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One Piece Monted

Rappel du premier message :

One Piece Monted - Page 4 Toprch15

Le grand jour est enfin arrivé ! One Piece Mounted, le concours culinaire le plus suivi des Blues est de retour. Cette année, ils sont cinq candidats à avoir passé les épreuves de présélection pour venir se défier dans les cuisines du Baratie. Et c'est moi, Riki Etch. D. Best, qui serai en charge d'encourager et de juger les participants. Ma mission, repérer celui qui aura le meilleur potentiel et méritera donc la cagnotte réservée au vainqueur.

Jamais l'enjeu n'aura été aussi important puisque pour cette édition, la bagatelle de 30 Millions de Berrys est en jeu. Nul doute que les candidats feront de leur mieux pour décrocher le pactole.

Alors, lequel saura tirer son épingle du jeu ?

One Piece Mounted, c'est tout de suite... Après les bandes-annonces !


Hééé coupez !

Bziouuh. Ploc.


La tension est à son comble. L'émission est sur le point de commencer. Les candidats ont été pris en charge par les équipes de maquilleurs et ont fait la connaissance des visioramans qui les accompagneront tout le long des épreuves. Chacun des cuisiniers est installé devant sa planche à découper, dans la tenue vestimentaire de son choix. Les cuisines du Baratie ont été spécialement aménagées pour les épreuves à venir, offrant de larges plans de travail en inox et une variété de matériel adaptée pour répondre à toutes les inspirations des candidats. Outre les couteaux et autres ustensiles basiques, différentes qualités de four, de mixeurs, de robots extracteurs ou réfrigérants sont disponibles.

L'enseigne du Baratie est clairement lisible en logo sur une large gamme de produits. L'établissement compte évidemment sur l'émission pour s'assurer des affluences encore plus grasses à l'approche de la haute saison.

La disposition de la cuisine est telle que les candidats se trouvent répartis tout autour du plan de travail en U. Deux sur chaque branche et un à la base. Le set de matériel est disponible en cinq exemplaires complets pour s'assurer que chacun ait accès à l'outil de travail de son choix à tout moment.

Le chef Etch. D. Best, est installé, en veste règlementaire blanche, au milieu de la cuisine et toise les candidats. Il arbore les rayban flamboyantes qui lui ont conféré son style si particulier et ont joué à développer sa popularité dans les médias. Dans son dos, l'ensemble du coin chaud, avec les fours, fourneaux, et becs à gaz. Les frigos et cellules de froid sont elles à l'exact opposées. Quand aux murs longitudinaux, ils sont garnis pour l'un d'une riche collections de pousses d'herbes aromatiques et d'épices, et pour l'autre d'une immense armoire à vins, liqueurs et autres condiments liquides. Tout pour garantir à chacun une liberté d'action et de choix d'ingrédients totale.

La tension est palpable.

La régie annonce : début du show dans dix secondes !

Car oui, il s'agit bel et bien d'un direct inédit dans le monde du show télévisé culinaire.

2...1... eeet action !

Candidats, bonjour. Bienvenue dans les prestigieuses cuisines du Baratie pour cette toute nouvelle édition de One Piece Mounted ! ...

Le chef Etch. D. Best répète soigneusement son texte, rappelant ainsi aux retardataires qui auraient loupé le trailer chez eux devant leur Den Den Vision les modalités du concours. Gageant que vous avez lu ce qui précède, nous vous épargnons un rappel.

Venons-en directement au vif du sujet.

... Devant vous, se trouve un panier rempli de produits frais et locaux. Ils nous sont généreusement offerts par les cuisines du Baratie –  le Baratie, LE restaurant incontournable de la cuisine sur les Blues ! –  et sont en tout point différents pour chacun des candidats. La raison est fort simple : afin de vous présenter au public, et de me faire découvrir vos tendances culinaires, vous allez devoir, pour chacun, reproduire la recette de votre plat préféré en l'amenant à un niveau Gas-tro-no-mique ! Vous me présenterez ensuite votre plat, qui devra me convaincre de vous faire accéder à l'épreuve suivante du concours. Pour proposer la meilleure version de votre plat favori, n'hésitez pas à apporter de la nouveauté, de la folie, surprenez-moi !

Mais attention. Si votre plat préféré ne répond pas à mes critères, vous serez éliminé puisque cela signifie que vous aurez de mauvais goûts en matière de cuisine et que vous n'avez donc rien à faire ici !

Est-ce que c'est clair ?


Chef, oui chef !

Vous avez trois heures à partir de... Maintenant !

Action !
    Cette semaine, c'est Goldfinger in the d'Oz. J'en ai chié, spectateur, on va pas se mentir. La semaine dernière, entre le gâteau et la juge qui ne voulait pas d'alcool, j'ai bien pensé que ma dernière semaine était arrivée. Mais c'était le passage obligé, le héros doit mourir pour renaître. Bon, même si là, le mec renaitu c'est Kosma. Comment je l'ai déviné ? J'ai regardé la rediff. On devrait appeler les marines les tiques, parce que même la tête coupée, ils continuent de pomper. L'autre asticot a même coiffé au poteau rose Robina, à cause de ses problèmes d'alcool. C'est là que Kazu a bien foiré comme il faut. Le mec refaisait ses boulettes de poisson sec, il n'était pas éliminé tant qu'il ne foutait pas de gnôle et le maillon fort devenait le maillon faible. Mais non, cet abruti a pensé que moquette flambée c'était un plat de séducteur. Nous voilà à deux fous et une reine sur l'échiquier. Enfin, je suis un roi moi, mais dans le cas présent ça m'arrange pas de faire une case de mec lourd que les autres peuvent sniper. Heureusement, cette semaine c'est épreuve de survie. Le truc est taillé pour moi.

    Je salue le chiard qui va goûter les plats. Y aura bientôt plus de jury que de candidats dans ce concours. Cela dit, le gamin a une bonne bouille, le genre qui te fait les poches et qui met des boules puantes dans les ascenseurs. Je confierais pas un pédophile à ce gamin, il a l'air louche. Mais c'est sans doute un indécrottable bouffeur de viande et qui l'aime saignante, alors on a toutes ses chances. Les légumes, les herbes, c'était bien pour les cuisines. Aujourd'hui, Minos va enfin s'offrir un peu de gourmandise avec de la viande. Qui dit survie dit gérer la ration. Faut que je trouve une viande riche, mais pas trop grasse, ni trop douteuse. On va éviter les trucs porcins qui peuvent vite contenir des parasites et accommoder sa barbaque d'oeufs. Petit truc pour toi, spectateur, tous les oeufs sont comestibles, absolument tous. Mais faut les cuire bien sûr. Avec les oeufs et la tranche de faune attendrir à la soupe de phalanges, j'offre un plat simple, mais typique et efficace. Reste à trouver le bon goût. Je compte pas utiliser la planche du reste, rien de tel qu'une cuisson au feu de camp pour que la fumée garnisse bien la peau et lui transmette son petit goût de charbon. C'est parti !

    Le top donné, je prends ma batterie de cuisine sous le bras et court dans la forêt. Déjà, parce que je cours vraiment vite, mais en plus, parce que mes pas font un tel boucan sous le sol que les animaux vont se barrer et compliquer la vie des concurrents qui espèrent une approche subtile. L'île est prévenue : on est là. Et on a faim.

    J'abats une bonne distance en une demi-heure. Plus de traces de l'équipe et tant mieux, faut du calme pour chasser. Faut dire que le dernier vestige de civilisation consistait en une impressionnante trainée au sol et des débris de verre dans les environs. Un prédateur a picoré un escaméraman ou un truc du genre. Dans ce coin sauvage, la zone est riche en serpents et en insectes, donc y a des oiseaux quelque part. Ca et le fait de les entendre, ça confirme la théorie. Après avoir sondé les lieux, étudié quelques traces et identifié des ossements ou terriers, je déboule dans une clairière où un animal tend son cou pour choper des fruits dans un arbres à basses branches. Un genre de saule pleureur providentiel pour la bestiole. Et pour moi, hé hé hé....

    Avec précaution, je soulève une grosse pierre. En la lançant bien, moyen que je retire la tête sans faire broncher le corps. On assouplit un peu le bras, en identifiant le mammifère. C'est un genre de girafon, mais version stéroïdes et avec une peau brune. Puis avec un petit cou. Puis avec des cornes. Ouais, c'est un taurillon. On inspire en silence, on place le bras en angle droit à côté de la tête et...

    Mouuuuuuuuh !!!!

    Le taurillon est emporté. Pas par moi, par un un oiseau. Un gros oiseau reptile qui est passé en piqué et a emporté le repas comme ça, d'un claquement de doigts. Enfin, de serre. J'ai à peine entendu le vent l'annoncer. Connard d'oiseau, d'où tu me piques mon gibier ? Bordel....il avait l'air super ce plat. Bon, du calme, ce genre de chose arrive. Qui vole un boeuf, vole un Minos. On va changer d'idée de plat. Je propose brochette de kleptodactyle accompagné des oeufs de sa progéniture.

    Pigeant que c'est un coin de chasse privilégié pour lui, je décide de tendre une embuscade. Le machin est massif, faudra un javelot de tueur de dragons pour le descendre d'un coups. Une dizaines d'arbres son déracinés à cet effet et les branches coupées à la pierre pointue. Puis, je taille sommairement chaque bout en pointe et me sers du couteau de cuisine pour et d'une pierre qui le percute pour denteler mes piques. Ca fera mal quand ça s'enfoncera, mais ce sera pire s'il essaye de les retirer. Parfait.

    Je m'installe sous l'arbre, sans me couvrir de boue. La boue sèche très vite et irrite la peau aux zones de frottement, faut une terre argileuse pour ce genre de fantaisie et j'en ai pas trouvée. Mais ce piaf aime les proies lourdes, il viendra. L'orage aussi. Se met à pleuvoir, puis à tonner. Je me détends. Peu de chance qu'une proie profite du tonnerre pour venir siroter quelques fruits, le klepto doit le savoir et tranquillement vomir la viande de taurillon prédigérée dans le gosier de ses gosses. Je me demande comment ça se déroule pour les autres, puis si ça va flotter encore longtemps. On est dans le genre de zone o la pluie peut tomber des semaines sans se lasser, ce qui rendra la chasse compliquée même pour moi. Le côté positif, c'est que le bruit sera couvert, mais celui du gibier aussi. J'ai pas une truffe et l'idée de se contenter des petites prises des terriers dégotés ne m'enchante pas. J'imagine pas revenir auprès de l'équipe, moi le grand aventurier, pour ramener un lièvre comme un poseur de collets. Mhaaa, y a encore du temps, alors je le prends et somnole. Au pire, des serres me réveillent et je butte le dactyle en plein air.

    ZzzzZZZZZzzzz.....
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    Réveil en douceur, chatouillé par la pluie qui s'écoule entre les branches. Sais pas combien de temps j'ai roupillé, le soleil n'indique rien derrière le gris des nuages. Mais la pluie s'est calmée, du moins le tonnerre. Je me redresse, me mets accroupi et récupère le lot de javelots en guettant le ciel. Le temps passe, long, sans pour autant user ma patience. Il en faut pour ce genre de traque. Tu dois être prêt à guetter des heures un ciel qui ne bouge pas. J'en ai moins de douze, mais il suffit d'une seconde. Faudra décocher le tronc dès que la silhouette apparait. Il est rapide, je dois lui ôter tout soupçon de prudence. Alors, j'attends, sans bouger, le bras armé comme un lance-missiles du Nouveau Monde. Le genre fait pour bousiller les montgolfières.

    C'est là! Je tire au moment où la bête sort de la cime des arbres. Projectile anticipé, le tronc fonce et percute, mais se brise aussitôt. Ce machin est encore plus rapide vu d'en bas. Je sens mon javelot brisé retomber au sol, mais la pointe a percé. et cette fois le tonnerre est venu du corps du klepto. L'ombre traverse la clairière et s'écrase dans un énorme fracas plus loin en bouffant une tripotée d'arbres. C'est à peine si j'ai pu en distinguer les contours, mais je l'ai eu. Et sans haki de l'anticipation, on est pour le syndrome de la virilité ici.

    Faut pas laisser le repas reprendre son souffle, alors je me mets en chasse au pas de course. La zone du crash est vite rattrapée, mais j'entends que je ne suis pas le seul sur place. Des gens discutent, pas les candidats. Ce sont deux hommes. Je contourne, prudent, l'arme à la main. S'ils comptent me voler mon klepto, z'ont intérêt à voler plus vite que lui encore. Ca commence à bien faire cette histoire ! Y a un grand maigre et un petit, guère plus gros. Doivent pas bouffer souvent. Mais ils sont habillés comme certains citadins et se disputent sur le fait de prendre des risques. Le truc qui m'étonne, c'est que ma proie n'est plus un oiseau, mais un genre de scaphandre de géant planté dans le sol.

    - Je crois...je crois que je vois quelqu'un.

    - On n'a pas le temps pour ça, ne t'éloigne pas du vaisseau et viens m'éclairer.

    J'ai pas le temps de mener une reco, alors je sépare les arbres pour voir que les deux humains faméliques me zieutent. Le grand me fixe avec méfiance, le jeune s'approche pour parlementer.

    - Oh hé! Nous sommes venus en paix.
    - A ta place, je ne ferais pas ça.
    - C'est l'homme dont on a vu la trace de pas, oui c'est lui. Il a l'air amical, tu ne crois pas ?
    - Hmm ?

    Le plus grand et plus vieux me toise et appuie sur un bouton de sa montre. Un trait vert en jaillit vers moi et j'ai à peine le temps de bloquer avec mon arbre, qui se change en cendres dès l'impact. petit futé. Histoire de rendre la politesse, je sors un tronc supplémentaire de ma réserve et dacris un large arc de cercle pour balayer tout ce qui dépasse la tête du plus petit. Le vieux se jette au sol à temps et empoigne son complice dès qu'il se relève pour l'emmener de force hors de la zone.

    - C'est lui qui nous a envoyé le tronc d'arbre, cours Morty !
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    Ils cavalent à vive allure, cherchant un endroit où se cacher. Mais c'est compliqué, face à un truc plus grand qu'eux et qui pousse les arbres Parfois, je subis des attaques. Des rayons, des bombes, des jets de flamme. Mais quoiqu'ils tentent, je m'en sors et les rattrape. Au final, ils sautent dans une crevasse et jouent les écureuils planqués dans leur arbre. Je saute par-dessus la faille et simule une suite de course en tapant un tronc sur plusieurs rebonds. Fauda bien qu'ils sortent, alors je me plaque au sol et guette. Z('ont pas la même discipline je les entends d'ici après à peine une minute de planque et un regard suspicieux du vieux qui ne m'a pas détecté.

    - Okay, je crois que c'est bon.
    - Tu crois que c'était une machine de ton toi cybernétique, Rick ? On est mals s'il possède des genre de terminators gigantesques.
    - C'est encore pire que ce que tu peux penser, Morty, j'ai scanné ce type et il était 100% organique, produit pur jus de la région.
    - Oh là là, on est tombés sur quoi comme planète ?
    - Il semblerait que nous soyons dans une version où les humains ont continué de grandir et se renforcer, un peu comme les insectes de l'ère car*bruh*nifère.
    - Tu...tu es sûr qu'il veut notre peau ? C'est vrai quoi, peut-être qu'il est juste un garde forestier préhistorique qui prend les soucoupes pour des démons mais qu'en fait il est gentil ?
    - Morty, je sais que ça a l'air un peu difficile à admettre, mais quand tu rencontres en forêt un mec géant qui porte une arme qui t'a déjà attaqué et tout un nécessaire de cuisine, je doute que ce soit pour sensibiliser à la disparition des abeilles. Et maintenant ferme-là, tu veux ? Je sors voir si la voie est libre, toi tu restes là.

    Il quitte son trou, mais se fait empaler aussitôt et écrabouiller contre un arbre avec mon tronc lancé à toute vitesse. Je l'y retire, pour découvrir qu'il ne saigne pas. Pour cause, seule sa veste blanche est prise par le projectile. Je me tourne pour le voir debout, sur une branche, un merdier mécanique sur l'épaule bardé de canons. Eh merde...

    Dame nature chie dans son froc au moment où il allume les canonières. Ses armes tirent des rafales d'une matière bleue qui découpe tout comme du beurre tiède. Les arbres sont tranchés si net que la coupe est douce comme de la porcelaine. Mais pas le temps d'admirer le charpentier fou, je tape mon pied au sol d'un puissant Comet Crash. L'onde de choc secoue l'arbre où il est perché et désoriente sa mire, le temps rêvé pour shooter dans un rocher et lui envoyer en pleine gueule. Ca percute, mais un halo autour de lui semble amortyr le létal de l'attaque. Il se contente d'être projeté en arrière et valdingue sur plusieurs mètres. Il se relève, plus motivé que jamais à m'affronter.

    - T'as de sacrés réflexes, homme de cro-magnum, mais est-ce que t'as déjà affronté le mec qui a le pouvoir de tes dieux en merde séchée ?

    Ce qu'il sort de sa poche de pantalon n'est pas un syymbole sacrée, ou alors une grenade sacrée. Il lance le bidule dans ma direction, une coquille qui s'ouvre pour laisser voleter des insectes luminescents qui me prennent pour cible. Le premier explose contre mon casque et le fait voler dans les airs, de quoi me dissuader de goûter aux autres. Je me mets à courir.

    Les explosions s'enchainent tandis que je coupe du bois sur ma route pour barrer la route des saletés. Parvenu à la zone du crash, je profite de ma légère avance pour enfoncer les patounes sous la terre et soulever la frisbee qui leur a servi de sous-marin volant. Je l'emploie comme un bouclier et constate que les insectes s'arrêtent pour ne pas exploser contre la coque. Le moment idéal pour tous les écraser d'un coup de rocher. Le vieux est déjà là, à la fois en pétard et surprise que je manie son transport comme un écu.

    - T'es pas mal, pour un cyborg. Mais comment tu résistes à ta propre camelote ?

    J'arme et frappe du tranchant pour le pulvériser. Il esquive, mais n'ose pas contrer. Son vaisseau est trop précieux. ouais, petite astuce, faut jamais tenir son bouclier face à l'adversaire. Ca ne sert à rien à part se faire déséquilibrer et mettre trois siècles à protéger les parties exposées. Un bouclier, ça se tient dans parallèle au bras, toujours vers l'avant.

    - Vaisseau, désarme-le !
    Vaisseau-désarme.

    Une puissante douleur me chope au bras à m'en couper le hurlement. La décharge parcourt tout mon corps et tente de griller chaque cellule de mon organisme. Je ne peux pas lâcher, ma main ne me répond plus et se cramponne à cette saloperie. Si l'autre la touche, je sais que c'est foutu et que je vais griller sur place. Alors, je serre les dents avant de me couper la langue par mauvais réflexe et tourne pour balancer cette merde comme un disque obole. Pour me décrisper le pouce, je le casse en tapant avec une pierre via une autre main. C'est une autre façon d'employer une arme à silex et celle-ci décoche un disque de plusieurs mètres de circonférence droit vers le proprio. Il se le prend, survit par miracle et crache du sang tout en tapotant sur sa montre qui lui annonce que son champ de force est épuisé. Sans se démonter, il sort une lame laser de son froc et allume ses talons pour foncer vers moi et me trancher façon samouraï. Je saisis mon couteau de cuisine et fais de même, en bondissant comme un singe enragé.

    - Ca suffit !

    La gamin qui l'accompagne s'est interposé entre nous. je freine des deux fers, le vieux des propulseurs. A bout de bras, le petit a tiré mon casque que j'avais perdu et tient dans sa main un escargovisio que j'avais rangé dedans.

    - Morty, on peut savoir ce que tu fous ?
    - J'ai trouvé cet escargot, Rick. Ce géant n'est pas un monstre mais un candidat à une sorte de jeu télévisé. Regarde, qu'il explique en allumant l'appareil pour diffuser le teaser de l'émission. Ils diffusent une émission qui ressemble au top-chef sur Terre, mélangé à un Koh Lanta avec une dose qui veut épouser mon fils.
    - Ouais, euh *bruh* je crois avoir déjà vu ce programme sur le câble interdimensionnel. Je croyais cette émission bidon de A à Z.
    - Elle l'est un peu, que je fais en rangeant le couteau. Y a le mec taré qui fait n'imp mais est attachant, la première de classe qui gagne tout mais perdra à la fin sinon c'est trop attendu et même le mauvais garçon au grand coeur qui adoucit sa cuisine en même temps que son caractère pour gagner à la fin: autrement dit, moi.
    - Ouais, on a les mêmes merdes. Mais tout ça n'explique pas pourquoi t'as attaqué notre vaisseau si t'es au courant de ce qu'est la cybernétisation. Vous en êtes où niveau technologie ? A la matière inversée qui dépassant celle de la lumière ou vous en êtes encore à créer de l'énergie avec du plasma dans des tubes de gaz ?
    - On se chauffe au charbon ou au dial. On s'éclaire à l'huile ou au dial. On fait fonctionner des machines à la vapeur ou au dial.
    - Le...c'est quoi le *bruh* dial, un isotope ?
    - Un coquillage.
    - Hum...ok, hmm, merveilleux. Okay Morty, viens on se tire.

    Le zig embarque le gamin comme si tout était réglé.

    - Attends, Rik, peut-être qu'il sait où se trouve celui qui nous a piratés ?
    - Bordel, mais t'es con ou quoi ? On est en présence d'une civilisation arriérée qui chasse des baleines et se torche avec des coquillages. Je doute qu'on trouve quelqu'un ici qui soit capable d'expliquer où le mec qui est mon clone version grille-pain a caché sa super forteresse de solitude que même notre scanner n'a pas pu trouver.
    - Y a un genre de frisbee lunaire similaire au vôtre qui s'est crashé non-loin d'ici. J'ai retrouvé des débris de verre. Je peux vous y conduire si ça alimente vos soirées dialpositives.
    - Oh c'est vrai, vous feriez ça ? Tu vois, Rick, je t'avais dit qu'il était gentil.
    - Ben voyons ! Un bonbon en plus et il t'emmène n'importe où, hein Morty ? Mais c'est d'accord, on va le *bruh* le suivre en attendant.
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    On poireaute sur la zone du premier atterrissage. Enfin, moi, le vieux Rick scanne des trucs, fait sa mine du mec qui réfléchit en fronçant son monosourcil et rabroue le gamin dès qu'il ose penser par lui-même, même quand il a raison. Bon, il est un peu con cela dit, je crois qu'une semaine avec lui et moi aussi j'aurais envie de lui envoyer un spray au poivre dans la tronche chaque fois qu'il l'ouvre sans y être convié. Mais lui, c'est un gosse, l'autre manque d'excuses pour être aussi navrant.

    Pourquoi je reste ? Ben, le vioc m'a piquouzé la main et ça a réparé mon pouce instantanément. Je me suis marré quand la première aiguille a pété avant de me percer la peau, sont vraiment fragiles ces êtres. Mais leur techno a compensé leur incapacité à broyer de la pierre à mains nues. Y a un côté intéressant à les étudier, puis je ne risque pas de choper quelque chose tant qu'ils feront du vacarme dans le coin. Ou alors, ils attireront le kletpo et là je pourrai préparer mon repas. La quête des deux zigotos, c'est trouver un clone version Pacifista du Kuma qu'est Rick. Il aurait été un mauvais Rick - plus mauvais encore que l'original - et il serait visiblement important de l'arrêter. Son grand pouvoir consisterait à saboter les engins qui fonctionnent à l'énergie inventée par Rick. Et il critique les dials....

    Quand il découvrent des traces via l'oeil cybernétique de Rick, celui qui n'est pas cyborg, ils se décident à les suivre et parlent de prudence, qu'il sait sans doute déjà qu'ils sont là etc. Je ris dans ma barbe et rassure.

    - Je peux m'occuper de ton cybertoi si tu veux, ça sera vite réglé.
    - Ecoute, je conçois que tu sois un brillant lanceur de troncs d'arbre dans ta tribu, mais là on parle d'une vraie bataille. J'ai pas le temps de t'expliquer, mais t'es pas taillé pour le boulot. Garanti à 100%.
    - Je suis l'homme le plus fort du monde, rien ne résiste à mes paluches.
    - Et moi l'homme le plus intelligent de l'univers. Mais promis, si on a besoin d'ouvrir un bocal de cornichons, on fera appel à toi. Oh ben non, attends, j'irai encore plus vite en créant une machine capable de le faire.

    Ce mec est décidément une merde de suffisance. Le genre à sniffer ses pets et à penser qu'il invente des parfums que les gens jalousent. En attendant, on progresse grâce à son augmentation qui fait de lui un chien pisteur. Ce ne sont pas les traces de pas qu'il détecte, mais des particules de je-ne-sais-quelle-merde et qui semble indiquer que Cyberik est passé par là.

    J'ai déjà affronté mon double.
    - J'en ai affronté *bruh* des centaines. On pense tous faire original et puis on découvre que se vaincre soi-même est un passage obligé, j'ai pas raison ?
    - Non mais vaincre des centaines de toi d'accord. Moi, j'avais un Minos.
    - Hin hin, tu parles d'un défi. J'imagine que t'as pas gagné en jouant aux échecs.
    - Parce que toi, oui ?
    - Pas littéralement. Je veux dire, c'est vrai quoi, on n'est pas dans Harry Potter ou une de ces histoires pour ados !
    - Connais pas, mais d'après le nom il ne suce pas que des glaçons ton gars.
    - Rick ?
    - Normal que tu entraves que dalle, ta planète croit encore que l'arme à percutions est une prouesse technologique ! Pendant qu'on fait des batailles à l'antimatière et portails dimensionnels tous les jours là où MOI j'ai pu révolutionner la technologie.
    - Minos ?
    - Ta technologie s'est faite niquer par un bout de bois, qu'est-ce que tu te fais mousser ?
    - Taisez-vous ! J'entends...quelque chose, c'est par ici je crois.

    Morty agite ses bras de furet dans les hautes herbes et dégote un boitier qu'il active pour dévoiler devant nous une porte dérobée sous le sol, ave cun couloir en pierre taillée au laser bleu comme celui que notre Rick a utilisé contre moi. Je peux pas les accompagner plus loin cette foi,s c'est un couloir pour une personne et du gabarit filiforme du vieux péteux. Ca tombe bien, il compte régler ses affaires seules et me confie Morty en attendant, comme on laisse ses clefs dans un vide-poches. Soit, j'aime bien les furets et celui-ci a l'avantage de ne pas cocoter le musc ni de me mordre les orteils.
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    Tu...tu crois qu'on devrait aller l'aider ?

    Je reste stoïque, assis en tailleur pendant que mon casque tenu au-dessus de Morty lui sert de parapluie.

    Je vais aller l'aider je crois.

    - Bouge pas !
    - D'accord....

    Il se rassied et attend, embêté de ne rien avoir à dire, embêté que je le laisse dans le silence. C'est pas du mépris, c'est juste que je peux pas aider son grand-père autrement qu'en veillant sur son petit-petit. Si c'est Cyberik qui en sort, je le termine et leur mission sera accomplie. La mienne, par contre, commence à puer du derche. Le soleil se montre parfois entre les nuages de pluie et il n'est plus si vaillant. J'ai peut-être deux heures à tout péter avant de devoir finir mon repas. Ca se présente mal.

    Morty !
    - Rick, c'est toi ?
    - Qui veux-tu que ce soit ? Courrez !

    J'empoigne le gosse et m'éloigne de la grotte artificielle. Rick en sort comme s'il avait le feu aux fesses. Cyber lui emboite le pas, puis grosse explosion qui gueule de la flamme sur plusieurs mètres et calcine la flore environnante avant que la pluie apaise l'incendie. Les deux vieux se font une guerre de tirs, des pirouettes et chaque arbre qui leur sert de couvert écrit une lettre d'adieux à sa famille. Au bout d'un moment, ils cessent le feu et on les entend se vanner.

    - Toc toc!

    - A qui tu fais "toc toc" pauv' naze ?  
    - Personne, je parle à personne, parce que tout ce que j'entends c'est quelqu'un qui est mort. Ha ha, t'as pigé Morty ? Je faisais une référence à ce film que t'as vu là. *bruh* Sixième élément, c'était le sixième élément le nom de ce film ?
    - On s'en fiche, Rick! Tire sur ton cybertoi qu'on puisse enfin rentrer chez nous !
    - Sixième élément et Heat, j'ai cité les deux.
    - Riiick !
    - Okay, okay, bon on se concentre.

    Il quitte son arbre et braque celui du Cyber. Mais a pu Cyber, il s'est cassé. Rick l'aurait vu s'il avait perdu moins de temps à amuser la galerie. Je l'ai pris en chasse le robot et lui barre littéralement la route avec des troncs pour le rabattre vers la clairière, où je courrai plus vite que lui et pourrai lui fronder la nuque. On y arrive, tir de caillou, boum, gueule en terre, le bleu. Il se retourne et me fixe, aigri, visiblement épuisé par son précédent combat avec lui-même.

    - Qu'est-ce que t'attends pour frapper ?

    - Un copain. Enfin, non pas un copain. Un copain, c'est pas définition quelqu'un avec qui on mange le pain et qu'on apprécie. Disons un compagnon d'aventure, à défaut d'autre chose.
    - Je l'attendrai à ta place, mes batteries sont rechargées, ducon !

    Il braque sa paume vers moi, moi prépare mon poing pour le calmer. Rick tire le premier. Pas Cyberik, Rick le vieux. Le cyborg se fait neutraliser sur place et sombre dans l'inconscience. Fin du combat. La poitrine du cyborg continue toutefois de cliqueter, dans un bruit de bips réguliers.

    - "Salut, Rick. Dis donc, t'arrives juste à temps pour me sauver on dirait."

    - J'étais pas en danger.
    - T'étais pas en danger. Vous entendez ça ? Minos n'était pas en danger avec un tir de désintégrateur atomique a une seconde de lui exploser au visage ! Sûr que si son corps est comme sa logique il peut défier toutes les lois physiques de ce monde
    - Ca va Rick, laisse-le un peu. Ecoutez, on vous remercie pour votre aide. Ca ne signifie sans doute pas grand chose pour vous, mais éliminer cet homme était important.
    - T'inquiète, le môme. Ce que je comprends pas, c'est ce que tu fous avec un gland pareil.
    - Il...Rick n'est pas un mauvais grand-père, il a juste son caractère. En tout cas, je vous, nous vous sommes reconnaissants pour votre aide, sincèrement.
    - Oh ho, on dirait qu'on a un mauvais joueur.
    - Pour...pourquoi tu dis ça ?
    - Pas toi, lui.

    Qu'il fait en remarquant enfin le tic tic qui ne cesse d'augmenter de fréquence. Ils causent vite fait de le désamorcer, ce qui ne devrait pas prendre trop longtemps. Morty propose de se barrer, mais Rick le vanne en moquant son peu de cas de l'écosystème local. En parlant de lui, une ombre passe par-dessus nous. Le Kleptodactyle est là ! J'ai pas eu le temps d'armer mon javelot, j'étais distrait par les autres zouaves. Lui par contre est prêt à attaquer et chope....Cyberik.

    Noooon !

    Je le vois s'élever dans les airs, très fier de sa prise et....boom. A plus Kleptodactyle. A plus espoir d'un super plat.
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    Préparation éclaire, le Cavalier aurait pu en avoir honte s'il n'était pas un pirate sans honneur. N'écoutant aucun des nombreux conseils clôturant chaque étape du concours, il s'engagea une nouvelle fois dans une quête de l'authentique. Lorsqu'un équipage mettait pied à terre sur une île déserte aux abords d'une forêt, la première mission consistait à trouver un point d'eau. Point positif elle n'avait pas arrêté de verser la journée durant. La casserole oubliée sur le plan de travail s'était peu à peu remplie, autrement l'essorage du linge aurait fait l'affaire. Il restait à trouver de quoi becter. L'exploration en forêt offrait une parenthèse idéale pour se débarrasser d'un homme gênant, mais également le terrain de chasse du gibier des environs. L'ours qui avait tenté de la gober mise à part, de surprenantes bestioles parcouraient les environs. Pas évidant à saisir, il n'était parvenu à attraper qu'un duo de gros poulets perdus dans une danse entrainante. Une sorte de parade nuptiale collé-serrée. Le plus dur avait ensuite été de revenir sur ses pas. Il restait plus qu'un point, le dernier et pas des moindres, allumer un feu. Les bois et épines de pin détrempées allait poser problème. En raison du temps imparti, le Cavalier ne s'y essaya même pas. Il s'engagea sur du tartare.

    D'un mouvement bref emprunt de son passé de coupe-jarret, il ouvrit les bestiaux sans attendre de haut en bas. La chaire encore tiède sembla fumer au contact de l'atmosphère humide. Les aliments naturels habitués à courir les bois perdaient en graisse mais gagnaient en protéine. Sans se perdre dans les entrailles, il plongea directement saisir les abats de premier choix. Cœur, rognon, rein. A la saveur épicée des TchaTchapon allait s'associer la force en bouche du Caramours. Le mélange sucré-salé se rejoignit dans la casserole d'eau en partie vidée. Mettant les mains crasseuses, le pirate malaxa longuement les pièces jusqu'à ne former qu'une seule mixture sanguinolente. Afin d'améliorer la texture, il passa à l'écrabouillage de noix. Le broyat croquant en bouche s'incorpora au mélange. Une pâte tiède, un brin farineux aux saveurs des bois, logeait maintenant au fond de la casserole. Il renversa le bloc au centre d'une assiette, modela une tête de mort, puis annonça l’œuvre.

    - Tartare des bois et son craquant.
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    Je prends quelques débris d'oiseaux, mais rien, tout a été compromis. Je ne peux même pas trouver son nid pour une omelette, vu que j'ignore où il est et que le temps manque à la recherche. Alors, je me pose les miches et je réfléchis, un poil dépité. Le petit est emmerdé, alors il tente le réconfort.

    Est-ce que nous pouvons vous reconduire quelque part ou vous aider en retour ?
    - Hmm....t'as un superprédateur savoureux des lieux sur toi ?
    - Euh...non ?
    - Alors tu ne peux pas m'aider, petit. Mais c'est pas bien grave, c'était marrant. Bonne aventure à vous et volez bien hors de portée des arbres.
    - C'est d'accord! Encore désolé pour votre chasse.
    - Morty, tu discuteras avec ton BGG plus tard ! J'ai besoin d'un bras effilé pour débrancher ce fil orange entre ces câbles à haute tension du vaisseau.
    - J'arrive ! Merci encore et bonne chance pour le.....bonne chance !

    Ils disparaissent dans la forêt bien meurtrie en une journée et je reste là, songeur, le temps d'accepter l'échec. Avec un peu de chance, le dingue aura fait un plat à base de mousse d'arbres de de bois sculpté en forme de pilon de poulet, mais sans incident de parcours, c'est moi qui saute. Le ciel commence à prendre une teinte terne. Je dois me mettre en route si je veux au moins assister à la dégustation des plats et prendre l'élimination de face.

    - Salut.

    Rick est apparu, un peu pataud, la flasque collée à la trompe pour se donner de la contenance.

    Salut.
    - Quelle journée, hein ?
    - Ouais, une comme toutes les autres.
    - Je me doute. Ecoute, je sais que toi et moi, on ne s'entend pas comme lardons en foire. Et pense pas que je veuille te remercier de quoique ce soit, c'est vrai quoi, si on s'est écrasés c'est de ta faute après tout. Mais Morty t'aime bien et si je ne t'aide pas il ne va pas arrêter de tirer la tronche, comme quoi tu vas perdre le concours à cause de nous, et c'est pas juste. Alors voilà, j'ai *bruh* j'ai ça pour toi.

    Il sort de sa veste un plateau sous cloche dans lequel des boules ressemblant à des rochers ou des cocons factices se repose.

    C'est une pâte nutritive à base de Glorbix de Saturnax Omega et de Klitbuk de Changanabana-7. C'est *bruh*c'est genre une pâte qui a un goût unique, celui de l'enfance.
    - Celui de l'enfance ?
    - Ouais, ça stimule les zones de la mémoire pour y puiser un goût agréable d'enfance. Ca peut être l'odeur de pain de la boulangerie près de chez soi, mélangée à celle du gratin de ta grand-mère et celui de l'amaretto de ses premiers cafés d'homme. Y a un truc dans cette pâte qui remémore le goût perdu de l'enfance oubliée, c'est très agréable et unique, tu ne trouveras ça nulle part ailleurs sur ta planète. Salut Morty je lui remettais la pâte. Bref, Minos, je pense qu'avec ça, tu ne seras pas déclaré perdant.

    Je leur souris à tous les deux. Sont chouettes quand on les connait un peu. Et qu'ils n'essayent pas de nous tuer.

    - C'est sympa, Rick. j'apprécie vraiment le geste. Mais le plat doit être préparé soi-même. Ce serait tricher d'amener un truc cuisiné par un autre.
    - Comme tu veux, je comprends. Je te le laisse quand même, tu le mangeras quand t'auras un petit creux. Tu viens Morty ?
    - Attends, Rick, fait le gamin e captant mon attention. Minos, je comprends que vous ne vouliez pas remporter une étape en trichant, mais est-ce que c'est vraiment tricher ? Je veux dire, ce n'est pas comme si vous avez acheté ou trouvé quelque chose de tout fait, vous avez franchi des étapes pour l'avoir. Il a fallu nous attraper, affronter mon grand-père, nous conduire jusqu'au Cyberik et nous aider à le vaincre. Je veux dire, c'est vrai quoi, c'est quoi la différence entre préparer une recette et découvrir la recette d'une récompense ? Ce n'est pas comme si la définition d'une recette impliquait qu'elle soit reproductible par tout le monde et dans n'importe quelle circonstance.
    Ce que je veux dire, c'est que l'aventure et une recette de cuisine, où est la différence ? Tant qu'au final on obtient un trésor qui nous tient à coeur et qu'on a mérité ? Moi, je..je crois que vous devriez présenter ce plat, et tant pis si ça ne suffit pas. Vous aurez offert une chose unique à des gens qui découvriront un nouveau goût. C'est ça, la différence entre faire la cuisine et préparer à manger.


    Je réfléchis. Il est mignon, le môme. Dommage qu'il ait une tête de gland frisé. Mais il a raison. Quitte à présenter un truc, autant que ça soit le vrai épilogue de ces douze heures d'aventure. Je prends le plat et hoche de la tête.

    Hé hé, merci Morty. Ton grand-père t'attend, filez avant de louper l'émission finale dans votre frisbee.

    Il sourit, tout radieux, et rejoint son vieux qui m'adresse un salut de la tête, rendu avec sympathie et une pointe de satisfaction. Je me lève et inspecte les boules de pâte. Je grave au couteau le plat pour simuler un système solaire et pose les boules comme si elles étaient des planètes sur chaque cercle. C'est pas trop mal.

    Le retour se passe sans encombre. Je me sens même plutôt bien. De retour au lieu de tournage, je présente mon plat à Best qui commençait à douter que je sois à l'heure, puis au gamin. Ca s'appelle "Amis sans frontières". Ca fait un peu lop', mais je suis toujours un peu viande bleue après une baston.

    Spoiler:

    Fabuluso !
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    Alvis n'a pas sa langue dans sa poche. Et il a l'œil avec ça, je parie qu'il ferait un commis de cuisine redoutable. Il faudrait que je me renseigne sur la législation en vigueur sur East Blue, je ne suis pas sûr qu'il ait l'âge légal pour intégrer ma brigade, même à titre d'apprenti...

    J'ai en ma possession un mégaphone géant pour me faire entendre à une lieue à la ronde : ma paire de pognes. Avec elles et mon coffre de ténor habitué à hausser la voix aux fourneaux, je peux transmettre mes directives dans un rayon tel que chaque candidat sera encore capable de m'entendre.

    Vous avez entendu le jeunot ! Ici, on veut de l'excellence, on veut des assiettes qui nous fassent voyager, vivre des émotions ! Toi, là, t'es viré, même ma grand-mère tirerait un meilleur plan large que toi !

    Il vous reste une heure et quatre minutes !!


    Jusqu'ici, j'ai vu revenir le Cavalier, les mains chargés de viande fraîche, et Minos qui nous a laissé miroiter quelques curieuses boulettes. J'avoue ne pas avoir réussi à identifier le produit et je suis curieux de savoir lors de la dégustation ce qu'il nous aura concocté! Voilà un cuisinier qui ne manque pas de caractère, et ça se ressent dans sa cuisine. Quant à l'ancien - au vénérable doyen du concours! - son jusque boutisme l'a conduit à partir littéralement débusquer le produit vivant, quand il était bien précisé que le garde manger protéiné restait à disposition des candidats.

    Ces deux là font la fierté de la cuisine.

    Ma seule inquiétude, désormais, concerne Robina. Presque une journée dans la nature et toujours pas de nouvelles de la talentueuse cuisinière! Elle rayonne depuis le début du concours, avec sa cuisine raffinée et délicate. Cette épreuve survivaliste la pousse probablement dans ses derniers retranchements.

    Pour rappel, seuls deux d'entre vous retrouveront les cuisines du Baratie ce soir ! Le Baratie, l'adresse incontournable de la gastronomie ! Précision de dernière minute : le perdant devra repartir de l'île par ses propres moyens ! Absolument ! Alors mettez-y du cœur !

    Alvis mon grand, j'espère que t'as le coup de fourchette aussi affûté que ta parole. L'heure de la dégustation approche !


    Elle approche même très vite. Retrouvez-nous très vite pour les derniers rebondissements de l'épreuve et le verdict. Retrouvez-nous surtout.... après la Pub !


      Robina passa la tête dans le sujet bouillant qu'était devenu One Piece Monted. Il avait dit à Kosma qu'il posterait le soir même de son message. Complètement à côté. En début de semaine ? Toujours à côté de la plaque. Mais aujourd'hui, c'était son retour. Il allait écrire son post en quelques heures et rafler l’argent du concours. Après tout, il lui fallait un peu d’argent pour devenir le meilleur cuisinier du forum et ouvrir son établissement.

      Robina partit en exploration à la dernière minute. La procrastination ça avait du bon, mais parfois, il fallait vraiment commencer à faire quelque chose pour gagner. Tout d’abord, faire attention à son environnement, elle aurait bien voulu mettre son casque de predator pour avoir une vision infrarouge ainsi que son canon plasma pour refaire le film. Malheureusement, la malchance frappait encore, elle l’avait oublié sur Sanderr, vraiment pas de veine.

      Il y avait bien Minos qui lui avait dit en chat box qu’il avait brisé le quatrième mur, mais tant qu’il n’était pas porteur, ça ne posait pas de problèmes n’est-ce pas ? Cependant, plutôt que de parler d’architecture et de maçonnerie, c’était le moment de parler de cuisine. Et sur une île déserte, pas facile de trouver ce dont elle avait besoin. Enfin si, c’était facile, il suffisait qu’il couche les mots sur le papier pour que cela arrive comme par magie.

      La subtilité, c’était de réussir à faire croire que la tache était délicate et ardue. Et en écriture, rien de plus simple, il faut faire vivre des péripéties à son personnage, lui faire faire des tours et des détours, combattre, rencontrer d’autre personnages et enfin lui faire arriver à son but final. Sauf quand c’est pour acheter du pain, pas la peine de lui faire combattre la planète entière, faites juste qu’il y a un problème avec la monnaie, ça suffira.

      Sur ces mots, Robina partit en quête d’ingrédient. Une forêt, sur une île vide de toute vie humaine, ça lui rappelait légèrement son test rp de présentation où elle avait dû manger des insectes pour survivre. C’était ça, ou manger les cadavres de l’équipage naufragé. Le choix avait été rapide. La voilà maintenant s’enfonçant dans les fourrés, plus profondément encore à la recherche des ingrédients dont elle avait besoin.

      Quand elle avait vu l’enfant sur le plateau, elle s’était tout d’abord demandé ce qu’il faisait ici, après tout, normalement un môme n’avait rien à faire sur une île déserte avec une équipe de tournage. Mais maintenant, elle savait, le nouveau juge, il voulait quelque chose qui venait de l’île, elle avait fait l’erreur une fois de mettre de la liqueur dans son dessert avec l’ancienne épreuve, elle n’allait pas la faire deux fois. Même si elle savait qu’elle n’était pas passé loin de l’élimination parce que la juge avait lu son rp et qu’elle l’avait jugé nulle.

      Triste et la mort dans l’âme, elle continua son chemin. Deux heures étaient déjà passées, elle avait réussi à récupérer quelques racines sauvages, elle s’en servirait pour faire la farine dont elle avait besoin. Si elle voulait tenir parole à Myosotis De Ville et faire un kebab, il lui fallait un pain pita. Elle fit bien attention en fouillant le sol et trouva plusieurs pousses de bambou. Les feuilles seraient parfaites pour remplacer la salade dans le kebab.

      Elle avait maintenant de quoi faire son pain ainsi que la salade de son plat. Il ne lui manquait maintenant plus que les oignons, les tomates, les pommes de terre, pour faire les frites ainsi que la viande. Et cette fois elle se battrait pour l’avoir d’elle-même plutôt que d’aller taper dans le réfrigérateur de la production. Elle aurait pu utiliser « The World » pour arrêter le temps comme dans Jojo’s Bizarre Adventure. Mais après, on allait lui dire que c’était grosbill. Alors que c’était juste pour attraper une bestiole, franchement de quoi s’arracher les cheveux.

      Enfin, comme on dit, les choses les plus faciles, ne sont pas forcément les meilleurs. Elle posa ainsi plusieurs pièges pour attraper du gibier, mais mis à part un monsieur tout bleu du nom de Monsieur Larbin qui serait venu avec un certain Rick et Morty. Des cheveux orange, un grand sourire sur le visage, il devait apprendre à un certain Jerry à améliorer son swing au golf. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait que cette histoire allait mal se terminer. Enfin, ça n’était pas son problème, sûrement un membre étrange de la production qui lui jouait un tour.

      C’est alors qu’elle avait cette pensée, qu’elle entendit, pas très loin d’elle, un combat de titans. Non, pas les titans qu’il y a dans le manga de l’attaque des titans, mais plutôt de deux animaux assez volumineux tous les deux. Un tigre de deux mètres de hauteur se battait contre un éléphant. Les deux bêtes n’étaient pas contentes parce que le grizzly jaune qui répondait au nom de Winny avait fini d’engloutir sa réserve de miel et il allait encore falloir négocier avec les abeilles du coin pour une nouvelle livraison. Oui, un éléphant s’était greffé au reste du groupe depuis les débuts du tournage, mais hors caméra, il n’arrivait pas à s’entendre avec le reste de la bande, le dernier arrivé était le moins bien servis.

      Enfin ça ferait l’affaire de la cuisinière. Elle attendit que le combat se finisse, le tigre ne semblait pas vouloir lâcher l’affaire, le miel n’était pas son affaire, il était déjà allé le chercher la dernière fois et c’était le tour de l’éléphant. Puis viens le coup bas, le tigre prendrait soi-disant de la cocaïne sur le plateau pour être aussi bondissant. Ne se retenant plus, il sauta à la gorge du pachyderme et s’en suivit un combat sanglant. La mort d’un dessin animé pour enfant ferait le plaisir des papilles de la cuisinière et du jury.

      Bondissant de tous les côtés, le mammifère gris tomba au sol, donnant son dernier souffle. Tigrou se tourna alors vers Robina alors qu’il l’avait repéré depuis le début de leurs altercations.

      Tu as de la chance que l’on ne fasse pas parti du même univers, petite. Et je suis pressé, Shere Khan m’a encore appelé pour que je le double pendant les scènes d’action et où il y a des flammes, vraiment aucun courage ce tigre. C’est moi qui fais tout le boulot. En fait, je devrais prendre son rôle, il ferait sûrement un meilleur Tigrou que moi. Aller, bon courage.

      Il ne manquait maintenant, plus que les tomates et les frites à notre cuisinière. Elle avait eu un sacré coup de chance de tomber sur un combat d’animaux sauvage. En creusant, dans le sol, près d’un arbre, elle tomba sur un plan de patate douce, de quoi faire des frites, parfait. Plus que les tomates, en remplacement, elle allait mettre des poivrons qu’elle voyait un peu partout, autour d’elle. Au moins ça serait rouge. Elle récupéra aussi un petit piment pour le hacher et l’incorporer dans sa recette. Elle fit le tour plusieurs fois, passant et repassant pour récupérer différentes herbes. Du romarin, du thym, du paprika sauvage, et même deux ou trois carottes au passage.

      Elle revient alors avec son éléphant derrière elle. Dessus, elle a mis tout ses ingrédients et ses instruments de cuisine. Elle pourrait même s’en servir de plan de travail tellement, il était énorme. Il lui restait bien plusieurs heures avant la fin de l’épreuve, de quoi faire un feu et cuire tout ce qu’elle avait. En même temps, elle avait pu voir les abeilles dont parlait Tigrou et l’éléphant, une certaines Maya lui avait fait comprendre que normalement ça n’était pas gratuit, mais qu’elle en aurait assez pour faire sa recette si elle en faisait la pub dans One Piece Monted.

      Et voilà la chose de faite. Quelques lignes sur le miel de Maya l’abeille et le tour est joué. Elle sortit sa feuille de boucher et trancha fortement dans le cuir de l’animal. Parfois, la nature est belle, mais parfois cruelle, et voir un éléphant se faire cuisiner ça n’est pas jolie, surtout quand il vient d’un dessin animé pour enfant. Elle éminça délicatement la jambe entière arrière droite du pachyderme pour ne laissant que de fines lamelles de viandes se superposant l’une à l’autre… Elle badigeonna son os avec les lamelles de viande de miel avec un mélange d’épices.

      Elle écrasa les racines qu’elle avait trouvées pour faire une pâte avec de l’eau et fit une boule pour la cuire à plat. Cela lui ferait un pain rustique sans levain. Cependant, il lui manquait des flammes pour cuire ça, qu’à cela ne tienne, elle utiliser l’astuce ultime pour faire du feu, la facilité scénaristique. En deux temps, trois mouvements, elle se retrouvait avec des braises et de belles flammes. De quoi mettre en cuisson tout ça. Elle fit tourner lentement la broche qu’était l’os de la jambe de l’éléphant en appliquant souvent son mélange de miel, d’épices et d’herbes.

      Alors que son pain et sa viande cuisaient lentement à quelques mètres de la plage et de l’équipe, le chef Etch D Best ne semblait pas l’avoir remarqué. Pourtant la facilité scénaristique ça se remarquait souvent. Elle passa à sa seconde étape qui était le taillage des frites, bien régulière. Ainsi avec une casserole, qu’elle fit frappant dans une pierre avec un couteau de cuisine et ses deux mille cinq cent dorikis, elle la fit en pierre et récupéra la graisse de la bête pour la mettre dans le nouveau récipient. Une fois fondue, elle ferait cuire ses patates douces dans la graisse.

      Pendant que le tout chauffait, elle tailla les légumes, une brunoise de légumes, des rondelles de poivrons, effeuilla les pousses de bambou, pour ne garder que les feuilles. Le pain ne gonflait pas, mais il était cuit, la viande était tendre et juteuse grâce au mélange made in Maya. Et non l’abeille pas la civilisation disparue depuis plusieurs siècles. Elle plongea ainsi ses frites dans la graisse fondue et coupa son pain pour le faire légèrement refroidir, il ne lui restait plus beaucoup de temps.

      Elle trancha sur la longueur la viande d’éléphant, qui tomba en petit bout sur la large pierre plate qu’avait prévu la cuisinière. C’est ce que lui avait appris son test rp de présentation, il fallait parfois être inventif. Elle garnit ainsi son pain coupé en deux de viande d’éléphant, de feuilles de pousses de bambou, de brunoises de carottes, de rondelles de poivrons, d’un oignon dont on vient tout juste de parler dans le post, parce que je l’avais oublié. Elle réserva le tout près des flammes pour les garder au chaud. Alors que la cuisson de ses frites venait de finir. Elle les avait plongés deux fois, une première fois pour les précuire, juste molle sans colorer, la seconde fois, elle avait mis sa « casserole » sur les flammes et les braises et les avait laisser colorer.

      Elle récupéra un peu de sel de la production, sala ainsi que mis quelques épices sur ses frites de patates douces, pour mettre de la couleur et disposa un kebab d’éléphant avec des frites sur une pierre, elle refit l’opération pour qu'Etch D Best puisse avoir son propre repas. Elle déposa aussi de la sauce miel, paprika, herbes sur le côté pour plonger les frites dedans.

      Kebab d’éléphant avec ses pousses de bambou, poivrons et oignons avec ses frites de patates douces cuites dans la graisse d’éléphant avec ses douces épices.
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      La suite après la pub...

      Un énorme baobab au bec, j'allume le chilum qui explose en bouche et me fais m'évaporer parmis les candidats comme le joyeux luron que je devrai être à mon âge. Ce gros bout de bois de vingt centimètres que je range avec précaution dans un chiffon, me permet surtout de supporter un traitement infamant de la part de la production. On m'a même apporté des coloriages et des livres de rattrapage scolaires pendant la réclame, c'est te dire mon cher téléspectateur, comment on me respect que très peu. Et le respect, j'le mange moi, c'est pour ça qu'on m'a invité à One Piece Monted. La bouffe, l'alcool et les femmes sont les trois piliers de notre civilisation, quoi qu'en dise, sans ses trois petites choses, la vie parait bien amère.

      Petite revue des personnages principaux de notre chère émission :

      Justement c'est une femme qui manque à l'appel, et je ne peux m'empêcher de me dire que je devrais monter sur mon cheval blanc, pour aller la secourir. Robina. Chef émérite, elle est la guest principale de ce plateau, bien en vue pour la victoire. Faudrait voir à pas la perdre entre deux fourré tout le temps, la star.

      Le premier à réapparaître c'est le Cavalier, un être au crâne glabre, à l'apparence disgracieuse, au fasciés dérangeant, à l'aura délétère. Dans ses petits yeux pleins de vices, j'y ai lu la mort certaine de tout mes proches si je n'allais pas en son sens. Heureusement pour moi, ma famille est plutôt du genre à écraser l'opposant, qu'à plier face à un pirate. Les requins ne se battent pas entre eux.

      Vint ensuite Minos avec un plat déja préparé dans les mains, même si de ma position, je ne peux juger sa fraicheur et ses ingrédients, je suis déjà affamé par la production qui veut absolument me faire manger de tout. Si je pouvais leur expliquer avec ma batte clouté ma position sur la chose, ils feraient moins les malins. Oui, ais-je vraiment besoin de présenter le Roi Minos, ou bien ce passage un brin égocentrique en vaut la chandelle ?

      Nous sommes dans One piece Monted, et je suis Alvis Hagersson, fils d'Hager Thundersson.

      La reprise dans 3...2...1...

      La publicité dure toujours trop longtemps. Mais dans le monde de l'audiovisuel, cette courte pause est salutaire. Les yeux rougis par le chilum, je me dirige en plein Zion vers les candidats qui semble vouloir me présenter leur plat. J'ai déjà la dalle, mes papilles sont entrain de saliver et je suis sur un doux nuages qui me rend agréable, doux comme un agneau, et fier comme un coq de participer à cette émission finalement. J'en profite pour faire l'article de mon patron, tandis qu'une pause se fait dans l'émission pour me permettre de présenter l'entreprise.

      - Tout les animaux et l'île appartiennent au Bureau des Légendes, une entreprise vraiment sérieuse. Plan séquence sur moi, petit zoom sur mon visage d'ange et mes cheveux soyeux comme la soie. On m'a pomponné en me disant que le quart de million qu'avait versé mon patron servirait à cet instant précis. J'ai la pression, faut pas que j'rate la promo sinon Cook va demander à un de ses gros bras de m'arracher la tête. Bref, on arrive au moment fatidique ou je dois présenter mon entreprise. Nous sommes les spécialiste dans la recherches d'objectifs, et leur préservation à température jusqu'à votre arrivé, comme de leur élimination. Le bureau des Légendes est avant tout une entreprise où il fait bon vivre, et nous recrutons actuellement tout type de chasseurs, sur tout type d’événements ... Des conditions de travail géniales, nous disposons même d'un babyfoot dans la salle de repos. Et que dire de nos fantastiques tenue de travail, qui nous apporte gloire et renommée ! huhuhu ...

      Fis-je avec un air coquin et cocasse. Bon dieu, j'aurais jamais du chargé la mule avec le chilum. Je sais même plus ce que je dis. Elle sont bonnes les herbes aromatiques de l'Île sans nom. Mon rôle de guest star donné, il n'y a plus qu'à goûter au plat des candidats. Je laisse donc la main au fameux Etch. D. Best.

      -
        La production a placé un passe d'envoi en inox entre le chef Etch D Best et les candidats. Pendant que les assiettes y sont conduites par des mains propres et parfumées, le staff se dirige vers les randonneurs pour un toilettage en profondeur ( mais pas trop ). L'atelier ne prend guère plus de cinq minutes. Il s'agit de maquiller la crasse, la sueur et le sang... en crasse, sueur et sang télégéniques. Ainsi, Robina gagne l'aura d'une icône rebelle pour plaire aux 15-24 ans, Minos devient plus barbare et viril que jamais histoire d'émoustiller la ménagère casée dans une relation compliquée, quand Le Cavalier se retrouve catapulté vieil ermite au savoir mystérieux ce qui ne colle pas spécifiquement à une tranche de public mais au vu du modèle de départ, c'est déjà une prouesse.

        Quant au chef et à son acolyte de l'épreuve, ils attendant la pitance de pied ferme! Il faut toute l'habileté des équipes techniques pour masquer le filet de bave qui coule de la bouche du morpion. Le cuisinier se lance lui dans de frénétiques toussotements pour camoufler les gargouillis démoniaques de son estomac. Il faut dire que l'animal a besoin de ses 18 000 calories quotidiennes pour survivre.

        Aah, nous y voilà! Après une journée complète à garder la pose pour les visiocam sans rien d'autre à faire que de lancer des comptes-à-rebours, je vais enfin pouvoir me rendre utile.

        Tant mieux, cette journée en plein air m'a ouvert l'appétit! Et les préparations de chacun des candidats ont l'air bien alléchantes. L'exercice imposé était vraiment ardu, je suis fier de constater qu'ils n'ont pas perdu pied. Reste maintenant à savoir, qui, de ce valeureux trio, verra les portes de la finale se refermer devant lui.



        Bien ! Chers candidats ! Vous le savez l'heure est grave. L'un de vous s'apprête à quitter la compétition, mais avant cela, permettez-moi de saluer encore une fois l'extraordinaire ingéniosité et la combativité dont vous avez su faire preuve! Nul doute que vous trouverez brigade à votre veste sitôt le concours fini ! Mais pour l'heure, il faut un verdict ! Place à la dégustation.

        Le premier plat est celui de Minos. La texture est surprenante, très surprenante. Les boulettes interpellent le chef qui s'y reprend à plusieurs fois pour identifier le goût. Et aussi, sous couvert de déceler les saveurs, il s'en met plein la panse.

        C'est très étrange. Je ne m'attendais pas à ça. On dirait... une dacquoise aux amandes torréfiées, avec une délicate mousse Sechuan et un cœur coulant à la mirabelle. C'est avec des plats simples comme celui-ci qu'on retombe en enfance! Et derrière, il y a encore des senteurs de...
        C'est un hot-dog ! gueule Alvis. Wah, c'est un hot-dog de pélican !

        Le chef tire des gros yeux. Comment peut-on avoir un aussi vilain palais ? Le pauvre bougre a probablement dit ça au hasard. Mais qui est ce petit énergumène que la production a ramené pour la dégustation ?

        Sur une incompréhension profonde, on amène l'assiette du Cavalier. Une odeur puissante, un aspect brutal.

        Ah, là, on est vraiment dans le survivalisme ! Les goûts sont marqués. On voit que le candidat n'a pas pris le risque d'une cuisson, mais il a ramené de la texture et un goût boisé avec les noix. Pourquoi pas.

        Alvis n'a pas l'air dérangé par la viande crûe et ne donne pas sa part au chat.

        Mioom schroumph ! C'est bon ça, un steak bleu, bleu. Y'a du piment d'espelette là-dedans !

        Enfin, Robina présente son plat. Qui ne survit pas plus longtemps que les précédents à la fringale galopante des deux jurés.

        Oh, c'est un Kebab ! gueule encore Alvis. Wah c'est un kebab quoi !
        Alvis, arrête de raconter des coui... Oh, un Kebab ! Hm, c'est goûtu. Hé, tiens, Alvis regarde pitchou, si tu écrases ces frites, tu peux même obtenir une purée. Vas-y Alvis, presse-les!
        Bonne blague !
        Merci ! C'est pour ma pomme. En conclusion, c'est encore un plat abouti. J'aurais peut-être enlevé un soupçon de facilité scénaristique, c'est une épice délicate à manier et qui laisse un peu d'amertume en bouche. Toutefois, je me suis régalé.

        Les caméras braquent dans la nuit tombante les candidats de leurs lampes trop puissantes. S'ils pleurent, ce n'est pas d'émotion, mais bien dû à leurs rétines qui brûlent.

        Alvis, il est temps ! Vois l'émoi qui étreint ces valeureux cuisiniers de l'extrême ! Epargnons leur une attente difficile, et sans plus attendre, annonce les finalistes de cette nouvelle édition de One Piece Mounted !
        Baah ouais, facile, c'est... !
        Mais d'abord... Les Pubs !!
          • https://www.onepiece-requiem.net/t14965-fiche-technique-du-dada#
          • https://www.onepiece-requiem.net/t14330-il-sortira-des-blues-un-jour-ou-l-autre
          • https://www.onepiece-requiem.net/t21190-
          • https://www.onepiece-requiem.net/t21186-
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          [Alvis en mode voix off] Je suis un jeune comme les autres, pour me détendre, j'aime les sucreries, casser des os, et boire le sang de mes ennemis dans leur crâne. C'est pour cette raison que l'on m'a choisit pour intégrer le superbe concours One Piece Monted en tant que jury. Ca, mais aussi l'expérience que j'ai dans le domaine de la survie. En survie, le plus important, c'est de s'adapter à son environnement, savoir quand, quoi et comment frapper.

          C'est avec cette expérience en tête, que je décide de noter les preux candidats, tous plus gonflé à bloc que les autres, qui ont tous donné leur maximum dans cette épreuve. Mais je dois l'admettre...Il y'en a bien un qui s'est détaché du lot, pour venir frapper nos papilles gustatives, et nos mirettes lectrices (bah quoi, le quatrième mur est déchiré, autant que j'en profite pour m'incruster quelque part, j'aime bien ça moi, l'incruste)....

          Tout d'abords il y'a Minos ... Malgré une épreuve où il a juré par son absence, le candidat à sût me faire revisiter des recoins oublié de ma mémoire.

          - Après délibération du jury, et après avoir goûter cette cuisine aux goûts enfantins, nous avons décidé le chef et moi même, de vous accorder le droit de passage à l'épreuve finale ! Vasy Roi-Minos, tu l'as bien mérité félicitation bravo !

          Et oui, parfois, une simple boulette peut vous transporter des lustres en arrière, dans un recoin de votre mémoire que vous aviez oubliez. C'est ce genre de cuisine que nous voulons à One Piece Monted !

          Puis viens ... Le cavalier. Un survivaliste hors pair, qui sait comment adapter sa cuisine à l'environnement et comment cacher ses talents à ses adversaires. Peut être que personne ne s'y attendais, mais moi, Alvis, j'avais déjà repéré le potentiel de ce cuisine qui semblait si méchant, mais qui réussit le tour de force de nous faire manger du cru, sans jamais rougir de sa prestation.

          - Tu es le deuxième candidat en Lice, Le Cavalier, grâce à une préparation à la simplicité pure et aux goûts pourtant si marqués  ! C'est un plat unique en son genre, tu peux y aller aussi, félicitation et bravo !


          Et enfin vint la dernière et non des moindre Robina. La Thug du programme, qui sait comment parler à nos écoutilles, et charmer nos papilles. Malheureusement cette épreuve atypique, sorti du maquis du Baratie pour venir chatouiller les candidats déjà dans leur retranchement après l'épreuve de la journaliste, s'est transformé en sortie de route.

          - Malheureusement Robina, tu n'as pas été retenue pour la suite du concours. Sache que personnellement j'ai beaucoup cru en ta recette, mais nous sommes dans un concours très exigeant, et même les meilleurs, ne sont pas à l'abris d'une boulette...


          TU as compris publique? Une boulette ! Je suis si drôle. [/alvis mode voix off].
            Ok, mille sabords ! Chef, générique, c'est à vous dans trois...deux...un...

            L'heure de la grande finale a sonné pour nos deux derniers candidats ! Minos et Le Cavalier vont tout bientôt en découdre, de retour dans les cuisines du Baratie, pour déterminer qui, parmi eux, sera LE grand vainqueur du concours One Piece Mounted. Jusqu'ici, ils ont brillamment jonglé entre savoir-faire et créativité, pour nous proposer des assiettes de toute beauté. Et lors des demis-finales, ils ont réussi un tour de force majeur en écartant Robina, une candidate extrêmement technique et précise. Ils ont placé la barre haute.

            Mais pour cette finale, ils devront aller encore plus loin. Une épreuve terrible les attend. Avec, en juge de paix, le plus terrible jury qui soit...


            Les deux candidats sont face à face. Avec, cette fois-ci, un large plan de travail à leur disposition, et toute la batterie d'ustensiles et robots de cuisine dont on puisse rêver. Ils ignorent tout de l'épreuve qui va suivre et qui, à n'en pas douter, devrait les déboussoler. Tant mieux, je n'attends pas moins que l'exceptionnel pour cette finale !

            Bien ! Messieurs, vous le savez, c'est l'heure de la grande finale ! Et pour vous départager, je vous prie d'accueillir sans plus attendre, celui qui a spécialement postulé pour vous imposer une épreuve à son image. Celui que personne n'a osé éconduire suite à sa requête... Je vous présente.... Mannfred D. Teach!!

            Une aura glace la cuisine, au point de rendre les cellules de froid inutile. S'avance dans ses habits de flibustier déchirés, pétoire à la ceinture et sourire carnassier, le monstrueux pirate craint sur tous les Océans. Sacré coup de pub que de ramener pareille vedette à l'antenne. Le gaillard a quelque chose de terrifiant, mais pas de quoi désarçonner le Chef Etch D. Best. Quand on est capable de vider 35 kilos de carcasse de volaille par heure, on a atteint la sérénité absolue en toute circonstance. Les deux vedettes échangent une poignée de main virile.

            Mannfred, bonjour !
            ... Bonjour chef !
            Merci de nous faire l'honneur de votre visite !
            Avec.... plaisiiir.
            Rassurez-nous, vous relâcherez la directrice de régie que vous retenez en otage après cette épreuve ?
            Bien sûûûr... A condition que vos cuisiniers m'impressionnent, hin hin hin.
            Alors justement, venons-en à ce qui nous préoccupe tous : la cuisine ! Quelle épreuve imposez-vous à nos deux téméraires finalistes ?
            Hé bien... c'est fort simple. J'entends dire partout que je suis un être démoniaque. Cruel, sans cœur. Je vous réponds oui. Toutefois, il n'y a rien que j'aime plus en ce bas monde après avoir coulé par le fond mes ennemis ou organisé une pendaison bien festive, que de déguster un ceviche plein de fraîcheur, une cassolette de gambas fumés, ou même... un méchoui. C'est pourquoi je suis peiné à l'idée qu'on ne voit en moi qu'un maudit pirate terrorisant et ravageant. Je suis... Amoureux inconditionnel de la cuisine, et la cuisine, chef Etch D. Best, vous ne me contredirez pas, c'est la pureté.
            Alors, je ne sais pas si j'aurais présenté ça comme ça mais...
            Mais... vous ne me contredirez pas, hm ?
            La pureté, mais oui bien sûr! Et donc, comment définiriez-vous votre épreuve, cher Mannfred ?
            La voici : je demande à vos candidats, en deux heures de temps, de me présenter une assiette symbole de paix et de tendresse. Je veux retrouver cette sensibilité qui me caractérise dans leur préparation. Attention, toutefois, en qualité d'illustre défenseur de la cause animale, je refuse qu'on fasse souffrir le moindre être vivant dans cette cuisine. La victoire est à ce prix.
            Hé bien, voilà un défi ardu à relever.
            Oui... Candidats, je vous souhaite bonne chance! Et priez pour que votre cuisine me plaise. Il me chagrinerait de devoir vous jeter aux monstres marins...hin hin hin...

            Le décor est planté. Deux heures pour sortir une assiette, ambassadrice de pureté et de douceur. Le tout pour le jury le plus intransigeant de ces mers. Le terrible Mannfred. J'espère que mes candidats ne vont pas perdre leurs moyens, ils me plaisent bien ces jeunes pousses, et le Yonkou m'avait l'air sérieux quand il parlait de monstres marins...

            Vous avez entendu le Yonkou Mannfred ! Alors c'est parti on s'active, on s'active ! Il vous reste DEUX HEURES !

            La grande finale de One Piece Mounted peut commencer.... après les pubs !
              De la paix et de la tendresse... Armé d'un hachoir lourd en main, le pirate renifla son dédain dubitatif sans se détourner de la besogne. L’identité de l'invité de marque l'avait laissé sur le cul, difficile d'imaginer la légende de la piraterie se perdre dans une émission grand public sans saveur. Pourtant la surprise de la présence restait mesurée en comparaison de l'énoncé de la commande. Attablé et prêt à déguster, le drôle de duo tuait l'attente par une discussion courtoise. Bien que l'estomac bien accroché, le récit des derniers massacres perpétrés par le convive commençait à travailler l'appétit du Chef. Les cadreurs en nombre avec la finale n'en menaient pas large non plus, l'image un brin tremblante ils gardaient le poste de peur de rencontrer les sept niveaux des enfers s'ils bougeaient la moindre oreille. Toutes les prières silencieuses du plateau se portaient à la réussite des deux outsiders à satisfaire le palais de l'Empereur.

              Maintenant la fillette prodige écartée, afin de protéger sa sécurité selon toute vraisemblance, il ne restait plus qu'un grand niais à piétiner avant d’accéder au butin. Le colosse savait se défendre mais à une enjambée de la première place le Cavalier rendrait coup pour coup. Après la brochette de rat flambée, le piratella aux brises-verres, la bouillie crue, il allait devoir réinventer son approche. Toutes ses cartes maintenant jouées, il devait les rebattre pour tirer une nouvelle donne qui effacerait les précédentes. Une difficulté à la hauteur de la finale lui restait à surmonter. Les contraintes imposées posaient un formidable piège à l'ingéniosité. Si le géant faisait l'erreur d'accorder du crédit aux paroles d'un pirate, la victoire était acquise. On ne naviguait pas de royaumes en royaumes, une trainée de cendres dans le sillage, en se contentant d'une laitue à l'heure du repas. Le goût à la paix prétendu ne convainquit pas le jeune primé. Il prévoyait de rassasier le rejeton des abimes de sanguinolent. Qu'il s'en repaisse jusqu'à plus soif, et la récompense dépasserait ses attentes.

              A peine l'épreuve commença, le Cavalier s'était attaqué à l'ouverture du lourd verrou de la chambre froide. Derrière l'épaisse porte d'acier attendaient les meilleurs morceaux de viande en provenance des contrées les plus éloignées. Des épaules d'agneau de Tanuki, aux cuisses de banana-croco... Le vieux cuisinier s’était engouffré d'un pas tranquille entre les étagères gelées. Là où l'aura de Teach léchait l’échine par sa présence, l’intérieur de la glacière mordait les chaires. La toque protégeait les oreilles mais pas le bout du nez. Au détour d'une allée, Kusaki Las Gambas se rappela à lui. Le candidat de glace s'était retrouvé enfermé après son interview de départ. La pétrification l'avait saisi un doigt coincé dans la narine, une grimace d'effort sur le front à force d'essayer de l'en sortir. Vaines tentatives. Des tranches de mammouth de pleine aire patientant derrière la statue, le forban l'avait dégagée sans douceur pour mieux les saisir. Bien qu'il en ignora la saveur il ne doutait pas du pêchu de la carcasse. Mise à mort à des lieux des cuisines, en l'occurrence aucune bête ne souffrit aujourd'hui de sa main. Revenu depuis peu, le dernier coup de hachoir s'encastra dans la planche de travail. Le bloc de viande avait fini de laisser place à un tas de petits dés. Manier la lame lui avait également offert un temps de réflexion à la constitution d'un plat digne d'être servie. Un sourire inquiétant glissa sur ses lèvres à mesure que germait de sombres pensées.

              Délaissant un temps le mammouth, il s'essaya à redonner forme au piratella. De l'huile, du sucre et du cacao se mélangèrent de nouveau avec succès. A la substance visqueuse obtenue, un sac de farine vint s’adjoindre. La pâte se bétonna rapidement en un bloc rigide couleur chocolat. Il en arracha différentes portions d'une forme plus ou moins allongée qu'il engouffra aussitôt sur une grille au four avec quelques chutes. Il lui manquait dorénavant plus qu'un dernier élément à se procurer, la clef de son succès. Un coup d'éclat qui marquerait la fin et le début d'une histoire. Cependant la Baratie pouvait bien posséder l'une des plus grandes banques d'aliments il allait devoir se procurer la dernière touche ailleurs. Se retirant sur la pointe des pieds sous le feu des caméras, il balaya les refus de la direction et s'échappa un bref instant du lieu confiné de l'épreuve. Comme attendu, à la bordure du navire restaurant patientait arrimée l'embarcation du Malvoulant. Les voiles inquiétantes ombrageaient son hôte. Sans s'attarder dans la contemplation du lieu d'épouvante, notre homme grimpa une échelle de corde. Une fois changé de bord, un commité d’accueil l'attendait. Les vilaines mines patibulaires étayées de cicatrices ne bronchèrent pas devant la décrépitude glaçante de l'assaillant. Cependant lorsqu'il annonça à l'assemblée qu'il était mandaté par leur Capitaine et qu'en lui bloquant le passage ils se levaient à l'encontre de sa volonté, l'atmosphère changea du tout au tout. Les gros durs du nouveau monde aux postures menaçantes blêmirent à l'unisson, chuchotant presque pour ne pas être entendus au-delà du petit cercle. Ils s'excusèrent précipitamment de la gêne occasionnée et se proposèrent en hâte de le guider dans les dédales du bâtiment. Sans s'amuser davantage de la déconvenue, le vieillard préféra passer commande et l'ensemble des éléments demandées lui furent livrées en un temps record. Satisfait de son chargement, il redescendit sous les encouragements inquiets de l'équipage. En bas les cameras l'attendaient, un présentateur interrogeaient les spectateurs sur la surprise à venir.

              Le mystère planait. La Mort avançait.
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