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Convoi 10: Alice Couperet

L'Alice Couperet est un cuirassé qui ne cache pas sa certitude de devoir se battre durant sa traversée. Les révolutionnaires étant mieux informés que prévus, ce convoi a bénéficié d'une débauche de moyens et de l'aide technologique de la Citadelle. Canons à répétition rotatifs, aide de Pacifistas et équipage composé à la fois de soldats de Grandline et du Nouveau Monde. De plus, une dizaines de dirigeables suivent depuis les cieux le convoi, tous armés de snipers spécialisés dans le mouchage de Capitaines. Certains ont même pu se procurer des munitions en granit marin pour s'assurer les primes. D'autres se contentent du haki pour faire la différence.

Il faut dire que les prisonniers sont à eux seuls une excellente raison de ne pas lésiner sur les mesures de sécurité. Herr Khao est l'une d'elles. Supernova, il a passé sa vie à bousiller ce qui le dérangeait, ou s'il était payé pour le faire. Si son histoire est celle de milliers d'autres libertaires, sa force lui permet de faire plier une île ou de couler des navires depuis sa barque. Herr se sera brûlé en se frottant à plus fort que lui, mais sa capture a pris du temps et des moyens pour le Gouvernement Mondial.

La palme des criminels revient à deux des pontes du Comité de Salut Public, un groupe défenseur des citoyens de la Citadelle. Natalya Kutroshinsky ne partage pas la même réputation que son père, le Corsaire Gluttony. Elle est idéaliste, engagée et n'emploie la violence qu'en cas de nécessité pour affronter les injustices. La dame est appréciée, même si elle a tourné le dos aux DRAGONS pour mener ses propres actions. L'ancienne As a également des alliés puissants, dont un qui partage la même cellule qu'elle.

Chuck M. n'est pas seulement un combattant d'exception et un ancien As révolutionnaire, c'est aussi le parfait gardien des idéaux de Natalya. Il aura fallu la rencontre avec les Sea Wolfs pour le mettre en échec. Parmi les prisonniers, personne n'ose s'en prendre à sa protégée, ni même ses idées, parce qu'il est là. Chuck ne rêve que d'une chose, la sortir de là. Et récupérer Liberty Prime, son mécha qu'il a vu piloté par un Marine sur le Pont et qu'il ne supporte pas d'imaginer employé pour tuer d'autres braves.
    Me voilà de retour pour tenter de sauver des nôtres. Le gouvernement mondial ne semble pas se rendre compte que la révolution n’abandonnera pas les siens. Moi, de mon côté, je commence à me demander si les pertes de ce genre d’opération sont vraiment nécessaires. Je suppose que ses actions sont utiles à la cause qui montre au monde que l’on oppose aux décisions du GM. Du côté de la marine, je suppose que les pertes qu’elle subit et celle qu’elle nous inflige s’équilibre. Sinon, elle essaierait de trouver nos taupes de manière plus active. Enfin, soit. Cette fois-ci au moins, je suis à cent pour cent. Finalement, ayant été sauvé par l’une de ces missions de sauvetage, je n’avais pas trop à faire la fine bouche.

    Je me trouvais sur un des trois gros vaisseaux, un cuirassé ou quelque chose du genre. Moi et les noms précis des navires ça fait deux. On a une flotte classique, à peut près la même que celle pour le convoi précédent. Ça n’avait pas trop mal marché. Il y avait donc trois gros bateaux lourdement armés, autant par ses canons que par la puissance de l’équipage. Devant nous, se trouvaient trois navire plus petit et plus rapide, qui s’occupent de la reconnaissance. Et en appuis, un sous-marin se cachait dans notre ombre.

    Aujourd’hui, le temps est parfaitement ensoleillé et la visibilité est super bonne. On n’aurait pas trop de mal à repérer le convoi, mais l’inverse était vrai également. J’avais pris l’habitude de prendre le soleil sur le toit de la pièce au se trouvait les den den mushi, je pouvais ainsi savoir ce qu’il se passait directement. C’est ainsi que j’attendis à travers le plancher.

    « Mushi mushi ! Ici aube d’orée. Nous avons repéré le navire de transport.
    Il est énorme mais assez lent, on se rapproche pour mieux voir. »


    Beng !



    Hé, mais qu’est-ce qu’il se passe ici. »
    « Aube d’orée dites nous ce qu’il se passe ? »
    « Je ne sais pas. On est trop loin pour qu’il nous tir dessus. »


    Beng !



    « Aube d’orée, bordel, qu’est-ce qui vous attaque.
    Mushi mushi ? Vous êtes encore là. »


    vvvvVVVVVVVVVVoum BANG, BANG !
    Boum, boum. Haahahahahahha !
    Au secou… crrrr crrrr…
    Boum … badaboum !



    Puis, après tout ses explosions plus rien, le silence. A mon avis, il n’y avait plus rien non plus de l’aube d’orée.


    Convoi 10: Alice Couperet 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 10: Alice Couperet Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 10: Alice Couperet Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Les détails n’avaient pas de grande importance. Ragnar voulait secourir le plus d’alliés possible en cette période délicate et enchainait les différents convois sans rechigner à la tâche. Il y en avait tellement. La fatigue se faisait ressentir, d’autant plus que la phase de recherche était tout autant éprouvante. Aux dernières nouvelles, Natalya Kutroshinsky et Chuck étaient tenus prisonniers à bord d’un navire hautement équipé. Un élément chiffonnait légèrement l’Atout : ces deux-là n’étaient plus des agents révolutionnaires. Fallait-il réellement secourir des personnes qui ont décidé de les quitter ? Payne tempéra en disant qu’un révolutionnaire l’était toute sa vie.  

    Restant sceptique face à cette idée, Ragnar décida tout de même de partir une nouvelle fois à l’aventure. À bord du Libérateur, l’Atout et sa troupe partirent à la chasse au dénommé Alice Couperet et secourir deux anciens révolutionnaires. Évidemment, ce dernier ne prévoyait pas de s’en charger seul. À ses côtés se trouvait Kardelya Koshin, l’Excuse de la Guerre, dont le sang-froid et la sagesse permettait à Ragnar de tenir le cap. Sa force de frappe était aussi un “atout” considérable. Canaille Rogers, jeune révolutionnaire travaillant auparavant à l’Ouroubourus, mais qui a décidé de suivre Ragnar dans cette aventure. Elle se trouvait dans un sous-marin.  

    Trois autres navires accompagnaient ce cortège. Le premier dirigé par Othar, se trouvait juste en face du Libérateur. À son flanc droit se trouvait un autre navire, celui dirigé par Bernadette Girac, fidèle à Ragnar depuis son passage sur Parisse. Et sur son flanc gauche, le dernier navire, celui dirigé par Cendres, heureux d’être en vie et pas exécuté sur un peloton d’exécution grâce à l’intervention de l’Atout. Un autre allié tapis dans l’ombre, celui que l’on dénommait “No-Body”, se trouvait quelque part dans cette flotte, en électron libre, agissant comme bon lui semblera selon la situation.  

    - Cible en vue, hurla la vigie.  

    Les clochettes retentirent sur tous les navires. Suelto observa les alentours à l’aide d’une longue-vue, tout comme Yami qui occupait le poste de la vigie. Les visages fermés, ils se lancèrent un regard empli d’inquiétude avant que Suelto n’en informe l’Atout.

    - Ragnar, au rapport, dit-il d'un ton flegmatique. Si tu regardes au loin, au-dessus du cuirassé, tu pourras apercevoir une dizaine de dirigeables prêts à nous tirer dessus. De plus, leur navire est... Comment dire en restant simple ? Très lourdement armé ? Canons rotatifs, pacifistas, certainement des officiers cachés dans leurs cabines...

    - Et donc ?

    - Et donc nous courrons droit vers notre perte, camarade.  

    Ragnar saisit son den-den.  

    - Othar, ordonne à tes hommes de piéger le navire. Préparez le plus gros feu d’artifice possible. Évacuez le navire et répartissez-vous sur les trois autres restants. Toi, tu montes sur le Libérateur et tu en prendras le commandement avec Suelto.

    - A tout de suite, mon frère, rétorqua simplement le barbare.

    En plus de servir de leurre, le navire envoyé en direction du cuirassé servira à infliger de gros dégâts à l’ennemi. Quant au reste, l’Atout eut une idée qui l’excitait réellement. Suelto avait raison. Les convois étaient régulièrement attaqués et ne se laisseraient certainement pas faire longtemps. La dernière fois, déjà, se trouvait un vice-amiral. La présence d’Aoi avait été des plus utiles, mais seul, la situation aurait pu être différente. Que ferait Ragnar si un amiral se trouvait face à lui ? Seul l’avenir lui fournira cette réponse.

    - Kardelya, ma chère et tendre, je vais avoir besoin de tes dons pour taire les snipers, là-haut. M’accorderais-tu cette danse jusqu’au septième ciel, demanda l’Atout, sourire en coin, tendant sa main en direction de son Excuse.

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    Je suis sur le pont du navire de feu Arturo. On a pas encore rallié Armada et je dois avouer que j'ai hâte. Cependant Red à reçu une information d'un de ses "amis" comme quoi un convoi allait passer par là. Un peu comme celui qu'on avait infiltré la dernière fois. Cependant, cette fois, on allait clairement attaquer. Parce qu'apparemment il y a à bord des personnes que mon compagnon souhaite libérer. Soit. J'ai pas vraiment mon mot à dire. Et même si ça avait été le cas, je doute qu'un homme qui pèse sept cent millions écoute une nana qui n'en vaut même pas une centaine.

    La vigie nous avertit de la présence de la cible. Mais pas que. Il semblerait qu'on ne soit pas les seuls sur le coup.

    "Il y a un navire, mais il y a un sacré comité d'accueil, ils ont même prévu des ballons!" m'informe un matelot.

    "Chouette, j'espère qu'ils ont aussi des guirlandes et des cotillons aussi!" réponds-je à brûle pourpoint.

    Le brave homme met du temps avant de comprendre que je fais de l'humour. Il ne rigole même pas. Je la trouvais drôle ma blague, pourtant! Un peu dépitée, je le laisse poursuivre.

    "Ils ont des b... des dirigeables. Et à bord, ils ont des types armés avec des fusils comme on en a jamais vus."

    "Tes tireurs d'élite…" murmure-je pour moi-même.

    "Oui. Et ce n'est pas tout, il y a d'autres navires qui vont à leur rencontre…"

    Des coups de feu et plusieurs détonations caractéristiques de l'usage de canon déchirent la tranquillité du moment. Le mousse a mes cotés est catastrophé.

    "Ils les ont détruits sans sommations!"

    "Oui, ils sont sur les dents. Ca ne peut signifier qu'une chose. Ce qu'ils transportent à vraiment de la valeur."

    "Plus que le tonneau de rhum de la dernière fois?"

    Je comprends qu'il fait de l'humour à son tour, mais comme il n'a pas rigolé à ma blague, je ne vais pas me gondoler pour la sienne. Quoique, je me laisse aller à un peu de mauvaise foi.

    "Oh, ça va! J'ai eu tord pour la première fois de ma vie, on ne va pas en faire tout un fromage!"

    Il saisit assez vite que je plaisante, rigole de bon cœur et décide de poursuive.

    "On fait quoi?"

    "On reste hors de portée et on attend. On va laisser ces types nous servir de diversion. Et quand Red le décidera, on ira libérer les otages."
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    Le Moby Dick, sous marin révolutionnaire de plus de dix mètres de long, et suffisant pour transporter une équipe d'élite prêt à tout casser, voguait dans les flots de Grand Line depuis dix minutes, que déjà Canaille semblait regretter son choix. Les bip bip des machineries, la pression sous marine que l'on pouvait sentir à travers la coque, l'obscurité des fonds marins... Tout ça lui tapait clairement sur le système. Elle qui détestait être enfermée, dans des petits espaces clos. Et toutes ses eaux au dessus d'elle et cette simple parois de métal qui les séparaient ... Cela ne la rassurait guère. Elle détenait le commandement à bord, sur ordre et pour la gloire de la révolution, incarnée par Ragnar Etzrmut.

    Celui-ci devait prendre le convois de revers avec le Libérateur et quelques navires de guerre, triés sur le volet. Les hommes à bords du sous marins étaient tous chevronnés dans l'art de la guerre des bas fonds marins, déterminés à sauver leur frère, ou bien ceux qui l'avaient été. Canaille n'avait pas réellement demander de détails sur la mission.

    Avec ce qu'elle avait vécu dernièrement sur Hinu Town, sa capture, sa torture et sa libération avec pertes et fracas par l'Atout de la révolution, elle ne posait plus de questions, elle sauvait ses camarades, sans distinction de races, de couleurs ou bien d'appartenance à une armée particulière. Tout ce qu'elle savait, ce qu'on menait des hommes à l'abattoir, sur ordre du  Gouvernement. Cela lui suffisait à vouloir ruiner les plans des mouettes. Elle 'lavait mauvaise contre le GM et ce depuis longtemps.

    - Madame, les navires de surfaces sont attaqués, que faisons nous ? Elle soupira, vraiment fallait-elle qu'elle répète le plan qu'ils avaient mit en place, et que tout le monde devait suivre à la lettre ? Le second en charge ne nota pas la lassitude de sa patronne, et attendit que l'on lui dise quoi faire d'autre que rester assis sur son cul.

    - On ne fait rien, soldat, on continue jusqu'à l'objectif ... On suit le pan, j'suis sur que Ragnar et compagnie ont suffisamment de ressources pour se sortir de ce guêpier par eux même...

    Sur le sonar que l'on avait équipé à l'engin sous marin, se dégageait un convois tout ce qu'il y'a de plus banal. Canaille et ses hommes ne savaient donc pas qu'il y'avait un piège aérien, et que ses amis de la surface auraient fort à faire pour se départir de cette ligne de défense. Elle ne savait pas non plus qu'elle aurait peut être du réduire sa progression à cause de cette protection supplémentaire.

    Elle ordonna néanmoins de progresser en mode anémone, c'est à dire dans le jargon d'un révolutionnaire, de faire du "raz motte" au plus près des fonds marins. En effet, elle ne souhaitait pas arrivée trop tôt, ou trop tard. La réussite du plan tenait à peu de choses, et le timing en faisait partie.

    Elle s'isola pour ouvrir sa ligne de Den Den intraçable, et téléphoner à son supérieur, Ragnar.

    - Chef, parait que vous avez des difficultés, plus de détails seraient pas un luxe pour se coordonner, si jamais vous avez de nouveaux éléments à me transmettre avant que nous arrivions sur place, c'le moment...

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    Chose courante quand on avait la chance d’avoir séjourné sur une île céleste itinérante comme Weatheria, on apprenait à voir le monde et à y naviguer dans ses trois dimensions : à ne plus se diriger seulement avec les couples Nord-Sud et Est-Ouest, mais à y intégrer le couple Ciel-Profondeurs. Plonger, bondir, se grandir, se laisser emporter par les courants marins et aériens pour explorer des univers qui nous étaient d’ordinaire inaccessibles.

    Raphaël et son équipage ne manquaient pas d’enrichir chacun de leurs arrêts d’une de ces aventures. Leur vaisseau agile leur permettait d’explorer une île comme nul autre, et chaque fois qu’il s’en voyait offerte la possibilité le vert prenait de la hauteur.

    "Le bilan est quand même un peu décevant, je m’attendais à quelque chose de plus excitant… "

    C’est ce qu’il avait fait ce jour-là. Au détour d’un ravitaillement, on lui avait appris qu’une île de nuage volait à basse altitude dans les environs et, vu qu’il s’agissait des cieux, une foultitude de légendes avait accompagné cette rumeur. Monstre, trésor, peuple perdu… Chacun y allait de bon cœur et de ses petits traits d’imagination, pas même conscients pour la plupart de ce qu’était vraiment une île céleste. Lui savait.

    Quelques jours plus tard, ayant étudié les conditions climatiques et réussit à dompter une chouette géante – créature auquel il avait déjà été confronté sur Weatheria, il s’était envolé avec le petit Jack comme accompagnateur. Sa maîtrise des vents l’avait bien servi, aussi bien pour acquérir la confiance de la créature que pour atteindre sa destination sans heurt. L’île était en fait un archipel et, après quelques heures passées sur les îles principales, il s’était vite avéré que mis à part un peu de relief et de jolis paysages, il n’aurait rien de très fascinant à leur livrer. Rien pour Raphaël en tout cas.

    "Tu plaisantes Raphaël  ?! On est si haut ! Ces nuages sont si beaux ! Et ces plantes, j’espère que j’arriverai à en faire pousser un peu, tu crois qu’on en a trop pris ? ! ET LA MER ! On n’avait pas une si belle vue depuis Weatheria. J’ai le vertige… Je crois que je suis trop excité au contraire ! " s’emporta le gamin avant de s’arrêter un instant, s’appuyant sur la grande sacoche dont ils avaient entouré leur monture, pour reprendre son souffle.
    "Héhé, ou tu manques juste un peu d’oxygène ! Prêt à monter ? 1-2… et 3 ! " joignant le geste à la parole, le vert attrapa par les hanches son protégé et l’aida à se mettre en selle et à s’accrocher avec les harnais de fortune que Nova leur avait fabriqué, il grimpa à sa suite "Mais ça me va, on va encore en explorer quelques-unes avant de rentrer. Il n’est pas encore trop tard."

    Une tape sur son flanc couleur de nuage, et la grande chouette harfang décolla, plongea pour embrasser un courant d’air et stabilisa son vol selon les indications de Raphaël. La journée était magnifique et il n’eut aucun mal à discerner sa prochaine destination, un joli cumulus en forme de cratère qui flottait dans l’espace inférieur du ciel, déjà bien haut pour un simple humain, mais d’où on distinguait très facilement la vie des mers bleues.

    Et c’est précisément ce qui attira son attention : d’immenses navires de guerre qui nageaient en contre-bas, une dizaine de dirigeables groupés à peine quelques dizaines de mètres en dessous de sa position d’où des tireurs embusqués visaient les autres parties présentes, face à face entre la marine et des entités belligérantes, annonciateurs d’ennuis. Le conflit était imminent, une tempête allait éclater.

    Les premiers tirs retentirent.

    "Eh merde..."

    Il était urgent de quitter l’œil du cyclone.
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    Je rejoins Jeska sur le pont, empruntant à mon tour la longue vue pour observer le combat qui commence a se lancer la bas. Décidément, suivre Ragnar ne permet pas de chômer. Je me demande si on lui a donné le titre de Guerre parce qu'il ne peut pas s’empêcher d'aller d'un combat a l'autre, ou s'il fait exprès de ne pas cesser de se battre pour mériter le titre.

    En tout cas le môme en veut, et même si sa stratégie vue de l'extérieur semble manquer un peu de subtilités, niveau panache c'est intéressant. Enfin, je suppose que l'équipage des vaisseaux de têtes qu'on a vu disparaitre dans de jolis panaches de fumée ont peut-être des avis différents sur la question. En fait, je trouve que Ragnar a finalement des tactiques que j'associe plutôt à l'orgueil des commandants à l'ancienne de la Marine que de la révolution. Ce genre de type qui bâtit sa réputation sur des hauts faits et des victoires héroïques, essentiellement obtenus en marchant jusqu’à l'objectif sur un tapis de cadavres, et en envoyant des hommes à la mort avec la même prodigalité que des rafales de munitions. Cela dit, c'est avec ça qu'on crée de beaux souvenirs dans les salons...

    Encore un coup sur la brèche, les amis, encore un coup! Comblons la muraille avec nos corps...

    Mais encore une fois, ce gaspillage n'est pas très révo, tant il est patent que si les soldats de la marine sont de pauvres types sans noms qu'un officier peut sacrifier comme des pions, alors que les révolutionnaires sont de braves volontaires dévoués à une cause qu'ils ont choisi de servir, et dont il convient de ne pas gaspiller la vie, tant il est compliqué de recruter ce genre d'illuminé...

    -Jeska... Vu ce qui se joue la bas, je crois qu'il est urgent d'attendre, et de garder le navire à distance. J'ai l'impression que nos amis révolutionnaires sont bien décidés à la jouer attaque en force, et que si on veut se mêler à la fête en gardant notre navire a flot, le plus simple semble de les laisser attirer tout le feu possible avant d'intervenir...

    On est sur un jeu de dupe classique. D'un coté la marine qui s'attendait à une attaque, et de l'autre la révolution qui s'attendait à ce que la marine s'attende à une attaque. Je visualise très bien les salles de briefing ou des officiers supérieurs bien au chaud et sachant pertinemment qu'ils ne seraient jamais la cible de boulets, ont du deviser longuement sur des variantes du thème "si les révos savent qu'on met un bateaux ils en mettront trois alors on a qu'a en mettre un et des dirigeable..." pour en arriver à la disposition de la flotte qu'on a sous les yeux, et qui doivent maintenant attendre avec impatience, entre deux verres de thé et un massage, la mouette qui leur apportera le message qui leur confirmera qu'ils ont tapés juste, ou qu'ils ont complétement sous estimés la puissance du déploiement adverse.

    Après tout, eux s'ils se trompent ça ne leur coute que quelques tonneaux de médailles à distribuer à titre posthume...

    -Je pense qu'on va la jouer comme la derniére fois, par la voie des airs. On file sur les ballons, et on avise sur place. Au moins on sera mieux placés pour observer.
    -Ou se faire tirer en vol comme des gros ballons de fête foraine ?
    -C'est un argument qui se défend. Mais maintenant que j'ai retrouvé mon fruit, je dois pouvoir faire quelque chose pour gérer ça et nous couvrir...


    Dans ma main une boule noire se forme en tournant, attirant et avalant tous les petits objets, heureusement rares, que personne n'a pensé à fixer a quelque chose de solide. Et avant que le trou noir ne prenne de l'ampleur, je le jette en direction des dirigeables avant de bondir à sa suite.



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    Othar donna ses ordres et le navire se transforma instantanément en véritable fourmilière. Le bateau, sur lequel je me trouvais, allait être sacrifié pour faire diversion et bélier en même temps. Je n’étais pas vraiment fan du plan. Le temps que j’en discute avec Othar les premiers avaient déjà quitter le navire.

    « Othar, on va quand même pas sacrifier un deuxième navire, alors qu’on a temps de mal à les acquérir ? Surtout un navire aussi bien armé. »
    « Oui, ça me fait mal au cul aussi. Mais apparemment, leur armement tir bien plus loin que le notre et tu vois les taches dans le ciel, ce serait des dirigeables pour nous canarder d’en haut. »
    « Ok, mais l’explosion va intervenir assez tard pour masquer la vue des ballons. Puis, il restera toujours la puissance de feu du Couperet. »
    « Je suppose que Ragnar a un plan. Puis on a le Moby Dick en soutien, pour infiltrer le convoi. »
    « Ok, mais je veux tenter quelque chose. Je reste sur le navire. »
    « Si ça te chante camarade. Je n’ai pas le temps d’essayer de te convaincre. Bonne chance. »

    Tous les barils de poudre et autres matières explosives étaient placés aux endroits clé pour offrir un magnifique feu d’artifice. De mon côté, je rassemblai ce dont j’avais besoin. Avant que les derniers ne quittent le pont, je leur demandai de charger tous les canons et de les pointer vers l’avant. Moi pendant ce temps, je rassemblai des draps dans des cuves métallique à l’avant et à l’arrière du navire, j’y rajoutai du sel de cuisine et un peu d’huile. Le temps que j’en finisse les derniers membres d’équipage sautaient à l’eau.

    Je me retrouvais donc à la barre du navire qui avançaient toute voile dehors droit sur le piège de la marine. J’étais seul à bord et je fendais des flots relativement calmes. Le roulis fit tomber la pièce d’or porte bonheur que le navigateur avait oublié dans la précipitation. Alors que je me penchais pour la ramasser une balle atterrit la où ma tête se trouvait quelque instant plus tôt. Je ramassai la pièce, me sentant plutôt vernis sur le coup. Je déployai aussitôt mon haki de l’empathie pour essayer de repérer celui qui venait de me tirer dessus. Je repérai mes alliés que j’avais quitté il n’y a pas si longtemps. A la limite de ce que j’arrivais à ressentir devant moi, je percevais l’agitation de la marine. Je me rendis compte qu’instinctivement, j’étendais mon observation dans le même plan que moi. Je faisais abstraction de ce qu’il y avait au-dessus et sous moi. Souvent c’était des animaux qui occupaient ces positions-là. Il me fallut quelques instants supplémentaires pour détecter des présences dans le ciel. Mais il restait flou néanmoins. Je serais bien incapable d’en viser un. J’avais affaire à de sacrer tireur, là.

    Je ne pouvais pas dire combien ils étaient dans le ciel, mais l’instinct meurtrier aiguiser du chasseur au moment du tir était perceptible, contrairement à leur projectile. Cette information, me permis de me mettre en route et d’éviter un deuxième tir. Je me ruai vers la porte en acier du poste de pilotage et l’arrachai de ses gonds. Il était temps d’allumer les fumigènes maison. Je sautai sur le toit pour bouter le feu au premier baril. J’eus le temps d’y jeter une allumette avant le tir suivant qui perça mon baril. Vu le temps entre les tirs, soit il n’y avait qu'un sniper, soit un seul d’entre eux pouvait me viser d’aussi loin.

    Continuant d’avancer toute voile dehors sans plus personne pour maintenir le cap, je me rapprochais malgré tout, assez vite de l’Alice Couperet et ses jolis ballons. J’étais au milieu du pont quand trois tirs partir coup sur coup. Je levai aussitôt la porte au-dessus de ma tête et le métal sonna trois fois. J’étais maintenant à portée pour plus de tireur. Avant de mettre le feu au fumigène avant, je jetai un coup d’œil rapide à la longue vue vers ma cible et ses moyens de défenses. J’aperçus ainsi un nombre indécent de canons et surtout un canon bizarre comme je n’en avais jamais vu. Les dirigeables, eux, volaient dans le ciel en partie caché par des nuages bas. Soudain, la longue vue explosa. Une balle était passé à travers la porte comme dans du beurre. Mon bouclier de fortune ne ferait pas long feu, si je restais immobile. J’allumai donc le deuxième fumigène et commençai à courir en zigzag sur le pont.

    Je n’avais aucune idée de si j’étais à distance pour commencer à tirer au canon, mais je n’avais plus le temps de tergiverser. Ni de viser non plus. Ramassant un boutefeu pour aller plus vite, je commence à allumer les mèches à la suite, sans viser, sans regarder si je touche quelque chose. Juste pour donner l’illusion qu’il y a des gens avec moi. Pendant ce temps, ma porte se change en passoire. Je suis obligé de plonger dans la cale pour aller chercher la porte similaire qui ferme la sainte barbe.

    Les tirs venus du ciel passent à travers le pont et moi je n’ai pas la place pour me mettre sous la porte. Je me retrouve avec plusieurs estafilades. Ce qui est vraiment bien payer. Je suis en train de galérer avec ma porte aussi grande que le couloir dans lequel je veux courir quand l’impact d’un premier boulet ébranle tout le navire. Plus de temps à perdre. Il va quand même finir en charpie, du coup je me propulse à travers le pont emportant ma porte avec moi. De retour à l’air libre je vois une pluie d’acier qui se dirige vers moi. Les snipers deviennent le cadet de mes soucis et mon bout d’acier ma seul défense contre eux.

    Je reprends ma course effrénée, récupère le boutefeu qui par chance brûle toujours. Je boute le feu aux cinq derniers canons. Voilà qui est fait, il temps de passer à la deuxième partie de mon plan. J’arrive à la tourelle du navire quand celui-ci commence à partir en morceaux. Pas le temps d’ajuster la tourelle, je plonge dedans. Les pieds posé sur le boulet de calibre 18. La porte qui ne rentre pas, mes bras tendus qui la tiennent et le boutefeu lâcher sur la mèche longue que j’ai fait installer. L’explosion doit avoir lieu dix seconde après l’allumage. Alors, je compte.
    10 …
    9
    Haha, la tête du canonnier quand je lui ai demandé de mettre une mèche longue sur le canon de la tourelle.
    7
    Comment-ça, il n’y a pas mèche sur ces modèles-là?
    5
    Débrouille-toi, il m’en faut une.
    3
    Ok, je fais ce que je peux.
    1
    Yukishiki wall avec les pieds.
    Explosion ! Explosion, j’ai dit.
    Merde et s’il n’avait pas réussi à mettre la… Booom !

    Haaaaaaaaaaaa! Bon, ça y est, je vole. La porte prend le vent, mais aussi une jolie petite grêle d'acier. Je ne vais pas la jeter tout de suite. Est-ce que je vais dans la bonne direction au moins ? Bordel, je suis bien désaxé quand même. Je jette un coup d’œil au navire que j’ai quitté un peu plus tôt. C’est un vrai gruyère maintenant. J’y vois des flammes, il ne devrait plus tarder à exploser. Je reporte mon attention sur le Couperet et son énorme canon rotatif. Soudain, une douleur à l’abdomen me fais lâcher mon bouclier de fortune. Une de leur balle vient de me transpercer avec tellement de facilité que la blessure devrait être propre. Il est temps que je passe à l’action. Avec mon Yukishiki Wing, je prends appuis dans l’air et me dirige vers le navire et ses prisonniers à sauver. Je dégaine mon sabre, prends un autre appui pour partir en vrille et balance une lame d’air sur leur gatling géant.

    Sauf que comme je suis en chute libre, ben rien n’arrête la vrille. Du coup, je me dis qu’il n’y a pas copain tout près, normalement et balance trois autres lames d’air de moins en moins puissante, sans viser. Ben oui, après plus de cinq tours sur moi-même en dix secondes, je commence à avoir la tête qui tourne.
    Spoiler:


    Convoi 10: Alice Couperet 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 10: Alice Couperet Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 10: Alice Couperet Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


    Dernière édition par Yukikurai le Lun 12 Avr 2021 - 19:40, édité 1 fois
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    Un peu à l’écart de l’Alice Couperet, un navire énorme stationnait depuis un moment. Aaronys cria un ordre à sa vigie, quelques mètres au-dessus de lui. Le navire de transport de prisonnier était en vue, et il y avait déjà du monde à la fête d’après les dire de son membre d’équipage. Venant de South Blue, ils avaient fait demi-tour pour le convoi. Ils comptaient bien réussir leur mission, surtout le capitaine.

    On met toute voile dehors et on profite du fait que des abrutis foutent le bordel pour récupérer le prisonnier. Tous ceux qui se mettent en travers de notre route, vous lui refaites le portrait, est-ce que c’est clair ?

    Les cris des centaines de membres de l’équipage se répercutèrent haut dans le ciel. Certains faisant plus de quinze mètres, comme le capitaine du navire. Quelques instants plus tard, le bâtiment faisait marche vers le convoi, le but était simple, libérer la cible et partir, leur patron avait été clair, il ne devait rien lui arriver. Et vu les pavillons, il semblerait que ses anciens collègues étaient dans le coup, pas un souci.

    Capitaine ! Ils semblent lancer une attaque suicide, un navire de guerre s’approche dangereusement de l’Alice Couperet ! Qu’est-ce qu’on fait ?

    En formation de combat ! Je m’occupe de l’attaque suicide, quant à vous, vous vous occupez des dirigeables. Il semblerait que la situation soit à notre avantage. Il se tourna vers quelques géants. Et vous, vous attaquerez depuis le bas, personne ne doit toucher à ce navire de la marine à part nous, vous coulez n’importe qui, qui s’approcherait trop.

    L’équipage beugla une fois encore pour montrer son accord. Une dizaine de géants sautèrent en route pour plonger dans l’eau et saper les bateaux depuis le bas. Que la marine ait des renforts ou que la révolution leur mette des bâtons dans les roues, rien ne passerait. Néanmoins, l’idée de voir le Couperet finir en copeaux de bois à cause de ces kamikazes ne plaît pas à Aaronys. Il ne sait où se trouve sa cible et elle pourrait être blessé dans l’explosion.

    Baba, tu prends la voie des airs, détruis-moi ces dirigeables, je m’occupe du souci qu’on a.


    Pendant que Saulo se transformait et prenait de la hauteur, le capitaine prit un boulet de quatre mètres de diamètre et l’envoya de toutes ses forces, renforcer par le haki de l’armement. Il vola à toute vitesse avant de s’écraser dans la coque, le bâtiment commença à s'enfoncer dans les eaux. Deuxième salve, sauf que cette fois, les boulets ne visaient pas le plan des révolutionnaires, mais plutôt les dirigeables. Deux ou trois calibres comme celui que venait d’envoyer le commandant volèrent haut dans le ciel.

    Le plan était simple, ils éperonnaient l’Alice, récupéraient la cible et repartaient. La révolution et les autres emmerdeurs, ils les laissaient sur place et ceux qui se mettaient en travers de leur chemin finiraient noyer, ou mieux, manger.

      "C’est parti!"

      Me voilà donc en train de suivre Red en usant du geppou et du soru. Il n’a pas besoin de m’expliquer comment, je comprends bien que son attaque a pour but de couvrir notre avancée. Je m’emploie donc à bien marcher dans ses pas. Enfin, autant que faire se peut, vu qu’on évolue dans les airs. J’entends claquer des coups de feux, ça m’inquiète. Heureusement la technique de mon complice fait bien son office et nous arrivons indemnes aux abords du dirigeable le plus proche. Quand soudain un projectile arrive en sifflant et pulvérise notre cible.

      "Nom d’une biscotte!" siffle-je entre mes dents.

      ***

      A bord des zeppelins, la riposte se met déjà en place. Ignorant totalement Red et Jeska qu’ils n’ont pas vus derrière le vortex de ténèbres, les snipers se focalisent sur la surface de la mer. Et si le navire qui les a assailli est hors de portée de leurs armes, ça ne le affole pas pour autant. En effet, chaque ballon est chaperonné par un pacifista. Les machines se mettent en branle bas de combat et arrosent d’un feu nourri l’importun. Les boulets envoyés afin de détruire les dirigeables sont anéantis en vol, et l’ennemi qui s’est envolé à leur rencontre est mis en grande difficultés. Pire même pour le nouvel assaillant, son navire est à portée des lasers des robots gouvernementaux. Qui ne se privent pas pour répliquer. La Marine tient à conserver sa supériorité aérienne, n’en déplaise aux fauteurs de troubles.

      ***

      C’est ainsi que le rouge et moi-même nous retrouvons à rebondir dans les airs sans que personne ne prête attention à nous. Immédiatement on file à l’abordage du premier ballon venu. Les tirailleurs sont bien surpris, mais je ne leur laisse pas le temps de réagir. J’exhale un épais nuage gris de gaz soporifique. Et c’est aux tireurs d’élite de tomber comme des mouches. Bien évidemment mon poison n’agit pas sur le pacifista.

      "Apparemment les pacifistas ont fort à faire avec la nouvelle menace. Ce serait sans doute plus judicieux de le laisser en place le temps qu’ils nous en débarrassent, non?"

      Je toune mon visage vers mon compagnon d’armes en attendant son approbation. Sans oublier d’ajouter sur le ton de la,conversation.

      "Oh, et je peux de nouveau utiliser mon fruit."
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      Une mission en duo avec Ragnar, cela faisait longtemps... Je peux difficilement dire que Parisse était une mission en binôme, vu que chacun était un peu dans son coin tout le temps, même si je veillai sur ses arrières, tout en enquêtant à gauche à droite.
      Après, partir d'une île corrompue par un membre du Cipher Pol et se remettant doucement d'une guerre civile, pour sauver un camarade révolutionnaire d'un convoi militaire juste après... Je travaille pas mal contre le Gouvernement Mondial en ce moment...

      Cependant, plus j'en apprends sur le contenu du convoi et ses forces armées et plus je me dis que j'ai encore du mal à trouver ma place dans ce conflit, tellement je suis bien vite dépassée mentalement... C'est énorme comme protection! J'avais entendu brièvement parler de ces "Pacifistas", des robots géants pouvant tirer des lasers et massacrer tout autour d'eux... mais à coté, il doit aussi y avoir des cuirassés, des canons, des troupes lourdement armées...
      Bon, c'est clair que l'on ne peut pas se préparer au départ d'un convoi des semaines à l'avance, mais là, partir avec si peu de bateaux contre cette armée... Je vais vraiment devoir me renseigner sur les renseignements révolutionnaires, voir comment ils gèrent leur travail, savoir si on pouvait être informé plus en avance de ce genre de choses ou pas...

      J'ai laissé mon équipage à Parisse, pour qu'ils aident aux réparations, préférant éviter de les emmener dans une mission-suicide et je me contente de rester dans l'ombre de Ragnar, en attendant d'en savoir plus sur son plan.
      Pianotant nerveusement du pied gauche accoudé au bastingage, je tire une longue taffe de cigarette, voyant les combats débuter au loin. Je hausse un sourcil, en voyant des masses imposantes au loin, semblant sauter d'un bateau lointain, dont je n'arrive pas à distinguer le pavillon.
      Je tourne la tête vers mon capitaine, qui parle tout naturellement, pour parler d'assaut sur les engins volants plus loin sur le champ de bataille.

      - D'accord capitaine, on est partis.

      clairement, je dois mettre mes appréhensions de coté et me concentrer sur la mission: on ne peut pas se permettre de perdre du temps sur ce convoi, les cibles à libérer pouvant se faire abattre à tout moment, juste pour que l'ennemi nous fasse échouer notre mission au dernier moment.

      J'ouvre un livre accroché à ma taille par la ceinture, pour que mon capitaine utilise son Logia pour s'infiltrer dans les pages, pour être facilement transportable.
      Déjà qu'utiliser mon Cloche-Air va m'épuiser après cette longue montée, si je dois en plus me traîner le gros gabarit de Ragnar sur le dos, je vais m'écrouler avant même d'arriver sur le dirigeable.

      Lorsque le capitaine est installé dans le livre, je générer les bulles d'air comprimé sous mes pieds renforcés au Haki de l'armement, les faisant détonner pour m'élever au ciel. Le regard hameçonné par le dirigeable, restant fixée sur le fait qu'il y ait des tireurs d'élite en haut, je me concentre pleinement dessus, pour éviter au mieux les tirs, tout en gérant les Cloche-air.
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      De gigantesques boulets de canon déchirèrent le ciel, écrasèrent un dirigeable en plein vol, déchiquetèrent une îlot de nuages. Puis ils explosèrent, éclatèrent en une pluie de shrapnel qui ne manquerait pas d’endommager d’autres ballons, ou à défaut leurs occupants.

      La décharge fut détonante, le ciel hurla et le pauvre Jack enfonça un peu plus sa tête dans son grand chapeau pointu. Il n'osait pas crier, il était paralysé. Qu’était-il en train de se passer ?
      Le tonnerre se faisait entendre sans orage. Le monde avait-il arrêté de tourner ?

      Raphaël le serrait contre lui de toutes ses forces, éperonnait l’oiseau de neige comme un dément. Il devait s’éloigner le plus loin possible. Le plus vite possible. Il serrait les dents, sa bouche était pâteuse, il n'arrivait pas à parler. Seulement à s'insulter, intérieurement -qu'est-ce qu'il foutait là putain-  gardant juste ce qu'il fallait de noms d'oiseau à adresser à sa bonne étoile. Encore en grève de toute évidence.

      "ALLEZ MON BEAU, JE SUIS SÛR QUE TU PEUX ENCORE POUSSER !"

      Ils n'allaient pas assez vite. Son cœur haletait. Il avait peur.
      Pas pour lui.
      Pas pour sa vie.
      Mais pour un gosse qu'il avait eu la mauvaise idée de traîner là.

      Ses traits se froncèrent.

      De nouveaux navires apparaissaient à l'horizon et les boulets explosaient à présent à mi-vol, arrêté par un déploiement de Pacifistas qui déjà renforçaient les positions de l'Alice Couperet et protégeaient plus efficacement les tours de garde aérienne. Les rafales de laser et d'air sous pression vinrent se rajouter aux échos de la bataille navale. Le vert se retournait brusquement, cherchant à garder un cap qui l'éloignerai de ce chaos mais ne pouvant s'empêcher de chercher à comprendre. Il n'avait aucun mal à reconnaître les vaisseaux de la Marine, pas plus que leurs armes cybernétiques, en revanche c'est les autres partis qu'il avait du mal à identifier. Disparates, venus de toutes les directions, semblant poursuivre des objectifs différents et se tirer les uns sur les autres. Impossible d'enregistrer toutes les informations, encore moins de les analyser.

      Sauf que...

      "RAPH' !"


      Baba « Giant » D. Saulo
      Ex-As de la Révolution, membre de la Food Chain
      et accessoirement Griffon de 15m d'envergure


      "PUUT-"

      Tirant à s'en déboiter les épaules sur les liens de cuir qui lui permettaient de diriger sa monture, Raphaël prit un virage sec. Devant lui une montagne, ou plutôt l'expression monstrueuse de ce qu'aurait pu être une montagne si elle avait été pourvue d'ailes. C'était une énorme bête ailée, élancée comme un fauve et à peu dire cinq fois plus grand que la chouette harfang qu'il chevauchait, c'était un griffon de la taille d'un géant. Couvert d'une armure de plaques et pourvu de deux prothèses métalliques qui lui servaient de pattes avant,  elle s'était arrêté un court instant dans son vol pour les avaler d'une becquetée.

      "JACK, S'IL Y A LE MOINDRE RISQUE QU'ON AIT CUEILLI DES PLANTES HALLUCINOGENES, C'EST LE MOMENT DE LE DIRE ! C'EST QUOI CA ?!
      - Je...
      - ELLE VEUT PAS NOUS LÂCHER, ACCROCHE-TOI !"

      La chouette couina alors que le bec gigantesque claquait encore à quelques reprises derrière elle, semblant s'amuser de ses proies. L'aspirant archéologue s'exerçait à la rendre la plus calme possible. Pour lui, c'était déjà trop tard.  

      Un tonneau, une vrille, Jack collé à lui avec le bras droit qui tenait les rênes, Raphaël enclencha de son autre main les mécanismes de son Climat Gloves. Sa main gauche gantée se clona en dix identiques copies et, toutes entraînées par la puissance du vent, les invocations vinrent éclater contre le flanc et les ailes du grand rapace; libérant au passage la tension dans laquelle elles avaient tenus captif, un court instant, des courants d'air.  

      L'attaque climatique frappa la bête mythique dans des directions contraires, perturbant son vol et la percutant assez pour permettre à ses proies de prendre un peu d'avance.

      Au grand damn de Raphaël, ils rebroussaient chemin et se dirigeaient tout droit vers les dirigeables.

      "Hmpf ! PAS MAL ! Ca tape plus dur que leurs pauvres balles en granit marin... Je suis bien trop gros pour que ces munitions ridicules ne m'affectent. POUARF !" gronda le griffon qui n'était d'évidence pas qu'une bête affamée "Vous m'amusez ! Et quand je m'amuse... " les ailes de l'oiseau de proie se remirent à battre à pleine puissance, son corps était non seulement énorme mais également parfaitement entraîné au vol "J'AI FAIM."
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      Ragnar saisit sa longue-vue et observa des nouveaux arrivants. Il reconnut aisément Anderswag, qui avait participé à la libération de Jonas Mandrake sur Jotunheim. Quel plaisir de le revoir, pensa-t-il en esquissant un sourire. Il y avait également un équipage de géants qui ne présageait rien de bon, car Aaronys fut gentiment renvoyé chez par ce même Mandrake, autrefois. Ragnar pouvait être considéré comme une personne atteinte de démence, Aaronys l’était encore plus. L’un des géants se transforma en faucon et se mit à la poursuite d’Anderswag et sa chouette. Je ne sais pas ce qu’il fout ici, mais il doit être heureux, songea une nouvelle fois l’Atout.

      Autres invités, presque devenus des inséparables, Red et Jeska, encore en train de s’envoyer en l’air. Le représentant des armées révolutionnaires se demandait naturellement ce qui pouvait amener ici ces deux-là. Certainement la volonté de reconstruire une armée pour l’objectif commun. Pas bête. Toujours sympathique de bosser avec ces deux-là, se dit le révolutionnaire en ressassant le dernier convoi. De toute évidence, ils étaient à chaque rencontre un peu plus forts, renaissants progressivement au fil des jours.

      Son den-den sonna. Il s’agissait de Canaille.

      - La situation est sous contrôle, mentit l’Atout. Yukikuraï est actuellement sur le navire de guerre. Oui, tout seul, comme un grand. Je file m’occuper des dirigeables avec Kardelya. Tu pourras agir au signal.

      Quel signal ? Canaille n’eut même pas le besoin de demander, elle savait qu’elle obtiendrait un signal quelconque. L’Atout se retourna vers Suelto et Yami.

      - Gardez-moi un œil sur les géants, là-bas. Tenez-moi informé de chaque mouvement. Je ne les sens pas du tout.

      Ragnar se liquéfia et s’intégra dans chacune des pages du livre, sous forme d’écritures et de dessins, que tenait son Excuse. Elle rangea le bouquin et se mit à décoller une puissante et vive impulsion. La technique de déplacement aérienne de sa camarade lui rappelait évidemment le geppou des agents du gouvernement. C’était d’ailleurs ainsi que se déplaçaient les deux pirates cités plus tôt. Les balles des snipers fusaient. À vrai dire, ils tiraient de tous les côtés tant il y avait de cibles autour d’eux. Grâce à son mantra, Ragnar pouvait aisément anticiper la trajectoire. En temps normal, il les aurait bien encaissées, sauf que celles-ci n’avaient pas l’air d’être des balles ordinaires. Kardelya pouvait ainsi manœuvrer dans les airs avec les indications de l’Atout.

      Arrivée à hauteur des tireurs, Kardelya se contenta de retirer le livre de son encoche et de le balancer sur les snipers qui la tenaient en joue. L’objet passa par l’une des fenêtres de tir. Dubitatifs dans un premier temps, ils regardèrent le livre qui, d’apparence, n’avait rien de particulier. Mais quand celui-ci s’ouvrit, ils regardèrent, un peu penauds, avant de braquer leurs fusils de précision dessus. Hélas, les plus proches ne purent réagir à temps, des piques fins et solides sortirent du bouquin avec vitesse et transpercèrent les pauvres hommes.

      Pour l’heure, les éléments les plus gênants représentaient ces dirigeables armés de tireurs d’élite, eux-mêmes armés de balles en granit marin. Il fallait les éliminer le plus rapidement possible pour soulager les soutiens en mer. Othar, Cendre et Bernadette étaient encore à l’arrêt. Ils attendaient que la voie soit libre. À l’intérieur, c’était une boucherie. Ragnar était sans pitié et s’occupa d’éliminer chaque être vivant à bord. Cependant, ces hommes étaient expérimentés et n’allaient pas abandonner aussi rapidement. Deux lignes d’un bout du couloir et de l’autre se formèrent avec des hommes qui visaient déjà le révolutionnaire. Quelle réactivité, constata l’Atout.

      - Appelez le Pacifista, dit un homme.

      Le cyborg devait certainement se trouvait à l’extérieur. La priorité était d’abord le nettoyage de ce lieu. À sa droite, Ragnar remarqua la porte d’une cabine. Il entendait d’autres soldats arriver entre deux cabines. Tandis que les deux lignes commencèrent à tirer, il plongea en défonçant la porte pour esquiver les balles. Lorsque certains pressèrent le pas pour tirer sans réfléchir dans la cabine, ils tirèrent dans le vent car elle était vide. Le révolutionnaire s’était faufilé sous le plancher grâce aux propriétés de son fruit. Il réapparut au dos d’une des lignes, transforma immédiatement son poing en une énorme masse d’encre solidifiée au haki, qui s’écrasa violemment sur tous ses soldats qui n’eurent le temps de réagir.

      La masse se liquéfia pour voiler la présence du révolutionnaire, en-face de la seconde ligne qui tira à tout va, mais quand le voile tomba, il n’y avait que leurs camarades inconscients. Les tireurs d’élite restants hurlèrent, se demandant ce que foutait le Pacifista. Il était retenu par quelqu’un d’autre et Ragnar sourit. L’Atout enchainement de soru pour se déplacer jusqu’au cœur des survivants qui s’étaient mis en cercle. Il dégaina ses deux dagues et laissa parler sa soif de sang. Ce fut une véritable boucherie. Des têtes volèrent, des membres découpés, des corps délabrés par des coups violemment mais peu précis. À la fin, il ne restait plus que lui au milieu de tous les cadavres. Il était couvert de sang. Il remarqua néanmoins quelques éraflures sur le haut de son corps. J’ai manqué de vigilance, constata-t-il avec regret. Après un court de temps d’observation, il s’avança à pas lents en direction de la cabine du pilote. Son mantra lui indiqua que le pilote l’attendait avec son arme à feu, prêt à tirer dès lors que la porte s’ouvrirait.

      La porte s’ouvrit. Le pilote tira immédiatement. Il n’y avait malheureusement pour lui personne. Seule une dague vint s’enfoncer entre les deux yeux. Le corps tomba quelques instants plus tard sans même connaître l’identité de son tueur. Ragnar aux commandes, il était prêt à agir mais attendait le signal de son Excuse. Il espérait que tout se passait bien pour elle. Elle avait cependant toute sa confiance. Kardelya était son Excuse et ce n’était pas pour rien.



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      Après avoir reçu ses ordres, Canaille se dirigea vers le poste de commandement, faisant le chemin inverse qu'elle venait d'effectuer. Sur la route, elle croisa quelques soldats qui jouaient aux cartes, se détendant avant l'offensive, d'autres lisaient ou bien dormaient à qui mieux mieux. Elle s'installa sur le fauteuil en face du sonar, qui donnait la position des objets qui se trouvaient aux alentours, dans la mer. Une forte activité subaquatique semblait arriver à toute vitesse sur l'objectif de Canaille et des siens. Elle fronça un sourcil en voyant de nombreux points apparaître et se déplacer à une vitesse hallucinante sur le bateau marine.

      Ils étaient suffisamment profond pour échapper à n'importe quelle attaque, qu'elle soit aérienne ou bien marine. Mais ils n'étaient pas du tout prêt à affronter une cohorte de géant assoiffés de violence et de combats, qui venaient affronter n'importe lequel de ceux qui croiseraient leur route, quelques soient leur objectifs ce jour là.

      Il s'agissait de s'écarter, ou de combattre. Mais Canaille, elle, ne savait pas encore ce qui l'attendait. Elle était à l'affut du signal, qui venait toujours pas. Cela dit, la situation avait changé, et peut être que le signal ne viendrait jamais de ce fait. Elle regarda ses officiers de bords, qui semblaient tous pendus à ses lèvres.

      Elle n'avait jamais commandé qui que ce soit de sa vie, bien qu'elle ne manquât jamais de compétence, les premières fois sont souvent difficiles ; Celle la ne l'épargnerait sans doute pas non plus.

      - J'vais sûrement le regretter, et vous aussi, mais on monte et on rejoint la fête ! On est juste en dessous de l'objectif, je compte sur vous pour l'harponner comme prévu. Elle montra son pouce, signe qu'elle avait confiance en eux. Après tout, en avait-elle vraiment le choix ? Elle se remit droite sur son siège après avoir saluer d'une petite révérence de la tête. L'esprit d'équipe, et le leadership dont elle était doté lui insufflait ce geste qui lui permettait de s'assurer que tout le monde soit bien à cent pour cent.

      Canaille attendit que l'appareil entame sa montée vers le niveau de la mer pour prier tout les dieux qu'elle connaissait par ses nombreux voyages, et ballotages de propriétaire en propriétaire. Elle avait une certaine culture, et des compétences bien à elle. La conduite d'un sous marin n'en faisant pas partie, elle ne pouvait que prier pour qu'ils y soient encore en vie après la manœuvre.

      - Harponnage, s'il vous plait ! Lança-t-elle quand elle vit le niveau qu'ils avaient atteint, la manœuvre leur permettant de s'assurer un abordage aisée. Un harpon fut envoyé par la salle d'armement, et fusa sur le navire. Il toucha, et Canaille ne put retenir une exclamation de joie. Ils n'avaient plus qu'a remonté, et guidés par ce fil d'Ariane, ils pourraient aborder le navire par le dessous. Elle donna l'ordre qu'ils devaient continuer à monter, et l'ordre fut respecté derechef. Arrivé à une dizaine de mètre du navire, le sous marin n'avança bientôt plus, comme coincé dans quelques choses. Des lumières rouges et des sirènes retentirent quand la coque commença à fissurer, comme prise dans une main de géant.

      Ce qui était littéralement le cas.

      - Tout le monde en tenue de combat aquatique, et que ça saute, on va tenter une sortie ! Qu'ordonna instantanément Canaille, attrapant la bulle d'air liquide qui se tenait sous son siège. Elle plongea la tête dedans, et passé la désagréable sensation de se noyer, se retrouva englobée d'air pur. L'eau commença à affluer dans le cockpit, mais les hommes furent bientôt tous prêts à partir à l'assaut de ce qui attaquait le navire. Appuyant sur un bouton, Canaille ouvrir un sas à l'arrière du sous marin. L'eau afflua litres par litres, comme au compte goutte, avant de recouvrir entièrement les hommes et la révolutionnaire avec.

      L'eau glacée ne la surprit guère, mais la puissance des courants et la pression marine fit le reste. Elle eut presque le souffle coupée en pénétrant dans la mer par le sas. Tandis que le sous marin commença à couler, elle sortit en battant des pieds de la carcasse qu'un géant détruisait concisément.

      Elle fit signe au groupe de continuer la mission, et se mit en quinconce du groupe et du géant, les protégeant au péril de sa vie. Le géant battit des pieds, et la rejoignit en quelques instant, la prenant à partie.

      Elle sortit une première lame de son fourreau.
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      Après avoir projeté le livre contenant Ragnar par un hublot, je me faufile vers l'arrière du dirigeable, restant quelques instants là-bas, attendant que le capitaine fasse... ce qu'il sait faire de mieux...
      J'entends rapidement des bruits de combat et des bruits de pas précipités, ainsi que des cris divers et variés, mais clairement paniqués.

      Après que ça se soit calmé, je défonce un hublot et me faufile à travers, pour arriver dans une pièce vaste et surtout vide, avec des cuves à gauche à droite et plusieurs machines dont j'ignore complètement l'existence et la fonction. Je n'avais jamais vu ça de ma vie...
      En posture de combat, j'observe prudemment les environs, voyant finalement une porte entrouverte à l'autre bout de la pièce et des râteliers vides à coté.

      Je sursaute lorsque j'arrive au milieu de la pièce, entendant alors un faible "bip" sonore émanant d'une machine devant une grande cuve couverte de givre.
      Intriguée, je m'approche du bloc de métal parcouru de boutons et de leviers, voyant une inscription sur un écran: ACTIVATION PACIFISTA DANS 5 (...) 4 (...)

      J'ai à peine le temps d'enregistrer cette inscription dans mon esprit que le décompte arrive à zéro et j'entends un grondement métallique devant moi et lorsque je lève les yeux vers la cuve de plus de trois mètres... je bondis en arrière, en voyant deux points blancs lumineux luire à travers le verre.
      Un sifflement se fait entendre et de la fumée blanche sort d'un peu partout, alors que la cuve se baisse peu à peu, révélant une silhouette massive de près de trois mètres.
      D'apparence humaine avec un torse massif et des cheveux ébouriffés, un homme immense aux yeux uniformément blancs baisse la tête vers moi, ses yeux luisant en rouge et une voix métallique et profonde se fait entendre:

      - IDENTIFICATION DE LA CIBLE (...) KARDELYA KOSHIN - REVOLUTIONNAIRE - PRIME: 35 000 000 BERRYS (...) À CAPTURER MORTE OU VIVE

      Que... qu'est-ce que c'est que cette chose?!? Et... C'est quoi cette lumière qui émane de sa bouche lorsqu'elle ouvre en grand cette dernière?!?
      Un rayon jaune lumineux et tiré soudainement sur moi et j'ai à peine le temps de me jeter sur le coté:

      - OUAH!!! HOY! TU AS GARDÉ QUE LE "MORT" À L'ESPRIT!?!

      Tout en hurlant sur cet ennemi, une violente explosion se fait entendre sur mon flanc et la chaleur se fait assez bouffante rapidement.
      Il pivote sa tête sur le coté, chargeant un nouveau rayon lumineux, bien vite tiré dans ma direction. Utilisant Cloche-Air, je bondis dans les airs et projette ensuite une boule d'air comprimé dans son estomac, le faisant reculer de quelques pas sous la détonation sonore de l'impact pressurisé. Dérangé à peine deux secondes, il reprend machinalement ses tirs de lasers sur moi, explosant tout autour de moi. Je me prend du shrapnel métallique dans le dos à quelques reprises, ainsi que des étincelles escarbilles; ce type met le feu petit à petit à cet entrepôt!

      En ayant bien vite assez d'esquiver ses tirs, j'utilise Cloche-Air pour me projeter au plafond, au-dessus de lui, générant mes balles d'air dans mes paumes de main, pour me projeter sur lui, couvrant mes jambes avec le Haki de l'Armement et les projetant vers sa tête, en un puissant dropkick propulsé.
      Le choc contre mes pieds et sa figure génère un puissant choc métallique, d'ailleurs un peu trop métallique pour un coup contre de la chair... D'ailleurs, il encaisse un peu trop bien à mon goût, alors que je ne vois pas son visage se couvrir de Haki de l'Armement et que son visage est à peine "tassé" par mon coup.

      Une lueur brille sous mes pieds et un tir me repousse en arrière, m'envoyant m'écraser lourdement au plafond, rebondissant sur ce dernier et m'écrasant au sol, avec un cri de douleur.
      Par réflexe, je roule sur le coté quelques fois, avant de me relever, esquivant deux autres tirs de laser, fonçant bien vite vers lui, décochant un coup de pied retourné renforcé au Haki dans son ventre, générant une balle d'air comprimé sous mon talon, pour la faire ensuite détonner et le repousser sous le choc.
      Le colosse repousse à peine plus que la première fois et il génère de nouveau un rayon de lumière dans sa bouche... Sa bouche! C'est ça!
      Visant sa bouche, je projette une grande balle d'air comprimé dans sa bouche, où se générait une balle de lumière et je la fais détonner dans sa bouche, déclenchant ma tempête de shrapnel. L'explosion de lames d'air dans sa bouche fait détonner le rayon au niveau de sa tête, dans une explosion brutale, le faisant tituber en arrière, un nuage de fumée couvrant sa figure.

      Ne comptant lui laisser aucun temps mort, je génère des balles d'air comprimé dans mes mains, les place en diagonale vers le sol et je me fais décoller et foncer vers lui, jambes renforcées au Haki de l'Armement vers l'avant.
      En stabilisant ma position avec mon Cloche-Air aux mains et accélérant vers le colosse, je décoche une multitude coups de pieds dans son estomac, le repoussant tout du long de la salle. Dès que je vois une lueur jaune émaner de sa bouche, je tire une balle d'air comprimé dans sa figure, pour faire détonner cette dernière, comme la première fois.
      Je finis par le plaquer contre un mur, qui grince peu à peu sous le poids du colosse plaqué tout contre, alors que je le presse fortement contre ce dernier, avec mes assauts multiples.

      Son corps gondolé à gauche à droite par mes brutaux coups de pied, l'ennemi ne peut plus rien faire, alors que le mur grince, se tord, craquelle... et il finit par éclater, se trouer, le colosse se faisant projeter dans le vide, moi à sa suite, emportée par mon élan. Je retourne à l'intérieur avec Cloche-Air, toussant et crachotant, alors que l'incendie généré par les rayons de lumière envahit la pièce. Je me précipite vers la porte de sortie et la referme dans mon dos, laissant l'incendie consumer la pièce.

      Le souffle court, l'adrénaline se calmant et laissant place aux douleurs dans mes cotes, après avoir été envoyé valdinguer au plafond.
      Sur la route, je vois pas mal de corps au sol, massacrés à gauche à droite, signe du passage de Ragnar.

      Je le rejoins au poste de pilotage, d'un pas un peu gauche et en sueur; j'ai forcé pas mal sur mes pouvoirs, pour repousser ce colosse à travers le mur.

      - Ah... Ca... Capitaine, le vaisseau est sécurisé?
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      Comme j'ai l'impression que ça se produit très souvent dans les parages de Ragnar, la situation dégénère à une allure folle. J'ai à peine le temps de féliciter Jeska pour ses pouvoirs retrouvés et l’impressionnante efficacité avec laquelle elle a neutralisé le dirigeable sous nos pieds que nous constatons que nous ne sommes pas les seuls à vouloir nous emparer de la maitrise des airs, et qu'un esprit fourbe de la brigade scientifique à décidé de truffer les dirigeables de Pacifista, dans une invention audacieuse de défense air-mer...

      Et la zone de calme de l'espace aérien devient soudain le cœur de la bataille. Trois rayons laser s'abattent des cieux pour tronçonner le navire bélier comme autant de monstrueuses scies, coupant l'avant du navire comme si ce n'était qu'un bateau de papier, ouvrant sa poupe en grand sur la mer et le faisant piquer du nez droit vers le fond bien avant qu'il n'atteigne sa cible. Un point pour la défense Pacifista. Reste à savoir combien de temps elle peut durer. Parce qu'un peu plus loin un robot de combat est violemment expulsé de son dirigeable, que le griffon géant qui vient de surgir au sein de la flottille volante profite de sa poursuite pour éventrer deux ballons au passage, envoyant deux autres machines tester leur étanchéité...

      Ça chie grave, et encore une fois il y a trop de camps dans le coin. Genre d'ou sortent ses deux piafs, et avec qui ils sont ?!

      Sous nos pieds le bruit caractéristique de l'armement principal d'une ses saloperies en train de charger nous prévient juste à temps pour que nous puissions changer de plancher, et pendant que nous sautons tous les deux en direction de l'aéronef le plus proche, celui que nous venons de quitter est tranché en deux dans le sens de la longueur par un rayon laser venant de la cabine, et que le robot se retrouve immédiatement en train de rejoindre ses autres potes déjà en train de chuter.

      Puissant mais pas encore au fait des subtilités du transport aérien j'ai l'impression. En tout cas j’espère que personne à la brigade scientifique n'a pensé à les équiper de bouées ou de quoi les faire flotter, ça se serait vraiment un sale coup pour la piraterie.

      Pas le temps d'atteindre un nouveau perchoir qu'un autre engin de mort nous repère, mais cette fois je l'ai vu le premier. Et frappant dans le vide devant moi, j'expédie dans sa direction une monstrueuse onde de choc, main de géant qui écrase le dirigeable, broyant structure et robot et l'envoyant vers la mer aussi facilement qu'une main humaine écrasant une mouche sur une table.

      Et sautant toujours sur un air que le Geppou rend sous nos pieds aussi solide que le sol, je fais jaillir autour de moi une série de billes noires de la taille de boulets de canons qui filent sur les dirigeables autour de nous, perforant les ballons de part en part en avalant tout ce qui y traine pendant qu'ils perdent de l'altitude. Nous laissant demeurer les plus hauts aux cotés du Griffon et de l'étrange animal qu'il a pris pour cible.

      -On se le chope Jeska !


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      Non mais! Ils sont malades! Que les mecs sur les dirigeables nous tirent comme des lapins, ça passe encore, on est des ennemis. Mais que les gars sur le bateau abattent leurs propres bâtiments volants sous le simple prétexte que nous sommes dessus, ça va trop loin! Je me donne un mal de chien pour éviter les pertes en utilisant un poison soporifique, et ces abrutis n'hésitent pas à faire feu sur leurs propres hommes dans le but de nous atteindre. La méthode, aussi pertinente soit elle, me révolte. Red peut voir, à mes poings serrés et à ma mâchoire crispée que je suis vraiment pas contente. Alors quand Red me propose de partir chercher une espèce de piaf géant qui en poursuit un autre, je réponds.

      "Non."

      Je me rend compte que ma voix sonne bien plus sèchement que je l'aurais souhaité. Alors je m'excuse.

      "C'est que ma sphère perceptive ne me permet pas d'appréhender mon environnement au delà d'une dizaine de mètres. Désolée. Je m'en vais sur le navire principal faire diversion le temps que vous en finissez avec la garde aérienne." Je marque une pause, j'ai oublié un truc important. "Oh! Et salue Ragnar de ma part!"

      Un sourire et je file en direction du navire principal. Il est loin, bien au delà de mes capacités de perception. Cependant, en me concentrant uniquement sur mon ouïe, j'arrive à déterminer approximativement sa position. C'est vraiment pas évident! Il va falloir que je m'entraîne d'avantage aux manœuvres aériennes. Mon problème n'est pas d'évoluer dans les airs. Mais de m'y diriger. Si je m'éloigne trop du sol, ça devient vite compliqué. Argh! Pas le temps de tergiverser! Des coups de feu claquent et je suis certaine qu'ils me sont destinés. Je change de direction, afin d'être une cible plus difficile à atteindre. Cependant, ça contrarie mon plan de vol et lorsque j'arrive enfin sur le pont, je suis bien plus fatiguée que prévu.

      Immédiatement, je couvre mes arrières avec un épais nuage de poison soporifique. Cette technique me permet d'un coté de neutraliser les ennemis les plus faibles et de l'autre de masquer la vue des plus costauds. J'offre à mes amis dans le ciel un brin de répit. Et à moi aussi d'ailleurs. Mais pas pour longtemps! Le sifflement caractéristique d'un tir de Pacifista à venir me glace l'échine. J'avais oublié que ces satanées machines disposent d'une vision thermique! Je me baisse au dernier moment et je sens que certains de mes cheveux ont été roussis au passage. C'est pas passé loin! Et d'un autre coté, ça me met hors de moi! Vous ne savez pas à quel point c'est pénible d'avoir des cheveux aussi long, soyeux et sans nœuds! Sans même réfléchir, j'attaque. Un puissant jet de poison sous pression renforcé au haki de l'armement part en direction de mon assaillant. La machine finit tranchée en deux. Comment j'ai su où il était? Aucune idée! Pourtant, je n'ai pas tapé au hasard. D'une façon que je ne m'explique pas moi même, sa localisation m'est apparue clairement dans mon esprit. Comme une évidence.

      D'ailleurs, je ressens deux autres présences. Leur démarche lourde et mécanique ne trompe pas. Il s'agit de Pacifistas. Et ne me demandez pas comment, je sais qu'il vont m'attaquer. Alors, je me hâte et je me place entre eux. N'écoutant que mon instinct, je m'écarte d'un soru juste au moment où les deux cyborgs font feu. L'effet est radical. Ils se détruisent mutuellement! L'explosion endommage le pont de navire en plus de dissiper un bonne partie de mon nuage de poison ! Mais ça je ne le réalise pas encore…

      Fière de mon coup, je me laisse aller à développer ma pensée à haute voix.

      "Ha ces Pacifistas, ils ont beau avoir une intelligence artificielle, ils ne seront vraiment dangereux que le jour où ils disposeront d'une astuce artificielle!"
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      Kardelya arriva, épuisée par son affrontement contre le Pacifista, mais cela faisait partie de sa formation. Elle annonça que le dirigeable était nettoyé. Pour la suite, l’Atout resta songeur quelques temps. Déjà, parce qu’il y avait bien trop de boutons sur ce tableau de bord. Ensuite, parce que la situation semblait se compliquer sur le cuirassé. De par les capacités de son fruit du démon, l’Excuse pouvait aisément manœuvrer dans les airs, ce qui n’était pas le cas de Ragnar. Dans la logique, ce serait plutôt à ce dernier de descendre aider le reste des troupes.

      Second point essentiel, une partie de son armée est en stand-by à l’abri des tirs ennemis. L’intervention de ces géants n’était certainement pas une aide pour leurs affaires, il fallait s’en occuper. Certes, ils faisaient du dégât, mais ils attaquaient surtout quiconque s’en prenait à l’Alice Couperet. Yukikuraï était seul à bord du cuirassé, face à la marine et aux géants qui commençaient à monter à bord. Après avoir rapidement réfléchi, l’Atout saisit son den-den et contacta Suelto Visconti, son homme demain. Il lui prévint de sa prochaine intervention et des ordres à transmettre aux trois As de la révolution, encore en retraits. Le révolutionnaire coupa.

      - Ma présence est requise ailleurs, Kard'. Je n'aurais qu'un seul ordre à te donner : élimine-moi tous ces engins volants, fit-il d'un air on ne peut plus sérieux. La manière de faire lui importait peu et c'était bien pour cela qui ne se fatiguait pas à lui donner davantage de consignes. Kardelya n'était son Excuse pour rien, elle savait parfaitement gérer ce genre de situation extrême. Peut-être bien mieux que lui, songea-t-il après un temps de réflexion.

      Pour permettre aux collègues d’intégrer le festival, il fallait d’abord neutraliser les tourelles et canons rotatifs à bord de ce foutu navire. Le haut gradé se leva de son siège, passa à côté de son Excuse en lui tapotant l’épaule avant de s’avancer vers une espèce de trappe au sol. Kardelya l’observa du coin de l’œil, se disant certainement qu’il n’allait pas faire ce qu’elle pensait qu’il allait faire, mais si. Il ouvrit la trappe, jeta un dernier regard vers sa camarade accompagné d’un sourire bête, puis se jeta dans le vide.  

      Il réalisa un peu tardivement qu’il se trouvait relativement haut. C’était la première fois qu’il tentait cette absurdité. Sauter dans le vide, sans parachute, sans moyen de ralentir sa chute. Se croyait-il tout permis ? Non. S'il n’était pas capable de survivre à cela, alors méritait-il peut-être de mourir. Il avala les mètres qui le séparaient du cuirassé à grande vitesse. Il semblait relativement serein malgré la situation. Ragnar n'était pas le genre à se lamenter de ses propres erreurs. Plus il s’approchait du moment de vérité, plus il souriait.

      Le résultat fut sans appel. L’Atout s’écrasa immanquablement au sol. Mais ce ne fut du sang, ni des membres réduits en bouillis qui envahirent le pont principal, mais bien un raz-de-marée d’encre. Plus rien l’instant suivant. L’encre disparut aussi vite qu’elle n’était arrivée. Cette intervention coupa la bataille quelques instants avant qu’elle ne reprenne. La réalité, c’était que Ragnar s’était occupé de deux tourelles rotatives à répétition avant de se rendre aux étages inférieurs. Son excès de confiance fut balayé d’un revers de main en constant les pacifistas en grand nombre, prêts à intervenir si quelqu’un tenter de s’introduire. Même une souris serait repérée avec toutes leurs technologies.  

      Parmi eux se trouvaient également quelques soldats de la marine. Bizarrement, les étages inférieurs étaient cette fois-ci bien mieux gardés que les autres fois. Cette configuration arrangeait Ragnar qui, pourtant, semblait réticent à foncer tête baissée. Ils sont certainement tous, ou du moins nombre d’entre eux, équipés d’armes renforcés au granit marin, pensa-t-il. Il était évident que s’il se faisait toucher, l’arrestation serait imminente. Terminés les marins qui jouaient aux cartes et pris par surprise. Ici, nous avions des hommes à l’affût et prêts à agir à tout moment. Ragnar ne comptait pas les sous-estimer.  

      Il dégaina ses deux dagues en décroisant les bras, balançant deux lames d’air sur les éclairages présents. Les soldats furent surpris et mais se mirent de suite en position. Ragnar à se déplaça à grande vitesse vers un attroupement de trois marins qu’il neutralisa en quelques coups de dagues. Les pacifistas dégagèrent alors de la lumière de leurs yeux. Leurs processeurs s’activèrent et tout s’enchaina très rapidement. L’Atout resta dans l’ombre des projecteurs à travers des courses rapides et surtout anticipées. Quand il aperçut les soldats enfiler des lunettes avec chromodials intégrés, il comprit que la discrétion était devenue inutile.

      Il esquissa un sourire et put faire ce qu’il maitriser le mieux. La guerre. Sans aucune stratégie ou autres réflexions stupides. Seule la mort lui importait à présent. Il se déchaina en enchainant des déplacements très rapides, un jumeau du soru, ainsi que des perforations chirurgicales. Certains pacifistas commencèrent à le reconnaître. Les machines bipaient de tous les côtés. Elles se mirent toutes à parler en même temps, identifier la cible aux millions de berries. Tout allait se complexifier dès cet instant. S’il parvenait à survivre à cette épreuve, il ne savait pas encore dans quel état.  

      - Cible repérée. Ragnar, Atout de la Révolution, prime évaluée à 450 millions de berries. Cible à neutraliser morte ou vive, répétèrent de concert la troupe robotisée.  

      Ragnar sentait la situation dégénérer. Avait-il perdu le contrôle ? Avait-il mal évalué la situation ? Très certainement. Mais tout n’était pas perdu. Au-dessus, et encore plus au-dessus, la bataille faisait rage. L’essentiel des forces attendait encore. Il comptait sur l’équipe sous-marine et Yukikuraï pour le soutenir et neutraliser les armes de ce cuirassé. Sur le pont principal, au-dessus de lui, il pouvait sentir les pas lourds des géants. Le révolutionnaire se retrouva sans prévenir au dos d’un marin qu’il poignarda. Ces camarades réagirent avec beaucoup de sang-froid en balançant un filet de granit marin. L’Atout le dégagea grâce à lame d’air.  

      Un tir retentit. Il voyait la balle arriver à l’aide de son mantra, il l’esquiva, mais bien trop d’informations étaient à traiter simultanément. Il s’essoufflait rapidement. Le nombre et la contrainte de son fruit du démon le mettaient grandement en difficulté. Alors qu’il manqua de peu de se faire harponner par un soldat, il dut parer le poing lourd d’un pacifista en renforçant son avant-bras au haki de l’armement. Il enchaina sur un puissant uppercut qui déforma le visage de l’engin qui s’écroula. Lui qui aimait le sang sentait également une tension qu’il n’avait pas ressenti depuis bien longtemps. Cette appréhension qui vous tapotait l’épaule en vous informant que votre mort était proche.



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      Les sapeurs géants remontèrent à la surface voyant qu’aucun bâtiment ne s’attaquait à la cible qu’était le convoi marin. L’un d’eux prit le contrôle d’une des tourelles et se mit à tirer sur les ballons au-dessus de l’Alice Couperet. Un griffon titanesque poursuivait un oiseau dans les airs, Baba se faisait plaisir et avait trouvé de quoi se caller une dent creuse.

      Yukikurai était en train de se battre comme un beau diable sur le navire prison quand un des membres des Food Chains s’interposa et bloqua sa lame.

      Tu iras nulle part petit homme. Tu vas partir, ce navire, il est à nous ! Il partit dans un échange musclé avec le jeune révolutionnaire, mais le jeune homme était plus doué qu’il ne l’avait pas pensé. Il se retrouva vite en difficulté et deux de ses collègues le rejoignirent pour lui donner un coup de main.

      Au loin, Aaronys beugle des ordres à son équipage, ils ne vont pas assez vite à son goût. Vous allez accélérer bande de mouettes vérolées ? Le prochain que je vois bâiller aux corneilles je le lance moi-même sur le bateau de la marine pour qu’il aborde en premier ! Est-ce que c’est clair ?

      Oui capitaine ! Tout le monde se mit au pas de course et à travailler deux fois plus vite. Quand le chef de Food Chain était dans cet état, il avait faim et personne ne voulait finir dans son estomac.

      Préparez le matériel, parez à l’abordage, on n’abîme pas la coque du navire, c’est bien compris ? Mais à l’intérieur, vous me trouvez la cible et vous la ramenez en vie sur le navire, quand ça sera fait, on repartira ! Maintenant, arrêtez de vous branler les couilles bande de tire-au-flanc et bougez-vous la couenne si vous ne voulez pas que je vous la grille !

      Des crochets furent préparés, les deux vaisseaux se rapprochaient, l’un de l’autre, le débarquement était pour bientôt.

      Dans les airs, il ne restait que quelques ballons, l’intervention de Jeska, Kardelya, Ragnar et Red avait fait des ravages dans leurs rangs, une poignée de ballons résistent cependant encore et toujours aux forbans. Les derniers n’allaient pas se laisser faire, deux pacifistas, des balles en granit marin et pour certains, le haki, ils comptaient bien descendre un des deux rigolos qui pensaient pouvoir rester dans les airs avec eux.

      Ils mirent en joue Kardelya et envoyèrent plusieurs dizaines de tirs de balles en roche marine ainsi qu’augmenter avec le pouvoir du renforcement. Les pacifistas ne furent pas en reste avec plusieurs tirs de laser simultanément. Le but, tuer la cible, si ça n’était pas le cas, la faire redescendre pour qu’elle rejoigne tout le gratin sur l’Alice Couperet. Ils devaient reprendre l’ascendant sur le ciel. Pour l’instant, les deux volatiles semblaient plus s’intéresser à l’un comme à l’autre qu’autre chose.

      Dans les niveaux inférieurs, Ragnar s’était enfoncé trop profondément, les gardes n’en était plus vraiment. Ils n’étaient que cyborg du gouvernement mondial, les prisonniers s’ils faisaient du grabuge, plusieurs modèles Hespéride se retournèrent en voyant arriver l’Atout de la Révolution.

      Ragnar Etzmurt, Atout de la Révolution, prime évaluée à quatre cent cinquante millions de berries, fruit du démon logia de l’encre. Cible à tuer de toute urgence. La cueillette est enclenchée.

      Plusieurs projetèrent de l’eau de mer à haute pression par leurs mains cybernétiques, plaquant le révolutionnaire sur le bois du navire. Les autres créations du docteur Vegapunk ne furent pas en reste, ciblant un des hommes les plus recherché de la planète avec leurs lasers. Ainsi que des filets en granit marin. Guerre était cerné par une vingtaine de pacifista, certains attendant derrière leur congénère pour ne pas gêner le combat. Les Hespérides faisaient bien leurs travails, ils sapaient les forces de l’utilisateur du fruit du démon avant de cueillir la tête.

      Il fallait bien ça pour stopper un des prisonniers Chuck M. Le système de défense du navire se fait en branle-bas de combat pendant ce temps, plusieurs dizaines de pacifistas de modèle 2.0 ainsi que Hespéride montent sur le pont. Quelques modèles 3.0 se glissèrent dans le lot pour renforcer les effectifs. Les autres arriveront dès qu’ils seraient finis de s’allumer.
        Les choses commencent sérieusement à tourner au vinaigre! Des géants montent sur le navire et commencent à s'en prendre à un petit homme. Son odeur m'est familière. Lors du dernier convoi, je crois bien qu'il était avec Ragnar. J'entends aussi des Pacifistas arriver. Il y en a vraiment beaucoup. Ca sent vraiment pas bon tout ça! Mue par mon altruisme légendaire, mais aussi, je dois bien l'avouer, par le désir profond de ne pas me retrouver entre le marteau et l'enclume, je me précipite vers Yukkikurai. Et, faisant fi des géants, je n'hésite pas à l'apostropher.

        "Hé, toi, t'es un ami de Ragnar? Viens vite avec moi, il faut vite le rejoindre! Le navire grouille de Pacifistas!"

        Je ne connais pas son nom, mais je grave en moi sa douce odeur de lavande, de neige fraîche et de limaille de fer. Contrairement à Ragnar, je ne peux me changer en liquide, et je doute que l'inconnu le puisse aussi. Alors, je charge mon poing droit de Haki de l'armement et je pulvérise une partie du pont. Assez pour que nous puissions passer à l'aise, mais pas suffisamment pour que les géants puissent nous suivre sans le détériorer d'avantage.

        Sans demander mon reste, je file dans le trou. J'espère que le jeune homme aura le bon sens de me suivre. Je laisse le pont aux géants, aux machines, et à leur bataille qui s'annonce homérique. Franchement, je n'ai pas très envie de sauver l'Atout. Mais… il a une place importante dans les plans de Red, alors… Heureusement pour moi, cet étage est plus calme, juste quelques soldats de la marine que j'endors avec un nuage gris de poison soporifique. Il faut dire que l'attaque des géants accapare toute l'attention des machines. Et je ne vais pas m'en plaindre. Je déteste ces saletés! Avec mon flair de limier, je suis l'odeur d'encre caractéristique du passage du révolutionnaire. Juste quelques planchers à perforer et...

        Me voilà à l'étage de Ragnar, et j'espère de tout mon cœur que le forgeron révolutionnaire m'a suivi. Car c'est pas joli à voir. L'Atout se fait arroser par des machines inconnues. Mais pas que, j'entends le bruit caractéristique des lasers qui chargent. Apparemment, j'arrive juste à temps! Ca sent le sang aussi, et je sais ce que ça signifie. Que ce satané imbécile s'est livré à un massacre dans les règles. Je serre les poings, mais le temps m'est compté, il faut que j'agisse vite. Car déjà, des robots se tournent vers moi. S'il est bien à mes cotés, j'ai la délicatesse d'avertir Yukikurai de ce qui va suivre.

        Je concentre au maximum mon poison dissolvant et j'en répands une grosse quantité sur le sol. L'effet est quasi-immédiat. Le bois fragilisé ne supporte plus le poids conséquent des machines et ces dernières se retrouvent précipitées l'étage en dessous. La violence du choc et les restes de ma toxine ont raison du plancher de l'étage inférieur. Et la dégringolade se poursuit inexorablement…

        Mais je n'ai pas le temps d'écouter la symphonie de la chute des Pacifistas. Je me précipite vers le malheureux qui semble mal en point. Je le charge sur mon épaule.

        "Allez, Ragnar, je te sors d'ici. Nos vies sont trop précieuses pour finir ici. Et tant pis pour les prisonniers." Après un court silence ma voix se fait dure, presque menaçante.  "Et ne comptes pas t'en tirer à si bon compte. Si on s'en sort entier, on avoir une discussion, jeune homme."

        Soudain, dans un craquement sinistre, la mélodie des machines qui tombent prend fin. Et un petit sifflement caractéristique indique que le cuirassé prend l'eau, faiblement, pour le moment, mais mon poison dissolvant risque de transformer malgré moi cet endroit en bombe à retardement.



        Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Dim 2 Mai 2021 - 14:50, édité 3 fois
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