Kitsuna Larocaille Présentation [Terminée]

Kitsuna est une Hybride de grande taille, elle mesure au moins deux mètres ! Une taille fine, la poitrine généreuse, les fesses d'une adolescente, des cuisses à croquer et ses bras délicats étaient digne d'une jolie princesse. Elle possède également deux grandes oreilles et une queue bien touffu faisant penser à la texture d'une peluche. En plus de son apparence sa démarche est très féminine, voir glamour. En revanche, ce qui différencie l'homme de l'animal dans son comportement est omniprésent. Elle a été éduquée comme un toutou de compagnie et se comporte de temps à autre comme l'un de ces animaux (léchouille, renifle, hurle pendant les pleines lunes ou lorsqu'un autre chien/loup aboie, se gratte souvent les oreilles, se secoue pour se sécher et bien d'autres choses encore). C'est une jeune femme qui a souvent tendance à être joviale et de là encore, tel l'animal de compagnie qu'elle peut être, elle réconfortera un ami, connaissance, personne triste en se collant à la personne. Concernant sa tenue, elle met ce qui lui plait et ce qu'elle pense être à la mode. Par contre, les colliers qu'elle porte autour de ses poignets son ceux de ses anciens propriétaires, car les uns après les autres ils lui attachaient l'un de ces bijoux autour du cou finissaient par la revendre, mourraient ou l'abandonnaient quelques années d'esclavagisme plus tard. La pauvre demoiselle ne comprenait jamais le  pourquoi du comment et ne voyait pas ce qu'elle faisait de mal.

Kitsuna est une grande rêveuse, elle voit le monde en grand et se doute bien qu'elle n'a encore rien vu de celui-ci. Elle passe sa vie à être esclave de petits pirates random, passant de maître en maître. C'est une femme qui manque encore de beaucoup d'éducation et qui réagit comme une enfant malgré sa taille imposante. Face à un adversaire, elle cherchera vraiment à savoir si cette personne est bonne ou mauvaise, car pour elle il n'y a pas vraiment de méchant ou gentil. Son comportement s'adapte avec la personnalité de ses interlocuteurs. Si vous lui parlez gentiment, elle fera de même. En revanche, si vous lui manquez de respect, ce seront ses crocs que vous recevrez en guise de réponse. La Minks aime voyager, cela lui procure une sensation de liberté qu'elle ne possède pas et demande souvent de pouvoir apprendre la navigation à chacun de ses maîtres. Même si elle se fait considérer en tant qu'esclave pour elle-même elle n'en ai pas une, ne comprenant pas le sens de ce mot. Elle ne désobéit jamais aux ordres à l'exception que celui-ci mette la vie de quelqu'un d'autre en danger ou de devoir lui faire du mal si elle n'en voit pas l'intérêt. Elle ne supporte pas la maltraitance en ayant subit et fait du mieux qu'elle puisse pour rétablir des petites injustices.

Entends, vois et ressens toutes les lamentations autour de toi. Toi qui naissais, parmi les esclaves, d'une Mink violée par un homme. Tu n'avais que huit ans à l'époque où tes semblables, esclaves, et toi travaillais sous les coups de fouets des Dresseurs de Rhétalia. Huit ans lorsque ceux-ci te séparaient de ta famille sous les cris, les hurlements et la tristesse d'enlever sa progéniture à une mère révoltée de part et d'autres des conditions de traitements pitoyables qu'ils vous donnaient. Lentement, mais sûrement ils se dirigeaient en t'emmenant vers le port. Tu te retrouvais là, avec d'autres de tes congénères qui devaient avoir dans les même âges que toi. Vous pleuriez, ne comprenant pas la situation actuelle. A peine arrivés au point du trafic illégal, les pourritures qui vous faisaient du mal ouvraient votre cage pour vous attrapez le plus violemment possible. Tu le savais de ton jeune âge que tu n'étais qu'un animal, une bestiole à être vendu sur le marché noir. Il ne fallait que très peu de temps pour qu'un type aux yeux de pervers t'achetait à ceux qui se disaient être tes "propriétaires". En moins de deux, la bourse se faisait retentir et une laisse se mettait à ton cou par l'homme à la barbe jaune qui t'embarquait avec lui sur son navire dans l'immédiat.

Après plusieurs semaines à parcourir les flots du South Blue, ton maître t'achetait un collier jaune pour bien te faire comprendre que ta place était à ses pieds. Tu naissais demi-louve et tu resterais un demi-chien aux yeux de ses humains. Pour autant, hormis la séparation de ta famille, tu ne trouvais pas la situation déplaisante, car tu pouvais manger à ta faim et la seule chose que tu recevais en guise de punition était des coups de pieds au cul. Après tout, cela faisait huit années que la seule éducation que tu percevais, était la soumission des races dîtes supérieurs à toi. Tu grandissais, restant naïve de beaucoup de choses en ce bas monde. Le capitaine Barbe Jaune, tentais tant bien que mal de t'apprendre son savoir concernant la navigation. Au final, le bougre qui te possédait s'attachait à ta personnalité et agissait comme ton "papa". Tu ne savais pas quel âge il avait et tu t'en moquais un peu. Tout ce qui t'importait pour le moment, était la connaissance et le savoir de cet homme. Tu passais plus de dix ans auprès de lui avant qu'un tragique évènement frappait à votre bordage de pont ! Des pirates, de vrais pirates sans aucune once de pitié qui parcouraient les mers dans l'unique but de piller et de tuer l'adversité de South Blue. Le combat faisait rage entre les deux capitaines des navires ennemis et toi, jeune adulte que tu étais, tu souhaitais t'interposer entre eux. C'était à cet instant que tu prononçais les mots suivants: "Prenez moi et épargnez mes amis. Je serais obéissante et je ne vous causerais aucun ennuis." La proposition était très alléchante pour ces maudits des eaux salés qui se divertissaient en voyant votre état pitoyable. Barbe jaune acceptait le deal à contre cœur et me donnait à cette ordure ménagère, mais à peine les membres du nouvel équipage m'embarquaient-ils que le sifflement des boulets de canons s'abattaient sur ton ancien chez toi. Tu pouvais observer que ces hommes possédait également les richesses de ton ancien maître, ils lui avaient tout voler jusqu'à son âme. Comprenant que tu ne verrais plus ton "papa adoptif" qui était généreux au fond de son cœur de vilain, tu détachais ton collier le scellant à ton poignet.

Bien plus tard, après avoir subit plusieurs traitements de faveurs néfastes que tu connaissais déjà, le pirate de bas étage te donnais à son tour un collier, mais cette fois-ci de couleur rouge. Cette couleur appuyait clairement la nature sanguinaire de cet brute. Durant près de deux ans, tu restais à ces côtés avant de te rebeller à la vue de tous les crimes qu'il commettait ! En guise de réponse, il finissait par te jeter à la mer enfermer dans un caisson de bois et tu ne comprenais pas pourquoi, car la seule chose que tu osais, était de t'imposer devant lui lorsqu'il tentait de démembrer des enfants.

Ton voyage solitaire, sans eau, ni nourriture te semblait interminable. Tu ne savais plus quel jour, si c'était le matin, la nuit, où tu te trouvais et la seule chose que tu pouvais savoir était que tu dérivais de-ci, de-là dans cet espace étroit qui t'empêchait de voir ce qui t'entourait. Tu ne voulais pas ouvrir le couvercle, car tu avais peur de te retrouver à l'eau et tu ne savais pas nager. Drôle d'ironie, surtout quand tu savais les origines de tes ancêtres qui étaient à moitié loup.

Soudainement, tu pouvais sentir que ta caisse bougeait anormalement par rapport à d'habitude. Tu pouvais sentir autre chose que l'odeur de iode de la mer et percevais qu'une partie de la boîte qui s'ouvrait. Tu ne savais pas où cette longue dérive t'emmenait. "Bienvenue sur l'île du Royaume de la veine !" De là, se trouvait un homme ou une femme, vêtu d'un kimono noir et ayant une longue chevelure noire détachée. Il te disait son nom, "Violet", avant d'appeler de l'aide en voyant ta détresse pour t'emmener à un endroit beaucoup plus propice, dans un lit pour te reposer, de la nourriture pour que tu reprennes des forces et ainsi avoir les idées claires pour expliquer ton long voyage et tes mésaventures. Dès lors où tu finissais tes explications et ton long récit, celui-ci t'offrait un collier de couleur mauve en guise de chance, mais également dans le but de lui appartenir et de mettre de côté toute la maltraitance que tu subissais depuis enfant. Tu en avais de la chance de tomber sur lui, car il demandait à d'autres personnes de t'apprendre à lire, à écrire et à mieux parler aussi. Ton vocabulaire, ton altruisme et ton savoir se développaient petit à petit. Il fallait quasiment trois années pour que tu puisses correctement apprendre tout ce que ces personnes généreuses avaient à t'apporter.

Un beau jour, Violet te proposait la chose suivante. Au vu de tes nouvelles capacités intellectuelles, il t'offrait la liberté de comprendre le monde par toi même et te demandait de partir du royaume. De ton côté, tu prenais cette offrande pour un ordre, il ne fallait pas oublier ce petit détail où tu ne savais qu'obéir depuis la nuit de ta venue au monde. Tu remerciais cet homme pour toute la bonté qu'il te donnait depuis ton arrivée sur cet île et tu préparais ton petit sac à dos avec tes affaires dedans. Partant en direction du port, tu ne regardais pas derrière toi, avançant la boule au ventre, car c'était la première fois où tu pouvais choisir ta destination.

Une fois arrivée au port, tu observais la foule et tous les bateaux qui stationnaient. "Quoi ?!" Tu ne te souvenais plus que ce petit port pouvait accueillir autant de monde ! Un peu perdue et sans crier garde tu bousculais du haut de tes deux mètres un petit bout de femme qui semblait furax de ta "bêtise". Tu t'excusais et lui demandais ce que tu pouvais faire pour lui rendre service. Intéressée par ton comportement peu habituel dans ce monde de brutes, elle t'invitait à la suivre sur son petit navire de pêcheur. Il n'y avait pas un grand équipage sur le ponton et elle te faisait signe de la suivre dans sa cabine. De là, elle t'invitait à t'assoir et te servait une tasse de thé en te demandant ton nom. La tête basse, tu lui disais que tu ne t'en souvenais plus, après être passer de maître en maître ton nom variait. Scandalisée par ta réponse, elle te demandait ton âge. A cette période tu avais 23 ans, ce qui horrifiait encore plus la femme en face de toi. "C'est inacceptable !" Un tempérament de feu émanait de la petite dame qui se concentrait pour t'en trouver un. Mais dans ses âges, elle ne voulait pas perdre son temps et tranchait pour "Kitsuna", elle devait certainement te confondre avec l'apparence d'un renard. Tu te répétais ce nom "Ki-tsu-na !" et lui sautais dessus en lui faisant des léchouilles pour lui être reconnaissante de te donner un si jolie prénom. Ensuite, te reluquant de bas en haut et te voyant avec un grand drap en guise de vêtement, elle te prenait par la main t'emmenant dans ce qui semblait être une chambre. Elle fouillait tous les tiroirs de la pièce et te faisait essayer beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP TROP de vêtements ! Ce petit bout de femme, du nom de Euguette, était satisfaite de la tenue qu'elle te choisissait. Rougissante de honte et n'ayant pas l'habitude de porter des affaires aussi moulantes et seyantes, tu lui demandais si tu ne pouvais pas remettre tes anciens vêtements. Furieuse, elle les brûlait instantanément, à part tes colliers qui avaient une valeur sentimental pour toi, et te rétorquait que "quand on est une femme, il faut savoir le montrer !" Tu comprenais enfin que tu venais de trouver une maîtresse qui ne tolérait plus de te voir comme une malfamée et ferait en sorte, de part sa bienveillance et son fort caractère, de te montrer "la bonne voie". Pour ne pas changer la tradition qui te collait à la peau, elle t'offrait un collier rose pâle en gravant ton prénom dessus pour que cette fois-ci, tu ne l'oubliais plus. Déterminée et reconnaissante, tu demandais à la vieille dame si tu pouvais l'accompagnée à la pêche. Elle n'était pas contre et manquait grandement de présence féminine à bord de son petit bateau.

A la fin de ta 25ème année, tu connaissais tout de la vie d'Euguette, de ses aventures, des histoires concernant son mari et de sa paisible vie. Paisible vie qui devenait vite un fiasco lorsqu'un bateau pirate approchait de la grande barque. La vieille femme n'avait d'autre choix que de laisser le capitaine monter sur son bateau de pêche ne voulant pas de gros problèmes. C'était alors qu'un homme habillé d'un grand manteau rouge et noir, de grandes bottes, d'un chapeau à plumes, d'une paire de gants noirs et un sabre à la main, sautait sur le pont. "Vous êtes sur mon passage et m'empêchez de passer correctement à ma prochaine destination. Vous me devez donc une compensation pour cet affront." Quelle méchanceté gratuite, en plus il n'était même pas poli et tu n'aimais pas le manque de respect envers ta maîtresse. Tu t'avançais pour te mettre devant la petite Euguette, prête à griffer et à mordre s'il le fallait. Percevant ta défiance, celui-ci souriait. Il venait de trouver l'arrangement pour laisser le navire de cette pauvre femme en paix. Il te pointait du doigt en prononçant les mots suivants: "A partir d'aujourd'hui, tu es à moi." Mais non, pas encore ! Tu ne voulais pas encore quitter une personne que tu aimais ! Tu ne voulais pas non plus suivre cet individu qui te ferait probablement du mal, mais au vue de la situation précaire tu n'avais plus le choix que d'accepter pour espérer que rien de fâcheux arrivait à ce petit bout de femme. "J'accepte ! A condition que vous la laissez tranquille." Cette scène te remémorait de vieux souvenirs qui finissaient en bain de sang après être monter sur le bateau de l'un de tes anciens maîtres. Hésitante, tu finissais tout de même par le suivre et comme promis, il ne touchait pas à la péniche d'Euguette.

Te voilà à nouveau entre les mains d'un cinquième propriétaire. Soulagée de voir que vous vous éloignez sans qu'aucun mal ne soit fait à la gentille dame, tu réalisais très vite que le capitaine du bateau te fixait et t'ordonnait de t'approcher de lui. Son observation concernant les bijoux que tu portais ne le laissait pas indifférent. Il te tendait donc un nouveau collier de couleur blanc orné d'un croc. Un croc de loup... La pourriture semblait jubiler de cette offrande que tu mettais à ton cou. Par la suite, celui-ci ordonnait à ses hommes de te faire tatouer des motifs qui correspondraient à ta personnalité sur n'importe quelle partie de ton corps. Il te le disait plus tôt, "tu es à moi" et James Silver comptait bien te le faire comprendre. En tant que nouveau jouet de cet homme, tu ne tentais rien de stupide et te laissais faire. Il te choisissait même un nouveau nom plus tard; encore un ! Il te surnommait "Larocaille" et tu ne voulais pas savoir le pourquoi du comment. Ton nouveau toi venait de naître désormais. De demi petit louveteau, tu devenais une demi louve au fur et à mesure que cet individu prenait du plaisir à te faire souffrir. Tu ne savais pas ce qui t'attendait dans un futur proche et tu souhaitais ne pas le savoir. Pour le moment, tu te perdais dans tes pensées, tes souvenirs et ne savais plus où tu en étais dans ta jeune existence. La seule chose que tu pouvais encore faire et que tu savais le mieux que quiconque sur ce bateau, c'était l'obéissance.