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Ceci est un titre

Annabella Cherchelune
Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu.
Age : 22
Sexe : femme
Race : Humain

Métier : Soldat
Groupe : Marine
But : Vivre une vie tranquille

Équipement : un peu d'argent, des vêtement et un équiment de soldat

Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant.

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ?nope
Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...

Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises [hide*][/*hide] sans les astérisques.)


Description Physique
Par où commencer pour se présenter ? Sans doute par le plus évident. Je m’appelle Annabella Cherchelune. Et si vous le demandez, oui, c’est un nom foireux. Je suis une femme de 22 ans aux cheveux noirs et légèrement plus grande que la moyenne des femmes. Donc un peu plus petite que celle des hommes. Sinon, euh… j’ai un corps globalement dans la norme, je dirais.

Je suis plutôt fine, peau… ben beige. Dire pêche serait de la publicité mensongère. Je suis assez musclée pour une fille… Comment ça ? Bon, ok, ça se voit pas, mais je vous jure qu’il y a du muscle ! J’en étais où ? Ah, oui : des yeux de couleur verte, plutôt grands bien qu’un peu délaissés par le maquillage,  des pieds un peu petit par rapport à ma taille… Bon, on a pas l’impression comme ça, mais je fais quand même attention à moi.

Je ne me trouve pas particulièrement belle, mais les autres n’ont pas l’air de me trouver non plus trop moche. Je dirais donc que là aussi je me situe plutôt dans la norme, même si je trouve mon visage trop carré ou mes mains un peu trop « brutes ». Mais j’aime bien mes cheveux. Ils sont assez longs et dociles pour me permettre de m’amuser avec les coiffures.

Je ne crois pas avoir trop de manies à part une certaine tendance à me tordre les mains. Oui, c’est agaçant, mais encore plus pour moi, vous pouvez me croire. Je marche… ben comme tout le monde, en fait, en mettant un pied devant l’autre. Plutôt ouverte et souriante, sans non plus être la fille qui saute sur tout le monde pour leur faire des câlins - ça c’est ma sœur.  Je suis plus réservée en ce qui me concerne.
En fin de compte, je ne suis pas particulièrement remarquable. Je me contente d’être là, juste une personne dans la foule. Pas vraiment de signe distinctif, juste un visage amical de plus. Et il n’y aura pas de troisième « juste » juste pour le rythme ternaire.




Description Psychologique
Je ne crois pas au Destin. Mais je crois au Karma, dans une certaine mesure : si je réussis quelque chose d’improbable, je sais que je vais le payer. Chèrement et rapidement. Pas que je sois vraiment défaitiste, mais bon. C’est peut-être même un peu à cause de ma tendance à essayer jusqu’au bout que ça arrive. Et à une autre tendance à ne pas voir comment ça pourrait mal tourner. Donc, forcément, je suis encore plus ennuyée quand ça tourne mal. Quand, donc. Pas « si ça ». Il y a toujours un moment où ça tourne mal.
Mon optimisme est assez pratique en société, les gens me trouvent plus sympathique que je ne le suis, la plupart du temps - voir premier paragraphe. Oh, j’aime bien les gens - enfin la plupart du temps - et les gens ont souvent l’impression que je les apprécie - surtout ceux que je déteste cordialement, avant qu’ils ne réussissent à me faire pousser une gueulante -, mais j’ai parfois du mal à être vraiment concernée par tout le monde. Bien sûr, ce n’est pas le cas avec mes vrais amis, mais il y a un moment, la case n’est pas non plus extensible à l’infini.

J’ai été élevée dans une famille qui, elle le reconnait, est assez conservatrice. À ce titre, on m’a appris la politesse, le respect de l’autorité et l’importance des valeurs. Au moins, je ne serais pas trop dépaysé dans l’armée. Le mauvais côté, c’est que le paquage contient son lot de clichés dont je n’arrive pas à me défaire. Ceux-là sont cependant les moins dangereux, vu que j’en ai conscience.
D’une manière générale, je n’aime pas les hommes-poissons, les non-humains en général, les abrutis - elle est pratique, cette petite case, on met ce qu’on veut dedans- , et tout un tas de choses à cause de mon expérience en tant que personne, et non plus à cause de mon éducation :
Je n’aime pas les lapins, je déteste les rats et j’adore les chats. Mais moins que les poulets grillés. J’aime la mer, les bateaux… Et comme tous les marins, j’ai l’amour pour les mouettes d’un citadin pour les pigeons et pour les albatros une animosité réciproque. Les monstres marins me fascinent autant qu’ils m’effrayent. J’aime aussi la pluie et la tempête. Je n’explique pas particulièrement pourquoi, mais je les aime.

Et j’ai peur du noir. C’est bête, hein, une militaire qui a peur du noir ?



Biographie
Je suis née en l’an de grâce 1602, sous un ciel froid d’hiver au cœur des quatre mers. Ça en jette, hein ? Bon, aller j’arrête. Je suis effectivement née au cœur des mers. Enfin, presque : je suis née SUR les mers. Mes parents sont des marchands. Pas vraiment riches, mais suffisamment aisés pour avoir leur propre navire. Et donc, forcément, j’ai passé plus de temps sur l’eau que sur terre. J’avais bien une maison en théorie, à Logue Town, mais ma vraie chambre a été ma cabine. Une cabine qui tenait plus du placard, mais communiquant sur une petite pièce de jeu, ce qui était exceptionnel sur le bateau, mais rendue obligatoire par la dangerosité d’un pont pour une enfant indisciplinée. Ben oui, dès qu’il y avait une manœuvre ou un peu trop de vent, il fallait un endroit où m’enfermer et où je n’ennuierais pas assez pour fomenter des plans d’évasion. Bon ça n’a pas toujours marché. Je me suis retrouvée à la mer trois fois en tout, ce qui fait de moi, ironiquement, la plus sage de la fratrie.
Ironiquement parce que dire que j’étais sage tient d’une figure de style. Elle s’appelle l’antiphrase. Surtout une fois à terre, en fait. Je suppose que ça tient du fait que je devais, pour ma propre sécurité, rester assez sage pendant plusieurs semaines quand nous étions en mer. Du coup, quand on débarquait et que je retrouvais mes copains de l’île, ben…
Disons juste qu’une fois j’ai fait brûler un poulailler avec toutes les poules à l’intérieur en voulant préparer le diner. Voili voilou. J’étais assez terrible à l’époque. Surtout que j’étais curieuse de tout. Mais que j’écoutais les réponses. À ce qu’il parait, j’avais tenté de construire une bombe à trois ans. C’est fou tout ce qui peut exploser sur un bateau ou dans une cuisine.

Même si nous étions toujours en voyage, nous restions sur les mêmes îles à quelques exceptions près. Ce qui m’a permis de garder des amis à nos différents arrêts. Que je voyais rarement, certes, mais des amis tout de même. Qui se sont pour certains transformés en amourettes lors de l’adolescence. Rien de sérieux, mais quelques trucs quand même. Il faut dire que ne pas pouvoir se voir pendant au moins six mois, c’est un peu embêtant pour les relations.
En cours, je suivais… la plupart du temps. Non, j’exagère. J’ai quand fait de bonnes études, mais ça avait rapidement tendance à m’ennuyer. Oh, je ne séchais pas les cours. Mais qu’est-ce que j’ai pu faire comme siestes. En fait, mon problème avec l’école c’est surtout que je n’arrive pas à trouver ma voie. N’avoir de vrai cours qu’une fois à terre et devoir travailler seule pendant les traversés n’a pas dû aider.

Mes parents devaient avoir du courage car ils ont eu trois enfants : mon frère, Merlin, plus grand que moi de cinq ans, plutôt baraqué, turbulent mais très gentil. Il rêve de marquer l’histoire mais ne sait pas comment. Et cinq baignades à son compteur. Ma petite sœur, Luna - oui, ils devaient vraiment la détester - en est à un total de neuf plongeons et a dix-huit ans. Elle est de ce genre de personne qui ignore le sens de mots abstraits comme « peur », « danger »  ou « retenue ». Je m’entends raisonnablement bien avec les deux - on a réussi à passer nos enfances respectives sans foutre le feu au bateau -, mais j’ai une préférence pour mon frère. Sans doute parce que dans son cas, j’ai eu le temps d’oublier l’adolescence houleuse qu’il a eu.
Je crois qu’on a tous les trois étés assez terribles là-dessus. Mais bon, c’est fini, hein ? Maintenant, on est trois adultes - presque - responsables. Mon frère veut reprendre le commerce, ma sœur fait encore ses études. Moi je me suis juste décidée pour la marine. Et quand je dis « juste », c’est juste. Je suis en route pour le bureau de recrutement, là.

J’en ai discuté avec ma famille hier soir. Ça a un peu surpris tout le monde, mais j’avais envie de tenter. Ce n’est pas tellement que je rêve d’une carrière militaire, mais je ne sais pas quoi faire de ma vie et je ne veux pas rester à suivre des cours et mes parents.  L’armée ne paye pas trop mal et offre de nombreux types de postes que je pourrais tester pour trouver ma voie. Voilà, c’est comme ça qu’on devient un militaire. Pas plus compliqué.



Test RP
Dans les rues du quartier marchand, les petits commerçants commencent à préparer leurs étals comme le soleil se lève tous juste, éclairant les rues d’une lumière encore grise et diffuse. Dans ma chambre, je finis de préparer mes affaires : des vêtements, quelques berrys de réserves et c’est à peu près tout. J’ai beau avoir l’habitude de voyager léger, ça a quelque chose de… déprimant de voir que tout ce que j’emporte tient dans un si petit sac.
Mes parents dorment encore, profitant de l’un de leurs rares retours chez nous. Oh, ils sont d’accord et je n’avais pas besoin de partir aussi tôt, mais… Ben c’était plus simple, quoi. Je revérifie une dernière fois mes affaires, puis saisis le sac et sort de ma chambre. Je m’apprête à partir quand j’entends une voix derrière moi :
«Bonne chance.
-Merci »
Je n’ai pas eu à me retourner pour reconnaitre Merlin. Et je ne me retourne pas pour lui répondre. J’aurais trop de mal à partir si je le faisais. Alors je me contente de passer la porte.

Le vent vient de la mer à cette heure-ci, encore chargé de la froideur de la nuit. J’inspire l’air à plein poumon en écoutant les premiers sons du marché, à quelques rues de là. Je n’hésite plus. Alors j’avance vers ma destination, la base de la marine. Il est difficile de la manquer, mais j’ai quand même pris la peine de repérer le chemin la dernière fois. Je traverse les rues en quelques minutes avant d’atteindre l’imposant bâtiment.
Le recrutement est fermé. Je souris toute seule de mon impatience, même les marines ont - heureusement - le droit de dormir. Prenant mon mal en patience, je m’adosse, sous les minces rayons de soleil qui percent les brumes matinales, contre le mur de la maison d’en face.
Un des gardes me remarque et me salue d’un signe de tête, je lui réponds de même. Il continu sa ronde, moi mon attente. Un moment passe, puis les portes s’ouvrent.


Un vieux marine fini de s’installer derrière un petit bureau pendant que j’entre. Il prend un petit moment pour organiser ses papiers, puis lève la tête :
« Bonjour, vous venez pour vous engager ?
-Oui, c’est ça.
-Parfait. Alors je vous laisse remplir ces fiches. On devrait faire une session de tests aux alentours de midi. Si vous avez des questions, n’hésitez pas.
-Merci »
Je remplis rapidement le questionnaire administratif avant de le lui rendre. Le marine lui jette un coup d’œil pour la forme avant de le poser dans un coin de son bureau. Tant que je ne suis ni un criminel ni un mineur, ce n’est pas cette étape qui m’arrêtera.
« Le salaire de matelot est de 100 000 en première classe, 50 000 en seconde. Il augmente évidemment si tu montes. Ça peut paraitre peu, mais on te fournit ton uniforme, tes armes, une formation, le gite, le couvert et le blanchissement. Et on fait de toi un homme. Ou une femme.
La marine, c’est la porte vers ta nouvelle vie, celle qui te rendras célèbre et te permettras de transformer cette terre en un monde meilleur. Ça deviendra ta maison et famille, s’il t’en manque une. »

Je me retiens de sourire. Le discours a été proféré d’un ton monocorde de celui qui le fait dix fois par jour et qui a laissé l’étape « machinalement » loin derrière lui. Je soupçonne a moitié qu’il est trop vieux pour se battre et qu’on l’a mis dans ce placard en attendant la retraite. Mais je n’aurais jamais confirmation.
Pour que la discussion avance et lui montrer que je l’écoute malgré tout, je hoche la tête. Il farfouille rapidement dans ses papiers, l’air de vérifier qu’il n’oublie rien.
« Tu n’aurais pas des aptitudes particulières par hasard ?
-Je m’y connais un peu en navigation.
-Oh ? Bien. Je note ça.
-
-ça sera tout pour le moment. Je te laisse attendre dans la cour qu’on fasse les tests. Le médecin passera sans doute te voir avant. »
Je suis presque sûr qu’il a ajouté «  ‘fin s’il se réveil ». Mais je ne suis pas mauvaise langue donc on va dire que non.



La cour de la caserne est assez impressionnante : elle doit faire la taille d’un petit quartier à elle seule. La porte principale est sur ma gauche. Bien que de bonne taille, elle paraît finalement assez petite une fois ramené aux dimensions des lieux. La plupart des bâtiments forment son contour, aidés parfois par des toiles qui permettent de se protéger de la pluie ou du soleil. Avec même quelques bancs. Je m’assois sur le plus proche avant de continuer mon observation de l’endroit. Je me demande si je serais envoyé ici une fois ma formation terminée.
A partir de… la moitié, peut-être ? on commence à trouver des bâtiments dans la cour - si tant est qu’on puisse encore appeler ça comme ça -, tandis que la première partie sert de terrain d’entrainement. On peut trouver les habituels - dans mon imagination, en tout cas - mannequin qui tiennent plus du poteau de bois et sections en train de faire des tours.

Certains marines sortent des dortoirs ou autres - je ne sais pas - et se réunissent sous le commandement d’un sous-off avant de partir en patrouille. Le calme revient. Il doit être 9 heure, maintenant. Le banc commence à me faire mal aux fesses. Je me lève et commence à faire le tour. Je passe devant le self, qui a l’air presque vide à cette heure. Je croise des soldats, ici et là. Certains me saluent d’un signe de tête, la plupart m’ignorent.
Je ne suis pas impatiente, ou même stressée. C’est surprenant. Que je garde le contrôle n’est pas un problème, mais que je sois capable de ne même pas sentir la pression, c’est une première. Je dois vraiment être sûr de moi. Probablement plus que je ne l’ai jamais été.

Je finis mon tour pour voir sortir un autre gus du bureau de recrutement. Plutôt large d’épaule, une barbe assez fournit et des habits corrects mais qui n’ont pas l’air de la première fraicheur. Il a l’air de venir des quartiers pauvres. J’avance néanmoins pour faire connaissance, avant de me faire intercepter par un type –sans blouse, non- à l’air mal réveillé et qui semble avoir la trentaine.
« Mademoiselle Cherchelune ? »
Je vois le regard de l’autre recrue potentiel. Oh, bon sang, il va la faire
« Cherchelune ? En tout cas vous avez trouvé mon cœur. »
J’aimerais bien me tromper, des fois. Enfin… C’était la version « douce », au moins.
« Veuillez me suivre »

Je suis donc le médecin dans une salle à part où il finit par retrouver et enfiler sa blouse avant de m’inviter à me déshabiller. Je m’exécute machinalement, d’autant moins gênée qu’il reste très professionnel. S’ensuit une rapide inspection : non, je n’ai pas de malformation, de maladie grave ou je ne sais quoi. Il m’ausculte rapidement, mais je ne sais pas vraiment si c’est par efficacité ou par envie de reprendre sa nuit vue la fréquence à laquelle il baille. Toujours est-il que c’est vite fini. Je me rhabille, je sors, l’autre rentre. Terminé.

Quelques minutes plus tard, il ressort. Il se présente, Bryan Jorgmungar, serveur dans un bar de la ville. Il a une copine dans la marine, en poste à Marijoa et a décidé de s’engager pour la rejoindre, malgré son travail qu’il estime correct.
On discute un peu de tout, beaucoup de rien. Un troisième arrive, mais il est peu bavard sur sa vie personnelle. On discute quand même, d’autres choses. Midi sonne, personne ne vient. On attend encore un peu, qu’un docker - j’en ai suffisamment vu pour les reconnaitre du premier coup d’œil - sorte du bureau de recrutement en compagnie du vieux marine.

Il nous réunis - même si on l’était déjà - avant de nous gratifier d’un laconique :
« Première épreuve : course. Vous faites le tour de la cour le plus vite possible. Allez. »
Après un instant de flottement, je me mets à courir en essayant de ne pas trop forcer pour pouvoir tenir la distance. Aucun ne fait l’erreur, mais ils sont vite tous devant. Je manque vraiment d’entraînement. L’écart se creuse. Bordel, j’ai mal aux côtes. Ma… jambe. Ils ont fini. J’y suis presque. Terminée.
Putain…
J’en…
Peux…
Plus.

On a un peu de temps pour récupérer, heureusement. Au moins, personne ne se moque de moi, ils essayent tous de reprendre leur souffle. Bon, eux sont debout alors que j’essaie encore de retrouver le mien par terre.
Après peut-être cinq minutes, on voit une … charrette ? Enfin je vois d’autre mot, mais un truc de bois tiré par des chevaux et qui apporte visiblement le ravitaillement de la caserne. Plusieurs autres suivent, mais celle-là se dirige vers nous. Je le sens venir.
La charrette s’arrête à côté de nous tandis le recruteur nous dit, avec un soupçon d’amusement dans la voix :
« Deuxième épreuve, déchargement. Au boulot ! »

Je me relève avec le sourire pendant que mes deux premiers compagnons le regardent, indécis tandis que le docker semble plutôt mort de rire. On a déjà rentré les deux premières caisses sous les instructions des soldats, bien trop contents d’échapper à la corvée, avant qu’ils ne comprennent comment tenir la première.
« Comment tu fais pour être aussi nulle à la course et aussi bonne pour porter ces caisses ?
-La vie sur un bateau. Je n’ai pas vraiment d’espace pour courir mais j’aide régulièrement à charger et décharger.
-Ah bon ? Ta tête ne me dit rien, pourtant.
-Bah on n’est pas souvent là, on est navigue sur une zone assez large. Et puis on a nos habitudes dans les dockers.
-Forcément, dit comme ça… Vous êtes sur quelle partie du port ?
-En général, on loue une section de l’entrepôt Nord-A
-D’accord. Moi je suis plutôt sur l’Est.
-Je crois que la dernière fois qu’on y est allé, j’avais huit ans. Donc tu ne devais pas être là
-Effectivement !
-Tiens, celle-là viens de notre bateau ! »

On finit rapidement le déchargement et le rangement du chargement avant de se retrouver, en nage, devant notre responsable
« Jerros, tu vas voir le médecin. Les autres, vous pouvez aller manger. Le self est là-bas. Bienvenue dans la marine, les gars.»
Je ne relève pas, pas le moment de faire des vagues pour rien. Je me contente de partir manger avec les autres, sans trop de discussion. Eux sont vraiment crevés. Moi aussi, en fait, mais moins. Le repas n’est pas extraordinaire, mais se mange bien et tient au ventre. On mange en silence, je crois qu’on a tous trop faim.
Le docker revient vers le milieu du repas, accompagné du médecin, à l’air franchement mieux réveillé.
« Je voulais juste m’excuser pour ce matin, les gars. J’ai eu une opération qui s’est terminé à l’aube et je manquais vraiment de sommeil. Enfin… Bonne chance pour la suite. »
Il repart ensuite, tranquillement, prendre son repas avec un groupe sur la gauche du self. De notre côté, les langues se délient petit à petit et la conversation reprend pendant un petit moment, d’autant plus long qu’on ne sait pas vraiment où on est censé aller après.

Après une petite heure, le recruteur revient nous voir et nous indique qu’on a de la chance, puisque le transport des recrues pour le G-2 part ce soir. Bon, ce n’est pas de la chance dans mon cas, je me suis juste renseignée avant. Pas envie d’attendre à me tourner les pouces avec une rigueur militaire pendant deux semaines non plus.
J’accompagne donc les autres au port fortifié avec mes quelques affaires. Nous sommes vite rejoins sur l’imposant vaisseau par d’autres groupes de recrues venus d’un peu tout East-Blue. Chacun réserve un coin de la cale pour le voyage, les matelots, qui ne semblent pas avoir tous terminé leur formation, s’affairent. La marée descend, entrainant le bateau.

Bon, eh bien, c’est parti.






   
Informations IRL

• Prénom :nope
• Age :~20
• Aime :les maths et l'info
• N'aime pas : l'info et les maths
• Personnage préféré de One Piece : ya des personnages dans One Piece ?
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
• Fait du RP depuis : surtout du jdr sur forum
• Disponibilité approximative : 42
• Comment avez-vous connu le forum ?


ONE PIECE REQUIEM ©️



Dernière édition par Anna Cherchelune le Ven 1 Juin 2018 - 16:57, édité 27 fois
    Rappel ! Plus que 5 jours pour finir ta fiche !
    • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
    • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
    Bonjour,
    J'ai droit à un deuxième imprévus qui va me donner du fil à retordre pour finir ma présentation dans les temps (et avec le moins de fautes possibles). Donc est-ce qu'il y aurait moyen d'avoir, disons deux jours supplémentaires ?

    S'il vous plaît ?
      Salut, délai accordé. Tu as jusqu'à dimanche 27 dans ce cas !

      Voilou !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
      • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
      Salut Anna, je viens pour ton test RP.

      Raconte-nous comment Anna est devenue marine

      Si le sujet du test RP ne te plaît pas, tu peux en demander un autre.

      Bonne écriture.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16440-fiche-technique-joe-biut
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16405-presentation-joe-biutag
      Rappel, plus que 5 jours pour finir ton test.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
      • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
      terminé, j'attend vos retours
        Salut Anna, on passe avec Myo pour ton avis co-rédigé.

        Point forme :

        Spoiler:


        Point fond

        légèrement plus grande que la moyenne des femmes. Donc un peu plus petite que celle des hommes. Sinon, euh… j’ai un corps globalement dans la norme, je dirais. 

        J'essaie de me représenter sur un plan spatial ce que ça peut donner. J'y arrive pas. La norme corporelle dans OP, c'est déjà tout un débat en soi. Mais bon, nous prenons note : une taille entre un mètre soixante-dix et soixante-quinze, ni frêle ni forte. Ça reste quand même très vague.

        Bon, on a pas l’impression comme ça, mais je fais quand même attention à moi. 

        Explicite. Dis-nous ce qui apparaît chez elle permettant de nous faire savoir qu'elle prend effectivement soin d'elle.

        Je ne me trouve pas particulièrement belle, mais les autres n’ont pas l’air de me trouver non plus trop moche. Je dirais donc que là aussi je me situe plutôt dans la norme,

        Alors là, la norme en beauté, ça devient encore plus subjectif.

        Elle n'est ni grande ni petite, ni grosse ni fine, ni moche ni belle. On sait maintenant ce qu'elle n'est pas, on voudrait savoir ce qu'elle est.

        Son visage n'est pas décrit avec beaucoup de précision. Elle a des yeux verts, des cheveux longs et noir. Bon.

        Je marche… ben comme tout le monde, en fait

        Encore « dans la norme ». C'est vraiment vague d'un bout à l'autre.

        Plutôt ouverte et souriante, sans non plus être la fille qui saute sur tout le monde pour leur faire des câlins - ça c’est ma sœur.

        « J'aime pas trop les enfants, sans non plus être le type qui les étrangle et les enterre dans son jardin ».

        Pour définir ce qu'elle n'est pas tu vas assez loin dans l'exagération. Y'a un juste milieu entre souriant et exubérant.

        En fin de compte, je ne suis pas particulièrement remarquable. Je me contente d’être là, juste une personne dans la foule.

        Une personne dans la foule, c'est une personne qu'on peut décrire. Y'a pas d'humain moyen, on a tous nos spécificités, là on n'a vraiment aucun détail. Myo fait savoir qu'il a l'impression que tu décris quelqu'un que tu as vu de loin dans la brume.

        Je ne crois pas au Destin. Mais je crois au Karma, dans une certaine mesure : si je réussis quelque chose d’improbable, je sais que je vais le payer.

        C'est pas ça le karma. C'est la juste rétribution de chacune de ses actions. Faire le bien autour de soi attire le bien, et le mal attire le mal. Un truc du genre en tout cas.

        Là encore, c'est ultra généraliste au niveau de la description psychologique. Elle aime les gens sympas, notamment ses amis (dont on ne saura rien dans la biographie) mais s'énerve avec les gens énervants.

        Myo rapporte que la descritpion se limite à une liste de j'aime-j'aime pas très restrictive. On ne sait pas grand chose d'elle, là encore, on a affaire à un profil générique.

        Myo et moi avons l'habitude de faire jouer les personnages des autres joueurs dans nos posts quand on fait un RP avec eux. On le peut car on se repose sur des traits de caractère dominants chez eux. Là, on ne pourrait pas jouer ton personnage car il n'y a aucun élément sur lequel nous reposer.

        Et j’ai peur du noir. C’est bête, hein, une militaire qui a peur du noir ?

        Oh... c'est normal de le craindre. Le noir est souvent armé et dangereux Ceci est un titre 2717862547
        Tu voulais dire peur de l'obsurité ? Ah d'accord. J'ai rien dit, j'ai rien dit

        Passons à la biographie :

        Je suis née en l’an de grâce 1602

        Plus tôt, en description physique :

        Je suis une femme de 22 ans

        Nous sommes présentement en 1627, erreur de calcul flagrante.

        j’avais tenté de construire une bombe à trois ans. C’est fou tout ce qui peut exploser sur un bateau ou dans une cuisine. 

        La famille lui a transmis une expertise technique dans les artifices ? Ils vendaient des composants d'explosifs ? Parce que fabriquer une bombe, ça ne s'improvise pas. Là, cette information semble sortir de nulle part.

        Ce n’est pas tellement que je rêve d’une carrière militaire, mais je ne sais pas quoi faire de ma vie et je ne veux pas rester à suivre des cours et mes parents. 

        C'est vrai que quand on travaille pas à l'école on risque de se retrouver à l'armée ou à la police. Ceci est un titre 2983686574

        Cette biographie manque d'éléments. On ne connaît pas les parents, on sait juste qu'elle a eu un train de vie de nomade et qu'elle apprécie son frère et sa sœur. Y'a aucune interaction de narrée, ça se passe et c'est tout.
        Puis un beau jour « Tiens, je deviendrais bien marine » sans trop de raison. Elle n'a aucune appétance particulière pour la chose, c'est comme ça, c'est tout.
        C'était pas très consistant tout ça. Même si rien de palpitant ne s'est déroulé dans sa vie, le fait que tout soit brossé très rapidement sans qu'on ne s'attarde sur quoi que ce soit rend le tout encore moins exaltant.

        Passons au test RP.

        Première ligne.

        Dans les rues du quartier marchand, les petits commerçants commencent à préparer leurs étals comme le soleil se lève tous juste, éclairant les rues d’une lumière encore grise et diffuse.

        Quartier marchand de quelle ville ? De quelle île ? De quelle Blue ?

        Rien n'est mentionné et aucun indice pour nous repérer. Là encore, on est dans le générique absolu. L'île « moyenne ». On aimerait au moins savoir dans quelle garnison elle sera recrutée.

        Si les descriptions du test sont de bonne facture et rendent la lecture rapide et même plaisante, comme pour la biographie, ce test RP pèche par son absence de fond. Le personnage du marine chargé de tenir le discours type sur le recrutement était putôt bien trouvé, il avait quelque chose d'authentique. Le reste des PNJ en revanche... génériques là encore.

        Il y aurait pu avoir une camaraderie un peu plus poussée entre Jerros et elle, que ça aille au-delà du vague échange de banalités. J'ai d'ailleurs trouvé les dialogus plutôt plats et insipides.

        Myo comme moi a vu un test RP qui se passe tout seul, sans situation initiale clairement établie (on ne sait pas où on est), sans élément perturbateur, et dont le dénouement se résume la phrase finale du test RP :

        Bon, eh bien, c’est parti. 

        Ça manquait d'inventivité tout ça.

        Pour le tout, je donne 450 dorikis, Myo était lui aussi parti pour 450 donc validation à 450 dorikis.

        Bonne continuation et bon jeu.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t16440-fiche-technique-joe-biut
        • https://www.onepiece-requiem.net/t16405-presentation-joe-biutag