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La Meute en terres gelées [Feat la Meute]

Croc Blanc, le croiseur de la Marine habitée par le fraîchement formé équipage de la Meute, fendait l'eau à pas assuré. Les vagues claquaient contre la coque, emportant le navire dans une danse chancelante à s'en tordre les boyaux. Sur le pont, quelques marins crachaient leurs tripes, agrippés comme ils le pouvaient au bastingage. D'autres, plus tenaces, tenaient leur poste comme ils le pouvaient. Déprimant était un adjectif tout à fait adéquat pour décrire la météo du jour. La grisaille, sous la forme d'un épais manteau gris entravait toute percée du soleil. Le paysage était terne, l'eau sombre et les températures trop fraîches.
Le jeune équipage n'était parti que depuis quelques jours du QG de North Blue, lieu de sa naissance. Après quelques jours de surveillance en mer, il leur avait été ordonné de se rendre au Royaume-Archipel de Sanderr. Là-bas, une mission les attendaient. Forcément tous n'avaient plus qu'une hâte, mettre le pied à terre. L'ordre était venu de l'homme qui supervisait cet équipage, le Commodore CAPSLOCK, Officier émérite et timonier d'exception.

Au loin, une lueur d'espoir rassura les plus malades des soldats.

> Terre en vue, alerta la vigie.
> Attention maximale portée sur l'eau, il faut éviter les morceaux de banquise, compris ? Rétorqua Otto Walderner, Lieutenant et second du Commandant Joukov depuis son affectation à Inari.
> Oui monsieur ! répondirent en cœur marins ayant pour mission de guider le croiseur.

C'était alors l'effervescence sur le navire, de nombreux soldats couraient sur le pont. Certains grimpaient aux mâts afin d'adapter le voilage tandis que d'autres préparaient déjà l'arrivée au port. De son côté, Shujin l'homme qui secondait le Commandant Shoga s'occupait de préparer les soldats à l'accostage. Il supervisait l'ensemble de la logistique tandis que Soma, jeune Sergent, gérait les stocks de nourriture avec quelques marins.

Soudain, deux hommes sortirent des entrailles du bâtiment flanqué aux couleurs de la Marine. L'un était un colosse au pelage roux. Il portait fièrement la veste d'Officier sur ses larges épaules et le fourreau d'un sabre d'exception à la ceinture. Mesurant quelques têtes de moins, le second était plus longiligne. Sans musculature apparente, il semblait frêle. Une chevelure dorée lui tombant un peu plus bas que les épaules, sa tenue blanche immaculée était impeccable. Il portait aussi l'épée. Ils étaient homologues, deux Commandants à bord d'un même croiseur, une situation peu commune.

> Commandant Shoga, voici notre première mission ensemble, comment l'appréhendez-vous ? Questionna Vassili.

Plus d'une heure plus tard, le navire, après de multiples évitements pour ne pas couler par le fond, atteignit enfin le port d'Ykhion, la capitale du Royaume-Archipel. L'île voyait naître en son centre un immense pic autour duquel la ville avait été construite. Les températures négatives surprirent les soldats qui, après s'être abrité dans la cale, en ressortirent avec des vêtements un peu plus chaud. Des nuages de vapeurs se formaient à chacune de leur prise de parole et, rapidement, ils comprirent que leurs mains étaient bien mieux dans leurs poches. Une fois les amarres correctement fixées au quai, Croc Blanc fut déserté. Le port étant sous la surveillance accrue de la Division locale de la Marine, ils ne risquaient pas de subir la moindre attaque inopinée. Une fois le ponton de bois basculé, l'équipage débarqua, accueilli par un détachement de la 555ème Division. Le salue bien haut, la cinquantaine de soldat se tenait en retrait par rapport à leur leader, Gintoreno Azrald Kobold.

> Bonjour, bienvenu à vous tous sur le Royaume-Archipel ! Annonça-t-il en direction de Shoga et Vassili.
> Bonjour Lieutenant Azrald Kobold, pouvez-vous nous faire un rapport sur la situation ? Lança machinalement le blondinet.
> Un groupuscule dissident, affilié révolutionnaire, prend de l'ampleur sur l'un des îlot de l'archipel. Une expédition punitive a été envoyé mais... bon... un échec cuisant. Nous avons subit de lourdes pertes...
> Etendu, merci Lieutenant, organisez-moi une audience auprès du roi, ordonna le Commandant.
> Impossible, ils ne vous accueilleront pas au sein du palais, je vais m'occuper de vous faire rencontrer le chef de l'armée Royale.
> Tsss... d'accord, faites donc Lieutenant.
> Nous vous emmenons à la Base, vous pourrez vous y installer le temps que j'organise la réunion. Vos hommes aurons de quoi s'entraîner et se reposer, termina Gintoreno.
> Parfait, nous vous suivons !


Une fois que tous les soldats de l'équipages mirent le pied à terre, ils prirent la route pour se rendre dans les quartiers de la Marine locale. Transportant leurs affaires et leurs armes, ils avançaient dans la bonne humeur. A l'arrière, Vassili décida de prendre à part Shoga.

> Il va falloir que l'on organise une véritable stratégie si nous voulons intervenir contre un groupuscule établi. Pouvez-vous gérer la prise d'information ? Questionnez les soldats de la Base, mais aussi des membres de l'armée royale. Nous devons avoir un maximum de variables pour savoir ce que nous allons affronter et comment vaincre ! Demanda Vassili, tel qu'il le demanderait à un égal. Je ne sais pas si cette situation peut vous peser, nous avons le même grade actuellement, mais sachez que je ne vous considère pas comme un subalterne malgré mon statut. J'ai la stratégie mais, comparé à vous, je n'ai pas les moyens de briller au combat. Je porte en moi une maladie grave, chuchota-t-il, j'ai besoin de votre sabre, me l'accordez-vous ?!

Après cette petite messe basse, dont nul autre soldat ne pu entendre le contenu, ils rattrapèrent le reste du groupe. Face à eux se dressa alors la Base où enfin ils pourraient se reposer. Juste avant une mission de grande ampleur ils en avaient bien besoin, tous.
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L'équipage de la meute voguait à bord du Croc Blanc, à son bord, se trouvait deux commandants et quelques soldats. Shoga était sur le pont avec les hommes, il se trouvait à côté de Vassili, l'autre commandant. Ce dernier lui posa une question, le renard regarda le blondin.

- J'espère que tout se passera au mieux, si possible.


Le Mink avait une patte sur le manche de son immense meitou, immense pour un humain, s'était une arme de taille normale pour l'immense canidé. Lorsque l'équipage rentra dans l'atmosphère de l'île, le froid s'installa subitement. Les troufions avaient froid, même leur doudoune ne leur servait à rien, enfin presque à rien. Ils avaient froid, la morve de certains étaient devenu cristalline, ils étaient gelés. Le lieutenant Shujin proposait son aide aux soldats pour les réchauffer en leur faisant des massages. Le sergent Soma avait eu l'idée brillante de se planquer dans la cuisine, une pièce réchauffée grâce aux cuistots qui préparaient le repas. Shoga ne ressentait pas le froid, enfin si, mais sa fourrure lui procurait une protection contre ce genre de climat hostile.

L'équipage arriva sur l'île de Sanderr, Shoga et compagnie rejoignirent Vassilli qui fut abordé par le lieutenant de la 555ème unité de la marine. Les soldats de la meute avaient faim, ils voulaient manger, mais Vassilli ordonna aux hommes de suivre l'unité 555 jusqu'à leur base. Les soldats marchaient dans la neige, un vent puissant vint geler le nez des marins, ils en avaient déjà marre de cette mission. Shoga n'aimait pas la neige, ses coussinets étaient gelé, tout comme son museau, le renard n'aimait pas cette île. Une fois arrivés à la base de la 555ème, les gars posèrent leurs fesses sur des chaises, l'endroit était chauffé. Le bestiau resta debout, meitou à la ceinture, bras croisé, il était en train de profiter de la chaleur qu'offrait cette base.

- Ça fait du bien, c'est du chauffage au sol ? En tout cas, mes coussinets en sont ravis.


Tandis que les soldats et Shoga profitaient de cette base chauffée, Vassilli rejoignit le commandant Mink. Il lui fit une révélation sur son état de santé, et il lui demanda aussi de s'occuper de récolter des informations.

- Bien sûr. Ma lame est à votre service, ainsi qu'à la justice. Je m'occupe des informations, entre soldats de la justice, nous devons nous entraider.


Shoga s'approcha de Shujin qui reluquait quelques troufions de la 555ème, puis le renard lui fit part de la mission qui lui avait été confié, Soma lui aussi en fut informé. Les trois bossaient mieux ensemble, en plus ils gagneraient plus de temps pour questionner les soldats. Shujin partit questionner un caporal tout maigrichon avec un uniforme régulier de la marine et, avec une casquette.

- Bonjour, bichon.


- Bon...Bonjour.


Shujin s'approchait de plus en plus du soldat.

- Je sais que tu sais que je sais...


Le soldat écarquilla les yeux tout en reculant légèrement.

- Heu... Je...


Shujin mit son index sur les lèvres du marin, lui interdisant de parler inutilement.

- Que savez-vous sur les vilains qui vous causent tant de souci ? Mon bichon.


Le caporal compris qu'il parlait des boucliers de Voltus.

- Ah, vous parlez des boucliers de Voltus. Ce sont des brutes, des barbares qui n'hésitent pas à tuer pour leur soi-disant révolution, je n'ai jamais affronté personnellement ces types, mais j'ai déjà vu leurs " œuvres ".


Un peu plus loin, Soma avait demandé à un homme de ménage ce qu'il savait sur leur ennemie. L'homme de ménage était surpris qu'on lui avait demandé ça, mais le vieux moustachu remonta sa caquette, puis il répondit aux questions du petit.

- J'en sais rien, moi. Je fais le ménage, j'suis au courant de rien...


- Merci de votre précieuse aide.


Shoga se trouvait dans l'un des couloirs de la base, il tomba sur un sergent. Shoga vint à sa rencontre, puis il lui adressa la parole.

- Bonjour, je suis le commandant Shoga.


- Bonjour, commandant. Je suis le sergent Koltz.


L'homme était froid. Il regardait le renard avec insistance, ce type ne portait pas la race des Mink dans son cœur, ni même les autres races.

- Je voudrais avoir plus d'information sur les boucliers de Voltus. Je voudrais l'identité des membres important du groupe, leur style de combat, leur façon d'agir, leur repaire... bref, tout ce qui est susceptible pour nous aider à débusquer ces types.

Le sergent n'aimait pas ce Mink, il ne l'avait jamais rencontré de sa vie, mais rien que son apparence lui donnait envie de vomir. Shoga sentait que ce type ne le portait pas dans son cœur. Le sabreur avait déjà rencontré plus d'un raciste dans sa vie, ils avaient le même regard que le sergent avait actuellement, un regard de mépris et de haine. L'officier fut obligé de lui fournir les informations demandées, il haïssait les étrangers, mais il adorait la marine, donc il devait obéir à son supérieur. Le sergent demanda au Mink de le suivre, les deux marins se dirigèrent vers le bureau du sergent, une fois dedans, le sergent s'assit dans son fauteuil. Le Mink était debout. L'officier sortit un dossier de son bureau, puis il posa ce document sur le bureau.

- Vous y trouverez toutes les informations nécessaires sur les boucliers de Voltus.


- Je vous remercie, mais comment avez-vous pu récolter autant d'information ?


- J'étais chargé de m'occuper de l'espionnage de ces hommes, mais maintenant que la situation à dégénéré l'espionnage est devenu inutile.


Shoga remercia le bonhomme, puis il consulta les documents. Dedans, il y avait l'identité de tous les gros bonnets, leur style de combat, même les délits qu'ils avaient commis était dedans. Shoga consulta chaque document, puis il demanda s'il pouvait emprunter le dossier. L'officier accepta, de toute façon, il n'avait pas le choix. Le renard le remercia, il se dirigea vers Vassilli, une fois qu'il rejoignit le blondinet, Shoga lui fit part de ses informations en lui montrant le dossier. Shujin et Soma revirent presque bredouille, il avait réussi à récolter peu d'information, des rumeurs surtout.
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Soulagé, Vassili tenait vraiment à s'assurer de la fiabilité et du dévouement de son homologue Minks. Massifs, doué dans le maniement du sabre, cet Commandant était la pièce maîtresse du blondinet. Sur un échiquier il se voyait comme le roi, dispensant ses ordres mais n'ayant que peu d'options offensives. Alors, outre les multiples bien qu'il dressait devant lui, il lui fallait des être exceptionnels pour faire pencher la balance. Des tours, obéissantes et robustes. Des fous, incisifs et prêt à fondre sur l'ennemi sans trembler. Des cavaliers, aux déplacements incertains, prêt à surprendre l'adversaire à chaque instant. Puis enfin la reine, capable de tout, la pièce ayant les toutes meilleures compétences. Puissante, c'est elle qui permettait de transformer une bonne stratégie en victoire éclatante. Shoga était cet élément primordial, Vassili en avait besoin.
Le leader de la Meute était un peu en retrait, réfléchissant aux peu d'informations à sa disposition jusqu'à ce que l'homme-renard revint, un dossier entre les doigts. Il le confia au blondinet, puis retourna voir ses hommes qui lui transmirent les maigres rumeurs qu'ils avaient recueilli. Sans plus attendre, le Commandant se mit à lire frénétiquement la paperasse qu'on lui avait apportée. Des clichés, des informations topographiques, des données sur le niveau d'allégeance du peuple de Voltus. Ce dossier était plutôt complet, ce qui ravi l'Officier Subalterne. Feuilletant les pages, il en appris beaucoup et voyait déjà se dessiner les prémices d'une approche pour accomplir la mission. Un mot le fit tilter "Révolutionnaires". Il se souvenait encore de la fermeté de l'annonce du porte-parole du Gouvernement, l'honorable Genji Nakamura, envers cette vermine qui gangrenait la société mondiale depuis plus d'un siècle. A l'instar des mots prononcés par ce dernier, Vassili portait en lui le discours de l'Amiral en Chef, pas de quartiers.

Vassili demanda alors un crayon, une carte de l'archipel et de quoi boire à un soldat de la 555ème qui s'assurait que la Meute se portait pour le mieux. Lorsqu'il revint, le blondinet se leva, saisit le matériel et s'installa sur une table ou quatre de ses subalternes se racontaient des histoires à dormir debout. Tous les matelots se trouvaient dans cette salle de réfectoire, chaque table était prise et ils discutaient entre eux dans un léger brouhaha.

Le Commandant observait la carte, traçait des lignes, plaçait ses doigts sur son front lorsqu'il se creusait les méninges. L'esprit en ébullition il visualisait les possibilités, essayant de trouver le meilleur plan d'approche pour une telle opération. Plus d'une heure passa avant que Gintoreno ne revint, victorieux. Derrière lui, des hommes en tenues officielles entrèrent à leur tour. Ils portaient les armoiries de la famille royale, des capes sombres, un uniforme bleuté et possédaient, à leur ceinture, une épée au pommeau en forme de flocon de neige. Les Givrelames étaient arrivés.  Dans le lot, l'un deux se démarquait. Entièrement dissimulé sous une armure d'acier, il dégageait une prestance qui fit immédiatement taire tous les soldats de la Marine. Le flocon également à la ceinture, Vassili compris de qui il s'agissait.

> Bonjour, je me présente, Vassili Joukov Commandant de l'équipage de la Meute. Voici mes hommes, vous êtes Sinar c'est bien cela ? Commença le blondinet.
> Très juste, enchanté Commandant, répondit froidement le chef des Givrelames qui se tenait à environ trois mètres de Vassili. Vous vouliez une audience, vous l'avez !
> C'est parfait, nous sommes ici pour intervenir contre un groupe dissident de la couronne, ils se font appelé les Boucliers de Voltus, mais bon jusqu'ici je ne vous apprend rien.
> Très juste, votre collègue juste ici, fit-il en désignant Gintoreno, n'a pas su réprimer leur rébellion.
> Les Givrelames n'interviennent donc pas contre les ennemis de la couronne ?
> Nous préservons l'image de notre Ordre auprès du peuple de Sanderr, rétorqua Sinar.
> Je le comprends, je m'assure simplement que, si nous intervenons, la couronne saura en être reconnaissante, reprit Vassili sans se démonter.
> Nous espérons simplement que la Marine ne commettra pas les impairs qui lui sont coutumiers, nous souhaitons préserver notre peuple avant tout, lança Sinar avec une grande fermeté.
> J'assure que cette opération sera menée de la meilleure des manières, le peuple de Voltus ne subira pas de pertes collatérales.
> Avez-vous les moyens de m'assurer le respect de cette annonce ?
> Bien évidemment, fit Vassili qui se leva, marchant jusqu'à son interlocuteur et se dressant face à lui. Il était bien plus frêle, mais ne se démontait pas d'un cran. Les givrelames voulurent sortir leurs épée, considérant cela comme un affront mais leur chef les en dissuada. La tension était plus que palpable. Nous agirons proprement !
> Je vous l'assure, Sinar, la Meute est parfaitement qualifiée pour remplir cette misison, tenta Gintoreno encore amer de la réflexion du leader de l'armée royale.
> Et bien soit, un de mes hommes viendra avec vous, Leevan accompagne-les.

Un homme sorti du rang, le seul qui ne portait pas l'habit traditionnel. Habillé d'un simple kimono, ce n'était pas une épée mais bien un katana qu'il portait à la ceinture. Simplement, il avait fait modeler un flocon sur son pommeau pour respecter les codes des Givrelames.

> Voici mon second, Leevan, reprit Sinar à destination de Vassili.
> Et bien parfait, nous partons d'ici dix minutes ! Ordonna le blondinet qui ne lâchait pas le regard de Sinar. Montrons à ces chers Givrelames qui est la Meute. Commandant Shoga, interpella Vassili, ordonnez nos hommes pour que nous puissions rentrer au navire dans les temps.
> Oui Commandant Joukov, fit Shoga du tac au tac.
> N'ayez aucune crainte Sinar, la Meute se chargera des Boucliers de Voltus et ce ne sera plus que de l'histoire ancienne, reprit Gintoreno.
> Je l'espère bien, coupa court le chef des Givrelames avant d'ordonner le départ des siens.

Il ne laissa que Leevan qui se présenta à tous les soldats de la Meute les uns après les autres. Fier sabreur, il lui avait été confié un escargophone en ligne directe avec Sinar afin de pouvoir lui signaler le moindre écart de la Marine. Alors, les Givrelames pouvaient se déployer en moins d'une heute pour intervenir.

Tous prirent la direction de Croc Blanc, le croiseur de la Meute, et y prirent leur poste. Les voiles furent rapidement déployées et le cap mis sur l'île de Voltus. La traversée en cette mer gelée fut courte, intense et rythmée par les ordres de Shoga et de Vassili qui les préparaient au combat. Les canons étaient armés, prêt à faire feu, les fusils chargés et l'assaut prêt à être lancé. Tous étaient sur le pied de guerre, la stratégie avait été clairement énoncée. Un peu en retrait, Vassili réunis Shoga, Leevan ainsi que les Lieutenants et moins gradé pour un ultime monologue.

> Aujourd'hui nous prenons d'assaut Voltus, un groupuscule révolutionnaire extrêmement violent y est installé. Souvenez-vous des mots de notre Amirale en Chef, 1628 est l'année de la justice. Ferme et impitoyable. Nous agirons rapidement et efficacement ! Seulement sachez une chose, je ne tolérerais pas le moindre écart de nos hommes. Ici nous avons des cibles précises, le moindre d'entre nous qui engendrera une victime collatérale sera jugé pour trahison, est-ce clair ? Annonce Vassili qui paraissait intransigeant. Notre assaut sur la plage devra être rapide et incisif, à quelques centaines de mètre de la mer se trouve un premier poste qui a été identifié comme leur poste de surveillance, nous devrons le faire tomber sans tarder, nos hommes savent quoi faire, il est alors l'heure de me démontrer l'étendu de vos capacités, faites honneur à l'emblème de la Marine soldats !

A peine eut-il fini son monologue que retentirent deux énormes déflagrations coup sur coup. Une fumée blanchâtre s'échappe du poste avancée des révolutionnaires sur l'île tandis que les boulets finissent leur course à quelques mètres à peine de la coque de Croc Blanc. Un affront qui ne resta pas sans réponse. Celui que l'on nommait "Machine Gun" Kel Y, Adjudant au sein de la Meute et artificier en chef, ne perdit pas son temps pour ordonner la réponse de la Marine. Une déferlante de flammes et de poudre s'abattit sur la plage. Les cratères se formaient à vive allure sur le sable froid de Voltus, causant un vacarme d'apocalypse. Tandis que certains rechargeaient les canons, d'autres avaient déjà préparé le canot, à son bord Vassili, Shoga et Leevan. Afin de ne pas devenir des cibles trop simple à abattre, le navire lança une seconde salve destructrice. Ainsi à couvert, les trois hommes mirent pieds à terre. Désormais, c'était à Croc Blanc d'arriver sur la plage et cela ne se fit pas attendre. Les soldats sautèrent les uns après les autres dans l'eau glacé qui leur arrivait jusqu'à mi-cuisse. Ils se dépêchèrent alors pour se mettre au sec le plus vite possible. L'incursion était réussi, maintenant, ils n'avaient plus qu'à prendre ce point stratégique pour pouvoir mener la suite du plan de Vassili.
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- Yaahhhh !!!

*Tsing


La bataille faisait rage sur la plage enneigée, Shoga et ses comparses avaient attaqué de front les révolutionnaires, ces hommes qui combattaient sur la plage était aussi féroce que des animaux sauvages. Au début, il y en avait une bonne vingtaine, puis une trentaine d'autres rebelles se jetèrent dans la mêlée. Le renard trancha dans le vif, il faisait des coups d'estoc, tranchant horizontalement et verticalement ses adversaires. Il n'avait pas le droit à l'erreur, même s'il n'était pas pour le meurtre, il savait qu'en laissant vivre un seul des rebelles pouvaient faire capoter le plan, le rebelle pourrai bien contacter son chef, puis lui fournir des informations sur notre trio. Alors, il trancha sans hésitation, son Meitou avait l'avantage d'être une épée à double tranchant. Après son passage, il n'y avait aucun survivant, sa lame était tâchée par le sang des rebelles.

- Vous avez choisi le mauvais camp.

De son côté, Vassilli s'en sortait plutôt bien, même s'il n'était pas à sa place dans une mêlée, ce type pouvait aisément faire un combat singulier, et même le remporter, car il n'y avait qu'un adversaire. Ce n'était pas que Joukov était incapable de vaincre une bonne dizaine de rebelles, c'était ce qu'il faisait d'ailleurs, mais son état ne lui permettait pas de faire ce genre de fantaisie à foison. Shoga le savait, son ami était souffrant, il lui avait révélé sa faiblesse physique causé par une maladie tenace. Le rôle du Mink était simple, il devait être la lame de Vassilli, son bras armé, celui sur qui on pouvait compter. Vassilli vint vite à bout de ses adversaires, mais sa fatigue commençait à se faire ressentir, le renard l'avait remarqué, ses mouvements étaient plus lents, il reprenait son souffle après avoir exécuté un mouvement relativement facile.

- ... *Halète... J'ai fini...

Concernant Leevan, ce type était dans son élément, il fracassait des crânes avec son Katana, mais pas avec la lame, mais avec son pommeau en forme de flocon de neige.

- ...

*Sboom


Les hommes étaient à terre, mais il restait encore ces satanés canons qui ne cessait de tirer sur le Croc Blanc, Shoga demanda à Leevan de rester aux côtés de Joukov pour qu'il soit protégé le temps qu'il récupère. Le renard avait dans l'idée de détruire les deux canons, Leevan se tenait aux côtés du commandant à la chevelure soignée et peignée. Le Mink fonça en direction du poste de surveillance, il sauta en direction du poste, il se retrouva dans la trajectoire d'un des deux canons.

- Feu !!!

*Sboom !


Le boulet se dirigea sur le renard, ce dernier trancha le projectile avec sa lame Take, les deux morceaux du boulet s'écrasèrent plus loin dans la mer, juste à côté du navire. Sans l'intervention de l'épéiste, le Croc blanc aurait été touché couler. Shoga s'accrocha aux parois du poste de surveillance, ce dernier ressemblait plus à un poste de combat avancé pouvant accueillir une bonne cinquantaine de soldats. Le canin rentra dedans, à l'intérieur, il n'y avait que trois hommes, l'un était en charge de tirer les boulets de canon avec l'un de ses camarades, le dernier était sans doute le responsable de cette base.

- Qui êtes-vous ?! Disait-il en attaquant le renard.

*Slash


Le type tomba inerte au sol, le deuxième sorti un pistolet à silex et, il tira. Le renard esquiva la balle, puis il utilisa sa vitesse pour se rapprocher le plus près possible du tireur, le canin lui envoya un coup de coude dans le thorax, ce dernier se brisa sous l'impact. Le type fut projeté contre le mur derrière lui, son corps gisait aux pieds du leader, celui-là, il ne faisait rien.

- J'ai ordre de vous capturer, mais, pas de vous tuer sauf si la situation l'oblige. J'aurais aimé épargner vos hommes, mais ils n'ont pas voulu entendre raison, et je ne mettrais pas cette mission en péril à cause de vous.

- Que...

- Ne réponds pas tout de suite, je te propose deux options : soi, tu te rends gentiment sans faire d'histoires, et je te laisserais vivre. Soi, tu joues aux héros, et tu finis comme tous tes hommes... J'espère que tu feras le bon choix.

Le leader jeta un œil sur les corps gisant sur la plage, puis sur ceux qui se trouvaient dans le poste de surveillance, n'importe qui aurait choisi la première option, il était fini. Mais en tant que révolutionnaire, ce gars avait du courage à revendre, il n'avait pas peur de mourir pour ses convictions. Alors, il sortit un fusil à silex et, il tira en direction du renard.

- Pour la révolution !!!

La fourrure esquiva la balle, puis il se jeta comme un animal féroce sur le responsable du poste de surveillance, il le lacéra d'un seul coup de griffes, le type avait rendu l'âme.

- Dommage. Bon, maintenant, au tour des canons, ils pourraient nous compliquer la vie si personne ne les détruit.

Le renard écrabouilla le centre de chaque canon avec un coup de poing, ils étaient tordus et, inutilisable. Cela était plus prudent, il ne manquerait plus que ça, qu'un type coule le Croc blanc durant l'absence de son équipage. Shoga hurla à ses camarades de venir le rejoindre, pendant ce temps, le poilu fouillait le poste.
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Sur la plage gelée la charge fut incisive. L'assaut des soldats avait été rapide, ils avaient déferlés tel une nuée d'insectes. Bien qu'ils furent dans le mauvais sens de la petite pente, leur nombre et l'effet de surprise eu l'effet escompté. Correctement emmené par Shoga, le mink charismatique et Commandant de l'équipage, les troupes avaient repoussées aisément les révolutionnaires. Nombre d'entres eux succombèrent à cet attaque tandis que le meneur avait dirigé sa lame contre le poste avancée des Boucliers de Voltus. Habile, il avait comme foudroyer ces hommes et ces femmes aux idées hostiles au Gouvernement Mondial ainsi qu'à la couronne de Sanderr. Vassili, lui, avait mené l'arrière des troupes pour s'assurer d'éliminer les restes de la percée faite par son homologue. Une stratégie en double-lame qui, au vu des multiples corps ennemis gisant dans un sable rouge, avait fonctionné à merveille. De son regard acéré, le blondinet vérifiait qu'un rescapé ne s'enfuit. Puis, il décida d'avancer à son tour jusqu'au poste d'avant-garde. Les lieux furent sécurisés par Kel Y, l'Adjudant rafistolé à la prothèse titanesque, et quelques subordonnés. Le Commandant à la tenue blanche immaculée entra dans la pièce où se trouvait déjà Shoga, accompagné de l'ensemble de la hiérarchie de l'équipage ainsi que de Leevan, l'homme des Givrelames qui les accompagnait. Le maigrelet dévisagea l'espace, une maison de pêcheur, avec une grande ouverture vers la plage vers laquelle pointaient deux canons. Sûrement de la contrebande. La décoration était inexistante, il n'y avait que des planches mal clouées, des chaises, une table ainsi qu'une longue-vue.

> Commandant Shoga, belle prise... débuta-t-il en donnant de l'espérance quant à une suite d'éloges, pourquoi diable avez-vous détruit ces pièces d'artillerie ?
> C'était parcequ...
> Vous n'avez pas réfléchi soldat, gardez-vous de la hâte qui vous à pris ! Vous devez garder votre sang-froid, ils sont devenus inutilisable alors qu'ils auraient pu nous servir, s'exaspéra Vassili. Enfin bon, maintenant que c'est fait disons que ce n'est rien d'assez significatif pour nous nuire. Lieutenant Wuthmann et Shujin, fit-il alors que les deux concernés se raidirent, attendant les prochains ordres. Occupez-vous de scinder nos troupes quatre groupes égaux, une fois fait revenez, réunion de guerre !
> Oui Commandant, scandèrent-ils ensemble avant de sortir du poste de garde.

Puis, il s'adressa à Soma, Sergent initialement sous les ordres de Shoga pour lui demander de gérer les blessures et l'approvisionnement de cette place, en arme notamment. Il fit également passer le mot à l'Adjudant Kel Y de récupérer les boulets ainsi que la poudre à canon puis de la faire porter au navire. Cela ne pouvait être qu'utile à l'équipage de la Meute. Enfin, il s'adressa à Leevan.

> Vous devriez peut-être contacter votre chef, histoire de lui dire que nous sommes en territoire ennemi !

Le samouraï au pommeau de flocon acquiesça, sortit son escargophone puis passa son appel éloigné de toute oreille égarée. Les communications internes devaient restées secrètes en toutes circonstances, ordre de Sinar.

Tous remplirent leurs missions plus ou moins rapidement si bien qu'un peu moins d'heure plus tard, ils étaient à nouveau tous réunis au sein du poste d'avant-garde. Ils avaient placés la table au milieu de la pièce et disséminés les chaises autour, y prenant place pour suivre la réunion imposée par Vassili.

> Alors Leevan, qu'est-ce que votre chef vous a confié ?
> Il est ravi que nous ayons pris position, aussi je dois le tenir informer de notre avancée.
> Parfait...
> Ce n'est pas tout, il souhaite s'assurer de l'allégeance du peuple de Voltus à la couronne, c'est notre priorité, reprit Leevan plutôt ferme.
> Eh bien, cela reste le problème de vos troupes, nous nous occupons de l'élimination du groupuscule révolutionnaire, rien de plus !
> Pourtant il va falloir Commandant, fit le samouraï qui défiait le blondinet du regard. Il s'agit de l'allégeance de tout un royaume qui est en jeu. Savoir qu'un jeune Commandant à ruiné les relations diplomatiques entre le Gouvernement Mondial et notre royaume ne sera pas bon pour sa carrière, assurément !
> Comment osez-vous, s'insurgea Kel Y qui se redressa d'un bloc.
> Vous osez donc me menacer ici, vous n'avez pas froid aux yeux, tempéra Vassili en faisant signe à son subordonné de se calmer.
> C'est plutôt que je sais quelles sont les cartes entre les mains de notre Ordre et à quelle autorité vous devez vous référer, ce n'est donc qu'une formalité, trouvez un moyen Commandant !

Les nerfs de Vassili commençaient à lui monter. Il aurait pu, sanguin, frapper de poing sur la table devant ces propos. Il aurait pu envoyer valser cette même table et menacer le Givrelame de son épée. Cependant, à quoi cela aurait-il pu lui servir ? Comme mis en échec, la partie n'était pas terminée mais il se devait de jouer habilement. Après tout il le savait, Leevan avait raison. S'il s'ébruité auprès de la hiérarchie qu'ils avaient ruinés les relations diplomatiques avec un royaume tout entier alors son ascension n'en serait qu'oubliée. Il trimerait, rétrogradé sûrement de quelques grades, à faire des rondes tel une machine. Or cela lui était impossible. Le blondinet voulait atteindre le poste d'Amiral et il s'en donnait les moyens.

> Et bien, Leevan, vous me mettez au pied du mur, nous allons donc faire en sorte de garantir l'allégeance des gens d'ici. Je me garderais de vous menacer en retour, mâchoire serrée juste pour me sauver la face, sachez que je n'ai rien à vous prouver à votre chef, conclu-t-il sèchement cette aparté contrariante. Bon soldats, nous allons organiser une rencontre avec le chef de ces révolutionnaires, je vais tenter de passer par la voie diplomatique, ma mission ici est de ramener tous nos hommes à la caserne et sur leurs deux pieds. Une rencontre, un peu plus loin. Ceux qui m'accompagneront seront Leevan et le Lieutenant Wuthmann ainsi qu'une dizaine de soldats.
> D'accord Commandant, fit le Lieutenant à lunettes.
> Ok, répondit Leevan.
> Pour les autres, tenez-vous prêt ici. A l'issu de cette rencontre nous conclurons cette mission, peut-être dans le sang !

Il congédia tous les hommes présents ici et s'isola avec Shoga.

> Ils ne lâcheront rien et, sûrement, voudront me capturer s'ils sont si agressif qu'on le dit. Je me laisserais alors faire.
> Mais... commença Shoga avant de se faire interrompre.
> Ce n'est qu'un stratagème au cas où ils tentent cette folie. Ils nous penseront désorganisés, seulement nous sommes un équipage à deux têtes. Vous prendrez alors le commandement et attaquerez, grâce à nos troupes divisés en troupes de manière à réduire ces vermines à néant ! Ravivez leur flamme, vous êtes un guerrier, votre force et votre bravoure suffiront à réaliser cet exploit. Si jamais ils ne tentent pas cela, alors une fois que je rentrerais ici, vous enverrez deux groupes de soldats pour les prendre en tenaille. Puis le reste des troupes les réduira en cendre ! Croyez-moi, nous les écraserons. J'allais oublier, pas un mot de cette discussion à Leevan, cela va de soit !

L'équipage partit alors, laissant quelques hommes sur place pour garantir une porte de sortie à l'équipage en cas d'impair. Une longue procession qui les emmena dans le village de Voltus où ils rencontrèrent la population. Faisant don de quelques provisions qu'ils avaient sûr eux, ils garantir à ces hommes et femmes d'en finir avec les trouble-fêtes, ces révolutionnaires qui sont la cause de la rupture commerciale avec le reste du Royaume. Après tout Sanderr ne voulait pas les voir mourir de faim.

Sachant pertinemment qu'ainsi quelques sympathisants allaient rapporter cela aux révolutionnaires, Vassili suivi ceux qu'il avait vu partir discrètement. Accompagné de Leevan, de Wuthmann et d'une dizaine d'hommes ils les pistèrent. La route ne dura pas plus d'une quinzaine de minutes, les menant à un champs à l'extérieur du village. Là, au cœur des terres arides, appauvries par le froid, une ferme au moulin dont la moitié des palles étaient cassées trônait. Ils en étaient désormais sûr, c'était donc le QG de ces révolutionnaires. A découvert, ils avancèrent tous les trois jusqu'à se tenir à une cinquantaine de mètre de la vieille bâtisse. La porte s'ouvrit, une dizaine d'hommes en sortirent et s'avancèrent. Ce qu'ils ne voyaient pas c'était la dizaine de matelots, encore cachés dans les fourrés, qui les tenaient en joue.
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Vassilli et ses hommes se rendirent dans le camp des Révolutionnaires pour parlementer, les rebelles braquèrent avec leur fusil sur les trois hommes visibles. Ils levèrent les mains en l'air, puis Vassilli prit la parole.

- Je viens discuter de la situation du royaume avec votre chef, elle est actuellement tendue, et c'est pour ça qu'il faut négocier.

Les soldats rebelles ne bougèrent pas d'un pouce, les soldats de la marine qui étaient cachés quelques mètres plus loin guettaient la moindre occasion pour agir.

- Baissez vos armes, il dit vrai.

Le chef des boucliers de Voltus ordonna à ses hommes de laisser passer les marins, Erik, c'était le nom du chef, donc Erik invita les nouveaux venus à le rejoindre pour parlementer. Les trois envoyés de la royauté rejoignirent Erik dans une grange délabré, ce dernier s'installa autour d'une grande table en bois, il était secondé par Hakon, et Harald, les trois meneurs de la rébellion en somme.

- Bon, je vous écoute.

Vassilli prit place autour de la table, les deux autres restaient debout aux côtés du blond, Erik observait Vassilli.

- Je suis venu négocier une trêve, ça ne sert à rien de créer un conflit pour si peu... Des innocents pourraient en souffrir, vous ne voulez pas faire souffrir des pauvres civils ? Si ?

Le chef esquissa un sourire, puis il croisa les bras en regardant son interlocuteur, puis il regarda ses deux frères.

- Harald.

- Oui, mon frère ?

- As-tu peur de la mort ?

- Pas le moins du monde.

- Hakon.

- Hum... ?

- As-tu peur de ces hommes, du combat, de la mort ?

- Je ne crains rien ni personne, d'accord... !

Erik se tourna vers Vassilli, puis il posa une question au commandant.

- Combien de temps comptez-vous rester ici ?

- Une fois les négociations terminées, je partirais.

- Une fois les négociations terminées... Donc une fois que cette conversation sera finie, vous partirez dans votre Pays, loin du nôtre. Votre Pays est sans doute un endroit de paix où règne la justice, vos monarques sont sans doute magnanime, ils sont conciliants, disons qu'ils font preuve de miséricorde envers leurs sujets... Voyez-vous, nos monarques ne sont pas aussi doux que les vôtres, ils nous couperont la tête à moi et à mes frères si nous nous rendons. De plus, notre cause est juste, nous désirons la destitution de ses tyrans...

- Je vois, mais que faites-vous des civils qui sou...

*Tap


- Les civils comme vous dites sont des partisans de cette monarchie, ils approuvent les comportements injustes des nobles, parce qu'ils n'ont pas le courage d'affirmer leur position... Ce sont des lâches, le sort d'un lâche est de mourir sans attendre, nous les délivrerons de leurs captivités.

- Ceux qui refusent de se battre doivent prendre le risque de mourir, ou de vivre asservie.

- Ils mourront sous nos coups de hache, d'épée, de glaive... Une mort encore trop bonne pour eux.

Vassilli et ses potes savaient, ils savaient que les négociations étaient terminées, alors le commandant se leva pour partir. Mais Erik ordonna à ses soldats de s'emparer du blond et de ses alliés, les amis de Vassilli avaient été conduis dans une autre partie de la grange, Erik demanda à Hakon de préparer les instruments de torture. Les soldats de la marine prirent les armes, ils firent une descente dans le camp pour récupérer leurs alliés. Mais, malgré leur courage, ils furent battus à plat de couture par les soldats de la révolution, ils partirent la queue entre les jambes. Vassilli fut attaché à une chaise, il ne pouvait pas bouger, car il était ficelé avec des chaînes en fer. Erik ordonna à ses frères fermé la porte de la grange, ce n'était pas un spectacle tout public.

- Bon, on va commencer doucement... En premier temps, tu vas nous dire combien de soldat compte l'armée royale.

Vassilli refusa de parler.

- Ok, de toute façon on a tout notre temps. Hakon, passe moi la tige en ferraille.

- T'es encore trop gentil, mon frère.

Hakon donna une tige en ferraille à son frère, une sorte de fouet métallique, Erik fouetta le sol pour faire comprendre à Vassilli l'erreur qu'il avait commise.

*Slap


Un violent coup de fouet heurta le visage du commandant, ce dernier cracha du sang, sa lèvre supérieure était ouverte.

- Tu ne veux toujours pas parler ?!

Vassilli refusa une nouvelle fois.

- Tu veux jouer au gros dur, hein !

*Slap


Du sang gicla par terre, il frappa une nouvelle fois, puis une autre, encore une autre, et Erik termina son festival avec un coup de fouet dans les parties intimes.

- Alors, toujours pas décidé ?

- Je ne pense pas qu'il parlera pour si peu.

- Que me conseilles-tu, frangin ?

- Utilise le tison, les flammes lui délierons sans doute la langue.

Harald apporta à son frère un tison chauffé au maximum, le bout du tison était couvert de feu, Erik posa le bout chauffé sur le cou du marin, ce dernier se retenait de hurler, il ne voulait pas faiblir.

- Toujours pas décidé ?

*fschuiii


Erik planta l'épaule droite de Vassilli avec le tison, la chair de Vassilli était brûlée, le commandant n'en pouvait plus, une telle douleur était insupportable.

- Tu...

- Je ne parlerais jamais !

- Petit con !

*Slap

Le chef avait mis un coup de tison encore fumant dans le visage de la gravure de mode, Vassilli tomba à terre, il se trouvait sur de la paille.

- Bon, de toute évidence il ne parlera pas, passons à autre chose.

Erik demanda à ses frères de conduire Vassilli au même endroit que ses amis, ils l'emmenèrent dans l'un des nombreux enclos. Ils jetèrent le pauvre marin dans de la bouse de vache, ses amis le regardaient, mais ils étaient eux aussi enchaînes avec des chaînes en fer, tout comme Vassilli.

De son côté, Erik contacta Ykhion grâce à un Escargophone, il demanda l'abandon de l'île par la royauté, en échange, il s'engagea à relâcher les otages et arrêter les effusions de sang. Ykhion refusa, puis la conversation fut coupée. Ykhion averti sa hiérarchie de ce problème d'otage, les givres lames eurent l'autorisation d'en finir avec les boucliers de Voltus, mais Gintoreno intervint en faveur de la meute, il demanda un délai supplémentaire. Le roi accepta, mais la marine n'avait que deux heures pour finir le travail, deux heures avant que les troupes des givres lames ne débarquent, et là, ce sera une hécatombe.

De son côté, Shoga en voyant que Vassilli n'était pas revenu, il préparait un plan pour attaquer les rebelles, et ainsi récupérer le commandant. Entre temps, les soldats qui avait été obliger de fuir, revinrent au camp.
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Le chef, Erik, était un semi-géant, du haut de ses cinq mètre il toisait tous le monde du regard. Colossale, il n'impressionnait pourtant pas Vassili qui tenait son regard sans broncher. Comme il l'avait imaginé il avait été fait prisonnier. L'interrogatoire qui s'en suivit ne fut pas des plus tendres. Les coups avaient été cinglants, durs mais loin d'être suffisant pour le décider à parler. Il cracha du sang, avait l'arcade droite ouverte mais ne vacillait pas. Ce fut ensuite par le feu qu'ils tentèrent d'extirper de précieuses informations à Vassili. Rien qui ne le fit changer d'avis cependant. S'il n'était pas un grand guerrier, sa force de conviction, elle, était titanesque. Devant leur incapacité à obtenir ce qu'ils espéraient de lui, les dissidents le jetèrent avec les trois autres soldats qui l'avaient accompagné dans un mélange pestilentiel de boue et d'excréments d'herbivores. Couvert de celle mélasse malodorante, épaisse et pleine de germes, Vassili ne pu que fermer la bouche pour ne pas en ingurgiter. Il semblait plus bas que terre, fini et n'attendre que l'extrême onction avant de passer l'arme à gauche et pourtant. Son regard n'avait pas changé. Assuré, il savait ce qu'il se préparait à l'extérieur. Il ne s'inquiétait pas car il avait confiance en ses hommes. Il connaissait leurs ressources et pouvait compter sur eux. Le roi était en échec, mais le reste du plateau bougeait encore. Les pièces clés étaient encore debout, intactes et s'apprêtaient à lancer un assaut déterminant contre l'ennemi.

Shoga avait suivi le plan à la lettre. Il eu Gintoreno, le Colonel du Royaume-Archipel, via escargophone et obtint un délai de deux heures. Sans quoi, les Givrelames interviendraient, détruisant tout sur leur passage. Pensaient-ils réellement que l'annihilation d'une peuplade allait tenir le reste de leurs sujets en respect ?

Alors que Leevan et Otto Wuthmann avaient assisté à la capture du blondinet, ils revinrent auprès de Shoga pour le briefer sur les lieux. Ils lui décrivirent la grange au milieu du champs. Mais également l'armement ennemi qui, semblait-il, était équivalent à celui des soldats de la Marine.

Les troupes de la Marine qui avaient été formé, après avoir pris la température du peuple de Voltus et vu qu'ils n'étaient pas à la solde des révolutionnaires à cause desquels les liens commerciaux avec le reste de l'archipel avaient été rompus, se mirent en marche. Quatre troupes s'avançaient désormais vers la grange. La première était celle du leader, Shoga, qui était accompagné de Leevan et Soma. La seconde troupe était celle du Lieutenant Shujin, puis la suivante dirigée par le Lieutenant Wuthmann. Enfin, la dernière était dirigée par "Machine Gun" Kel Y, l'artilleur à la prothèse colossale. Ils avancèrent en formation serré le long du trajet qui les séparait du QG adversaire. Au bout d'une quinzaine de minute, alors qu'il n'y avait plus qu'un liseré de forêt verdâtre qui les séparait du champs où se terraient les révolutionnaires, ils se séparèrent. Le groupe de Shujin, le second de Shoga, pris le flanc gauche et celui d'Otto Wuthmann pris le droit. Shoga fit front, lui, au centre. Enfin, le groupe de Kel Y se tenait juste derrière, composé exclusivement de tireurs.

Une fois que chacun pris sa position, ils reprirent leur avancée. Avalant les derniers mètres qui les séparaient du champs de bataille, ils traversèrent la frontière verte. Shoga était le premier à s'en extirper, les flancs étaient encore en retrait. Puis, ses hommes le suivirent. Aussitôt, ils furent accueilli par des salves de fusils avant que l'ensemble des révolutionnaires ne sortent en courant de la grange. Armés jusqu'aux dents, sabres, haches et lances aux poings ils courraient droit sur l'unité du minks. A leur tête, Erik le semi-géant colossale qui faisait déjà frémir la plupart des soldats. Harald, lui, semblait déjà prendre Leevan pour cible au vu de la trajectoire de sa course. Les hurlements des révolutionnaires retentissaient comme le tonnerre dans un ciel d'été. Ils exultaient, sûr d'eux.

> Pour notre liberté, tuez-les tous Boucliers de Voltus ! Tonna Erik de sa voix puissante et caverneuse.

La bataille était lancée. Derrière Shoga, les soldats bien que saisit de peur s'élancèrent. L'acier s'entrechoqua dans tous les coins. Ce fut alors qu'un homme apparu, se dévoilant à son tour hors du liseré de forêt. Il s'agissait de l'Adjudant Kel. Il pointa sa prothèse sur l'armée décousue des dissidents et annonça, sobrement, la mort.

> Feu !

Son arme tournait, délivrant les balles les unes après les autres à bonne cadence. L'arme de mort semait le désastre chez l'ennemi. Derrière lui, les hommes de son unité pointaient également leurs fusils sur l'ennemi et tiraient sans relâche. Soutenant la troupe de Shoga qui croisait le fer, ils réduisirent les rangs ennemis d'un seul coup par la force de la surprise.

> Maintenant, hurla Shoga qui vit ses hommes en difficultés face à la hargne des révolutionnaires.

Alors, les deux flancs apparurent à leur tour. Fonçant tels des flèches mortelles vers une cible dégarnit. Le Lieutenant Shujin fracassait les os de ses opposants, usant de son style tout particulier pour semer le trouble dans les rangs de ces rustres hommes du nord. Otto Wuthmann, lui, découpait avec une dextérité hors-pairs ses ennemis. La stratégie était bien huilée mais, quelque chose n'avait pas été assez pris en compte. Hakon redoublait de ténacité, tuant à tour de bras grâce à son harpon. Erik, lui, fracassait les crânes à tour de bras tandis qu'Harald, opposé à Shoga dominait le combat.

Soudain, Otto Wuthmann envoya ses hommes, leur donnant ses directives pour soutenir les troupes de Shoga. Lui, partit seul dans la direction de la grange afin de rejoindre son supérieur. Il entra, manqua de se faire décapiter puis parvint à éliminer deux hommes resté en retrait. Puis, il se mis à chercher Vassili, dans toutes les pièces.

Ce qu'il ne savait pas, c'était qu'à l'extérieur, les révolutionnaires avaient repris du poil de la bête. Boostés par l'incroyable rage des frères Njal, les Boucliers de Voltus furent comme pris d'une fureur collective les rendant bien plus fort. Ils dépassaient leurs limites, devenant plus rapide, plus explosif et plus puissant. Telle une horde de bêtes enragées, ils n'avaient plus rien d'humain.


Dernière édition par Vassili Joukov le Sam 26 Juin 2021 - 11:26, édité 4 fois
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Shoga cherchait son commandant, après quelques minutes à fouiller les différentes pièces de la grange, il tomba sur le pauvre blondinet complètement amoché, il avait été laissé dans l'une des écurie de la grange. Shoga était content d'avoir retrouvé son ami, le renard souleva ce dernier qui n'était pas conscient, puis il quitta l'écurie avec Vassilli. L'homme-canin arriva dans la salle qui avait servi pour les négociations, le Mink posa Vassilli dans un coin, puis il jeta un coup d'œil dehors.

- Ah... ! Nos troupes sont en danger, ils nous faut agi...

Shoga esquiva une lance qui avait été lancée au milieu du champ de bataille, une lance perdue ? Non, sa trajectoire avait été bien définie pour toucher le curieux. Un homme s'approcha de la grange, il poussa des cris de guerre, le frère Njal sauta par l'une des fenêtres de la grange. Harald n'était qu'à quelques mètres du commandant Mink, son regard était terrifiant, il était à la fois empli de colère, mais aussi de joie, la joie de se battre contre des adversaires de taille.

- Ahaha !!! Tu feras un beau manteau pour ma femme, une fois que j'en aurai fini avec toi !

Harald était aux anges. L'épéiste à fourrure n'était pas en accord avec ses dires, il ne voulait pas finir en manteau de fourrure pour réchauffer une sauvageonne, il était lui aussi énervé.

- C'est vous qui avez torturé mon camarade, vous allez le payer !

Shoga était en colère, il dégaina Take de son fourreau, puis il sauta sur le révolutionnaire. Harald bloqua la lame avec son bouclier en fer, le renard repoussa son ennemi vers l'extérieur en le faisant passer par une fenêtre, mais le commandant fut emporté. Les deux combattants étaient dehors avec les autres guerriers, Harald faisait tournoyer un marteau tout en se déplaçant autour de son adversaire, il était amusé et il rigolait.

- Héhéhé... Tu as du cran pour une bestiole, mais dis-toi que tu n'est que le gibier et, que je suis le chasseur.

- Approche, ça m'évitera d'entendre les conneries que tu baragouines depuis une heure !

- Hum... Tu vas mouri...

Shoga envoya un violent coup de sabre verticalement, le Viking eut la présence d'esprit de se protéger avec son énorme bouclier en fer, mais le choc de l'attaque fit vibrer la masse de fer. Le renard était en colère, il ne supportait pas de voir un homme se délecter de la souffrance d'autrui, et encore moins y prendre plaisir.

- T... Tu es plu...

Un deuxième coup de sabre vint s'abattre sur le bouclier, puis un troisième, un quatrième, ect... À la fin de la frénésie, le lieutenant des boucliers de Voltus avait un genou à terre tout en se protégeant avec un bouclier cabossé. Harald avait peur, le regard de son ennemi lui flanquait la frousse, ce n'était pas un regard sain, non, ce n'était qu'une malsaine colère... Pour faire court, Shoga avait perdu la raison.

- Enfoiré !

Harald envoya un coup de marteau à l'horizontale pour briser la jambe gauche du commandant, mais ce dernier sauta juste à temps, ce qui laissa le temps au forgeron des boucliers de Voltus à battre en retraite de quelques mètres. Il se trouvait à vingt mètres de son ennemi, le Viking s'énerva à son tour, il voulait combattre le feu par le feu, la colère par la colère. Il fonçait droit vers le renard en hurlant si fort qu'on entendait son cri à travers le champ de bataille. Shoga fit tournoyer son épée à double tranchante sur elle-même, puis il la reprit en main, le Mink se mit en position de défense et il ferma les yeux.

- Crève !

Le renard resta silencieux, il avait retrouvé ses esprits, la colère l'avait quitté. Le révolutionnaire sauta dans les airs, et il brandissait son marteau pour l'écraser sur la bête. Le Mink ouvrit les yeux, il bloqua le coup de marteau avec la lame de l'épée Take, une lame faisant partit des lames de qualités supérieures.

- QUOI !!!

- Tu es...

Shoga repoussa le marteau, laissant Harald dans l'impuissance. Le renard fit un tour sur lui-même, et avec le pommeau de son épée il frappa violemment la nuque du révolutionnaire qui était en train de retomber au sol, mais après ce coup sa chute fut plus violente.

- ... trop impatient.

Shoga aurait pu le tuer, mais s'il en avait l'occasion et surtout si ce n'était pas nécessaire, il ne le faisait pas. Harald était au sol, blessé et incapable de continuer le combat. Shoga partit prêter mains fortes à ses camarades, il savait où était Vassilli, et il était hors de danger. Le renard rentra dans la bataille, il aidait ses amis à vaincre les soldats de la révolution. Le moral des marins était boosté, comme si la présence d'un de leurs deux commandants les avait remotivés. Plus loin, Harald se releva mais il était entre le conscient et l'inconscient, il luttait pour ne pas tomber dans les pommes. Il constata que Shoga n'était plus là, mais il pouvait s'en prendre à son ami dans la grange, alors il s'avança vers lui, le Viking titubait jusqu'au marin. Une fois devant lui, il brandit son marteau dans les airs, il soufflait comme un bœuf, il n'avait plus qu'une idée en tête tuer l'ennemi. Il avait perdu l'esprit, Harald devait accomplit sa mission.


Harald:


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Au large de Voltus

Trois navires type croiseurs flanqué des armoiries royales de Sanderr voguaient toutes voiles dehors aux abords de l'îlot de Voltus. A leurs bords, les Givrelames accompagnés de soldats de la 555ème Division étaient armés jusqu'aux dents. Sous l'impulsion de Sinar, ils assiégeait les lieux, prêt à déverser la colère des cieux sur les dissidents dès que le délai accordé à la Meute serait épuisé. Les navires se mirent sur le flanc, canons rivés vers les terres. Les boulets engagés, la poudre dispersée à souhait, ils n'avaient plus qu'à enflammer les  mèches pour que le courroux de la couronne ne s'abattent sur eux. Le leader de l'armée royale se tenait bien droit, les bras croisés derrière le bastingage il épiait l'horizon. A ses côtés, Gintoreno le Colonel local était un peu anxieux. Il ne portait pas la royauté dans son cœur mais voulait avant tout se préserver d'un incident diplomatique. Les mains sur le bois, crispées il encourageait ces soldats partis au front par télépathie.

Au coeur de la bataille

Shoga avait reprit le dessus et aurait pu en finir avec Harald, seulement il fut appelé ailleurs dans la bataille. En effet, le minks fut interpellé par les hurlements bestiaux d'Erik. Il fallait que quelque stop cette machine de guerre, seul l'homme-renard pouvait y parvenir. Sans quoi les troupes de soldats allaient y passer. Il déferlait sa haine à grands coups de hache. Autour de lui, les corps des révolutionnaires s'amoncelaient, vaincus par l'organisation et la stratégie de la Marine.
Otto qui avait pris la direction de la grange, découvrit Vassili au moment précis ou Harald décida d'en finir. Une lutte courte mais intense les avaient opposés. Le blondinet s'était fait vaincre si facilement. D'une frêle lame il n'avait pas tenu les assauts puissants du marteau d'Harald. Pourtant, ce dernier était loin d'être au top de sa forme. Son marteau d'acier forgé allait s'abattre une ultime fois lorsque le Lieutenant se glissa dans son dos. Il bloqua l'arme du révolutionnaire de son épée puis sauta par dessus lui pour s'interposer entre lui et le Commandant.

> Il est à moi, fit-il à destination de son supérieur.

Les passes d'armes s'enchainèrent à un rythme effréné, tel un vrai berserker, Harald ne sentait plus la douleur ni même la fatigue. Plus il frappa, plus il devenait fort. Le second de Vassili commençait à s'incliner,  reculer à chaque assaut. Vassili avait reprit quelques forces et même s'il souffrait des supplices qu'il avait reçu, sa détermination ne fut jamais entamée. Il allait se joindre à l'affrontement lorsqu'un troisième homme fit irruption. Dans sa tenue de samouraï, un katana ornée du flocon, Leevan s'annonça, dégainant sa lame dans un bruissement presque mélodieux. Il défia Harald et tous d'eux s'opposèrent dans un assaut mortel.
Les deux compères purent alors s'échapper de cette grange, prenant alors à nouveau part à la bataille. Le sang, les cris, les cliquetis des fusils et les lames cinglantes s'entremêlaient dans une cohue sans nom.

> Repli du flanc droit, appui des artilleurs ! Vociféra Vassili à ses hommes.

L'exécution ne fut pas immédiate mais une fois réalisée ils réduisirent plus encore les rangs des Boucliers de Voltus. Si bien qu'au bout d'une dizaine de minutes il n'en restait plus un. Le terrain vague n'était plus qu'un cimetière improvisé, une véritable fosse commune. Les corbeaux survolaient déjà les lieux, prêt à saisir la moindre occasion pour se repaitre de cette chaire encore fraîche. Un léger vent s'engouffra dans la forêt alentours, faisant bruisser leurs quelques dernières feuilles.

> J'ai une idée, occupez-vous du dernier des frères Lieutenant Wuthmann, gardez-le en vie, c'est impératif ! Ordonna Vassili.
> Oui, Commandant ! Répondit l'intéressé du tac au tac, partant alors sabre à la main pour affronter le dernier de la fratrie Njal, Hakon.

Puis, Vassili prit la direction du colosse, le semi-géant qui se battait comme un démon face à Shoga.

> Commandant Shoga, allons-y ! Lui confia-t-il pour amorcer un combat à deux contre un.
> Bandes de lavettes, venez que je vous détruise, répliqua Erik dont l'annihilation des siens n'avait que renforcé sa rage.
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Shoga était en compagnie de Vassilli, les deux hommes se dirigèrent vers le dernier combattant encore debout, ce type n'était autre que le responsable de ce carnage, Erik le chef de la rébellion. L'homme-renard sauta sur sa cible, il lui envoya un coup d'épée à la verticale, mais le demi-géant bloqua le coup avec son bouclier, puis avec sa hache il frappa le Mink.

- Oh, non !

Il esquiva le coup de hache, Vassilli attaqua à son tour, il voulait se venger d'Erik à cause de la torture qu'il avait pratiquée sur lui. Shoga n'était pas très rassuré, Vassilli envoya des coups d'épée dans le bouclier du Viking, le renard se joignit à son ami. Les deux épéistes combattaient ensemble, mais malgré cela, Erik faisait jeu égal avec nos deux amis. Vassilli n'était pas en pleine forme, et Shoga avait déjà dû combattre Harald un peu plus tôt. Le renard coupa le bois de la hache de son ennemi, la hache n'était plus utilisable, Vassilli trancha le bouclier du barbare, ce n'était que du fer.

- Raaahhhh ! Vous allez mourir de la main d'Erik, bande de larves !

- Grrr... ! Il est encore si vigoureux, malgré la perte de son équipement.

- Nous n'avons pas le choix, il faut le mettre hors d'état de nuire !

Le demi-géant envoya un violent coup de poing dans le torse du renard, ce dernier fut projeté si violemment qu'il s'écrasa sur quelques soldats qui étaient en train de combattre les derniers rebelles.

- ... !

- Hahahaha ! Ma force est un don du ciel, je peux détruire l'acier avec mes poings ! J'ai senti les os de ton chien craquer quand je lui ai porté le coup fatal, mais ne t'inquiète pas, tu vas bientôt le rejoindre !

Shoga avait mal, horriblement mal, il crachait du sang, le commandant avait l'impression d'étouffer.

- Arg... J'ai... Arg... Mal...

- Commandant, est-ce que ça va ?

- Vite, sortez-le du champ de bataille !

- Il doit voir un médecin, et vite !

Shoga se releva, malgré l'inquiétude de ses soldats, il était debout.

- Je... Je suis un commandant de la marine, je ne vais pas quitter la bataille alors que mes hommes y sont encore ! Ne vous enfaîte pas pour moi, je survivrais au moins jusqu'à la fin du combat !

Shoga était déterminé, les hommes pleuraient de joie, mais ils étaient remotivés par ses paroles pleines d'émotions.

- Faites votre devoir, messieurs !

Les soldats retournèrent combattre les derniers rebelles.

Plus loin, le blondin combattait son adversaire avec difficulté, Erik tentait de le frapper de toutes ses forces, mais l'agilité de Vassilli jouait en sa faveur. Mais le combat ne pouvait durer éternellement, Vassilli était déjà à bout, Erik avait encore plein d'énergie en réserve, le combat allait vite se finir.

- Tu vas arrêter de bouger, meurs comme un brave, fait honneur à ta fratrie !

- Keuf...Jamais...Keuf...

Vassilli n'était pas bien, il faisait un malaise, après avoir été torturé par Erik, et à cause de sa santé fragile, ce n'était pas étonnant. Erik attrapa le commandant, il le plaque contre son torse, il le serrait si fort que le commandant en cracha du sang.

- Je vais t'écraser la colonne vertébrale, après, ce seront tes bras, tes jambes, et ton crâne !

- Ahhhhhhh !!!

Le blondinet avait mal, Erik était aux anges.

- Lâche-le !

La lame de Take se planta dans l'épaule droite du chef de la rébellion, ce dernier avait été trop distrait pour faire attention aux autres dangers qui l'entouraient. Il lâcha Vassilli, ce dernier tomba dans la neige.

- Ahhh !!! Tra....

Shoga lui décocha un coup de poing de la patte gauche, avec la droite, il tenait Take. Le demi-géant fut projeté quelques mètres plus loin, il avait un énorme trou dans l'épaule, il avait le visage plongé dans la neige.

- Tu n'es pas le seul à posséder une grande force physique.

- Tu me le payeras... !

Le chef commença à se relever, mais Vassilli en profita pour lui planter sa lame dans le dos, le commandant lui avait sauté dessus, juste après avoir repris connaissance. Le blondin était énervé, il en avait marre d'être torturé par ce type, alors il l'avait puni à son tour.

- Un conseil, reste à terre.
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En périphérie du champs de bataille, un combat dantesque avait eu lieu. A l'abri des regards dans la grange, Leevan, le second des Givrelames, venait de livrer un combat sans merci contre Harald. Le révolutionnaire avait usé avec férocité de son marteau, brisant la charpente de tous les côtés. Le corps du sabreur était couvert de bleu et de tuméfactions. Son bouclier avait fini coupé en deux, d'un coup net et gisait au sol. Son corps à lui, couvert d'entailles plus ou moins profonde était maculé d'un mélange de terre, de sueur et d'hémoglobine. A le voir, d'aucun se demanderaient comment il faisait pour tenir encore debout. Le paysage était également marqué de taillade, les meubles et les murs scindés en toutes parts. Leur affrontement fut des plus terrible mais nul n'en su rien. Ils n'avaient plus de forces, exténués, ils ne parvenaient plus à avancer l'un vers l'autre. Pourtant, il fallait bien que l'un deux sorte de ce QG de fortune. Harald, en véritable berseker, avança de quelques pas, mû d'une rage infinie. Il parvint à atteindre Leevan, mais lorsqu'il leva son marteau pour fracasser la boîte crânienne du bretteur qui ne parvenait plus à se mouvoir, quelqu'un fit irruption. Une présence forte, reconnaissable entre mille.

> Alors mon chou, tu n'en as pas encore terminé avec le vilain marteau ?! Fit une voix que Leevan reconnu aussitôt. Laisse, je vais t'aider, reprit Shujin qui apparu à la vue d'Harald.

Le Lieutenant fonça alors sur l'ennemi, évita un coup de marteau avec une élégance remarquable et se glissa dans son dos. La suite ne se fit pas attendre. Un craquement sourd envahi la pièce délabrée puis se propagea jusqu'au champs de bataille. Le corps du Bouclier de Voltus s'écroula, comme désarticulé. Le second de Shoga venait de lui briser la colonne vertébrale, d'un coup sec et sans bavures. Il passa son épaule sous l'aisselle de Leevan et l'aida à marcher afin de rejoindre les autres.

De l'autre côté, du champs de bataille, Otto Wuthamnn, le second de Vassili, luttait contre Hakon, le dernier de la fratrie Njal. Le baleinier usait de son harpon avec précision et habileté mais la dextérité de sabreur du Lieutenant le surclassait. Leur affrontement n'était pas l'un de ces féroces combats où la vie des protagoniste était en danger. Ils étaient prêt à faire couler le sang, mais pas à ôter la vie. Le Bouclier de Voltus car il n'avait plus l'esprit assez combatif pour cela, et le gradé de la Régulière parce qu'on le lui avait ordonné. Leur opposition était teinté de dialogues, enfin Hakon parlait beaucoup car Otto n'était pas un bavard. Finalement, alors que leurs armes se croisèrent une dernière fois, l'homme aux petites lunettes parvint à trouver la faille. Il bloqua le harpon de bois à la pointe d'acier, puis d'un mouvement de poignet se défit de la pression exercé par le natif de l'île. D'un coup sec il fendit l'arme de son opposant, mettant un terme aussitôt à leur combat. La pointe de sa lame sous le menton du guerrier, ce dernier se rendit sans mesquinerie.

Au centre, Kel Y avait terminé d'éliminer les derniers révolutionnaires, usant habilement des capacités de Soma lorsqu'il le fallait. A eux deux, ils détruisirent alors l'entièreté des forces dissidentes. Il fit exécuter les deux derniers ennemis comme Vassili le lui avait préconisé. Aucun survivant, aucune clémence. Les mots de l'Amirale en Chef Kenora résonnaient dans sa tête dissimulée derrière un casque. Ces opposants étaient la vermine qu'il fallait anéantir pour un monde meilleur. Il était prêt à commettre un génocide sous les ordres du blondinet s'il le fallait.

Le colosse qui avait mené les Boucliers de Voltus à la révolte était au sol. L'épée du Commandant Vassili dans le dos, il n'arrivait plus à se relever. Sa gigantesque carcasse était là, se soulevant au rythme de sa respiration. Il crachait du sang, haletait tel un bovin. La souffrance lui arrachait quelques rares râles. Il restait digne, n'implorant jamais l'ennemi. Cependant, le frêle leader de la Meute lui avait dit de ne plus bouger.

> Pas bougé, vermine ! Fit qui avait tant de mal à respirer. L'étreinte du semi-géant avait bien failli le tuer, heureusement que Shoga était intervenu.
> 'foiré de Marine, jamais, rétorqua le leader des révolutionnaires locaux, balayant l'air du bras, armé de sa hache pour faucher le frêle Commandant dans son dos.

La lame s'apprêtait à fendre le blondinet en deux tel une bûche lorsqu'il appuya de toutes les forces qui lui restait sur le pommeau de son épée. L'acier trancha peau, os, chaires et organe dans une effusion interne rougeâtre. Le corps du colosse tressauta, puis s'éteignit alors qu'il lâcha son arme, inerte. S'en était fini.

Les exultations retentirent tout autour de lui, les soldats, bras vers le ciel, célébraient leur victoire sur les forces dissidentes. La joie s'emparait de tous les cœurs, une sorte d'euphorie collective s'immisçait en chacun. Ils se serraient dans les bras les uns les autres, essayant juste d'éviter les câlins un peu trop affectueux du Lieutenant Shujin. Ils avaient vaincu, la Meute avait vaincu.

Le Lieutenant Wuthmann contacta le Colonel Gintoreno Azrald Kobold, l'informant de l'issu des affrontements. Les Givrelames désarmèrent leurs canons, renonçant alors à l'assaut final qui aurait vu l'annihilation de la vie humaine sur Voltus. L'homme fort de la 555ème Division était soulagé, un scandale de moins sur son dos. Déjà qu'il n'aimait pas vraiment la famille royale, mais en plus s'il avait eu le sang de ces innocents sur les mains, il n'aurait pu supporter d'avantage la situation. Sinar décida tout de même d'amarrer son navire sur la plage et débarqua avec ses hommes. Ils prirent la direction du village afin de rencontrer ce peuple qui ne se doutait de rien. Ils y retrouvèrent la Meute qui venait, elle aussi, d'arriver. Les hommes se toisèrent du regard, ils se défiaient les uns les autres. Alors, lorsque Vassili invita Sinar et Gintoreno à entrer dans une petite maison, gentiment prêtée par un habitant, l'atmosphère devint bien plus lourde. Autour d'une table, de fébriles chaises en bois sur lesquelles étaient assis Shoga, couvert de bandages à cause de ses multiples combats, Gintoreno à sa droite et Sinar en bout de table. Vassili, chancelant, était lui assis en face de l'homme en armure.

> Merci d'avoir daigné venir, fit-il provocateur en direction de Sinar. Les Boucliers de Voltus ne sont plus, comme je m'y étais engagé ! Souligna-t-il d'un air strict. Maintenant, il va falloir acquérir la confiance du peuple !
> Et donc ?! Pensez-vous m'apprendre des notions de diplomatie Commandant ?
> Alors il faut élire un représentant de Voltus à la Cour, quelqu'un qui fera entendre la voix de ces gens qui se trouvent loin du palais de votre roi.
> Je vous écoute... fit-il en croisant les bras sur son torse.
> Vous ne pensez pas à.... chuchota Gintoreno à Shoga pour que Sinar ne l'entende pas.
> Nous avons sélectionné le candidat parfait, faites le entrer ! Ordonna-t-il à haute voix.
> C'est une idée du Commandant Joukov, répondit aussi bas le minks.
> Je m'y oppose..
> Non, vous en serez garant, reprit le Commandant Shoga avec une grande fermeté.

La porte qui se trouvait derrière Sinar s'ouvrit, laissant trois silhouettes entrer. Deux soldats, de part et d'autre d'un troisième homme. Lorsqu'ils prirent place, le chef des Givrelames se décomposa.

> Vous vous foutez de moi ?! S'emporta-t-il en tapant du poing sur la table. Menez le mois aux geôles royale !
> Cela ne sert à rien de taper du poing sur la table cher Sinar, les jeux sont déjà fait !
> Mais pour qui vous vous prenez ? Vous n'êtes qu'un simple Commandant, fit-il en se levant et en posant la main sur le pommeau au flocon de son épée, prêt à trancher le dernier des frères Njal encore en vie.

Shoga se leva, posant alors la main sur le fourreau de Take. Bien qu'il fut harassé de ses précédents affrontement, il n'allait pas laisser ce gars faire sa loi.

> Rangez votre épée Sinar, cet homme est Hakon Njal. Oui c'était l'un des dissidents qui vous a posé tant de problèmes, cependant dites-moi si je me trompe Hakon, fit Vassili en direction de l'intéressé qui hocha de la tête, mais outre leurs méthodes, les Boucliers de Voltus ne faisaient que cristalliser le sentiment d'abandon des locaux. Ecoutez, ils ne sont pas bêtes. Ils ont vu que l'embargo que vous avez mené ne leur a causé que faim et misère. Ils ne chercheront pas à réitérer cet affront. Par contre, il semble qu'ils aient un sentiment d'exclusion.
> Vous n'avez pas la moindre leçon à me donner, nous gérons notre peuple de manière autonome !
> Pourtant c'est ce qu'il vous a fait défaut, la considération de votre peuple, tous votre peuple. Cet homme s'est fait enrôlé par ses frères, mais il a des intentions pacifistes. S'il représente les habitants de Voltus, soyez sûr qu'il défendra leurs intérêts tout en restant politiquement correct.
> C'est une vermine qui a tué des nôtres, qui s'est opposé au roi ! Je refuse ce débat stérile plein d'inepties, reprit Sinar qui s'énervait.
> Le Colonel Gintoreno sera garant de l'intégrité d'Hakon Njal ici présent, fit Vassili d'un calme parfait. N'est-ce pas ?

L'homme n'avait aucune envie de conforter cette affirmation, n'aimant pas l'idée d'avoir à endosser une telle responsabilité. Pourtant, Shoga lui mis un léger coup de pied qui passa inaperçu, lui rappelant alors qu'il n'était maître de rien dans cette situation. Le plus haut gradé de la 555ème Division se leva, solennellement.

> Je m'y engage Sinar, je me porte garant de l'intégrité d'Hakon Njal !
> Pffff, je l'ai dis, je refuse !
> Vous n'avez pas vraiment le choix Sinar !
> Parce que vous me menacez maintenant ?! Rétorqua-t-il, en se préparant à dégainer.

Shoga en fit de même, retroussant légèrement la babine pour laisser entrevoir ses crocs. Son regard assassin en disait long sur l'ardeur qu'il pouvait mettre au combat.

> Vous n'avez pas le choix car sinon il se peut que la perte d'autorité du roi sur son propre peuple décide le Gouvernement Mondial à mettre le royaume sous tutelle..
> Vous n'oseriez p..
> Je doute fort que votre roi apprécie de se faire mettre sous cloche , ai-je tord ?!

Bloqué, Sinar pesta un long moment. Seulement, il fini par accepté, forcé par les arguments de Vassili. Les Givrelames entamèrent une campagne pour redorer l'image de la royauté auprès des habitants de Voltus tandis que Sinar et Gintoreno repartirent en direction du palais à bord de Croc Blanc. La Meute les déposa à quai avant de reprendre la mer aussitôt. La suite des événements sur Sanderr, ils les suivraient de loin.


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