[Hors- RP: j'vous mets les liens de la boutique. Pour les pnj utilisé plus bas, ça peut aider.]
- Hey ! Faites attention un peu !
- Ouvrier 1: On connait not' métier m'sieur White.
- Justement on dirait pas alors pas d'accrochage avant l'ouverture... Sinon je retire du salaire.
- Ouvrier 1: C'est pas juste ça m'sieur White. On a trimé dur pour garantir les délais.
- Encore heureux. Ce n'est pas moi qui les ai fixé j'vous rappel !
- Ouvrier 2: Tsss, il fait chier l'gamin.
- Vous avez dit quoi là ?
- Ouvrier 2: Rien, rien.
...
- Ouvrier 1: C'est fini m'sieur White ! Alors, Z'en pensez quoi ?!
Je me retourne et découvre le dernier pourcentage du travail. Ayant supervisé les quatre-vingts autres pourcents, je ne me doute pas du travail réalisé. Mais... Putain de bordel de merde, ça fait plaisir à voir. Le travail est achevé. La boutique est fin prête à ouvrir ses portes. Manque plus que les poissons, la glace et, le plus important, les clients. Pour les deux premiers, aucune inquiétude. Les fournisseurs sont en places et les parents aussi impatients que des enfants devant une bonbonnerie. Pour les derniers, espérons que les prospectus feront le reste.
La devanture, toute de bois vêtue, a une certaine classe. Poutres apparentes, baies vitrées, entrée large sans compter le point culminant ; l'enseigne : "Âmes Sonneurs". Vous avez pigé ? Âmes sonneurs... Hameçonneurs... Le gars qui tient l'hameçon... Bon, si toujours pas, j'peux rien faire pour vous lecteurs de mes aventures. Allez acheter un dictionnaire - j'en ai à très bas prix si vous le souhaitez...
- Parfait les gars.
- Ouvrier 1: Bonne chance pour demain m'sieur
- Ouvrier 2: 'vec plaisir.
- Vous rentrez de suite ?
- Ouvrier 1: Oui m'sieur.
- Allez, v'nez boire une chopine. C'est moi qui invite...
- Ouvrier 2: C'pas d'refus. T'en dis quoi Max' ?
- Max: Si c'est m'sieur White qui invite, j'en dis qu'j'en suis...
- Oh bordel... J'ai un d'ces mal de crâne... Il est quelle heure ?... PUTAIN DE MEEEEE...
La couette s'envole d'un mouvement sec et mes pieds touchent le sol avant même qu'elle ne retombe sur le lit. J'ai un haut le coeur mais haut les coeurs c'est le jour-j.
Je passe rapidement dans le salon, la cuisine, j'appelle les parents... Queuchi. Encore un coup du padre ça, à coup sûr. Tout ça pour pouvoir faire une reproche, bien son style. Passage éclair dans la salle de bain, coup d'eau sur la gueule, lavage de dents, utilisation immodérée du peigne d'Adam et go.
- Serge : Ah bah v'là le p'tit... C'va ? Bien dormi ?
- Mouais mouais ça va ça va. Vous auriez pu m'réveiller quand même...
- Serge : Pis quoi encore. C't'donnera une bonne leçon tiens.
- Mais bien sûr ! Et le poisson se met tout seul dans l'papier d'alu...
- Jane : Écoute ton père !
- Raaagh. * T'énerves pas, t'énerves pas... Respire, ouuussssaaaa, ouuussssaaaa.* -Bon ! On en est où ?
- Jane : On attend plus que toi Willy.
- ...
- Serge : ...
- Jane : ...
- Ator : ...
- Bon. 'Pa, 'Man... Ici c'est William... Pas de Will', Willy, mon p'tit, mon p'tiot, ou quoi que ce soit... Il est où Touns ?
- Ator : Pas là.
- Merci beaucoup. Bon. Ator, on a une cargaison du BelAir, une autre de l'Harmony et un dernier du Vendetta. Tu t'en occupes ?
- Ator : Yep.
- 'Pa, 'Man, je vous laisse installer le tout, moi j'vais aider Ator.
Arrivés au quai, les cabestans montent et descendent au rythme infernal des arrivages. Les navires sont eviscérés de part en part déversant leurs flots de caisses remplies à raz bord. Leurs bouches degueulent des tonnes de kilos de viandes, des bars, saumons, cabillauds, harengs, morues, araignées, langoustes, anguilles, anchois, merlots et je passe nombreuses pièces de choix.
Ator s'active, récupère notre approvisionnement, le place sur notre chariot et on recommence. Plus ou moins lourdes, elles s'amoncellent sur notre moyen de transport basique. On fait l'aller. Déchargement du tout et c'est reparti.
La sueur coule le long de mes tempes. Elle s'infiltre sous mon col et glisse sur mes omoplates avant d'imprégner la chemise... Vivement que je n'ai plus à faire ça.
- C'est bon ?
- Ator : Yep.
- Bon bah... C'est reparti.
- Ator : Ouep.
Le coeur et le chariot léger, on accède au dock. l'Harmony sur le quai, je salue le capitaine et certains matelots que je connais de proche ou de loin. Je discute rapidement avec les uns et les autres tandis que mon employé entame le chargement. Un petit coup d'oeil, je vais quand même aider aux dernières boîtes.
Tandis qu'on retourne à la boutique, plusieurs badauds nous barrent la route.
*Putain mais barrez vous cons de mimes !*
-Hey toi ! Ouais toi ! Bouge du chemin ou viens prendre ma place. J'te paye 5.000B !
- Hey ! Faites attention un peu !
- Ouvrier 1: On connait not' métier m'sieur White.
- Justement on dirait pas alors pas d'accrochage avant l'ouverture... Sinon je retire du salaire.
- Ouvrier 1: C'est pas juste ça m'sieur White. On a trimé dur pour garantir les délais.
- Encore heureux. Ce n'est pas moi qui les ai fixé j'vous rappel !
- Ouvrier 2: Tsss, il fait chier l'gamin.
- Vous avez dit quoi là ?
- Ouvrier 2: Rien, rien.
...
- Ouvrier 1: C'est fini m'sieur White ! Alors, Z'en pensez quoi ?!
Je me retourne et découvre le dernier pourcentage du travail. Ayant supervisé les quatre-vingts autres pourcents, je ne me doute pas du travail réalisé. Mais... Putain de bordel de merde, ça fait plaisir à voir. Le travail est achevé. La boutique est fin prête à ouvrir ses portes. Manque plus que les poissons, la glace et, le plus important, les clients. Pour les deux premiers, aucune inquiétude. Les fournisseurs sont en places et les parents aussi impatients que des enfants devant une bonbonnerie. Pour les derniers, espérons que les prospectus feront le reste.
La devanture, toute de bois vêtue, a une certaine classe. Poutres apparentes, baies vitrées, entrée large sans compter le point culminant ; l'enseigne : "Âmes Sonneurs". Vous avez pigé ? Âmes sonneurs... Hameçonneurs... Le gars qui tient l'hameçon... Bon, si toujours pas, j'peux rien faire pour vous lecteurs de mes aventures. Allez acheter un dictionnaire - j'en ai à très bas prix si vous le souhaitez...
- Parfait les gars.
- Ouvrier 1: Bonne chance pour demain m'sieur
- Ouvrier 2: 'vec plaisir.
- Vous rentrez de suite ?
- Ouvrier 1: Oui m'sieur.
- Allez, v'nez boire une chopine. C'est moi qui invite...
- Ouvrier 2: C'pas d'refus. T'en dis quoi Max' ?
- Max: Si c'est m'sieur White qui invite, j'en dis qu'j'en suis...
...
- Oh bordel... J'ai un d'ces mal de crâne... Il est quelle heure ?... PUTAIN DE MEEEEE...
La couette s'envole d'un mouvement sec et mes pieds touchent le sol avant même qu'elle ne retombe sur le lit. J'ai un haut le coeur mais haut les coeurs c'est le jour-j.
Je passe rapidement dans le salon, la cuisine, j'appelle les parents... Queuchi. Encore un coup du padre ça, à coup sûr. Tout ça pour pouvoir faire une reproche, bien son style. Passage éclair dans la salle de bain, coup d'eau sur la gueule, lavage de dents, utilisation immodérée du peigne d'Adam et go.
...
- Serge : Ah bah v'là le p'tit... C'va ? Bien dormi ?
- Mouais mouais ça va ça va. Vous auriez pu m'réveiller quand même...
- Serge : Pis quoi encore. C't'donnera une bonne leçon tiens.
- Mais bien sûr ! Et le poisson se met tout seul dans l'papier d'alu...
- Jane : Écoute ton père !
- Raaagh. * T'énerves pas, t'énerves pas... Respire, ouuussssaaaa, ouuussssaaaa.* -Bon ! On en est où ?
- Jane : On attend plus que toi Willy.
- ...
- Serge : ...
- Jane : ...
- Ator : ...
- Bon. 'Pa, 'Man... Ici c'est William... Pas de Will', Willy, mon p'tit, mon p'tiot, ou quoi que ce soit... Il est où Touns ?
- Ator : Pas là.
- Merci beaucoup. Bon. Ator, on a une cargaison du BelAir, une autre de l'Harmony et un dernier du Vendetta. Tu t'en occupes ?
- Ator : Yep.
- 'Pa, 'Man, je vous laisse installer le tout, moi j'vais aider Ator.
...
Arrivés au quai, les cabestans montent et descendent au rythme infernal des arrivages. Les navires sont eviscérés de part en part déversant leurs flots de caisses remplies à raz bord. Leurs bouches degueulent des tonnes de kilos de viandes, des bars, saumons, cabillauds, harengs, morues, araignées, langoustes, anguilles, anchois, merlots et je passe nombreuses pièces de choix.
Ator s'active, récupère notre approvisionnement, le place sur notre chariot et on recommence. Plus ou moins lourdes, elles s'amoncellent sur notre moyen de transport basique. On fait l'aller. Déchargement du tout et c'est reparti.
La sueur coule le long de mes tempes. Elle s'infiltre sous mon col et glisse sur mes omoplates avant d'imprégner la chemise... Vivement que je n'ai plus à faire ça.
- C'est bon ?
- Ator : Yep.
- Bon bah... C'est reparti.
- Ator : Ouep.
Le coeur et le chariot léger, on accède au dock. l'Harmony sur le quai, je salue le capitaine et certains matelots que je connais de proche ou de loin. Je discute rapidement avec les uns et les autres tandis que mon employé entame le chargement. Un petit coup d'oeil, je vais quand même aider aux dernières boîtes.
Tandis qu'on retourne à la boutique, plusieurs badauds nous barrent la route.
*Putain mais barrez vous cons de mimes !*
-Hey toi ! Ouais toi ! Bouge du chemin ou viens prendre ma place. J'te paye 5.000B !
Dernière édition par William White le Lun 6 Sep 2021 - 11:05, édité 1 fois