Percy Gal

Petit, chétif, un visage sournois occulté par un gros nez rouge (factice mais réaliste). Tout dans son apparence le rend insignifiant, voir ridicule.

Petyr est un criminel sans envergure, qui s'est toujours débrouillé pour  subvenir à ses besoins primaires en faisant le minimum d'effort. Il est trop lâche pour prendre des risques, trop faible pour se battre et trop idiot pour élaborer des plans infaillibles. Il est également trop faignant pour se trouver un vrai métier. En fin de compte, son seul point fort,c'est son talent d'orateur. Il s'est souvent retrouvé face à la mort, avec pour seule chance de survie : « convaincre celui qui tient l'arme de le laisser filer ». Tout les moyens sont bons : la pitié, le chantage, les mensonges. Il est devenu maître dans l'art de calmer les gents par la ruse. Il en est venu à s'autoproclamer héritier de Baggy le Clown, son modèle. Se faire passer pour un de ses petits fils l'amène facilement dans des situations où il peut lâcher un florilège de bobard qui ont tendance à détourner les gens qui l’écoutent de leurs objectifs.

Il a donc enchaîné toute sa vie les petites missions sans importances pour de vrais bandits. Sur Mashon, c'était devenu le mec qu'on appelle quand un larron s'est fait descendre et qu'il faut le remplacer en urgence. Il connaît les rouages du banditisme, touche un peu à tout, mais n'est définitivement bon à rien et personne ne le respecte.

Sa rencontre avec Percy Gal a changé sa vie :

A cette époque, les massacres perpétrés par un homme inconnu en armure, commençaient à déranger la mafia locale. Il devenait habituel de grossir les effectifs lors des missions, histoire d'anticiper la venue du justicier sanguinaire. Une aubaine pour Petyr qui se faisait ainsi recruter plus facilement.
Ce jour-là, il devait simplement s’asseoir à une table dans un petit restaurant, commander et se faire oublier jusqu'à la venu de la « vraie » équipe. Le patron du restaurant avait tardé à payer son du, et deux hommes de mains devaient lui rappeler qu'on évite de faire attendre la mafia mashonne. La routine sur Mashon, en somme.

Le problème, c'est que Percy, sortant des cuisines, est intervenu pour protéger le restaurateur. Petyr n'en croyait pas ses yeux. S'opposer à la mafia, déjà s'était peu commun. Mais le type se baladait avec un tablier de cuisine, des gants de ménage et un heaume de chevalier. Au début les deux hommes ne le prenaient pas au sérieux, ils ne firent donc pas signe à Petyr d'intervenir. Cependant, la situation finit par dégénérer et l'homme au casque, qui semblait jusque la calme et protecteur, se montra d'une férocité que Petyr n'avait jamais observé.
Les deux mafieux furent exécuté en un claquement de doigt. L'un eu le coté du crâne brisé par le premier coût que porta le chevalier au tablier. Le second se fit casser le bras alors qu'il portait la main à son sabre, puis Percy lui écrasa la cage thoracique alors qu'il se tordait de douleur par terre.

Ces morts n'avaient visiblement pas étanché la soif de Percy. Le restaurateur, croyant remercier son sauveur, reçu trois violents coups de tabouret dont il ne se releva pas. Là dessus, une cliente tenta de s’échapper du restaurant, mais l'homme se rua sur elle pour la plaquer au sol avant d'éclater son crâne contre le parquet en hurlant. Les autres clients, Petyr ne fut pas témoin de leur sort. Trop occupé à se cacher et à pleurer, car il pensait là sa dernière heure venu, à nouveau.

Quand il rouvrit les yeux, il ne restait plus que lui et la brute qui se dirigeait vers lui. Le lâche fit alors ce qu'il savait faire le mieux : marchander pour sa survie en sanglotant.

La méthode employer sembla efficace puisque Percy se stoppa, avant de retrouver son attitude calme et protectrice de plus tôt.
Petyr compris que Percy n'avait aucun contrôle sur ce qu'il venait de ce passer.
Petyr compris qu'il était le premier (et sans doute le seul) capable de stopper les crises de Percy
Petyr compris que Percy lui était reconnaissant pour cela. Mieux, il semblait même avoir de l'estime pour lui. Choses absolument inconnuejusque là, pour le lâche au nez rouge.

Petyr est manipulateur, Percy est naïf. Il n'a donc eu aucun mal à le convaincre de le prendre sous son aile pour « apprendre à devenir plus fort et aider Percy avec ses crises ». Ses véritables intentions étant bien sur : « vivre à son crocher et tirer profit de toute les actions que Percy peut accomplir. »