Le navire, de taille moyenne et relativement commun, conserve son pavillon noir fièrement hissé au moment d'accoster sur l'archipel vert. Un nom simple pour un paysage qui l'est tout autant. L'île est verte, couverte de végétations denses. Partout où d'immenses arbres n'ont pas poussés, c'est de l'herbe qui monte bien plus haut que vos pieds, des broussailles denses, des branchages et... des bruits, car visiblement, la forêt est habitée. Pas par des humains, si on se fie aux rugissements qui perce les jungles-forêts. De loin, encore sur l'eau, l'on apercevait des montagnes qui, une fois pied à terre, disparaisse complètement du champ de vision. Et à peine arrivé, il ne faut pas trois secondes pour comprendre à quel point on est petit, en tant qu'humain.
Peu importe, l'ancre est jetée et le ponton abaissé, l'équipage s'empresse alors de s'installer.
Car l'endroit, visiblement, est peu habité... et tant de végétations, c'est tout autant de ressources à piller pour qui sait en déployer. Le tout avec la présence très peu probable des autorités, qu'est-ce que des marines viendraient chercher par ici ? Surveiller des arbres et des bestiaux ? Non, ils n'ont pas que ça à faire et encore heureux, pour dire vrai.
Un soleil de plomb, une chaleur étouffante... humide, poisseuse... et sans plage, un climat tropical pour ce que ça a de pire.
Avec la guigne que peut avoir l'équipage en ce moment... ou juste ce sentiment déplaisant que ça mal tourner, Rowan s'attends à une mousson d'une minute à l'autre. En vérité, il n'a aucune raison de penser que c'est pour bientôt... sinon qu'une mousson dans un climat pareil, ça arrive d'une minute à l'autre sans prévenir. Remarquez, là tout de suite, ça pourrait lui faire du bien.
Le Capitaine, sabre et pistolet à la main pour d'obscures raison, se met à beugler des ordres ! Il veut du bois parce que le bateau commence à fatiguer... tout autant qu'il veut des vivres parce que ça commence à diminuer... lui-même s'apprête à partir en forêt pour taper du bestiau. De son côté, Rowan s'empresse d'avoir l'air occupé mais plus par flemme que par peur. Par peur aussi, un peu.
Ainsi, il va pour étaler sa carte de la mer bleue de l'ouest à même un tonneau posé là... et faire croire qu'il fait des trucs de navigation importante... comme, heu... trianguler la route à suivre par superposition des itinéraires ?
Ca veut rien dire mais si on vient à lui poser des questions, ça suffira à embrouiller les autres et ce, suffisement pour qu'un mal de crâne les fasse partir. Le pire, se dit-il avec sa carte encore roulée dans sa main, c'est qu'il n'a peut-être même pas besoin de se forcer. Soudain, contre toute attente, quelque chose s'extirpe à une vitesse folle de l'insondable jungle-forêt ! Quelque chose d'étonnement peu imposant mais au son meurtrier d'une bien belle arme extrèmement bien manié.
D'instinct, à ouïr le son sifflant d'une lame extrèmement bien manié, Rowan s'écarte en sursaut d'un bond !
Un trait de lumière tranchant fendant l'air a alors manqué de le décapiter et avec, le cri furieux d'une mouette foudroie de peur chaque coeur de l'équipage. Le navigateur, pâle comme un mort, a malencontreusement lâché sa carte dans l'esquive et celle-ci, roulé à terre, n'y reste pas longtemps. L'oiseau fait demi-tour, un katana de bonne facture fermement tenu en son bec et attrape la carte dans l'une de ses serres avant de repartir dans la forêt.
Pour la petite histoire... cette mouette, autrefois esclave du gouvernement mondial, était chargé de livrer le journal. Plus qu'un travail, une tâche et une mission dont il s'acquittait avec une grande dévotion ! Le genre de mouette qui se met au garde-à-vous et fait le salut militaire avec son aile. Fierté et passion débordait de son regard à l'idée de servir. Jusqu'à ce que... d'horribles humains s'amusent à jeter des cailloux sur sa femme et la tue. Depuis ce jour, la mouette a complètement vriller, se jurant de se venger des êtres humains. Ainsi, elle s'entraine jour et nuit à les tuer dans d'atroces souffrances... mais avant cela, il s'amuse à leur voler leurs trésors.
Ici, Rowan a regardé la carte... avec des yeux de navigateurs, des yeux qui comprennent la valeure d'une carte et l'infini richesse que sait de pouvoir déterminer sa position pour ensuite tracer sa route. Rien qu'à la façon dont il la tenait, l'oiseau a compris la valeure que ca avait à ses yeux, raison pour laquelle il l'en a dépossédé !
En partant, pour qui sait parler aux animaux, ces cris aigus étaient en réalités des rires sardoniques de mouettes psychopathes. Une seule mauvaise journée suffit à vous faire vrillez...
Ni une, ni deux, ce pleutre de Rowan réclame un pistolet et un sabre ! Car il est bien conscient que la carte est essentiel à moins de vouloir se perdre en mer ou de rester ici comme des abrutis à jouer les survivalistes du dimanche. Sans attendre, on lui jette un pistolet et un sabre puis sans attendre, il s'enfonce dans la forêt à la poursuite de l'oiseau ! En courant ! En oubliant momentanément l'incroyable rugissement qui a retentit à l'arrivée du navire comme pour l'accueillir !
Peu importe, l'ancre est jetée et le ponton abaissé, l'équipage s'empresse alors de s'installer.
Car l'endroit, visiblement, est peu habité... et tant de végétations, c'est tout autant de ressources à piller pour qui sait en déployer. Le tout avec la présence très peu probable des autorités, qu'est-ce que des marines viendraient chercher par ici ? Surveiller des arbres et des bestiaux ? Non, ils n'ont pas que ça à faire et encore heureux, pour dire vrai.
Un soleil de plomb, une chaleur étouffante... humide, poisseuse... et sans plage, un climat tropical pour ce que ça a de pire.
Avec la guigne que peut avoir l'équipage en ce moment... ou juste ce sentiment déplaisant que ça mal tourner, Rowan s'attends à une mousson d'une minute à l'autre. En vérité, il n'a aucune raison de penser que c'est pour bientôt... sinon qu'une mousson dans un climat pareil, ça arrive d'une minute à l'autre sans prévenir. Remarquez, là tout de suite, ça pourrait lui faire du bien.
Le Capitaine, sabre et pistolet à la main pour d'obscures raison, se met à beugler des ordres ! Il veut du bois parce que le bateau commence à fatiguer... tout autant qu'il veut des vivres parce que ça commence à diminuer... lui-même s'apprête à partir en forêt pour taper du bestiau. De son côté, Rowan s'empresse d'avoir l'air occupé mais plus par flemme que par peur. Par peur aussi, un peu.
Ainsi, il va pour étaler sa carte de la mer bleue de l'ouest à même un tonneau posé là... et faire croire qu'il fait des trucs de navigation importante... comme, heu... trianguler la route à suivre par superposition des itinéraires ?
Ca veut rien dire mais si on vient à lui poser des questions, ça suffira à embrouiller les autres et ce, suffisement pour qu'un mal de crâne les fasse partir. Le pire, se dit-il avec sa carte encore roulée dans sa main, c'est qu'il n'a peut-être même pas besoin de se forcer. Soudain, contre toute attente, quelque chose s'extirpe à une vitesse folle de l'insondable jungle-forêt ! Quelque chose d'étonnement peu imposant mais au son meurtrier d'une bien belle arme extrèmement bien manié.
D'instinct, à ouïr le son sifflant d'une lame extrèmement bien manié, Rowan s'écarte en sursaut d'un bond !
Un trait de lumière tranchant fendant l'air a alors manqué de le décapiter et avec, le cri furieux d'une mouette foudroie de peur chaque coeur de l'équipage. Le navigateur, pâle comme un mort, a malencontreusement lâché sa carte dans l'esquive et celle-ci, roulé à terre, n'y reste pas longtemps. L'oiseau fait demi-tour, un katana de bonne facture fermement tenu en son bec et attrape la carte dans l'une de ses serres avant de repartir dans la forêt.
Pour la petite histoire... cette mouette, autrefois esclave du gouvernement mondial, était chargé de livrer le journal. Plus qu'un travail, une tâche et une mission dont il s'acquittait avec une grande dévotion ! Le genre de mouette qui se met au garde-à-vous et fait le salut militaire avec son aile. Fierté et passion débordait de son regard à l'idée de servir. Jusqu'à ce que... d'horribles humains s'amusent à jeter des cailloux sur sa femme et la tue. Depuis ce jour, la mouette a complètement vriller, se jurant de se venger des êtres humains. Ainsi, elle s'entraine jour et nuit à les tuer dans d'atroces souffrances... mais avant cela, il s'amuse à leur voler leurs trésors.
Ici, Rowan a regardé la carte... avec des yeux de navigateurs, des yeux qui comprennent la valeure d'une carte et l'infini richesse que sait de pouvoir déterminer sa position pour ensuite tracer sa route. Rien qu'à la façon dont il la tenait, l'oiseau a compris la valeure que ca avait à ses yeux, raison pour laquelle il l'en a dépossédé !
En partant, pour qui sait parler aux animaux, ces cris aigus étaient en réalités des rires sardoniques de mouettes psychopathes. Une seule mauvaise journée suffit à vous faire vrillez...
Ni une, ni deux, ce pleutre de Rowan réclame un pistolet et un sabre ! Car il est bien conscient que la carte est essentiel à moins de vouloir se perdre en mer ou de rester ici comme des abrutis à jouer les survivalistes du dimanche. Sans attendre, on lui jette un pistolet et un sabre puis sans attendre, il s'enfonce dans la forêt à la poursuite de l'oiseau ! En courant ! En oubliant momentanément l'incroyable rugissement qui a retentit à l'arrivée du navire comme pour l'accueillir !