.

Ombrien - Ah! Je me disais bien qu'on avait oublié un truc, on est con, hein l'caporal?

Ikeda - On a qu’à aller le prévenir que les coupables sont arrêtés.

Soldat - Suffit! Soldats, envoyez les blessés en infirmerie puis en cellule le temps qu'on mette tout ça au claire!

Ikeda - Oui embarquez les, et vous pourrez aussi embarquer les caisse de contrebande à l'étage

Le caporal profita de son grade pour reprendre le control de la situation et reprendre le contrôle de la brigade qui était arrivé. Après tout, Karuma était le plus haut gradé ici. Pardon, le plus haut gradé conscient. Sous ses ordres, la dizaine de soldat réussirent tout juste à se partager les caisses, et du coup se fut Nimar, Serim et Geoffrey qui escortèrent les soldats renégats. Enfin, escorter est un bien grand mot, vue que la plupart était porté. Ils laissèrent les soldats, s’occuper des pourris à l’infirmerie et allèrent directement voir le colonel.

Ombrien - Colonel! On a péter la gueule à un sergent!

Colonel de la 16eme - Pardon ?

Geoffrey – Non mais… on va vous expliquer
Encore une fois, Nimar réussi à instorer le malaise en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le colonel, avec un air blasé non dissimulé, invita tout le petit monde à rentré dans son bureau. Enfin, il s’assit lourdement sur son siège et regarda avec insistance le petit groupe tour à tour. Karuma sauta sur la chaise en face du bureau. Accroupit dessus il commença à expliquer brièvement l’histoire.

Ikeda - Aprèsonavoirinspectélascènedecrimeetinterrogéleshabitants, onatrouvéunemaisonabandonnéquiservaitapparemmentderepèrepourungroupedemarinevéreux. C’estdelaquevenezletirent, alorsonaessayédetrouverleprofiledugradéquiauraitpueeffectuéletir, eton esttombésurunsergentavecleprofilebienchargé. J’aidécidéde….

Colonel de la 16eme - STOOOOOOP!!!!

Ikeda, avec un débit supérieur à celui d’Eminem. Sauf que là, c’était évidement incompréhensible. Sous le crie du colonel, Karuma, qui remuer dans tout les sens sur sa chaise, bascula en arrière et tomba au sol dans un grand fracas qui marqua la fin du cri. Il se relava d’un bond et épousseta rapidement ses vêtements. Droit comme un I, il s’arrêta quelques instants de bouger

Colonel de la 16eme - on comprend rien quand tu parle! C’est quoi cette histoire de pétage de gueule ?

Ikeda - c’est le sergent Ernor, coupable du meurtre. Quand on a voulu l’arrêter, il a résisté, on a donc due utiliser la manière forte.

Colonel de la 16eme - Je voit… et où sont t’ils ?

Geoffrey – à l’infirmerie pour l’instant, attaché. Et les caisse de contrebande ont été ramené aussi

Colonel de la 16eme - Les caisses? Quelles caisses ?

Ikeda - Les caisse d’alcool qu’il cachait, de la contrebande qu’il avait saisi apparemment

Colonel de la 16eme - Bon sa suffit, Caporal, je veux votre rapport demain matin sur mon bureau ! ET JE VEUX UN RAPPORT EXTREMEMENT COMPLET ET PRECIS ! Et surtout allez-vous faire soiger, vous dégoulinez sur mon parquet… Bon allez ! sortait de mon bureau !

Le colonel, énervé par la situation, se leva en tapant sur le bureau, il fit sortir tout le monde avant de se rassoir et posé sa tête dans sa main, l’air fatigué et blasé. Le petit groupe sortit rapidement du bureau. Baillant, bouche ouverte, Ikeda marcha en direction de l’infirmerie sans attendre ses subordonnées. il leur fit un petit signe de la main tout de même pour leur souhaiter la bonne nuit en baillant.

Ikeda - Honne Hnuit!

Arrivé à l’infirmerie, il laissa, difficilement l’infirmière s’occuper. A l’instar d’un enfant qui bouge tout le temps et qui se tortille dans tout les sens, l’infirmière lui gueula dessus pour qu’il se calme. Une mère sans aucun doute. Comme la balle c’était eclaté dans l’os, elle n’avait pas fait beaucoup de dégât. Il faillait juste retirer les morceaux, suturer la plait, et prendre un peu de repos pour que l’os se reforme. Du repo ? pour Ikeda ? bref une fois réparé, il s’en alla dans sa chambre pour commencer à rédiger son rapport.

Ikeda - *Bon, il m’a dit d’être complet et précis ! *

Rapport d’enquète:

Après avoir rédigé son rapport Karuma s’endormi comme une masse. Se réveillant très tôt comme à son habitude, il partit déposer son rapport puis prendre son petit déjeuné. Evidement, il ne se contenta pas d’une seule portion ! Un soldat venu l’interrompre l’informa que le colonel l’attendait. Apparemment, les trois marines sous ses ordre la veilles, était convoqué aussi.
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Ikeda expliqua, suite à l'intervention de Nimar, l'affaire et les résultats du groupe. L’explication était un peu trop rapide pour être comprise, si bien que le colonel hurla au caporal de se taire avant de demander une explication claire, simple et précise de ce qui s'était passé. L'explication fut donc donné mentionnant les traîtres, le sergent, la contrebande et tout ce qu'il y avait à savoir. Le colonel demanda donc, énervé par les traces de sang laissées par l'équipe, un rapport complet avant de littéralement foutre à la porte les soldats. Ils partirent donc et, tandis qu'Ikeda partait vers l'infirmerie en leur faisant un signe de la main, les premières classes sortirent...

Ikeda - Honne Hnuit!

Nimar -Bonne nuit l'caporal!

Sur ces mots, les premières classes quittèrent la caserne pour se balader dans les rues en tenue de civil. Ils détestaient les dortoirs communs proposés et préfèraient dépenser leur argent dans des petites auberges. Ils s'arrêtèrent vers le port pour observer les navires éclairés par les torches, venir et partir, pour ceux qui, de leur bois de chêne étaient assez téméraires pour éviter les rochers de nuit. Nimar prit la parole...


Nimar -J'ai l'impression qu'on a oublié un truc chez le colonel.

Geoffrey -Si c'était le cas, tu serais pas le premier à y penser, couillon que t'es.

Ils se mirent à rire en buvant la bouteille de bière prise dans les cuisines de la caserne. Ce n'était pas les leurs, mais le colonel en avait de toutes façon des tonneaux entiers rien que pour lui, lui prendre une bouteille n'était pas de grande gravité et peu sévèrement punit si ils se faisaient prendre. De toutes façon, les soldats n'y ont jamais le droit alors à quoi bon laisser tout cela pourrir dans des caves trop chaudes? Bref, le peu de remord qu'ils avaient ne les empêchaient pas de parler...

Serim -Dites, avec un sergent en moins en ville, ça nous laissera une chance de monter en grade. En plus c'est nous qui avons participé à la chute du traitre, la place vacante sera peut être désignée à l'un d'entre nous.

Geoffrey -Boarf, la place de sergent sera reprise par un caporal de la base et nous on sera bien content d'avoir une chance de monter en tant que caporal. Mais je crois pas que ça suffise à nous donner une bonne place... Nimar, tu devrais demander au colonel, t'es toujours à sec toi, pis t'en a besoin pour ta mère.

Nimar -Moi? Ouai, peut être, mais avec l'échec de la dernière mission et le colonel qui m'aime pas des masses, je devrais attendre un peu. Sinon, Luna pourrait bien faire l'affaire, elle gère bien son ar... JE LE SAVAIS!

Geoffrey -De quoi?

Nimar -Qu'on avait oublié un truc! On a pas demandé la libération de Luna! Je vais voir le colonel!

Serim -Non! De toutes façon, tant que le colonel a pas le rapport officiel, il pourra pas la libérer et puis à cette heure ci il doit pioncer, réveille le et t'es certain d'avoir la cellule la plus éloignée de Luna possible pour cette nuit.

Nimar -On lui aurait demandé sur place et ça se serait bien passé! Pourquoi vous oubliez toujours tout?!

-T'as oublié aussi!-

Le calme de la discussion précédente s'était envolé avec la force d'un ouragan. Bien dégoûtés, les compagnons se levèrent alors et se disputèrent sur des centaines de mètres, jusqu'à arriver vers une auberge. Nimar étant a sec et ces deux compagnons ayant tout juste de quoi se payer une chambre, ils dormirent dans une chambre d'assez basse qualité, dans la quelle deux soldats eurent à pioncer par terre, Nimar et Serim...

Serim -RÉVEILLE TOI!

Le lendemain matin, c'est la "douce" voix de Serim qui leva Nimar, il se prépara à la va vite et, sans manger de petit déjeuner, ils se mirent en route vers la caserne. Ils n'eurent pas le temps de se remplir le bide et pour cause, ils étaient en retard. Ils devaient demander la libération de Luna et se voir attribuée une nouvelle mission, la dernière étant finit. Chacun priait pour que la prochaine tâche ne soit pas la corvée des patates et le trio se mit en route, au pas de course jusqu'aux portes de la base. La bas, un soldat les interrompit...

Soldat -Ah vous, j'allais prévenir le caporal Ikeda, vous êtes convoqués au bureau du colonel.

En principe, ce n'est pas le colonel en personne qui donne la corvée des patates. Les trois premières classes avaient prévu de se pointer à l'improviste mais pas d'être invités. Leur supérieur voulait-il les féliciter? Ce n'était pourtant pas le genre de la maison, enfin d'habitude, quand le groupe de Nimar termine une mission, ils se font tous passer un savon pour les dégâts occasionnés. Cette fois ci ils n'avaient pas l'impression d'avoir casser quelque chose d'important pourtant... Nimar, suivit de ces deux acolytes, avança alors vers la porte, toujours au pas de course et l'estomac vide, pour voir que le caporal Ikeda n'était pas arrivé avant eux...

Colonel de la seizième -Ah vous voici enfin! Je voulais vous d...

Nimar -Désolé de vous interompre mais il faut libérer Luna, on a oublié de vous le demander hier et...

Colonel de la 16ème -Mais vous pouvez être désolé espèce d'animal! Où avez vous vu qu'on coupe ainsi la parole à son supérieur hiérarchique?!

Nimar tentait de prendre la parole pour faire libérer Luna tandis que le colonel tentait d'en placer une pour dire au soldat de fermer sa grande bouche. Pendant ce temps, les deux autres premières classes attendaient sagement au garde a vous, dos au mur et juste derrière les portes. Peut être un peu trop près de celle-ci en sachant que Ikeda n'allait plus tarder? Sans doutes, mais de toutes façon ils étaient trop occupés par la "dispute" qui avait lieu devant eux et qui dura jusqu'à l'arrivé du caporal.
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Ikeda embarqua son bol et sa cuillère et se dirigea en courant vers le bureau du colonel. Mangeant en courant, il fut très étonnant qu’aucune miette ne tombe par terre. Son amour pour la nourriture devait lui donner un bonus d’agilité incroyable. Finissant son bol juste avant d’arriver devant la porte, Karuma n’eut pas le reflex de le mettre en sureté. Bah il faut dire qu’un bol vide, il n’en avait plus rien à faire. Sans stopper son élan ou même tenter de ralentir, le caporal pris tout de même le temps de d’appuyer sur la clanche et d’ouvrir la porte. Enfin, de frapper la porte pour que, retenue par les gonds, elle s’éclate contre le mur qui la retient.

Ikeda - Bonjour Colonel, vous av ? lue le rapport.

- PAaaaaF ------- SBLING -

Serim, qui était juste derrière se la prit en plein dans le flan. Il fut expulsé contre le mur et la porte retourna à son envoyeur. Surprit qu’elle lui revienne aussi vite, Karuma l’arrêta avant qu’elle lui revienne dans la tête. Mais, il l’arrêta avec sa main qui tenait le bol, qui dans le mouvement fut expulsé… directe dans la tête de Nimar…  Le bol éclata instantanément et les débris s’éparpillèrent dans tout le bureau.

Ombrien - ENFOIRE !!!!!

Colonel de la 16eme - ? MAIS C’EST PAS BIENTOT FINI SE BORDEL

- Pardon Colonel -

Tapant du poing très fort sur le bureau pour se faire entendre dans tout ce bazar, le colonel hurla pour se faire entendre. Tout le monde dans bureau se prit un petit coup de pressions et se redressa en prenant bien soin de la fermer. Le Colonel pris le rapport qu’il avait sur son bureau pour le lancer sur Ikeda.

Colonel de la 16eme - Bon, J’ai lu le torchon que vous m’avez rédigé ! je sais pas comment ça se passe à Shell Town, mais ce genre de brouillon, c’est juste bon à se torcher avec… Donc si j’en croit ce que vous avez écrit, Vous avez emmené notre seul suspect pour mener l’enquête, et en vous basant sur SES conclusions vous avez explosé un sergent et ses hommes ?

Ikeda - Sans oublier les merchandise de comprendre et leur aveux

Colonel de la 16eme - Leur aveux ? vous vous foutez de moi ? On a une marine traumatisée qui bégaie, un sergent avec une mâchoire défoncé qui ne s’est toujours réveillé.

Ikeda - Oui mais les preuves et les témoignage concorde tous ! Donc on va continuer longtemps à perdre du temps sur cette affaire résolu ?

Colonel de la 16eme - Bon les résultat sont là, mais tout sera transmis à votre supérieur… MAINTENANT CASSE VOUS !!!

Serim qui se tenait la tête à cause du choc avec la porte se tourna vers Geoffrey. Chuchotant assez fort pour que tout le petit groupe entende.

Serim - Qui lui demande pour Luna maintenant ?
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Tandis que Nimar et le colonel "discutaient calmement", le caporal Ikeda entra comme toute personne civilisé qui se respecte: en enfonçant la porte. Le spectacle eut amusé Nimar si ce dernier avait eu la chance de voir de ses yeux ce qu'il se passait. Dans son dos, Serim se mangea bien violemment la porte pour aller s'écraser contre un mur tandis que le caporal stoppa le retour de flamme d'une main en lachant le bol qu'il tenait. Ce dernier alla s'écraser sur le crane d'Ombrien qui, par un réflèxe irréfléchit, se retourna pour hurler...

Ombrien -ENFOIRÉ!!!

Colonel de la 16eme - ? MAIS C’EST PAS BIENTOT FINI SE BORDEL

- Pardon Colonel -

Même Ombrien se retourna pour se taire. le groupe entier de soldat ne pouvait pas répondre après avoir tant que ça enragé le colonel, chaque parole pouvant maintenant leur retomber sur la gueule. Pourtant, quand le colonel engueula Ikeda pour le rapport qui devait être bien merdique, celui-ci répondit persuadé d'avoir mené l'enquête comme un fin détective. Chose que tous pensaient par ailleurs. Nimar attendait juste une chose; la fin de la discussion pour reprendre les négociations sur la libération de Luna...


Colonel de la 16eme - Bon les résultat sont là, mais tout sera transmis à votre supérieur… MAINTENANT CASSE VOUS !!!

Serim se releva alors péniblement de son mur pour rappeler à chacun qu'ils devaient demander la libération de Luna, chose qu'Ombrien ne manqua pas de faire en s'avançant de nouveau.

Ombrien-Mon colonel, je dois vous rapp...

Colonel de la 16èmeMe rappeler que mademoiselle Luna est innocente et que je dois la faire libérer? Non mais parce que si vous m'aviez laissé en placer une depuis tout à l'heure vous sauriez que c'est déjà fait espèce de tâche.

Ombrien -De quoi?!

Colonel de la 16ème -Ben oui, quand j'ai lu et validé le rapport, j'ai libéré Luna en même temps que j'ai interné les accusés. Voyez que ça peut être utile de fermer sa gueule quand votre supérieur vous parle?

Serim Mais où est-elle

Colonel de la 16ème Mais je sais pas et c'est pas mon problème, vous allez décarrer fissa de mon bureau, fouiller la base à la recherche de la pauvre fille qui est poursuivit par des tarés et surtout VOUS ALLEZ ME FOUTRE LA PAIX POUR LA JOURNÉE JE VEUX PLUS VOUS VOIR!

C'est presque comme si le colonel jeta dehors la troupe. Ombrien et Serim se mirent immédiatement à chercher Luna comme un esclave cherche la liberté. Geoffrey, heureux de savoir sa camarade en liberté, resta tout de même plus calme pour marcher aux côtés d'Ikeda... enfin, Ikeda étant très actif, sans doute geoffrey était-il trop lent...

Geoffrey Caporal, vous êtes venu pour l'enquête mais maintenant qu'elle est résolue, vous allez devoir rentrer à Logue town?

Les premières classes s'étaient attachés au caporal, même si au départ cela semblait compliqué. C'était presque attristant de le voir partir. Mais le mauvais ton de la discussion fut vite remplacé par la joie d'avoir retrouvé Luna, la tireuse était tranquillement installée sur les marches d'un escalier à engloutir un repas comme si la bouffe de la prison ne lui avait pas réussi. Serim fut le premier à arriver au contacte, il la prit dans ses bras énergiquement au point qu'on eut dit qu'il voulait la mettre au sol, surprise, elle fit tomber sa nourriture au sol et hurla de colère. Elle n'eut pas le temps de faire une phrase complète que Nimar arriva pour prendre ses deux camarades entre ses bras avec une force titanesque...

Geoffrey Oh, la voila, vous venez Ikeda?
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Évidemment, c’est Nimar qui s’occupa de demander pour Luna, et il se fit sauvagement remballer, une fois de plus. Le colonel semblait un tantinet énervé. Pour dire, même Serim qui en temps normal est la personne la plus calme qui sauve un peu les meuble, réussi à se faire engueuler. Le colonel jeta tout le monde à la porte. Nimar et Serim partirent en courant chercher Luna. Pour une fois Ikeda restait calme, il marchait tranquillement, perdu dans ces pensé…

Ikeda - * Bon, c’est pas avec de simple enquête comme ça que je vais réussir à intégrer le bataillon d’élite, Faudrait que je croise un gros poisson en rentrant… Mais bon ce n’est pas comme si on trouvait des grands criminels à profusion ici… AAAAAA ça m’énerve ! Je sais que je suis capable de faire tellement plus ! Et puis bon l’avantage avec la marine d’élite, c’est qu’il n’y plus besoin de rédigé tous ses rapports de mission inutile… *

Pensant cela, Ikeda commença par se gratter les coté de la tête énergiquement avant de faire une petite moue. Enfin, plutôt se mettre à baver comme si il pensait à des kilos de viande. Il ravala le filet de bave qui coulait quand Geoffrey l’interrompit :

Geoffrey – Caporal, vous êtes venu pour l'enquête mais maintenant qu'elle est résolue, vous allez devoir rentrer à Logue town?

Ikeda - Euh non, je vais plutôt rentré chez moi, à Shell town, Je vais monter sur le premier ferry je pense

Maintenant les deux mains sur croisées sur l’arrière de la tête, il ne remarqua même pas la confusion que sa phrase avait provoqué chez le première classe. Toute façon, socialement parlant, il ne remarqué pas grand-chose… Il fallait encore travailler ce point-là. Ils arrivèrent enfin en vue de Luna, qui était dans les bras de Serim et qui étaient tout deux dans ceux du colosse. Geoffrey partit en courant retrouver son amie, Ikeda se gratta le de dessus de la tête devant toute cette explosion de joie

Ikeda - * je comprends, on était avec hier toute la journée, et la-il font comme si il aurait risqué de plus jamais la voire… on savait tous qu’elle était innocente toute manière*

Et oui Ikeda bien que caporal, resté tout de même très « niais », il ne comprenait pas encore que le monde ne soit pas simplement blanc ou noir. Une certaine naïveté touchante mais qui risquerait de lui causer des problèmes par la suite. Peut être qu’un bon coup de réalité dans la gueule pourrait lui remettre les idées en place. Stoppant sa course en remarquant que le caporal ne suivait pas, Geoffrey se retourna pour l’inviter à le suivre.

Geoffrey – Oh, la voilà, vous venez Ikeda?

Le jeune Karuma continué d’avancer au même rythme. Une fois que le colosse euh lâché sa prise. Se fut à Geoffrey de lui faire un gros câlin. Le caporal arriva enfin au niveau de toute la petite troupe. Luna se détacha pour faire fasse à Karuma. Elle s’inclina en avant tout en le remerciant

Luna – Merci infiniement Caporal

Légèrement malaise par la situation, Karuma se gratta la tête comme à son habitude, il allait lui demander de se relever avant qu’un petit détail l’interpelle. Même si elle n’avait pas une poitrine très « fourni » le qu’elle se penche en avant offrait tout de même une visuelle assez directe. Pour des raisons inconnues, (peut être les hormones qui font enfin effet) cette vue perturba Ikeda qui releva la tête légèrement rouge. Ne sachant plus où se mettre il se figea tout raid (je jure que je ne parle pas de son appareil génital) Luna se releva et vit la tête bizarre du caporal.

Luna – Caporal ? Vous allez bien ?

Ikeda - Euh oui oui mais je vais tout de même allez à l’infirmerie, c’est peut être ma blessure qui me joue des tour.

Karuma se secoua la tête comme pour enlever cette douce image de la tête. L’afflux sanguin de ses joues diminua rapidement Mais il ne comprenait absolument rien. Aucun de ses foutu neurone ne fit la connexion que le coup de chaleur arriva au même moment que la belle vision. Donc pour lui, c’était un coup de chaud potentiellement provoqué par sa blessure. Il fit un petit signe de la main à tout le monde et couru en direction de l’infirmerie. Il aborda une infirmière qui l’invita à s’assoir sur un lit pour l’occulter. Lui expliquant l’affaire du coup de chaleur. Elle lui retira doucement son bandage, mais ne constata aucune infection.

Infirmière – bah, tout m’semble bon à moi !

Ikeda ne comprenait toujours pas son coup de chaud, mais bon. Peut-être qu’un jour il comprendra. (Même si on est d’accord que n’importe quelles ados de plus de 15ans connait déjà se genre de phénomène.) Une fois que l’infirmière eut remis son bandage, Ikeda remit son t-shirt et se dirigea vers la sorti.
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