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Tim Uzi

TIMMERSON UZIELGIN
Pseudonyme : Tim Uzi, Uzi the Deceiver
Age : 22 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Agent en formation au CP5, armurier et conseiller pour snipers/épéistes
Groupe : Gouvernement Mondial et Cipher Pol

But : Faire ce qui lui semble juste, mettre son savoir en pratique pour se sentir un jour utile à la communauté

Équipement : Un énorme sac à dos qu'il garde tout le temps sur lui et qui contient plusieurs armes blanches et armes à feu. Ces armes peuvent lui servir à se battre, à se défendre ou à développer son petit commerce mobile. La poche de devant contient son matériel à encre qui lui permet de se tatouer.

Parrain : Aucun.

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.

Codes du règlement :


Description Physique
Tim est un homme assez grand, du haut de son mètre quatre-vingt-onze, et surtout extrêmement maigre, ne pouvant dépasser pas les soixante-dix-neuf kilos même après un entraînement intensif.
Il est très musclé à plusieurs endroits très ciblés cependant : ses doigts et ses poignets, forts d'une quinzaine d'années d'utilisation d'armes à feu de tous types (Tim a par ailleurs, dans la limite des proportions normales du corps humain, des mains gigantesques), et ses avants-bras, nourris d'une expérience certes moins grande mais aussi toute aussi passionnée dans les armes blanches. Comme il était pendant son enfance habitué à courir pour contenir plus facilement ses états-d'âme, ses chevilles sont également assez musclées, lui permettant une fuite rapide dans les moments de danger extrême.

L'élément le plus notable de son style réside dans la multitude de tatouages qui recouvrent presque intégralement son corps. La plupart d'entre eux représentent le mot "Uzi" dans plusieurs styles d'écriture, d'autres représentent des pistolets montrés sous plusieurs angles ; certains enfin sont entièrement abstraits.
Au fil des années, Tim s'est laissé poussé une moustache brune et une barbe massive. Ses cheveux forment des dreadlocks courtes, chacune de couleur noire vers la racine et rose vers le bout ; il possède également un piercing nasal et, à chaque lobe, une boucle d'oreille ornée d'une mystérieuse pierre anguleuse bleu pâle. L'on voit rarement ses yeux de loin, mais une discussion de près donne à son interlocuteur l'occasion de remarquer ses pupilles d'un bleu étonnamment clair. Pour des raisons de sensibilité aux hautes températures et de résistance accrue au froid, il ne porte qu'un short blanc affublé de deux poches et deux claquettes noires aux pieds, qui constituent à eux seuls sa tenue ; le croiser torse nu dans la rue est donc une habitude.

Il est probable que vous ne voyez jamais Tim sourire, puisque ce n'est encore jamais arrivé. Son expression faciale est la même en permanence, un visage neutre traduisant une mélancolie constante et assombri encore par sa manie de garder la tête basse de sorte à ce que ses dreadlocks cachent ses yeux, manie qu'il abandonne difficilement même en pleine conversation. Il fait par ailleurs les pas les plus légers et discrets possibles lorsqu'il se déplace, les bras ballants et relâchés mais le dos droit pour porter plus aisément son immense sac à dos. Il touche fréquemment son visage de sa main gauche, par simple réflexe ou pour s'assurer qu'il est toujours entier. Il lui arrive, dans ses nombreux moments de solitude, de regarder le vide ; et il peut même parfois affronter un adversaire sans le regarder une seule fois.
Tim ne s'exprime pas beaucoup. En effet, il formule les phrases les plus courtes possibles, craignant d'ennuyer son interlocuteur avec des informations qui traînent en longueur. Il lui arrivera même de préférer un simple geste ou mouvement de tête à une réponse orale, voire une absence totale de réponse. Lorsqu'il lui arrive d'ouvrir la bouche cependant, il parle avec une voix très grave et assez perçante et agressive, lui donnant quand il parle un air ferme qui peut repousser les gens au premier abord. Cette voix lui permet de pouvoir hausser le ton en gardant une voix suffisamment grave pour être écouté, et comble le peu de fois où il se décide à parler.
Tim est par ailleurs assez bavard à l'écrit, du moins plus à l'écrit qu'à l'oral. Ses lettres et télégrammes peuvent donc être relativement fournis, ce qui surprend parfois ses contacts.


Description Psychologique
Tim semble avoir une micro-parcelle du cerveau qui n'est pas fonctionnelle et a donc développé un trouble mental, commun chez les enfants de son village natal fut un temps, qui altère ses émotions. Là où le trouble semble habituellement supprimer toute trace d'émotion chez un être humain sans possibilité de retour, Tim a une variante particulièrement rare qui fait de la tristesse la seule émotion qu'il peut ressentir (on ignore également si les effets sont permanents ou s'ils peuvent s'estomper, bien qu'ils ne l'aient pas fait jusque là et menacent même de s'aggraver). Il n'a donc jamais affiché autre visage que celui qu'il arbore constamment depuis ses premiers pleurs, et est atteint d'une dépression apparemment insoignable.
Tim a par ailleurs un rapport spécifique au suicide. Cette thématique revient dans son esprit au moins une fois toutes les heures bien qu'il s'efforce de la contenir dans le cadre de son travail, préférant penser à sauver des vies plutôt qu'à mettre fin à la sienne. C'est pourquoi depuis son enfance, chaque fois qu'il sent qu'il est sur le point de passer à l'acte, il sort son encrier et se fait un nouveau tatouage. La micro-douleur qu'il s'inflige est ainsi assez grande pour le soulager et assez petite pour qu'il la supporte. En d'autres termes, Tim est encore en vie grâce à ces tatouages.
Dans le cadre de son commerce, lorsqu'il arrive à attirer des clients, il peut cependant se montrer plus vif qu'habituellement. Il garde son air maussade, mais ses propos sont plus complets et témoignent de la passion qu'il cultive pour les armes. Il est donc fréquent qu'il rende ses clients satisfaits et qu'ils puissent rendre compte de la qualité de sa marchandise et de son conseil.

Par ailleurs, il souffre, aussi bien en combat que dans le cadre de sa place au Cipher Pol et dans les relations humaines, d'un manque absolu et excessif de confiance en lui. En conséquence, il préférera éviter le conflit direct face à un adversaire plus puissant que lui... ou même face à un adversaire à sa portée contre lequel il pensera perdre, parfois à tort. Dans chacune des situations qu'il rencontre, il se dénigre automatiquement lui-même et peut même se considérer comme responsable de choses qu'il n'a pas provoquées. Ainsi, il ne prend jamais qui que ce soit de haut : il ne s'aime pas assez pour cela.

Il ne valorise pas automatiquement les autres pour autant. S'il a un sincère et infini respect pour les officiers qui savent appliquer une justice morale et la muer au cas par cas, certains raisonnements lui paraissent très peu cohérents ; notamment celui de certains Révolutionnaires qu'il trouve paradoxal, à savoir de faire la justice salement soi-même et de chercher à remplacer les gouvernementaux corrompus par d'autres personnes qui le sont certainement tout autant.
Admirateur invétéré de la Marine et du Cipher Pol, Tim est donc véritablement dans l'optique de s'appuyer sur les bons éléments du Gouvernement et d'avancer dans ce sens, plutôt que d'opérer à un changement instable et incertain de système qui pourrait risquer des vies de civils. Car s'il remet souvent en question sa légitimité à vivre, il déteste jouer avec les vies des autres.


Biographie

EXTRAIT DU JOURNAL DE ROBERSON UZIELGIN

9 novembre 1604, Rokade - Ça y est, Monica est enceinte. Elle me l'a annoncé à l'instant. Ça fait quelques jours déjà, à priori. La nouvelle m'a surprise au début, mais ce n'est pas une mauvaise chose. Ni une bonne ? Je ne sais pas comment le prendre.
Ceci dit, c'est peut-être mieux que le travail de toute une vie ne meure pas avec moi. Garçon ou fille, peu importe : j'espère que cet enfant acceptera de tenir le magasin quand je serais parti.

12 octobre 1605, Rokade - Le grand jour est arrivé. Aujourd'hui à vingt-et-une heures, l'accouchement a pris fin et Timmerson est né. Enfin.
Comme la période de gestation était passée de plus de deux mois, Monica et moi étions sérieusement inquiets quant à sa survie. Heureusement, il ne s'agissait que d'un retard. Le comportement de Monica, en revanche, m'inquiète. Elle n'a même pas cherché à voir son fils et se montre... pensive, pour une mère qui vient de donner naissance.
Timmerson est étrangement léger. Les médecins me disent que ce n'est pas alarmant, mais que c'est anormal. Nous verrons bien.

13 octobre 1605, Rokade - Monica est partie. Un jour après la naissance de Timmerson. Je me demande à peine comment a-t-elle pu faire une chose pareille. Je m'interroge plutôt sur sa capacité à marcher un jour après son accouchement. Ne risque-t-elle pas de se faire attaquer ? Île de fous... Pourquoi a-t-elle fait ça sans m'en parler ?
Quoi qu'il en soit, l'enfant est entièrement sous ma responsabilité maintenant. De nombreux pères élèvent leur enfant seuls, j'en suis donc capable.

20 mars 1611, Rokade - Même pour son âge, Timmerson parle peu. Il n'ouvre la bouche que lorsque quelqu'un d'autre lui pose une question. Et encore, il lui arrive de ne pas répondre. Bizarre, surtout lorsqu'on sait à quel point les enfants du village sont bavards, particulièrement à cet âge.
J'ai parlé un peu aux autres parents, et il semblerait qu'il aie une sorte de trouble mental. Un handicap qui devrait sceller toutes ses émotions, selon eux. Mais je ne compte plus le nombre de fois où il s'est mis à pleurer subitement pour des raisons obscures. Peut-être qu'il ne ressent que la tristesse ?
L'éducation d'un enfant paraît impossible à ce stade-là, mais je dois redoubler d'efforts. Plus tard, Timmerson tiendra le magasin.
Sa formation commencera dés demain. Peut-être que l'on pourra être plus proches ainsi ?

7 janvier 1616, Rokade - Ça fait une demi-dizaine d'années que j'enseigne à cet enfant les moindres détails du fonctionnement d'une armurerie, mais il ne semble pas toujours m'écouter. Peut-être qu'il n'est vraiment pas intéressé par les armes... Ou peut-être que c'est moi, qui ne l'intéresse pas. Mais je suis son père, ça n'est pas possible que notre complicité soit aussi faible !
Je me suis tatoué il y a quelque temps le kanji du courage sur le dos de la main droite. Pour une raison inconnue, mon matériel de tatouage a disparu peu après.
Lorsque les autres enfants appellent Timmerson "Uzielgin", il répond que son nom est "Uzi". Étrange. Il s'est d'ailleurs mis à courir régulièrement. Pas comme s'il avait du poids à perdre, mais il m'a dit que c'était pour contrôler ses émotions. "Je ne veux plus pleurer, je veux être fort comme un Amiral", m'a-t-il dit mot pour mot. "Fort comme un Amiral", qu'est-ce que ça veut dire ? Ce gamin n'est quand même pas en train de commencer à aduler ces crasseux du Gouvernement Mondial ?
Après tout, je pourrais comprendre qu'il aie vrillé. Sans maman, sur un caillou géant plein de bandits à l'haleine d'alcool... Je crois que je ne suis pas loin de devenir fou, moi aussi.

30 avril 1920, Rokade - Je me suis trompé sur toute la ligne concernant le manque d'intérêt de Timmerson envers les armes. Au contraire, ce gosse est complètement fêlé. Il me vole régulièrement toutes mes fiches et tous mes modes d'emplois pour les consulter la nuit. Je le soupçonne même de sortir s'entraîner au tir lorsque je suis couché. Comme pour confirmer ma théorie, j'ai pu constater la croissance anormale des muscles autour de ses mains. Ses bras ont également pris un peu de masse. Peut-être qu'il fera un très bon armurier, finalement.
Concernant l'encrier de tatouage, c'était bien lui aussi. Le mot "Uzi" commence à apparaître à plusieurs endroits sur son corps, et les traits tremblotants prouvent que c'est bien son œuvre. Je ne comprends pas, mais je suis mal placé pour lui reprocher quoi que ce soit.
Il ne s'est pas enlevé de la tête ces histoires d'Amiral. Ou si, mais c'est maintenant du Cipher Pol dont il veut faire partie. "J'ai réfléchi. Je préfère sauver les gens en restant discret.", dit-il. Cet enfant est perdu, mais est-ce étonnant ? Élevé par le père le plus perdu du monde, aurait-il pu bien tourner ?

11 juin 1924, Rokade - Timmerson est presque en âge de reprendre le magasin. Son comportement me fait peur. J'espère qu'il ne va pas faire comme sa mère et
PFFF... VA TE FAIRE VOIR, JOURNAL DE MERDE

4 août 1925, Bliss - J'ai quitté Rokade. J'ai pris ce journal avec moi. Il était au sous-sol dans la décharge, avec les armes obsolètes. J'ai aussi récupéré toutes les armes, et l'encrier de papa. Je ne reviendrais certainement jamais.
Je ne veux pas retrouver maman. Je n'ai pas besoin d'elle. Je n'ai jamais eu besoin de parents. J'ai besoin de justice, de me sentir digne de cette société.
Je me suis installé dans le Royaume de Bliss. Je travaille en tant que fabricant et testeur de canons pour bateaux. Ils me laissent fabriquer quelques armes et les vendre. Je gagne 100% sur tout.
Ce métier me plaît mais il me manque quelque chose. Je suis frustré de ne pas aider le Gouvernement de plus près. Mes tatouages n'ont jamais autant évolué en l'espace d'un mois.
J'attends qu'un recruteur du Cipher Pol me remarque. Je me sens mal, mais je n'ai pas abandonné. Je veux être utile à ce monde. Sans succès, sans popularité qui risquerait de me faire du mal. Je veux être un agent. Rien ne peut faire mon bonheur, mais cette mission me retiendra en vie.

6 octobre 1925, Base du G-4 - Seconde et dernière fois que j'écris ici. Le recruteur m'a trouvé. J'ai été embauché. Je suis un Cipher Pol.
J'ai réparé toutes les armes de papa il y a quelques mois. Parfois, je les vends et je montre aux gens que je croise comment les utiliser.
Je n'aurais plus le temps d'écrire ici. Je vais être très occupé à l'avenir.
Uzi, out.


Test RP
"Dans le cas contraire, vous recevrez un avertissement de la milice. Maintenant que tout est dit, voyons pour votre logement. Vous comptez rester ?"

Le Déceveur avait à peine eu le temps de mettre un pied sur le sol de la ville qu'il s'était directement fait agresser par un héraut, visiblement très enthousiaste de ne pas s'être levé en vain. La première pensée du tatoué fut qu'il avait été stupide d'accoster sur l'île à huit heures du matin, et il s'en voulait terriblement. Mais il en était là, depuis déjà une trentaine de minutes, et l'autre venait enfin d'interrompre son flot continu de paroles pour s'adresser à son interlocuteur. Uzi fit l'effort de lever sa tête vers la veste du milicien.

"Je viens régler une affaire financière. J'en ai pour cinq heures maximum."

Le héraut posa son regard sur la fiche qu'il tenait dans les mains, avant de prendre son stylo et de la compléter.

"Monsieur Mojo Jojo, cinq heures, pas d'hébergement nécessaire. Mojo Jojo, drôle de nom, tout de même... Vous ne voulez pas que je vous commande un gîte, simplement pour quelques heures ? C'est surtout histoire que l'on vous donne un pull ou je-ne-sais-quoi, j'ignore comment vous réussissez à rester debout dans cette tenue."

Le jeune agent baissa de nouveau le regard. Le héraut commençait à transpirer, ce qui en vue de la température qu'il faisait dehors n'était pas anodin.

"E... Et je voulais vous poser une autre question. Ce gros sac que vous transportez, que contient-il ? J'ai entendu les bruits métalliques qu'il faisait et je ne suis pas rassuré quand au fait que ce soient des..."

"Je transporte de la ferraille."

Le milicien s'écarta du chemin du tatoué et fit un geste étrange s'apparentant à une révérence. Uzi ne put s'empêcher de se demander pourquoi cet homme paraissait si humble alors que sa fonction sonnait plutôt comme le summum de l'autorité. Il en ressortit que l'aspect accueillant de l'île faisait probablement partie de leur code de conduite.
Lavallière. Ses ruelles en pierre grise, sa bordure faite de sapins enneigés, ses auberges et chaumières aux fenêtres lumineuses et aux toits blanchissants, son gigantesque port démontrant l'étendue de l'hospitalité de certaines zones de Boréa...
Le lieu parfait pour remettre des enfants turbulents sur le droit chemin.

Uzi entama sa balade d'un pas réservé, constatant avec un brin d'étonnement l'animation dans laquelle la ville était déjà embarquée. Malgré l'heure hâtive de son arrivée, la plupart des habitants étaient levés : les charpentiers s'étaient déjà mis au travail, la plupart des commerces étaient ouverts et les provisions de nourritures commençaient déjà à se remplir.
Dans le cadre de la mission, ce dernier point l'intéressait particulièrement. Les trois cibles, un groupe de jeunes délinquantes probablement liées au mouvement Révolutionnaire, étaient friandes du contenu des cargaisons du port, et particulièrement de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à des bonbons. Le tatoué eut tout d'abord l'idée de considérer les bateaux de marchandises du port un par un jusqu'à en repérer un qui transportait ces gélules créatrices de diabètes et tant aimées de la communauté enfantine.

La recherche dura une quinzaine de minutes à peine, puisqu'il reconnut plus vite que prévu le type de marchandises qu'il recherchait. Là encore, une fois approchées de la cargaison, les trois délinquantes n'avaient pas manqué de lui donner un indice grossier de leurs actes : le conteneur avait été grossièrement martelé jusqu'à ce qu'une fissure suffisamment grande pour récupérer tout le contenu se crée. Hormis cela, le coup était parfait. En soulevant le conteneur d'une main, le jeune agent put constater qu'il ne restait littéralement rien. De plus, personne ne semblait s'en être rendu compte : le port suivait son cours et...
Une seconde. Où était le responsable de la cargaison ? Vu l'état dans lequel le conteneur était, montrant clairement que les gamines avaient frappé dessus avec une chose s'approchant du marteau, il aurait dû avoir été alerté par le bruit.
Uzi leva la tête vers le manutentionnaire encore présent dans le bateau et comprit instantanément pourquoi il n'avait pas réagi au vol. Un casque composé de deux Audio-Dials était installé sur ses deux oreilles, assurant à son propriétaire une incapacité absolue à entendre quoi que ce soit provenant du monde extérieur. Peut-être l'une des choses les moins intelligentes à faire en tant qu'employé de cargaisons puisque le port entier subissait depuis quelques temps les actions de ce trio avide de cholestérol, au point d'en appeler le Cipher Pol.

Le Déceveur monta sur le bateau et s'installa confortablement sur un conteneur qui, lui, était intact. Il leva la tête afin de regarder le travailleur dans les yeux et l'interpella d'un mouvement de tête. Le pauvre jeune homme, surpris par l'irruption du tatoué dans son champ de vision, retira violemment son casque, qui s'échappa de ses mains pour tomber dans l'eau. Il se retourna et regarda le point d'eau, espérant retrouver son casque à la vue, puis s'adressa à celui qui lui avait fait l'effet d'un jumpscare.

"Mes dials ! Qu'est-ce que tu fais là, abruti ? Je suis en pleine cargaison !"

L'armurier lui désigna le conteneur du doigt.

"Une cargaison a été martelée et entièrement vidée."

Face aux mauvaises nouvelles de la journée, le visage de l'employé se décomposait peu à peu.

"Quoi ? Mais... Ah, c'est encore elles..."

Uzi s'appuya sur le conteneur sur lequel il était assis pour se lever et commencer à chercher les jeunes Révolutionnaires, tout en tournant le dos au jeune incompétent.

"Fais mieux ton travail."

Alors que le tatoué s'apprêtait à retrouver les voleuses et à commencer à voir la fin de cette mission, le manutentionnaire décida de laisser s'échapper de sa bouche la phrase que le jeune agent ne voulait surtout pas entendre.

"Vous êtes du gouvernement, n'est-ce pas ? Vous venez pour les arrêter ?"

Ce bougre était à la fois idiot et perspicace. Sans s'arrêter de marcher, le jeune agent s'efforça de démentir le plus rapidement possible ce que l'autre disait.

"Je viens régler une affaire financière."

Le Déceveur ne trouva pas de trace du trio pendant une quinzaine de minutes, testant plusieurs itinéraires depuis le conteneur vers les diverses rues creusées entre les commerces et auberges, privilégiant les plus petites ruelles qui étaient les choix les plus logiques pour des jeunes fugitives. Le hasard voulut qu'à l'issue de ces dix minutes, il marcha soudainement sur ce qui ressemblait à une sucrerie au citron, probablement échappée de leur butin. Une autre, visible grâce à son emballage rose fluo, traînait plus loin. Et une autre encore, formant progressivement un chemin vers l'une des deux seules rues qu'il n'avait pas encore commencé à envisager.
C'était donc ça ? Il suffisait de suivre les bonbons tombés par terre pour les retrouver ? Uzi commençait à se demander pourquoi une intervention du Cipher Pol avait été demandée, si retrouver ces "Super Gonzesses" était autant un jeu d'enfant.

Il courut du plus vite qu'il put vers la rue en question, se faisant remarquer par une bonne partie du port, mais il était conscient qu'une seule seconde d'inattention lui ferait manquer sa mission et ne s'en occupait donc pas. Lorsqu'il put enfin voir le bout de la rue étroite qu'il était en train de parcourir avec sa vélocité maximale, deux excellentes nouvelles se présentèrent à lui : premièrement, les délinquantes se trouvaient droit devant et, étant de dos et parlant entre elles, ne l'avaient visiblement pas encore remarqué ; deuxièmement, la ruelle semblait s'avérer être une impasse. Parfait.
Les jeunes Révolutionnaires avaient manifestement les mêmes tenues curieuses que sur la photographie qu'il avait obtenu de ses supérieurs : un costume avec deux couleurs dominantes pour chacune d'entre elles et une arme spéciale chacune. La brune avait un gigantesque marteau jaune, probablement celui qui avait servi à agresser le pauvre conteneur rempli de friandises. La rousse avait un minuscule émetteur de rayons X qui pouvait perforer n'importe quoi dans une direction précise. Enfin, la blonde avait un bâton magique qui lui permettait de communiquer avec les animaux, et qui ne lui était donc pas utile dans cet environnement. Par ailleurs, celle-ci avait l'air particulièrement inquiète.

"Jolie ? Insoumise ? Pourquoi on s'arrête de courir ? On va se faire attraper !"

La rousse s'efforçait de la calmer en lui mettant la main sur l'épaule et prit la parole d'un ton calme mais paradoxalement dynamique.

"Pas d'inquiétude, Savon ! L'homme sur le bateau était sourd comme une carpe ! Les coups de marteau sur le conteneur ne l'ont même pas fait sourciller."

La brune soufflait succinctement en simulant diverses positions d'attaque avec son marteau.

"Si quelqu'un s'avise de toucher à l'une d'entre vous, je le ferais retourner d'où il vient !"

La mission n'était pas de les éliminer, mais bien de les convaincre de cesser leurs activités. Ce qui était bien plus difficile, en soi. Mais Uzi avait une idée. Il se contenta de se racler la gorge suffisamment bruyamment pour leur signaler sa présence.
Les trois se retournèrent, puis eurent des réactions très différentes. Tandis que la brune brandit son marteau d'une manière intimidante pour montrer qu'elle était prête à se défendre, la rousse se fraya un chemin au ras du mur pour tenter de s'enfuir. La blonde, quant à elle, paraissait paralysée par la peur.

Le jeune agent tenta de réagir rapidement mais efficacement. Son premier réflexe fut de sortir un petit sabre de la famille des wakizashis de son sac à dos pour le planter dans le mur à sa gauche, arrêtant net la dénommée "Jolie" dans sa course pour sauver sa peau. Il avait calculé l'angle pour ne pas lancer la lame trop tard et fut rassuré d'avoir réussi à ne pas blesser la délinquante. Lorsque cette dernière se décida à sortir l'émetteur pour retourner la situation en sa faveur, le Déceveur se munit d'un petit colt de couleur gris foncé et visa une petite zone de vide juste au dessus du poignet de la délinquante, s'assura de stabiliser son poignet et tira. Par réflexe, la rousse retira son bras, lâchant l'émetteur dans le même mouvement et permettant à Uzi de le rattraper et de l'inspecter pour le désactiver, rangeant le colt dans son sac à dos.

Pendant ce temps de réflexion, la brune décida de se lancer sur l'armurier pour l'attaquer par derrière. Celui-ci se retourna, attrapa dans son sac une poivrière et tira les trois uniques canons de celle-ci directement sur la zone entre le manche et la table du marteau, espérant que la largeur des canons suffise à créer des trous assez gros pour démanteler l'assemblage de l'arme. Mais la concentration lui manquait et, à quelques millimètres près, l'un des trois tirs avait été mal cadré : le marteau était presque détruit mais encore debout. Le jeune agent n'eut pas le temps d'attraper une autre arme que la dénommée "Insoumise" était déjà sur le point de lui éclater le crâne.
Par miracle, le mouvement que la délinquante fit pour prendre élan avant le coup fatal décrocha la partie encore intacte du manche du marteau, faisant tomber la table à terre. Le tatoué s'empressa de continuer à chercher comment mettre l'émetteur hors d'état de nuire, et quelques secondes lui firent comprendre qu'il s'agissait d'un simple système de piles. Il retira donc le cache, puis les deux piles, avant de le refermer.

Après avoir rangé dans son sac à dos l'émetteur désactivé, il réfléchit à comment désarmer la dénommée "Savon" (un nom dont le sens lui échappait par ailleurs), avant de se dire qu'il l'avait déjà assez effrayée comme ça et qu'il était inutile d'empêcher d'agir un objet qui ne pouvait déjà pas être très utile dans la situation actuelle.
Il se lança.

"Petite, tu..."

À peine dit-il deux mots qu'il aperçut sur son épaule un écureuil. Celui-ci tenait dans sa bouche un glock visiblement trouvé dans son sac à dos. Son temps de réaction, du à l'incompréhension de la situation, fut assez lent pour donner le temps au rongeur de descendre de son épaule, de monter sur celle de la blonde et de lâcher l'arme dans ses mains. Les deux Super Gonzesses désarmées s'empressèrent de courir se cacher derrière celle qui avait le glock en main. Elle le braqua aussitôt contre Uzi, tentant d'en faire sortir le barillet inexistant ; l'armurier reconnut la confusion qu'elle faisait et ne put s'empêcher d'intervenir.

"Non, tu l'utilises comme un revolver. Celui-ci se charge par le haut, la chambre fonctionne par aller-retour."

Ce n'est que lorsque la fillette chargea correctement l'arme et la pointa de nouveau sur lui que le jeune agent se rendit compte de l'erreur stupide qu'il venait de faire. Expliquer à sa cible comment tenir l'arme qui l'abattra, comment cette idée lui était-elle venue ? Était-il incapable au point de laisser une impulsion liée à sa passion des armes conduire à sa perte ?
Le premier coup partit alors qu'il était encore en train de s'auto-sermonner dans son fort intérieur, frôlant sa hanche et trouant le short blanc qu'il avait l'habitude de porter. Instinctivement, il dégaina un fauchon à lame épaisse et para les trois coups qui suivirent, évitant de justesse d'être touché. Le chargeur était désormais vide, malgré les efforts de la blonde qui le chargeait désespérément à répétition. Uzi, comprenant que le camp adverse ne pouvait plus rien, rangea la lame et leva les mains.
Et il regarda la rousse dans les yeux.

"Je ne vous blesserai pas. Arrêtez de voler les provisions du port. C'est pour ça qu'on m'envoie. Vous êtes Révolutionnaires, n'est-ce pas ?"

La blonde détourna le regard.

"Non..."

"Si vous manquez d'argent, le Gouvernement Mondial recherche des employés. Je comprends que vous vous ralliez à la Révolution en voyant le comportement de certains officiers, mais le changement qu'ils vous promettent est trop dangereux. Vous pouvez rendre le Gouvernement meilleur sans le supprimer. D'accord ?"

La blonde commença à pleurer. La rousse, au bord des larmes également, baissa la tête.

"Vous avez raison, monsieur. Les Révolutionnaires m'inquiètent parfois."

Deux des Super Gonzesses étaient désormais réconciliées avec le monde. La brune, cependant, s'avança vers le jeune agent.

"Pour qui tu te prends ? Tu crois qu'on sait pas ce qu'on fait ?"

Uzi posa ses yeux sur la jeune fille.

"Oui, je le pense."

La dénommée "Insoumise", qui portait décidément bien son nom, se mit à grogner et son regard s'emplit subitement d'une rage noire. Le tatoué s'avança vers les délinquantes pour récupérer le grand sac en tissu dans lequel elles avaient rangé les bonbons.

"Je vais te faire regretter d'avoir fait pleurer mes sœurs ! Tu le paieras !"

Le tatoué se retourna et se dirigea vers l'extérieur de la rue. Celle-ci était un cas désespéré. Sa mission était accomplie.

"Peut-être."

Il retourna par la suite sur le port et posa le sac de sucreries devant le manutentionnaire qui, visiblement, s'était déjà racheté de nouveaux Audio-Dials. Ce dernier ne remarqua même pas sa présence, pas plus le retour des pilules de diabètes, mais il allait le remercier plus tard.
Uzi regagna son embarcation. Il tourna la tête vers le héraut, qui visiblement n'avait pas changé de poste depuis son arrivée.

"Alors ?"

Le milicien se mit en garde-à-vous.

"Quatre heures cinquante-sept, monsieur Jojo !"

L'armurier hocha la tête.

"Parfait."

La mission avait été aussi courte que prévu, mais le jeune agent était encore surpris d'à quel point une simple bande de jeunes filles lui avaient donné du fil à retordre. Il avait encore du travail pour gravir les échelons comme il le voulait. Mais patience était sa plus grande amie. Et il était parvenu à remettre des enfants turbulents sur le droit chemin. C'était tout ce qui comptait.



Informations IRL


• Prénom : Pablo
• Age : 17 ans
• Aime : Rap US et français, cinéma (Tarantino, Shyamalan, Forman...), mangas et comics
• N'aime pas : l'hypocrisie, les personnes toxiques, l'autotune (la plupart du temps)
• Personnage préféré de One Piece : Kuzan/Aokiji
• Caractère : Je m'exprime bizarrement, aussi n'hésitez pas à me demander de reformuler ; j'ai du mal à m'arrêter quand je commence à parler, il faudra me stopper si je commence à trop en faire (je compte sur vous).
• Fait du RP depuis : Deux ans et quelques
• Disponibilité approximative : Ça dépend beaucoup de la période de l'année, je peux être très disponible comme ne pas l'être du tout pendant quelques jours. Mais je préviens toujours, no stress.
• Comment avez-vous connu le forum ? J'ai cherché "one piece rp" sur Internet. Me voici.


ONE PIECE REQUIEM ©



Dernière édition par Tim Uzi le Lun 16 Sep 2019 - 21:39, édité 3 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t21326-uzi
  • https://www.onepiece-requiem.net/t21315-tim-uzi
Salut,

Je passe pour ton test, le sujet est le suivant :

Envoyé sur une île (de ton choix) de North Blue, tu es chargé de poursuivre un trio de jeunes délinquantes. Suspectées révolutionnaires, ces suffragettes du dimanche se faisant appeler les Supers Gonzesses sévissent dans la région et dévalisent des cargaisons de nourriture de l'île....et plus précisément de bonbons. Elles pensent qu'elles agissent pour le bien de tous et contre les forces du Mal, et ne font véritablement aucun mal à qui que ce soit. Pour faire tes preuves, ton boulot est de stopper leurs activités ! Ton nom de code : Mojo Jojo !

Tu as 10 jours pour le traiter. Tu peux changer si tu veux.

Voilou !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
  • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
Je viens d'achever le test RP !
Je ne serais pas là jusqu'à dimanche après-midi, donc je ne verrais ma validation qu'en rentrant.
Merci d'avance !
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Salut Tiz Izi, Myo et moi venons pour ton avis co-rédigé.

Point forme :

 (Tim a par ailleurs, dans la limite des proportions normales du corps humain, des mains gigantesques) → Pas bien ! Les parenthèses dans les récit sont faciles à éviter et, au risque de brider la créativité des joueurs – bien qu'on les aide à progresser par ce biais, on préfère proscrire les parenthèses dans la narration.

nourris d'une expérience certes moins grande mais aussi toute aussi passionnée → répétition
j'espère que cet enfant acceptera de tenir le magasin quand je serais parti. → serai (futur simple pas conditionnel)
Je ne reviendrais certainement jamais. → reviendrai (de même que ci-dessus)
Je suis un Cipher Pol. → un agent du Cipher Pol
dans son fort intérieur → for intérieur

 l'effet d'un jumpscare. → pas bien les gros anglicismes dans le récit !

Point fond :

La description physique est complète, on retrouve aussi bien la description stricte des caractéristiques physiologiques correctement détaillées ainsi qu'un passage fourni sur ses habitudes corporelles, son allure et ses tendances diverses et variées sans jamais empiéter sur la description psychologique. Aucun point noir au tableau.

Myo n'a rien à ajouter.

certains raisonnements lui paraissent très peu cohérents ; notamment celui de certains Révolutionnaires qu'il trouve paradoxal, à savoir de faire la justice salement soi-même et de chercher à remplacer les gouvernementaux corrompus par d'autres personnes qui le sont certainement tout autant.

Ouuuh... toi.... tu as lu du Ragnar Tim Uzi 2983686574

La description mentale me convient tout à fait. On retrouve des caractéristiques hélas trop peu développées bien que simples d'accès et aucunement alambiquées. Le manque de confiance en soi est juste parfaitement expliqué. Peut-être pourrais-je trouver l'introduction à ses tendances suicidaires un peu brutale. Un préambule aurait pu être souhaitable pour amener le lecteur à en comprendre la cause.

Pour moi, c'est nickel sur le plan psychologique, on a un personnage à la fois complexe, crédible et pouvant être joué en RP. R.A.S.

Du côté de Myo, c'est un peu trop « émo » à son goût. Le type qui ne ressent que la tristesse grâce à une maladie imaginaire, qui veut se suicider sans arrêt, ça l'a un peu fait tilter. Qui plus est, il estime que cette facette de son tempérament devrait en principe rebuter les recruteurs du C.P 5 tant son profil est instable et trop incongru ^pour l'institution.

Ils me laissent fabriquer quelques armes et les vendre. Je gagne 100% sur tout.

Ils lui fournissent les matériaux et il a droit à l'intégralité des bénéfices parce qu'il fournit la main d'œuvre ? Laughing
Le prolétariat a gagné la lutte des classe semble-t-il, la révolution n'a plus lieu d'être.

Pour la biographie, j'ai apprécié la forme, c'était facile d'accès. En soi, c'est aussi une manière de présenter l'histoire de son personnage sans trop avoir à le jouer et se risquer à une quelconque introspection. Avoir un regard extérieur sur lui ne m'a pas vraiment appris grand chose à vrai dire. Ta description psychologique étant complète, on a assez peu d'éléments supplémentaires avec cette biographie.
Il aime les armes parce que papa était armurier, il veut servir la justice sans vraiment qu'on sache ce qui l'a réellement motivé en ce sens, très peu de personnages impliqués dans l'intrigue (le père et le fils)... On évolue en vase clos et on n'apprend pas grand chose, juste le strict minimum qu'on pouvait deviner grâce à ta description psychologique.
La biographie n'est pas mauvaise en soi, mais elle n'est pas très élaborée, on s'en tient au minimum syndical avec un style narratif qui s'y prête. Avec ce à quoi on avait eu droit en terme de description, je m'étais attendu à quelque chose de plus dense et complet.

Pour compléter, Myo me conforte dans l'idée que cette biographie était vraiment inachevée. Plus précis, il identifie les carences majeures : on ne sait pas ce que deviennent ses parents,  on ne sait pas comment le recruteur l'a trouvé, ça méritait amplement d'être développé et on ne sait pas pourquoi on ignore Tim.

Myo a trouvé le tout creux et regrette de ne pas avoir proposé en test RP le recrutement de ton personnage car ce passage faisait cruellement défaut à sa biographie.

Test RP à présent.

• Pseudonyme : Tim Uzi, Uzi the Deceiver

Le Déceveur avait à peine eu le temps de mettre un pied sur le sol de la ville

Alors. Tu utilises la périphrase « Le Déceveur » pour qualifier ton personnage, rapport à son pseudonyme. Or, « to deceive » signifie « tromper » et non pas « décevoir », c'est un faux-ami. Et puis, « Déceveur » ça ne veut rien dire de toute manière Laughing

Joli, Savon et Insoumise Laughing, les noms sont bien trouvés

"Non, tu l'utilises comme un revolver. Celui-ci se charge par le haut, la chambre fonctionne par aller-retour."

Ce n'est que lorsque la fillette chargea correctement l'arme et la pointa de nouveau sur lui que le jeune agent se rendit compte de l'erreur stupide qu'il venait de faire. Expliquer à sa cible comment tenir l'arme qui l'abattra, comment cette idée lui était-elle venue ? Était-il incapable au point de laisser une impulsion liée à sa passion des armes conduire à sa perte ?

J'ai pas vraiment retrouvé ce côté « distrait » excessif dans sa description psychologique et n'ai pas vraiment l'impression de découvrir en son entièreté le personnage qui m'a été présenté. Ni dans son entièreté, ni même en partie. Là, ça coince.

Ce test RP est correctement rédigé, tes capacités à RP ne sont plus à démontrer. Les personnages traqués ont un semblant de personnalité, tu sais donc gérer des PNJ. Après, je ne saurais dire si c'est parce que le test RP ne t'a pas inspiré, mais on retire de cette lecture un sentiment assez plat.
Les descriptions sont chouettes, les dialogues corrects, l'intrigue respectueuse des consignes, y'a pas de grobillisme, mais j'en attendais quelque chose de plus. Ton personnage n'a, a mon sens, pas été suffisamment exploité.
Trop soucieux de respecter l'intitulé, tu l'as juste fait suivre l'intrigue pré-rédigée sans trop chercher à le mettre en avant d'une quelconque manière que ce soit. Sa psyché n'a pas été exploitée et j'attendais sans doute qu'elle le soit : que tu illustres par la narration les promesses de ta description psy.

La résolution est peut-être un poil trop facile, il faut dire ce qui est, et le moment où Tim fait son discours sur le GM qui a besoin de gens comme elles le font une fois de plus sortir du personnage, lui qui est censé ne pas être particulièrement bavard.

Aussi, le « glock » est une arme un peu trop récente pour l'inclure dans l'univers One Piece qui est un 17ème siècle fantasmé avec ses aberrations technologiques. Le colt reste tolérable, mais on n'accepte pas les armes automatiques.

Concernant Myo, ce test RP lui convient parfaitement. Intitulé respecté, PNJ correctement utilisés, il n'en demande pas plus. Son seul reproche concerne la couleur vive (il a édit «flashy» mais je ne paraphrase pas le dialecte du diable) de certains dialogues, à part ça, il n'a rien à redire.

Pour le tout, je t'en donne 700 dorikis, Myo aussi.

Validé à 700 dorikis.

Bonne continuation et bon jeu.
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